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 Fuir ou mourir [Helda & Erina]

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Mar 19 Avr 2016, 16:04

Dhytis n’était plus qu’un tas de ruine. Complètement ravagée. Après leur soirée si prometteuse à la taverne, ils s’étaient réveillés en pleine nuit. Un véritable cataclysme. Asgeïr avait juré pour avoir trop bu la veille. Personne n’avait rien vu, rien compris. La ville, à feu et à sang, s’était éteinte. Le lendemain matin, c’était le chaos. Asgeïr avait été cherché n’importe quoi, des informations, des renseignements, des vivres, la moindre chose pour aider le foyer qui les avait hébergé ainsi que sa sœur à survivre. Rien, excepté des Béluas en détresse, partout. Les plus faibles pleuraient, les plus forts se battaient et pillaient. Il avait très vite fallu se rendre à l’évidence : Dhitys était perdue. Et leur voyage, le voyage qu’Erïna et Asgeïr avait entreprit, venait de s’écrouler.

Thormar, le vieil homme de la veille, leur avait proposé son aide pour apprendre à vivre avec leur part animale, mais il avait complètement disparu. Evaporé de ce qu’il restait de la ville. Il aurait très bien pu passer pour mort, mais son corps n’avait pas été retrouvé sous les décombres de bâtiments en ruines. Le seul renseignement, la seule chose qu’Asgeïr avait pu obtenir, c’était que plusieurs clans de Béluas aux totems sages et pacifistes avaient abandonné le navire, pour partir vivre un peu plus au nord, construisant de petites masures pour leurs permettre de survivre, au moins le temps que tout s’arrange et le plus loin possible des côtes. La seule piste qu’ils avaient maintenant, c’est ça. Peut être que Thormar était parti là bas, peut être qu’un autre Bélua plus sage que les derniers barbares peuplant Dhitys pourrait leur enseigné ce qu’ils voulaient savoir.

Ils avaient donc du orchestrer leur départ loin de Dhytis plus vite que prévu, pour continuer leur voyage. Car non, il était hors de question qu’ils retournent à leur village natal sans réponses. Ils avaient donc repris la route, Erïna, Crow, Baïka et Asgeïr. A un petit détail près : Deux nouveaux compagnons s’étaient joins à eux. En effet, au moment du départ, dans un élan d’indépendance, Helda avait souhaité les accompagner. Si la situation n’aurait de primes abords pas dû enchanter Asgeïr, elle pourrait leur apporter son aide, et ils lui devaient bien ça. De plus, il s'était habitué à la présence de la jeune femme, à tel point qu'il appréciait vraiment de l'avoir à ses cotés maintenant. Ses parents, refusant de les suivre, souhaitaient quant à eux aider les plus démunis restée à Dhitys. Fidèles à eux même, ils étaient à n’en pas douter des gens au grand cœur, et joueraient surement un rôle majeur dans la reconstruction de la cité.

Quoi qu’il en soit, les deux béluas avaient repris leur route, accompagnée d’Helda et sa jument. Et ils étaient maintenant à quatre jours de marche des vestiges de la cité, au nord, à l’orée d’une forêt.
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Mer 27 Avr 2016, 08:54



Helda ne s'était jamais autant attachée à des voyageurs, même si beaucoup d'entre eux demandaient refuge chez la famille Leifdottir et se comportaient tout à fait honnêtement. Peut-être que pour cette fois ci c'était leur âge qui faisait toute la différence, aucuns des nombreuses aventuriers n'étaient arrivés aussi jeunes à Dhytis.

Mais aujourd'hui, sa ville natale était détruite. Les dégâts étaient terribles et Helda n'était pas sûr d'être prête à subir la douleur de la ville sur ses frêles épaules. Son père et sa mère ont été réveillés lorsque la catastrophe a eu lieu. Ils se sont alors levés en pleine nuit et sont partis aider la population en détresse.
Tandis que les deux aventuriers, eux, pensaient à partir. Loin d'eux l'idée de penser aux malheurs des autres, ils ne voulaient que leurs réponses. Leur avis était néanmoins compréhensible étant donné que cette cité leur était étrangère. Ils ont appris que le vieux homme avait disparu et c'est ainsi qu'ils décidèrent de partir à sa recherche.

Pour la jeune fille, il y avait eu beaucoup d'événements choquants récemment et voir sa ville en pagaille la faisait réfléchir à toute vitesse. Il était temps pour elle de penser à son futur et à prendre une décision en suivant son cœur.

Pour cela, elle chercha en elle qui elle était et qui voulait-elle devenir :


    - Était-elle aussi généreuse que ses parents ?
    - Était-elle réellement attachée à cette cité ?
    - Devait-elle rester ici ou parcourir les paysages au grès du vent ?
    - Resterait-t-elle faible toute sa vie ?
    - Ne voulait-elle pas découvrir le monde finalement ?
    - Peut-elle faire ce qu'il lui plait ?
    - Le moment était-il venu pour elle de partir, de prendre son envole ?


Beaucoup trop de questions se bousculaient dans sa tête. Le choix était difficile. Elle voulait demander conseils à sa famille mais les membres semblaient, tout d'abord, bien occupés. Helda ne voulait pas les déranger, de toute façon personne ne pouvait décider de son avenir à sa place. Mais plus elle réfléchissait seule et plus elle contredisait ses pensées. La femme ne réussissait pas à choisir entre sa générosité et sa liberté.

Assise sur les marches à l'entrée de sa maison et adossée à la rambarde, elle observa les Béluas se presser autour d'elle. Son regard se posa sur Asgeïr. Il préparait son départ avec sa petite sœur. C'est à ce moment qu'Helda, jeune femme et ainée d'une famille respectable choisit de devenir une aventurière, elle aussi.

Dans la foule, elle retrouva ses parents et leur annonça.
Bien sûr, ils avaient de la peine de voir leur fille unique prendre le large, mais ils comprirent le choix de la jeune femme.

- Prends bien Lazulite avec toi, ce cheval sera ton compagnon indispensable,..... et notre livre qui recense les espèces de plantes médicinales,... et aussi.. le livre de cuisine.. et le kit à pharmacie... le kit de survis d'ailleurs aussi.... et..

- Je ne compte pas prendre tous vos biens, je n'aurai pas besoin de tout cela, de plus, je ne serai pas seule. Plus tard, je reviendrai, plus forte.
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Lun 16 Mai 2016, 23:42

Les yeux dans le vague, tu regarde Crow qui tourne au dessus de toi, dans le ciel bleu, plaisible. Alors que sous tes pieds, tout n'était que ruine. Ton arc a la main, tu avais renoncer a chercher des raisons, maintenant, c'était encore une fois juste de la survie. Heureusement ton frère était toujours la, avec toi, tout comme la louve blanche. Vos hôtes aussi avaient eu la chance de rester en vie malgré la destruction inexplicable de la ville. Mais cela n'avait plus d'importance, ton frère et toi aviez perdu le seul homme qui semblait plutôt disposer a vous aidez. Avec le totem de l'aigle, tu ne doutais pas que celui ci avait pris son envol au sens propre du terme pour se mettre a l'abris, même si il était de nature plutôt intimidante sous forme humaine.

Asgeïr et toi n'aviez plus le choix, si vous vouliez apprendre, il vous fallait bouger d'ici, de ce tas de ruine qui t'avait sembler si incroyable. Tu regarde l'arbre qui servait encore hier a l'habitation de certains béluas, maintenant a terre, noir, calciné, encore fumant a certains endroits. Tu aurais aimé pouvoir construire ta maison sur cette arbre toi aussi, et te lever chaque matin, en regardant la ville qui grouille d'activités.

Mais il n'y avait plus rien. Rien a pas la mort et la violence. La famine, la maladie, que certaines personnes tel les parents d'Helda essayaient de combattre coûte que coûte.

Mais vous étiez la depuis trop peu de temps pour avoir eu le temps de vous attachez a ce lieu. Tu avais une once de tristesse, de regrets, mais quand ton frère te dit qu'il fallait partir, tu essaya de rassembler tes affaires dans ton sac, remuant les pierres qui étaient tomber dessus, pestant quand quelque chose était briser. En soi tu n'avais pas a te plaindre, tes armes n'avaient rien, c'était l’essentiel, avec ton corps évidement.

Ce qui te sortie un peu de ta léthargie, c'est quand tu appris que Helda venait avec vous. Tu regarda longuement ton frère a cette annonce, puis haussa les épaules. Elle supposa que celui ci ne lui avait pas spécialement demander, et donc qu'elle avait pris la décision toute seule comme une grande. Elle espérait que celle ci avait un minimum de connaissance en survie dans les montagnes. En plus si ils montaient vers le Nord, la neige allait se joindre a la partie, rendant le voyage plus pénible. Tu doutais qu'Helda soit réellement prête pour ce genre de promenade mais tu n'en souffla pas mot, tu ne voulais pas la vexer aprés tout.

Et donc dans la journée, vous étiez repartie sur les routes, enfin si un chemin plus ou moins dessiner pouvait porter le nom de route. Toi, tu gardais le silence, alors qu'une certaine déprime pesait sur tes épaules. C'était quand même pas de bol la destruction de la capitale des Béluas, quelques jours après votre arrivée. Tu avais la sale impression de tourner en rond, et que finalement, rien n'arriverait a contenir le fauve en toi. Plusieurs fois lors de ces 4 jours de voyage, tu te transforma contre ton gré, faisant peur a la jument de la rouquine, alors que tu te sauvais dans un arbre.

Ce fut 4 jours fatiguant pour toi, encore plus que le voyage pour arriver a Dhytis. Et cela marquait tes yeux qui portaient des cernes noirs, bien nettes sur ta peau livide. Tu tenais par une volonté qui te dépassait, comme si finalement c'était le fauve en toi qui refusait d'abandonner et qui avançait pour toi. Finalement, malgré tout, vous arrivez au bord d'une forêt et la logique voulait que toute personne essayant de survivre construirait un abris provisoire non loin, afin d'avoir chauffage et nourriture a disposition. Tu regarda ton oiseau et siffla pour lui donner le signal, attendit un peu et pointa une direction.

- Crow voit de la fumée de l'autre côté de cette forêt. On n'est plus si loin.


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Lun 27 Juin 2016, 22:48

Quand Erina annonça qu’il semblait y avoir un signe de vie non loin d’ici, ce fut un soulagement pour tout le monde. Les trois Béluas avaient avancé dans la bonne direction, ou au moins, là où il y avait un minimum d’espoir.

« On y va, on coupe à travers la forêt et on essai de rejoindre ce camp au plus vite pour voir ce qu’on y trouve ? »

Le jeune loup attendit qu’elles acquiescent, avant de s’avancer dans le bois. Machinalement, il sortit sa cimeterre et marqua chaque arbre d’un coup sec à leur passage, afin de pouvoir faire marche arrière en cas de problème. En temps normal, il lui arrivait souvent de ne pas penser à ce genre de ruse, mais avec les évènements récents et la chance qu’ils avaient eu ces derniers temps, il n’était pas question de se relâcher. Le soleil ne tarderait pas à se coucher, il était hors de question de trainer.

« Vous pensez qu’on trouvera quoi ? Un campement, un village, un seul Bélua aussi perdu que nous ? »


Lui-même n’en savait rien. Tout ce qu’il voulait, c’était pouvoir se poser. La destruction de Dhitys avait bien trop pesé sur son moral, il avait besoin de calme maintenant. Un endroit calme, où il pourrait apprendre à contrôler son animal avec sa sœur et Helda, voilà ce dont il avait besoin. Ressentant sa détresse, Baika vint se frotter à la jambe de son frère de meute, qui la caressa en retour avec un petit sourire nostalgique. Parfois, il aimerait tellement revenir en arrière, alors que sa louve était toute jeune, et lui si insouciant. Mais cette époque était révolue depuis longtemps maintenant. A force d’avancer, le petit groupe arriva dans une clairière. Elle devait être à mi chemin avant l’endroit ou Crow avait vu un signe de vie, et Asgeir s’y arrêta un court instant. Il promena rapidement son regard dans la clairière. Elle recelait de plusieurs plantes, seulement, le loup était absolument incapable de savoir si elles seraient d’une utilitée quelconque. Il se retourna d’abord vers sa sœur, puis vers Helda.


« Tant qu’on est là, si tu vois quoi que ce soit d’intéressant à ramasser, tu peux y aller. Je doute qu’on ai la chance de retrouver beaucoup de plantes si on quitte la forêt par la suite. »
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Mar 12 Juil 2016, 15:39


Le corbeau avait repéré de la fumée et rapidement le groupe s'est regardé, interrogateur. C'est alors Asgeïr qui a d'abord pris la parole pour s'adresser aux jeunes Béluas qui le suivaient.

« On y va, on coupe à travers la forêt et on essai de rejoindre ce camp au plus vite pour voir ce qu’on y trouve ? »

La rouquine scruta son entourage du regard. Ce n'est pas vraiment à elle de décider étant donné que si ils avaient à faire à des ennemies, elle ne serait utile que pour calmer les esprits. Alors elle suivit l'avis des deux aventuriers. Elle attendit alors d'abord la réponse de Erina. Puis sous l'œil interrogateur du jeune Bélua, hocha la tête. Ils partirent alors en direction de la fumée, pleins de curiosité mais tout de même sur leurs gardes. Helda, plus haute que le reste du groupe grâce à Lazulite, observait la forêt calmement et silencieusement. Elle remarqua le reflexe malin de son acolyte. Bien vu ! Ca nous aidera à partir vite si les choses tournent mal, en tout cas, tant que nous sommes les seuls à les connaitre ces traces.

Asgeïr reprit :  « Vous pensez qu’on trouvera quoi ? Un campement, un village, un seul Bélua aussi perdu que nous ? »

La jeune femme haussa les épaules. Peut être que ce sont des réfugiés de Dhitys, pensa-t-elle.

Ils arrivèrent ensuite à la clairière et Asgeïr ne sembla pas oublier les compétences de la cueilleuse. C'était un lieu verdoyant magnifique, vu du ciel, on pouvait deviner que ça ressemblait à une toute petite prairie tout dans l'arrondie au milieu de la foret. Le sol devait alors y être très riche et la végétation y régnait en maître. De très nombreuses variétés de plantes fleurales ou herbacés et de toutes les couleurs y s'étaient enracinées. Cela semblait être un véritable havre de paix pour la faune et la flore.

La fine pelouse avait une très belle teinte uniforme, sauf à certains endroits où l'on pouvait remarquer de petits chemins très légèrement marqués par les passages animales. C'était logique étant donné que la nourriture des herbivores n'y était pas rare.

Un lapin passa tranquillement devant le groupe d'aventuriers. Son terrier ne devait pas être très loin parce que plusieurs petits lapereaux le suivaient de près. Helda les observa, attendrit. Puis son esprit du totem eut brusquement faim, et elle sentit son regard changer. Elle se retourna alors vers le reste du groupe et grignota quelques fruits qu'ils transportaient.

- Très bien, je vais alors de ce pas récolter quelques provisions, pour refaire nos stocks, affirma-t-elle, dans cette direction.

Elle leva alors son index en direction du noisetier en bordure de la clairière.
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Lun 25 Juil 2016, 21:58

Bon, la direction semblait être mise a jour par la découverte de Crow, tu hocha par l'affirmative quand ton frère proposa d'aller voir. Si ce n'était qu'une personne, vous aviez l'avantage du nombre, même si tu n'avais pas encore vu Helda se battre. Et même dans le cas contraire, ta panthère avait suffisamment les crocs si c'était des voyous. Tu observa d'ailleurs Asgéir marquer les arbres, lui aussi semblait sur ses gardes, tant mieux. Il avait beau ne pas de soucier de grands choses par moments, tu pouvais voir qu'il avait a présent tout ses sens en alerte. Il demanda d'ailleurs votre avis, et tu fis la même qu'Helda en haussant les épaules.

- Tant qu'on aura pas a se battre, je suis trop fatiguée pour.

Tu les suivais dans un demi silence, de plus en plus maussade par la faim et la fatigue. Et ne pas avoir de plan était une chose qui te stressait bien trop rapidement. Parce que bon, si ton petit groupe ne retrouvait pas l'homme de la taverne, vous alliez faire quoi exactement? Marchez désespérément jusqu’à le trouver? Ton totem aurait largement le dessus sur ton esprit d'ici la. Tu devais déjà actuellement faire un effort surhumain pour pas lui céder la place et te transformer malgré toi. Si tu te prenais encore l'envie de grimper dans un arbre, il te faudrait un moment pour en redescendre vu la hauteur des premières branches.

Puis Asgéir proposa à Helda de cueillir quelques plantes si elle en voyait des intéressantes. Tu poussa un fin soupir, vous n'étiez pas arriver en vous stoppant a toutes les clairières possible. Et tu ne saurais plus te nourrir que de fruits, il te fallait de la viande. Quand tu vit la lapine, en moins d'une seconde tu avais bander une flèche sur ton arc. Tu te stoppas, aussi tendu que la corde, et tu grogna en baissant la flèche quand tu vis les petits. Tu avais faim mais pas au point de décimer une portée en tuant une mère.
La rousse elle se dirigeait vers un noisetier. Très bien. Personnellement tu aurais trop la flemme a casser les coquilles pour en manger le fruit, si bien que tu te tournas vers ton frère, l'estomac grondant.

- Il va falloir essayer de trouver un animal a chasser dans le coin, sinon c'est le fauve qui s'en chargera.

Tu détestais être de mauvaise humeur aussi facilement, et tu savais que tu irais mieux le ventre plein. Et si Helda prenait un peu de temps pour cueillir ses noisettes, autant essayer de pister quelque chose en gardant la clairière en vue.


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Lun 05 Sep 2016, 22:12

La fatigue se faisait sentir auprès des trois aventuriers. Tout comme le soleil ne tarderait pas à le faire, ils aimeraient sans doute se coucher eux aussi. Cependant, Asgeir refuse de s’arrêter trop longtemps. Il a son destin à prendre en main, et ce n’est pas en se reposant qu’il pourrait y parvenir. D’ailleurs, ce n’est pas le seul fardeau qu’il s’entête à porter. Il aimerait aussi offrir une vie meilleure à sa sœur, lui permettre de contrôler son animal, et ainsi de ne pas devenir un véritable monstre comme il l’avait été par le passé. Et il avait maintenant en plus la responsabilité d’Helda, et de la santé de la jeune rouquine. En effet, si celle-ci était d’une aide précieuse pour trouver de quoi manger au moindre arbre ou buisson, elle n’avait jamais été confrontée à de véritables conflits alors qu’elle vivait calmement avec ses parents.

Et heureusement pour la fraterie Fjordson, Helda commençait d’or et déjà à refaire un minimum leurs provisions auprès d’un noisetier. Si Asgeir était plus fervent de viande rouge passée au feu, il ne ferait pas le difficile au vue de la situation, loin de là. Et puis, quitte à manger des fruits, les fruits à coques restaient ses préférés.

En revanche, ce qui risquait de rendre la situation plus délicate, c’était l’humeur de sa sœur. Celle-ci avait faim, à n’en pas douter, et elle le faisait clairement savoir de part son air maussade. Or, personne n’avait réellement besoin de ça à l’heure actuelle. Le jeune loup attendit donc qu’Helda ai terminé avec le noisetier avant de faire signe aux deux filles de reprendre la route. Il voulait absolument savoir d’où venait la fumée qu’avait aperçue Crow de l’autre coté de la forêt. Village ? Simple camp d’honnête Bélua, ou au contraire de brigands ? Il devait le découvrir de toute évidence. Afin de ne pas laisser sa sœur mourir de faim, il ouvrit malgré tout sa besace afin de compter les dernières tranches de viande séchée qu’il lui restait. Quatre, c’était bien trop peu pour tenir encore plusieurs jours. Il lui en lança une, en la prévenant pour qu’elle puisse la rattraper au vol, avant d’en proposer une à Helda.

« On continue encore un peu comme ça, au moins jusqu’à la fumée qu’on a aperçu précédemment. Si on trouve rien d’intéressant, on se posera pour la nuit et promis, j’irais chercher de quoi manger. »


De toute façon, il allait forcement devoir passer par là, car si son estomac commençait lui aussi à gronder, le loup qui vivait en lui avait encore plus faim.
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Dim 11 Sep 2016, 22:24


Asgeir proposa, généreusement, un des rares morceaux de viande séchée. Celle-ci devenait presque un luxe pour les trois aventuriers tant la nourriture se faisait rare. C'est pourquoi un renflouement de provisions était grandement nécessaire. Reconnaissante, Helda attrapa au vol le morceau.

Peu à peu, elle récupéra un peu de forces, tout comme Erina. Le jeune loup devrait en faire autant, lui aussi venait à court de force, il ne devait pas se surestimer.

En écoutant les paroles de Asgeir, Helda accéléra le rythme pour ramasser le plus de provisions possibles.
Elle faisait de son mieux pour aller au plus vite mais en même temps elle ne voulait rien laisser de coté. En effet, le petit groupe n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Le repas que la rouquine amassait ne serait surement pas très consistant ni équilibré. Mais au moins, il leurs permettrait de remplir un peu leurs estomacs.

C'est vrai, à présent, ils étaient au courant qu'une fumée d’échappée de la cime des arbres au loin, peut être alors trouveraient-ils un camp de Beluas eux aussi réfugiés, peut être auraient-ils a faire à des bandits. Dans ce dernier cas, ils auraient peut être besoin de forme pour les affronter. Déjà que la fatigue faisait son apparition. Elle était visible par l'humeur des jeunes gens qui se noircissait. La rouquine se hâta alors dans la fin de sa cueillette. Peu à peu, les récipients, qu'elle chargeait de nourriture, se remplissaient. Une fois la tâche terminée, elle accrocha sa récolte sur le dos de Lazulite. Son compagnon équin ne fut même pas surpris du nouveau poids sur son dos. Il fallait dire que la jument devenait habituée à être utilisée comme un bourricot.

Les deux autres Beluas trépignaient d'impatience, la rouquine s'éleva alors sur sa jument et le petit groupe se mit rapidement en route. Ils avançaient en file indienne vers le nuage de fumée qui se formait peu à peu.

Mine de rien, les estomacs se réveillaient et la curiosité devenait de plus en plus forte. C'est pourquoi sans s'en rendre compte, la troupe de jeunes Beluas accélérait le pas au fur et à mesure. Bientôt, ils allaient découvrir se qui ce trouvait dans ces bois

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Mer 05 Oct 2016, 15:17

Tu attrapas le morceau de viande au vol, un peu a contre cœur. Certes tu avais faim, mais avait tu fais au point de faire l'égoïste et de le manger maintenant ? Quand tu vis la rouquine manger le sien sans faire d'histoire, tu haussas les épaules pour toi même et croqua dans le tien. Ca te calmerait peut être un peu les nerfs, ou du moins ca t'occuperait la bouche et tu ne râlerais plus pendant ce temps la.

Tu soupiras quand ton frère annonça qu'il voulait absolument voir la cause de la fumée ce soir. Marcher, encore et encore, toujours, toute ta vie. Depuis que tu étais partie de la maison de vos parents, tu avais l'impression de n'avoir fait que ca. Si au départ cela ne t'avait pas spécialement déranger, petit à petit tu rêvais d'un endroit a toi, d'une maison non loin de ton frère et d'un petit boulot qui assurerait ta pitance, pour ne plus être obliger de chasser constamment. Encore ca, ca ne te dérangeais pas. Chasser demandait de la patience, et un physique entrainer, que ce soit pour couvrir de longues distances ou tirer a l'arc. Du coup tu marmonnas entre deux bouchées que tu viendrais l'aider, que tu n'étais pas encore une gamine capricieuse à attendre la gamelle au coin du feu.

En tout cas la patience, actuellement tu n'en n'as plus énormément, sans vous en rendre compte, vous avez tous presser le pas si bien que le cheval d'Helda est presque au petit trot. Tu aimerais bien un cheval tiens. Au moins tu aurais plus à marcher. Et il fallait avouer que le fait qu'il puisse porter quelques affaires, ce n'était pas du luxe dans votre cas.
Puis un bruit de battement d'aile se fit entendre si bien que tu bandes une nouvelle fois ton arc. Après avoir vérifié les environs et que ce n'était pas Crow et tu tiras. Enfin, tu affichas un sourire et tu sautillas presque pour aller décocher ta flèche a un arbre avec une perdrix contre ce dernier. Tu reviens toute fière, tirant presque la langue a ton frère.

- J'ai l'entrée pour ce soir.

Tu te mets immédiatement à la déplumer en marchant, ca sera ca de fait quand vous aurez fait un feu. Puis tu te concentres sur le lien avec ton corbeau qui attire ton attention. L'oiseau a eu le temps de faire un tour rapide prés de la fumée, il a entendu des choses.

- Y'a du monde prés du feu. D'après Crow ca râle par la-bas.


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Jeu 13 Oct 2016, 20:56

Bien, avec un morceau de viande dans le ventre, les deux filles auront sans doute ne serait-ce qu’un peu plus de force pour continuer à avancer. Surtout qu’il ne restait plus beaucoup de chemin à parcourir : Asgeir sentait déjà l’odeur du feu dont ils se rapprochaient, et il n’était pas nécessaire d’être un loup pour le sentir. Il espérait tomber sur d’autres Béluas, et pacifiques si possibles. Avec la destruction de Dhitys, il n’avait pas vraiment envie de combattre encore et encore, même si de tels évènements avaient sans doute fait ressortir les pires personnalités chez un grand nombre de Béluas.
Heureusement, pour remonter un peu le moral des troupes, Erina dégote l’entrée de ce soir. Enfin, entrée ou plat et dessert, qui sait si une autre proie daignera se montrer ce soir ?

« Bien joué Eri’ ! »

De son coté, Helda semble aussi avoir récupéré quelques fruits secs, décidemment, le jeune loup pourra les remercier gracieusement ce soir. Aussi tentera t-il d’aller attraper un daim lorsque le soleil sera entièrement couché. Le trinôme continua ainsi son avancée en pleine forêt jusqu’à finalement passer les derniers arbres. Satisfait, Asgeir eut un léger sourire : Ils ne s’étaient pas perdus. Et le feu qu’avait aperçu Crow se trouvait droit devant eux, à une bonne centaine de mètre. Le jeune loup ne pouvait pas encore distinguer les membres qui étaient autour, cependant il était au moins possible de voir quatre silhouettes. Trois d’entre elles se levèrent, approchant lentement dans la direction d’Asgeir et les filles, alors que la quatrième resta assise au coin du feu. Alors qu’ils étaient maintenant presque au même niveau, le jeune homme pu facilement les détailler. Les trois personnes venues à leur rencontre étaient trois hommes, d’une quarantaine d’année sans doute.

« Eh bien il est rare de croiser des voyageurs encore dehors a la tombée de la nuit ! Que faites vous là mes braves, si prêt de notre campement ? »

Le plus costaud des trois avait prit la parole en premier, et semblait s’adresser directement à Asgeir. C’était bien sa veine, lui qui détestait prendre la parole et encore plus avec de parfaits inconnus.

« Nous avons fuis Dhytis, et depuis plusieurs jours nous cherchons un moyen de vivre, ou plutôt de survivre. Auriez-vous un peu de place près du feu, au moins pour la nuit ? »

« Ah ça on en a oui, pour les deux minettes derrière toi. Elles m’ont l’air de charmante compagnie, et on adore la charmante compagnie. »

A ces mots, les deux compères de l’armoire à glace furent prit d’un rire gras, le genre de rire qu’on retrouvait bien souvent chez les ivrognes trop raides pour rentrer chez eux en pleine nuit. La remarque eut en tous cas l’effet escompté sur le loup, tandis que celui-ci commençait à montrer les crocs. S’ils souhaitaient s’essayer à l’humour, ce n’était ni le bon endroit, ni le bon moment.
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Jeu 20 Oct 2016, 17:31



C'est tous les trois qu'ils arrivèrent près du campement. Il n'était pas très aménager. Seulement le strict nécessaire pour survivre n'était présent. On comprenait alors facilement que les quatre hommes autour du feu n'était, à priori, pas très riches. Helda les califierait bien, eux aussi, comme des aventuriers, ou du moins comme des voyageurs.
Peut être que ces hommes avaient perdus leurs chez eux, ou le fuyaient-ils ? Peut être aussi que la jeune fille se trompait, et que le groupe masculin ne s'était regroupé que pour une pâtit de chasse ou autre de quelques jours.

A ces propos, Helda en déduit que les hommes n'étaient pas mariés c'est pourquoi on pouvait bien railler la possibilité de la chasse sur 3 jours.

Trois des hommes s'approchèrent à notre arrivée, ils semblaient musclés aux yeux de la rouquine. Ce qui faisait supposer leur débrouillardise en pleine forêt.

L'un d'eux pris la parole le premier. Sa voix était grave et irritante. De plus, il agaça singulièrement la jeune femme en s'adressant au seul homme du trinôme. Pour qui prenait - il les femmes exactement celui-ci ? Pour lui, les femmes étaient des animaux suivants leur maître dans les bois ?

Asgeir ne se montra pas touché par le ton qu'avait pris l'inconnu. Et il demanda poliment une place au près du feu.
L'inconnu répondit par une phrase résumant bien sa façon de penser. Le sexisme était à son paroxysme. Contre toute attente de sa part, Helda se trouvait plus dans un état de colère que de la peur. On pouvait expliquer cette réaction à la faim et la fatigue.

Elle n'en revenait toujours pas : Mais pour qui se prenait-il lui ?
Helda essayait de ne pas faire d'amalgame mais visiblement ces acolytes étaient du même point de vue. Ils ochaient la tête comme de parfaits idiots.

Et bien, il était évident que les deux groupes n'allaient pas faire copains - copains. La soirée s'annonçait fracassante. Le jeune loup semblait aussi en colère. Si ces deux amis voulaient se battre, Helda devait trouver un moyen de les aider, rapidement. La jeune fille se recula, pour se rendre le plus utile possible. Elle pouvait s'essayer dans le rôle de l'archer. Tant que les ennemies étaient encore loin de ses amis.


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Mar 15 Nov 2016, 17:58

La bêtise humaine a son paroxysme. Affligeant d'être juger que sur le physique alors que tu en avais aussi étonnamment beaucoup dans la tête. Effectivement avec ses trois là, vous étiez plutôt mal tombé. Pour autant, tu refusais de les tuer tant que ton frère ne t'en donnait pas l'accord. Avec ton arc, tu pouvais facilement en tuer un ou deux avec un peu de distance, au katana par contre tu ferais moins la maline. Ils avaient beau être idiot, tu ne ferais pas la même erreur de les sous-estimer.

- Charmante compagnie... Si vous nous connaissiez un peu mieux, je peux vous dire que vous n'oseriez pas tenir de tels propos...

Aller, une petite mise en garde en attendant un signal de ton frère. Pourvu qu'il fasse vite et de manière élocante. Tu ne voulais pas te tromper sur son idée. Mais rien quand le regardant, tu faisais très bien passer le message du : "Pas question que je passe une seconde de plus avec eux". Puis tu te tournas vers la rouquine a qui tu affichas un micro sourire discret pour la rassurer. Cette dernière semblait mitigée sur ce qu'elle ferait, bien qu'elle semblait tout aussi en colère que toi.

Parce que en colère tu l'étais, ô oui, toi qui avait faim, toi qui avait froid, tu mourrais d'envie de faire cuire ton amuse-gueule avant de partir en chasse. Mais il était hors de questions de se séparer tant que les trois compères étaient dans le coin. En gros, soit vous faisiez de suite demi tour pour faire votre propre campement, soit vous agissiez comme des voleurs. Fuir ou mourir. Décidément, la dure loi de la jungle était bien difficile a faire appliquer quand on avait un peu de moral.

- Et puis quand des filles vous intéresse, autant ne pas le dire directement, ca a tendance a refroidir.

A refroidir dans tout les sens du terme, toi et Helda, puis eux si tu les tue. Cette blague de mauvais goût faillit te faire rire, mais tu te mordis l'intérieur de la joue pour éviter. Tu perdrais en crédibilité si tu te mettais a rire toute seule.


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Lun 28 Nov 2016, 22:40

« Alors, tu nous les laisses et tu déguerpis maintenant mon p’tit gars ? »

Visiblement, l’orateur du groupe adverse n’avait absolument pas souhaité relever les paroles de sa sœur, et ne s’inquiétait pas plus que ça de la colère qui pouvait se lire sur le visage des deux femmes.

« Pourquoi tu n’irais pas leur demander toi-même ? Si elles acceptent, je m’en irais sans faire d’histoire. »


« Bien, c’est ce genre de réponse que je voulais entendre. »


Faisant le fier, l’homme bouscule le jeune loup d’un coup d’épaule pour passer à coté de lui, prenant directement la direction de sa sœur et de son amie alors que ses deux compères commencèrent à s’avancer vers elles eux aussi. Asgeir faisait un effort surhumain pour ne pas laisser l’animal prendre le dessus, alors qu’il tait parcouru de frisson et de soubresaut à plusieurs reprises. Petit à petit, il commençait à voir tout en rouge. De son coté, BaÏka s’était mise à grogner, se plaçant devant les deux femmes avec un air menaçant. Petit à petit, les crocs du jeune homme se mettaient à grandir, alors que ses yeux prenaient pour de bon ceux de son animal totémique.

« A qui appartient ce cabot ? S’il ne bouge pas dans la seconde, on va lui f… »


Grand silence. La phrase de l’armoire à glace s’arrête net, dans un bruit de craquement qui fait sourire le jeune loup. Avant qu’il ne puisse finir sa phrase, Asgeir s’était vivement retourné, sans prévenir, avant d’enfoncer sa Cimeterre dans le dos de son opposant, la faisant ressortir au niveau de sa cage thoracique. S’étouffant dans son propre sang, l’homme tomba sur les genoux, avant de tenter vainement de lâcher une injure.

« Tu aurais mieux faire de prendre un autre ton. »

Et d’un seul coup, en une fraction de seconde, tous bascula autour d’eux. Les deux hommes, d’abord horrifié, sortirent respectivement une masse et deux épées, l’un se ruant sur les femmes, l’autre sur Asgeir. Celui-ci n’eut que le temps de retirer sa lame du corps bientôt inanimé de son agresseur pour se tenir prêt à encaisser à son tour. Il n’eut cependant pas le temps d’y réfléchir, car il ressentit une profonde douleur qui lui déchirait l’épaule gauche. Détournant le regard un instant, il se rendit compte qu’une flèche venait de se loger dans son omoplate, flèche tirée par le dernier larron qui était resté assis au coin du feu.
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Jeu 01 Déc 2016, 10:11



Les choses empiraient rapidement. Le dialogue se résumait par des piques verbaux. On se cherchait et on s'insultait. Le ton était agressif, Helda connaissait cette façon de s'exprimer par des querelles au sein de la cité de Dhitys, mais seulement entre disputes ou entre des personnes ayant trop bu. En tous cas, jamais dans l'idée de se faire réellement du mal physiquement. Ni les inconnus ni les amis d'Helda n'amélioraient les choses. Rien de bon ne pouvait s'annoncer dans ces conditions.

Helda sentait Erïna et Asgeïr trépigner sur place.  Elle voyait bien la tension et l'agacement monter. Puis son ami-loup prit un air faussement indifférent, les hommes d'en face, n'étant pas franchement malins, foncèrent tête baissée dans le piège.

Le plus bavard s'approchait avec un faux calme et assurance. Mais c'est alors qu'il dépassait Asgeir qui profita très rapidement de cette position. Il planta son arme blanche dans le dos de son adversaire en faisant ressortir la pointe de l'autre côté du corps, face à Helda. Le corps tentait encore d'articuler quelques mots. La rouquine fut surprise de la rapidité de son compagnon de route et surtout effrayée. Pour la première fois elle voyait un être humain mourir, et elle était aux premières loges.

Elle avait peur.

Mais le plus effrayant de la scène ne venait pas tant de la mort du malfaiteur. Non, ça elle avait quand même eu le temps de le voir arriver. Ce qui lui faisait le plus peur, c'était le sourire qui traversait le visage de son ami, elle ne s'en rendit compte que lorsque le corps de l'inconnu plia les genoux et s'écroula sur le sol. La lames ressortait alors dans un bruit de frottement de chair et d'os. Comment pouvait-il se montrer aussi attentionné et respectueux tout en souriant à la mort d'un humain ? Comment pouvait-il trouver cela drôle ou plaisant ?

Helda se tourna vers son amie Belua-panthère, dans la recherche de compassion ou une aide, mais en vain. Erina semblait du même avis que son frère, cela semblait même être ce qu'elle attendait. La marque du début de la bataille.

La jeune rouquine était chamboulée de voir ces compagnons de route dans cet état d'esprit. Mais le moment n'était pas venu pour être perdu dans ses pensées. L'un des deux autres hommes près d'elle se tournait vers Asgeïr et l'autre droit vers le duo féminin, tandis que le jeune loup se prenait une flèche dans l'épaule. Le tireur devait être au moins aussi bien entrainer que les deux Bélua en ce qui concernait le tir à l'arc. La rouquine savait bien qu'elle n'était pas aussi douée que lui mais elle pouvait au moins le faire viser ailleurs pendant qu'Erina bandait son arc sur l'homme face à elles.

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Fuir ou mourir [Helda & Erina]

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