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 [LDR Orine] - Les Sacrifiés

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Lun 01 Aoû 2016, 19:02



Les Sacrifiés


[LDR Orine] - Les Sacrifiés  02_bmp11

« Ils prétendent que Maëlith est la Capitale des Asservis, le Berceau des Esclaves. Ils disent que nous devons servir sans broncher nos Maîtres et que nous ne vivons que pour exaucer leurs désirs et réaliser leurs souhaits. Selon eux, nous ne sommes que des servantes dont l’opinion doit être tût. Ils nous exhortent d’offrir nos vies à la grande cause des Dieux, pour qui nous devons concourir à la grandeur. » La Muse Erato marqua une légère pause, le temps de laisser ses yeux parcourir le morceau de parchemin qu’elle résumait au Conseil. « Ils vous demandent de plier le genou devant eux, Lord Araé, et de vous laisser enchaîner à l’une de leurs dirigeantes. » Calliope eut un léger soupire, la gorge serrée. « Vos dernières actions en faveur de Sympan ont été remarquées, Mars. Ils … » - « Parce qu’elles étaient remarquables. » la coupa Aédé. « Ils ne supportent pas de voir des Orines mener le camp adverse vers la victoire. Pour leur esprit étriqué, nous ne sommes pas vraiment des êtres humains, juste des serviteurs. Votre petite-fille avait changé la donne en devenant une femme aussi sublime que puissante. Son prestige et sa force ont contribué à faire respecter notre peuple. Seulement, elle avait pour habitude d’agir seule. Les individus qui s’en prennent aujourd’hui à nous pouvaient tolérer l’existence d’une esclave, Reine, un peu rebelle. Elle paraissait intouchable. Lord Araé, vous avez décidé de faire participer la race à votre œuvre. » Marcus était un homme fort qui jamais n’avait fait preuve de naïveté ou de candeur. Il tenait à ce que les siennes suivent ses pas. Depuis son couronnement, il avait continué à agir pour la gloire du Dieu-Roi, à l’instar de Lily-Lune dont il avait pris la place. Contrairement à elle, il avait moins de scrupule à faire prendre part les Orines à ses projets. Maëlith avait aidé à la construction de nombreux Temples et les Terres d’Emeraude étaient devenu un véritable lieu de culte et de pèlerinage pour les croyants de l’Unique. Devenues Prêtresses, influentes et importantes, des Orines aidaient à répandre le culte. Cela n’était pas au goût de tous. Les mains croisées dans le dos, le Roi contemplait les paysages par la fenêtre. Derrière lui, les Muses le dévisageaient dans l’attente de ses paroles. « Ils ne tiennent pas à ce que les Orines gagnent en indépendance. » ajouta Thalie. Marcus murmura : « Ils ne comprennent pas que c’est déjà le cas. » Les regards se tournèrent vers lui. « Les Orines servent les autres parce qu’elles le veulent bien. C’est notre raison d’être, jusqu’à ce que nous décisions qu’il nous vaudra mieux en changer. » Le Mars ne tenait pas à ce que les Orines changent d’essence. Ils étaient cependant nombreux à croire, en dehors des frontières de la Capitale, que c’était l’objectif de la race. « Ils ne supportent pas de voir un petit peuple être devenu aussi important, depuis le règne de ma petite-fille. » Il scrutait l’horizon. « Ils nous ont bien fait comprendre leur position. » articula-t-il lentement, les yeux rivés sur les points rougeoyants. « Faisons-leur comprendre la nôtre. » Il tourna les talons. « Mars, où allez-vous ? » Euterpe essaye de le retenir un instant. « Il faut les enterrer. Retrouvez la fille et emmenez-là moi. Je briserai son Lien et elle sera libre de se choisir un Maître méritant. »

Marcus était un homme froid et impassible. Il était impossible de déchiffrer ses pensées, tant son visage était lisse de toute émotion. D’une démarche appuyée, il sortit de la Cité, comme si de rien n’était. Pourtant, il bouillait de rage. Une Orine avait été torturé par son Maître, pour qu’elle crache l’information que toute taisait : l’emplacement de Maëlith. Fidèle aux Aetheri, il avait relayé le secret à ses proches, à son groupe de mécréants. Ils avaient emprisonné des centaines d’individus priant Sympan. Ils les avaient attachés à de grands bûchers, tout autant de la Capitale des Arts et des Beautés qu’ils ne pouvaient pas voir. Ils avaient planté des clous dans leurs pieds, les jambes et leurs bras. Ils les avaient faits brûlé. Personne n’avait eu le temps de réagir, pas même les Marcheurs. Marcus allait se faire un plaisir de les venger.

Explications


Je pense que mon post est assez clair. Vous êtes assez libre dans vos actions. tout ce que vous devez savoir c'est que le Mars a fait appeler les Orines, pour qu'elles viennent aider si elles le veulent et si elles le peuvent. Si vous venez, c'est donc que vous avez répondu à l'appel. (Pas de touriste. Vous n'êtes pas là par hasard. Vous n'êtes pas là sans savoir pour agir au pif et bien tombé dans le sujet.) Vous pouvez aider à éteindre les feux et à enterrer les cadavres des fidèles à Sympan. Vous pouvez essayer de retrouver l'Orine qui a été torturée pour la ramener à Marcus et qu'il brise son lien (une seule personne peut réussir ça xD). Vous pouvez vous mettre en tête de chercher toutes les Orines en lien avec un pro-Aetheri pour les emmener aussi à Marcus. Vous pouvez chercher ceux qui ont fait ça. Etc. Les Marcheurs auront tendance à vous suivre et vous aider.

Questions ? Idées dont vous n'êtes pas certaines ? Mp.

Seules les Orines et les compagnons Orines peuvent participer. Vous avez jusqu'au 1er Septembre, minuit, pour poster.

Gain(s)


■ Pour 900 mots : Un point de spécialité au choix
■ Pour 450 mots de plus : Un point de spécialité de plus au choix

ATTENTION : Ce rp est un rp d'event donc vous devez attribuer un point de pourcentage à la fin de votre message.
Si vous êtes pour les Aetheri : soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse.
Si vous êtes pour Sympan : soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse.
Veuillez à bien le préciser avec vos gains.

Récapitulatif des Gains



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Jeu 11 Aoû 2016, 21:26


Son corps chétif était parcouru de spasmes, se contorsionnant dans des formes étranges, presque impossibles. Chaque soubresaut de ses bras, ses jambes, ses mains et ses pieds provoquait une nouvelle saignée, le liquide écarlate suintant de ses plaies telle la plus sanglante des fontaines. Je lui tendis une main tremblante, la pressant contre sa paume maculée de sang. Il m’était impossible de savoir si la femme était toujours en vie. Perdais-je mon temps, à tenter de la décrocher de son funeste perchoir, alors que les plaintes d’autres martyrs résonnaient dans mes oreilles? Ses paupières closes m’empêchaient de connaître son état exact. Inconsciente ou morte? Une odeur de fer mêlée à celle, putride, de ses blessures infectées émanait de son corps sursautant. Je dus user de toute ma force d’esprit pour résister aux haut-le-cœur qui me tiraillaient le ventre. Fermant les yeux un bref instant, j’essayai de me soustraire à la situation mentalement, à tourner mes pensées autre part pour ne pas rendre mon petit-déjeuner sur l’herbe où s’étalaient déjà du sang et d’autres fluides organiques. Après avoir repris un souffle épars, où je m’efforçai de ne pas respirer par le nez, je me retournai vers ma consœur qui semblait aussi choquée que moi par le spectacle macabre s’étalant devant nos yeux. «Est-elle…?» finis-je par articuler, les yeux détaillant de nouveau rapidement la femme qui était accrochée là. La brune haussa les épaules. «J’en sais aussi peu que toi, Aina.» Elle attrapa le col de sa robe et le remonta au-dessus de son nez dans une tentative d’échapper à l’odeur nauséabonde. «Comment devrions-nous procéder?» Je réfléchis à sa question quelques instants. C’était une situation délicate : si la jeune femme était en vie, chacun de nos efforts pour la sauver pourrait résulter en une multiplication de ses souffrances. Nous devions procéder avec tact et délicatesse en s’efforçant de ne pas faire couler plus de sang qu’il ne s’était déjà versé. Lorsque j’avais répondu à l’appel du Mars, alors que j’étais sur la route de Stenfek, je n’avais pas prévu être témoin de telles atrocités. Toutes les Orines voyageant hors du village avaient été implorées de revenir au bercail pour aider à sauver nos frontières de l’envahisseur. Sur la route, j’avais croisé Clotilde, une Orine brune d’un certain âge, qui avait marché à mes côtés jusqu’à nous retrouver face à cet atroce spectacle.

Prenant une grande inspiration, je fis un signe de tête à celle-ci. «Mettons la croix à terre en premier. Lorsqu’elle sera à l’horizontal, sur le sol, le cadavr – … la jeune femme sera plus facile à dégager.» Avec un hochement de tête pour marquer son assentiment, mon aînée agrippa la base de la croix à deux mains, m’invitant à l’imiter. Je me plaçai dans une position semblable à la sienne, les genoux fléchis, les mains enserrant une portion de la large croix. «Faisons-la basculer vers l’arrière, d’accord?» Elle hocha vivement la tête. «Bon. À trois.» Je me repositionnai, enfonçant bien mes talons dans la terre, m’assurant d’avoir une bonne position. «Un, deux, trois!» Sur le compte de trois, nous poussâmes sur la structure de toutes nos forces, tentant de la faire basculer vers l’arrière. La mâchoire serrée, je pris appui sur la croix en y mettant tout mon poids, dans l’espoir de parvenir à décrocher la malheureuse qui y était encore accrochée. Après quelques secondes d’éreintants efforts, nous nous arrêtâmes, à bout de souffle. La croix n’avait pas bougé d’un poil. «m*rde.» Ma compagne passa sa main dans ses cheveux, me regardant avec dépit. «On réessaie, alors?» En hochant la tête, je ne pus m’empêcher de noter un changement d’atmosphère. Alors que je me positionnais à nouveau, j’identifiai ce qui avait changé : les plaintes des gens accrochés aux croix se faisaient plus basses, moins nombreuses. Avec effroi, je réalisai que cela voulait dire que beaucoup d’entre eux avaient succombé à leurs blessures. «Allez, un, deux –» «Attendez,» l’interrompis-je. «Je veux essayer quelque chose.» Je m’accroupis près de la base de la croix, faisant attention à ne pas perdre équilibre. Les mains tendues vers la poutre enfoncée dans la terre, je me concentrai afin de diriger ma magie vers le bout de mes doigts. Il ne fallut pas plus de quelques secondes avant que le picotement familier se fasse sentir et que des minuscules flammes naissent sur ma peau. Je dirigeai le feu nouvellement créé vers la base du poteau en bois, sur le sol, où il se propagea plutôt rapidement. Les flammes étaient trop chétives pour grimper sur la structure jusqu’aux jambes de la femme qui y était accrochée, mais elles rongeaient le bois qui se trouvait à la base de la croix, juste au-dessus du sol. Je relevai la tête vers mon interlocutrice, lui exposant mon idée. «Le feu va affaiblir le bois. Lorsqu’il sera suffisamment consumé, nous pourrons mettre la croix à l’horizontal.» Dubitative, ma compagne attendit un instant avant de prendre la parole. «Et si les flammes deviennent trop grandes?» Je secouai la tête de droite à gauche. «Cela n’arrivera pas. En plus de pouvoir créer le feu, je peux le contrôler.» J’esquissai un mince sourire. «Je veille au grain.» Nous attendîmes donc que le feu aie suffisamment brûlé la base de la poutre. Chaque fois que les flammes menaçaient de  se rendre jusqu’aux pieds de la jeune femme, je m’évertuai de réduire leur volume, de maintenir leur propagation à une vitesse plus lente que celle qui serait leur si elles étaient des flammes d’origine mondaine. Lorsque je fus satisfaite du résultat, je les supprimai d’un geste de la main, éteignant les quelques braises restantes en les piétinant vivement. «Bien. Cela devrait suffire…» Je fléchis à nouveau les genoux, saisis la poutre qui était plus fragile, oscillant déjà sous les assauts du vent. «Reprenons.» Ma compagne m’imita, attendant mon signal. «Un, deux, tr—» «Gloire aux Aetheri!» Je m’interrompis soudainement, me retournant vivement vers l’origine du cri. «Mort à Sympan!»

Plus loin, un homme hurlait des slogans emplis de haine à l’intention des crucifiés. «À bat les hérétiques!» Il cracha sur un des cadavres qui ornait une croix. Mon sang ne fit qu’un tour. «Pensez-vous pouvoir soutenir la croix seule?» «Oui, je pense bien… Mais n’y va pas, Aina. D’autres gens pourront se charger de lui. Mettons cette femme en sûreté d’abord.» Sans écouter les protestations de ma compagne, je lâchai la croix et m’avançai vers l’intru en poussant un cri, dégainant ma dague. Il porta son attention vers moi et, sans même que je puisse en dire davantage, il franchit la distance nous séparant en quelques enjambées. Il était plus grand et puissant que moi; aussi notre altercation fut-elle de très courte durée. Il me mit à terre en moins de deux, saisissant mon poignard au passage. Immobilisée sur le sol, je criai à l’aide alors que l’homme riait aux éclats. «Sympan ne te sera plus d’aucune aide maintenant, petite.» La suite se passa très vite. J’étais toujours sur le sol, à la merci du fanatique des Aetheri. Je pouvais sentir la rage qui guidait son bras alors qu’il s’apprêtait à me donner la mort. Alors que je m’apprêtais à être éviscérée avec mon propre poignard, mon assaillant tomba à la renverse sur l’herbe, projeté par la magie de ma compagne. Le cri de mort du partisan des Aetheri déchirant mes tympans, je ne pu ignorer le grand bruit sourd qui se fit entendre, combiné d’un crac sonore. Mon regard se dirigea instantanément vers la grande croix qui, sans personne pour la soutenir, venait de tomber sur le sol, aplatissant dans sa chute la femme que nous avions tenté de sauver. L’Orine m’accompagnant poussa le cadavre du partisan Aetheri avec son pied, s’assurant qu’il était bel et bien mort. Elle me tendit mon arme maculée de sang en reprenant son souffle. J’observai la croix qui avait chuté, en état de choc, la lèvre inférieure tremblante. Ma compagne suivit mon regard, puis poussa un long soupir. «Au moins, nous aurons essayé…» fit-elle. «Tu n’aurais pas dû lâcher la poutre,» rajouta-t-elle plus sévèrement. Se rendant compte que j’étais plus affectée qu’elle, elle posa une main conciliante sur mon épaule. «C’est la guerre, Aina. Plein de gens meurent tous les jours.» Au fond de moi, je savais qu’il fallait que je me fasse à cette nouvelle réalité. Une morte de plus ou de moins, cela n’allait pas faire bien de différence dans la boucherie qui avait eu lieu aujourd’hui. Pourtant, je n’acceptais pas qu’une autre vie ait été fauchée par ma faute. Peut-être n’allais-je pas faire grande différence, dans la guerre divine, mais sauver la vie de la jeune femme m’avait semblé être la chose juste à faire. «La connaissais-tu?» Je ne pipai mot, laissant les sanglots s’entrechoquant à la commissure de mes lèvres répondre à ma place.

Je savais qu’il me faudrait bientôt me relever, me diriger vers une autre croix et tenter de sauver la malheureuse âme qui y était clouée. Mais pour l’instant, au milieu de sang, de mort et de destruction, je me contentais de pleurer.

HRP:
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Mer 31 Aoû 2016, 20:15

Venant d'apprendre la nouvelle ce qu'il s'était passé dans les terres d'émeraude, tout autant dans la capitale des Arts et des Beautés, Le Mars avait lancé un appel aux Orines qui pourraient aider dans cet événement et s'ils le pouvaient aussi. Lorsque j'avais su cela, avec beaucoup de difficulté à tout contraire, le contexte des événements, ce qu'il s'était passé là bas. Je compris les bases de la discussion dans la taverne mais ce n'était pas encore cela. Il fallait que je m’entraîne à réfléchir plus vite, et à me coordonner dans mes mouvements aussi. Lorsque j'entendis l'appel du Mars, je décidais de me dépêcher d'y aller pour y donner un coup de main. Je ne voulais pas rester là bas, sans pouvoir aider mes consœurs. Je pris la route pour aller dans les Terres d’émeraude, il y avait quand même une longue route pour y parvenir, je devais marcher et cela me prenait du temps, j'avais des difficultés pour arriver sur les lieux. Il me fallait plusieurs jours pour arriver à destination. J'étais accompagnée de ma Talyss, Diana, qui était toujours là pour moi, quand je n'avais plus de force pour marcher plus longtemps. C'était une Talyss libre, qui n'obéissait pas forcément aux ordres qu'on lui donnait, mais elle était là quand je n'étais pas bien, elle était présente quand je n'avais plus la force d'avancer. Des jours après de marche, je pus enfin arrivé là bas, pour voir les ampleurs des dégâts, pour comprendre réellement ce qu'il s'était passé de grave.

Mes yeux me firent voir les différentes scènes : des feux animés, des corps et des cadavres ensanglantés, des pleures, des cris de désespoir, et de la peur dans les yeux de ces personnes. Il me fit plusieurs minutes pour comprendre ce qu'il se passait, j'avais encore du mal à analyser le problème et les conséquences de ces actions pour notre race. Je repris la route doucement, avec le peu de force que j'avais dans les jambes. Je tremblais, mais je pus marcher avec le soutien de Diana. Une jeune femme pleura près de moi, et je pris la parole doucement pour qu'elle m'explique ce qu'il s'était passé, les causes de ces actions. Cela faisait peu de temps que j'arrivais à avoir une conversation simple avec une autre personne, mais des sujets complexes m'étaient plus problématique : " Madame... Est ce que vous allez bien ?" - Bien ? C'est pro-Aetheri ont tué ma petite fille et mon mari. Ils les ont tué car ils priaient pour le Dieu Unique, pour Sympan. Ils sont morts et je ne pouvais rien faire pour les sauver, car je n'étais pas présente à ce moment précis. Je regrettais tellement d'être en vie, je regrette de ne pas être morte avec eux." La jeune femme continuait de pleurer en regardant sa petite fille brûlée et accrochée à ces poteaux de bois en feu.

Je regardais cette scène, et je me demandais si cela allait continuer longtemps cette guerre des Dieux. Il y avait tellement de problèmes, tellement de conflit, que j'avais l'impression que cela n'allait jamais se terminer. Je m'accroupis doucement vers la jeune femme : " Madame, je vous présente toutes mes condoléances, je suis désolée pour votre petite fille et pour votre mari. Croyez-moi, je vais leur donner une sépulture digne de ce nom." J'essayais au nom de rassurer la jeune femme, qui me regardait avec des yeux rouges pleurant des larmes chaudes. Je ne pus être forte devant ce spectacle sans nom. Des larmes me montèrent à mes yeux, quelqu'une coulèrent sur mes joues blanches. Je lui pris les mains pour qu'elle comprenne qu'elle ne pouvait plus rien pour sa fille et son mari, elle comprit qu'elle devait se séparer de sa famille. Je lui souris tendrement. Je ne pus porter les corps toute seule, j'avais besoin d'être de Diana, ainsi que la jeune femme pour les transporter dans un autre endroit que celui-ci. Mais il fallait déjà éteindre les feux déjà, les détacher des poteaux en bois. Les corps avaient été accrochés avec des clous dans leur main et dans leur cheville pour qu'ils ne bougent plus. Je devais trouver un point d'eau, trouver des seaux pour éteindre ces feux avant de les détacher. Je pus trouver des seaux, mais je n'avais pas assez de forces pour le soulever avec l'eau à l'intérieur. Je devais faire plusieurs pauses pour arriver à destination, mais je pus y arriver avec du temps. Il me fallut une bonne vingtaine de seaux d'eau pour éteindre tout ce bûché et encore, il y en fallut d'autres pour que le feu soit réellement éteint. Une fois que cela avait réalisé, il fallait procéder à l'extraction des corps. Par Sympan ! Les corps étaient carbonisées, on ne voyait que des os et des morceaux de chair. L'odeur me donnait envie de vomir et je vomissais mon déjeuné non loin du bûché en question. L'odeur me fit mal au ventre, je ne pouvais pas résister à cela, c'était insupportable. Mais je devais résister avec le peu de force que j'avais.

Puis, je montais sur la pile de bois et de cadavres, j'essayais de ne pas casser leur os du crane, je faisais ce que je pouvais mais j'étais encore bien maladroite pour ma part. Je manquais pas de glisser sur certains corps et prendre peur en voyant des lambeaux de chair sur mes mains. Je pris peur et qu'il me fallait quelques minutes de plus pour reprendre mes esprits.À l'aide d'un outil qu'on m'avait passé, je pus retirer les clous des mains et des pieds de la petite fille et de son mari pour les ramener vers la jeune femme. Leur corps n'avait pas résisté aux flammes, ils ne restaient plus rien d'eux, à part des os et quelques morceaux de chair. La jeune femme put enfin regarder les corps de sa famille et continua de pleurer. Je ne savais pas quoi pour qu'elle aille mieux, je ne comprenais pas, et aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche pour la rassurer. Je me sentais mal pour elle, et inutile pour le coup. Je lui caressais l'épaule pour lui faire comprendre qu'il était temps de passer à autre chose, mais je ne pouvais pas l'exprimer avec des mots. La jeune femme sécha ses larmes et nous demanda d'enterrer ses proches dans les terres d'émeraudes. J'acceptais de lui rendre ce service pour elle, uniquement, car je ne voulais plus qu'elle pleure encore. Nous primes ensemble les corps pour les transformer dans un autre lieu que celui-ci.

Quelques longues minutes de transport avec un certain nombre de pause, nous pûmes trouver un endroit très bien pour leur repos éternelle pour ceux qui priaient à la gloire de Sympan. Diana et moi, nous creusons des tombes à même la terre. Ils nous faillirent plusieurs heures de travail pour creuser des tombes assez profondes pour mettre les corps et beaucoup de force de même. Nous posâmes les corps dans les trous avec une grande délicatesse et douceur. Nous enterrâmes tous les deux dans des tombes différentes pour que la jeune femme puisse s'y recueillir. Une fois posées dans les trous de terre, nous les recouvrîmes de la terre entièrement. Des heures plus tard, les tombes furent réalisées et un silence tomba en ce lieu. Je me mis accroupis et les mains jointent pour prier à leur mémoire et à leur passion envers Sympan. Je restais quelques minutes à prier pour eux et à leur esprit, puis une main vint se poser sur mon épaule. La jeune femme regarda avec des yeux rouges et gonflés : " vous pouvez partir mademoiselle. Vous pouvez aller vous occuper d'autres familles que moi. Vous en avez suffisamment fait pour moi aujourd'hui et je ne sais pas comment vous remercier pour ce geste de bonté." - " Vous n'avez pas à me remercier, je l'ai fait, j'avais envie de vous aider, j'avais envie de garder ce moment dans ma mémoire. Je vous le promets." La jeune femme sourit et partit chercher des fleurs pour décorer la tombe. Et moi, je priais encore un peu avant d'aller aider d'autres familles et à éteindre d'autres feux.

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