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 Jardin d'Eden

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Mer 17 Aoû 2016, 21:30

Un palais somptueux qui s'était élevé parmi rien. Rubiel ne conaissait ces lieux qu'à travers des écrits ou des récits. Ces mêmes récits que l'on comptait sur la place publique de différente ville à qui voulait bien les entendre. Rubiel était du genre curieuse, et profitant de son voyage à travers le monde, elle ne pouvait pas rater le monument qui était à l'origine, consacré aux voyageurs. Désormais, toute société, une économie avait germé autour de ces lieux qui avaient vu la vie grandir en eux. Un peuple de nomade devenu sédentaire, là encore, elle ne savait ça qu'à travers ce qu'on avait bien voulu lui dire. Par ailleurs, c'était un endroit prisé, l'on ne pouvait désormais plus s'y installer. Malgré la protection d'une déesse et un paysage idyllique, cette "ville" en quelque sorte souffrait d'un phénomène de surpopulation. A défaut de pouvoir s'étendre, elle avait donc décidé de gérer sa population en évitant de trop saturer au risque de mettre en danger la vie de chacun.

Ainsi, il était quand même possible d'y pénétrer pour y visiter, cela étant l'essence même des lieux, voir tout au plus y crécher la nuit mais rien de plus. Dans les premiers instants où elle avait eu la chance de pénétrer les lieux, la chaleur du soleil qui auparavant lui avait calciné la peau lui était désormais presque inexistante. Après tout, ce palais était protégé par une entité supérieure, aucun doute qu'elle était à l'origine de ce rafraichissement de climat. Enfin cela, c'était la pensée lambda qui émanait d'une adepte des dieux quand elle pénétrait ici et bien entendu Rubiel ne dérogeait pas à la règle. A peine venait-elle d'entrer dans le palais qu'elle l'aimait déjà pour son air respirable et le repos assuré de l'esprit qu'il octroyé.

Après quelques heures de visite, ce fut tout naturellement qu'elle se perdit dans l'endroit le plus enchanteur qui se retrouvait être les jardins. Plus particulièrement, elle se situait à l'intérieur d'une serre censée garder la chaleur et l'humidité ambiante. Cela n'avait rien à voir avec l'horreur subit lors de traversée du désert mais ce n'était pas pour autant agréable. A défaut de pouvoir faire autrement, il fallait qu'elle fasse avec. D'autant plus que sa lamentation sur la chaleur fut très vite effacée par le spectacle florale qui s'offrait à ses yeux.

Il y en avait de toutes les couleurs. Bien entendu, la tendance principale restait principalement dans le vert et ses dérivés. Néanmoins, hormis elle, il n'y avait pas âme qui vagabondait dans cette serre. Elle aurait bien voulu avoir quelques informations sur l'origine de comment de ce jardin botanique, mais rien à la ronde. Grimaçant un peu, elle fut donc contrainte de faire sa contemplation seule et sans aucune indication. D'autant plus qu'elle ne comprenait pas comment un jardin si luxurieux et si diversement composé pouvait s'épanouir sans personne pour en prendre un minimum soin. Et apparemment, cela n'était pas d'aujourd'hui qu'il y avait peu de présence dite humanoïde. C'était comme si le jardin avait su se faire un petit écosystème qui s'auto-alimentait sans aucun soucis. Cela était possible dans une forêt ou toute autre environnement prompt à la vie et dont la terre était nourrissante. Mais ici... Cela n'avait aucun sens ! Et pourtant, il fallait bien croire la vérité qui se tenait devant ses yeux.

Alors songeuse, elle se décida de découvrir le mystère qui siégeait derrière ce paradis tropicale. Elle n'était certes pas maligne, mais elle se savait tenace. Avec un peu de chance et si la divinité gardant ces lieux le voulait, peut être qu'elle allait percer le mystère de ce magnifique jardin botanique. Enfin, cela n'était clairement pas gagné et elle avait beaucoup plus de chance d'en sortir bredouille qu'avec un résultat réellement probant.

Elle se concentra donc vers le premier spécimen qui lui faisait face. C'était une magnifique fleure, qui se tenait un peu comme la reine de ses lieux. Elle avait la particularité d'être véritablement immense et d'avoir des tout un tas de pétale composé d'un rose et de ses dégradés. Plus celles-ci se situaient à l'intérieur, plus elle prônait une couleur plus vive, plus alléchante et intrigante, tandis que celles-ci qui couronnait le tout à l'extérieur étaient d'un pâle presque totalement blanc. Rubiel n'en avait jamais vu des fleurs du même acabit, malgré les divers voyages dans les multiples lieux qu'elle avait pu entreprendre. Enfin, celle-ci n'avait aucun autre but que d'être belle apparemment, ce qui n'était pas forcément le cas du reste de la végétation qui était là à des fins plus nutritives que décoratives.

En effet, non loin de la première plante dont Rubiel n'avait su trouver le nom, se situait un petit champs de salade. Celle-ci était verte, sans aucune trace de mauvaise croissance ou autre désagrément que l'on pourrait avoir lorsqu'on se tente à la culture. D'autant plus que cela devait être encore plus dur d'avoir une si bonne qualité dans ses plantations lorsqu'on se situait au beau milieu d'un désert. En effet, quelque chose clochait, et l'absence de système d'arrosage n'aidait clairement pas Rubiel à se rassurer sur le naturel de ces légumes. Bien entendu, si quelqu'un l'avait vu en cet instant, il aurait pu trouver sa curiosité mal placée et surtout mal avisée. Mais vu que personne n'entretenait ces lieux, cela voulait aussi dire que personne ne pouvait arrêter l'Ange dans ses recherches.

Néanmoins, malgré son ardeur à trouver une logique derrière ce spectacle d'illogisme, elle respectait le lieu en se préservant de toucher les plantations. Bien qu'elle avait faim, elle savait qu'elle devait un profond respect pour ce Palais, encore plus lorsqu'on s'avérait être un messager des cieux. S'émerveillant donc devant chaque produit tous plus différent les uns que les autres. Elle ne remarqua que très tard l'insecte démesurément grand qui se prélassait au milieu des légumes. L'on aurait dit une coccinelle à qui on aurait omit de la mettre à la bonne échelle de grandeur à sa création. Pire, cela était vraiment ce type d'insecte, mais sa grandeur elle aussi n'avait aucun sens. Comme si la faune de ces lieux qui avait grandit dans cette végétation étrange et onirique avait pu se développer beaucoup plus que n'importe où ailleurs.

Tout ceci transpirait de plus en plus un air de magie. Rubiel se contenta alors d'observer l'immense créature qui devait aisément faire deux fois la taille de sa main en globalité. Elle se retenait de la saisir, ne voulant pas s'attirer les foudres d'un tel insecte bien qu'à premier abord, il semblait plutôt passif et amicale. Il ne prenait pas la présence de l'Ange comme une menace. Au moins, une chose était certaine pour Rubiel, c'était qu'elle allait repartir d'ici avec une drôle d'impression et surtout d'étranges souvenirs. Ce n'était pas tout les jours qu'on avait la chance de croiser de pareil phénomène.

Tout ceci aurait pu s’arrêter à cette contemplation, elle avait vu la faune particulière et la flore abondante et de toute manière, elle n'avait pas les connaissances nécessaire pour comprendre comment tout ceci fonctionnait. Bien qu'il y avait un arrière gout de magie, elle était incapable de le certifier et apparemment, personne n'était là non plus pour l'aider. Alors, elle s’apprêtait résignée, à sortir de là pour continuer son exploration du palais ailleurs.

Sauf que voilà, la serre pour accueillir toute cette diversité s'avérait être particulièrement grande. Au fil des minutes et même des heures, elle s'était engagée à l'intérieur sans se repérer et voilà que désormais, elle se retrouvait bien en désarrois pour sortir de là. La végétation bien trop dense avait prit encore des proportions invraisemblable. Avait-elle vraiment traversé tout cela ? Comment les gens habitants ici, les serviteurs, faisaient ils pour récolter les cultures sans jamais se perdre.

Elle trépignait seule, au milieu d'un monde qui n'était ni le sien, ni accueillant. En effet, voilà que de la coccinelle, elle voyait en face d'elle des larves, des sortes de vers, tout plus gigantesques les uns que les autres se prélasser dans les champs de culture. Elle ne put lâcher un bruit de dégout, certes, on lui avait apprit à aimer toutes les formes de vie, outre les plus diaboliques, néanmoins, elle n'avait pas la rigueur et la résistance nécessaire pour ravaler son écœurement vis à vis de ces insectes. S'ils n'avaient pas été là, cela l'aurait bien arrangé. Mais évidemment, déjà qu'elle s'était paumée au milieu de cette serre, il fallait bien lui assurer une présence des plus désobligeantes.

Elle ne lâcha pas de crie mais presque, pour cela, il fallait attendre qu'une araignée gigantesque vienne poser ses pattes velues sur les épaules de l'Ange. Elle ne semblait pas avoir d'hostilité envers Rubiel, désormais qu'elle avait prit des proportions beaucoup plus avantageuses pour elle, elle n'avait aucune raison d'éprouver de l'animosité pour l'Ange qui faisait bien piètre allure d'ailleurs. Et lorsque Rubiel la vit, elle et ses yeux globuleux encadrés par des mandibules effrayantes. Là, oui, elle cria voir sursauta. Elle pressa le pas pour se diriger vers une destination. Qu'importe si celle-ci ne menait pas tout de suite vers la sortie, elle savait qu'en avançant tout droit, elle avait de forte chance de trouver sa voie de secoure. Si la divinité qui protégée le palais était belle et bien réelle, alors Rubiel la priait sincèrement qu'elle lui vienne en aide. Qu'elle lui offre la possibilité de s'en sortir avant de faire un arrêt cardiaque.

A cet instant, elle préférait les moments où elle avait dû faire face avec un sorcier des plus dangereux plutôt que de devoir encore arpenter ce jardin de malheur. Et contre toute attente, ses prières furent entendues, ou simplement le hasard qui pour une fois, fût clémente avec elle. Elle n'avait ni trouvé le secret de ce jardin sous serre, et ne s'était pas non plus cultivée pour que cela. Elle n'avait fait que des mauvaises rencontres qui lui avaient par ailleurs fichu une de ses frayeurs comme elle n'en avait eu que très peu. On n'allait plus l'apercevoir de si tôt dans un jardin, pendant longtemps, elle allait avoir cette appréhension de croiser une énorme araignée sur son épaule...
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Jardin d'Eden

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