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 Les esclaves de Maitre Dâ [Nydelia]

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Dim 03 Juil 2016, 13:52


Le soleil tapait fort. Très fort. Riyo n’en pouvait plus de chercher une fin à ce désert. Les lèvres desséchées par la soif, il n’arrivait plus à cogiter décemment. Il avait l’impression qu’il allait fondre sur place s’il ne trouvait pas vite un abri pour se mettre à l’ombre, ou encore une étendue d’eau pour se désaltérer. Sa condition d’humain n’y faisant rien, son corps n’était pas encore disposé à subir les conséquences de la canicule durant trop longtemps. Afin de ne pas brûler sur place, il avait retiré le haut de ses vêtements pour concevoir un ruban à base de celui-ci et l’enrouler autour de sa tête, ainsi il espérait réduire ne serait-ce que légèrement les contrecoups dévastateurs du maître rayonnant. Il manquait plusieurs fois de tomber en escaladant les dunes, plus glissantes qu’elles ne le paraissaient. Ses pieds d’enfouissaient dans le sable à intervalles irréguliers. Un véritable enfer pour son jeune corps privé de force. Modor n’était pas là pour lui prêter main-forte cette fois-ci. Il devait se débrouiller seul et réussir à survivre malgré tout. Ce n’était pas faute de prier les Dieux dans l’espoir qu’ils lui envoient quelqu’un, comme par exemple l’un des anges qui étaient supposés les protéger. Mais rien ne se passa. Il devait se faire à l’idée qu’il ne verrait pas de miracle se produire. Le surmenage ainsi que la chaleur le troublaient tellement qu’il commençait à avoir de fortes hallucinations. Sa respiration était rythmée par un souffle haché. Finalement, après avoir déployé autant d’efforts à effectuer encore et toujours la même chose, il trébucha lors d’une descente, déroulant sur toute sa longueur jusqu’en bas. Il n’avait plus les moyens de combattre l’épreuve qu’on lui infligeait. Il n’avait plus d’autre choix que de s'avouer vaincu. Lentement, ses paupières s’alourdissaient. Le sommeil le gagna. Il renonçait, non pas par manque de vaillance, juste parce qu’il n’en avait plus les capacités. La nature l’avait emporté dans son sillage. Désormais, c’est une vive lumière qui l’escorta dans sa mort.

Il aurait pu en être ainsi, mais pour une raison qui lui échappait, il était toujours vivant. À son réveil, il n’avait que des bribes de souvenirs de ce qui était arrivé. Son crâne était consumé par quelques migraines qui s’étaient néanmoins largement calmées avec le temps. Il était encore dans ce monde, c’est tout ce qui importait. Par contre, que fichait-il dans cet endroit paradisiaque ? Il comprenait que quelqu’un l’avait recueilli et soigné, certes, mais pourquoi et surtout comment ? Ça ne faisait aucun sens. Le jeune humain souleva la main sur son front en laissant une petite grimace lui échapper, puis il se leva de l’espèce de futon sur lequel il était allongé. L’endroit était relativement paisible comparé à la taille monumentale de la pièce. Ça ne le rassurait pas. S’assistant d’une colonne de pierre pour le maintenir debout, il rejoignit la porte du palace. Il n’avait jamais vu quelque chose d’aussi énorme. Il se trouvait toujours dans le désert, étendue au milieu d’une végétation luxuriante, d’un point d’eau plus vaste que tout ce qu’il avait admiré jusqu’alors. La population se trouvait elle aussi en grand nombre. Quel soulagement. Bien qu’il ignorait tout de cet endroit, il ne pouvait s’empêcher de sourire en imaginant à ce qu’il allait pouvoir faire pour se relaxer. Il en espérait surement un peu trop, puisque juste avant d’essayer de rejoindre les hommes et femmes qui s’amusaient sous ses yeux, Riyo sentit une importante douleur lui cambrer le dos. Il émit un râle agonisant.

« Ce n’est pas le moment de roupiller, mon garçon. T’es censée être au travail. »

Il tenta de se retourner pour protester. Hélas, ce qu’il interprétait être un coup de fouet lui asséna une nouvelle salve dans les côtes.

« Qu… que voulez-vous dire ? »

La question de trop qui mit hors de lui la personne qui lui était totalement étrangère. De ses longs doigts brunis, il l’empoigna par le cou et le poussa sans ménagement. Il pressa davantage le pas en lui infligeant un coup de pied dans le postérieur, ceci afin de lui faire prendre conscience de ce qu’il devait faire. Plusieurs caisses en bois étaient éparpillées aux quatre coins de la pièce. Il comprenait assez facilement ce qu’il attendait de lui. Aussi, il n’était pas naïf au point de penser qu’il se méprenait et qu’il était un cas isolé. Ce paradis n’était qu’illusion.

« Dépêche-toi de ranger ça dans la réserve ! Ensuite tu reviendras me voir. J’ai d’autres charges à te confier. »

Contraint à jouer les esclaves, il allait faire ce qu'on lui implorait. Il n’avait pas l’embarras du choix pour rester en vie. Il devait juste gagner du temps pour trouver comment s’enfuir.



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Dim 03 Juil 2016, 19:07


Les esclaves de maître dâ



Quand j’étais sortie de la pyramide et que nous avions pris des chemins différents pour rentrer chez nous, je n’aurais jamais pensé que ce serais une si mauvaise idée. Quelque temps après, je m’étais rapidement rendue compte que j’étais complétement perdue et que je ne savais pas comment j’allais faire pour rentrer chez moi. Bon, il est vrai que de base je n’avais pas vraiment loin à aller, mais je n’avais pas vraiment prévu la tempête de sable qui avait surgit, nous entrainant de plus en plus loin parmi les dunes sable.
J’aurais tellement voulu arriver à trouver mon chemin, des nomades ou même simplement la citée des humains. Un lieu ou une personne qui serait capable de nous aider tout simplement. Mais je devais me rendre à l’évidence, ce ne serais pas possible. En plus, affrontée la tempête m’avait complétement épuisée.
M’écroulant sur le sable, je sentais Ielenia venir me toucher avec le bout de son museau. *Je suis désolée, j’aurais jamais cru que ça finirais si mal…* *Ne perd pas espoir, pense à tes enfants d’accord ? on va trouver une solution, il faut que tu restes optimiste, comme toujours.* rester optimiste quand tout jouais contre nous ? pourquoi pas. Mais je ne voyais vraiment pas comment on allait faire.
Elle m’aida à me relever et c’est chancelant que je continuais mon chemin. Elle continuait à me parler de chose et d’autre, non seulement pour me donner courage, mais surtout pour pas que je ne pense qu’au sable qui m’entourait. Cependant, malgré les paroles qu’elle avait pu me dire, je me rendais bien compte qu’elle aussi luttait contre le sable et qu’elle était à bout de force.
Je m’en voulais vraiment de l’avoir en mener là-dedans, je m’en voulais de laisser mes enfants derrière moi et je m’en voulais d’avoir de telle pensée, mais en même temps, je ne voyais pas comment j’allais m’en sortir vivante.
Finalement, j’entendis une plainte et je la sentis s’écroulée à cotée de moi, je l’appelais, mais elle ne me répondait plus. À bout de force et surtout complétement désespérée, je m’écroulais à cotée d’elle, n’ayant plus la force de lutter maintenant qu’elle n’était plus là.

Quand je me réveillais, j’étais dans une pièce plus vivable que le désert que j’avais souvenir, je n’étais pas tout seul, il y avait des hommes et des femmes qui semblait en piteux état. Je regardais au loin et je remarquais une porte fermer. Et qu’un homme me regardait, mais surtout j’étais tout de seul. Ou était Ielenia ? «Ca va mademoiselle ?» «Je pense… ou somme nous ? Ou est Ielenia ?» «En enfer. Vous parlez de la louve qui était avec vous ? je suppose qu’ils l’ont enfermé avec les autres animaux. » il n’eu pas le temps de rajouter autre chose qu’un homme surgis, pointant du doigts certain d’entre nous, dont je faisais partie, il nous demanda de sortir. «Aujourd’hui, vous allez vous occuper de la réserve et on traine pas, il y aura encore beaucoup à faire.» Je voulais demander plus de détail, mais celui qui m’avait parler me fis signe de me taire. J’avançais alors dans le silence et je regardais autour de moi. Je remarquais rapidement qu’il semblait avoir deux catégories de personne, celle qui s’amusait et celle qui se prenait des coups de fouet.
Je remarquais d’ailleurs un homme qui venait de se réveiller d’une manière peu agréable, il se prit quelque coup avant de se mettre en mouvement dans la même direction que nous.
Je ne savais pas vraiment ou est-ce que nous étions, mais après avoir vu tout ça, je compris aisément qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’esclavage. Dire que j’avais eu une once de bonheur quand je m’étais rendus compte que je m’en étais sortie. Cette joie était rapidement partie en fumée.

Arriver dans la fameuse réserve, je remarquais plusieurs paquets attendant d’être ranger et un des hommes viens me mettre un parchemin et une plume dans les mains. Ainsi qu’à l’homme que j’avais repérer quelque instant plus tôt. «comme c’est votre premier jours, contenter vous de répertoriez tout ce qui est à ranger, mais regarder bien ou va chaque chose. Allez tout le monde, je veux que tout soit fini dans une heure.» «Hein !» Je regardais le tas et je me demandais comment se serait possible en si peu de temps. L’homme jeta sur moi un regard mauvais avant de me répondre. «Je vous conseille de ne pas trainer, en tout cas si vous voulez avoir un repas ce soir. Allez au boulot.» Son ordre fut accompagnée d’un claquement de fouet et tout le monde se mis rapidement au travail.
J’essayais de compter et d’écrire le plus rapidement possible pour qu’ils puissent être ranger.
Je regardais alors l’homme qui était près de moi, me remémorant la scène que j’avais vue en arrivant ici. « Est-ce que ça va ? enfin…» Il serait effectivement compliquer de dire que tout allait bien en pensant à notre nouveau statut.
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Sam 09 Juil 2016, 18:50


La maltraitance qui s'écoulait derrière la splendeur du paradis ne convenait pas du tout au jeune homme. Peut-être avait-il un cœur trop grand ou trop naïf, mais il se défendait catégoriquement de laisser ces pauvres personnes subir les méandres d’une organisation discutable. Avant de pouvoir prêter assistance à quiconque, il devait néanmoins trouver une solution pour se sortir lui-même du pétrin. Alors qu’il se prêtait au jeu en s'affairant dans le silence, une chaleureuse jeune femme lui adressa la parole. « J’ai connu des jours meilleurs, c’est certain… mais c’est pareil pour tout le monde ici. Je n’ai aucun droit de me plaindre. » Confiait-il le souffle bruyant par ses allers-retours incessants qui consistait à remettre correctement les caisses à sa place. Elles étaient nombreuses. Heureusement qu’il n’était pas seul. Le garde qui prenait racine à côté d’eux les épiait avec soin, c’est pourquoi il ne pouvait pas diminuer son rythme ou bavarder trop longuement sans recevoir de blâmes. D’autres avaient beaucoup moins de veines que lui, comme ceux qui recueillaient inévitablement des coups de fouets entre les omoplates, car ils étaient soi-disant trop lents à la détente. Les cris de souffrances se répandaient partout, et les rares qui avaient l’audace de contester un peu trop fort se voyaient réprimer encore plus sévèrement. Ils ne plaisantaient vraiment pas. Riyo comprenait qu’un faux pas pouvait les condamner à une mort certaine. Si seulement il savait à quel endroit on lui avait confisqué son arme, il aurait prétendu pouvoir les braver dans les règles, mais c’était encore bien trop tôt pour ça.

Une légère trêve leur fut accordée après la fin du rangement. Il en profita pour aller s'incruster auprès de la jeune femme en s'épongeant le front avec son avant-bras. « Vous êtes ici depuis longtemps ? » Affaire de curiosité. Il voulait en apprendre plus sur ce territoire, sur la façon dont ça fonctionnait. Il devait avoir tous les ingrédients en tête pour confectionner un stratagème à la hauteur. « Dites-moi tout ce que vous savez. Je pense qu’on peut profiter d'une faille quelque part, et… » Prit-il la peine de rajouter sans percevoir le temps de terminer sa phrase. La corde claqua net pour le couper dans ses tentatives de collecte d’informations. La récréation étant déjà achevée, d’autres gardes assurèrent la relève. Au nombre de trois, ceux-ci paraissaient plus féroces et moins disposés à toute figure de discussions. Ils se trouvaient là pour éviter une quelconque insurrection, mais aussi, et surtout pour superviser le groupe en diverses factions. Un homme aux mensurations de colosses avança vers eux, le sourire jusqu’aux oreilles. Il tenait un grand bâton de combat dans sa main droite, qu’il s’amusait à taper régulièrement dans son autre main. « Vous allez l’air de bien vous entendre tous les deux. Ça tombe bien, vous allez pouvoir contribuer à un spectacle du tonnerre. » Il finalisa son discours sur une note de sarcasme. Il les brusqua ensuite en les empoignant par le cou et les força ainsi à avancer en dehors de la zone de chargement.

Quand il jugeait la démarche trop languissante, il les frappait sans hésitation avec l’extrémité de son arme. Riyo manqua de tomber à plusieurs reprises, alors il diligenta ses pas en traversant une partie du sable désertique. S’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’ils prévoyaient de faire avec eux, il ne fallait pas être dupe pour comprendre que ça ne sentait pas très bon. Au mieux, ils pouvaient espérer un peu de sursis, au pire ils allaient devoir doublement œuvrer pour satisfaire les clients du domaine. « Au fait, quel est votre nom ? Je sais que ce n’est pas le bon moment pour apprendre à se connaitre mais… » Il gronda lorsqu’un grand coup de bâton se logea derrière son crâne pour le contraindre de se taire. Riyo se frotta la nuque en maugréant contre ces sbires qui ne lésinaient pas sur les moyens de pression. Malgré toutes les questions qu’il se posait, l’humain un peu crédule qu’il était ne s’attendait pas à être entouré d’un public quelques instants plus tard. Au milieu d’une foule qui s’ambiançait par des encouragements, il avait peur de deviner ce qu’ils attendaient d’eux. « Attendez… Vous ne comptez pas nous opposer l’un à l’autre tout de même ? » Eh bien si. Le silence du responsable en disait plus long sur sa réponse que n’importe quel propos. « Je refuse de me battre contre elle pour vos beaux yeux ! » Clama-t-il à l’adresse de toute la foule en dissipant son bras en avant pour traduire son mécontentement. Pour protester, le bâton du garde égratigna férocement son abdomen. Riyo se plia en deux en appliquant ses mains sur son ventre.« Ha ha ha ! J’vous jure que vous allez le faire, sinon c’est moi qui m'en mêle. » Ils étaient dans de beaux draps. Ils ne pouvaient même pas simuler un combat sous peine d’être pénalisés. Riyo ne voulait pas se battre sans raison. Il s’y tiendrait.


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Mer 13 Juil 2016, 13:50


Les esclaves de maitre dâ



Comme je m’en doutais ça allais, si on enlevait ce qui était en train de se passée. Mais il était clair que nous ne pouvions pas perdre de temps à bavarder. Dès que quelqu’un trainait un peu la patte, on pouvait entendre un coup de fouet retentir. J’avais mal au cœur de voir tout cela, je ne savais pas comment les personnes qui se trouvaient ici depuis plus longtemps que moi faisait pour tenir le coup. L’espoir de s’en sortir peut-être ? Mais comment est-ce que l’on pouvait espérée sortir d’ici ? je pourrais songer à prendre le chemin des airs, mais je ne pouvais pas les laisser ici et puis je n’irais pas bien loin, même si c’était dans le but d’allée chercher de l’aide.
Quand j’eu fini de tout noter, j’aidais à ranger les derniers cartons, voir cette nourriture alors que beaucoup crevait de faim, j’aurais peut-être dû en noter moins pour pouvoir la dérobée. Mais c’était sans doute beaucoup trop risquer. J’espérais qu’au minimum ça me permettrait d’avoir les idées plus claires pour trouver une solution.

L’homme que j’avais abordée me demandais si ça faisait longtemps que j’étais ici, je lui avais fait signe de la tête que non. Malheureusement, alors qu’il voulait que je lui en dise plus sur ce qu’il se passait ici, un autre gardien arriva, beaucoup plus costaud que les précédents, il ne donnait vraiment pas envie de se mesurée à lui. Et quand il prit la parole, je sentais dans ses propos quelque chose de malsain, mais d’inexplicable. J’avais le mauvais pressentiment que ce qui allait nous arriver n’allait pas vraiment me plaire.
Il nous avait empoignée avant de nous forcer à avancer, n’hésitant pas à nous faire comprendre à sa manière qu’il nous trouvait un peu lent. Il n’était pas aisé de rester sur ses jambes quand quelqu’un s’amusait à frapper dans nos mollets, mais ça n’empêchait pas l’homme de vouloir continuer la conversation. Ce qui n’était pas au goût de notre escorte. *Ne réagissez pas, je vous parle de votre tête. Je m’appelle Nydelia et pour répondre à votre question, non je ne suis pas ici depuis longtemps, mais j’ai déjà croisée quelqu’un qui pourrait nous renseignée. * Jamais je n’aurais cru que la télépathie pourrait m’être autant utile, mais au moins ça me permettais de lui répondre sans pour autant avoir des coups. De plus je ne risquais pas de me faire attraper.

On finit par arriver au milieu d’une foule déchaine. Je les avais regardées un instant, tombant malheureusement sur la même conclusion que mon compagnon de galère. Comprenant ce qu’on attendait de nous, il avait rapidement commencé à contester et la sentence n’avait pas tarder à tomber. Il serait complètement fou de ne pas obéir à l’instant présent. Surtout que la foule semblait elle aussi perdre patience en lançant quelque projectile dans notre direction. «Nous n’avons pas le choix. » *Obéissez l’heure, mais on va écourter les choses si ça ne vous dérange pas. Vous êtes un homme qui me semblez habituer au combat, moi une femme, pas vraiment combative, mais surtout très affaiblie. Courrez vers moi, j’essayerais de me défendre, mais je laisserais l’arrière de ma tête à découvert, vous n’aurez qu’à m’assommée. Ça n’étonnera personne. * Vu leur comportement, je ne pensais pas qu’il croyait un instant que j’avais mes chances contre cet homme, alors autant jouer le jeu et le laisser gagner. Laisser sa nuque a découvert était une erreur de débutant, ce que je n’aurais aucun mal à faire croire tant j’étais maladroite au combat. Mais surtout, ce serais vite fini, d’accord je serais dans les vapes pendant quelque temps, mais je préférais ça a un combat qui pourrais mal finir. Cependant, une question ma traversa l’esprit et me fis frissonner. «Quel sont les conditions de victoire ? » «Jusqu’au moment où l’un d’entre vous reste à terre. Ce qui est bien dommage, mais on nous demandent de vous économiser.» Ca n’avait pas vraiment l’air de lui plaire, mais j’avais l’impression qu’il nous avait pas tout dit. Puis je pensais à quelque chose. *Fait vite, mais essaye d’être le plus maladroit possible. Je me demandais pourquoi ils nous faisaient faire ça dès le premier jour, sans connaitre notre force, mais c’est peut-être pour l’évaluer justement. *
Ce serais assez logique, ils pouvaient souhaitée analyser notre force au cas où nous tenterions de nous évader et dans ce cas, si maintenant l’un d’entre nous se montrait trop puissant, il augmenterait la surveillance autour de lui. Du coup, il fallait qu’il fasse attention à ne pas tout montrer, mais vu comment il était hésitant, je suppose qu’il ne comptait pas y allée trop fort de toute manière.

On nous tendit deux bâtons, ce qui n’était pas plus mal pour jouer le jeu. Je lui expliquais que j’allais quand même me défendre un peu, mais qu’il ne devait pas hésiter, c’était surtout ça. Je ne voulais pas qu’ils comprennent qu’ont avaient déjà décider de comment ça allait se terminer. J’espérais juste qu’une fois fini, on serait de nouveau ensemble.
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Lun 25 Juil 2016, 22:53

Elle avait raison, il en avait bien peur. Feindre le désintéressement les indisposait tous les deux. Il suffisait d'effectuer une mauvaise manipulation pour que cela se remarque, et alors ils se feraient macérer d’une façon indubitablement plus tragique. Elle pouvait communiquer par la pensée, mais lui ne le pouvait pas en retour. Il était parfaitement incapable de lui rétorquer ses réactions, la manière dont il allait engager les hostilités ou encore la direction de ses déferlements. Pourtant il devait foncer sans réfléchir trop longuement, sous peine de devoir se mesurer à quelqu’un d’autrement plus fort. Riyo lança un dernier coup d’œil à la protectrice. Il tentait de la rassurer, de lui dire qu’il ferait de son mieux pour dissoudre la violence, mais il le faisait aussi pour réaffirmer sa confiance, pour se pousser à y aller. C’était d’autant plus préoccupant de combattre un Ange, censé être leurs piliers. Secouant le visage de droite à gauche pour chasser l’hésitation de son esprit, il se décida enfin à la charger, les doigts bandés de détermination, tenant fermement ce bâton qui leur avait été confié. Sans porter trop d’attention à ce qu’il fit, il tenta de projeter son arme dans plusieurs directions, jouant de sa légèreté - son avantage - pour exploiter les brèches et ainsi accabler l’ange. Étant lui-même une proie aux attaques de sa complice, il s’efforçait d’esquiver, parfois sans trop oser, ce qui lui valut de légères ecchymoses. Néanmoins, malgré son acharnement du début, la musicalité de ses déplacements se réduisit. Il avait fait l’erreur de regarder le visage de l’ange, éteignant définitivement son envie de la combattre.

Puisqu’il s’arrêta d’un seul coup sans prévenir, il essuya une nouvelle attaque qui le poussa à s’effondrer sur le sable. Il épongea le sang qui s’écoulait de ses lèvres en le frottant avec sa main. « Ce n’est rien. Je vais bien. » Ce choc lui avait remis les idées en place. Il n’était clairement pas assez adroit pour s’en prendre ouvertement à l’autorité de ce réseau d’esclaves. L’homme qui les dirigeait depuis qu’ils s’étaient rencontrés leur confisqua les armes. « Vous ne vous débrouillez pas si mal pour des amateurs. Je pense pouvoir faire de vous de bons soldats. Un enseignement à la dure devrait vous remettre les idées en place. La journée est finie. Ramenez-les à leurs cellules. » Évidemment. C’était trop espéré de croire qu’ils allaient passer la nuit sereinement, à la belle étoile. Ils avaient encore besoin de leurs services. Il avait comme une sorte de fâcheux pressentiments vis-à-vis de ce qu’ils devraient faire par la suite. Il est certain que plus ils mettraient du temps à s’échapper, plus ils auraient du mal à y parvenir. Ce mauvais présage lui fut partiellement ratifié lorsque le garde les fit entrer dans une large cellule. En vérité, la prison dans laquelle on venait de les ranger ressemblait davantage à une arène de gladiateurs qu’à une cloison réservée à leurs seules détentions. Dans tous les cas, l’architecture était composée de telle façon qu’elle ne permettait pas de s’y échapper en chahutant une simple porte. Plusieurs autres gardes étaient positionnés en dehors du Colisée cubique.

Le responsable de leurs tâches eut la bonté de leur confier un secret. « Estimez-vous heureux de passer la nuit à l'abri des prédateurs. Vous avez tout ce que vous désirez à disposition. Profitez bien de votre séjour, il ne durera pas. » De son rire malsain et soutenu, il les laissa ainsi seul. Enfin seul… pas tout à fait. Riyo avait senti une présence en entrant ici, mais rien de concret ne lui avait été confirmé. Plus loin, adossé contre un mur, se tenait effectivement un jeune homme décharné. Il les observait fixement, sans pointer ne serait-ce qu’une fois le signe d’une réaction. Cela n’augurait rien de bon. [color:f627=3A8EBA]« Nous devrions aller le voir. Il a peut-être des problèmes. Au fait… » Il se tourna vers l’Ange en lui dédiant un large sourire tout aussi sincère que bienveillant, puis il lui serra la main. « Nous n’avons pas encore fait les présentations. Je m’appelle Riyo. J’aurais aimé vous connaitre dans d’autres circonstances… » Après tout, ce n’est pas parce qu’ils avaient été balancés dans les ténèbres qu’ils devaient se laisser aller à l’angoisse et à la dépression. Pour l'éphèbe qu’il était, l’optimisme représentait la clé de leurs réussites. Sans ça, ils n’arriveraient à rien, c’était certain. L’autre homme commençait à bouger, alors il se précipita vers lui, ne tenant pas à ce qu’il se fasse trop de mal. « Bonsoir. Vous avez besoin d’aide ? » Il lui tendit gentiment les bras, au cas où il convoitait de s'y reposer. « Ne prenez pas cette peine. Nous sommes tous les trois condamnés de toute façon. » Il plissa les yeux en plaçant son bras sous l’aisselle de l’inconnu, le soutenant malgré tout. « Que voulez-vous dire ? » Il les regarda simultanément puis baissa le visage, visiblement désappointé. « Ces murs sont composés d’une forte dose d’anti-magie qui conjure toute utilisation. Mais ce n’est pas tout, le sol est fait de telle sorte que la gravité est légèrement décuplée pour empêcher quelqu’un comme votre ami de s’envoler. » « Qu’est-ce qu’ils comptent faire de nous ? » « Vous donnez en spectacle, sans vous nourrir. Juste vous désaltérer. J’ai survécu jusqu’à maintenant, mais demain sera mon dernier combat. » Voilà qui expliquait tout. Ce combat avait pour but de les mettre en conditions pour ce qui les attendait. C’était bien plus inquiétant que ce qu’il avait auguré. Riyo se tourna vers l’Ange, l’expression ladre de solutions.



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Dim 31 Juil 2016, 23:59


L'aventure mortelle


Je pu remarquer rapidement que mon idée ne lui plaisait pas. J’avais beau lui avoir donné plusieurs occasions, mais il en avait saisie aucune. Je me mordis la lèvre en le constatant, je voulais lui dire d’agir, mais je sentais les regards posés sur moi et ça me m’était mal à l’aise.
Du coup je ne remarquais pas à temps qu’il c’était stopper et le coup fus partit sans que je ne puisse rien faire pour l’arrêter. Je le vis s’effondrée et même s’il me rassura je voulais me précipiter vers lui pour examiner sa blessure. Seulement le garde était revenu vers nous pour nous prendre nos armes. Je regardais du coin de l’œil comment il allait et effectivement il ne semblait pas qu’il y avait quelque chose de grave, mais quand même.
Surtout que j’avais été tellement soucieuse pour lui que je n’avais pas directement compris ce qu’il allait nous arriver. Des soldats ? comment est-ce qu’ils pouvaient penser faire des combattants de nous ? on serait soit vite hors état de combattre, soit c’était prendre un risque que je n’aurais pas pris à leur place. Je ne savais pas vraiment quoi en penser, surtout avec le fait qu’il ait parler d’entrainement à la dure. Je fus cependant soulagée d’entendre que la journée était finie, je sentais déjà les courbature venir.
On nous emmena dans une autre cellule, ça ne m’arrangeait pas car j’aurais vraiment aimée parlée avec la personne qui en savait un peu plus. Surtout que l’endroit où nous nous trouvions ne me rassurais vraiment pas. Ce n’était pas vraiment une cellule à proprement parler, mais plutôt une sorte de pièce d’attende. Attendre avant de combattre ou quelque chose du genre. Mais pourquoi vouloir faire tout ça ? je ne comprennais vraiment pas pourquoi ils prenaient un tel risque dès le début.

Seulement nous n’étions pas seul et en même temps qu’il me proposait d’aller le voir, je pu enfin connaitre son nom. «tout comme vous j’aurais préféré faire votre rencontre dans des circonstance plus favorable.»
Je lui avais souris faiblement, craignant ce qui nous attendaient et finalement on arriva à proximité de l’homme.
Ce dernier, bien qu’il accepte l’aide de Riyo, ne semblait vraiment pas optimiste pour la suite des événements. Et quand ont eu droit à l’explication, je comprennais pourquoi. On pouvait tenir un bon moment sans manger, du moment que nous avons à boire correctement. Mais si en plus nous devions continuer à combattre. «Ces combats, c’est entre nous ? » «Non, ce serais beaucoup trop simple vous y pensé bien. Non, ils nous font affronter d’autre personne, ca varie entre des vrai combattant aimant prouver leur force à d’autre prisonnier à qui on auraient promis la liberté en cas de victoire, des foutaises bien évidement. » lui avait on fait la même promesse par le passé ? «Des fois nous pouvons aussi affrontée des créatures, allant du prédateur classique au bête de vos pire cauchemar.» «Je voie… cependant s’ils peuvent m’empêcher de volé, pour le reste ils sont bien stupide. Tout le monde sait que l’anti magie ne marche pas sur les miens. » seulement, même si je gardais ma magie, je ne voulais pas leur montrée tout de suite, car qui sait ce qu’ils pourraient tenter ensuite ?
«Qu’est-ce qu’il se passe s’ils se rendent compte qu’ont est pas aussi bon combattant qu’ils espéraient ? il parlait de nous économiser… » «C’est normal, ceux se perdant dans le désert se font rare. Deux options sont possibles. La premier ils pensent que vous êtes capable de mieux, il vous ramène ici et le lendemain vous affronter quelqu’un d’un peu plus faible. La seconde, ils vous jugent vraiment incapable et vous vous retrouver avec les autres. Et croyez-moi, ma vie s’arrêtera peut être demain, mais je préfère mourir ainsi plutôt que mourir d’épuisement dans leur cuisine ou autre. » Je ne savais pas si je devais être rassurée ou non d’être ici plutôt que là-bas finalement. «Si je comprends bien, on combat en équipe et pas les uns contre les autres. Dans ce cas, autant regarder à comment nous organiser non ? d’accord on ne sait pas quel sera notre combat de demain, mais on peut essayer de se préparée un minimum. Surtout que j’étais sérieuse tout à l’heure, j’ai quelque base au combat, mais je ne suis pas une bonne guerrière. Je pourrais vous soignée bien sûr, mais le problème c’est que ça va à coup sûr m’attirée des problèmes. » j’avais la mauvaise impression que je serais un boulet demain. Je m’asseyais sur le sol et je mis ma tête dans mes bras. Je ne savais vraiment pas ce que je devais faire et surtout je pensais aux enfants. Il fallait que je trouve le moyen de rentrée coute que coute, pour eux.
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Jeu 01 Sep 2016, 01:11


Nydelia pensait qu’ils s’en sortiraient mieux à plusieurs. Elle avait sûrement raison. Perdu dans ses tracas, Riyo s’efforçait de mettre en place les différents scénarios qui pouvaient se produire à la suite de ces combats d’arène. Les enjeux ne faisaient aucun sens, cependant ils devaient effectivement se serrer les coudes pour saisir la victoire du bout des doigts. « Est-ce que nous aurons le droit à nos armes ? » « Certaines fois, c’est possible, mais par moments ils imposent quelques contraintes, avec les outils qui vont avec. Mettez vous bien dans la tête qu’il s’agit avant tout d’un spectacle. Pour cette inférence, nous ne décidons pas toujours de l’issue des duels. Quoi qu’il en soit vous avez raison. À trois, nous aurons plus de chances de nous en sortir. » Il attrapa le long bâton en bois qui gisait à côté, ceci afin de prendre appui sur ce dernier pour se relever. Il tituba un peu en s’approchant des deux jeunes gens. Il leur tendit ensuite quelque chose. C’était un petit orbe transparent. Riyo le prit dans le creux de sa paume en l’examinant plus en détail. Il se demandait bien de quoi il pouvait s’agir. La question ne resta pas en suspens bien longtemps. « Utilisez ceci pour vous enfuir si jamais ça devait mal tourner. C’est magique. Il vous suffit de le jeter à terre pour vous téléporter en dehors de ces murs. » L’humain ne comprenait pas pourquoi il n’en avait pas profité avant et surtout pourquoi il leur confiait son bien. « Si ce que vous dites est vrai, vous auriez pu l’exploiter pour quitter ce lieu et soigner vos blessures. » Sa remarque le fit rire, cependant il cracha du sang dans sa main. « Je ne suis pas en état pour supporter un tel voyage et puis je dois sauver mes congénères. De plus, il vaut mieux l’utiliser en cas de dernier recours. » Il toussa de nouveau, visiblement plus mal en point que ce qu’il avait paru au départ. « Ne vous inquiétez pas pour moi, je m’en sortirais. » De toute façon, ils n’avaient plus le temps pour discuter en vue de ce qui les attendait. En effet, les instigateurs vinrent les chercher plus rapidement que prévu.

L’aube ne s’était pas encore pointée qu’ils étaient déjà prêts à organiser les combats qui étaient pronostiqués. En fin de compte, le public qui venait pour les voir s’agrandissait de seconde en seconde. Le moment tant attendu pour les uns allait devenir un calvaire pour eux. Les soldats se dirigèrent vers eux, la mine toujours aussi heureuse que tout le long de la veille. Il jeta les armes dont ils auraient besoin durant la bataille. Il s’agissait de trois lances pour chacun d’entre eux. Riyo les pesa toutes afin de vérifier. Elles n’avaient pas le même poids, alors il prit celle qui était équilibrée entre la légèreté et la lourdeur. Ils furent ensuite amenés à se positionner au centre de l’arène pour attendre ceux qu’ils allaient combattre. Si l’homme qui était avec eux avait encore un peu de mal à se déplacer, il força sur son courage pour paraître le plus détendu possible. « Mettons-nous de dos. Comme ça, nous pourrons les voir surgir de n’importe quelle direction. Tâchez de rester en vie. » Riyo colla ainsi son échine contre ses deux partenaires, adaptant sa posture pour se présenter en garde.

À partir de cet instant, il se focalisait uniquement sur les portes qui s’ouvrirent. Celle qui se trouvait sure à sa droite laissa un homme corpulent entré. Il était doté d’une protection sur tout le torse, mais surtout, il tenait une chaîne à laquelle était relié un lion tout aussi massif que lui. À l’instant où l’annonceur déclencha le combat, il ne perdit pas une seconde et lâcha la bête qui fonça vers eux à toute vitesse. Riyo partit dans la direction opposée afin de l’attirer au plus loin et lorsqu’il fut suffisamment à distance, il donna un puissant coup en avant avec son arme d’hast pour essayer de toucher l’animal, sauf que celui-ci le contera avec ses énormes griffes, son rugissement atteignant l’apothéose. Par automatisme, il se baissa néanmoins lorsque la patte fendit l’air en passant au-dessus de sa tête. Il l’avait échappé belle. Ce lion possédait des réflexes et une intelligence supérieurs aux autres. Il ne faisait aucun doute qu’il n’était pas tout à fait normal. Dans le but se dégager à une nouvelle offense, il fit une roulade au sol, mais se fit plaquer au dernier moment contre le mur. S’il ne réagissait pas très vite, il allait être dévoré tout cru.


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Ven 04 Nov 2016, 14:20


Les esclave de maitre da


Je poussais un soupir quand il parlait que ce n’était qu’un spectacle. Savoir que s’ils avaient décidé que nous échoueront nous ne pourrions rien faire pour les contredire me fendait le cœur. Comment est-ce que l’on pouvait essayer de trouver un moyen de dégager d’ici, non sans libérer les autres que j’avais vus, si nous ne savions même pas comment tout allait ce passée ? allons-nous avoir nos armes ? contre quoi allons-nous nous battre ? et puis, même si j’étais capable d’utiliser ma magie, je ne pouvais quand même pas voler. Pourtant nous devions bien trouver quelque chose, mais quoi ?
Il nous tendit alors une orbe que je regardais avec surprise. Je voyais sur le visage de Riyo que je n’étais pas la seul à me demander pourquoi il ne l’avait pas utilisé bien avant. Mais quand j’entendis sa réponse, je compris, mieux je partageais ce qu’il devait ressentir. «Riyo… Tu es libre de l’utiliser quand ça te chante. Personnellement, je ne peux pas fuir en laissant des personnes derrière moi. Alors si à un moment tu juges qu’il est temps pour toi de retrouver la liberté, vas t’en avec, tu n’auras même pas besoin de m’avertir. » tout comme cet homme je comptais tenter de partir d’ici, mais pas toute seul. Seulement, je ne voulais pas qu’il reste s’il avait l’occasion de s’en allez et que pour lui ça n’avait aucune importance le sort des autres. Je voulais qu’il sache qu’il était libre d’agir comme il l’entendait sans devoir me rendre des comptes.

Je l’entendis tousser, je voulais donc m’occuper un peu de lui pour qu’il soit plus apte à affronter l’épreuve qui nous attendait, seulement j’entendais déjà du bruit dans les environs et quelque instant trois lances atterrirent à nos pieds. Peu habituer à ce genre d’arme, je me contentais de prendre la plus gérer des trois. Quelque part, j’étais rassurée de voir que c’était une arme avec une certaine portée, ça nous permettrait de rester à une certaine distance de nos adversaires. Seulement il faudrait aussi d’une part qu’ils n’aillent pas le même type d’arme, ou tout autre faculté pour nous toucher à distance.
On nous emmena au centre de l’arène ou je regardais le monde qui était arriver. Comment est-ce qu’autant de personne pouvait décider de venir ici regarder ce type de spectacle. Était-ce si amusant de voir des personnes que l’on ne connaissait pas risquer leur vie seulement pour leur petit divertissement personnel ? comment est-ce que des personnes pouvaient tomber aussi bas ? De plus, je savais que dans ce genre d’événement, il y avait pas mal de personne qui se permettais de pariée. Encore plus affligeant.

J’obéi en me mettant de dos quand on me l’ordonna, puis je regardais la porte avec une certaine appréhension. Un lion et pas un petit. Quand le combat commença, il lâcha directement la bête qui nous fonçais dessus sans attendre. Celui qui l’avait tenu jusqu’ici ne semblait pas vouloir participer au combat, mais est ce que ce serais toujours le cas si nous venions à tuer son animal de compagnie ? déjà que je n’aimais pas devoir enlever la vie d’un animal, mais là je n’avais pas vraiment le choix.
Surtout que Riyo était dans une très mauvais posture, il l’avait attirée en premier lieux, mais maintenant voilà qu’il se trouvait coincée entre le mur et la bête.
Le vieillard me fis alors un signe de me mettre sur un des flancs de la bête et je le vis en faire de même sur l’autre flan. Il est vrai qu’il se préparait à croquer la tête de sa proie, peut-être qu’il ne ferait pas attention. Quand il me fit signe de démarrer, je courus vers la bête, on l’avait presque atteinte quand celle çi se retourna brusquement vers moi pour donner un coup dans la lance qui m’échappa des mains. J’entendais les rires dans les tribunes, mais j’essayais de ne pas y fait attention.
Par compte, elle ne pouvait pas en attaquer deux en même temps et du coup l’autre lance viens réussir à la toucher au niveau de l’épaule.
Elle lâcha alors sa proie pour se concentrée sur le responsable de sa blessure. Je ramassai alors rapidement ma lance et j’aidais Riyo à se relever, tout en surveillant les mouvements de la bête. Je crois que j’avais une idée, enfin disons plutôt que j’avais certainement compris ce que l’autre avait eu en tête depuis le début. «Il faut continuer ainsi, attaquer a deux sur chacun des flans pendant qu’elle est occupée par l’un d’entre nous, elle est forte et rusée, mais elle reste seul. On devrait pouvoir y arriver sans problème, mais il faut faire vite. »
J’avais peur pour l’autre homme, je ne voulais pas que ce soit son dernier combat comme il nous l’avait dit et je ferais tout pour qu’il sorte d’ici en homme libre et non mort.
Je me repositionnais et on continuait ainsi les assauts, jusqu’au moment où la créature, quoi que fortement affaiblie, s’arrange pour ne plus nous donner ses flancs. Le souci, c’est que du coup elle ne pouvait plus attaquer, enfin c’était ce qu’elle devait se dire car elle passait son temps a nous regarder l’un et l’autre, tentant quelque attaque, mais devant faire attention à son positionnement, elles n’étaient plus efficace. On s’épuisait, mais elle aussi.
Si bien qu’au bout d’un moment j’entendis un sifflement, le lion arrêta de grogné et commençais a reculer vers son maitre qui lui remis la chaine et s’en alla.
On nous arrache alors les lances des mains et on nous reconduits dans la salle, je me laissai alors glisser contre un mur et m’endormi instantanément.


© Great Thief sur Epicode


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Les esclaves de Maitre Dâ [Nydelia]

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