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 [Quête] Le Jalon de la Sagesse - Solo

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Sam 23 Avr 2016, 13:04


Le monde est vaste et regorge de différences. Les peuples et les êtres qui les constituent vivent selon leurs propres cultures, leurs propres expériences et leurs propres croyances. La question qui émerge de cet état est une question rhétorique que chaque être finit par se poser. Existe-t-il un peuple au-dessus d’un autre ? Est-il possible qu’un peuple puisse être irremplaçable ? Instinctivement nous aurions tendance à répondre non. Pourquoi ? Parce qu’il est indéniable que les races qui sont au sommet de la chaîne alimentaire et qui sont couronnées sur les terres du Yin et du Yang ne sont pas absolues et sont liées à des contraintes. Pourtant quand nous observons la même question sous un autre angle on pourrait dire qu’une « race » est indispensable au développement des autres, quelle représente un tout qui jugule un équilibre périlleux. Celle-ci est bien sûr sous contraintes, pourtant elle a su s’adapter aux changements. Acquis la possibilité de vivre dans des milieux hostiles. Offrant une terre nourricière à tout un écosystème. Commencez-vous à comprendre ? Il est question de la Nature ici. La Nature est un tout qui à sa propre loi et son propre souffle. Elle offre un spectacle à la foi sidérant et terrifiant. La plupart des êtres mortels qui ont vu les premières prémices de celle-ci ne sont plus. Leur souffle c’est éteint alors que l’Essence Végétale à perdurée. De par ce fait les légendes courent et sont chuchotées aux creux de la lumière et de l’ombre. Parmi toutes celles murmurées, il en existe une particulière. Il est dit qu’au creux des forêt des Murmures git un arbre ancestral. Un arbre qui aurait vu le souffle des vies s’éteindre, qui aurait vu le temps s’écouler dans son immensité et son avancée absolue. Vous pourriez vous attendre à ce que cet arbre soit immense, reconnaissable et trônant tel un Roi au milieu de la forêt. Pourtant il est comme nous voulons qu’il soit. Ce Vénérable est une parcelle de sagesse et de ce fait il a appris à être discret et à se révéler seulement quand cela est nécessaire. Vous pourriez passer votre existence entière à le chercher sans pour autant les trouver. L’exigence d’avoir un lien préétabli avec l’Essence Végétale est indispensable aussi bien qu’être à l’orée des chemins. Plus particulièrement à l’orée de votre chemin, vacillant entre les possibles et ne sachant ni ou vous allez, ni d’où vous êtes partis. Certains expriment un frisson dès leurs naissances voués à vivre une vie pleine et entière, voués à être couronnés. Pour d’autres leurs possibles se dessinent dans des moments de flottement. Des moments de vide au cœur même de leur existence. La sensation de ce frisson ne vous ait pas inconnu. Au creux de votre vie, de vos expériences, de vos combats vous avez déjà sentit ce flottement résiduel. Ce flottement dans votre prise de décision. Car vous savez que votre décision va changer ce que vous êtes. Va vous amener à autre chose. Cela parait simple ainsi décrit n’est-ce pas ? Cela dit si l’on y repense pourriez-vous définir avec précisions chacun de ces moments ? Imaginez que certains êtres ne sont pas faits pour vivre de grandes choses. Imaginez que ces êtres demeurent liés à des choses simples mais que par la force du destin ils soient amenés à voir plus loin, plus haut. Non pas pour eux-mêmes mais pour le monde. Dans ces cas-là des forces naturelles se mettent en place, vous poussant à vous dépasser. Vous poussant à vous ouvrir à des perspectives inconnues qui changeront le cours de votre existence. Dans ces instants fugaces qui peuvent durer quelques secondes éphémères à des années de prise de conscience, ces forces prennent de multiples formes et se revêtent de différents visages. Vous ne pouvez pas leurs échapper car elles font partie intégrante du monde et vibrent ici et là. C’est ce qui définit le Vénérable de la forêt des Murmures. Cet arbre qui n’intervient que pour ouvrir la voie à certains êtres. Détrompez-vous sur un point, ces êtres ne sont pas plus particuliers que d’autres. Rien dans cet acte ne dénote une quelconque prédestination à des destins grandioses. Ce sont simplement des êtres perdus qui cherchent des réponses dans l’humilité et la passion dévorante du savoir. Vous pouvez trouver cela étrange pourtant c’est votre quotidien et quoiqu’il arrive vous allez voir que c’est d’une simplicité enfantine.

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Dim 24 Avr 2016, 14:55


C’était étrange et immatérielle. Une sensation plus qu’un fait. Aubéron n’était pas habitué à ce genre de choses pourtant il y avait autour de lui une perturbation. Quelque chose qu’il ne comprenait pas et ne pouvait pas saisir. Inquiété par son sommeil erratique et par cette sensation qui ne le quittait, le fäe avait d’abords cru que cela venait de Son Jardin. Ce n’était pas le cas et malgré qu’il se soit ouvert aux végétaux face aux questions et à cette sensation qui le taraudaient, personne n’avait dénié lui répondre. Ça n’entravait pas vraiment sa facilité à rire et à vivre pleinement ses moments. C’était une sensation de lourdeur sur son esprit, quelque chose qui le rendait moins loquace. Même Colichinelle c’était faite silencieuse sur ce point, ne lui donnant qu’un sourire en guise de réplique. Aubéron ne s’en était pas offusqué tentant de rester lui-même, il avait continué de vivre comme à son habitude. Sa première idée fut de se dire que ça passerait avec le temps. Ce ne fut pas le cas. Sa deuxième idée fut de trouver de quoi rire à tue-tête. Ça ne résolut rien. La sensation était toujours présente ne s’accentuant pas et ne disparaissant pas. Un matin Colichinelle le surprit de par sa demande. Aller chercher des baies noires. C’était anodin pourtant la fäe ne lui avait jamais demandée ce genre de tâche. Pas que cela dérange son ami loin de là, c’était simplement étrange. Colichinelle avait un soin particulier pour sélectionner chaque baie en fonction de son aspect, de son futur ou encore de son odeur. Aubéron n’avait pas cette expérience et ne comprenait pas bien la décision de son amie. Pourtant il s’y plia, hors de question de refuser une telle requête. Prenant le panier de récolte finement tissé il partit avec Sylvag à la cueillette. Connaissant la forêt qui les hébergeait en son sein le fäe savait où aller. Sans savoir pourquoi ou sans l’expliquer ses pas l’emmenèrent vers le chemin opposé. Avançant avec cette curieuse sensation de ne plus être totalement maître de son corps. Ce n’était pas tout à fait ça, c’était autre chose de difficilement explicable. Quelque chose le poussait, il aurait pu rebrousser chemin seulement dans son cœur une certitude avait pris forme. C’est cela qui le poussait à avancer dans l’inconnu. Ne reconnaissant pas le chemin emprunté la panique ou la peur aurait pu l’entraver. Ce n’était pas le cas. Seule une résolution sereine était là. Sylvag le suivait, étais-ce parce qu’il savait ce qui se passait ou par loyauté ? Impossible à savoir. Marchant sous la haute cime des arbres qui étaient un toit naturel, il ne se posa bientôt plus de questions. La sérénité était là alors il se contenta d’avancer. Débouchant bientôt sur un petit chemin à la dérobée, il sut qu’il devait aller par là. S’y engagea il remarque la magnifique arche de buisson qui c’était formée comme pour marquer l’entrée de quelque chose. Ecoutant avec curiosité ce que pouvait bien dire ces buissons, il n’entendu qu’un chant murmuré, un chant dans la langue fäerique. Envoutant et hypnotique, le chant balaya tout et un sourire étira les lèvres d’Aubéron. Suivant l’arche végétale il arriva bientôt sur une petite clairière. Un « o » de surprise se forma avec ses lèvres. C’était assez incroyable, une clairière au milieu d’une forêt aussi dense que celle de la forêt des Murmures, c’était surprenant. Les arbres environnant donnaient l’impression de c’être pousser pour laisser place à quelque chose. Foulant du pieds la clairière à l’herbe verdoyante, le fäe leva la main au-dessus de son visage pour se protéger des rayons de lumières qui éclairait la clairière avec force. Sa vision s’habituant peu à peu, il put enfin voir ce qui semblait avoir repoussé la forêt alentours. Un petit arbuste. Un simple petit arbuste qui n’était même pas aussi haut qu’Aubéron. Etais-ce une illusion ? La surprise fit rester le fäe sur place. Son compagnon Sylvag, lui avança pour se rendre auprès de l’arbuste auquel il fit une courbette. Aubéron éclata de rire. Un rire léger et véritablement amusé. C’était la première fois qu’il voyait le tréant faire cela. Et autant dire que c’était vraiment, mais alors vraiment particulier. Sylvag n’avait jamais montré quelques signes de reconnaissance que ce soit envers qui que ce soit. Fidèle à son aspect celui-ci était plus bougon et joueur qu’autre chose. Ça ne déplaisait pas à Aubéron bien au contraire. Qu’est ce qui se passait au juste ?
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Lun 25 Avr 2016, 10:44


Aubéron se tenait immobile un pied ancré dans la clairière ensoleillé et l’autre encore plongé dans l’aspect réconfortant et ombreux de la forêt qu’il connaissait si bien. Aucune peur, aucunes émotions négatives se manifestaient. La curiosité avait pris l’ascendant sur tout le reste. La main le protégeant toujours du soleil, le fäe plissa les yeux pour distinguer avec plus de précisions l’arbuste qui se tenait là. Un pommier de petite taille. Son feuillage était d’un vert enchanteur et ses branches se tenaient hautes et fiers. Ça ne se résumait pas à cela. C’était plus puissant. Le fäe sentait le poids de cet arbre, il était différent. Les sensations commençaient à se diffuser et la respiration d’Aubéron s’accéléra. N’ayant jamais été confronté à cela jusqu’à ce jour, il ne comprenait pas d’où ça venait. La puissance qu’il avait sentie plus tôt se fit plus précise. Ce n’était pas de la puissance comme nous pourrions l’entendre, c’était l’âge du pommier qui pesait sur le fäe. Malgré sa petite taille et cet aspect commun, le pommier qui se tenait là était extrêmement vieux. A quelques rares reprises le fäe avait pu ressentir l’âge de certains végétaux cependant jamais de manière aussi forte. Sylvag avait rejoint le tronc et c’était adossé contre pour s’assoir confortablement. Le petit tréant semblait bien heureux comme si le pommier aurait pu le protéger contre tout. « Approche jeune fäe, tu ne crains rien ici. » La voix avait résonné tout autour d’Aubéron. Ce n’était pas comme d’habitude. Lorsqu’il communiait avec les végétaux les échanges qu’il pouvait avoir se produisait dans un aspect intérieur. Ici c’était à la fois intérieur car la voix résonnait au creux de son être et à la fois extérieur car elle paraissait audible physiquement. Les yeux écarquillés, Aubéron s’approcha et bientôt l’ombre du pommier l’engloba. Dans son approche il sentit avec plus d’acuité cette dimension d’âge. Aubéron comprenait peu à peu que ce n’était pas la forêt qui c’était poussée. C’était lui qui était là avant. Son esprit n’arrivait pas à s’imaginer pareille chose. Au-delà du fait d’être déroutant, l’incompréhension s’empara de lui. Il allait ouvrir la bouche mais le pommier le prit de vitesse. « Je sais que tu as pleins de questions, cela dit prenons le temps jeune fäe je n’ai pas de la visite tous les jours. Et pour commencer laisses moi te dire que non je ne sais pas tout et non je ne pourrais pas répondre à toutes tes questions. » « Pourquoi ? » Le mot avait fusé de la bouche d’Aubéron. Cela avait été naturel. « Parce que ce n’est pas comme cela que ça se passe. Je peux répondre à certaines de tes questions, pour les autres ce n’est pas à moi de te donner réponse. » La voix qu’il entendait était douce, ni jeune, ni vieille. Elle était d’un timbre indéfinissable se répercutant dans l’espace et comblant chaque parcelle du jeune fäe. La réponse qu’il avait obtenue le laissa perplexe. Il fronça les sourcils face à l’intense réflexion qui faisait rage dans son esprit. Ce n’était pas dans son habitude de réfléchir à des choses profondes, Aubéron se contentait de la surface des choses. De ce fait on pourrait être amené à penser qu’Aubéron pouvait se tromper souvent ou encore penser qu’il était idiot. Ce n’était pas le cas, ce n’était que l’expression de l’insouciance qui le caractérisait. « Tu es très vieux. » Un rire léger résonna. « Tu es perspicace jeune fäe. Cela dit tu n’es pas ici pour constater ce genre de choses. Tu es ici pour autre chose. » Aubéron faisait la moue maintenant. Après plusieurs secondes de silence, il soupira. « Je ne comprends pas. » Oui, il ne comprenait rien. Pour lui tout cela était presque irréel. Un rêve peut être. La façon dont ce pommier communiquait avec lui était déjà impossible, mais en plus de cela son âge et ses réponses troublaient Aubéron. « Tu es Aubéron Nibelun, un jeune fäe et tu ne rêves pas. » « Ça je ne peux pas le savoir avant de me réveiller. » Le pommier s’ébroua doucement faisant danser son feuillage au reflet émeraude. « Tu donnes plus de légitimité à la magie du bonheur qu’à mon existence. Je crois que tu es le premier à voir les choses comme cela. » Aubéron fut étonné puisque c’était ce à quoi il venait de penser. C’était vraiment étrange mais malgré tout c’était marrant.
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