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 Et le son de l'orgue résonnera (Pv Yami)

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Mitsu
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Mitsu
Mer 29 Avr 2015, 17:44

Mitsuko regardait par la fenêtre de sa chambre, vêtue d'un kimono bien trop grand pour elle. L'homme qui l'avait accueilli dans sa maison était allé chercher quelques unes de ses affaires quelques jours auparavant. Elle lui avait dit où il pourrait tout trouver, ne se doutant pas de ce qu'il était véritablement. Depuis qu'elle était Humaine, le temps s'était mis à défiler de nouveau. C'était si étrange de savoir que, chaque jour, elle vieillissait un peu plus. Le doute s'emparait d'elle, fréquemment. Pourtant, elle savait que malgré sa condition d'humaine, il lui suffisait de regagner un lieu de culte pour, de nouveau, être une Immortelle. Mais elle ne le souhaitait pas. Plus rien en ce monde ne l'intéressait réellement et l'omniscience lui déplaisait. Personne n'était assez puissant et joueur à la fois pour se mesurer à elle, pour rendre sa vie merveilleuse. Alors elle préférait ne rien savoir, ne rien découvrir, rester ici où personne ne la connaissait. Car qui pouvait encore se souvenir d'elle, de la Reine qu'elle avait été ? C'était si lointain. Sa vie n'était plus rien, détruite de part et d'autre. Ceux qui avaient eu le malheur de se faire aimer d'elle n'étaient plus que des ombres et, chaque jour que la vie lui accordait, elle regrettait amèrement sa situation. Elle avait voulu tout avoir et, à présent, elle ne ressentait qu'un vide immense, une nostalgie particulièrement virulente. Il ne lui restait plus que ses enfants mais tous s'élevaient dans les hautes sphères petit à petit. Ils n'avaient plus besoin d'elle et peut-être n'avaient-ils jamais eu besoin d'elle. Non, à présent, elle souhaitait faire table rase et retrouver un semblant de vie, loin de toute forme de divinité, loin de toute forme de royauté.

La jeune femme finit par se redresser. Assise une bonne partie de la nuit sur le rebord de la fenêtre, ses pensées s'étaient avérées mélancoliques. Elle aimait être seule pour la simple et bonne raison que ses sentiments n'étaient pas très virulents. C'était au contact des autres que les choses devenaient complexes. Elle n'avait pas l'habitude de ressentir, pas l'habitude d'être dépassée par les événements. Le jour se levait doucement, le soleil pointant son nez à l'horizon. Ses doux rayons vinrent caresser son visage. Elle ferma les yeux, humant l'air comme pour y sentir un parfum particulier. Mais ceci était vain, l'odeur du vêtement s'en était allée il y avait de cela longtemps. Pourtant elle le gardait encore. C'était douloureux.

Lentement, elle finit par s'habiller avec des vêtements plus convenables, une robe verte qui faisait ressortir ses yeux. Depuis qu'elle était arrivée dans ce petit village, la magie avait disparu. Néanmoins, les habitants ne semblaient pas lui en vouloir. Ils étaient curieux vis à vis d'elle, même si elle se refusait à trop sortir, à trop discuter. Ils se demandaient qui elle était et, surtout, pourquoi elle était seule la plupart du temps. Elle soupira, pliant avec soin le kimono pour le placer sous son oreiller consciencieusement. C'était pratiquement tout ce qu'il lui restait.

Elle sortit, se dirigeant vers un lieu de culte dans lequel, souvent, des concerts avaient lieu. Mitsuko avait toujours aimé la musique et même si ces individus priaient un Æther qui n'avait jamais existé et que l'endroit avait été construit de mains d'hommes, cela n'enlevait rien à son plaisir. La foi avait le privilège de l'émouvoir. C'était si intense de sentir dans le son de la voix des individus qui chantaient cette puissance, cette croyance qui faisait vibrer tout leur être. Croire, voilà une chose puissante. Beaucoup donnaient leur vie pour un idéal et, quand les Mortels priaient les Dieux, leur espoir était touchant. Elle ne s'en était jamais rendue compte auparavant, bien sûr, mais à présent qu'elle n'était plus rien, elle comprenait bien des choses. Ce matin aurait lieu un concert particulier qui ferait résonner le son de l'orgue du monument, accompagné des voix de chanteurs renommés. Sur le chemin, les personnes qu'elle croisait la regardaient. Oh elle avait perdu toute sa magie mais sa prestance était intacte. Mitsuko n'y faisait plus attention et, du haut de ses un mètres cinquante six, elle préférait tout simplement avancer plutôt que de faire un quelconque commentaire, même quand les regards se faisaient insistants. Elle n'était pas assez forte pour se défendre, son intelligence le lui avait bien fait comprendre.
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Ven 01 Mai 2015, 13:55

Je ne sais pourquoi, aujourd'hui j'avais eu un truc spécial à faire. On m'avait demander de venir jouer de l'orgue dans un monument pour prier un Aether. Comment? Pourquoi? Qu'est ce qu'il se passe? Mais la plus grosse question c'est : Comment est-ce que ça c'est produit? Personnellement, je n'ai pas vraiment compris non plus. Mais je vais le conter pour bien pouvoir m'en rappeler. J'étais tranquillement chez moi à m'ennuyer à mourir, comme d'habitude. Je faisais joujou avec mes domestiques, je glandais, je fumais. La routine habituelle quoi. Puis comme ça, une idée me traversa l'esprit, je ne sais pas du tout pourquoi, j'avais décidé de sortir pour faire une petite balade. Rien de bien méchant. Alors comme d'habitude lorsque je sors, je me munie de la chose la plus important, mes cigares et mes allumettes. Je n'imagine pas ce qu'il pourrait arriver si jamais je les oubliais. Surement pas du jolie. Enfin bon, je ne préfère pas y penser. Bref, revenons à l'essentiel. Je me baladais, tranquillement, sans rien demander dans la rue commerçante du continent du matin calme. Je voulais faire un peu les boutiques, voir les nouveauté, dépenser mon fric quoi! Et là, je passe devant un magasin et j'entend une mélodie assez plaisante. Alors qu'est ce que je fais. Et bien je rentre dans le magasin pour voir ce qu'il s'y trame. Et là, je rencontre un homme assis devant un bel engin. Alors forcément, je me suis sentis obligé de lancer la conversation. L'homme était assez âgé.

Bonjour mon chère monsieur. Pourrais-je savoir d'où viens ce son qui me procure un tel plaisir provenant de mes oreilles?

Le vieux détourna le visage de son instrument pour me regarder tout en souriant. Puis, il prit l'amabilité de me réponse avec la plus grande des courtoisie.

Bien le bonjour jeune homme. Je suppose que vous avez entendu ce que je jouais sur cet orgue pour me poser une tel question. Et bien voyez vous, c'est une musique de ma propre composition que j'ai créé pour prier le saint Aether en lequel je crois. Mais je l'ai fait dans ma jeunesse et maintenant, je suis un peu trop vieux pour en jouer tout les accords. Mais je me dois de réussir car dans quelques jours, je vais devoir la rejouer pour tout les fidèles.

Son problème ne m’intéressait pas vraiment. Mais peut-être que je pouvais tirer profit de la situation. Alors je me gratta le menton. J'avais déjà quelques connaissance. Alors je décida de prendre les choses en mains. Je me posa à coté du vieil homme puis je le regarda.

Je peux m'y essayer?

Allez-y. Mais elle n'est pas si facile que ça. C'est une oeuvre qui m'a demander une dizaine d'année de composition. Me répondit-il avait un regard un peu perplexe. J'étais à peu près sur que, de part son regard, il me prenait pour un débutant.

Mais il se leva, me laissant alors la place pour tenter de jouer sa création. Je ne retira pas mes gants de cuirs. Malgré tout ce qu'il me disait. J'étais sourd. Lisant attentivement la partition. Puis, je me lança. Et il retrouva sa mélodie. Belle. Harmonieuse. Il en chantonnait lui même l'air. Il était satisfait de ce qu'il entendait. Puis, une fois fini, il me regarda de nouveau, avec presque une larme à l'oeil. Heureux d'avoir entendu son oeuvre.

Jeune homme. Pouvez vous venir jouer à ma place auprès de mes fidèles?

Si vous le désirez. Mais toute chose à un prix. Je ne sais pas encore quoi vous prendre. je verrais une fois ce que vous m'avez demandé accomplie.

Il me serra la main. Sourire au lèvre. Me donnant au passage la partitions et aussi le lieu où je devais me rendre. Et il ajouta que si je pouvais venir un peu avant pour mieux étudier l'instrument, ce serait encore mieux.

Voilà comment je me suis retrouvé içi. Mais j'avais décidé de venir juste pour le jour J. Je mettais entraîner sur mon orgue personnel. Car suite à cette rencontre, j'avais décidé d'en acheter un luxueux. Et me voilà maintenant en train d'arpenter les routes pour subvenir à la demande du vieux et aussi pour réfléchir à ma récompense. Je pense que s'il m'offre quelques vierges, j'en serais bien heureux. Mais je fus coupé dans mes pensées lorsque je repéra au loin une jeune demoiselle. Mon dieu qu'elle était magnifique. C'est la première fois que je tremblais devant la beauté d'une femme. Mais je ne peux pas rester içi sans rien faire. Il faut que j'y aille. c'est plus fort que moi. Alors, ne laissant parler que mon courage, je m'approcha devant cette divinité terrestre qui me faisant littéralement fondre. Malheureusement, je n'avais pas de présent sous la main à le lui offrir. Alors j'allais complètement improviser. Espérant que mes mots réussisse à sortir de ma bouche sans trop de difficulté.

J'avais réussis à la rattraper. Mais l'on ne peux interpeller une aussi jolie femme. C'est nous qui devons nous mettre devant elle. Elle ne doit pas avoir à se retourner. Alors je passa devant elle dans la hâte et posa un genoux à terre. N'osant regarder son visage, je me contentais de ses pieds. Mais je réussis à garder mon calme devant elle. Chose qui me surpris car j'avais la maîtrise total de mon corps et de mes pensées. D'une voix clair, je lui adressa clairement quelques mots. Lui tendant une rose de métal que j'avais créé sous ses yeux. Et je m'étais appliqué pour la faire. Je voulais la rendre aussi belle que possible.

Veuillez me pardonner chère demoiselle mais vôtre beauté ne m'a pas laisser indifférent alors je me suis senti obligé de venir vous interrompre. Vous offrant alors ce modeste présent pour vous remercier de la vue des plus magnifique que vous offrez aux pauvres êtres que nous sommes. Et si vous le désirez, je suis vôtre.

Paroles bien peu habituelle chez les démons. Et je ne savais pas trop quoi dire. Tout se bousculait dans ma tête. Je n'arrivais pas à penser correctement depuis le premier mot. Mais après tout, c'est normal lorsque l'on voit une tel personne. Une tel beauté. ce magnifique cadeau de la nature.

HRP:
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Mitsu
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Mitsu
Lun 08 Juin 2015, 12:45

Mitsuko regardait autour d'elle. La ruelle était très fréquentée, d'autant plus aujourd'hui puisqu'il s'agissait d'un jour de marché. Elle aurait bien été faire un tour pour acheter quelques provisions mais elle craignait d'être en retard. L'Humaine aimait la musique et il n'était pas dans son éducation de déranger une représentation – quelque qu'elle soit – en arrivant au beau milieu de cette dernière. Oh bien sûr, durant les siècles de son existence où elle avait gouverné, elle avait su faire des entrées fracassantes, inattendues mais elle n'était plus cette femme hautaine et froide. Pour le moment, elle ne la regrettait pas, peut-être que le temps viendrait où elle penserait différemment. Néanmoins, elle se fichait du devenir du monde à ce moment précis. Elle se disait que, peut-être, elle pourrait devenir comme ces gens qu'elle trouvait auparavant ennuyants au possible, ces gens qui allaient faire le marché, qui rentraient chez eux, préparer à manger avant de partir travailler. Ni riches, ni célèbres, ils semblaient cependant être mille fois plus heureux qu'elle ne l'avait été durant son existence entière. Enfin, sauf quand elle était auprès de son mari. Mais elle préférait ne pas y penser, trop émotive pour son propre bien en ce qui le concernait. Cet homme était tout le contraire de ce qu'elle était, de ce qu'elle devait représenter : rustre, instable et pourtant si vivant. Zéleph était têtu et résistant, il n'abandonnait jamais. C'était sans doute la raison pour laquelle il avait réussi à la charmer. S'il avait laissé tomber, elle l'aurait oublié sans plus attendre. Mais il avait toujours été là, l'attendant sous la neige, se mettant à nu alors qu'elle n'aurait jamais cru un homme si puissant capable de se mettre à genoux devant elle, de lui déclarer un amour qu'elle n'avait jamais envisagé auparavant. Mitsuko n'était pas faite pour aimer et elle avait toujours considéré les émotions comme un calvaire, comme une faiblesse. Mais, avec lui, les choses avaient été un tantinet différentes, imprévus et, pour elle qui aimait tout calibrer, cet imprévu, curieusement, lui avait plu.

Dans ses pensées, la jeune femme faillit percuter un homme qui avait eu la bonne idée de faire ses lacets juste devant elle. C'est ce qu'elle crut au début, avant de se rendre compte que le geste était tout autre. Gênée, elle fixa le crâne de l'inconnu sans savoir comme réagir. Des messes basses commencèrent à affluer de tout côté sur ce que la plupart des gens devaient prendre pour une demande en mariage ou quelque chose de romantique. La rose pointée vers elle, Mitsuko préféra la saisir pour en finir au plus vite avec cette situation étrange. On ne lui avait jamais fait un coup pareil. Personne n'aurait osé par le passé, ne serait-ce que l'approcher sans son consentement. L'individu était zélé et le discours qui s'en suivit ne fit que confirmer les pensées de l'Humaine. Soit il était fou, soit il se jouait d'elle, soit... En réalité elle ne savait pas, non habituée à ce genre de fantaisie. Il était impensable pour elle de se donner ainsi en spectacle. Néanmoins, dire que les compliments ne lui plurent pas serait mentir. Aussi, elle finit par sourire, espérant qu'il relève la tête un jour de ses pieds. « Merci. » finit-elle par murmurer avant de compléter sa phrase. « Pour la rose. ». Elle était gracieuse et bien forgée. Par le passé, elle aurait sans doute marché sur ce malotru, réduisant sa fleur à l'état de poussière, mais les choses étaient différentes aujourd'hui. « Vous devriez vous relever. Les gens nous regardent. ». Elle ne passait jamais inaperçue quoi qu'il en soit mais attirer l'attention ne lui plaisait pas forcément. Mitsuko avait toujours la hantise de tomber sur quelqu'un qu'elle connaissait, quelqu'un qui s'étonnerait de la voir ici, loin du monde de la politique et de la diplomatie, loin de considérations économiques et stratégiques. L'Humaine était une femme de sciences et de pouvoir, pas une simple paysanne faisant le marché. Pourtant, pour le moment, c'était ce qu'elle avait envie d'être. « Hé bien, sans devenir mien, que diriez-vous de m'accompagner écouter les musiciens qui jouent dans un temple un peu plus loin ? ». Elle avait réussi à trouver un compromis afin de ne pas blesser l'ego du jeune homme tout en conservant une certaine distance. Ainsi, ils feraient quelques pas ensembles, pourraient écouter la mélodie qui s'élèverait côte à côte et, ensuite, chacun retournerait à ses occupations. Pour tout avouer, elle n'était pas contre un peu de compagnie. « Vous n'êtes pas d'ici, je me trompe ? ». Son visage ne lui était pas familier, contrairement à ceux des habitants du village. Sa mémoire était bonne mais peut-être se trompait-elle. Quoi qu'il en soit, poser des questions simples permettait de désamorcer la situation gênante. Mitsuko regarda la rose une seconde fois, attendant de voir si son interlocuteur répondrait tout en se reprenant ou continuerait sur le même chemin, auquel cas elle le quitterait sans plus attendre.
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Lun 08 Juin 2015, 14:06

J'étais là. A genoux devant cette divine femme. N'osant pas croiser son regard. En théorie, toute les belles femmes que je croise son aussi dangereuse que tentante. Mais celle-ci, à l'air un peu différente. Mais je m'attendais à tout. Aussi bien à me faire écraser comme à me relever. Et avec un peu de surprise, elle accepta ma rose. Ce que pensait les gens autour de nous? Je m'en contre balançais. C'est même le cadet de mes soucis actuellement. Je suis en train de remercier une femme de sa beauté et de sa magnifique présence en ce monde. Alors qu'ils aille tous brûler en enfer. Ça leurs fera les pieds tiens. Mais bon. La jeune femme elle se sentait gêné de la situation et me demanda alors de me relever. Et je m'exécuta tout simplement, laissa alors mon esprit plonger dans son regard. J'avais l'impression alors que tout le mal qui siégeait en moi avait disparu. Comme ci cette femme pouvait changer le plus démoniaque des hommes en un ange des plus pur. Après tout, lorsqu'on en a les moyens, rien est impossible. Et cette sensation, j'avoue qu'elle me fait bizarre mais je l'apprécie quand même. Or, si j'ai le malheur que Gaïa me croise, j'ai bien peur que ma vie se finisse dans les secondes qui viennent. Mais j'ai toujours mes bras. Alors je pense que c'est bon. Je ne renie pas le démon que je suis, mais je peux probablement ne pas me comporter comme tel. Et puis, sait-on jamais. Tout peut arriver alors je pourrais peut-être l'embarquer en enfer elle aussi. Mais je n'ai pas vraiment le temps de penser à ton ça car la belle demoiselle me fit une proposition que je ne pouvais pas refuser. Mais ce qu'elle dit me dérangea un peu. Je me sentais un peu bête. Je me gratta alors l'arrière de la tête tout en laissant un sourire un peu gêné.

Devenir vôtre. Je pense que je suis allé un peu trop loin sur le coup. C'est l'adrénaline. Veuillez me pardonner de cet écart. Mais ça serait un plaisir de vous accompagner. Il se trouve justement que je m'y rendais avant de tomber sur vous.

C'est vrais que je me suis sentis con en entendant sa réponse. Je ne suis pas vraiment du genre à demander à n'importe qui de me prendre comme époux. Même si elle est d'une extrême beauté, faire d'elle ma femme est un peu fou. Une conquête de qualité tout au plus. Mais pas plus. Du moins je ne pense pas pour le moment. Sauf si il s'avère que cette femme est démoniaque. Enfin bon. Le fait qu'elle se rende à l'endroit où je suis convié pour jouer m'arrange. Mais je vais garder la surprise pour le moment. Elle ne sait pas qu'elle va m'écouter jouer. Et je pense que je redoublerais d'effort afin de ne pas me louper. Histoire de la satisfaire. Occasion en or je dirais. Le hasard fait bien les choses des fois. Et puis, elle enchaîna alors les question. Alors je sauta tout simplement sur l'occasion de converser avec elle.

Effectivement, je suis étranger à cette contré. Je viens d'un endroit complètement différent. Mais j'ai eu une sorte d'invitation pour cet avènement. Alors j'ai fais le trajet jusque là. Et j'avoue que je ne suis pas déçu.

Je m'arqua alors un court moment de pose. Comme si j'avais oublier quelque chose. Et effectivement, c'était le cas. Alors assez rapidement, je repris la parole me sentant pour une seconde fois un peu bête.

Mais j'en oublie les bonne manière. Je me présente donc un peu tardivement. Je me nomme Yami Lordknight. Et je suis heureux de vous avoir rencontrer.

C'est vrai. Comment avais-je pu oublier ça. Je pense que j'ai perdu un peu la tête à la vue de cette femme. Mais je m'étais un peu rattrapé. C'est alors lorsqu'elle l'aura décider que la marche jusqu'au monument allait continuer. Et j'écoutais le peu de chose qu'elle disait. Mais je ne pouvais m'empêcher de m'interroger à son sujet. Cette femme si belle. Pourquoi est-elle seule? Ou est donc passé son conjoint. En a t'elle trouvé un déjà? Ou alors l'a t'elle perdu. Est-ce qu'elle n'aime pas la compagnie des hommes au quotidiens? ou tout simplement aime t'elle les femmes. Je ne pouvais m'arrêter de penser en marchand. Mais le temps des penser ne va pas tarder à s'arrêter car à chaque pas que nous faisons, nous nous rapprochons du lieux ou une petite séparation se fera. Car, lorsqu'elle ira s'asseoir sur un banc parmi le public, moi je vais une fois de plus prendre l'attention de toute ces âmes, au milieu de la scène et jouer de cet instrument des plus magnifique. Alors je profite un peu du temps que je passe avec elle. Espérant qu'à la fin de la représentation, je la retrouve à nouveau histoire de parler un peu. Mais mon silence peu se faire un peu trop long. Alors j'engagea de nouveau la conversation.

Veuillez me pardonner mon indiscrétion, mais une question me traverse l'esprit. Qu'est ce qu'une femme aussi belle que vous fais seule en ces lieux. Vous n'avez donc pas trouvé de conjoins?

Je sais que la question peu s'avérer très gênante. Et c'est pour ça que je m'attend à toute sorte de réponse. De l'indignation, de la violence, de la tristesse aussi. Et je ne serais vraiment pas étonné si je finis par me faire envoyer dans les roses. Mais bon. Quand une question me traverse l'esprit, je ne peux m'empêcher de la poser.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 30 Aoû 2015, 18:38

Mitsuko écoutait le jeune homme parlait, avançant dans la rue en fixant son regard sur telle ou telle personne, sur tel ou tel objet. C'était curieux qu'ils aillent au même endroit... enfin, pas tant que cela en réalité. Un événement pareil attirait toujours beaucoup d'individus. Elle était certaine qu'une personne sur trois y allait également. Les autres devaient partir travailler ou vaquer à d'autres occupations. Aussi, se rendant compte du processus cognitif qu'elle mettait en place, elle ferma les yeux quelques secondes. Décidément, Mortelle ou Immortelle, elle ne pouvait s'empêcher de prévoir, de calculer, d'analyser. La chose était maladive et rendait sa vie bien ennuyeuse. Le fait que cet homme s'agenouille devant elle l'avait quelque peu gêné, il est vrai, mais d'autres s'y étaient essayés avant lui. La beauté était un poison mortelle, tout comme posséder une intelligence élevée. Heureux étaient les imbéciles de son point de vue, ce qu'elle n'était malheureusement pas : ni imbécile, ni heureuse.

La question de Yami la sortit de ses pensées. Elle haussa un sourcil, perplexe. Cet homme pensait-il vraiment qu'une femme se baladant seule dans la rue était forcément libre de tout engagement ? C'était étrange. Vivait-il dans une communauté où les femmes restaient enfermées chez elles, recluses, et ne sortaient de leur toit qu'accompagner de leur époux ? Elle sourit, restant un moment silencieuse. Il devait simplement être maladroit dans ses propos. « La solitude ne me sied-elle pas à merveille ? » demanda-t-elle alors, comme si elle parlait de sa toilette. La solitude, elle l'avait souvent connu. C'était sans doute sa plus vieille et tendre amie. Quant aux hommes qui avaient l'audace de se placer à ses côtés, ils paraissaient le plus souvent ternes, fades et totalement invisible pour le monde qui les entourait. Elle les écrasait de sa prestance sans le vouloir, un fait inacceptable pour un homme qui se voulait viril et dominant. Mais elle n'était pas une chienne obéissante, loin de là. Ceux qui l'avaient côtoyé étaient devenus des monstres dont la folie n'était plus à prouver, des monstres ou des fantômes. Finalement, elle se rendait compte à quel point elle avait été un fléau. Ses cauchemars le lui rappelaient suffisamment pour y penser de nouveau maintenant. Elle rit. « Mon conjoint a disparu en réalité. Mais, même lorsqu'il était à mes côtés, j'avais encore le loisir de sortir seule dans la rue sans qu'il ne m'accompagne. ». De toute manière, quiconque aurait posé le doigt sur elle aurait rapidement rencontré son époux. Il avait alors en sa possession les moyens de tout savoir, des espions réputés pour leur efficacité. Il était roi de la pègre, roi de Sceptelinôst et roi des Réprouvés. Quant à sa force, elle faisait encore trembler de peur ceux qui en entendaient parler et ce malgré sa disparition. L'homme le plus fort de ces Terres, voilà ce qu'avait été son mari. Mais le temps passait et les acquis s'effritaient. Un autre avait dû le remplacer, un autre devait faire trembler ses opposants... tout n'était que ritournelle. Les puissants d'hier se faisaient oublier au profit des puissants d'aujourd'hui. Tout était d'un ennui... mortel. En y pensant, Mitsuko se sentit triste. Il n'y avait que les érudits pour s'intéresser aux exploits du passé. Mais qu'importe. « Et vous ? Que faites-vous dans la rue, seul ? N'avez-vous pas de conjointe ? » lui demanda-t-elle alors, pour qu'il comprenne que sa question de base n'avait pas de sens. Puis, elle rit, avant d'accélérer un peu le pas. Elle n'avait pas l'intention d'être en retard. La musique était une véritable passion pour elle, quand elle était jouée à la perfection. Ce n'était malheureusement pas le cas de beaucoup d'interprètes. Cependant, depuis qu'elle était devenue Humaine, elle se laissait tout de même plus facilement émouvoir. Et puis, malgré sa désapprobation immédiate en cas de faux accord ou d'un manque de justesse du temps et du rythme, elle trouvait toujours des excuses aux erreurs commises. Après tout, ne fallait-il pas commencer par apprendre avant de pouvoir, éventuellement, essayer de toucher du bout du doigt la perfection ?

Une fois arrivée, elle sourit. « Je vais aller m'asseoir. Venez-vous ? ». Elle n'attendit pas la réponse, se plaçant de façon idéal dans l'édifice pour pouvoir profiter du son de la musique. Mitsuko était ainsi, elle ne patientait pour personne, ou si peu.
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Mar 28 Juin 2016, 21:11

La question que je posa, un peu maladroitement certes, n'attendais pas vraiment de réponse spontané. Mais pourtant, elle m'en donna une. Mais je ne savais si je devais la suivre dans son rire ou non. Car elle annonça que son époux avait disparu. Enfin bon, ce n'est pas comme ci j'en avais vraiment quelque chose à faire. Pour moi c'était un moyen comme un autre de tuer le temps. Et surtout d'essayer de paraître normal au vue de la scène que j'ai fait il y a peu. Tout en l'écoutant, je regardais a droite et a gauche. Histoire de voir si il pouvait y avoir quelque chose d'intéressant a faire avant d'arriver. Mais il n'en était rien. Puis, elle me retourna la question. Je ne pu m'empêcher de frôler un énorme fou rire. Je la regardais donc, fixement, me pointant du doigt. Lui répondant avec encore cet air moqueur.

Hahaha!! Moi! Une conjointe?

Je me racla la gorge et repris un air sérieux. Même si ma voix trahissait encore un peu mon enthousiasme.

Nan, je préfère largement rester seul. Je suis encore beaucoup trop jeune pour me tirer une flèche dans le genoux. Et puis, cela me laisse le temps de faire de nouvelle rencontre.

En réalité, il était tout autre. C'est juste que je commence a haïr cette notion de mariage. De rester lié a une personne. la vie est beaucoup trop grande pour que l'on se fixe a une seule personne. je préfère voir du monde, voyage. Les coups d'un soir son ma raison d'être. Détruire des couples, c'est tellement plus drôle que d'en former un. Et puis, pour ça il faut d'abord un coup de coeur. Et je n'es depuis longtemps plus les prédisposition à cela. Bref, mon esprit s'égare et en attendant, nous continuons à avancer.

Et, sans que je ne le remarque, le pas s’accéléra. Plonger dans mes pensé, je n'en sortis qu'une fois devant l'édifice. J'en avait presque oublier pourquoi j'étais venu içi. Mais je devais jouer. Laisser mon talent s'exprimer. Et je dois avouer que je n'avais jamais travailler aussi dur depuis longtemps. La jeune femme me lança quelque mot. Je n'eu même pas le temps de comprendre qu'elle était déjà partie. Je la vie donc s'asseoir. Et puis, j'alla me préparer. Je fis le grand tour pour rejoindre le reste de la clique musical pour me présenter et me préparer. Le vieux était également présent. Et c'est lui qui, avec beaucoup t'enthousiasme, qui me présenta comme son remplaçant. Mais j'avais l'impression de ne pas être à ma place. Mais au diable ses foutaise. Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule chose qui compte pour moi. Et je ne perdit pas de temps. Déjà que je suis arriver un peu plus tard que prévue. On me donna tout ce que je devait jouer. Dans l'ordre. Pour que je sois en harmonie avec les coeur.

Je me dirigea donc vers l'instrument. Ne regardant personne du publique. J'analysa les papier que l'on m'avait donner. Puis, je pris place devant ce magnifique orgue. Plaça les partions et respira un grand coup. J'allais devoir assurer. Me nouer avec la musique. Je jeter corps et âme dans cet océan de beauté. Alors pour ça, j'ôta mes lunettes, les plaçant sur l'instrument de façon a ne pas les perdre mais aussi les avoir près de moi. Laissant apparaître mes yeux au grand jour. Ses pupilles violettes qui depuis longtemps n'avaient pas revu le monde sans rien devant. Et je fis pareil de mes gants de cuirs. Le tout délicatement. Et puis, je laissa mes mains me conduire. Lisant ces partitions tout en jouant. Le "concert" pouvais commencer. J'étais près a cent pour cent. Je me laissa transporter dans cet autre monde. Essayant tout de même de m'appliquer pour tout respecter. Je me donna comme jamais. Et, un sentiment étrange monta en moi. Oui, je me sentais vivant. Bien plus que d'habitude. Un grand sourire s'afficha. Je ne pouvais contenir mon enthousiasme. Même si ce moment ne durera que quelque temps, je veux le savourer pleinement. Et pourquoi pas, plus tard, me mettre vraiment a fond dedans.
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Et le son de l'orgue résonnera (Pv Yami)

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