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 Que la lumière soit (Eilam)

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Sam 30 Jan 2016, 00:21

Que la lumière soit


Eilam A. Koryû | Aphrodite Altais


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La jeune femme avait parcourue le continent à la recherche du phare, car on lui avait certifié qu'il recelait moult trésors et secret magiques en tout genre. Pourquoi avait-elle cru à ce que lui disait les hommes de la taverne où elle avait cueillit les informations ? Simplement parce qu'elle ne savait pas dire le vrai du faux et parce que Mystère avait jugée bon de chercher à savoir ce qu'il se passait pour que le monde soit si agité. De son côté, la belle rousse se fichait bien de ce qui pouvait se passer dans le monde et n'avait qu'une idée en tête, s'amuser au dépend des hommes et pourquoi pas, au dépend du monde, si ça pouvait calmer son appétit de sang et de visage effrayé.
A mesure qu'elle s'approchait du village précédent le phare, Aphrodite remarquait aisément que l'atmosphère était lugubre et presque froide. Comme si quelque chose ne tournait pas rond. Si c'était du sport, elle allait pouvoir trouver ce qu'elle était venue quérir. Un sourire satisfait se posta sur les lèvres de la jeune femme qui, depuis son entrevue avec le démon, portait une longue robe rouge fendue jusqu'au haut de la cuisse droite. Elle avait également changé la couleur de son chapeau par une teinture rouge sombre, rouge sang. Il ne restait que sa canne et ses yeux pour trancher avec cette couleur aimé et idolâtrée.
Le couvre-chef était soigneusement placé sur sa chevelure de flamme et ses mains jouaient avec son arme lentement, histoire de ne pas la faire tomber, comme il lui arrivait encore fréquemment.

Pas après pas, la sorcière franchit le seuil du village et s'approcha de quelques personnes discutant avec force. De ce qu'elle comprit de la discussion, il était question de la lumière du phare. Intriguée, la belle rousse s'approcha davantage et tapota légèrement l'épaule d'un homme qui tourna le visage l'air contrarié avant de déglutir un instant face à la tenue et la personne qui se trouvait à ses côtés.

- Mille pardon, monsieur. Pourrais-je savoir de quoi il en retourne ?

D'une voix qui se voulait sensuelle, Aphrodite, fit une petite moue attristée qui sembla porter ses fruits. Les deux hommes s'approchèrent d'elle pour tenter de la rassurer alors que les deux femmes lui lancèrent un regard jaloux.

- Eh bien jeune demoiselle, notre phare de brille plus.

- Le phare ne guide plus les navires ? Voilà qui est gênant. Sait-on pourquoi ?
- Non. Mais si vous voulez en savoir plus, vous devriez aller voir monsieur le maire.
- Fort bien, et où pourrais-je trouver monsieur le maire s'il vous plaît ?
- Heu… oh ! Laissez-moi vous accompagner jusqu'à son lieu de travail.
- Vous feriez ça ? Quel homme charmant vous êtes.

Le rouge passa sur les joues de l'homme qui lui avait tenu la discussion alors que la jalousie devenait de plus en plus féroce sur le visage des femmes et sur le deuxième homme. Intérieurement, la rousse jouissait de la situation et de l'idiotie des hommes. Ils ne pensaient définitivement qu'avec leur entrejambe et rien d'autre. Tous les mêmes !
Aphrodite suivit l'homme lentement, forçant un peu son déhanché pour attirer les regards sur elle jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une bâtisse un peu plus grande que les autres et qu'elle ne voit son guide toquer à la porte.
Un homme grisonnant avec une barbe naissante apparu alors dans l'encadrement de la porte et demanda ce qu'il se passait.

- Cette demoiselle aimerait nous aider pour la lumière du phare.
- Formidable, je désespérais qu'on nous envoie des guerriers.
- Je ne suis pas une guerrière monsieur le maire, juste une simple utilisatrice de magie.
- De la magie, laquelle maniez-vous donc demoiselle ?
- Eh bien, celle-ci…

Alliant la parole au geste, elle créa, dans l'une de ses mains qu'elle pointa, paume vers le ciel, devant le maire et son guide, une petite rose de glace.

- Merveilleux ! Mais ne partez pas toute seule, nous nous en voudrions si une belle femme comme vous perdez la vie dans cette expédition. Attendez donc demain, le temps que nous recrutions une ou deux autres personnes qui seraient susceptible de vous accompagner.
- Fort bien, mais je n'ai nulle endroit où loger.
- Aller à l'auberge et dites que vous êtes mon invitée. Mangez et reposez-vous autant que nécessaire.
- Merci.

D'un petit geste, la rousse s'inclina avec respect pour ne pas gâcher son plaisir de les mener en bateau, puis s'en alla vers le bâtiment qui lui semblait être l'auberge. Elle attendra le lendemain avant de partir au phare, comme ils le lui avaient conseillé. Après tout, si un homme venait avec elle, ça n'en sera que plus amusant.
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Sam 30 Jan 2016, 14:45


Cette demoiselle se trouve sous votre responsabilité?

Eilam darda son regard violet vers les yeux sévères du maire.

Oui.

Piteusement assise par terre, à côté de la chaise où siégeait son ami, Ludmila baissa honteusement les yeux. Elle s'en voulait de lui avoir causé tant de soucis, à présent, l'enfant reconnaissait avoir agi de manière tout à fait immature, sous le coup de la colère.

Elle ne mérite pas que tu l'aides. Elle a ce qu'elle cherche, à se comporter ainsi. Tu devrais la laisser se débrouiller seule. Tout cela va encore nous attirer des ennuis, nous devrions au plus tôt rejoindre les magiciens.

Shumeï avait toujours des difficultés à apprécier la Tiregan. Voir son frère couvrir sans cesses ses erreurs l'agaçait. Cependant le jeune homme estimait qu'il avait lui aussi sa part de faute dans ce qui s'est passé: cela faisait trop longtemps que tous trois vagabondaient; sans jamais avoir réussi à se fixer nulle part. Almagor n'avait plus rien vendu depuis un moment, et ils commençaient à souffrir de la faim.
Lorsque les voyageurs étaient arrivés dans cette contrée désolée, la Tiregan avait disparu brusquement. Après deux jours où le magicien s'était inquiété pour son amie, on lui avait signalé que celle-ci avait été arrêtée pour le vol d'une dizaine de gâteaux.

Êtes-vous prêt à rembourser le montant de ce qui a été dérobé?

Eilam resta silencieux un instant. Si le maire se fiait à l'apparence soignée d'Eilam, ses longs cheveux noirs peignés, sa chemise propre, celui-ci se trompait. Pour se faire une idée de l'état financier de la petite troupe, il faudrait plutôt observer les hardes déchirées sur les bords de Ludmila et sa tignasse emmêlée.
Le magicien ne voyait pas comment il pourrait rembourser, ni même comment il pourrait manger dans les jours qui suivraient.
Il répondit donc, humblement:

Je suis obligé de vous avouer que non. J'espère pouvoir réparer la faute commise par cette enfant par de... De l'aide d'intérêt général. Ce serait possible?

Ce serait peut-être même un moyen de pouvoir se trouver une place de définitive dans ce village, aussi lugubre fût-il. Eilam souhaitait de plus en plus s'établir pour se consacrer à son métier de joaillier et apporter son aide dans un lieu bien défini. Cependant, les velléités de vagabondage de l'enfant et un sort toujours défavorable s'y était pour l'instant opposé.
Le maire pesa le pour et le contre pendant de longues minutes, son regard perdu au dessus de la tête de son interlocuteur.

Cela dépend... Qui êtes-vous, tous les deux, que savez-vous faire?

Ignorant le long soupir silencieux de sa cadette qui résonna dans son esprit, Almagor répondit:

Je suis un magicien... Je sais que je suis loin de figurer parmi les plus puissants, mais si je peux venir en aide à mon prochain, alors je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y parvenir.

Le jeune homme pensait que montrer le plus de bonne volonté possible serait le meilleur moyen de montrer qu'il peut les aider pour remplacer la somme qu'il n'était pas en mesure de fournir. Il avait tenté de donner une idée la plus juste possible de ce qu'il valait, alors qu'il n'en avait lui-même aucune idée.
Les paroles suivantes furent prononcées après une petite discussion avec Shumeï, selon qui il était injuste que seul Eilam payât pour Ludmilla:

Quant à cette enfant, elle sait se battre. Si vous souhaitez qu'elle participe aux travaux d'aide publique, car elle est avant tout la fautive, cela peut-être possible.

Le maire hocha la tête, pesant ces nouvelles informations. Il ne voyait pas trop quoi faire de ces deux voyageurs inconnus, sortis de nulle part. Pourrait-il leur faire assez confiance pour déposer l'un des problèmes de village entre leurs mains? En même temps, les mettre en prison ne remboursera pas ce qui a été mangé, s'ils pouvaient travailler, autant accepter.

Le phare qui se trouve sur le rivage non loin de ce village n'éclaire plus la nuit, et nous en ignorons la raison. Il s'agit d'un endroit extrêmement dangereux, aussi peu de personnes souhaitent s'y aventurer, c'est pour cela que nous ne connaissons pas la cause de ce qui risque d'entraîner le naufrage de nombreux bateaux sur les éperons rocheux qui bordent la côte.

Le jeune homme hocha la tête, attentif.
En même temps, le maire prit sur son bureau une élégante rose de cristal, qu'il éleva à la hauteur de ses yeux.

Hier, une femme est venue, nous proposant son aide sur le problème de notre phare. Je ne souhaite pas qu'elle s'y rende seule, vous l'y accompagnerez, donc, tous les deux.

Il n'était pas difficile de comprendre qu'il s'agissait de celle qui avait créé cette rose.


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Mar 02 Fév 2016, 22:37

Que la lumière soit


Eilam A. Koryû | Aphrodite Altais


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Réfléchissant à la meilleure manière d'aborder le problème du phare, qui serait peut-être même une entreprise amusante, Aphrodite s'allongea de tout son être sur le lit et pensa à Mystère. Ces derniers temps, elle l'avait trouvé étrange et avait préféré se séparer d'elle un moment, comme si son amie avait eu quelque chose d'important, une mission à faire dont elle ne pouvait pas se dérober. Souriant dans le vide, la sorcière repensa au sang de l'ange et du magicien versé par ses soins et ceux du démon, des créatures vaincu avec un peu d'aide et des drôles de rencontre qu'elle avait faite.
Seconde après seconde, ses paupières devinrent trop lourde et elle sombra dans un sommeil réparateur. Elle n'était pas bien endurante, pas plus qu'elle n'était solide sur ses principes. Elle ne voulait que s'amuser, et tant que le sang, la peur et la terreur était pour ses ennemis, le reste importait peu voir pas du tout. Ses songes furent doux pour la première fois en une vingtaine d'année.

Au petit matin, elle se restaura à l'auberge où elle se prit à discuter avec les clients présents et même à partager un jeu avec quelques hommes. Elle n'eut pas la chance avec elle et perdit chacune de ses parties, s'attirant la sympathie des messieurs qui lui offrir, pour compenser son manque de chance, son futur repas et à boire. Elle ne refusa pour rien au monde, bien au contraire et pris plaisir le midi à manger et boire avec eux puis elle s'enquit de retrouver le maire du petit village. A peine posa-t-elle le pieds dehors qu'une atmosphère la dérangea, comme si tout son être le refusait. Elle connaissait ça, sa mère en était et pourtant rien ne l'avait empêcher de l'aimer, tout comme son frère qu'elle cherchait malgré elle désespérément. Quel était son prénom d'ailleurs ? Ses souvenirs étaient trop flous, et même si elle l'aimait de tout son coeur de grande sœur, il n'était pas évident pour une sorcière de fricoter avec un magicien, même si celui-ci était de son sang. Elle le trouverait et elle le ferait venir à elle, du côté des sorciers, de gré ou de force.
Détournant les yeux sur le côté, le rousse continua sa marche, lente, vers la demeure du maire et lorsqu'elle parvint en vue de celle-ci, elle se rendit compte que l'aura étrange venait de l'intérieur. Un magicien chez le maire. Serrant les dents et plissant les yeux, Aphrodite prit une longue inspiration et poussa la porte en toquant légèrement dessus avant.

- Monsieur le maire, avez-vous trouver mes gardes du corps ?

Se tournant ensuite vers l'homme qui se tenait non loin du maire, lequel tenait encore la rose dans ses mains, elle s'exclama, feintant la surprise.

- Oh, mille pardon, vous étiez en réunion, dois-je repasser ?

Sous le geste du maire, rapide, elle réfléchit et comprit, se hâtant de continuer.

- Vous êtes celui qui m'accompagnera, c'est bien ça ?

Alors qu'elle n'était qu'à quelques tout petit mètre de l'homme, qu'elle regarda de haut en bas brièvement, l'idée de faire équipe avec un mage ne l'enchantait guère et pourtant, puisqu'elle n'avait pas dit au maire qu'elle était sorcière, il fallait bien qu'elle compose avec.

- Je me sens de suite plus en sécurité. Merci, monsieur le maire.

S'inclinant faiblement, laissant tout de même entrevoir son décolleté, elle avait posé une main sur son chapeau rouge pour ne pas qu'il tombe. Sa canne bleue métallisée était élégamment maintenue à sa taille par une fine ceinture rouge.

La sorcière inspira longuement puis regarda tour à tour les deux hommes sans pour autant laisser à aucun d'entre eux le loisir de la contredire.

- Enchantée, monsieur. Pour faire court, je m'appelle Aphrodite et la glace est une amie, comme vous avez pu le voir.

Avec négligence, elle replaça une mèche de cheveux rebelle qui tombait devant son front, derrière son oreille et fit un petit pas vers le magicien. Comment ferait-elle lorsqu'ils arriveraient au phare, l'égorgerait-elle ? Le ferait-elle tomber du haut sur la pierre, ou laisserait-elle les intrus, s'il y en avait, s'en charger ? Elle ne savait pas encore bien, mais ce qui était sur dans sa petite caboche, c'était qu'il ne s'en sortirait pas indemne, du moins, pas sans qu'elle n'essaye de jouer un peu avec lui, d'une manière ou d'une autre.
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Mer 10 Fév 2016, 13:51

Un instant, cette idée d'aider le village à découvrir ce qui avait causé le disfonctionnement du phare sembla une très mauvaise idée au jeune magicien. La rose de glace qu'il tenait encore entre ses doigts le brûlait, sans qu'il ne parvînt encore à la lâcher.
Avant qu'une quelconque reflexion pût germer dans l'esprit d'Eilam, quelqu'un frappa contre la porte et, sans attendre la réponse du maire, l'ouvrit. Une élégante jeune femme, entièrement vêtue de rouge. Almagor resta un instant à admirer l'incandescence de ses cheveux de feu et de ses yeux d'océan. Puis la première phrase de la nouvelle arrivante, certes prononcée d'une voix harmonieuse, ramena le jeune homme sur terre. "Garde du corps"... L'amnésique trouva cela un instant réducteur, il avait compris qu'il s'engageait à monter une équipe sur un pied d'égalité.
Enfin... S'assurer de la sécurité de la charmante demoiselle serait peut-être un moyen pour Eilam d'expier le triple meurtre qu'il croyait avoir commis.

D'un signe de tête, le jeune homme salua la nouvelle venue, avant de répondre poliment, en désignant la Tiregan du regard.

Oui, il s'agit de nous deux.

Il n'était pas très difficile d'établir un lien entre la rose de glace et la demoiselle. Eilam reposa la fleur sur le bureau. L'intuition de devoir quitter ce lieu se faisait toujours aussi persistance, cependant, ignorant tout de l'identité de celle qu'il protègerait, le magicien associa ce ressentit avec les dangers qu'ils courraient lorsqu'ils se trouverait près du phare.
Le maire répondit à la question de la demoiselle, affirmant qu'ils n'étaient pas en réunion et qu'il espérait que ces deux personnes sauraient prendre soin d'elle. Il laissa sous-entendre que les deux voyageurs s'étaient proposés de leur plein gré, passant sous silence le vol dont Ludmila avait été coupable.
Pour tenter de ne pas laisser un silence gênant s'installer entre eux, Eilam se leva, pour serrer la main à la jeune femme. Cependant, au même moment, celle-ci s'inclina, se présentant.

Enchanté Aphrodite. Je suis Eilam Koryû, je promets de tout mettre en oeuvre pour que vous quittiez le phare saine et sauve.

Tout en parlant, le magicien commença par remarquer la canne qui pendait à la ceinture d'Aphrodite, et se dit qu'il s'agissait sans doute d'une arme. La jeune femme n'était peut-être pas qu'une brebis innofensive. Tant mieux, si le danger était grand, autant qu'ils fussent trois à pouvoir combattre.
Dans la seconde qui suivit, Almagor aperçu le décolleté négligeamment laissé visible. N'ayant jamais vu un tel comportement, celui-ci resta perplexe sur une éventuelle réaction qui serait attendue de lui. Un compliment? Un silence? Eilam décida d'ignorer ce détail, si Aphrodite avait un message subliminal à lui faire passer elle recommencerait. Le magicien ne serait cependant pas très réceptif. Il n'avait nullement l'intention de tomber amoureux, tout ce qu'il souhaitait était de payer sa dette au plus vite et de repartir en limitant les éventuels ennuis.

Le maire avait sans doute d'autres affaires importantes à traiter, il n'y avait plus aucune raison pour traîner dans son bureau. Après avoir pris congé de lui en le remerciant, le jeune homme se dirigea vers la porte, qu'il ouvrit pour laisser Aphrodite passer.
Dehors, le ciel s'était couvert de lourds nuages noirs, et un vent froid et mordant s'était mis à souffler avec violence, véhiculant des objets hétéroclites, principalement des morceaux de bois pourris en provenance d'épavec proches. Eilam n'aimait pas cette atmosphère inquiétante, que l'obscurité ambiante ne faisait qu'accroître.
Machinallement, le magicien prit une cigarette entre ses doigts, puis se rapella qu'il avait vendu son briquet.

Excusez-moi, auriez-vous du feu?

C'était le seul moyen qu'Almagor avait trouvé pour diminuer cette anxiété qu'il ne parvenait pas à faire disparaître.
Au loin, à travers la brume qui se densifiait, il était possible d'apercevoir la carcasse sombre et menaçante du phare. Atteinte à son tour par l'angoisse qui découlait du froid et du silence sinistre des lieux, Ludmila ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, elle serrait une hache au manche de bois clair, son arme favorite. Approuvant cette réaction, Eilam posa sa main sur la garde de son katana, se disant que si lui-même était inquiet, il ne pouvait pas prétendre défendre Aphrodite contre des dangers inconnus. Il fallait que la demoiselle se sente en sécurité.

Allons-y.

Le magicien se mit en marche.

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Mar 16 Fév 2016, 20:38

Que la lumière soit


Eilam A. Koryû | Aphrodite Altais


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Après un rapide regard sur les deux compagnons dans la propriété du maire, la rouquine trouva la jeune femme plutôt timide et même, elle lui paraissait fragile. Pourtant, Aphrodite savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, aussi, lorsque le magicien approuva en disant qu'ils seraient bien ses gardes du corps, elle sourit distraite.
Elle n'eut aucune réaction de la part du brun devant son geste et la vue qu'elle offrait. C'était bien dommage, un homme insensible aux bonnes choses de la vie. Qu'à cela ne tienne, elle trouverait bien d'autre chose pour le gêner un peu. En revanche, elle remarqua du coin de l'oeil l'attitude du maire et s'en réjouit. Laissant le magicien se présenter à son tour, elle nota son nom dans un petit coin de sa tête.

- Ravit de vous connaître Eilam, et je vous remercie pour votre attention sur ma vie.


Elle n'était pas une femme fragile comme elle voulait bien le faire croire à de simple passant, ne serait-ce que pour profiter d'un repas, d'un logement, ou d'un peu d'argent parfois. En cherchant à comprendre pourquoi il semblait pas gêner par son aura, la sorcière abandonna cette simple idée en le laissant ouvrir la porte et la lui tenir. En plus d'être un magicien, il était gentleman.
Levant ses yeux vers le ciel obscurcit et le vent qui soufflait, elle regretta d'avoir laissé son étole à Mystère avant de la laisser sur place dans un village non loin. Haussant les épaules, et suivant le petit groupe nouvellement constitué, Aphrodite aurait presque eu envie de lancer une mauvaise blague, mais la question d'Eilam l'en dissuada. Si elle avait du feu ? Elle qui maîtrisait presque parfaitement la glace, en voilà une bien étrange question. Elle voulu répondre mais une violente bourrasque l'arrêta et lorsque la rousse leva enfin les yeux devant elle, sa respiration se coupa quelques longues secondes. Puis, souriant face à toute cette noirceur, la dame ne s'en sentit que mieux. Les ténèbres et elle, c'était depuis longtemps une grande histoire d'amour.

- Je n'ai pas de feu, juste de quoi rafraîchir les idées.

Faisant une moue faussement désolée, sur les derniers mots de son garde du corps, et tout en observant la jeune femme sortir une jolie hache, elle se dit qu'elle avait eu raison. Il ne fallait vraiment jamais se fier aux apparences. Fière d'elle, Aphrodite glissa ses doigts sur sa canne mais ne la détacha pas. Elle voulait voir de quoi elle était capable sans son catalyseur. Elle était encore fragile sur l'utilisation exacte de sa magie, hormis lorsqu'elle prenait le temps ou le faisait par plaisir. Dans un combat, à son souvenir, il n'y avait eu qu'avec Zane qu'elle s'était sentit à son aise au point d'aller au-delà de ses limites corporelles.
Puis il eu le mot qui lança la petite aventure.

Sans se faire prier davantage, la rouquine passa devant le petit cortège, appréciant avec délice la noirceur du phare. Qui ou quoi avait bien pu éteindre sa lumière, et dans quel but ? Ils le sauraient peut-être bientôt, mais avant tout, il faudra escalader l'intérieur du phare, et à en juger par sa hauteur, l'ascension ne serait pas de tout repos.
Ramenant ses bras contre elle pour se protéger un peu du vent, alors que la brume les enveloppait pas après pas, lorsqu'ils furent au pied du phare, devant la porte, les yeux bleus de la dame de posèrent longuement sur celle-ci.

- Eilam, après ma petite journée dans le petit village, ce que j'ai appris du phare ne va pas aider notre ascension. L'intérieur serait, par endroit, complètement éboulé, et il serait presque impossible d'atteindre le sommet, du moins, selon les rumeurs et légendes urbaines. Personnellement, ça me donne plus qu'envie de pousser cette porte et voir ça de mes propres yeux.

Alliant le geste à la parole, elle posa sa main sur la porte du phare et la poussa aussi fort qu'elle le pu avec ses maigres bras. Dans un grincement cynique, le phare dévoila son rez-de-chaussée. Une petite pièce, ronde de par la nature de la structure, avec quelques restes de nourriture des précédents explorateurs probablement, et une bougie fondu à même le sol. Dans un petit renfoncement, on pouvait distinguer les premières marches.

- Charmant.

Et bien qu'elle en face paraître le contraire, ce n'était absolument pas ironique.
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Ven 04 Mar 2016, 18:01

Eilam rangea la cigarette qu'il venait de sortir sans faire de commentaire. La réponse d'Aphrodite l'avait laissé perplexe: la jeune femme avait-elle fait allusion à la rose de glace qu'il avait pu admirer sur le bureau du maire? Se pourrait-il qu'elle sache utiliser la glace dans un but meurtrier?
Innocent et incapable d'imaginer son prochain comme un potentiel ennemi, le magicien ne voyait aucune raison de se méfier de celle qu'il accompagnait.

Aphrodite choisit de marcher en tête de la petite troupe. Le jeune homme fronça les sourcils puis choisit de ne pas réagir. Après tout, s'il y avait du danger, celui-ci pourrait provenir de n'importe quel côté, pas forcément de l'avant. Et la demoiselle connaissait sans doute bien mieux ses propres capacités que lui, si elle s'estimait en mesure de se défendre, il ne la surprotègerait pas, il risquerait de la gêner plus qu'autre chose.
La traversée de la ville jusqu'au seuil du phare se déroula sans embûche. Ce calme semblait de mauvaise augure à Eilam, qui supposa que ce qui les attendrait à l'intérieur de la bâtisse n'en serait que plus terrible.
Brisant le silence, la jeune femme raconta ce qu'elle avait pu apprendre sur ce phare pendant son séjour dans le village, à savoir que l'ascension serait par moment rendue impossible par divers obstacles. Le magicien hocha calmement la tête. Lui non plus, ces menaces ne l'effrayaient pas au point de lui faire renoncer à ce projet, au contraire la difficulté rendait cette aventure encore plus attrayante.

J'ai confiance, nous trouverons forcément un moyen pour venir à bout des obstacles.

Un tas de pierres au milieu du chemin peut s'escalader. Et s'il n'y a plus d'escalier pour monter, Ludmila leur fournirait des poignards qu'ils utiliseraient pour gravir le mur du phare. La Tiregan l'avait tacitement compris. En se fatiguant un peu, le jeune homme pourrait peut-être même tenter de changer un tas de pierres éboulées en escalier. Il n'avait jamais utilisé la transmutation que pour de tout petits objets, cependant il serait prêt à repousser ses limites pour venir à bout de cette énigme.

Aphrodite poussa la porte du phare, commentant le spectacle de désolation qui s'offrit alors à eux. En examinant les restes qui jonchaient le plancher, Almagor se demanda ce qu'il était advenu de ceux qui avaient laissé traîner ces déchets. Il ne voyait nulle trace de cadavre ou même de sang.
Si ces explorateurs avaient péri, ils avaient trouvé la mort plus haut dans leur ascension, cette antichambre serait donc relativement peu dangereuse. Autant ne pas y perdre de temps, alors.
Le magicien ne s'accorda pas de temps pour savoir si le mot de la demoiselle avait été pensé au premier ou au second degré, bien qu'il se posât la question. Après tout, si elle appréciait ce genre de lieu, ce ne serait qu'un atout en plus. Encore une fois, Eilam ne voyait aucune raison de se méfier.
Prudemment, Eilam traversa la pièce à tâtons, après être passé devant. Au bout de quelques minutes, il parvint en haut des escaliers qu'il avait pu apercevoir depuis le seuil. Les marches de pierre, noircies par le temps, avaient pu paraître solide à une autre époque, néanmoins maintenant elles laissaient entendre un craquement sinistre et partaient en poussière.
Le magicien choisit de passer en premier, ainsi si l'escalier devait s'effondrer ce serait lui qui tombait. Ludmila le doubla cependant, elle s'estimait assez légère pour ne pas faire céder les marches et jugea qu'il pourrait toujours être utile que quelqu'un se trouve déjà en haut lorsque l'escalier s'éboulerait.
La Tiregan leva la tête. Les marches montaient, en colimaçon, et s'enfonçaient dans des ténèbres profondes. De là où elle se trouvait, il était encore impossible de distinguer le haut du phare.

Le début de l'ascension se déroula dans le même calme que la traversée du village. L'escalier semblait ne jamais vouloir finir et cette monotonie de pierres grises devenait hypnotisante. Cependant, après une éternité, un courant d'air frais et iodé passa, redonnant l'espoir d'arriver un jour en haut du phare.
Mais après quelques marches encore, les voyageurs purent découvrir que ce courant d'air provenait d'une déchirure dans le mur extérieur du phare. L'escalier reprenait, certes, mais une dizaine de mètres plus haut.

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Ven 18 Mar 2016, 19:21

Que la lumière soit


Eilam A. Koryû | Aphrodite Altais


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Le noir qui envahit leurs sens laissa un frisson parcourir le corps de la sorcière qui frotta nerveusement ses mains contre ses bras pendant quelques secondes avant d'entendre les bruits de pas des personnes qui l'accompagnaient. Elle avait particulièrement horreur des endroits sordide lorsqu'elle se trouvait seule, une chance que ça ne soit pas le cas aujourd'hui. Encore cette mauvaise impression qui la hantait comme si son sort se retournait contre elle par manque de maîtrise.
Posant une main contre la pierre froide du phare, elle avança prudemment à son tour et trouva l'ouverture puis son pied buta contre la première marche. En levant les yeux vers le sommet, elle ne vit rien que l'infini des ténèbres qui les entourait. Soufflant en levant son pieds pour gravir la première marche, elle mit un petit temps avant de trouver la hauteur de ces escaliers et ne plus faire perdre de temps à leur petit groupe.

Marche après marche, la rousse soufflait un peu plus à chaque enjambée. Il n'était pas aisé pour elle de faire preuve d'autant de résistance physique, même si elle savait combattre des ennemis imposant. Un escalier ce n'était pas un adversaire qui cherchait désespérément à vous atteindre, au contraire, c'était une cible qui fuyait toujours un peu plus, vous faisant redoubler d'effort à chaque tentative de trouver le sommet, la fin de tout ceci. Prenant toujours garde à ne pas perdre son équilibre, Aphrodite écouta le silence et sa mauvaise impression la reprit, plus fulgurante que jamais. Comme si quelqu'un la surveillait, comme si quelqu'un la chassait. Posant sa main sur sa canne, elle la serra aussi fort qu'elle le pu avant de reporter sa main sur la pierre du phare pour continuer l'ascension sans fin jusqu'à ce que tout le monde se stoppe.
Penchant la tête sur le côté, la sorcière observa le vide devant eux, un peu plus loin et la distance entre leurs dernières marches et les prochaines.

Se calant bien contre le mur, elle s'approcha un peu d'Eilam et l’interpella.

- Est-ce que l'un de vous a une solution ? Je peux bien tenter de créer une plate-forme de glace, mais je doute de sa solidité et de la durée de son existence.

Elle n'était pas si faible que cela en magie mais elle doutait d'elle en cet instant et puis, faire quelque chose pour les autres n'était pas non plus dans sa nature. Ca aurait été dans un combat, dans le but de lui permettre de s'en sortir, elle l'aurait fait pour eux, mais là, elle n'avait nul intérêt à se fatiguer, encore plus sans savoir ce qui les attendrait là haut.
La compagne du magicien pourrait peut-être les aider et les sortir de ce mauvais pas, ou alors les ravisseurs de leur prédécesseurs viendraient-ils les cueillir eux aussi.

Sa magie scintilla dans sa main malgré elle ; l'angoisse et l'adrénaline de son futur combat ; et il en résultat un froid ambiant un peu plus poussé.

Fermant les yeux, la jeune femme se décala un peu du mur et pencha sa tête pour observer le vide, l'endroit d'où ils venaient. Ils avaient gravit tellement de marche, sa tête tournait tellement qu'elle aurait pu vaciller, tomber et ne jamais se relever. Pourtant, elle ne fit que s'accroupir et laissa ses cheveux voleter sous l'embrun marin qui s'infiltrait par le trou dans la structure du phare.

- Qu'est-ce qui peut tuer sans laisser de trace ?

A demi-mots, elle posait cette question surtout pour elle-même, mais à haute voix, comme si le simple fait de l'évoquer l'aiderait à en trouver la réponse.

- Je connais les sorciers, qui peuvent faire de leurs victimes des cadavres ambulants, les élémentals de feu, qui peuvent calciner leurs ennemis et disperser leurs cendres…

Elle réfléchissait encore mais omettait une race très importante, les vampires. Ils pouvaient emmener leurs proies pour se nourrir de leur sang et ne laisser aucune trace.
Venant passer une main dans ses cheveux nerveusement, Aphrodite laissa ses compagnons du jour, enfin, ses gardes du corps, s'occuper du problème physique de leur avancé, pendant qu'elle tentait par tous les moyens de définir leur problème. Qu'est-ce qui pourrait faire disparaître leurs victimes et en même temps tenir le phare éteint ?

S'énervant à réfléchir sans trouver, la sorcière se releva lentement, eu un léger vertige et s'appuya contre le mur du phare pour se rétablir quelques secondes avant de poser ses yeux bleu sur Eilam.
781 mots
HRP : désolée pour l'attente, je me suis laisser submerger de tous les côtés x)


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Mer 30 Mar 2016, 13:44

Eilam et Ludmila avaient l'habitude de marcher des heures durant plusieurs semaines d'affilée aussi un escalier, aussi long fût-il, aurait bien du mal à entamer leur endurance et leur entrain. Rationnel jusqu'à un certain point, le magicien ne cherchait pas à être attentif à son instinct, à des presentiments qui viendraient l'avertir d'un quelconque danger.
Le jeune homme savait que, dès l'instant où il avait poussé la porte de cette bpatisse insalubre, il ne pouvait plus être sûr d'en ressortir vivant, et qu'il avait une jeune femme et une enfant sous sa responsabilité, il estimait que leur sécurité reposait principalement sur ses épaules, Aphtodite parce qu'il avait été missionné pour la protéger. Ces pour cela qu'il chassait systématiquement de son esprit les sensations du genre "je n'aime pas cet endroit", et se concentrait principalement sur les indices qu'il pourrait trouver concernait le genre d'ennemi qu'ils affronteraient ou le type de mort qu'ils connaîtraient.

Après quelques minutes d'ascension, le magicien se rendit compte qu'Aphrodite n'avançait pas aussi vite qu'eux. Comprenant que peu de gens avaient son habitude de la randonnée, sans dire un mot, il ralentit son allure afin que chacun ne soit espacé que de deux ou trois marches du reste de la petite escouade.
Après encore quelques temps, il entendit que la jeune femme était essoufflée. Un instant, Eilam se demanda s'il devait lui proposer de la porter. Mais dans ce cas ils ne pourraient pas réagir rapidement et efficacement à une attaque.
S'arrêtant de gravir les marches, et considérant l'immense distance qui déjà les séparait du sol, Eilam proposa:

Voulez-vous que nous nous reposions quelques instants avant de repartir?

Après de très longs instants encore dont ils ne purent déterminer la durée, ils parvinrent devant le gouffre qui les séparait du reste de l'escalier.
Aussitôt, Aphrodite demanda si quelqu'un avait une solution et proposa de créer un pont de glace. Cependant celui-ci risquait de ne pas tenir assez longtemps pour permettre à tous de traverser le vide. Le magicien hocha la tête et réfléchit. Il n'obtiendrait sans doute pas de meilleurs résultats en créant un pont avec les grabas restés en bas de la tour. Il se demanda si un mélange des deux solutions pourrait être envisageable.

Je pense que l'on pourrait...

Depuis le début de l'ascension, la Tiregan bouillait d'impatience. Elle voulait combattre. Monter l'escalier avait fait monter encore plus la tension, et ce temps d'attente supplémentaire l'insupportait.
Sans laisser à son ami le temps d'achever sa phrase, Ludmila fit surgir une lance au fer solide et à la hampe longue d'un mètre environ. Sans attendre plus longtemps, elle enfonça l'arme entre des briques décélées quelques dizaines de centimètres au dessus de la dernière marche.
Agile et rapide, elle construisit ainsi en quelques minutes une échelle avec des lances qu'elle ancrait dans le mur du phare en prenant équilibre, très précairement, certes, sur la lance précédente.
Une fois arrivée de l'autre côté du gouffre, l'enfant jeta enfin un regard vers les deux autres voyageurs. Elle remarqua que ces acrobaties avaient grandement inquiété le magicien. Puis elle vit dans les yeux de tous deux qu'ils ne pourraient très certainement pas la suivre sur ce chemin, tout d'abord parce qu'ils n'avaient pas son expérience des itinéraires risqués, ensuite parce que, à leur passage, les briques qui soutenaient les lances risquaient de se desceller ou de partir en miette.

Eilam était conscient de ce problème. Il se tourna aussitôt vers Aphrodite:

Je peux sans soucis modifier les pierres qui entourrent les fers de ance afin que les prises soient enfoncées solidement dans le mur. Cependant cela me prendra un peu de temps, une dizaine de minutes je pense. Serait-il possible de construire un pont de glace par-dessus les lances? Sera-t-il alors plus solide? Enfin, y a-t-il une meilleure solution?

Tout en terminant ces mots, le magicien posa sa main contre le mur et, se concentrant sur la pierre, fit se ressouder peu peu les gravas qui remplissaient les interstices entre les briques autour du fer de la première lance. Au bout d'un moment, le mur s'était complètement refermé autour du premier appui.
Le jeune homme avait ainsi prouvé qu'il était capable d'accomplir ce qu'il avançait. Cependant il n'avait pas l'intention de réparer le phrare en plus de le débarrasser de ceux qui le hantaient. Il poursuivrait si cette solution était retenue.

Aphrodite s'était appuyée contre le mur, après que sa magie a quelques instants scintillé. Eilam se retourna, inquiet pour elle. Avant qu'il ne puisse lui demander si tout allait bien, la jeune femme réfléchit tout haut à l'identité probable de leur ennemi. Toutes ses paroles étaient inconnues à l'amnésique, à qui personne n es'était soucié d'expliquer le monde qu'il n'avait pu explorer, aussi s'empressa-t-il de les apprendre.
Enfin, Aphrodite reposa sur lui son regard.

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