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 Autrui pour être bien (pv Zéleph)

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 13 Juil 2016, 00:23

Mitsuko était assise sur un banc, regardant la lune à son zénith depuis un moment qu'elle n'arrivait pas à définir. Depuis combien de temps était-elle perdue dans ses pensées ? Elle avait envie de danser, elle avait envie de créer et, surtout, de s'abandonner. Elle ressentait une forme de tristesse qu'elle aurait pu effacer de sa simple volonté et, pourtant, elle l'entretenait, la nourrissant dans ce paysage nocturne. Non ce qu'il lui fallait était une toute autre chose. Elle ne pouvait plus se perdre indéfiniment dans la contemplation des étoiles en essayant de trouver la solution. Elle ne pouvait savoir ce qu'il adviendrait d'elle si Sympan gagnait cette guerre. Peut-être n'était-il plus réellement temps d'être capricieuse et exigeante ? À moins que celui-ci s'y prête tout particulièrement, justement. Elle sourit, cherchant sa position. « Hum... ». Elle avait envie de le voir. Elle pouvait annihiler ce désir, le refouler au plus profond de son être, mais pourquoi ferait-elle ceci ? Pas maintenant. Elle le voulait, cet homme qui était sa réalité et qui avait eu le pouvoir de faire battre son cœur un peu plus fort. Il n'était plus ce qu'il avait été jadis, il n'était plus ce chevalier maudit qui avait le pouvoir de la maîtriser mais, au fond, il n'avait toujours été qu'un homme, le sien. La situation était complexe. Elle avait souhaité lui fournir un jouet pour le détacher d'elle mais, de son point de vue, il y prenait bien trop goût. Elle ressentait une pointe d'agacement ; un agacement pour son propre reflet. Qu'il le veuille ou non, s'il continuait, elle lui rendrait la vie impossible. Elle devait admettre qu'elle était la seule fautive, qu'elle l'avait poussé vers elle, mais peut-être pensait-elle qu'il résisterait un peu plus à la tentation. Cette sensation était désagréable. Le fait qu'il puisse poser ses mains sur elle, qu'il puisse parcourir toutes les formes de son corps... Mitsuko se mordit la lèvre inférieure avant de disparaître.

La chambre était plongée dans l'obscurité et seules les quelques braises restantes dans la cheminée permettaient encore de distinguer les contours des meubles. Il était là, endormi, seul. Elle aurait tué n'importe quelle femme l'approchant d'un peu trop près. Elle l'avait déjà fait. Dans son éternelle robe blanche, elle resta un instant silencieuse, aucun mouvement en provenance de sa personne ne venant troubler la respiration régulière de Zéleph. Pour une fois, il semblait serein, les cauchemars ne s'invitant pas dans ses songes. Elle détestait qu'il soit apaisé lorsqu'elle n'était pas là. Peut-être que son désir de le posséder entièrement était malsain mais elle n'en avait que faire, elle n'était pas un Ange, loin de là, et lui non plus. Et puis, il lui avait promis de n'être qu'à elle. Il ne lui fallut d'ailleurs guerre longtemps pour s'apercevoir d'un détail qui lui fit froncer les sourcils. Elle l'avait déjà vu par le passé mais elle ne le tolérait pas. Ce « S » qui recouvrait le « M » qu'elle lui avait gravé dans la chair était une ignominie. En réalité, à l'heure actuelle, elle aurait sans doute souhaité tuer Séléna si elle ne se condamnait pas dans un même temps. Elle plissa les yeux, faisant disparaître la lettre de son reflet. Il n'était qu'à elle.

Mitsuko monta doucement ses mains sur son corps, ses doigts passant entre ses seins jusqu'à atteindre un ruban qui maintenait sa robe serrée autour de ses épaules. Elle tira dessus, l'élastique devenant lâche. Le tissu tomba sur le sol dans un léger bruit de drapé. Sur la pointe des pieds elle avança vers l'extrémité du lit où se trouvait les pieds de son époux. Son genoux droit vint s'appuyer sur le matelas, immédiatement suivi par le gauche, à plusieurs centimètres d'écart. Doucement, elle gravit peu à peu la distance qui la séparait des lèvres de l'homme d'une allure féline. Nue, elle ne s'arrêta que lorsqu'elle fut sûre de pouvoir l'embrasser aisément. Ses cuisses autour de son bassin, elle en avait presque oublié à quel point il était grand. Elle se baissa lentement, ses seins rencontrant son torse. Il avait toujours été brûlant. Elle sourit au creux de son cou, embrassant sa peau avant de le mordiller gentiment. Elle se fraya un chemin jusqu'à son oreille, soupirant avec envie proche de son lobe. Elle était certaine qu'il se réveillerait vite. Sa main gauche remonta jusqu'à agripper ses cheveux. Elle n'avait aucune idée de comment se terminerait tout ceci. Il était imprévisible. Elle l'avait rejeté ou, du moins, avait souhaité lui donner la force nécessaire pour gravir les sommets. Son odeur l'enivrait. Doucement, le visage de Mitsuko quitta le cou de Zéleph pour le dominer. Elle avait envie de voir les émotions dans ses yeux quand il les ouvrirait, quelles qu'elles soient.

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Mer 13 Juil 2016, 14:30


Le crépuscule été grandiose. Ce fut, peut être de puis toujours, l’instant du jour qu’il préféré. Lorsque la lumière embrasse l’ombre et ce laisse emporter pour laisser doucement place à la nuit. Au yeux du réprouvé le moment été parfait. Reflet de sa propre nature. Les couleurs sombres envahissant la chaleur des rayons du soleil. Ce fut comme contemplé son propre reflet. Un mélange audacieux de d’obscurité et de chaleur. Il y avait cette mélancolie qui émaner de ce spectacle, faisant terriblement écho à celle qui bâtait dans sa poitrine. Souriant tristement, il resserra la prise qu’il avait sur son verre rempli d’alcool. Son regard se détacha de la splendeur du paysage pour ce noyé dans le liquide rouge sang. Ce fut peu être ce qui lui donnait le plus de douleur. Qui se soucier aujourd’hui de ça ? S’il buvée ou non. Qui s’inquiété ? Il y avait tant eu de colère et de rancœur. Aujourd’hui il ne resté rien que des regrets, et cette douleur, cette douleur qui ne pourrait jamais s’effacer. De puis longtemps il avait abandonné le dénie. Non, il ne pouvait plu faire semblant. Alors il continua à boire. Vidant son verre sans effort. Il rouvrit les yeux pour accueillir la nuit, laissant son cœur s’enivré de la noirceur.

Ecrasant sa cigarette, il se détourna de la vue et fit son chemin jusqu’à l’auberge. A l’intérieur il ne fit attention a personne, il marcha tout droit jusqu’au bar et s’assit pour boire encore. Le réprouvé ne ce souvenait pas d’un seul moment où son esprit fut libre de toutes sombres penser. Il avait commencé à boire il y avait quelques heurs déjà, et de puis longtemps il n’avait plu l’alcool joyeux comme on disait. Peut être parce que boire lui rappelait que personne ne l’en empêcher. Si personne ne le faisait c’été parce qu’elle n’été pas là. Elle ne se soucier plu. Il été seul. Ne l’avait il pas été un jour ? Alors il laissa ce poison coulé dans sa gorge. Il se laissa sombré, ce noyé dans le souvenir d’une ombre qui ne reviendrait pas. L’alcool bruler tout sur son passage et lui faisait oublier, un peu, le nœud qui se former au creux de son ventre. Zéleph avait vécu beaucoup d’abandon. Personne ne resté jamais pour lui. Il été trop ou bien pas assez. Il ne suffisait à personne. Il n’été jamais ce qu’on voulait qu’il soit. Pourtant, il y avait crue, il avait tout donner pour être celui qu’il fallait. Il c’été battu contre lui même, contre des forces qui le dépasser, contre la mort elle même, et contre l’inposible, mais là encore ce ne fut pas suffisant. Elle été parti, non sans laisser un prix de consolation. Quelle adorable mais futile attention. Et lui comme un idiot c’été pris d’affection pour cette pauvre créature. Trop douce, trop naïve pour un monstre tel que lui. Ça n’été pas juste. Ni pour lui, ni pour cette enfant. Seulement sa femme ne faisait toujours que comme cela l’arranger. Peut être avait elle crue qu’il serait reconnaissant. Parfois il se demandé si elle savait qui il été. Si elle l’avait connu ne serait-ce qu’un peu.

Vidant sa seconde bouteille, il leva la main pour en commandé une troisième, avec une assurance toute relative. L’aubergiste lui apporta sans omettre nul commentaire sur l’état peu avantageux de son client. Arrivant a peine à ouvrir ladite bouteille, un de ses camarades eu pitié de lui et vins prendre les choses en main pour le faire a sa place. « Eh bien, que ta t’elle fait ta blonde pour te mettre dans un état pareil mon vieux ? » La moquerie été sincèrement remplit d’inquiétude, mais Zéleph, dans sa situation, senti seulement la colère l’envahir, grognant a peine quelque chose avant de boire le verre que l’orisha lui servis. « Rien … Elles n’on rien fais… » Et c’été ça tout le problème justement. « Elles ? Au pluriel ? » Scaldis laissa échapper un rire derrière le hoquet de surprise. « Je croyais que les réprouvés été monogame. » dit-il en grimacent. L’idée pour l’orisha lui étant complètement étrangère, et rien que le mot lui parut surprenant a prononcé. « Je pensé que ça. » Il montra le symbole sur la main du réprouvé. « T’obliger à être fidèle a une seule moitié, pas a plusieurs. » Le regard embué d’ivresse, Zéleph fixa sa main, la douleur l’accablant un peut plus. Il été noyé dans des profondeurs terriblement sombre. Scaldis le compris. Il été peut-être temps d’aidé son camarade à aller ce couché, vu son état. « Allé viens brise-cœur. » Le réprouvé se laissa tiré vers l’étage sans emmètre aucune résistance. Il n’été plu lui même. Son esprit n’été plu là. Son corps n’obéissant cas des ordres automatiques. L’orisha le laissa devant sa porte. Zéleph rentra dans la chambre avec quelque minute. En ce dirigent vers son lit, il tomba à plusieurs reprises. Retirant ses bottes, sa chemise, il fini par tomber sur son lit son pantalon qu’à moitié défait. En grognant, épuiser, il s’enroula dans la chaleur confortable des couvertures. Déjà dans l’inconscience, il ne tarda pas a sombré dans un sommeille profond.

Quelques heures à peiné plus tard, sa nuit paisible vint être perturbé par une sensation familière. Quelque chose de chaud et d’humide contre sa peau le fit remuer dans son sommeille. Avec une difficulté impressionnante il fini par s’éveillé lentement, laissant échapper un gémissement rauque de désapprobation. Il été si bien, si confortablement endormi. Il n’avait aucune envie d’être déranger, refusant d’ouvrir les yeux. Pourtant, clairement maintenant, il sentait un souffle chaud contre sa peau sensible, et un touché qu’il connaissait dans sa crinière blanche. Un poids presque imperceptible sur son corps. Un frisson d’appréhension le parcourut alors que doucement son esprit gagner la surface. Il força ses paupières à s’ouvrir. Dans l’obscurité, le rouge frappa le vert. Zéleph ne pu faire autrement, il souri. Il lui souri, dans sa demi-conscience devant cette splendide vision. N’était-ce qu’un rêve ? Soufrait-il tellement que ses rêves devenaient aussi réel ? Doucement, lentement, effrayé qu’elle puisse disparaitre, il glissa ses doigts sur son visage. Caressant sa peau, de sa pommette, à la courbe esquisse de sa mâchoire, jusqu'à sa bouche, il suivit de ses yeux son chemin, avec adoration. C’était elle, ni une autre, ni un pâle reflet, c’était simplement elle. Distrait par sa contemplation il ne dit pas un mot. Avait-il besoin de parlé ? Rien ne pouvait traduire ce que pouvait délivré son regard lorsqu’il la regardé ainsi. Il été fasciné. Cela semblait faire une éternité qu’il ne l’avait pas vu de façon aussi authentique. Souvent ses souvenirs d’elle était mélanger avec ceux de Séléna et c’été frustrant, mais aussi rassurant dans un certain sens. Séléna, elle, été là. Mitsuko ne semblait plu qu’être un souvenir abimer et faner.

Elle été nue contre lui, il s’en rendit compte, et c’été peut être pour cette raison qu’il pensé qu’il rêver encore. Parce que dans ses songes ils s’aimaient encore. Elle l’aimait encore et lui permettait ce qu’aucun n’avait eu le droit de faire. De l’aimait vraiment en retour. De lui laissait connaître ses faiblesses, et de lui offrir les siennes. Seulement à cette instant, encore sous l’effet de l’ivresse et parce qu’il été torturé de souffrance qu’elle lui infliger sans cesse, il ne voulait pas d’un rêve charnel. Tout ce qu’il avait toujours voulu c’était encore avoir le droit de la prendre dans ses bras et de se perdre dans la forêt luxuriante et sans fin de ses yeux. Sa main se glissant sur sa nuque, l’autre caressant sa hanche, il l’invita tout contre lui, plus près encore. Il la voulait au creux de lui, pour ne jamais la voir disparaître. Il vin embrasser sa tempe, puis sa joue, la renversant pour qu’elle soi a coté de lui, qu’il puisse totalement l’enlacer et mêler leur corps l’un à l’autre. Il essayé d’être tendre et délicat, le plus qu’un rustre comme lui pouvait l’être, mais pour elle il pouvait tout faire. Peut être cas un moment, il réalisa que ce n’été pas seulement un rêve, et ça même s’il ne pouvait pas y croire. Cela ne changea rien. Il savait qu’une fois terminer, songe ou réalité, elle partirait quand même. Parce qu’elle faisait toujours ça. Elle le quitter toujours. Alors il enfoui son nez dans sa chevelure d’or, respirant son parfum pour apaiser la douleur. Ne serait-ce qu’un instant. Il voulait la garder enfermer là, le plus possible, avant qu’il ne soi trop tard et qu’il ne ce retrouve seul a nouveau, ce demandant si tout ça fus vrais, où si la folie lui faisait encore croire qu’elle l’avait aimé un jour. Elle le rendait si vulnérable. Il n’en avait plu rien à faire. Ni fierté, ni honneur. Elle l’avait accusé d’être trop faible, mais la vérité c’est que c’était elle sa véritable faiblesse. Elle avait toujours été le problème et la solution. Aujourd’hui il ne craignait plu d’être vulnérable devant elle, il ne craignait plu rien car il l’avait déjà perdu et il ne croyait nullement qu’elle reviendrait avec l’intention de resté. Cette foi ou une autre.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 13 Juil 2016, 17:13

Quand elle sentit l'alcool émaner de lui, elle eut envie de le gifler. Pourtant, elle n'en fit rien, se laissant distraire de ses premières pensées par le regard rougeoyant de son époux. Elle avait fait de lui une bête assoiffée et incontrôlable lorsqu'elle l'avait fait enfermer dans le Manoir Taiji pour le libérer de l'emprise de ce vice et voilà qu'à présent, il avait replongé dans celui-ci sans modération. Pourtant, cela faisait trop longtemps qu'elle ne l'avait pas touché, trop longtemps également qu'elle n'avait pas senti ses mains sur elle. Elle le punirait plus tard de l'affront qu'il lui faisait. Elle était sa seule drogue et elle ne tolérait pas la concurrence, quelle qu'elle soit, substance ou personne. Elle ferma les yeux, le laissant parcourir son corps sans lui opposer la moindre résistance. Parfois, peut-être pouvait-elle faire des efforts, lui offrir ce qu'il souhaitait sans convenir d'une condition. Pourtant, elle lui avait donné une liste d'éléments à trouver avant de la revoir. Elle avait décidé de briser les règles. Elle n'était pas sûre qu'ils puissent se rejoindre de nouveau après la fin de la guerre des Dieux. Si Sympan l'emportait, elle ne savait quel serait son châtiment. Elle essayait d'envisager toutes les solutions possibles pour survivre, pour rester libre, mais elle ne pouvait voir cet avenir ci. Alors sentir ses doigts la caresser, quelque part, la rassurait. Elle oublierait d'être forte cette nuit, elle oublierait d'être fière. Dans l'obscurité, ses yeux se rouvrirent doucement pour le regarder. Il ne la pensait pas réelle et il avait tort. Elle resterait avec lui les jours à venir. L'alcool le rendait peut-être docile. Elle n'avait aucune idée de quelles seraient ses réactions le lendemain, quand il se réveillerait à ses côtés. Lentement, elle fit glisser l'une de ses mains dans son dos. Elle sentait le dessin de ses muscles. Il avait déjà un peu récupéré des sévices qu'il avait subi. Elle connaissait les formes de son corps par cœur. Elle avait brûlé sa vertu dans ses bras, elle avait maudit les Ætheri et les bonnes mœurs les yeux plongés dans les siens. Elle avait aimé ça, encore et encore, toujours plus. Il l'avait rendue folle à lier et l'avait fait crier tant de fois. Il était le Démon qui hantait ses nuits et l'Ange qui la retenait prisonnière. Pourtant, elle pouvait l'oublier si elle le désirait. Elle avait la puissance nécessaire pour le reléguer en simple Mortel parmi les autres. Elle avait le pouvoir de l'écraser, de piétiner son Âme. Alors pourquoi ne le faisait-elle pas ? Elle sourit, remontant doucement sa cuisse sur la jambe de l'homme pour venir entourer son bassin. Sa voix finit par briser le silence, comme un écho provenant du passé. « Ahmul... ». Elle vint trouver ses lèvres, doucement, jouant avec quelques secondes avant de se reculer. Il devait dormir. Elle sourit de nouveau, obligeant sa conscience à le lâcher, à le plonger de nouveau dans le monde des rêves. Là, elle le regarda plusieurs heures dans le silence de la nuit. Les braises finirent elles-mêmes par abandonner leur combat et à s'éteindre. La Déesse s'endormit dans les bras de son mari.

« Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée vous savez... ». « Mais si ! Elle est excellente mon idée ! ». L'homme semblait enthousiaste. Il était tôt et il avait déjà tout préparé. Aujourd'hui, les pensionnaires de l'auberge allaient devoir s'adonner à un petit jeu visant à les rapprocher. En équipe de deux, ils devraient parcourir la montagne et se frayer un chemin au travers d'épreuves particulièrement éprouvantes. Scientifique dans l'âme, l'homme voulait observer les effets du danger sur les liens qui unissaient les individus. Sa théorie était qu'en s'entraidant, une amitié profonde serait façonnée ou un amour sincère et durable. Il voulait vérifier l'exactitude de son raisonnement en le pratiquant. « Vas donc réveiller les endormis et qu'ils nous rejoignent dans la salle à manger pour plus d'explications ! Et s'ils ne participent pas, le tarif des chambres sera quadruplé. ». Il savait qu'ainsi, les pensionnaires obéiraient à ses volontés. Il n'y avait pas d'autres auberges proches et il faisait froid dehors. Les nuits étaient souvent mortelles. L'employé aussi donc les épaules et se mit à tambouriner à toutes les portes afin de tirer du lit les clients, même s'il pensait que l'aubergiste risquait d'avoir des problèmes en adoptant un tel comportement. Tous les individus n'étaient pas bénéfiques ici et certains n'avaient sans doute pas décuvé de la veille.

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Mer 13 Juil 2016, 19:02


Trois coups. Trois coups qui firent trembler la porte. Trois coups qui ne suffirent pas. Du moins pour le réprouvé, il en fallait plus pour le réveiller. Déjà d’ordinaire, il avait le sommeille lourd, mais avec tout les facteurs ajoutés de la nuit dernière il pouvait très bien être parti pour hiberné. Grognant dans son sommeille quelque chose d’incompréhensible, il serra plus fort la prise qu’il avait sur le corps contre lui. Il enfoui son nez dans le confort chaleureux et l’odeur sucré au creux du cou où il c’été niché. Quelque minute plus tard on frappa à nouveau, plus fort cette fois et une voix se fit entendre. « Aller l’amoureux, sort de là. » La voix envoutante de Cruella traversa la porte, forcément, la seule avec assez de courage pour affronté la bête de bon matin. « L’aubergiste est devenu complètement fou pendant la nuit. Descend avant que toute ta dernière paye n’y passe. » Ou peut être la seule à s’inquiéter de son avenir financier. Sortant douloureusement de son sommeille il laissa un soupire d’exaspération lui échapper, très vite rattraper par un gémissement de douleur. Sa tête lui donner la sensation d’être sur le point d’explosé et il avait une légère impression d’être sur un bateau en pleine tempête. « Zéleph si tu ne sors pas, je vais devoir venir te chercher. » Prenant petit à petit conscience du monde qui l’entouré, le réprouvé se rendit compte cas par être malade autre chose n’été pas normal. Quand il se redressa, à contre cœur, le rubis fit à nouveau fusion avec l’émeraude. S’il n’avait pas été aussi affaiblit par le contre coup de sa soirée, il en aurait juré, mais il n’en avait même pas la force. Ou était-ce le choque peut-être ? « Tu es habillé parce que … » « Non ! Je viens. » La porte qui commencé à s’ouvrir ce referma instantanément. « Dépêche toi alors. » Les pas du vampire se firent de plus en plus lointain. Elle été partie.

Zéleph complètement éveiller cette fois, et particulièrement conscient de sa situation n’avait pas lâcher une seule seconde sa femme des yeux. Il imaginer que ce n’été pas la douleur lancinante dans son crane qui lui faisait avoir ce genre d’hallucination. Alors elle avait été là. Elle avait dormi avec lui. C’été proche de l’impensable. Il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire et encore moins quoi pensé. La colère, la tristesse, l’incompréhension et puis la joie fut un mélange détonant qui lui donnait la nausée. Il l’enlacé toujours, quand il s’en rendit compte, il ne su pourquoi mais son premier réflexe fut de se détacher, comme bruler. Il s’éloigna, mettant une distance raisonnable entre elle et lui. C’été légèrement ridicule si on prenait en compte le fait qu’elle été sa femme. L’était-elle ? Sa marque c’été rallumer, elle c’été connecté avec Séléna pas Mitsuko. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il fut plus agressif qu’il ne l’aurait voulu, et ça voix se cassa légèrement à cause de son réveille encore jeune. Ce redressant, il se passa ses doigts dans ses cheveux, cherchant à trouvé le plus de dignité qu’il pouvait. Il refuser de la touché a nouveau. Elle été dangereuse pour lui, toxique. Après tout elle l’avait rejeté, c’été elle qui avait décidé qu’il n’avait plu rien à faire dans sa vie, alors qu’est ce qu’elle lui voulait maintenant ? Non, il ne pouvait pas retomber dans ses pièges, dans ses jeux. Elle n’été pas bonne pour lui, elle ne l’avait jamais été. Voilas, oui, il devait s’échapper tans qu’il avait pleinement conscience des choses, tans qu’elle ne l’avait pas hypnotisé avec tout ses … Elle était nue …  Pourquoi diable fallait-il toujours qu’elle soi nue ?! Il se leva en grognant, trébuchant, avant de ce stabilisé et réalisé qu’il porté, que les dieux soi loué, encore son pantalon. Il le ferma, restant soigneusement dos à Mitsuko.

« Vas tans. » les mots sortirent tous seules, sans colère, ni douleur. Il avait besoin qu’elle parte, pour sa santé mentale. Il préféré ne pas la voir, il n’avait pas souhaité la voir. Oui peut être qu’elle lui manqué, il ne pouvait pas le nier que c’été une souffrance pire que tout de ne pas l’avoir près de lui, mais ça n’été pas sain non plu qu’elle soi là maintenant. Pas après tout ce qui été arriver, pas après lui avoir promit de l’aimer pour l’éternité et l’abandonner comme un vulgaire chiffon troué. Zéleph été blesser, malheureux et il n’avait aucun besoin de la voir revenir pour s’amuser avec lui et disparaître encore comme elle adoré le faire. Non, il n’été pas stupide et encore moins dépendant à ce point. « Laisse-moi en paix. » Il ferma sa chemise ramasser par terre, puissant dans toute ses forces physique et mental pour ne pas la regardé. Il savait que s’il le faisait il n’aurait plu le courage d’être aussi froid et catégorique, qu’elle pourrait faire de lui ce qu’elle voudrait et ça n’été pas juste. Rien n’avait jamais été juste pour lui. Il imaginer que c’été normal après tout c’été elle la justice, alors il ne pouvait y en avoir pour lui. Il perdit patience avec les boutons de sa chemise, finissant pas grogner n’arrivant a rien dans le piteux dans le quel il été. Ça colère, sa frustration s’éveilla alors et ce dirigea naturellement vers la seule et l’unique. « Faut-il toujours que tu m’apparaisses pour te moqué de moi ? Arrête de contempler ton œuvre et disparaît ! » Si c’été la fureur qui transparaissait, le véritable sentiment qui envahissait l’homme était la douleur. Ses yeux en étaient remplis. Il avait fini par les posé sur elle, incapable de combattre un besoin naturel tel que celui-là. « Je suppose que sa t’amuse, que tu t’ennui ? Eh bien vas y, regarde. Regarde le stupide mortel et ses stupides problèmes. » Il soupira, même fatiguer d’élever la voix. Le monde tourné étrangement vite autour de lui, il ne savait pas si c’été le contre coup de l’alcool ou le sang qui lui monté à la tête sous la colère. Peut être les deux. La vérité, c’été qu’il été malade d’être comme ça par sa faute, et qu’on ne vienne pas lui dire que c’été sa seule faute a lui parce qu’ils ne savaient pas. Personne ne savait. Personne ne se soucier.  « Tu m’as abandonné, alors vas tans. Je ne veux pas te voir. Plu jamais. » Il était soudain plus calme, peut être même rationnel. La douleur ne s’effacerait jamais, mais elle serait pire si elle revenait pour le hanté. « S’il te plait. Part. Laisse moi. » Elle, elle pouvait oublier ses sentiments, oublier qu’un jour elle avait pu l’aimer jusqu’à la folie. Lui, il devait vivre avec cette abandon, comme la perte d’une partie de lui. C’était cruel de sa part d’être là, près de lui, sans être à lui. Plus jamais.

Ramassant le reste de ses affaires il fini de s’habiller comme il pu, priant silencieusement que d’ici qu’il eu fini, quand il ce retournerait elle aurait disparut.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 13 Juil 2016, 20:54

Mitsuko bougeait doucement ses ongles sur le matelas, l'écoutant articuler ce qu'il lui répétait inlassablement à chaque fois qu'ils se rencontraient, ce qu'il pensait inlassablement à chaque fois qu'elle n'était pas là. Quel poison, vraiment, une femme indigne de dormir dans le lit de son époux. Elle sourit, de ces sourires qu'il ne valait mieux pas lui voir esquisser. Ses yeux légèrement plissés, il réveillait ce qui était terrible en elle, la provoquant en lui envoyant la douleur qu'il ressentait en plein visage. Appuyant sa tête contre la paume de sa main, coude contre le matelas, elle continuait de faire des cercles avec son seul index cette fois, le regardant s'habiller sans un mot. Elle finit tout de même par se redresser, lentement. Ses pieds glissèrent pour atteindre le sol. Elle avait toujours été petite, bien plus que lui. Et pourtant. Elle s'avança en silence, ses cheveux ondulant sur ses reins. Elle tendit la main, caressant le dos de l'homme tout en le contournant pour se retrouver face à lui. Levant le visage pour rejoindre ses yeux, elle prit cet air ô combien supérieur duquel elle avait usé des milliards de fois avec ses sujets. « Non. ». Elle ferma les paupières un instant, trop long pour qu'elle ne l'ait pas voulu, rouvrant ses mires sur lui. Son regard semblait fait de givre. Elle était mauvaise. Il la rendait mauvaise. Plus que tout, elle détestait perdre. Elle détestait qu'on lui tourne le dos. Sa main remonta jusqu'à son torse. « Je me fiche de ce que tu veux. ». Son index et son majeur marchèrent pour passer entre ses pectoraux et elle finit par attraper fermement le menton de son mari, répétant avec une acidité prononcée. « Je me fiche de la volonté d'un ivrogne faiblard. ». Sa main se rabaissa. A présent à plat contre son torse, elle le repoussa, le forçant à reculer. « Et, quand bien même, qui te dit que je suis ici pour toi ? Tu crois que tu m'intéresses ? Tu crois que je te pardonnerai d'avoir frotté ton bassin contre le sien jusqu'à la faire crier de plaisir ? ». Elle le poussa une nouvelle fois, jusqu'à ce qu'il heurte le mur. Elle s'empara de ses poignets, les fixant au mur. Elle ne voulait pas qu'il bouge. « Et toi ? Tu ne t'ennuyais peut-être pas au début quand tu cherchais à me séduire ? Ne t'amusais-tu pas à me tourmenter de ta présence ? ». Elle rit brièvement. « Tu souffrais bien avant de me rencontrer et tu souffriras bien après ma mort. ». Son regard dans le sien, elle ne le lâchait pas. Elle se mit sur la pointe des pieds pour atteindre au mieux l'oreille de l'homme. « Ne m'oblige pas à tout brûler par amour pour toi. Ne m'oblige pas à tuer tous ces êtres pour te prouver ô combien tu as raison de penser que je fus la plus grosse erreur de ta vie. Ne m'oblige pas à te rappeler tes échecs, ta lâcheté et tes abandons. ». Il avait abandonné leurs enfants. Elle reposa ses talons par terre, une infime lueur de tristesse brillant dans ses yeux. Elle baissa la tête, collant son front contre son torse avant de tourner la tête vers un côté quelconque. Un tableau rencontra son regard et les flammes commencèrent à le dévorer ardemment. « Ne me tourne pas le dos, je te l'interdis. ». Elle inspira doucement puis finit par rire presque silencieusement. « Nos blessures nous tueront bien avant que nous nous annihilions l'un l'autre. ». Elle marqua un temps. « Peut-être est-ce cela la solution, finalement ? Que je te libère des affres de ce mariage maudit et que tu puisses conquérir de nouveau le cœur des femmes qui se presseront contre ton corps d'ancien Dovahkiin avec envie, ces femmes que tu pourras contrôler comme bon te semblera et congédier quand bon te semblera également. Est-ce ce que tu souhaites ? ». Elle finit par se détacher de lui, pivotant sur elle-même pour passer doucement ses pieds dans le trou central de sa robe. Là, elle se baissa pour se couvrir de nouveau avec le tissu, resserrant le ruban. « Tant que tu décideras de porter toute la misère du monde sur tes épaules, de te droguer et de vivre comme un couard, je ne pourrai rien pour toi. Rejette moi autant que tu le souhaites mais je te contemplerai dans ta déchéance tant que cela me plaira et j'empêcherai à jamais la Vie de te quitter. Tu n'as plus qu'un choix : te relever ou souffrir bien plus que tu n'as jamais souffert. ». Elle sourit, faisant un petit geste de la main qui effaça le M qu'elle lui avait gravé dans le cou. Elle baissa les yeux sur la main du Réprouvé. Elle sembla hésiter puis, finalement, son index bougea et la marque du mariage s'effaça à son tour. Il n'en souffrirait pas. Les Mortels avaient beau croire leurs liens éternels, un Æther pouvait les dissoudre sans le moindre mal. C'était ce qu'il y avait de mieux pour lui, elle le savait. Il serait délivré. « Je ne suis plus à toi, tu n'es plus à moi. ». Il la récupérerait s'il le souhaitait. « Peut-être qu'elle te correspond mieux et que c'est avec elle que tu devrais te marier à l'avenir. Elle te bercera de douces paroles, te donnant une illusion de bonheur. Elle ne te résistera jamais et t'aimera d'un amour pur et sincère, trop innocente pour son propre bien. Tu te lasseras sans doute et elle se tuera ; nous tuera. ». Elle était tellement douée pour oublier ses sentiments, pour être cruelle, pour faire mal. Elle se blessait d'un même temps mais elle savait jouer la comédie mieux que quiconque. Quand une personne normalement constituée aurait pleuré toutes les larmes de son corps, elle, se tenait bien droite, le regard impérieux, adoptant une posture fière et remplie d'orgueil. « On nous attend au rez-de-chaussée. C'est dans ces montagnes que nous nous sommes rencontrés, peut-être est-ce dans ces dernières que nous nous dirons adieu. ». Sans un mot de plus, elle tourna les talons. Il avait un choix à faire. Soit il se reprenait en main, soit il pouvait croupir dans la boue tout le reste de son existence. Néanmoins, elle savait qu'il était assez fort pour supporter ses actes. Il avait presque égalé les Dieux autrefois, il avait presque touché le ciel. Il avait su se tenir droit devant elle et la regarder de ces yeux qui l'avaient fait chavirer. Il avait su la faire s'écarter de tous les principes qui avaient un jour dicter son existence. Elle ne souhaitait plus le voir se détruire petit à petit. Elle ne supportait plus que son époux se laisse dépérir un peu plus chaque jour. Elle voulait le choquer, elle voulait le poignarder. Qu'il la considère comme une ennemie à abattre s'il le souhaitait car, au moins, il aurait un objectif. Et puis, il n'y avait pas que cela. Si Sympan gagnait et l'annihilait pour de bon, la marque aurait finis par tuer Zéleph. Il était libre à présent, qu'importe le futur, qu'importe qu'elle meure.

Une fois arrivée dans la salle à manger, elle passa outre les regards posés sur elle, se concentrant sur un point quelconque de la pièce. Elle déglutit puis ferma les yeux quelques secondes.

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Lapinou d'amour <3
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Mer 13 Juil 2016, 23:02


Son regard ne quittait plu sa main. Si intensément qu’il la transpercé presque de par en par. Son esprit c’était momentanément stoppé. Il attendait qu’elle revienne. Comme un enfant qui ne pouvait y croire. Sa peau était à présent vierge de toute trace d’un lien passer. Comme si ça n’avait jamais existé. Un nœud venait de ce formé dans le creux de sa gorge. Alors il était, libéré ? Elle venait simplement de le jeté. De jeté ce qu’ils avaient pu être un jour l’un pour l’autre, simplement comme ça ? Elle le mettait à terre, lui craché au visage toute la cruauté qu’elle pouvait et elle terminer par ça ? Jamais Zéleph n’aurait pensé qu’il était possible de se sentir aussi vide. La douleur c’était estompé. La colère avait disparu. Il ne restait rien. Qu’un corps vide. Comme un automate, il se redressa. Oui, il devait descendre. Quand il sorti de sa chambre, il tomba sur Tarnis, qui, s’il lui souriait au début, perdit tout envie de plaisanté au moment même où son regard croisa celui du réprouvé. « Hey, tout va bien ? » Le sorcier avait l’air réellement concerné par la santé de son camarade. Avait-il bue à ce point ? Il avait l’air, mort. Zéleph ce contenta de marché jusqu’aux escaliers, puis de descendre, marche par marche. Chaque geste était mécanique. Le réprouvé semblé débranché. Tarnis le suivit, s’inquiétant un peut plus à chaque pas.

En bas tout le monde semblait être rassemblé, l’aubergiste debout sur son bar semblait expliqué quelque chose. Jetant un dernier regard à son ami, le sorcier s’assit, imaginant que si son ami voulait en faire de même il était capable de décidé tout seul. Zéleph resta planté, les yeux fixer droit devant lui, dans un vide qui n’avait pas de fond. Ses amis s’inquiétaient pour lui, mais aucun n’osa traverser la pièce pour venir le voir. Chacun avait vu la femme descendre quelques minutes avant, tous avaient plus ou moins compris et en vérité ils craignaient trop cette situation pour s’en mêler. « Trouver vous un partenaire, et bonne chance ! » Tarnis ce tourna instinctivement vers le réprouvé en lui souriant de toute ses dents. Il espéré que peut être Zéleph s’éveillerai de sa trance et retrouverait des couleurs avec ce jeu, idiot, mais après tout. Seulement avant même qu’il n’est ouvert la bouche, il fut tiré par Théodoron vers la sorti de l’auberge. Très vite il ne resta personne, a par le réprouvé et … quoi ? Son ex-femme ? Il n’y avait même pas de mot dans sa langue pour ça. Parce que sa n’existé pas. Non jamais un réprouvé n’avait vu son lien être annulé. C’était un déshonneur pire que celui de se donner la mort. « On dirait qu’ils ne restent que vous ! Dépêchez il faut que vous soyez rentré avant la nuit pour gagner ! » Pendant un instant, Zéleph posa son regard sur l’aubergiste. L’idée de lui tordre le cou le traversa. Ce tournant vers la porte de l’auberge, il se contenta de l’ouvrir, puis sans un mot il se tourna vers Mitsuko lui faisant signe de sortir.

Dans le froid, il resserra la fourrure qu’il avait sur le dos, commencent à marché vers ce qui devait être la première épreuve. Aucun mot ne traversa ses lèvres. Il n’avait rien à dire. Il ne désirait même pas se défendre. A quoi bon ? Elle ne l’entendrait pas. Elle ne voulait pas l’entendre, alors il lui épargner au moins ça. Il ne l’avait pas accusé. Elle oui. Pourquoi était-elle ici, sinon pour le tourmenté ? Elle lui envoyé Séléna, maintenant elle lui reproché. Elle lui disait qu’il n’était plu rien pour elle, et puis elle déclaré qu’il était la raison pour la qu’elle elle serait prête à incendié des cités. Elle le quitter, le laisser parce qu’il ne valait plu rien, et puis disait qu’elle contemplerait sa déchéance. Elle le libéré, pour qu’il soi plus encore enchainer. Cela faisait longtemps qu’il ne comprenait plu. Qu’il était fatigué de se battre pour savoir ce qu’elle voulait vraiment. C’était devenu de plus en plus dure avec le temps de la déchiffrés. Avant il avait trouvé la force. Avant elle avait eu autant peur que lui de ce qui pouvait arriver. Avant il la comprenait et l’aimer pour ça. Parce qu’elle cacher sa fragilité derrière sa froideur et sa distance. Aujourd’hui le seul qui était fragile et brisé c’était lui. Tout ce qu’il avait toujours voulu c’était elle. Malgré les épreuves et la douleur. Tout ça n’était pas important si au bout du chemin il l’avait elle. Tout ça valait la peine s’il savait qu’elle était là. Seulement ça n’était plu le cas et il avait la sensation d’avoir mal pour rien.

Oui, il avait fait de mauvais choix. Trop borné, trop sanguin et trop souvent stupide. Il c’était laisser envahir par la peur et il avait fauté. Seulement a chaque fois qu’il avait essayé. A chaque tentative pour ce faire pardonner, il n’y était pas arrivé, jusqu’à ce qu’elle lui dise que quoi ? Qu’il n’était plu à la hauteur ? Après avoir passer plus de la moitié de sa vie à se battre pour elle, pour qu’elle l’aime, pour qu’elle lui pardonne ses fautes ? Quand avait-elle essayé de ce faire pardonner les siennes ? Quand avait-elle, ne serait-ce qu’une seule fois, dit qu’elle était reconnaissante pour ses combats ? Il se stoppa dans sa marche. La réalité le frappa soudain. Il c’était plier a elle, il avait fait tans d’effort pour ressemblé à l’homme qu’elle voulait qu’il soit. Il était presque un demi-Dieu autre fois. Il avait été si fière, ce noyant dans la gloire et l’argent. Il avait aimé ça, mais plus que tout, il avait aimé le regard que Mitsuko posé sur lui. L’envie, le plaisir, la fierté qu’il lui appartienne. A elle et pas une autre, alors que n’importe qu’elle créature pouvait tomber dans son lit. Elle ne voulait que ça au fond. Ses yeux se posèrent sur elle, s’éveillant enfin de sa trance. Parce que la vérité était frappante et plus douloureuse que tout. « Ce n’étais pas moi que tu aimais. Ce n’étais pas moi que tu désirais. » Son ton n’était pas accusateur, il était calme. Il ne faisait qu’émettre des faits après tout. « Ce fut l’image que je t’offrais. Cette illusion pathétique. Je sais pourquoi je t’ai aimé de cette façon, si fort, avec tans d’abandon. Parce que si je ne le faisais pas je n’étais plu rien. Parce que si je n’étais pas cette homme que je voyais dans tes yeux pourquoi aurai-je sacrifier autant ? Il fallait que tu m’aime. Il le fallait plus qu’il ne fallait que je dorme ou que je mange. Sinon toute mon existence n’aurait eu aucun sens. » Un sourire se dessina lentement sur ses lèvres. Plus il parlait et plus il sentait le poids dans son cœur ce soulager. « Je pensait que tu te soucier de moi. Je pensais que pour une fois quelqu’un m’aimé vraiment, et peut être que tu la fait, a ta façon et je t’en suis reconnaissant, mais je ne referait pas la même erreur. Je comprend pourquoi on ma enfermer. Je comprend maintenant pourquoi on ma retiré ma puissance. Je pensait que c’était parce que j’était un danger pour les autre et pour moi même, mais en vérité c’est parce que je me suis perdu. Je n’était plu moi. Je n’était que cette homme riche de force et d’or. J’inspiré la crainte et l’admiration et après ? J’était malheureux. Je me sentait seul. J’était perdu et j’ai fait des erreur, beaucoup d’erreur. Sa ma couté ma fille, ma propre fille. Par orgueil je l’ai perdu. Sa ma couté mon intégrité et ils me l’on rendu. » Un rire lui échappas. Il ce rendait compte de la stupidité de la situation, et que peut être, elle ne comprendrait pas où lui avancerait encore et toujours qu’il n’était qu’idiot, mais c’était un fait et elle ne pouvait le nier. « On c’est rencontré dans ces montagne, c’est vrais. Et le garçon que tu a rencontré ici tu ne l’aurait jamais aimer. Ce n’est pas a cause de toi que je suis devenu Zéleph, ce n’est pas ta faute, je ne t’accuse de rien. Non, tu était au contraire la seule raison pour la quel mon reflet ne me donner pas la nausée. Seulement, si tu attend de moi que je redevienne un jour cette homme, oublie. Parce que je ne veux pas être aimer pour l’image que je renvoi, je veux être aimer pour l’homme que je suis. J’aurai voulu que tu soi capable de m’aimé sans pouvoirs, sans richesse, mais c’est ta nature je sais et je ne t’en veux pas. Avant j’était en colère, aujourd’hui j’imagine que je sais reconnaître que tout ça n’est pas ta faute. J’aurai voulu que tu aime ce garçon que tu à rencontré ici. Que tu aime Shizuo. Parce que c’est qui je suis, quand il ne reste plu rien, et aujourd’hui il ne reste plu rien. »

Il était honnête et totalement sincère peut être pour la vrais première fois de sa vie, avec son cœur. Il se sentait comme le jour où il c’était agenouillé devant elle, vulnérable et sans défense. Oui, c’était ça qu’il était. Juste lui, et il ne devrait jamais avoir a s’adapté a elle ou un autre. Il ne pouvait pas soigner ses blessures s’il continuer de ce bercé d’illusion. « Mitsuko. » ce fut la première fois qu’il prononça son nom de puis longtemps, et un frisson le parcourus. Il l’aimait, avec ou sans marque, il l’aimera toujours. « Je n’ai jamais voulu que tu souffre. Je voulais sincèrement te rendre heureuse et j’espère à un moment de ma vie avoir réussi. Je sais que tu ne m’aimeras plu jamais comme tu l’à fait autre fois, parce que je ne serais plu jamais cet homme, et je l’accepte. Peut être que tu as raison. Peut être que c’est ici que l’on se dira adieu. Je sais que tu es en colère contre moi, tu es furieuse même, mais je suis soulagée. Je n’ai toujours voulu que ton bonheur et j’ai trop souvent échoué. Etre une Déesse était ce que tu souhaité de plus chère. Si ça te rend plus heureuse que ce que tu as pu être dans mes bras, alors soit… je l’accepte. » Zéleph venait de s’arracher le cœur, mais en réalisant tout ça, il venait au moins de comprendre et d’admettre l’évidence. Il ne voulait plu faire souffrir quelqu’un comme il l’avait fait souffrir, ou comme il avait souffert. Plu jamais. Il ne ce battrait pas, puise qu'elle ne voulait plu qu'il le fasse. Il ne ce battrait pas puise qu'elle voulait ça n'était pas ce qu'il était. Ca n'était plu ce qu'il voulait être.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 14 Juil 2016, 01:15

L'oubli, elle y pensait, fixant ce petit point imaginaire qui l'empêchait de trop réfléchir. Elle pouvait fuir, maintenant. Il lui parlerait sans doute plus tard mais si elle choisissait de l'oublier, alors peu lui importerait. Elle serait libérée de ses chaînes, de cet élément qui la maintenait parmi les Mortels et qui la rendait instable. Elle pouvait se targuer de ne point l'aimer, de n'avoir cure de son sort, elle pouvait dire ce qu'elle souhaitait en réalité, la vérité, elle seule la connaissait. Il lui suffirait d'un rien, d'une habile manœuvre pour l'effacer pour de bon de son existence. Ce n'était pas grand chose pour elle. Elle avait régné sur plusieurs peuples, avait tué des Souverains dans un souffle, avait massacré ses adversaires, avait commandé des armées. Rien ni personne ne s'était dressé sur son chemin et avait survécu assez longtemps pour s'en vanter. Alors, qu'est-ce qu'un seul homme pouvait contre elle ? Elle n'écoutait pas les explications que l'aubergiste donnait. Elle s'en fichait éperdument. Tout ce qui comptait était cette unique question. Devait-elle se libérer ou non de lui ? La solitude lui allait si bien. Elle incarnait à la perfection la Reine des glaces, dans son manteau de neige, observant le Monde de son regard gelé. À vrai dire, elle ne revint du périple de ses pensées que lorsque l'aubergiste s'adressa directement à eux. Elle le fixa un moment sans rien dire puis, toujours silencieusement, suivit l'homme avec lequel elle devait faire équipe. Le froid ne la touchait plus depuis longtemps et le sol givré ne pouvait entraver ses déplacements. L'Océan lui-même ne l'arrêtait plus. Elle était capable de se frayer un chemin dans le monde des Morts et d'en revenir sans la moindre difficulté. Quand il s'arrêta, elle fit de même, n'attendant rien de particulier. Elle l'écouta sans l'interrompre. Son corps lui-même semblait figé dans la glace. Aucune émotion ne ressortait sur son visage. Elle était simplement neutre. Quand il eut fini, le temps sembla s'écouler durant une éternité. Elle ferma les yeux quelques secondes puis, sur ses lèvres, se dessina un sourire. Elle expira doucement, son sourire s'agrandissant un peu plus. Quand elle ouvrit les yeux, son regard était clair, dénué de tout artifice, simplement brillant. Elle rit, inclinant doucement la tête sur le côté. « Je pense que la première épreuve nous attend. Ce serait bien que nous gagnions. ». Elle pivota, avançant dans la neige. Elle perdait peu à peu de ce qui la rendait supérieure. Sa prestance fondait comme neige au soleil, sa force faiblissait. Elle se mit à sentir le froid et prit conscience de sa taille. Elle était si petite, si frêle. Pourtant, elle souriait toujours. Elle se sentait heureuse. Il avait enfin compris. Les pas qu'elle effectuait devenaient plus difficiles à accomplir, la neige l'obligeant à utiliser le peu de muscles qu'elle possédait.

Légèrement, elle balança doucement ses bras, comme pour se détendre. Elle rit une nouvelle fois mais ne se retourna jamais. Il avait compris à quel point elle le détestait de ramper devant elle comme un chien pour se faire pardonner ses fautes. Il avait compris à quel point leur lien était malsain. Il avait pourtant tort sur un point. Elle n'avait jamais aimé l'image qu'il lui renvoyait. Qu'en avait-elle à faire d'un homme puissant ? Il y en avait des centaines, des centaines qu'elle aurait pu faire tomber dans ses bras d'un seul regard. Elle l'avait désiré, oui, tout le temps où il l'avait séduite. Et pourtant, pourtant, elle ne s'était donnée à lui que le jour où il avait été vrai pour la première fois, où il avait laissé tomber son image d'illusions pour se livrer à elle entièrement. Ce jour là, elle l'avait aimé ; comme aujourd'hui, à cet instant précis. Elle n'aimait pas l'homme qui fuyait dans l'alcool. Elle n'aimait pas celui qui était malheureux, se jugeant seul responsable de toutes les misères du Monde. Elle ne l'aimait pas soumis, courant toujours après elle sans se rendre compte que ce n'était pas ce qu'elle désirait. Elle ne l'aimait pas quand il la voyait de la façon dont elle voulait que le Monde la voit. Elle l'aimait quand il était vrai, humble, quand il ne marchait pas en direction de son passé brisé. Elle aimait l'homme qui se tenait debout devant elle et qui ne la regardait pas avec des yeux emplis de culpabilité. Elle l'aimait lorsqu'il contrôlait son existence, lorsqu'il œuvrait pour ce qui lui tenait à cœur, qu'importe que ce qu'il désire soit de régner sur un peuple ou de travailler la terre. Elle aimait lorsqu'il pensait se montrer faible alors que ce n'était qu'en ces instants qu'elle admirait sa force, lorsqu'il prenait le risque de ne plus se cacher. Alors, si lui avait décidé de se libérer de ses enclaves, de sa culpabilité, elle se libérait également de la domination qu'elle exerçait sur lui, de tout ce qu'elle avait monté pièce par pièce pour l'esclavager jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il ne lui devait rien, qu'il n'avait rien à se faire pardonner. Elle aurait pu le mener jusqu'aux portes de la Mort pour qu'il comprenne. Elle aurait pu continuer à le torturer pour qu'il s'en rende compte. Pourtant, en quittant sa chambre, elle s'était promis d'arrêter. S'en était assez. Elle pensait que jamais il ne comprendrait, elle pensait qu'il ne se rendrait jamais compte que plus il s'en voudrait et la repousserait pour les mauvaises raisons et plus elle deviendrait exécrable, plus elle resserrerait son emprise sur lui et plus elle l'écraserait de sa puissance. Mais il avait compris. Alors, à présent, elle n'était plus qu'une femme, marchant dans la neige. À présent qu'il ne la voyait plus comme la perfection à atteindre, comme celle de laquelle il devait se montrer digne, comme celle de laquelle il devait obtenir l'amour à tout prix, elle le considérait à nouveau. Libérée de ses entraves moralistes et omnipotentes, elle se sentait légère. Elle avait simplement un peu mal aux mollets à cause de la neige.

Elle s'arrêta devant ce qui devait être la première épreuve. Il s'agissait de deux murs placés en parallèle au milieu desquels, bien plus haut, se trouvait un objet qui flottait dans l'air. Bien sûr, il suffisait de voler pour l'atteindre mais l'épreuve voulait que les partenaires se mettent dos à dos et gravissent petit à petit la hauteur en s'aidant avec leurs pieds sur la surface murale, l'autre servant de soutien pour avancer. Une mauvaise coordination et c'était la chute assurée. Sans un mot, elle alla se placer devant l'un des murs. Elle n'était pas sûre de pouvoir y arriver. La force qu'elle avait dans les jambes était négligeable.

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Jeu 14 Juil 2016, 03:14


Il ne pouvait le nier, il trouva son silence rude et quelque peut blessant. Il c’était sincèrement confesser et elle n’avait rien dit. Il n’était pas fâché, il n’y avait pas de quoi, mais déconcerté ça, oui. Elle avait rit. De son vrais rire. Du rire qu’il aimait entendre et qui était si rare. Un son qu’il ne ce lassait jamais d’entendre et qui lui manquer plus que tout. Il ignoré ce qu’il avait fait pour qu’elle soit ainsi, mais il était réellement soulagé. Soulagé de c’être libéré. Soulagé qu’elle ne l’ais pas envoyé en enfer. Il ignorait où il en était, mais au moins ni colère, ni rancœur ne l’habité. Il ne pouvait cela dit pas empêcher la tristesse de lui chatouillé l’esprit alors qu’il la suivait du regard. Elle semblait si détacher, c’était un peut désolant pour lui. Marchant dans ce silence, pour sa part embarrassant, il l’observa attentivement. En réalité il avait toujours du mal à croire qu’elle était là. Il ne voulait pas non plu croire qu’il n’était plu marqué, ses mains plonger dans ses poches, ce persuadant qu’il faisait ça contre le froid et non contre le vide. « Je ne suis plus à toi, tu n'es plus à moi. » Ces mots tournés en bouclent dans sa tête. Voilas un concept qui lui paraissait étranger. Quand il la regardé, elle ne semblait pas plus que ça affecté par cette situation. Il était blessé, bien sur qu’il était blesser, parce que vue de là où il était, c’était comme si pour elle rien ne changer. Qu’il soi ou qu’il ne soi pas, elle paraissait tout à fait heureuse. Pendant un instant il se demanda si la marque de Séléna avait aussi disparu. Ca semblait évidant. Il souhaita que la jeune fille ne prenne pas peur. Elle était si naïve. Il souri, s’imaginant qu’elle pourrait croire qu’il était mort.  Ce qui, au fond, n’était pas amusant pour elle.

Il avait la sensation qu’il faisait de plus en plus froid, où bien était-ce le fait qu’il n’avait pas manger après s’être lever. Au moins il n’avait plu la nausée, mais son mal de crane était toujours bien présent lui. Il soupira, ce maudissant d’avoir oublier sa fiole. Mitsuko l’aurait certainement encore une foi maudis s’il l’avait prise, mais l’alcool était un vrai ennemi du froid. Il lui semblât que la déesse ralentît. Il crue même percevoir un tremblement. Ce pouvait-il qu’elle est froid ? Le gelé devait certainement le rendre stupide parce qu’il savait mieux que personne, qu’un Dieu était capable d’annihiler toute sensation mortel et tout sentiment. C’était bien là son plus grand problème. C’était certainement ce qui expliquer son détachement présent, et la raison pour la quelle il avait arrêté de ce révolté. Crié contre le vent ça n’avait jamais servit à personne.

Arriver devant la première épreuve, Zéleph fut surprit de ne voir personne d’autre. Ils avaient réellement mis autant de temps, où bien ses camarades et autres clients prenaient ces jeux réellement a cœur ? De la part de Corbeaux ça n’était pas aussi surprenant que ça. Il espérait sincèrement qu’il n’y avait pas dix jeux comme celui-ci. Il ne savait pas s’il aurait la force pour ça. Quoi que, faire ça avec Mitsuko devait être considéré comme de la triche non ? Sauf que lors ce qu’il se retourna pour lui faire fasse il se rendit bien compte que quelque chose n’allait pas. Le réprouvé ne pouvait pas dire qu’il la connaissait par cœur, sa n’était plu aussi vrais qu’avant, mais il pouvait toujours ce venté de voir quand quelque chose était différent. Il la jaugea un instant. Elle n’avait pas l’air aussi à l’aise dans la neige et le froid qu’elle aurait dû l’être. Elle lui sembla même… fatiguer ? C’était subtile, presque imperceptible pour un étranger, car il n’était certainement pas de la nature de Mitsuko de montré quoi que ce soit qui puisse traduire un inconfort quelconque. Simplement, s’il y avait bien quelque chose sur le quel il ne pouvait pas se trompé c’était ça, et il en fut lui même très surprit.

Pas sur de ce qu’il faisait, il s’approcha d’elle. Pour être tout à fait honnête, il ne savait plu trop comment ce comporté avec elle maintenant. Il se sentait terriblement désorienté et embarrasser. C’était peut-être stupide, ou ridicule, mais tout de même, il y a plusieurs minutes de ça, a peine, il était encore son mari et maintenant il n’était plu qu’un souvenir. C’était étrangement douloureux. « Est-ce que, tout va bien ? » Il mit le plus d’assurance qu’il pu dans sa question, essayant tans bien que mal de cacher l’inquiétude qui l’avais gagné. Zéleph ne si connaissait pas bien en matière de divinité, il avait de quoi être dégouté de la religion il fallait dire, mais il se souvenait de certaine chose. Une crainte, certainement irrationnel, qu’il puisse arriver quelque chose de mauvais a Mitsuko qui l’affecte physiquement, lui vin a l’esprit. Il s’aventura à poser sa main sur son bras et frissonna sous la froideur de sa peau. « Dreell ! Tu es gelé ! » Et il savait que ça n’était pas normal, ni le faite qu’elle soi plus pâle que d’habitude. Se pouvait-il vraiment qu’un Aether tombe malade ? Zéleph avait la légère sensation de devenir paranoïaque tout d’un coup. Retirant l’imposante fourrure qu’il avait autour de ses épaules, il l’enroula autour d’elle. La soudaine fraicheur le fit frissonner, mais c’était tenable. Elle, elle n’était qu’en robe. C’était de la folie.

Levant les yeux pour regarder les murs de l’épreuve et ce concentré sur autre chose que sa soudaine proximité avec Mitsuko, il se rendit compte d’une chose. « Tu es trop petite. » Ou lui était trop grand. Il rit presque en le réalisant. Leur différence de taille faisait de cette situation quelque chose de pratiquement ridicule. De plus les murs étaient gelés et donc sacrément glissant. Il sentait déjà le calvaire arrivé. Il eu alors une idée. Retirant sa ceinture, il fit une boucle, puis, il sorti également son sabre serpent attachant le bout de cuir, laissant pendre la boucle assez grande pour y mettre un pied. « Je ne suis pas certain que les esprits du temples soi d’accord avec l’usage que j’en fait. » sourit-il avant de planter le dit sabre dans le mur et de tester la solidité du cuir en enfilant son pied de dans et en testant la résistance. Décidant que c’était correcte, il se tourna vers Mitsuko. « J’imagine que tu vas m’assuré que tu en es capable, et je veux bien te croire, mais s’il y a d’autre épreuve je préfère que tu es toute tes forces pour quelque chose d’utile. Alors si tu veux bien, monte sur mon dos, attache-toi et profite du voyage. » Il essayé de plaisanté, histoire que ce moment passe le plus vite possible. Parce qu’il ne se sentait plu à l’aise du tout. Avant c’était simple, il était tout le temps en colère, maintenant il n’avait lu rien pour se cacher. Sortant les deux lames cacher dans ses gants, il était près a gravir cette monté. Ca n’était pas aussi haut que ça, il avait déjà fait pire. Ne serait-ce que pour la reine des anges, ici même a l’edelweiss, bien avant qu’il ne rencontre Mitsuko. Comme quoi il avait beaucoup plus de souvenirs qu’il ne le pensait dans ces montagnes.

Dreell - Un très vilain mot.
ps : j'adore ton dessin !
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Mitsu
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Jeu 14 Juil 2016, 10:55

Mitsuko leva doucement la tête vers Zéleph quand il s'adressa à elle, le regardant pour la première fois depuis qu'elle lui avait tourné le dos après son discours. Ce qu'elle vit l'étonna et la marqua profondément. Elle se souvenait que, jadis, elle le voyait ainsi. Pas parce qu'il était puissant, simplement parce qu'elle avait accepté de le contempler avec les yeux d'une femme, et non avec ceux d'une divinité. Et puis, le temps avait passé, elle était devenue bien plus puissante, ils avaient eu des enfants et au fur et à mesure que la culpabilité avait rongé son ancien mari, elle avait refusé de le regarder de nouveau en laissant parler ses émotions. La marque du mariage avait continué à les enchaîner dans la souffrance et Mitsuko avait finis par s'en détacher, le laissant seul dans la douleur.  Mais, à présent, les choses étaient différentes. En changeant de point de vue, elle le contemplait différemment. Elle l'admira un instant, essayant de ne pas trembler de froid. Il était grand. Beaucoup d'hommes l'étaient pour elle mais, lui, était différent. Il n'était pas Monarque, il ne l'était plus, mais même dans ses incertitudes, il dégageait quelque chose de rassurant. Même lorsqu'il était grognon, même lorsque la rage démoniaque l'emportait, elle trouvait qu'il avait ce je ne sais quoi qui lui disait que jamais il ne la toucherait si elle ne lui offrait pas l'ultime provocation. Elle l'avait toujours poussé à bout, elle avait toujours cherché la guerre et elle avait grossi petit à petit sa culpabilité dans l'espoir qu'il comprendrait. Elle mordit sa lèvre inférieure, caressant ses rubis de ses émeraudes. C'était fini à présent. Il avait compris. Elle ne répondit pas à sa question, repartant dans sa contemplation. Il avait conquis tellement de femmes et il devait avoir tellement d'enfants. Son passé était grand et elle s'était toujours demandée, au plus profond de son être, pourquoi est-ce qu'il avait accepté de l'épouser, elle. Il n'était même plus obligé de rester à ses côtés à présent. Pourtant, il était là. Elle inspira lentement, son expiration provoquant chez elle quelques tremblements qu'elle ne put contenir. Le froid était mordant. Il suffisait qu'elle regagne son statut de divinité pour se débarrasser de cette sensation mais elle ne le voulait pour rien au monde. C'est à ce moment là qu'il choisit de la toucher. Son premier réflexe fut de reculer son bras mais il ne bougea que très légèrement, sans doute un peu engourdi. Ses jambes tremblaient imperceptiblement également, mais non pour les mêmes raisons. Cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas cantonnée à la seule force physique qu'elle possédait jadis que son corps criait au scandale. Le contact la perdit un instant, jusqu'à ce qu'il cesse de la toucher. Habillée d'une nouvelle couche, elle frissonna à l'intérieur de la fourrure, cherchant la chaleur. Elle aurait pu la refuser mais, véritablement, elle n'en avait pas la force. « Merci. » chuchota-t-elle si bas qu'elle n'était pas sûre de s'être entendue elle-même.

Elle tourna de nouveau les yeux vers l'épreuve. Il avait raison. Quand bien même elle aurait fait tous les efforts du monde, il était trop grand, trop lourd et elle était tout l'inverse. La force de Zéleph aurait fini par faire plier ses jambes et ils seraient tombés. Sans un mot, toujours silencieuse, elle le regarda retirer sa ceinture et tirer son sabre de son fourreau. Lorsqu'il lui proposa de monter sur son dos, elle entrouvrit les lèvres, n'étant pas certaine de trouver la solution judicieuse. Elle finit tout de même par sourire. Alors, ainsi, elle le mettait tellement mal à l'aise qu'il décidait de faire des plaisanteries ? Si lui était prêt à gravir ce mur, elle doutait sincèrement être capable de gravir son dos. Elle pinça ses lèvres un court instant puis finit par parler. « Je pense que tu as des problèmes mnésiques. Jadis, c'était Solarion qui me servait de monture, pas toi. ». Elle sourit. Cela faisait si longtemps. Lorsqu'ils s'étaient rencontrés ici, elle était Impératrice de la Nuit et elle n'avait que peu d'idées sur le cycle de la Vie et la Mort. Pourtant, elle lui avait tout de même volé un cheveux. Il n'était rien ni personne à l'époque. Il se trompait là encore. Elle aurait pu l'aimer si sa race elle-même ne l'avait pas empêchée d'éprouver un désir et un amour sincères, autres que pour le sang et la chasse. « Mais soit, je verrai si tu es plus confortable que lui. ». Elle le contourna, se retrouvant face à son dos. Bien. En étudiant un peu la question, si elle plaçait son premier pied là, tout en s'aidant de la force de ses bras, elle pourrait se hisser sans trop de mal. Elle en doutait tout de même. Néanmoins, elle n'allait pas rester plantée là. Elle n'avait pas envie qu'il se moque d'elle. Elle entreprit donc de gravir le Mont Zéleph, chose qui ne se passa pas réellement comme elle l'eut souhaité. Son pied glissa et elle se retrouva suspendue dans le vide, uniquement agrippée par la force de ses bras autour du cou de l'homme qu'elle avait réussi à atteindre par elle ne savait quel miracle. Poussant un léger cri, elle essaya de récupérer sa prise comme elle put et, après plusieurs essais infructueux où elle devait, en plus de cela, légèrement étrangler sa « monture », elle parvint finalement à se stabiliser plus ou moins. Serrant ses jambes autour de lui, elle ne respira plus pendant un moment, laissant le silence s'installer, comme si elle redoutait de finir les fesses dans la neige malgré tout. C'était terriblement embarrassant. Voilà pourquoi elle ne pouvait se passer de magie. Sa voix finit par retentir. « Je t'interdis de rire. ». Ce n'était même pas drôle. Le nez dans sa nuque, elle sentait son cœur battre avec acharnement. Elle expira, levant les yeux au ciel, ses joues légèrement rosées à cause de la chaleur qu'elle ressentait.

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Jeu 14 Juil 2016, 11:53


« Hop op. » dit-il simplement quand elle cita le souvenir de Solarion pour qu’elle aille plus vite. Il n’avait pas envie de gelé sur place, mais avant tout, il n’avait pas envie de resté dans une situation qui le mettait mal à l’aise. Elle le contourna, et il se permit de sourire. Comme si elle n’était pas au courant du confort qu’il offrait. Il garda cette pensé, quelque peu érotique, pour lui attendant patiemment qu’elle ce décide. Il ne fut pas déçu. Un instant il imagina même qu’elle essayé de le tuer. D’une façon trop maladroite pour que ce soit fait exprès. Ça la rendit presque attendrissante. Presque s’il n’était pas clairement entrain de manquer d’air. Du mieux qu’il pouvait il essaya de l’aider a ce stabilisé, tentent tans bien que mal de la touché le moins possible. Zéleph avait l’intention de respecté un code de sécurité avancer, et la première règle pour garder un esprit sain de toute pensé parasite était : garder ses mains pour soi. Il ne riait pas, parce que contrairement à ce qu’elle pouvait penser, il ne pouvait pas. Il était quelque peu inquiet et ce demandé ce qui lui arrivait. Mitsuko mortel n’avait pas d’équilibre ou de force, mais la déesse, elle, n’avait que faire de la gravité où tout autre aspect sensible qui régissait les lois de la nature. Alors il n’aimait pas l’idée qu’il la sente étrangement si fragile. Cela lui brisait un peut plus le cœur, parce que maintenant il n’avait plu le droit de vouloir la protéger. Zéleph souhaité, il voulait vraiment respecter le désire de l’Aether et se détacher, mais elle ne lui rendait pas là chose facile. Il sentait son souffle chaud frapper sa nuque et ça lui donner une difficulté extrême pour ce concentré.

Une fois qu’il fut assuré qu’elle était bien accrochée il décida de faire l’effort sur humain de ce consacré a la monté de ce mur. Fallait-il encore qu’il arrive à faire abstraction de la distraction qu’elle était. « Ne lâche pas. » l’averti t’il avant de commencer l’ascension. D’un point de vue physique c’était difficile mais surmontable, le vrai problème était la technique. Il devait jouait d’équilibre avec le fait qu’il avait quelqu’un sur le dos et aucune main libre. De plus, même s’il avait créé une sorte de trépied, il n’avait qu’un seul appui pour le pied, ce qui rendait la répartition de ses forces minimes. Plantant son sabre, il monter son pied pour prendre appui, puis planter ses lames pour grimpé un peut plus. C’était long, laborieux et extrêmement épuisant. Pas que le poids de Mitsuko face une terrible différence le vrai problème c’était la crainte qu’elle lâche, parce que si c’était le cas, il ne pourrait pas la rattraper. Quoi qu’il imagina qu’il était irrationnel pour elle de craindre de se casser quelque chose, mais ça ne l’empêcher pas d’être effrayé par l’idée. Au bout de ce qui lui sembla être une éternité, le calvaire pris fin et ils arrivèrent au sommet. Zéleph poussa d’abord Mitsuko à monter, avant de lui même atteindre la sorte de plateau.

Le sol était gelé, mais le réprouvé n’en avait que faire. Il se laissa tomber sur la glace en cherchant son souffle. Il avait soif. Il mourrait de faim. Quel idée stupide d’être parti comme ça, il manquer d’énergie, c’était lamentable pour un chasseur. Contrairement à lui les autres avaient du s’alimenté, ils gagneraient c’est sur. Voulait-il vraiment jouer finalement ? C’est que l’esprit de compétition n’avait jamais était quelque chose qui l’habité particulièrement, sauf quand le prix en valait le sacrifice. Seulement avec les Corbeaux c’était autre chose. Une histoire de fierté et le droit de se moquer des autres pendant des semaines. Quand son cœur reprit un rythme plus ou moins normal et sa respiration se calma, il prit la force de se hisser sur ses pieds. Rangent son sabre, remettant sa ceinture, il se massa ses épaules douloureuses. « Tu es plus lourde que dans mes souvenirs. » Il ne jeta pas un regard à l’Aether mais cette fois ne cacha pas son sourire. Il se mit à marcher dans une direction au hasard. Il n’y avait aucun signalement d’aucune sorte et le blizzard qui c’était lever n’aider pas beaucoup. De plus, semblait faire bien plus froid à cette hauteur. Zéleph resserra son manteau. Est-ce qu’on pouvait lui rappeler pourquoi il devait faire ça, alors qu’aujourd’hui devait être une journée de repos avant de rentré au Hédas ? Bien qu’il continuer de marcher, le réprouvé s’assuré tout le temps de gardé Mitsuko dans son champ de vision. Il ne voulait pas la perdre dans cette brume gelée. Plus que tout, et même s’il ne voulait pas l’avouer, l’idée qu’elle disparaisse à nouveau et pour toujours l’angoisser terriblement.

Etait-ce ça l’épreuve suivante ? Un désert de glace où il était difficile de voir a plus de deux mètres devant soi ? Le chasseur devin méfiant. Il suffisait qu’il y est des créatures dans la région et ils étaient bon pour une embuscade. Instinctivement, Zéleph garda sa main fermer autour du manche de son sabre, a sa taille, et près à sortir de son autre main, une lame si c’était nécessaire. Le froid, le silence, il détestait cette atmosphère. Sa tête le lancer toujours. Il regretté son lit, sa cheminer et un bon et délicieux lait chaud.

Hop op = Monte sur mon dos
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Mitsu
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Jeu 14 Juil 2016, 15:14

Une moue apparut sur le visage de Mitsuko avant qu'elle ne sourit, profitant du fait qu'il ne la regardait pas. Elle, elle le contemplait. « Et toi, tu es plus lent que dans mes souvenirs. ». fit-elle en détournant les yeux. À vrai dire, elle était certaine qu'avec sa force d'antan, il aurait simplement put briser le mur et créer un escalier naturel. Elle fit quelques pas pour attraper l'objet qui était là. Il devait servir à certifier qu'ils avaient bien passé l'épreuve. Regardant ce qui semblait être un morceau de bois et analysant légèrement sa symétrie, elle parvint à la conclusion qu'il devait y en avoir quatre en tout ; un pour chaque défi. Tournant les yeux vers Zéleph, elle constata qu'il avait déjà fait quelques pas. Le principal soucis c'est que le rythme de l'homme n'avait rien à voir avec son propre rythme. Elle avait des petites jambes et avançait plus lentement. Elle se mit donc à marcher rapidement afin de pouvoir espérer le rejoindre. Fixant son dos qui se rapprochait, elle finit par arriver à sa hauteur. Le souffle court, cette randonnée dans la montagne en devenait épuisante. Elle n'avait pas fait grand chose jusqu'ici mais son corps n'avait jamais supporté la moindre activité physique trop périlleuse et intense. Elle inspira, regardant l'homme du coin de l’œil quand il ne la regardait pas. Elle sortit ses cheveux de la fourrure qu'elle portait puis la resserra autour de son cou. La brume était omniprésente et elle commençait à se demander si ce n'était pas fait exprès pour qu'ils se perdent s'ils étaient trop éloignés l'un de l'autre. Elle hésita à attraper son bras mais n'en fit rien. Le brouillard devenait de plus en plus dense et le froid mordait son visage. « Nous ferions peut-être mieux de... ». Elle s'arrêta. Il y avait quelque chose d'anormal. « Zéleph ? ». Il n'était plus là. « Zéleph ? » appela-t-elle encore, en sachant très bien qu'elle n'aurait pas plus de succès. Elle 'ignorait ce qu'il s'était passé au juste mais elle avait senti l'énergie magique imprégner soudain la brume. Ils devaient être loin l'un de l'autre à présent et, sans plus d'explications, elle ne savait que faire.

Un bruit se fit entendre à côté d'elle. C'était l'un des concurrents qui étaient à l'auberge précédemment. Il était seul et semblait caresser le vide avec une envie débordante. À moitié nu, il embrassait son imagination avec entrain. « Qu'est ce que... ? » murmura-t-elle doucement, en préférant reculer. Elle avait toujours détester qu'autrui s'exhibe devant elle, surtout lorsque les pensées des êtres étaient luxurieuses. Elle ne tolérait le désir que d'un seul et unique homme et restait de marbre voire s’écœurait devant celui des autres. De nouveau seule dans le brouillard, elle commença à comprendre que si leurs adversaires avaient sans doute pris de l'avance au début, ce dédale blanc avait dû avoir raison de plus d'un d'entre eux. Un rire retentit à ses côtés et, enfin, elle pu contempler l'individu à l'origine de cette mascarade. Il devait s'adresser à chacun à tour de rôle, d'où le délai. Elle attendit qu'il parle, ne se formalisant pas du suspens qu'il souhaitait lui infliger. Elle n'était certes pas forte physiquement mais, mentalement, les choses étaient bien différentes. « Je peux t'offrir ce que tu désires, un rêve éveillé qui te plongera au cœur de tes plus beaux fantasmes. Gloire, puissance, amour, tu pourras tout obtenir et tu en garderas un souvenir puissant, si puissant que tu auras l'impression d'avoir touché le réel. N'as-tu jamais songé à te perdre dans les bras de l'Orishala ? N'as tu jamais souhaité gouverner toi-même un peuple entier, t'élever à égale puissance avec les Ætheri ? Tout ce que tu souhaites, je peux te le donner. ». Elle resta un instant sans bouger puis plissa les yeux. « Je déteste que l'on me tutoie. » murmura-t-elle dans le silence glacé. L'autre fut étonné. Jusqu'ici, ses petites affaires marchaient plutôt bien et ralentissait considérablement les candidats. Il allait parler pour tenter d'arranger les choses mais elle fut plus rapide que lui. « Ne sais donc tu pas qui je suis, sale insecte ? ». La question avait fusé, assassine. « Bien sûr que tu l'ignores. Les traces de mes règnes ne sont accessibles qu'aux plus brillants et la responsabilité de mes assassinats repose sur les épaules des bouc-émissaires que j'ai choisi avec soin. J'ai provoqué chaos et destruction de par ma simple volonté, je commande la Vie et la Justice, et tu oses me demander ce que je souhaite ? Et, pire que cela, tu oses me proposer de me plonger dans un songe alors que je suis la femme faite de la même matière que les rêves ? ». Elle rit, le fixant d'un regard glacial. Après tout, ce n'était pas parce qu'elle avait décidé de se révéler à son ex époux qu'elle devait le faire pour n'importe qui. Lui ne faisait pas partie des êtres privilégiés qu'elle avait envie d'épargner et, à vrai dire, il n'y avait qu'un unique nom sur sa liste, une unique personne avec qui elle se permettait d'être vraie, d'enlever ce masque qu'elle avait posé sur son visage depuis son adolescence. « Il n'y a qu'un être que je désire et, par ta faute, j'ai été séparée de lui. ». Elle marqua une pause, afin que les tenants et les aboutissants entrent dans son cerveau visiblement atrophié. « Alors je te conseille vivement de m'indiquer la sortie si tu ne veux pas finir ta vie ici. ». Elle avait mal aux jambes, elle avait froid, s'il ne se dépêchait pas, elle l'étriperait d'une manière ou d'une autre.

Mitsuko sortit du brouillard. Le soleil vint caresser son visage. Il faisait toujours froid mais le ciel était à présent dégagé. Elle sourit, fixant une rangée d'objets comme celui qu'elle avait récupéré plus tôt. Elle en prit un, constatant qu'ils étaient encore tous présents. Personne n'avait dû sortir de la brume à part elle. Elle devait attendre Zéleph. Elle n'avait strictement aucune idée de la durée des rêves que l'homme façonnait et elle se demandait si son ancien mari s'était laissé berner et, si oui, ce qu'il voyait à l'heure actuelle dans ses songes.

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Jeu 14 Juil 2016, 16:37


La panique commença à l’envahir. Oui, il commencer à paniqué. Paniqué pour Zéleph ça voulait dire grogner et juré en essayant d’oublier l’angoisse qui faisait monté une nausée brulante dans son ventre. Il plisser les yeux, cherchant désespérément à voir quelque chose dans cette masse blanche. Elle était là ! Il n’y avait pas une minute, elle était encore derrière lui, il en était certain. Il faisait bien attention a toujours avec un œil sur elle, et il suffisait qu’il soi distrait une demi seconde pour qu’elle ne soi plu là. Etait-elle parti ? L’idée ne lui paru pas aussi folle que ça. Il fit volte face avec une rapidité qui le surprit lui même quand il crue entendre son nom. C’était loin, presque inaudible, mais il n’était pas encore fou et savait ce qu’il avait entendu. Sérieusement il n’apprécier pas la plaisanterie. Marchant dans la direction de l’écho, il aperçu quelque chose bouger et accéléra le pas. Quand il trébucha sur… « Tarnis ? » Le sorcier ne semblait ni l’entendre, ni le voir et il n’avait même pas senti son pied frapper son visage. Il était à quatre pates et… brouté ? Zéleph ce pencha, concerné vers son camarade, les yeux vide il était comme ensorcelé. « Tarn ? Tu m’entends ? » passant la main devant ses yeux vitreux, il sembla non, que le sorcier n’était plu dans ce monde. Il se mit même à mâcher le mentaux du réprouvé, ce qui l’obligea a ce reculer, légèrement écœuré du comportement animal du Corbeau.

Il se retrouva comme un imbécile. Il devait retrouver Mitsuko et sortir de cette brume infernale, mais il ne pouvait pas laisser son camarade dans cette état tout seul. Il chercha comme il pu Scaldis, mais ne le vit nul par, et le temps qu’il cherche quoi que ce soi dans ce mur de fumer opaque, Tarnis avait disparu. Quelque chose se passer ici, et Zéleph n’aimait pas beaucoup ça. Sentant une présence derrière lui, il sorti son sabre et le mit sous la gorge de l’intrus. « Ow ! Tu compte faire quoi avec ça mon ami ? » L’homme lui souri, baisant l’arme d’un doigt sur la lame aiguiser à souhait. « Tu devrais plutôt écouter mon offre. » Sa voix douce, charmeuse, trop mielleuse au gout du réprouvé. Plu il parlé et plu Zéleph avait l’impression de perdre son temps. Sérieusement un rêve ? Alors Tarnis avait souhaité devenir une chèvre ? Le connaissant ça n’était pas surprenant, le sorcier adoré les nouvelles expériences, ça devait être une sacret opportunité pour lui. Le réprouvé, lui n’avait besoin de rien déjà dans le monde réel, alors dans un songe : « Non merci. » rangeant son sabre, il se remit en chemin, pas sans la persistance du charlatan. « Quoi ? Non, pas encore ! » Il apparut de nouveau devant lui, lui bloquant la route. « Attend, attend, je crois que tu n’as pas bien compris mon ami. Je t’offre de vivre une vie que tu ne pourras jamais avoir. Connaître le plaisir de ce que tu as toujours voulu et en gardé un souvenir comme si tu l’avais vécue. » Etait-il un génie ? Quoi qu’il en soi ses mots entourés de charmes ne firent que rebondir sur le réprouvé, qui commencer sérieusement a le trouvé collant. Ennuyé, il recommença à le contourné, mais l’homme continua de le bloqué. Zéleph n’allait pas jouer a ça toute la journée. « De l’or à t’en noyé. » Zéleph sentit des pièces lui tombé dessus, il dut reculer pour ne pas se prendre une cascade de bijoux et autres richesse sur la tête. « Du pouvoir, des royaumes, des châteaux. » Dans sa main se forma un sceptre, il senti le poids d’une cape luxueusement brodé sur ses épaules et celle d’une couronne sur sa tête. Il les retira en grognant, mais l’escroc ne ce démonta pas. « Du vin, à flot, des lacs et des rivières de vin ! Des festins, de gibiers digne des plus grand banqué. » Contre toute attente, le réprouvé laissa son regard lorgné les coupes d’alcool et la viande qui venait de naitre du néant pour s’s’installer sur une large table devant lui. L’homme malicieux su qu’il avait peut-être trouvé là, la faiblesse qu’il chercher. Zéleph ce laissa enchanté par la vu du liquide rouge, une couleur de velours qui devait être magiquement délicieuse. Sa main s’approcha, il était à deux doigts d’étancher sa soif, l’lorsque ses yeux se posèrent sur sa main. Nue. Il devait la retrouvé, il n’avait pas le temps pour tombé dans les filets d’un charlatan. D’un révère de la main, il renversa la coupe. « Vous ne m’offrez rien, que ce que je n'ai déjà eu. Disparaissez. »

Zéleph se détourna à nouveau, sérieusement fatiguer de ce petit jeu. Seulement, l’homme ne le laisserait pas partir ainsi. Il ne pouvait pas essuyer deux échec, ça n’était pas possible ! Jamais ça ne lui était arriver, personne ne refuser ses songes. Personne ! « Des femmes, toute les femmes que tu désire ! » Dans ses mots cette fois, il n’y avait plu aucune douceur mais de la colère, et quand de la magie naquis des créatures parfaites, elles vinrent dangereusement attaquer le réprouvé. Il lui fallut une forte persévérance, pour s’extirpé de leurs emprises. Il ne voulait rien de tout ça, il n’avait besoin de rien. Il l’avait déjà vécu et il en était dégouté. Autre fois il aurait plonger dans chacune de ses offres. Autre fois il avait était un roi vénale et orgueilleux, facile à corrompre. On pouvait l’acheter avec tout, l’argent, le pouvoir, le sexe. Aujourd’hui rien de tout cela n’avait de sens. Il avait bien trop longtemps joui de tout sans limite, jusqu’à se dégouté de lui même. Il ne voulait rien. Rien d’autre que le confort paisible de la tranquillité. « Ylgar ! Io kni ! » Il était devenu tellement furieux qu’il en perdait sa langue commune, repoussant ces chimères, qui en ce détachant lui arrachèrent quelques bout de vêtements.

Il réussit par sortir du brouillard, non sans manquer d’insulté cette homme de tout les plus jolis noms qu’il connaissait dans sa langue, essayant comme il pu de faire tenir le reste des tissus qui couvrait son corps tenir tout seul. Il avait perdu son manteau dans la bataille, sa chemise ressemblée a un chiffon, son pantalon avait la moitié d’une jambe qui l’avait quitté. Il avait encore de la chance d’avoir ses bottes, et sur tout il c’était assuré de gardé contre lui son sabre, ce qui était encore ce qu’il avait de plus précieux sur lui. La magie de cette homme était puissante, en tout cas pour lui, c’était sûr. Il n’aurait jamais crue que des illusions puisse faire autant de ravage. Grognant une dernière fois, en abandonnant le fait que sa chemise valait encore la peine d’être sauver, il arriva enfin à la lumière. Une légère chaleur l’envahi, du au soleil ou au soulagement, il n’aurait su dire. De toute façon il crevé de froid maintenant a moitié nue. Seulement, rien ne l’empêcha de voir que Mitsuko était là, à l’attendre et il ne pu empêcher le sourire qui le gagna de rayonné. C’était hypocrite n’est-ce pas ? De lui demander de partir, et d’être heureux qu’elle n’en fasse rien. Il devait avoir l’air sacrément stupide, a moitié nue, grelotant de froid, mais souriant de toute ses dents, son visage illuminer de soulagement. Il avait eu peur. Après tout, elle avait toute les raisons de le quitter. Il ignoré pourquoi elle était toujours là d’ailleurs. Peut cela avait-il un rapport avec sa baisse flagrante de santé ? Zéleph s’éveilla de sa transe et fronça les sourcilles, fonçant vers Mitsuko, réellement inquiet. Il la scruta de bas en haut, chaque parcelle de son visage, semblant chercher quoi que ce soit qui lui donne un indice. Elle était entière, ni blesser, ni ne semblait être si différente que ça au fond. Il ce rassurait, mais n’en était pas moins méfiant.

Sans dire un mot, il lui attrapa la main. Il détourna les yeux pour ne pas à avoir à croiser son regard quand il entrelaça leurs doigts. Il ne voulait plu la perdre, c’était hors de question, et ce geste n’était qu’un geste pratique et rien d’autre. Son autre main s’enfonça dans sa poche, alors qu’il se persuader du bienfondé de sa logique. Ignorant délibérément, la douce chaleur qui vin timidement réchauffer son cœur. Le bout de ses oreilles étaient rouge, il les sentait chauffer et remercier ses cheveux d’être assez en bataille pour les cacher, et puis ça n’était cas cause du froid et rien d’autre. Rien d’autre, vraiment ! « Et maintenant ? » Il s’en remettait à elle, après tout elle était là de puis plus longtemps que lui, elle devait savoir. Ça n’était pas du tout pour briser son embarras, pas du tout.

Ylgar - Ca suffit
Io kni - Lachez moi (les basquettes bande de perverses !)

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Jeu 14 Juil 2016, 20:35

Mitsuko avait attendu, seule, et avait fini par décider de s'occuper d'une manière quelque peu... Son sourire en disait long. En réalité, elle avait enterré presque tous les objets de la compétition dans la neige, de manière à éliminer la concurrence. Reprenant son sérieux comme si de rien n'était, son visage reprit bien vite les traits d'une personne tout à fait innocente. Ce petit quelque chose, qui la faisait d'ailleurs ressembler à un Ange, était l'une de ses plus grandes forces. Personne ne la soupçonnait jamais parce qu'elle semblait gentille et fragile, trop bénéfique pour être capable d'un coup bas. Jouant avec ses cheveux, elle finit par les tresser en attendant le moment où elle pourrait contempler Zéleph sortir du brouillard. Elle le soupçonnait d'avoir résisté aux manigances crapuleuses de l'homme mais également de s'être perdu. Il n'avait jamais eu un sens de l'orientation hors du commun et, pour tout avouer, elle se demandait même comment il avait fait pour lui courir après toutes ces années. Elle sourit, se rappelant qu'il avait même heurté l'un des moulins de Bouton d'Or en plein vol, une erreur de trajectoire qui avait d'ailleurs offert à la construction quelques réparations. Finalement, elle le vit s'extraire de la brume et dut se retenir de rire. Que lui était-il arrivé ? Avait-il souhaité qu'on lui arrache ses vêtements ou s'était-il battu contre le marchand de rêve ? Il souriait. Pourquoi souriait-il tout à coup ? Elle se sentait légèrement étrange. Elle le détailla un moment, se perdant ici et là, peut-être un peu trop d'ailleurs. Elle finit par détourner les yeux. Il ne l'aurait pas comme ça. Pourtant, elle était assez... Non, elle n'y penserait plus. Elle le laissa approcher et se focalisa sur son visage. Il semblait radieux, rien à voir avec l'homme qu'elle avait trouvé au réveil. Pourtant, elle n'oubliait pas ce qu'il était. Un Réprouvé ne pouvait être que le soleil, il se devait d'être la lune également. Un Réprouvé était lumière et ténèbres. Sans doute l'était-elle un peu elle-aussi, avec une prépondérance pour le mal, le bien étant caché au fond de son être. Elle l'observa la regarder de bas en haut. Que cherchait-il ? Elle se sentit de nouveau troublée. Il lui prit la main. Il ne la regardait plus. Elle ne bougeait plus. Il finit par poser une question qui lui donna l'occasion de dédramatiser la situation. Elle ne pouvait pas se laisser déstabiliser si facilement. C'était idiot. Il l'avait prise tant de fois, partout, et ils avaient détruit tellement de meubles à force d'acharnement. Ils avaient même poussé le vice jusqu'à s'unir dans la salle de bain de leur fils. Le passé était... Elle se sentit embarrassée. Personne d'autre que lui n'aurait su la pousser jusqu'à un tel vice. Elle n'avait pas rougi, elle en avait redemandé et elle l'avait même tenté, laissant la morale aux Anges. Elle lui avait même fait arracher la tête de quelques innocents pour lui prouver qu'il ne laisserait jamais personne d'autre que lui la toucher. Et, à présent, elle était troublée par ce simple contact, sa main dans la sienne. C'était à mourir de rire, à se demander si elle n'était pas devenue totalement folle du jour au lendemain. « Maintenant je sais que tu ne changeras jamais. Moi qui pensais que tu t'étais rangé, voilà que je te retrouve à moitié nu. ». Elle sourit. Elle parlait de son habitude à perdre ses vêtements sans pratiquement s'en apercevoir. Erza était comme ça aussi. Elle fit quelques pas, brisant la trop grande proximité qui existait entre eux sans pour autant lâcher sa main. « J'ai entendu du bruit dans cette direction. Je pense que la prochaine épreuve est là bas. ». Pour un petit jeu pour ses pensionnaires, elle trouvait que l'aubergiste n'y était pas allé de main morte. Quelle personne saine d'esprit aurait pensé à ce genre de défis ? Quand ceux qui se trouvaient encore dans le brouillard émergeraient, ils risquaient de tomber bien bas. Peu lui importait en réalité. Elle était curieuse de savoir si Zéleph s'était laissé piéger ou non mais elle n'osait pas le lui demander. Ce serait mal venu. Elle venait de briser le lien de leur mariage. Combien de temps s'étaient-ils appartenus ? Elle l'ignorait complètement. Quoi qu'il en soit, à présent qu'il était libre, elle ne pouvait chercher à lui demander des comptes. Qu'importe sa jalousie maladive, elle ne la lui ferait plus subir. Du moins, elle essaierait.

Elle continua à marcher puis, lorsqu'ils furent arriver à destination, elle tourna doucement ses yeux verts vers lui, tout en lui susurrant : « Si tu as froid, peut-être que nous pourrons partager la fourrure après l'épreuve... ». Elle lui aurait bien proposé de monter de nouveau sur son dos mais c'était une mauvaise idée. Sa main dans la sienne était déjà suffisante. Elle la lâcha d'ailleurs quand une femme vint à eux, un sourire malicieux sur le visage. « Bonjour ! Vous êtes les premiers arrivés ! ». Et les autres n'arriveraient pas de ci-tôt, pensa Mitsuko, satisfaite. « Le jeu est simple. Il s'agit d'un combat au corps à corps. L'un de vous se battra contre moi. L'objectif est de toucher l'autre, sans se faire toucher, avec ceci. ». Elle montra une sorte de bâton dans une matière flexible, le tapotant sur sa main pour montrer qu'il marquait d'une couleur rougeoyante. « Bien entendu, c'est un combat amical. Il faut simplement tapoter l'autre avec ça. Aucun de nous n'en ressortira avec des bleus normalement. Néanmoins, il y a une contrepartie au fait qu'il n'y ait aucun risque : celui qui ne se bat pas devra boire autant de verres d'alcool que le nombre de fois où j'aurai réussi à toucher son partenaire. ». Elle précisa, comme si c'était utile. « Donc, si je touche le volontaire deux fois, cela fera deux verres d'alcool pour l'autre. ». Elle sortit un sablier de nulle part et fit quelques pas vers une petite table où se trouvait un verre et des bouteilles, prête à retourner l'objet et à le poser là. « Le temps est chronométré. Qui se battra contre moi ? » demanda-t-elle alors. Mitsuko lui coupa presque la parole pour ne laisser aucune possibilité d'action à Zéleph. « Il se battra, je boirai. ». Il était hors de question que les choses se passent autrement. Elle n'avait pas envie qu'il soit ivre et si elle se battait, c'était justement ce qu'il risquait d'arriver. Elle s'avança vers la table et s'assit sur la chaise qui se trouvait là.

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Jeu 14 Juil 2016, 21:33


Zéleph attrapa le bâton en grommelant quelque chose de très peu courtois. La jeune femme lui souri, avant de lui offrir un clin d’œil, pas le moins du monde affecté par l’humeur soudainement massacrante de l’homme devant elle. Apparemment Monsieur n’était pas satisfait du choix de Madame. C’était tout bon pour elle. Un avantage non négligeable. « Bonne chance mon choux. » Chantonna-t-elle pratiquement, ce mettant en position et attendant patiemment qu’il fasse de même, avant de lancer le sablier. Zéleph jeta un coup d’œil à Mitsuko. Ses yeux se posèrent sur la table où il y avait assez de verres pour ravir un régiment. Il n’avait pas bu ce matin, ni même manger, c’était cruelle de le laisser dans cette état. Il avait faim et il avait soif. Mitsuko n’avait même pas besoin de boire. Lui sa lui était plus encore vital que respiré !

Un coup dans le nez, puis un autre sur le menton lui fit retourné son attention sur la jeune femme, qui souriait de toute ses dents. « Eh bien, on a l’air gaillard mais on se fait battre par une fille, hum ? » Il n’aimait ni sa voix enjôleuse, ni sur qu’elle ton elle se moqué de lui, et encore moins son air supérieur. S’il visé assez bien, il pourrait lui fendre le crane avec ce bâton. L’idée lui traversa l’esprit, alors qu’il esquiver les attaques suivantes. Il était maitre du temple, contre qui pensait elle qu’elle se battait ? En plus c’était stupide comme règles, parce que lui, s’il la touché, il ne gagner rien. Non, rien ! Mitsuko pouvait boire et lui il devait s’épuiser pour rien. Soudain, Zéleph s’arrêta de bouger. Son adversaire, au début surprise stoppa elle aussi d’attaquer, puis légèrement interdite, ce remit à le toucher de son bout de bâton. Lâchant son bâton, le réprouvé, croisa simplement les bras sur son torse. D’un sourire suffisant, il posa son regard sur Mitsuko. Il la défiait clairement. Soudainement elle aller lui faire croire qu’elle s’inquiété de sa santé, et voulait voire à sa place. Bien, qu’elle boive. Il savait qu’elle détestait ça et ça serait sa vengeance pour toute les gentillesses qu’elle lui avait dites ce matin. Honnêtement ça n’était pas bien méchant de sa part. Elle risquait d’être soule et alors ? Elle ne tenait pas l’alcool du tout, il le savait et il souriait déjà de la voir titubé. De toute façon, elle n’avait cas annihilé les effets de l’alcool si elle le voulait, c’était facile pour elle. A quoi ça serve qu’il se batte ? « Si vous ne vous battez pas ce n’est pas drôle. Vôtre amie a déjà bue plus de verres que de raison, et il reste toujours une minute. » La femme c’était arrêté, parce que ce qui était agréable pour elle c’était de ce moqué de ses adversaires et de les voir se faire réprimandé par le second joueur. Ici il semblait que l’homme n’en avait rien à faire. C’était décevant.

La minute passa et Zéleph fut libre de rejoindre Mitsuko. Il n’attendit pas une seule seconde de plus, près a ce jeté sur la boisson, ce qui l’intéressé le plus au final. Seulement quand il alla pour attraper un verre, ils disparurent tous de la table. « Navré, mais un seul joueur peut boire. » Le réprouvé grinça des dents. Il crevé de froid, il sentait même sa mâchoire claqué sous ses tremblements. Un peut de vin. Du vin chaud, c’était tout ce qu’il demander. Quand il se reconcentra sur Mitsuko il avait envie d’hurlé. Elle avait réussi à le faire passer du calme le plus total à l’exaspération la plus profonde. Elle ne c’était pas soucier qu’il boive pendant des années, et soudain ça l’intéresser à nouveau ? La faute à qui s’il c’était remit à boire ? Elle n’avait pas le droit de l’empêcher ! Elle n’en avait pas le droit de puis ce matin ! Elle avait fait son choix. Il était libre. Il ne lui devait rien.

Le problème, et il le savait c’était qu’elle n’était certainement pas en état de l’entendre. Ni de discuté et encore moins de ce disputé. Il s’en voulu au moment même où il sentit sa colère s’estompé. Il s’en voulu d’être aussi faible devant une Mitsuko si vulnérable. Elle était ivre. Il la détesta, pour avoir un visage aussi adorable quand elle était dans cette état. Au moins, un de deux n’avait certainement plus froid. « Crois-moi, je ne te le pardonnerai jamais. » Il ne parlait pas de l’alcool. Doucement, il la prit contre lui, pour le porté dans ses bras. Il s’assura qu’elle s’accroche a lui, et frissonna au contacte de sa chaleur. Tout était bon à prendre dans ce terrible froid, et s’il ne se dépêcher pas, avec sa pauvre chemise il allais finir en hypothermie. La femme vin vers lui et lui tendit un objet. « Tenez, et félicitation. Il ne vous reste qu’une seule épreuve. C’est par ici. Bonne chance. » Pas fâché, elle lui indiqua la direction à prendre avec un sourire et Zéleph s’empressa d’y aller.

Hors rp : Bon je me suis permise d'avancer le fait que Mitsuko soi complètement soule, cela dit, si ça ne te vas pas, je changerai mas réponse sans aucun problème :)
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Mitsu
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Mitsu
Ven 15 Juil 2016, 09:10

Mitsuko se disait qu'il ne se ferait pas toucher outre mesure. La femme paraissait rapide mais Zéleph était imposant et il avait l'avantage de pouvoir l'empêcher de l'atteindre rien qu'en tendant son bras. Pourtant, le combat commençait mal. Elle dévissa une bouteille, se servant un verre. Ledit verre n'était pas énorme mais elle tenait très mal l'alcool et il était hors de question qu'elle se retranche dans ses pouvoirs divins pour fuir. Elle avait décidé de ce qu'elle voulait être lorsqu'il était auprès d'elle, elle ne changerait pas d'avis, même si elle en venait à l'inconscience. De toute façon, elle en était convaincue : il allait vite prendre ses marques et ne se ferait plus toucher outre mesure. Cependant, les choses ne se passèrent pas réellement comme prévu. Elle plissa les yeux dans un léger mouvement de tête quand elle comprit ce qu'il était en train de faire. Serrant imperceptiblement les dents, elle fixait son sourire suffisant à souhait. Elle lui aurait écrasé le visage contre un mur pour oser la trahir ainsi. Alors quoi ? Il voulait qu'elle soit ivre ? Il se vengeait parce qu'il ne pouvait pas boire ? Elle inspira doucement puis expira sur le même rythme. Très bien. De toute façon, pour gagner l'épreuve, elle devait respecter les règles. La Justice qui se pliait à des lois idiotes, inventées par des individus tout aussi stupides, pour une compétition dont le prix devait être un repas offert dans une auberge qui laissait à désirer... C'était un comble. Elle retira le bouchon d'une deuxième bouteille, se disant que, de toute manière, parti comme c'était parti, elle devrait en ingurgiter plus d'une. Elle détestait l'alcool. Elle détestait tout ce qui avait le pouvoir de créer une dépendance quelconque chez elle, tout ce qui était une menace pour son indépendance. Son regard contempla Zéleph un instant. Elle le détestait. Elle porta le verre à ses lèvres puis but, essayant de compter en même temps le nombre de fois où la femme le marquait. Ça en devenait n'importe quoi, il n'y aurait jamais assez de liquide. Serrant sa main libre sur la table, elle continua pourtant, lentement, à s'abreuver, essayant de passer outre le goût affreux de ce qu'elle buvait. Les effets ne tardèrent pas à se faire sentir. Tout commença par ses joues. Elle les sentait de moins en moins et elle fut soudain certaine que si elle les touchait du doigt, elle aurait l'impression d'être anesthésiée. Après quelques verres en plus, elle décida de vérifier sa théorie. C'était amusant dans un sens cette sensation. Ça la fit rire, sans réel fondement, juste parce qu'elle avait raison : elle sentait moins ses joues. Elle avait l'impression que le monde autour d'elle était différent. Elle n'arrivait plus réellement à focaliser son attention sur l'ensemble de l'environnement. Elle se contentait de fixer un point ou un autre, ayant l'impression que ce qui se passait entre Zéleph et cette femme était dans un tout autre lieu, loin, très loin d'elle. Elle continuait de boire, de toute façon, elle l'avait tellement touché qu'elle pourrait boire durant l'éternité. Non, c'était idiot comme pensée, elle n'avait pas dû autant le marquer. Ou peut-être que si ? Elle ne savait plus trop. Autant continuer, on l'arrêterait quand elle atteindra le quota.

Finalement, ses yeux se posèrent sur son ancien mari qui revenait... revenait pour boire ? Engourdie, elle remarqua le geste comme aucun autre avant cela. Il n'y avait que la boisson qui comptait pour lui et elle fut presque heureuse de voir les bouteilles disparaître. Il n'en aurait pas ! Et toc ! Se calant un peu mieux sur son siège, elle se mit à sourire au vide, jouant avec ses cheveux qu'elle trouvait soudain très intéressants. Elle entendit à peine ce qu'il disait, faisant simplement une moue boudeuse comme si elle s'était fait gronder. Elle se sentit hisser et trouva la sensation plaisante. Elle volait presque. Dans ses bras, elle se sentait loin du sol. Mitsuko posa ses mains sur le cou de Zéleph. « Hum... ». Elle le considéra un instant puis finit par lâcher sans retenu : « De toute façon, tu préfères l'alcool à moi. ». Cette constatation la rendait triste mais elle n'eut pas réellement le temps de se pencher dessus plus longtemps. Ils arrivèrent vers ce qui semblait être un pont. Suspendu au dessus du vide, il manquait quelques unes des planches de bois le composant. Même si l'arrivée était lointaine, il n'en demeurait pas moins que l'on pouvait aisément voir, posés sur une table, plusieurs objets comme ceux qu'ils avaient déjà. Il fallait donc traverser le pont pour en récupérer un. Les consignes, bien que silencieuses, étaient réellement claires et limpides pour n'importe qui ; sauf pour la jeune femme à ce moment précis. Elle se mit même à chanter une mélodie qui n'avait pas encore vu le jour, les paroles lui venant comme ça, sans doute de ses pouvoirs divins enfouis au plus profond de son être. « Un ventre aussi rond, ce n'est pas l’œuvre d'une sainte ! ♫ Mais alors me direz-vous, qui est l'heureux élu ?♫ Ah ça mes amis ! Ce mystère n'est point résolu ! ♫ ». Sa voix était plutôt mélodieuse, bien que cassée à cause de l'alcool. Le ton possédait un rythme étrange, certaines syllabes bien plus accentuées que d'autres. « Ça c'est uneuh Reineuh ! Une Reine comme je les aime ! Son parfum m'enivre, il me livre au blasphème ♫ Oh que je souhaiteuh passer par cette fenêtreuh ! ♫ ». Elle rit puis continua, ne faisant absolument pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle. « Et que dans ses bras, je souhaiterai renaître ! Tel le maître de vos nuits, je viendrais hanter vos rêves, pour qu'à jamais de trêves, vous ne connaissiez l'ennui ♫ la la la. ». Elle fit une pause puis reprit sur une mélodie lambda. « Zéleph ! Zéleph ! Ce n'est pas ton vrai nooomm ! Zéleph ! Zéleph, ça ressemble à éléphhaaaannt ! Mais j'aime bien les éééléééphhants ! ». Elle se mit à se bidonner, finissant tout de même par poser sa tête entre l'épaule et le cou de l'homme. Jusqu'ici, elle se tortillait dans tous les sens. Elle se calma un peu, parcourant les cheveux de son ancien mari avec ses doigts. « Les cheveux de Zéleph ils sont bllaaannncs ! ♫ Et dedans, y a mes doigts ! ». Honneur perdu à jamais. « Moooooiiii je veux faire des bisous à Zéleph ! Mais lui, il préfère l'alcooooll ! ». Elle rit. « Mais je lui ferai des bisous quand même ! Parce que je fais ce que je veuuuux ; avec les cheveux... de Zélephant ! ». Elle avança son visage, posant ses lèvres dans son cou pour l'embrasser. « Hum... ». Elle rit, finissant par le mordre doucement. « Grrr ! Je suis un Vampire ! ». Elle délirait complètement. « Et je vais te manger ! ». Et puis, après cinq secondes d'inactivité, elle tomba comme une souche, s'endormant contre lui.

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Je voulais poster hier mais mon internet m'a montrée ses majeurs avec un grand sourire =_= Du coup voilà. Et la chanson c'est Léto qui l'a écrite <3 D'ailleurs si tu veux voir, y en a quelques une à Ciel-Ouvert, dans la Montagne de l'Edelweiss =)
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Autrui pour être bien (pv Zéleph)

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