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 Les esclaves du maitre Dâ (Pv Isiode & Isley)

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Jeu 21 Juil 2016, 12:25


LE DÉSERT

Les esclaves du maitre Dâ


RP en 4x720 par personne.

Le soleil était encore une fois de plomb dans le désert, celui-ci se réverbère d'ailleurs sur les dunes, augmentant la température pour que la chaleur avoisine les 35 degrés. Proche de l’immense ville d'Utopia se trouve un arbre des plus simple, comme des dizaines d'autres, sauf si vous prenez en compte que sur une des branches en hauteur, a l'ombre, se trouve notre ange Khartasielle qui somnolait en profitant d'un moment de répis, la chaleur ne semblant guère lui convenir, elle qui était magicienne de son vivant, proche des immensités bleutées du lac de la transparence. Elle s'était vêtue de sa robe la plus légère, de couleur pourpre et or, mais celle-ci lui couvrait tout de même l'intégralité de son corps angélique, n'arrangeant rien dans sa quête de fraicheur. Sans doutes quelques idéaux de pudeur auquel elle ne peut pas déroger. Un livre des plus épais pendais de sa main, c'était un traité sur la magie solaire, ou comment favoriser l'utilisation du fardeau de Thalos en tant qu'arme. Que ferait un ange de cette connaissance ? Tout simplement aider a défendre les plus faibles, pour que la justice ne s’arrête jamais, même face a la force la plus brute et la plus vile. Elle ignorais encore que cela lui servirais dans l'aventure qui va suivre, mais comme disais une jeune Orine, le futur est déjà pré-définit sans que nous ne puissons le modifier. Qui était elle pour aller contre un déroulement aussi logique d'idée ? Elle le croyais aussi.

Il ne devait pas être plus tard que quatorze heures, quand un des humains qu'elle protège arriva en courant, connaissant sa présence, criant haut et fort :

- Khartasielle, descendez je vous pries, c'est urgent.

À ces mots, elle observa l'humain un instant, c'était Fredji, un homme de la constitution des plus simples, aux cheveux noirs et a la laideur relative. Elle finit par se tourner pour ouvrir ses ailes d'un blanc éclatant qui se mirent à réfléchir les rayons du soleil pendant un instant. Descendant sur la terre ferme après un vol de quelques secondes, atterrissant lourdement sur le sol de sable, elle frotta sa robe un moment avant de dire :

- Que vous arrive t'il pour que vous vous agitiez d'un temps pareil ?
- Kayjim a disparu dans le désert depuis plus de huit heures, au sud, je crois que c'est maître Da qui la enlever pour en faire son esclave.
- Qui est donc maitre Da ?
- Il paraîtrait qu'il apparaît à la vue des plus mourants pour les recueillir, les aider, les soigner. Puis les garder et les exploiter dans un château caché que personne n'a encore trouver. Mais il doit ce trouver dans les grandes étendues pour pouvoir ce cacher ainsi.
- Je vais voir comment faire pour le retrouver, va donc dire aux autres de pas s’inquiéter. Surtout a sa femme, je vais bien finir par le retrouver depuis le ciel.
- Oh, merci, merci, merci.

Ainsi, elle s'élança dans les airs une nouvelle fois, en direction plein sud, là où aurait disparu Kayjim. Observant l'immensité de sable depuis les airs, elle repéra, comme souvent, un humain coucher dans le sable, probablement atteint de déshydratation par la température présente. Elle observa l'individu un long moment, celui-ci était inconnu d'elle-même. Si maître Da capture les humains en détresse, ce dis-elle, je vais peut-être me positionner non loin. Après un long détour pour atterrir hors de porter de vision de l'homme au sol, elle se déplaça a pied pour ce cacher à plat ventre, usant du fardeau de thalos pour modifier la lumière ambiante, et faire la création d'un mirage bien connus à son emplacement, la rendant plus la plupart des individus, invisible. Elle ce mis donc à attendre, priant pour que maître Da ne tarde pas, dans le cas contraire, elle sera dans l'obligation d'apporter sont aide, même si cela réduit à néant ses chances de capture. La passa donc dix minutes, puis vingt, pour finalement en arriver a une trentaine de minutes avant qu'une silhouette noir commençât à s'approcher de l'homme a terre.

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Isiode et Isley
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Isiode et Isley
Sam 23 Juil 2016, 05:54

Les esclaves de maître Dâ
« Sauver ce qui peut l’être »

Ce n’était que des rumeurs au début, puis peu à peu, les faits commencèrent à se concrétiser, donnant ainsi raison aux plus superstitieux. Des histoires étranges circulaient depuis quelques temps sur des disparitions tout aussi particulières que les histoires dont elles tiraient leur source. En quelques lignes, voici ce que nous entendions le plus souvent: des hommes et des femmes partis dans l’immense Désert des Humains ne reviendraient pas. Lorsque tout avait commencé, personne ne s’en était vraiment inquiété, excepté les familles des disparus, car le nombre de voyageurs qui se perdaient dans le Désert à chaque mois était conséquent et la plupart ne revenait jamais au bercail de toute façon. Les raisons pouvaient être d’ordre naturel ou humain, les bandits comme la nature n’ayant aucune pitié pour les marcheurs du Désert. Lorsque les vents soufflaient, il ne fallait pas jouer au plus fort ni au plus téméraire, les tempêtes de cette région étant reconnues pour être particulièrement dévastatrices pour le commun des Mortels; et que dire des bandits qui pouvaient se cacher et attendre patiemment l’arrivée d’un explorateur pour le dépouiller et le piller de tous ses biens… Comme ses mirages, le Désert cachait des dangers derrière de parfaits enchantements qui ravissaient les yeux et le cœur des hommes. Par conséquent, disparaître sans plus laisser de trace était devenu monnaie courante sur ce territoire. Cependant, depuis quelques temps, ce phénomène devenait de plus en plus intriguant, surtout lorsque des rumeurs de palais ensorcelé, entouré de vignes, de verdure et d’eau fraîche, commençaient à se glisser, tout naturellement, dans les conversations. Plusieurs personnes diraient qu’ils avaient aperçu un mirage dans le Désert alors que leurs forces les quittaient; d’autres ne parlaient que d’une ombre particulièrement gigantesque qui semblait être apparue devant leurs yeux comme par magie, mais, en vérité, personne n’avait d’informations sûres sur la question.

Jusqu’au jour où une femme apparue aux portes de la Cité humaine. La bouche ouverte, les yeux écarquillés, elle avait laissé ses jambes la traîner, comme une marionnette qui n’était plus que retenue par quelques fils. Une robe sale et déchirée l’habillait et d’une voix faible, à peine audible dans tout le brouhaha de la ville, elle avait tenté d’appeler à l’aide, arrêtant quelques passants qui avaient croisé son chemin en enfonçant ses ongles dans leurs épaules. Posant ses yeux exorbités sur leur visage, elle avait murmuré quelques paroles d’une voix si faible que les témoins, eux-mêmes, n’étaient pas certains de ce qu’ils avaient entendu. Elle semblait délirer, balbutiant des mots incompréhensibles comme , , , qu’elle n’avait cessé de répéter. Rapidement, les médecins de la cité l’avaient prise sous leurs ailes pour la soigner et l’écouter. Peu à peu, alors qu’elle reprenait conscience, qu’elle sortait de son délire, elle avait fini par raconter ce qui lui était arrivée. Elle s’appelait Véronika Delaval, ses parents ayant déclaré sa disparition il y avait de cela presque huit mois, et elle avait été l’une des esclaves de celui qui fut connu, un peu plus tard, comme le maître Dâ.

La rumeur, dès lors, devint fondée et de nombreuses personnes craignaient à présent le Désert, sachant qu’un homme et son domaine apparaissaient par magie aux yeux de ceux qui se trouvaient entre la vie et la mort pour les retirer à leur liberté.


« Je ne sais pas comment nous pouvons trouver un tel domaine, alors qu’il n’apparaît qu’à ceux se trouvant au bord de la mort… » Énonça Isiode en décroisant ses bras.

Assis sur un rocher qui fendait le sable du Désert, je balayais l’étendue dorée d’un regard acéré, comme celui d’un faucon. À l’horizon, il n’y avait que du sable, soulevé par le vent, ainsi que l’extrémité bleue du ciel qui caressait les dunes. Le Soleil était particulièrement brûlant aujourd’hui, sa chaleur nous écrasant sous ses rayons. Pas un son ne résonnait dans les environs, à l’exception des cris incessants du vent qui nous poussaient dans le dos.

« Peut-être faudra-t-il nous mettre nous-mêmes dans cette posture? Dis-je soudainement en reposant mes iris sur mon frère, qui se mit à me dévisager avec un drôle de regard.

- … J’ai de la difficulté à savoir si tu es sérieux ou si tu plaisantes en fait… »

Sautant de mon perchoir en pierre, j’atterris tout près de mon jumeau, le gratifiant d’un léger sourire.

« Je suis vraiment sérieux. C’est peut-être le seul moyen de voir apparaître le domaine de maître Dâ.

- Je ne suis pas très friand de ton plan… Cela implique de lancer un appât à cet homme et d’attendre qu’il s’en saisisse.

- Oui, j’en ai parfaitement conscience: je serai même prêt à jouer cet appât s’il le faut. »

Je soutins le saphir de ses yeux, sans broncher, jusqu’à ce qu’il soit celui qui ferme les yeux en premier, sa main venant pincer l’arête de son nez.

« Laisse-moi y réfléchir un peu plus longtemps…

- Ne sois pas trop long alors… »

Nous nous remîmes en marche, un silence de plomb s’abattant sur nous et seule la chaleur en était la cause, tant elle nous étouffait dans sa sécheresse. Nous marchâmes plusieurs minutes sous le Soleil étouffant, nos pieds se traînant au sol comme des poids morts attachés à nos chevilles. Ce n’était pas particulièrement agréable, mais à force de côtoyer la chaleur de ce Désert, nous commençâmes à nous habituer à supporter pareil supplice. C’était un véritable calvaire que de progresser ainsi, mais mon frère et moi avions connus bien pire dans nos vies…

Gardant mon visage tourné droit devant moi, je finis par distinguer une forme plutôt insolite se découper dans le paysage doré du Désert. Sombre mais particulièrement grande, la silhouette semblait gouverner cette portion du territoire par son toit haut et pointu qui paraissait toucher le ciel. Estomaqués par cette soudaine apparition, Isiode et moi arrêtâmes aussitôt de marcher, observant d’un œil incrédule l’ébauche d’édifice que nous parvenions à voir à cette distance.

« Ne me dis pas que… »

Mon frère songeait exactement à la même chose que moi.

« C’est ridicule. Nous ne nous trouvons pas au bord de la mort… » Mumurais-je en tirant Isiode pour qu’il se couche au sol pour qu’il puisse se faire le plus petit possible.

Ce bâtiment… Serait-ce celui de maître Dâ?
Je plissais mes yeux, à la recherche du « mourant » pour lequel ce domaine avait brusquement apparu et je remarquais aussitôt deux silhouettes non loin de l’édifice: l’une était étendue au sol, comme un cadavre auquel la nature n’avait offert aucune pitié, tandis que la seconde s’était penchée au-dessus de la première comme pour l’examiner. Isiode et moi nous nous regardâmes, intrigués.

Venions-nous de découvrir le fameux domaine de toutes les rumeurs?


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Dim 24 Juil 2016, 10:58


LE DÉSERT

Les esclaves du maitre Dâ



Ne se risquant pas à se mouvoir au premier abord, ce qui ferait déplacer son illusion avec elle, et donc, une oasis entière, elle observa simplement cet individu, maudissant sa vie de la voir ainsi trainer dans le sable brulant. Elle était bien trop loin pour entendre ce que murmurait cet être, mais elle devina aux faits et gestes qu'il était en train de lui venir en aide, notamment en lui tendant une gourde d'eau qu'elle imaginait déjà être on ne sait quel poison de contrôle mental et autre potions toutes les plu étranges, et au mauvais gout, les unes que les autres. Après un temps relativement long de discussions, l'humain commença de nouveau à s'évanouir, sans doutes de fatigue, ou tout du moins, de ce même contrôle psychique, se disait elle. Elle ignorait pourquoi, mais le simple fait de voir cet individu lui donnait des idées les plus incongrues, le meurtre et l'envie de l'acte de mort. En y réfléchissant, cette haine n'était naturelle que pour les êtres du démon, mais cette fois-ci, elle blâma le soleil. Il lui semblait tout simplement étrange qu'un démon s'intéresse à un humain de cette façon.

La chose au manteau noir prit soudainement l'individu sur son épaule, retirant la capuche du même manteau. Il avait la peau grise et des yeux d'un rouge sang. Elle avait donc raison ? Ou était elle en train de devenir folle à cause du soleil et du fait qu'elle soit camouflée en un arbre ? Elle devais, dans tous les cas, résister a l'envie de destruction que cette créature lui insufflais. Un comparaison simple serais comme mettre un enfant devant un gâteau au chocolat sans qu'il ne puisse y toucher. Heureusement pour elle, ou pour l'individu, il commença a partir vers ce qui ressemblais a un château capable de.... ce téléporter ?! Une telle puissance ne devait venir qu'un artéfact, ou d'un groupe, voir d'un seul être extrêmement puissant. Attendant que ce seigneur démoniaque retourne vers son château, elle modifia son illusion d'optique pour dévier les rayons solaires autour d'elle, la rendant toujours aussi invisible, sauf en regardant à travers elle, dans quel cas, vous verrez les alentours ce courber d'étrange manière. Elle se déplaça pour commencer à suivre le démon, le bruit du sable étais audible sous ses pas décidés, ce qu'elle ignorait, c'est qu'une partie de sa cape pourpre sortait du rayon d'effet du sort qu'elle utilisait, la rendant visible comme un phare en pleine nuit. Mais comme toutes puissances imbue d'elle même, l’encapuchonné de noir ne ce retourna même pas, ignorant ce morceau de tissu volant.

Une fois proche des murs, elle se mais a glissé contre ceux-ci, le plus doucement possible pour ne produire aucun son qui ne trahirait sa présence. Le bâtiment présentait un dôme avec des fenêtres sans verre sur l'aile centrale, dans le plus pur des styles humains, il était donc possible de rentrer par cette voie, et non par la porte qui était d'ailleurs gardée par deux humains d'assez forte constitution, sans doutes quelques esclaves sous contrôle. Ouvrant ses ailes, elle attendit un des souffles du vent pour s'envoler sur le toit, s'accrochant au dôme comme elle pouvait, n'étant guère fan d'escalade. Un des humains fut néanmoins alerté par ce bruit des plus suspects, et dit a son camarade :

- Tu n'a rien entendu ?
- Calme toi, c'était le vent, qui veut tu que ce soit ? Personne ne viendra ici.
- J’espère pour toi que tu a raison.

Soufflant un coup après le peu de zèle des gardes, Janius se pencha à travers la fenêtre, observant l'intérieur. C'était une sorte de grand hall, avec un sol de carrelage, aux piliers splendides et aux murs de mosaïques. Elle avait plusieurs choix, sauter en planant pour atterrir, ou réussir à s'accrocher aux rambardes de pierres soutenant le toit. Cet exercice était des moins commun pour elle, et la difficulté de cette expédition s'annoncais déjà. Mais, que ne ferait elle pour pour sauver des humains sous sa protection, en tant qu'ange gardien, son premier devoir avant de vivre ?

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Isiode et Isley
Lun 25 Juil 2016, 16:30

Les esclaves de maître Dâ
« Sauver ce qui peut l’être »

Nous gardions le silence, nos regards rivés sur la scène qui se jouait devant nous. La première silhouette encapuchonnée venait de se pencher à l’oreille du mourant, comme si elle désirait communiquer avec le pauvre homme à ses pieds qui, malgré son état léthargique, semblait réceptif à ses propos. Puis, d’un geste bienveillant, le personnage lui tendit une gourde, certainement remplie d’eau, ce qui fit monter en nos êtres un soupçon d’envie à mon frère et à moi-même, minuscule cela dit, car, conscients du besoin de cet homme, qui semblait littéralement se dessécher sous le Soleil éclatant, nous ne pouvions envier au point d’en désirer davantage. Nous avions peut-être chaud et soif, mais cet homme devant nous, lui, ne tenait même plus debout, même après que son sauveur lui ait versé cette eau fraîche au fond de la gorge pour le désaltérer. Silencieux et immobiles comme des statues de pierre, Isiode et moi scrutions chaque geste esquissé par le bienfaiteur, nous questionnant de temps en temps du regard pour savoir si cela pouvait vraiment être si terrible que ça d’apercevoir le domaine de maître Dâ. Mais assez rapidement, nous nous remémorions les différents témoignages que nous avions reçus des habitants d’Utopia, comme quoi l’homme qui sortait de ce domaine n’était qu’un vil manipulateur, offrant eau et nourritures aux victimes du Désert pour mieux endormir leur vigilance, et notre méfiance ne faisait que s’accroître et s’aiguiser. Pour le moment, tout concordait à ce que les Humains de la cité nous avaient appris, mais était-ce la vérité? Les rumeurs pouvaient facilement être mal comprises ou interprétées par autrui au fil du temps et même que, pour tromper certains esprits, elles étaient falsifiées et manipulées. Mais avec le peu d’informations que nous avions en main et les conseils de mère-prudence que nous avait inculqué la vie, nous ne pouvions pas simplement tourner le dos à ces histoires que l’on se contait, comme des récits d’horreur, entre voyageurs. Puis, je le sentais faiblement, mais il y avait quelque chose d’étrange dans cet édifice, comme si un filet d’odeur pestilentielle parvenait à trouver son chemin jusqu’à notre odorat malgré toute la beauté de la flore et du parfum qu’elle dégageait. Interpellant doucement mon frère, je lui demandais s’il parvenait à sentir ça lui aussi, et tout ce dont j’eus droit comme réponse fut un léger secouement de sa tête.

« Je ne suis plus aussi sensible qu’avant pour ce qui est de la Magie… »

Son regard changea durant quelques secondes mais après quoi, il reposa celui-ci sur les silhouettes devant nous.

« Que sens-tu? »

Je connaissais mon frère et savoir qu’il n’était même pas en mesure de pouvoir ressentir ce que moi, je percevais, devait lui hérisser les cheveux.

« C’est faible, mais je sens quelque chose de particulièrement maléfique émaner de ce bâtiment et de cet homme… »

Nous nous mîmes à dévisager la silhouette encapuchonnée avec beaucoup plus de méfiance, jusqu’à ce que cette dernière embarque sur son épaule le mourant, faisant soudainement basculer la capuche qui lui cachait le visage et à cette vue, nos respirations se bloquèrent instantanément. Une peau grise, mate et terne comme de la cendre s’exposa soudainement au Soleil et à nos regards, de plus en plus enflammés.

« C’est un Démon… M’entendis-je murmurer et Isiode acquiesça gravement, le saphir de son regard se perdant dans l’iris écarlate de l’engeance. Nous devons le suivre! Sifflais-je avant que mon frère n’eut le temps de me faire signe de me taire.

- Et mettre en danger tous les hommes et les femmes qu’il a capturés? Pas question. Essayons de réfléchir posément au lieu de foncer dans le tas. »

Comme toute réponse, il eut un grognement de ma part, qu’il ne prit même pas la peine de considérer avant d’ouvrir ses ailes. Je fis de même, décollant à la suite de mon frère. Mais à l’instant où nous nous propulsions vers le firmament, je perçus un étrange éclat sur le sol doré du Désert. Une tache rouge, brillante, se découpait violemment dans le paysage, comme une vilaine tache de sauce sur un tablier tout blanc. Qu’est-ce que c’est… Mais mon frère prenait déjà de l’avance et je me dépêchais de le rattraper. Nous prenions suffisamment d’altitude dans les airs pour éviter d’attirer l’attention d’un quelque regard malveillant avant d’effectuer une première bifurcation dans le ciel pour nous rapprocher du bâtiment, par derrière. Puis, doucement, nous nous posâmes sur le toit de la demeure.

« Que comptes-tu faire, Isiode? Lui demandais-je en chuchotant.

- Sauver les personnes détenues dans le domaine.

- Et pour ce qui est de maître Dâ? »

Mon jumeau marqua une pause avant de se retourner vers moi, plongeant son regard dans le mien sans sourciller.

« Nous le tuerons lorsque le temps sera venu. »

Puis, il balaya les environs du regard avant de me faire signe de le suivre.

« J’ai aperçu un petit balcon sur le côté ouest de la demeure. Nous pénètrerons dans le domaine par là. »

Je ne fis aucune remarque, le suivant tout simplement en catimini alors que mes pensées revinrent doucement sur cette étrange tache rouge que j’avais aperçu dans le Désert.


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Mar 26 Juil 2016, 11:24


LE DÉSERT

Les esclaves du maitre Dâ



Quand il le faut, des actes devaient être pris. Notre Janius se décida à suivre les rambardes de pierres à quatre pattes, glissant silencieusement le long des fenêtres du toit en suivant l'individu qui avançait dans sa demeure. L'effort lui devenait de plus en plus pénible au fur et à mesure de son périple architectural, sa faible constitution ne l'aidant en aucun cas. Une fois la nef centrale traversée, un mur séparait les deux-pièces, il était donc temps de descendre au sol. Déployant ses ailes en augmentant la portée de son invisibilité, elle descendit avec un bruit des plus audibles, se posant lourdement au sol dans un grand claquement raisonnant contre les parois du château digne d'une cathédrale. Les gardes, maintenant agités, cherchaient tout autour d'eux. Heureusement ou non, Khartasielle était maintenant réfugiée derrière un pilier, toujours aussi insaisissable, sauf si un garde lui rentrait dedans, bien entendu. Le temps s'écoulant lentement, a contrario du rythme cardiaque de notre ange qui ne faisait que s'augmenter d'un certain stress en crescendo. Néanmoins, rassemblant son courage, se précisant qu'elle -devais- le faire, elle entrepris doucement de passer dans la pièce suivante, là était le démon, qui se retourna quasi-immédiatement, même s'il ne la voyait pas, celui-ci s’exclamait :

"Je peux sentir l'odeur nauséabonde d'un ange par ici, sort donc de ta cachette petit être, tu ne seras pas déçu. Qui sais, peut-être rejoindras-tu mes esclaves... *Il afficha un sourire* ...si tu a la chance de survivre aux moultes tortures que tu va subir pour cette intrusion."

La vile créature lâcha l'humain a même le sol, comme un fermier laisserait à terre un sac de pommes de terre. Un besoin physique naissant, de plus en plus oppressant, se laissait sentir. Elle voulait, non, elle DOIT détruire cette menace. Comment un ange peut-il ressentir une telle haine ? Elle qui est normalement de tempérament calme et attentionné, ne devenait plus qu'un corps voué à détruire. Ce n'en était pas moins la première fois qu'elle se retrouvait face à un tel embarra. Khartasielle n'en fut pas moins interrompue en plein désarroi quand une pléthore de gardes humains arriva dans la même pièce, remarquant l'étrange déformation de la lumière présente devant eux, mais quand ils commencèrent à encercler l'anomalie, leurs seigneurs réquisitionna donc :

"SORTEZ ! Je veux m'amuser -personnellement- avec cet ange, bien naïf pour croire que la vision est mon seul sens. Fermez les portes, qu'il ne puisse pas fuir."

La pièce se vida peu à peu de ses occupants, et les portes furent scellées par un fait bien physique, de simples cadenas. C'est alors que récupérant sa hallebarde de son dos, elle se décida à approcher... en courant, pour chercher à pourfendre de sa lame cet homme qui semblait jouer avec elle. La surprise n'en fut pas moins grande qu'il avait réussi à anticiper cette attaque, et asséna à cette même arme un coup de puissance contraire, qui la fit s'envoler pour glisser plus loin dans un claquement métallique des plus sourds, tout en laissant notre ange reculer d'une dizaine de mètres. Désarmée physiquement, elle recula dans une simili-surprise, au grand bonheur de son opposant :

Trop lente, trop faible, un mage ? Vous feriez bien, je n'ai pas torturé de mage depuis longtemps, ils sont des plus sympathiques... Quand vous leur vampirisez toutes puissances magiques.

Ne pouvant maintenir plusieurs pouvoirs à la fois, elle cessa sa déformation de la lumière, ce rendant visible. Elle apparaissait comme aux antipodes du démon, vêtue d'une robe pourpre et or, agrémenté de sa cape ornementale. Du moins, cela étant dû au fait que ce démon lui-même n'avait pas retiré son lourd manteau, et n'importe quel démon de la luxure serait bien plus brillant dans le domaine de la beauté. Notre ange invoqua la magie de la lumière, formant une orbe dans sa main droite. Sa magie était lente d'accumulation, mais suffisamment puissante, pour son rang, il était aisément possible de savoir qu'elle se préparait à attaquer.

"Je vous souhaite la bienvenue, jeune ange, je suis Lockmir, mais vous pouvez m'appeler maître Da. Je vous souhaite une mort agréable, si vous vous rendez maintenant. Je n'ai jamais eu de femme déchue, ahahahah."

"Plutôt mourir que de vous servir, vous et vos péchés."

@748 mots.

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Isiode et Isley
Mer 27 Juil 2016, 20:15

Les esclaves de maître Dâ
« Sauver ce qui peut l’être »

Les environs étaient saufs: aucun garde ou autre présence suspecte ne se voyaient ou se sentaient à l’horizon. Isiode, qui avait pris les devants, glissa en premier contre le toit pour rejoindre le balcon, balançant tout son buste sur le rebord de la gouttière, en direction du vide pour jeter un regard dans la baie vitrée qui donnait sur l’intérieur de la pièce, en contrebas. Il resta dans cette posture durant quelques secondes, le temps d’examiner l’ensemble de la pièce qui se trouvait devant lui avant de me faire signer d’approcher.

« Fais le moins de bruit possible. Je ne sais pas si les gardes postés devant l’entrée du domaine nous repérons, mais ne jouons pas avec le feu. Restons discrets. »

J’acquiesçais en hochant de la tête, allongeant mon bras vers mon frère qui me tendait déjà sa ceinture avec ses fourreaux et ses épées à l’intérieur. Nous tentions de limiter le plus possible les bruits que nous pourrions causer à notre passage et nos armes, sans conteste, étaient, ironiquement, nos pires ennemies dans cette phase. Alors simplement vêtu de son armure, Isiode se coucha sur le ventre avant de se mettre à glisser le long du toit, s’accrochant à ses coins pour éviter de tomber dans un fracas monstrueux. Puis, doucement, il tendit ses jambes au maximum pour pouvoir frôler le sol de la pointe de ses bottes. Une fois certain de ne pas causer trop de bruits, il se laissa tomber, son armure résonnant, évidemment, mais pas suffisamment pour alerter les différents gardes postés on ne savait où dans la demeure. Nous poussâmes tous les deux des soupirs de soulagement et rapidement, je lui passais sa ceinture ainsi que mes armes pour passer à mon tour sur le balcon. Cependant, lorsque ce fut le moment pour moi de m’accrocher à la gouttière pour descendre, je frappais, sans le faire par exprès, l’une des fenêtres de la baie vitrée. Instantanément, le verre se brisa sous la pression et le coup que je lui avais exercé. Aussitôt, mon sang se glaça et je n’osais plus bouger durant quelques secondes. Même que, je crois, avoir retenu ma respiration durant ces secondes qui s’écoulaient lentement, lentement, mais sûrement.

C’est alors que des bruits de pas se firent entendre juste en bas du balcon. Dans cette posture, je me ferais remarquer sur-le-champ!

« Descend de là, Isley! » M’ordonna mon frère d’une voix sifflante, me tirant brusquement vers le bas.

Puis, il me força à me coucher sur le balcon, nos corps pratiquement collés à la porte vitrée et au mur. Je tentais de ne pas grogner ou de ne pas bouger, car les bris de verre qui s’étaient fragmentés à mon coup me rentraient dans la peau: toutes les zones laissées vulnérables par nos armures se faisant salement saignées par le verre. Je lançais un regard en biais à Isiode, qui grimaçait tout autant que moi, le verre lui entrant dans la peau également. J’avais complètement raté mon coup. Je fermais les yeux, la culpabilité m’envahissant soudainement. J’avais encore une fois échoué, mon Dieu… Ne cesserais-je donc jamais de faire des maladresses?

« Est-ce que tu vois quelque chose? » Nous entendîmes alors en de l’autre côté de la balustrade, en contrebas.

Il eut un moment de silence avant qu’une seconde voix ne rétorque:

« Je ne vois rien, mais ne restons pas là. Peut-être que l’Ange qui s’est infiltré n’était pas tout seul et que des alliés attendaient dehors pour lui prêter main forte. »

À entendant cette nouvelle information, j’oubliais momentanément la souffrance qui irradiait dans chaque cellule de ma peau à cause du verre. Un Ange? Il y en a un autre ici?

Mon frère et moi, nous nous lançâmes un regard, tendant toujours l’oreille à la conversation des gardes.

« Tu as raison. Allons avertir maître Dâ… »

- Mais il est avec l’Ange…

- P-Peu importe. Nous devons l’avertir de ce qui se trame ici… »

Le second gardien ne lança aucune autre répartie pour défendre son opinion et rapidement, nous perçûmes le son de leurs pas s’éclipser de notre position. Lentement, mon frère et moi nous nous redressâmes, retirant prestement les morceaux de verre qui nous étaient entrés dans la peau. Usant, par la suite, de la Magie des Cieux, nos blessures furent refermées en deux temps trois mouvements et la douleur qu’elle nous avait infligée n’était plus qu’un souvenir.

« Nous devons l’aider, mon frère. Cet Ange est sûrement en danger! »

Isiode ne dit rien, mais il acquiesça d’un air grave.

« Nous devons intercepter ces gardes avant qu’ils ne lancent l’alerte! »

Une fois sur pied, nous nous faufilâmes dans l’ouverture que j’avais malencontreusement créée en brisant le verre de la porte vitrée et tout doucement, nous ouvrâmes la porte de la pièce, balayant les environs d’un œil vigilant. Nous nous trouvions vraisemblablement au premier étage du domaine, le rez-de-chaussée se trouvant en-dessous de nous n’étant qu’un grand hall surmonté de colonnes qui touchaient le plafond. Sans attendre, nous longeâmes les murs de la demeure pour cibler les deux gardes que nous avions entendus plus tôt. Ils ne furent pas difficiles à retrouver, étant les seuls qui couraient dans le domaine. Nous les suivîmes jusqu’à ce nous soyons obligés de descendre le long d’un des piliers. Les deux gardiens s’arrêtèrent alors devant une porte où une poignée de gardes semblaient attendre. Mais attendre quoi? Des éclats de voix se mirent à éclater du côté des gardes amassés devant les portes, les deux gardiens qui avaient surpris notre entrée ratée plaidant que cela était de leur devoir d’avertir maître Dâ de la situation. Ils se confrontèrent à une certaine résistance jusqu’à ce que les autres gardes se décident à ouvrir les portes. Aussitôt, nous attrapâmes cette chance, déployant nos ailes avant de foncer le plus rapidement possible dans l’entrebâillement des portes.

« Des Anges! Ils avaient raison! Ils sont là! »

Mais avant que les Humains ne puissent faire quoi que ce soit, je contrôlais l’air de manière à ce qu’elle pousse les portes pour qu’elles se referment. Isiode atterrit au sol tandis que moi, je tombais de tout mon poids contre le carrelage, la Magie que je tentais de maintenir m’épuisant.

« Ç-Ça va aller… Je vais les retenir en attendant que vous… vous occupez du Démon…

- Ça ne sera pas nécessaire, mes petits agneaux. »

La voix du Démon nous parvint avec force et d’un seul mouvement, mon frère et moi nous nous retournâmes dans sa direction. Je m’attardais quelques secondes sur le troisième Ange qui se trouvait avec nous, découvrant avec surprise le même rouge éclatant que j’avais vu sur le sable du Désert, un peu plus tôt. Puis, maître Dâ leva son bras avant de claquer des doigts, les battants des portes se refermant brusquement devant les visages médusés des gardes. Mes sourcils se froncèrent en le voyant employer la Magie en présence d'Humains: maître Dâ devait être excessivement fort.

« Bienvenue chers invités! Deux petites brochettes en armure en plus… Hum, hum… »

Les yeux rougeoyants du Démon se mirent à luire d’un éclat mauvais, presque affamé, sa langue passant avec lenteur sur ses lèvres grises, pratiquement noires, dévoilant deux canines à notre vue.

« Je m’occuperai si bien de vous que vous ne voudrez plus jamais partir de mon beau domaine, mes agneaux… »


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Jeu 28 Juil 2016, 11:53


LE DÉSERT

Les esclaves du maitre Dâ



Deux autres anges entrèrent dans la salle en forçant la porte, le tout dans un vol disgracieux au possible. Ils étaient ridicules, c'était d'ailleurs la seule raison pour laquelle ils se firent remarquer, du moins, pendant un très faible instant. Réprimant un rire, elle condensait de plus en plus la magie de la lumière au-dessus de sa main droite, voir peut-être même bien trop. Elle calculait donc ses chances, si elle manquait son premier tir, elle serait incapable de physiquement se défendre sans l'arme qui est la seule extension de sa force physique misérable, si elle le touchait, il serait tout simple couper en deux, du moins, elle l'espérait. S'il approchait vraiment, il lui était toujours possible de se défendre avec une décharge de magie pure, mais cela risquait de la tuer avec. La magie fait bien ce qu'elle veut, et lui demander la destruction sans canalisation était comme ouvrir une faille entre le monde magique et le monde réel. Mais si elle y était obligée. Dans le pire des cas, se dit elle encore, le sanctuaire la sauvera bien une fois de plus.

Disposant la paume de sa main vers le démon, elle insuffla la direction nécessaire à l'énergie emmagasinée pour lui faire prendre la forme d'un rayon de couleur orangée, signe d'une chaleur des plus communes, sans être excessive. Maitre Dâ eut le temps nécessaire pour faire un pas de coter, bien que son lourd manteau fût maintenant en feu, il s'empressa de le retirer pour le jeter a même le sol, montrant des signes de douleur... Coupler à une expression de plaisir. Son corps était noir comme le charbon, traversé de ce qui semblait être des veines rouges lave, Dieu qu'il était horrible. Tout cela attisait encore la haine physique, presque primaire de notre érudit qui n'avait plus l'air de rien, sauf d'un mage de combat, comme de nombreux au lac de cristal. L'ambiance était des plus malsaines, les deux ce faisant face mutuellement dans un défi permanent. Un fort stress était toujours présent, mais dans ses moments là, vous n'avez point le temps de réfléchir à vos actes et à vos faiblesses.

Petite peste, et dire que je veut t'offrir le -vrais- bonheur.

Ne répondant point au manipulateur, elle entreprit de tourner sur elle-même pour déplacer le rayon, qui suivait désormais sa cible, bien que l'autrice de ce tir fût fixe, ne pouvant certainement pas se déplacer pendant l'utilisation d'une magie aussi offensive. L'avantage de cette tactique était que tant que son sort tenait, maître Dâ était incapable d'approcher. Celui-ci courait d'ailleurs en rond autour de l'ange pour l'éviter, alors qu'une marque noire s’incrustait sur les murs que les rayons solaires touchaient, détruisant par le feu les plus belles mosaïques du domaine sans la moindre once de pitié, entamant les briques comme les flammes mordrais une maison.

Bientôt, l'énergie qu'elle avait absorbé dans le but de détruire toucha à son épuisement, ce qui ne fut point à en déplaire à son opposant qui, profitant de cet instant de faiblesse magique, entreprit de bondir sur sa proie. Bien plus puissante que son homologue angélique qu'était Khartasielle, celle-ci fut projetée sur le dos, maître Dâ en profitant pour prolonger son audace en cherchant à la maintenir dans cette position, alors que celle-ci s’agitait déjà pour se libérer.

Tout ira bien, toute résistance est inutile.

Lâchez moi donc, être putride, ne portez pas vos mains sur moi. Dit-elle en criant dans une semi-panique.

Dans un élan de foi, ou tout simplement de folie, elle réussit à déposer sa main droite sous le cou du démon déjà bien trop sur de lui. Ne pouvant tirer d'aussi prêt et sans énergie, elle apposa uniquement une chaleur des plus intenses contre la peau de la créature, entreprenant de brûler cet être si vil. La réaction ne se fit pas attendre, quand maître Dâ cria un long moment de douleur. Voilà ce que dirait une pièce de viande sur une plaque de four si elle pouvait parler. Il recula en arrière en ce tenant le cou, repoussant la main l'ayant blessé en un point dont il ne s’attendait pas. Janius n'attendra point pour se mettre glisser à une distance raisonnable, courant prendre sa hallebarde qui était alors à terre, s'attendant déjà à un retour des plus puissants.

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Isiode et Isley
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Isiode et Isley
Mer 03 Aoû 2016, 16:56

Les esclaves de maître Dâ
« Sauver ce qui peut l’être »

Je me relevais péniblement sur mes jambes, soutenu par Isiode qui observait du coin de l’œil l’avancée du combat entre l’Ange et la créature démoniaque, ce dernier ayant poussé un cri terrible lorsqu’une vive brûlure vint s’appliquer contre sa gorge. Le fameux maître Dâ était immonde. Si, au cœur du Désert, nous avions pu voir un vague aperçue de sa face grisâtre, comme tanné par le Soleil, ainsi que les deux billes écarlate qui s’incrustaient dans ses orbites, là, à la vue de son corps exposé à nos yeux, j’eus un haut-le-cœur écœurant, que je réprimais de toutes mes forces au fond de ma gorge nouée. Son corps était aussi noir que les ténèbres qui l’enveloppaient, parcouru d’un réseau étrange de rayures qui faisait le tour de son être. La couleur écarlate de ses rayures  se découpait avec une netteté terrifiante sur le fond d’ébène de son épiderme. Je serrais des dents, me redressant du mieux que je le pouvais avec l’aide de mon frère.

« Allons l’aider! » Sifflais-je d’une voix virulente, alors que mon iris se braquait sur l’immondice qu’était le maître Dâ, qui reprenait, peu à peu, ses esprits, ses pupilles écarlate étincelant d’une fureur sans nom et sans pareille.

Muet comme une tombe, Isiode acquiesça tout simplement d’un hochement de la tête, dégainant Osiris de son fourreau avant de se mettre en position. Je fis de même, décrochant Immortel – ma faux de combat – de mon dos. Puis, d’un même pas, nous nous élançâmes vers l’engeance qui exhala un hurlement de guerre malgré la brûlure qu’il s’était fait apposer sur sa gorge.

« Tu vas me le payer, Emplumée! Cria-t-il à l’Ange à la cape rouge, se jetant sur elle alors que cette dernière courrait reprendre son arme, tombée au sol durant l’échange musclé qu’ils s’étaient livrés. Je te baiserais jusqu’à t’en déchoir, saleté! Tu hurleras de douleur alors que je t’étranglerais, que je te marquerais à tout jamais des Ténèbres. Tu crieras, tu saigneras, tu… »

Rapidement, j’envoyais la lame de mon arme dans la direction du Corne, l’arrêtant aussi bien dans sa course vers notre consœur que dans son monologue dégoulinant de rage et de colère. Mais comme s’il avait lu dans mes gestes, il bloqua adroitement mon assaut.

« Tu parles trop… » Soufflais-je, la respiration sifflante, en enfonçant ma lame dans son bras.

Lentement, maître Dâ tourna son visage dans ma direction. Le Démon ne semblait pas particulièrement souffrir du métal qui s’insérait dans sa peau, dans un bruit flasque et écœurant. Au contraire, ses yeux s’agrandirent de plaisir, un sourire sadique s’esquissant sur ses lèvres immondes et grises.

« Ah… Vous deux, chuchota-t-il en levant l’une de ses jambes, envoyant un puissant coup de pied dans la direction de mon frère, qui fut violemment balayé au sol. Vous me gênez. C’est la dame qui m’intéresse. »

En tordant son poignet, il s’agrippa à la lame de ma faux, sautant dans les airs en se servant de mon arme comme appui avant de me balancer un coup de pied. D’un geste rapide, déployant toute la force que j’avais dans mes bras, je soulevais Immortel avant d’envoyer valdinguer le Démon non loin de moi, a à peine deux mètres de ma position. Maître Dâ se fracassa dans un choc terrible contre le plancher de la salle, mais sans aucune difficulté, il se redressa à l’aide de ses mains et de ses pieds. J’avais le souffle court, cet emploi de toute ma force m’ayant grandement épuisé et si je tenais encore debout, c’était grâce non pas à la force contenue dans mes jambes, mais grâce à l’adrénaline qui vibrait dans chaque cellule de mon système. Isiode, à quelques pas du Démon, venait de retrouver également son équilibre et il fit pleuvoir des coups de lame sur la créature démoniaque, qui les parait habilement, sans jamais faire de faux pas. Il lui prenait l’envie, quelques fois, de contre-attaquer aux assauts de mon jumeau, le renvoyant manger la poussière, mais Isiode était le combattant le plus tenace que je connaisse: il se relevait malgré les blessures, même si son corps peinait à supporter un tel traitement. D’un mouvement rapide, je me tournais en direction de l’Ange à la cape rouge, la détaillant du regard pour voir dans quel état elle se trouvait exactement.

« Il est puissant. Le battre seul ne sera pas aisé. Ne jouez pas en solo et acceptez notre aide », l’informais-je d’une voix pressée avant de filer à toute vitesse vers le combat entre le Démon et mon frère.


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Jeu 04 Aoû 2016, 20:13


LE DÉSERT

Les esclaves du maitre Dâ



Les paroles d'une créature bien digne du nom de démon, il proférait plus d'obscénité qu'un alcoolique. Attrapant son arme en glissant sur le carrelage en damier de l’immense château d'un air des plus théâtrales. Elle se leva d'un trait, déposant l'extrémité de la hampe sur le sol pour se maintenir debout à l'aide de celle-ci, physiquement dans un manque d'énergie, et donc d'endurance, contrecoup de sa faible condition physique.

Maitre Da, dans sa folie, fut blessé par plusieurs coups d'armes des plus diverses, qui semblaient être des cures-dents au vu des dégâts qu'elles lui faisaient. Les deux jumeaux étaient forts, mais ils manquaient de maitrise culturelle pour savoir ou et comment frapper efficacement, et par-dessus tout, pas une once de magie, quelle déception. Un des deux individus lui demande de l'aide, ce qui la fit revenir de sa torpeur pendant un bref instant, elle ce secoua la tête pour reprendre ses esprits.

Retenez le un moment, et maintenez le sur place !

Sa hallebarde sans nom maintenant en mains, elle invoqua la puissance de Thalos en celle-ci, appelant à elle les puissances mystiques de la magie. Celles-ci étant vivantes, elle cherchaient à dompter notre ange, à outrepasser son esprit pour en prendre le contrôle, voire la détruire. Mais dans le même temps, de par la connaissance et plusieurs catalyseurs dont elle avais savoir, elle semblait protégée, du moins, pour le moment. Peu à peu, la hallebarde gagna en imposition, en longueur et en largeur, le tout dans une matière composée de lumière pure, presque en fusion. Une fois la taille de neuf mètres atteinte, la lame luisant comme le soleil d'été en éblouissant toutes les créatures présentes, elle approcha du combat que se livraient les deux anges et le démon, ce qui ne manqua pas de le faire réagir :

"Tu crois que cela suffira ? Vient donc ! Je t'attend ! Hurla il.

Sans une once de merci, elle avançait lentement vers la créature, et cela même alors que la hampe maintenant en fusion cherchait à attaquer physiquement son porteur, la brulant déjà légèrement de peau. La douleur n'avait que peu d'importance au moment présent, dû à l'endorphine qu'elle produisait. Elle était a contrario des plus calme et déterminée, toute ceci non pas grâce à un courage insoupçonné, mais du fait de l'instinct de survie.

Préparez vous a mourir, créature de sympans.

Maintenant à proximité, elle ce mi à courir, avertissant les deux comparses de voyages de s'écarter de son chemin. Attention ! Avant de pousser de toutes ses forces sur la hampe. L'immense lame en fusion traversa la pièce entière, avant de porter un premier coup a maître Dâ, ne le coupant cependant que de moitié au niveau de la taille. La réaction ne se fit point attendre alors que celui-ci hurlait a la mort comme un damné dans le feu des enfers. "Attends un peu que je me débarrasse de ces deux fouineurs ! C'est alors que retirant la lame, elle récupéra celle-ci, changeant son orientation vers la verticale, non pas ça découper le sol de la pointe de la hampe. Levant l'arme au-dessus de sa tête, elle l’abattit comme la hache d'un bourreau sur un condamné, ce qui, cette fois-ci, ne manquât pas a trancher ce démon en deux dans un spectacle des plus macabres.

Maintenant fait, notre ange était des plus affaiblie, la magie entourant l'arme se dissipa avant que celle-ci ne tombe au sol, lâchée par sa propriétaire. Elle fut suivie par Janius elle-même, maintenant inconsciente d'un usage aussi intensif d'une magie aussi instable et destructrice, le tout accompagnée de diverses brules, comme par du feu. Incapable du moindre mouvement, sa respiration était saccadée tout comme son pouls était de même. Mais dans le malheur, une lumière fut entrevue. Les humains qui étaient alors sous contrôle psychique vinrent en criant de fuir, mais également en prenant Khartasielle avec eux comme ils le pouvaient.

Déjà, le château se fissurait, maintenant inoccupé d'une quelconque puissance magique capable de le retenir en place. La majorité des esclaves eurent bien heureusement le temps de fuir, mais certains furent tués dans l'écroulement de l'énorme forteresse. Soignée dans la capitale d'Utopia, Khartasielle reprendra sa route dans le monde, après cette expérience des plus enrichissantes.

@747 mots.

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