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 La haine, c'est la colère des faibles [PV Nydelia]

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Dim 27 Avr 2014, 12:13

Cocoon était au fond du trou. C'était lui qui avait provoqué cette situation et au final, comme toujours, il s'en mordait les doigts. C'était invivable pour lui, de vivre avec la rancoeur et la haine de ses actes. Il ne pouvait pas revenir en arrière pour effacer cela, et rectifier le tir. Il y a quelques temps, il ne s'était pas juste mis en colère pour ce que Nydelia avait fait, cette action était simplement la dernière choses d'une accumulation, qu'il ne pu plus supporter. C'était trop pour lui, et au lieu de trouver une solution, il s'était juste laissé possédé par son propre mal qui régnait en lui. Dæmon n'étant plus là depuis un moment, l'Orishala redevint une partie de ce qu'il était avant. Un être partagé. Seulement, ici, c'était du passé, il ne le voulait plus.
Le Roi fit en sorte de s'en sortir. D'unir ses dernières forces, pour pouvoir sortir au moins de là. La Démence l'avait guetté, l'avait attrapé, et il avait tout fait pour l'annihiler car tout ceci, en plus de le blesser, était en train de l'éloigner des autres. Des gens qu'il aimait et qui lui faisaient confiance.
Depuis lors, il n'était pas retourné chez lui. Son nouvel habitat était à l'Eorishaze, et la maison du quartier résidentiel était juste en train de tomber en ruine. Il y avait sa fille, il y avait Viktorya... C'était suffisant, il n'en voulait pas plus. Seulement, il était l'ombre de lui même. Un homme qui errait dans son Palais, comme des feu follet s'évaporant au dessus des tombes dans les cimetières.
Pathétique. Il était pathétique.

Le soleil venait de se lever. Jupiter, comme tous les matins, ne parla pas, et ouvrit les rideaux. Il fit couler le bain, et une fois fait, il partit de la pièce sans fermer les doubles portes. A ce moment là, Viktorya arrivait.
L'Orine venait couvrir son maitre si le drap de celui-ci avait glissé de son corps nu, et s'assit à côté de lui. Elle caressa son visage, effleura ses cheveux avant de passer la main dedans. Un sourire doux se dessina sur ses lèvres, alors que souverain bougea, sentant une présence. Il se tourna pour se coller à elle, entourer ses cuisses de son bras et trouver une position confortable en y mettant sa tête dessus. Les deux restèrent comme ça un moment, sans bouger, le temps que l'homme se réveilla entièrement.
Parfois il parlait un peu parfois non. Ce matin là, si, en l'occurrence « Elle me manque Vik'... » Il n'ouvrit pas les yeux, n'ayant pas besoin. L'Orine toucha son bras, son épaule, et remonta sur ses joues, caressant ses machoire « Je sais Cocoon. Je sais... » Sa petite voix apaisait le mental meurtri du boureau. Alors qu'il allait lui demander de chanter, elle prit les devant. A ses oreilles résonna le son d'un vélin « Cette lettre est arrivée pour toi ce matin. Je l'ai lu, je ne voulais pas qu'elle te blesse... Mais c'est à toi de la lire. » L'Orisha ouvrit immédiatement les yeux et se redressa, s'asseyant sur le lit. Viktorya rajusta le drap alors qu'il lui prenait le parchemin, et lu la lettre.

Une fois. Deux fois. Trois fois.

« Va la voir. » Cocoon releva les yeux sur elle « Je... », « Tu ne peux pas laisser ça comme ça. Va la voir. »
L'homme sauta hors du lit et passa rapidement dans la salle d'eau, avant de foncer s'habiller.
Déployant ses ailes, il s'envola pour l'Océan, pour la Citadelle, où il savait qu'elle s'était réfugiée.
Posant un pied sur la terre ferme, il passa le bouclier, mais des gardes, sorte d'Archanges, l'arrêtèrent. Certains le reconnurent et lui interdirent de passer « Dégage, je dois la voir. », « Non ! » Une sorte d'alerte retentit et Cocoon se mit à courir, déviant le flot d'anges qui commençait à se réunir. Il esquiva certains corps qui tentèrent de l'attraper, avant de percuter un type qui vola plus loin « Mais cassez vous bordel ! » D'un revers de bras, il dégagea pour avancer, n'ayant même pas atteint la fontaine. Des Anges le repoussèrent à coup de magie, contre laquelle il lutta, avançant sans faillir, mais aussi lentement qu'une tortue. Chaque pas qu'il faisait était stable, et personne ne le ferait reculer, pas avec cette rage de vouloir la voir, de ne vivre, à ce moment là, que pour avoir un entretient avec elle. Des Anges s'accrochèrent à lui, a sa taille, a ses bras, à ses vêtements, à ses jambes, alors que deux Archanges, essayèrent de le faire dévier, de l'envoyer dans l'Océan, en l'accablant de magie. Mais le mental, la force brute, étaient parfois supérieurs à tout le reste. La rage d'y arrive, la Volonté de vaincre. Il voulait Nydelia, quitte à en mourir car il voulait lui parler, et la voir. La voir depuis tan de mois, bordel !
Des Anges s'accrochèrent a des Anges, alors que les Archanges reculaient. Cocoon les faisaient entrer dans le Palais, le bras en croix devant lui, comme bouclier. Puis d'autres emplumés attrapèrent ses-dits bras, pour les tirer en arrière. L'Orishala hurlait, et finit par pénétrer dans le hall, ayant enfin dépasser cette fontaine. Les Archanges se décalèrent à la venue de leur Reine et Cocoon, penché en avant luttant et avançant, malgré les mille Anges s'accrochaient à lui, comme des insectes nocturnes autour d'une source de lumière puissante, il chuta en avant. Toutes forces contre lui s'étant annihilées, son corps bascula, avec les Anges, et en levant les yeux, il vit enfin celle pour qui il était venu. Soupirant, il relâcha tous ses muscles en tension, n'ayant qu'une bribe de haut de chemise qui tomba sur le sol « Nydelia... » Il ricana « Qu'est ce que je ferai pas pour te voir, haha... »
Cocoon se mit à rire, relevant la tête, sortant le vélin de la poche de son pantalon, il le brandit devant lui alors, que de son autre main, il saisit juste la cheville de la Reine « Je suis ici... Pour ça. »

NB :Ce RP se passe quelques semaines voire mois, après la rupture et avant la rencontre avec Lilith. La skyzophrénie de Cocoon est "guérie".
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Lun 28 Avr 2014, 15:00



Le temps avait commencé à passée, combien exactement? J'avoue que je ne serais le dire. J'avais essayé de continuer d'avancer, fait un pas pour enfin réussir à  obtenir quelque chose que j'estimais y avoir droit, mais je ne connaissais pas la suite des événements. Devoir attendre, dans le vent peut-être, était quelque chose de totalement insurmontable. Je posais alors ma plume et me leva pour continuer à y réfléchir, oui, je sais que je ne trouverais pas les réponses ainsi, combien de temps avais je essayer en vain? Mais j'étais de nature bornée et je ne savais pas vraiment ce qui me retenait de débarquer chez lui pour lui tirer les vers du nez.
Puis je revis cette scène, ce visage, ce regard. J'entendais à nouveau cette voix, ces paroles. Je sentais à nouveau cette main cette douleur et surtout, je continuais à ressentir le vide qui m'avait envahi et qui m'envahissait toujours. Pour être tout à fait honnête avec moi même j'avais peur, peur de revivre ce que j'avais vécu ce jour là, mais j'avais peur aussi pour lui, pour sa fille, pour son entourage en général. Et en même temps, je repensais à ces bras qui m'entouraient, à ce corps qui me réchauffait, à ces paroles qui me réconfortaient. Oui, malgré ce qu'il c'était passé, je ne pouvais l'oublier, je ne pouvais me dire qu'il fallait que j'avance, je n'avais pas les armes qui me le permettraient. Je ne pouvais oublier l'homme à qui j'avais tout donné.
C'était ainsi presque tous les jours malgré le temps, peut être moins fréquemment, mais j'y pensais, je me souvenais de ces bons moments, de notre rencontre, machinalement, je touchais l'endroit où le scarabée avait pénétrée mon corps, comme un souvenir physique de ce que nous avions vécu, je regardais le cristal, le collier qu'Ielenia portait au cou, j'avais même été passée une nuit à l'auberge du port, rien que pour me dire que tout cela n'avait pas été un rêve.  Je lisais aussi, enfin relisais, cette lettre qui était abimée dans mon bureau, quelque peut trempée par moment, on aurait cru qu'elle avait plusieurs siècles. Je devais être ridicule, en plus j'avais beaucoup inquiété les autres au point que j'aurais pu croire qu'ils allaient m'assommée et me forcer à faire une sorte de thérapie, mais ils étaient compréhensifs et essayais de m'aider au mieux.
Kahel n'essayait plus de m'allégée le travail, sachant pertinemment que je me plongeais dedans pour essayer d'oublier le plus que je pouvais, même si ce n'était qu'illusoire et pour une très courte durée malheureusement. Ils faisaient tout pour éviter de parler de tout ce qui pouvait m'y faire penser. Mais je sentais leur inquiétude et je m'en voulais de leur affligée autant de tracas. J'essuyais alors les larmes qui venaient de couler sur mon vissage, pensant qu'au moins la douleur me permettait de rester dans la réalité et me dire que je devais avancer. Mais le seul progrès que j'avais réussi à faire, c'était un masque que seuls mes plus proches amis savaient voir à travers.

-Dit Nydelia tu m'écoute?        

Je levais alors la tête, je n'avais pas remarquée que Kahel était arrivé dans le bureau, depuis combien de temps était-il arrivé ? Je ne l'avais même pas senti.

- excuse-moi, j'étais...      
- perdue dans tes pensées, je sais me dit il en me tendant son mouchoir. - dis-moi, depuis combien de temps n'as tu plus fait une nuit correcte. Car bon, on comprend ce que tu fais, mais en même temps ce n'est peut être pas la meilleure des solutions, tu fais peur à voir tu sais.        
-ça va aller, j'ai encore quelque truc à faire avant de faire une bonne nuit et après je serais en pleine forme.        
-Peut être mais...        

Il s'était alors arrêté en plein milieu de sa phrase, visiblement surpris dans un premier temps, puis visiblement mécontent. J'attendais alors qu'il m'explique ce qu'il se passait, mais il commença alors à faire comme si de rien n'était et commençais à m'expliquer la raison de sa venue. Comprenant qu'il me cachait quelque chose, je me levais et me dirigeais vers la sortie. Ces alors que je sentis que quelque chose ce passais, c'est alors que j'entendis des bruits dans le couloir et j'entendis une voix qui m'était familière, est ce que j'étais en train de rêver.
Avançant vers la porte, je venais de poser ma main sur cette dernière quand je sentis Kahel m'attraper le bras, je tournais alors ma tête vers lui pour lui demander de me lâcher et il me demanda juste d'être prudente, comme résignée. Je sortis alors et je me retrouvais devant un spectacle que je n'aurais jamais cru voir un jour. Des anges étaient amassés dans le couloir, visiblement quelque peut essoufflée et luttant et au centre de cet amas se trouvais un homme qui se détachait de tous les autres, forçant un passage dans ce mur d'homme. Tout ce petit monde finit par chuter.
Je vis alors son regard se poser sur moi, je l'entendis prononcer mon nom et je l'entendis rire, je devais avouer que si sa venue ne me chamboulait pas, devant un tel spectacle, j'aurais certainement ri à gorge déployer. Quand je sentis sa main se refermer sur ma cheville, c'était une sorte de vague de chaleur qui m'envahissait. Et puis je la vis, il avait ma lettre dans les mains et ma respiration se coupa quelque seconde.

-vous n'avez rien de mieux à faire que de traiter un souverain de la sorte ? Retourner a vos occupations immédiatement et je veux que le premier qui a déclenché ce merdier vienne dans mon bureau demain, est-ce que je me suis bien fait comprendre.      

Si d'après ce que je comprenais il n'était pas venu pour ça, ça ne changeait rien a celui qu'il était devenu et que les miens manque de respect a quelque de son rang à cause d'une histoire personnelle n'était pas permis. Tout le petit monde commençait alors à s'éloignée et je laissais Cocoon se relever.

— Je suis désolée pour ça. Je ne te demande pas si tu n'as rien, car je me doute bien qu'il te faudrait beaucoup plus que ça pour arriver a d'égratigner la peau. Viens on va allée dans un endroit plus tranquille qu'un couloir.      

Ma voix était quelque peu tremblante, montrant que je n'étais pas vraiment à mon aise. J'avais attendu ce moment autant que je le redoutais, car je ne savais pas comment je réagirais. Je l'emmenais alors dans la grotte de marbre qui était devenu mon sanctuaire, silencieuse, n'osant pas le regarder. Je m'assis sur un rocher, regardant les vagues qui entraient dans la grotte.

-comment est ce que tu vas?      

Question de routine, mais en même temps je ne savais pas trop qu'est ce que je pouvais lui dire pour le moment.

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Lun 28 Avr 2014, 16:12

Le Titan était allongé à terre. Il sentit la surprise de Nydelia, sa tristesse et sa joie. Avant même qu'elle ne parle il annonça « J'ai la Reine ! Y en a un seul qui me tire, il sera responsable de sa chute ! Alors dégagez ! » L'ange des anges, celle qu'il appelait sa Déesse, se réveilla, un peu plus consciente du monde actuel, et commença à s'énerver, envoyant ses petites recrues au turbin. Les Anges se reculèrent, ceux, plus proches de la sortie, partirent en courant. Le bronzé se releva, épousseta ses vêtements en disant « Ouais, c'est vrai que je suis roi. » L'espace d'un instant il avait oublié son statut car il était venu en temps que Cocoon, et non en temps qu'Orishala. Jetant un coup d'oeil aux derniers anges qui détalaient de là, il se tourna vers la jeune femme. Elle avait maigri, elle était plus blanche que jamais, et il avait l'impression qu'elle allait s'évanouir d'un instant à l'autre. Seulement, elle avait toujours autant les pieds sur terre, et elle ne l'avait pas oublié. Bien sur qu'il n'avait rien, et elle le savait. S'en suivit une question un peu plus... Fatidique.
L'ancien couple se retrouvant dans son bureau, il s'appuya à ce dernier, croisant les bras « Est-ce que c'est une vrai question Nydelia ? Je suis dans le même état que toi, même si c'est moi qui ai provoquer notre chute. Ma propre chute. J'ai failli mourir. C'est dur d'essayer de ne pas se tuer quand tu es pas là. Ecoute... » Cocoon se retrouva tout à coup moins bien audacieux, et beau parleur. Il commençait à avoir les mains moites et la gorge noué. Il était en train de réaliser devant qui il était, et les images de sa vie avec elle, revenait dans sa tête. Mais les mots de sa lettre étaient durs à avaler. Comme il fut dur pour elle d'avaler cette rupture « J'ai pas d'excuses. Je suis venu ici juste après avoir lu ta lettre, sur une impulsion... Tu m'as dit de pas trop trainer... Et puis... » On aurait dit un gosse devant sa mère, prit en train de faire une bêtise. Il se grattait la tête et ne regardait pas la jeune femme en face « J'étais pas moi tu vois... Je... Viktorya, tu te souviens de la malédiction... ? Et Daemon, tu te souviens... ? En fait depuis que je suis gosse, son absence me fait développer une sorte de schizophrénie, pour pallier à ce manque, car... Il est un peu comme un complément, un double. Tain c'est débile ce que je raconte... Enfin du coup Viktorya a... Réveiller l'autre moi qui dormait, qui ne s'était pas rendu compte que Daemon était partit. Et c'est pas moi qui t'ai jeté. Et j'ai pas d'excuse, car le résultat est le même, ces paroles sont sorties de ma bouche, et c'est ma faute, mais j'ai vécu ces trois derniers mois, un Enfer. » Il soupira « J'ai failli assassiner Yulenka, Viktorya, la moitié de mon Palais, de ma ville... Je veux dire, j'ai pas demandé ça et dès que je me mettais en colère... Je chutais en fait. Je sais, ça parait incroyable, mais je ne te mens pas. J'assume... Non j'assume pas ce que j'ai fais, mais je le reconnais, je sais que je l'ai fais, même si c'était pas vraiment moi. Enfin bref, je... Je sais pas Nydelia... Je suis venu car tout ce que tu m'as dit était légitime, tu as le droit de tout savoir, de me poser toutes tes questions, tu as tous les droits. Et moi je ne suis rien. Je ne suis plus rien. Tu n'aimerais pas l'homme que je suis devenu... » Cocoon leva la lettre, finit par regarder l'Ange en pointant l'encre du doigt « Cet homme n'existe plus Nydelia. Je me suis auto-détruit. » Il soupira, laissant tomber son bras, mettant son visage dans sa main. Plus il parlait, plus sa gorge se nouait, et il réalisait qu'il avait tout détruit, que oui, même le Lien n'avait pas tenu, rien n'avait été si fort que lui. Rien n'est plus fort que lui. Il s'en voulait. A lui, a ses actes manqués, à tout ce qu'il n'avait pas fait. C'était difficile d'encaisser, car pour lui, c'était une perte, une vraie perte, dure et froide et il se faisait penser à tous ceux qui avaient blessé l'ange au paravent. Tellement égoïste qu'il en devenait puéril, comme d'habitude « J'ai pas de solution Nydelia. J'ai pas de solution... » Il laissa sa main sur son visage, refusant de regarder celle qui lui a tout donné. « Je... je suis pas passé à autre chose. Je veux dire, j'ai personne dans ma vie. On s'est vu, par accident au marché. J'étais pas prêt, toi non plus. » Il enleva sa main, et ses yeux, lorsqu'il les rouvrit, étaient vitreux « Cette femme qui s'est pendue à mon bras, je peux te dire qui c'était. Je peux tout te dire Nydelia. C'était la Reine des Elfes Noirs. Les Alfars. Je... Me rappelle plus son nom, désolé. Mais après que je t'ai lâchement abandonné, après que je me soit tiré une fléche dans le pied, il y eut le couronnement de la Reine des fées. J'ai failli tué Yulenka ici, et me suicider par la même occasion... C'était un fiasco cette cérémonie, enfin peut importe. A ce bal, fallait se trouver un partenaire, bha j'ai cherché, et j'ai trouvé. Elle s'est présentée à moi. Elle n'était pas Reine à l'époque. On a dansé, et chacun est retourné chez soi. Puis je lui ai plut. Et moi j'étais perdu. Car moi, c'était toi que je voulais. Et j'ai eu la miraculeuse idée de me dire qu'une femme en remplace une autre. Ahah... Je me suis tiré deux flèches dans le pieds ce jour là. Personne ne t'arrive à la cheville Nydelia. J'ai tout brisé, peut être, mais j'ai rien oublié, tu as été ma femme, et celle avec qui j'ai vécu les meilleures choses dans ma vie. » En disant ça, il la pointa du doigt, plein de volonté « Et cette andouille, elle a cru que je m'étais amouraché d'elle, alors penses-tu, lorsque j'ai atterris devant toi, à cause d'Hasnna, au marché, elle savait pertinemment qui tu étais. Tout le monde nous connaissait, et elle eu la bonne idée de nous blesser. De te blesser. Je me foutais qu'elle me poignarde, elle était interdite de te toucher. Je l'ai viré. Et aujourd'hui, j'ai oublié son nom. Voilà ce qu'il s'est passé Nydelia, et je suis pas comme Shaolan, car contrairement à lui, j'ai un p*utain de coeur. » Son ton s'était élevé, étant plus ferme, empli de conviction. Il n'avait plus les mains moites, mais son coeur battait la chamade, énervé contre lui même. L'énervement montait, mais il se tenait loin de l'Ange, pour lui montrer qu'il ne voulait pas lui faire de mal « J'veux pas que t'aies peur de moi. Je... C'était pas moi, et j'ai regretté la seule fois où j'ai pu t'infliger ce seul et unique bleu. J'ai démembré tous ceux qui s'étaient jamais dressé sur ton passage, j'étais prêt à arracher moi même la tête d'Aya, à mains nues, s'il avait fallu. » Il mit une main sur sa bouche, alors que son bassin venait enserrer son bassin « Mais j'ai pas de solution, Nydelia... »
Cocoon était inutile a souhait. Il ne savait pas quoi faire pour essayer ne serait-ce que de l’apaiser. Lui faire passer ses troubles. Il ne réparerait jamais ses erreurs, car il l'avait mutilé, et en temps que bourreau, il ne pouvait réparer ses plaies. Il n'en n'était même pas sur. Sa main frotta sa bouche frénétiquement, ses mains tremblaient, alors que sa voix vacillait dans les graves et les moins graves, montrant déjà son timbre plus alarmant. Il n'osait plus la regarder, fixant des coussins à côté d'elle, sans les voir. De ses yeux vitreux, des reflets plus brillant que jamais se vinrent, et de son pauvre oeil bleu, un surplus d'eau vint glisser le long de sa muqueuse, prêt à tomber de sa paupière inférieure, pour s'écraser sur sa pomette « Je suis désolé Nydelia... Je suis désolé... » Mais il stoppa la goutte, n'ayant pas quitter le lit, d'un index habile, humidifiant ses cils dans le geste.
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Lun 28 Avr 2014, 17:56


Sa menace si on pouvait dire ça comme ça et quand il avait lâché : C'est vrai que je suis roi. C'était bien lui ça, débarquer quelque par en oubliant lui même qu'il avait maintenant droit a certaine égard qu'il n'aurait pas eu il y a quelque moi. Constater cela me ramenait une nouvelle fois dans le passé. Est ce que c'était une coïncidence qu'il soit venu à cet instant précis? Au moment où j'avais pensé a lui de sorte et ce que je laisse tout et que même Kahel décide de baisser une barrière qu'ils avaient eu même forgée? Je n'étais pas vraiment du genre à croire aux coïncidences, mais en même temps, je ne croyais plus au destin depuis pas mal de temps. J'avais senti une inquiétude plus grande derrière moi, mais il allait devoir me faire confiance.
Maintenant qu'il était là, je ne savais plus vraiment ce que j'attendais de lui, de nous. Je ne savais pas comment réagir et j'étais perdue. Je ne pouvais qu'attendre, mais chaque seconde était extrêmement longue, pendant que je marchais, j'avais repensé a tout ce qu'il avait dit, tout ce qu'il avait fait la dernière fois que je l'avais vu. C'était comme si nous étions revenu dans le passé, sans que tout cela ne fût arrivé, mais était-ce par ce que c'était un souhait que je ne pouvais pas formuler à voix haute, car je le jugeais infaisable? Pourtant, mes parents m'avaient toujours dit de croire en mes rêves, mais là ça me semblait impossible dans la mesure que je n'étais pas sur de moi.
Quand il me répondit, je devais avouer que je ne m'attendais pas à une telle réponse. Je me surpris a pensée jalousement, cas partir du moment où on pouvait se retrouver dans la situation du marchée, c'est que l'on allait mieux, mais visiblement ce n'était pas le cas. Les paroles qu’ils me disaient me donnaient l'impression que l'écart que je croyais creusée entre nous n'était pas si grand que je l'aurais cru. Est ce que ça me soulageait? Un peu, même si je ne savais pas vraiment pourquoi pour être tout à fait honnête.
Je restais alors silencieuse, continuant à regarder devants moi, je l'entendais, je remarquais qu'il cherchait ses mots, agir sur l'impulsion, mais ne pas savoir comme si prendre, un léger sourire étira mes lèvres, pas vraiment un sourire joyeux, mais simple réaction devant la situation. Mais dans un sens c'était mieux qu'aucun de nous étions vraiment préparée, car quand on se préparait, on réfléchissait, on pesait chaque mot que l'on allait dire, mais là, il allait devoir faire avec, parler avec son cœur et rien d'autre et j'en ferais de même avec une promesse, ne rien lui cacher. Jadis, je faisais attention à ce que je disais, à ce que je ressentais, mais exceptionnellement, pas aujourd'hui, il avait le courage de s'affronter lui même, alors je le respecterais.
J'écoutais alors ses explications, retenant ma respiration quand il me parla de Yulenka, essayant de suivra au mieux son raisonnement, écoutant sa conclusion qui ne me plaisait pas, pas de la façon qu'il l'avait formulé, pas de ce qu'il affirmait sans réellement savoir. Mais je continuais à me taire, préférant continuer de l'écouter, persuadée qu'il n'avait pas encore fini de parler, je ne voulais pas l'interrompre maintenant qu'il était lancé.
Puis il me parla de cette femme que j'avais vue, il essaya de m'expliquer ce qu'il c'était passé, mon cœur se serrait en entendant ses paroles, encore plus quand il parla de celle que j'avais aidée pour lui, mon cœur me faisait tellement mal que j'enfouis mon visage dans mes jambes que je venais de replier sur moi même. Pourquoi me parlait il de Shaolan, avait-il entendu ce que j'avais pensé ce jour là? J'admets que je n'avais plus jamais testé la télépathie qu'il y avait entre nous depuis notre séparation, peut être avais je été imprudent et soudainement je me sentais coupable d'avoir pensé quelque chose ainsi, même si ça restait quelque chose de tout à fait légitime.
Sa voix était différente, je sentais bien qu'il n'était pas facile pour lui de me dire tout ça, mais il avait été jusqu'au bout. J'attendis encore quelque instant, pour être certaine qu'il avait fini.

-une double personnalité... Je dois bien admette que c'est peut être une des réponses que je n'avais pas songée. J'avais repensé a ton orine, je m'étais même dit que ça avait peut être échoué et que ça avait fait pire que mieux je... J'ai été désemparée, je n'ai pas compris ce qu'il ce passait, tout ça est arrivé si soudainement que je... Je dois admettre que j'ai failli me perdre moi même. Je suis partie quelque jour, abandonnant tout, seul Ielenia a osé franchir la distance que j'avais mise avec les autres, même avec Alicia. Si elle ne l'avait pas fait... Je ne serais certainement pas ici aujourd'hui...

Déchu? Ombre? Simplement morte car j'aurais foncé tête baissée dans un danger trop grand pour moi? Je l'ignorais, mais oui, je lui devais beaucoup. À mesure que je parlais, ma voix devenait de plus en plus tremblante à mesure que j'essayais, en vain de retenir les larmes qui menaçaient de couler à flot.

-ce que tu as fait... Même si je le souhaite, même si j'ai essayé, je ne peux pas l'oublier, comment le pourrais enfin de compte? J'ai souffert comme je n'avais jamais souffert. C'était comme revivre la mort de mon village, mais en dis fois plus forte. Ce vide qui m’a envahie, ce froid que tu as laissé en me quittant... les cauchemars qui m’ont envahie pendant des semaines, me faisant revivre soir après soir ce moment... Je restais quelque seconde silencieuse, trop d'émotion me revenais et me bloquais. — je ne savais plus quoi faire. J'avais envie de venir et d'exiger des explications, j'avais envie de comprendre et en même temps... Oui j'avais peur, peur de revoir ce que j'avais vu, même Aya ne m'aurait pas autant inspiré la crainte. Et puis... Il a eu cette rencontre... Au début j'étais soulagée, pour moi j'allais enfin comprendre ce qu'il c'était passé, mais elle est arrivée... Tu me dis qu'elle a agi de la sorte pour me faire souffrir en connaissance de cause? Pourtant ce jour là, oui pour moi tu ne valais pas mieux que lui... après avoir levé la main sur moi, tu batifolais avec quelque d'autre, me laissant une nouvelle fois en plan! J'ai donc décidé de me reprendre en main, qu'il était que j'avance et que j'oublie...

Je relevais alors ma tête et cette fois je ne le fuyais plus, je posais mon regard dans le sien, oui, je ne lui cachais rien de ce que j'avais ressenti, la peine, la jalousie qui étrangement m'habitait encore, l'étincelle de colère que j'avais du éteindre et la peur qu'il m'avait inspirée, enfin...

-tu me dis que tu ne veux pas que j'aille peur... mais je suis désolée de te dire que c'est encore le cas. Qui me dis que tu ne vas pas recommencer, qui me dit que tu ne vas pas une nouvelle fois tourner les talons comme un voleur. Ce n'était pas toi, pas vraiment à cause de cela, je sais maintenant que tu as dû autant souffrir que moi de cette aventure et je comprends un peu mieux ton silence. Ça ne doit pas être facile pour toi de venir ici aujourd'hui. Mais honnêtement, tu dis que tu es venu ici à cause de la lettre. Est ce que je dois comprendre que si je ne l'avais pas fait tu ne serais jamais venu? Ou aurais je simplement du me montrer plus patiente et attendre encore plus longtemps?

Oui, c'était un détail peut être insignifiant, mais étrangement, j'avais besoin de savoir la réponse qui allait avec. J'avais besoin de me dire qu'il serait quand même venu un jour et non qu'il aurait fui toute sa vie comme un lâche que je savais qu'il n'était pas. J'avais encore des questions, je voulais encore lui parler, mais je préférais lui laissée le temps de répondre. Un peu désarçonné par le regard qu'il avait, aussi loin que remontent mes souvenirs, jamais il ne m'avait montré cette facette de lui même, cela me montrait bien qu'il avait lui aussi beaucoup souffert de cette situation. Quant à cette histoire avec la reine des alfars, je devais admettre que je ne savais pas vraiment quoi penser encore maintenant. Mais honnêtement, c'était sans doute le dernier des points que j'avais envie d'aborder avec lui et c'était certainement le cas pour lui aussi.

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Lun 28 Avr 2014, 19:57

Cocoon s'énerva. Il s'en voulait et en même temps il lui en voulait « Quoi ?! Tu es sérieuse dans tes paroles là ? Tu parles de moi comme si tout cela ne m'avait pas affecté, comme si j'ai provoqué ça, heureux de te mettre plus bas que terre. Je viens de te dire qu'ai payé le prix, je me suis mutilé bordel, j'ai été pire qu'une loque, mais je n'ai pas rampé vers toi, tu sais pourquoi ? Car je suis celui qui a provoqué ça. Celui qui t'avais dis ces mots difficiles et si j'étais venu il y a un mois, tu m'aurais accepté ? Tu m'aurais laissé entré ? Je ne crois pas non. Ta lettre était pour moi ton feu vert, le fait que, pas que tu m'avais pardonné, mais que tu me tolérais. Que dorénavant, tu as eu le courage de te dire « Ok, il peut venir, je suis prête. » C'est tout. Si tu me l'avais envoyé plus tard je serai venu plus tard, et si tu me l'avais envoyé plus tôt ç'aurait fait la même. Je t'ai toujours dis que j'étais un con*ard, mais je reste un homme. J'ai des valeurs, je suis quelqu'un d'honneur. J'ai été sincère avec toi. Je t'ai dis que j'ai été avec cette sangsue, par honnêteté, pas pour que tu le retourne contre moi. Je suis venu pour te donner des explications, pas pour que tu m'accules. Je me suis déjà assez rabaissé comme ça, je... » Il tapa son poing dans sa main, forçant l'un dans l'autre, pour éviter de détruire un rocher « Raaah...  » Il se retourna faisant dos à Nydelia et en faisant volte face, il dit d'une voix moins forte « Ecoute Nydelia, si tu as peur de moi, si je t'inspire la crainte, je ne vois pas ce que je fais là. Je ne vois pas pourquoi tu me dis, à travers tes questions, que tu avais besoin que je viennes. Tu avais besoin de me voir. Avant d'être honnête avec moi, sois-le avec toi.  » Il passa ses mains dans ses cheveux, se détournant complètement d'elle. Il se sentait frustré, irrité, il ne comprenait pas comment elle pouvait autant se contre dire, autant être si peu sure d'elle et de ses paroles « Tu n'as plus confiance en moi. Aors pourquoi. Pourquoi as-tu pris le risque de m'accueillir, de renvoyer tes Anges, pour te retrouver seule avec moi. Je pourrais te tuer, tu pourrais me tuer, et pourtant... Tu as accepté de me recevoir. » Il soupira, croisant les bras « Je comprendrai jamais rien aux gonzesses... »

Cocoon croisa les bras, restant silencieux, ne disant rien, regardant la mer s'échouer sur les rochers, et la grotte. « Nydelia... » Il se tourna encore une fois et s'approcha, levant les mains devant lui « Je... Suis pas ce que tu penses. Si j'avais été celui-ci, tu ne serais pas resté si longtemps avec moi. Combien de fois je t'ai protégé ? Combien de fois j'ai fais attention à ton corps pendant que je te faisais l'amour. J'aurai pu te broyer de mes mains, j'ai toujours pris soin de toi. Tu a toujours été ma Déesse. » Il s'approcha encore d'elle, réduisant la distance, lentement, doucement, et sa voix commençait à être bien plus douce, plus grave... L'homme ne se tenait plus qu'à une soixantaine de centimètre d'elle, et il tendit le bras, attrapant une mèche de cheveux orpheline, dépassant de sa crinière blonde « Toi qui te rappelle de tout, alors rappelle toi de mes mains. Rappelle toi de mes mains qui t'ont toujours appréhendé avec douceur. Rappelle toi de ma voix qui a toujours su te rassurer quand tu doutais. De mon corps qui a toujours sur te protéger, de toutes les infamies du monde qui se dressaient devant toi. De ma volonté avec laquelle je t'ai juré de prendre tous tes pêchés, pour que tu restes la Déesse de mes jours, de mes nuits.... Rappelle toi Nydelia... » Pendant qu'il parlait, il fit glisser ses doigts, n'effleurant qu'à peine ses joues, ses pommettes, sa machoire. Sa main attrapa son menton, et caressa ses lèvres de son pouce « Et après ça, après que tu te sois rappeler de tout ça, peux tu encore me dire que tu as toujours eu peur de moi ? Que tu as toujours été horrifiée que ma main se lève sur ta peau si douce ? Qu'avec toi, j'ai été le pire des salauds, pire que le plus vil des Démons... ? Nydelia, que tu doutes de moi est une chose, mais je ne te permettrai jamais de douter de mon amour. » Il fit glisser sa main dans son cou. Cette sensation... Cette peau... Il reconnaitrait l'Ange entre mille femmes, et ne pourrait jamais l'oublier. Tout comme elle...
« Alors affronte-moi. Frappe moi, griffe moi, cri sur moi, mais ne doute pas. Ne doute pas de ce que l'on a vécu. J'ai détruis notre monde, mais celui-ci est toujours derrière nous, ne finit pas de l'anéantir... »
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Lun 28 Avr 2014, 21:25



Sa réaction ses paroles, je devais bien avouer que pendant un moment elle me transperçait toute comme de minuscule aiguille. Il disait qu'il ne comprendrait jamais rien aux femmes, il n'avait peut être pas tord a ce niveau là. D'accord, peut être que pour lui j'avais été cruel de lui dire tout ca, mais pouvait il comprendre mon besoin de lui en parler? Oui, j'étais prête à l'affronter, oui je voulais le faire, mais est ce que c'était pour autant que je devais me retenir? Je crois qu'il oubliait quelque chose, ce détail qui pourtant avait pour moi une assez grande importance pour que je lui ouvre mon cœur, mais il ne l'avait pas comprit ainsi, il avait cru a une attaque, quelque part je pouvais le comprendre, mais je ne regrettais pas mes paroles, car elle était sincère et contrairement a ce qu'il disait, je ne me mentais pas a moi même, c'était juste que tout été confus, mélanger, ma mémoire se mélangeant au sentiments créant par la même occasion un cocktail plus que dangereux et qui m'avait détruite jour après jour sans que je ne trouve la moindre solution.
Je le regardais alors s'énervée, râler et m'expliquer ce que lui avait fait mes paroles, je voulais l'interrompre, car il y avait quelque chose que je n'avais pas encore pu lui dire, hors si je l'aurais fais, sa réaction aurait certainement été bien différente, mais j'en avais pas vraiment l'occasion et puis, c'était peut être mieux qu'il décharge sa bile avant. Mais non, je ne croyais pas qu'il n'en avait pas souffert, enfin disons que je n'avais pas imaginé l'ampleur que ca avait prit, mais comment aurais je pu essayer de devenir tout ca? Comment est ce qu'il voulait que je sois au courant, les deux seuls fois ou ce que je l'ai vu, il avait fui si on pouvait dire, la premier fois sans un mot, la suivante d'une façon plus que brutal.
Et puis, sa voix se fut pus douce, plus apaisante, ses paroles surtout était différente, me ramenant dans le passée, une période ou j'étais enfin heureuse, ou j'avais retrouvé une famille après avoir perdu la mienne. A cette période ou, peut importe ou je me trouvais, je me sentais bien et légère du moment que j'étais avec lui. Une période qui avait bercé mes rare nuit de calme, ou je pouvais sourire et rire. De toute ma vie, je crois que c'était celle là la plus heureuse que j'avais vécu et l'entendre en parler me réchauffais de l'intérieur. Je restais silencieuse, immobile pendant qu'il s'avançait, ses paroles avaient quelque chose de rassurant, qui me berçait à nouveau.
Oui je me souvenais de cette fois ou à cause de moi, il avait failli perdre la vie, ça aurait été le cas si Daemon n'avait pas été là. Je me souvenais de cette chute que celle qui disait me protéger lui avait causée. Eh oui, je me souvenais de ces gestes, de ses caresses le long de mon corps qui me faisait frissonner, je me souvenais du gout de ses lèvres qui me donnais envie de les mordiller. Je me souvenais des fois où je rouspétais, car justement, je n'étais pas une déesse. Et surtout je me souvenais de ces gestes qu'il faisait comme un rappelle de ma mémoire, souvenir de sensation que j'avais essayée d'enfuir pour moins souffrir, mais que j'avais toujours apprécier.
Je fermais les yeux, ne pouvant plus retenir les larmes qui montaient en moi comme le torrent d'une rivière, oui je me souvenais bien de tout cela.

-je... Si je ne t'aurais pas expliqué cela, je n'aurais pas été honnête envers toi, tu me demandes d'être honnête avec moi même et ne t'en fait pas je le suis. Crois moi, je ne t'ai pas dit tout cela pour t'acculer comme tu le dis. Alors oui, maintenant je sais ce qu'il sait passé, maintenant je sais que tu as autant souffert que moi de cette situation, si ce n'est plus. il n'est jamais évident de se dire que l'on est responsable, sans l'être vraiment. - mais oui, je t'en ai voulu, comment est-ce que ça aurait pu être autrement? Je ne savais rien, je ne comprenais rien, pour moi après que l'on est réglée un problème, tu lèves la main sur moi, sans explication tu mets un terme a notre relation, qui n'était peut être pas parfaite je peu te l'accorder. Plus de nouvelle, pas t'explication il ne me restait que des souvenirs. Alors oui je ne disais pas que c'était rose pour toi, mais égoïstement je me disais que vu que c'était ton choix, tu en souffrais moins, je ne savais pas que...          

Si seulement j'aurais su qu'il y avait vraiment quelque chose, si seulement oui j'aurais pris le courage d'allée le voir beaucoup plus tôt comme j'aurais du le faire.

-oui j'avais peur, mais je n'ai pas toujours eu peur, sinon je ne me serais pas battu bec et ongle contre Élise pour te défendre.  Je posais ma main sur la sienne. -mais je te demande de me comprendre comment pouvait je encore me dire que je ne risquais rien, après avoir senti cette même main me serrer le cou et me lever du sol ? Je n'ai pas douté du passée, je n'ai pas doute de celui que tu dis avoir été. Mais j'étais entourée d'incompréhension, de doute sur moi même et d'une grande confusion.            

C'était tout ce que je lui demandais, maintenant que je savais, je pouvais commencer à comprendre par quoi il était passé, je pouvais commencer à apercevoir le calvaire que ça avait de l’être, même si je ne l’étais jamais exactement. Mais je voulais qu'il comprenne ce que j'avais pu ressentir, la connaissance est l'arme qui me fallait pour avancer, mais je n'avais que l'ignorance.

-maintenant que je sais, je ne peu encore imaginée ce que tu as du traversée pendants plusieurs mois assistée a cela, sans pouvoir rien faire. Ces sentiments qui ont dû t'envahir... Si seulement j'avais su, je serais certainement venue dès le lendemain. Si je ne t'ai pas écrit plus tôt, ce n'était pas, car j'avais peur, je voulais juste te laisser choisir toi le moment que tu jugerais opportun, si ce moment venait un jour. Pour moi, les paroles que j'ai entendues étaient les tiennes pas celle d'une autre personnalité, alors je ne voulais pas te forcée la main, je voulais, moi aussi te laisser le temps. Mais j'ai craqué et je ne le regrette pas, je regrette juste de ne pas l'avoir fait plus tôt.    

Si rien n'avais été simple ces derniers mois, si j'avais enfin obtenu quelque explication que j'attendais, je ne pouvais pas dire que c'était plus simple pour moi.

- Il y a une autre raison pour la qu'elle je n'avais encore rien fait, que je me suis plongée dans diverses occupations. Dans un premier temps, c'était pour ne pas perdre la tête complètement, pour continuer à essayer d'avancer, même si ce n'était pas parfait. Mais c'était aussi, car ainsi, je crois que je repoussais le moment de me rendre à l'évidence, pour moi ça devenait plus facile sans vraiment l'être. Je sais que je dois te paraitre compliquer, peux être même simplement folle en faite. Mais... je n'ai pas eu envie de faire une croix sur ce passée que j'aime temps! J'y suis retournée une seule fois, une fois de trop, car ça ma détruit d'avantage, mais on était si bien...      

Oui, je devais bien l'admettre, j'avais utilisé le don donner par les maitres du temps pour retourné à cette époque, restée en retrait, mais j'avais encore été plus dévastée. Mais la souffrance m'avait permis de me dire que j'étais vivante et que je me devais de continuer d'avancer.

-comme je te l'ai dit, j'avais besoin de te dire tout ça et je te demande de me pardonner, j'aurais sans doute dû mieux choisir mes mots. Mais je te demande quelque chose, je ne te rabaisse pas, je ne me le permettrais pas. Mais fais-en autant pour toi même. Certes ces événements on laisser en toi des cicatrices douloureuses, qui peut être ne partiront jamais, mais elle t'ont aussi rendu plus fort, plus apte a affronter l'avenir. Je sais maintenant que ces une histoire qui fait partie du passée et tel que je te connais, jamais tu ne serais venu s'il avait eu le moindre risque n'est-ce pas ? N'oublie pas celui que tu as été, mais ne rejette pas celui que tu as été, tu me donnes vraiment l'impression que tu te fais encore honte, mais... au contraire tu dois être fière de ce que tu as réussi, moi en tant qu'ange, je ne connais pas ces sentiments qui t'ont traversée quand tu n'étais plus toi même, je ne peu qu'imaginée que ce n'était pas évident et les combattre devait l'être encore moins.      

Tout en parlant, j'avais rouvert les yeux et posé ma deuxième main sur son cœur. Non je n'avais plus peur de lui, oui, il avait certainement changé, mais il restait quelque de bon j'en étais persuadée.

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Lun 28 Avr 2014, 22:38

Cocoon la regarda. Il la regarda parler, et vit juste ses lèvres bouger. Il entendit de loin ses paroles. La tension qu'il ressentait s'était calmée, et maintenant, ils discutèrent, comme deux personne meurtries, se pansant mutuellement leurs blessures. Nydelia le toucha, lui annonça qu'elle n'avait plus peur, et dans son flot de paroles, elle eut des mots justes, des mots droits, dignes d'une Ange, dignes d'elle « Mais maintenant je suis là... Et je répondrai à toutes tes interrogations... Ce que j'ai traversé était... Compliqué à gérer pour moi. Je peux te l'expliquer en détails si tu le désires, mais... Ca a été compliqué de gérer le trône, et ça. C'est survenu au même moment, et j'étais très mal. Je me suis mis à avoir peur de moi-même. La colère me faisait devenir cette autre personne, et même si les gens me voyaient parler, et dire des abominations, j'ai fini par me renfermer. J'ai bu. J'ai bu comme jamais, j'ai failli me noyer dans l'alcool. Littéralement. J'avais du whisky dans les poumons, et je... M'auto-détruisais. Tu sais combien l'alcool a toujours fait partie de moi malheureusement, et là, j'ai joué les lâches. Franchement Nydelia, je pensais que chaque jour, le soleil se levait partout, sauf à ma fenêtre. Mes yeux ne le voyaient plus, car mon soleil, c'était toi... » Cocoon accueillit les larmes de la belle sur ses doigts, caressant sa joue. De son autre main, il embrassa les doigts de l'Ange « Je n'ai pas été décisionnaire. J'ai été autant bourreau que torturé. Tu ne m'as jamais vu comme ça Nydélia. Je n'étais même plus un homme... » Il déposa un baiser sur ses doigts « Tu serai venu dès le lendemain... Car ta condition d'Ange t'y obligeait, mais qu'aurais-tu fait ? Je veux dire, je venais de te piétiner, aurais-tu été capable de me regarder sombrer dans la Démence. Je suis devenu fou. Je ne contrôle pas cette schizophrénie, mais j'ai appris à vivre avec... regarde. » Laissant les bras le long du corps, pour ne pas la toucher, il inspira longuement, allant chercher au fond de ses tripes, cette horreur, et en une seconde, comme si elle n'attendait que ça, celle-ci monta en flèche. Cocoon attrapa la main de l'Ange, alors qu'il avait les yeux fermés, et bloqua l'entrée à son cerveau. Cette personnalité fut bloquer avant même d'avoir atteint son but. Et sur son cou, sur son visage, des creux, des veines écarlates se formèrent rougirent sa peau, avant de noircir, comme un réseau de veines grimpant sur sa peau. Lorsqu'il ouvrit les yeux, ceux ci avaient inversé leur couleur, mais pas entièrement. Ils vacillaient chacun entre l'or et le bleu, à tour de rôle, ne devenant cependant jamais unis « Je te présente celui que j'ai été pendant plus de trois mois. Prépare toi, je vais me blesser. » Et à peine avait-il parlé, qu'il avait à nouveau lâcher Nydelia pour attraper un caillou éfilé, se tranchant les veines en appuyant, touchant presque l'artère. Immédiatement, sous la douleur, il serra les dents, et toute sa démence disparut. Le réseau noir se retira, ses yeux revinrent à la normale, et lui souffrait, perdant beaucoup de sang « C'est le seul moyen pour ne pas qu'il prenne possession... Que je sois en... Etat d'urgence... »

Une fois soigné. Il s'assit à côté de Nydelia, enroula ses doigts aux siens, et posa sa tête sur son épaules, se penchant assez pour être à sa hauteur « Pour être franc, je pensais que tu étais morte. Que tu t'étais suicidée... Nous étions si liés, que je ne sais... Même pas comment j'ai survécu. Et toi... Je t'ai sous-estimé. Je suis heureux que tu aies réussi à avancer. Mais il ne fallait pas y retourner. Pas chez nous, pas au quartier, pas dans une époque révolue... Tu as du... Etre détruite. Tu as du courage... » Il ne l'aurait jamais fais, même s'il en avait eu la possibilité un jour. Il ricana « Ouais, vous avez un trop gros cerveau, vous êtes trop compliqués... Mais on vous aime comme ça... » Il soupira cependant « Je ne pourrais jamais autant de me détester... C'est dur, j'y pense chaque jour, c'est ma peine, mon fardeau. J'aurai préféré porter le monde, que te faire ça Nydelia. » Son coeur était plus léger, même si ce dernier n'en restait pas moi blessé. Il était particulièrement empathique envers Nydelia, et prenait les sentiments pour deux, ne cherchant pas à se renfermer sur lui même « Comment l'a vécu Alicia ? La citadelle entier doit... Non la citadelle entière me déteste. Je suppose que Ielenia et Alicia font de même. Je suis étonné que Kahel soit pas venu me défoncer d'ailleurs... Tu sais, on ne sort vraiment jamais d'un état léthargique comme ça. Ce matin, avant de venir, Viktorya est venue me réveiller, car c'est elle qui le fait, et elle m'a donné ta lettre. J'ai juste foncé ici. Mais ma soirée fut... Alcoolisée. Comme toutes mes soirées. Je suis encore au fond du trou Nydelia. Je ne dis pas ça pour que tu m'aides, je te dis ça pour te dire que chez moi, ce n'est pas un état qui passe... »
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Mar 29 Avr 2014, 00:46



Je le sentis s'apaiser et j'étais soulager, je ne voulais pas qu'il se méprenne sur ce que je venais de lui dire, ce serait une grosse erreur en fin de compte. Comme je lui avais dit, je ne voulais pas le faire souffrir en lui disant tout cela, mais pour moi, c'était clairement plus juste pour lui qu'il sache tout, pour que, tout comme moi qui pouvait avoir les armes pour le comprendre, ils les aillent aussi pour me comprendre moi. Même si de mon cotée, ce n'avait été que des pensées erronées par mon ignorance, je n'étais même pas certaine de pouvoir me cacher derrière cette excuse, peut être, car je n’en avais simplement pas envie, que ça ne servirais quand même a rien.
Ce qui était étrange, c'est que maintenant j'étais complètement détendue, complètement rassurée, presque en paix avec moi même alors que ça n'avait plus été le cas depuis des mois, temps qui m'avait semblé être beaucoup plus long. Je regrettais seulement de ne pas avoir été le voir avant, car peut être que nous nous sentirions mieux depuis beaucoup plus longtemps si je l'avais fait, l'un ou l'autre avons attendu que l'autre soit prés et face le premier pas pour nous le montrée, c'était tout nous ça, pourquoi n'avions jamais pu faire simple, a croire que tournée autour du pot était devenu notre marque de fabrique. On n'était pas malin sur le coup en fin de compte.
Est ce que je voulais en savoir plus sur ce qu'il avait traversé? Au fond oui, car je voulais être certaine de comprendre toute l'amplitude de ce qu'il avait traversé. Cependant... est-ce que j'avais le droit de lui demander cela, ce n'était pas comme si je lui demandais de me parler du dernier crétin avec qui il c'était certainement battu, qui le connaissant, devait peut être daté d'il y a moins d'une semaine.  Non c'était quelque chose qui le faisait encore souffrir aujourd'hui et j'avais comme la désagréable sensation que je ne pourrais pas faire grand-chose pour l'aider,  qu'il s'en voulait beaucoup trop pour réussir à sortir la tête de l'eau, mais je me disais qu'au moins j'allais essayer.
Maintenant que je savais, ce qu'il me dit ensuite ne me surprise pas, son renfermement sur soit même était peut être une manier de protéger les autres,  même si c'était peut être inconsciemment. Quand il me parlait qu'il c'était noyer dans l'alcool, j'eu un léger frisson, comme je lui avais dit, je ne pouvais pas oublier.  Je n'oubliais donc pas, que pour moi ça avait été le déclencheur de tout ce gâchis, ce geste malheureux que j'avais fais pour lui. Pourtant c'était encore une fois la dedans qu'il c'était réfugié, qu'il avait continué à se détruire autant que ça ce pouvait, en buvant, je crois que c'était sa faon d'essayer d'oublier. J'essayais alors de m'imaginer tout ce qu'il avait du faire pour se relever, tout ce qu'il avait dû subir pour réussir à affronter son démon intérieur.
Sentir sa main essuyer mes larmes comme il l'avait fait jadis, l'entendre dire des choses comme le faite que j'avais été son soleil, sentir ses lèvres effleurée la peau de mes doigts, tout cela me permettait de refermer partiellement les blessures de mon cœur, j'entrevoyais celui qu'il avait été. Il n'avait pas besoin de me le dire j'avais compris depuis quelque temps qu'il n'avait pas été maitre de ça décision. Est-ce qu'il avait vraiment été bourreau ? Je ne le croyais pas, plus à l'heure actuelle en tout cas. Nous avons tous deux dû subir les atrocités de quelque chose que nous n'avions pas demandé et si habituellement nous luttions ensemble, cette fois-ci nous nous étions retrouvés tout seul.
Il me parla alors qu'il avait réussi à contrôler son problème, cette double personnalité qui l'envahissait, je le vis alors fermer les yeux et je vis son corps subir des transformations, ses veines devenant différente. Je laissais alors mes doigts les parcourir un instant, jusqu'au moment ou mon doigt s'arrêta prés d'une qui passais a cotée de ses yeux maintenant de nouveau ouverts. Même à ce niveau-là il y avait du changement, ses yeux changeaient de couleur et n'étaient plus ceux dans lesquelles j'aimais me perdre pendant des heures dans le passé. Je commençais alors à me dire que la souffrance n'était peut-être pas que mentale, mais peux être aussi physique, certainement même.
Puis, il me mit en garde et malgré le non que je lui disais, je le vis se faire une entaille sur lui même. Je le rejoins alors rapidement et pendant qu'il m'expliqua que c'était la seule solution pour qu'il arriver à le stopper, je refermais cette blessure, s'il n'y avait pas eu cette conversation, j'aurais presque eu l'impression de me retrouver dans le passée, comme s'il ne c'n’était rien arrivée ces derniers mois., Que l'on n'était pas dans cet endroit à parler d'un sujet qui, s'il nous tenait a cœur, nous faisant malgré tout souffrir malheureusement.
On s'installait alors, renforçant cette sensation de toujours être dans un autre temps, sensation qui continuais à me réchauffée. Je continuais alors à l'écoutée, détournant le regard de lui à la mention de suicide.  Il me disait courageuse, même si je n'aurais jamais dû y retournée, il avait peut-être raison, mais il comprenait en même temps. Il plaça une remarque dont il avait le secret avant de demander plus sérieusement comment allait Alicia, puis il m'expliqua que pour lui tout le monde devais le détester, Alicia, Ielenia, la citadelle elle même. Quand il avait prononcée le nom de la louve, je cru l'entendre réagir dans ma tête. - non tu crois? d'une manier ironique, mais sans doute un effet de mon imagination, quoi que. Souriant devant sa remarque de Kahel et profitant du moment, je l'entendis me dire que s'il ne demandait pas d'aide, ce n'était pas pour autant qu'il se sentait mieux, mais en même temps, avec tout ce qu'il m'avait déjà dit, je devais bien admette que je contraire m'aurais étonné.

-tu sais, tu m'as déjà donné tellement de réponses, que non je ne te demanderais pas de m'expliquer dans les détails. Je ne veux pas te forcer la main, car je sais que ça ne doit pas être facile pour toi. Je te demande une seule chose. N'oublie pas. Je suis là pour toi comme je l'ai toujours été, je regrette de ne pas avoir compris plus tôt ce qu'il c'est passé. Tu me demandais ce que j'aurais fait en débarquant le lendemain? Je t'aurais aidé comme je t'ai aidé le jour d'avant, comme je t'ai aidé quand tu as du affronter le deuil. Si seulement j'avais su, je ne t'aurais pas abandonné de la sorte alors que tu avais besoin d'aide. Alors non, je ne demanderais rien, mais si toi tu veux en parler, je serais là pour t'écouter.      

Oui je m'en voulais pour ça, j'aurais vraiment voulu être là pour lui apporter l'aide dont il avait tant besoin à ce moment-là, mais j'avais tout simplement fui les problèmes et tous ceux qui voulais m'aider.

-je... Je ne suis pas courageuse. Si j'ai voulu revoir ces moments, c'était, car je voulais revoir ses instant une dernière fois avant de... non je n'ai pas su faire face comme tu sembles le croire , dire que j'ai avancé est aussi une erreur, je me suis juste plongée corps et âme dans mon travail, pour tenter d'oublier, pour m'occuper, pour Alicia, pour ne pas que je commette l'irréparable. Mais c'était comme être prisonnier d'un cauchemar infini, qui prenait vie dès que je fermais les yeux.  Une sorte de cercle Alicia étant l'aimant qui me maintenait dans  le centre...      

Je me tue quelque instant, craignant un peu sa réaction, j'avais serrée la main dans la qu'elle nos doigts étaient entrelacés. Maintenant que je savais, je ne regrettais rien, comment aurait-il réagi en apprenant ma mort ou ma transformation en ombre ? Lui qui s'en voulait déjà tellement.

-Alicia... N'a pas très bien vécu tout ça, surtout la séparation avec sa sœur. J'essayais de lui expliquer, mais je n'y arrivais pas,  c'est Ysirion, l'ondin que tu avais foutu dehors, qui a réussi à lui expliquer et lui dire qu'un jour elle pourrait allée la voir, mais que pour cela elle devait se montrée patiente. Je ne crois pas qu'elle t'en veut, elle ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passée. Ces de même pour la citadelle comme tu dis, ils ne savent pas, ils ne jugent pas , ils ne m'ont juste plus vue depuis quelque temps.  Quand a Kahel, non il n'a pas envie de te chercher des noises. Il était avec moi quand tu es arrivé et quand il a compris, bien évidement il a essayé que je ne me rends pas compte de ce qu'il ce passe, mais comment lui en vouloir ? Peu de temps avant ton arrivée, il avait une nouvelle fois remarqué les larmes qui coulait. Pourtant, la seule phrase que je lui est entendu dire à ce sujet, c'est soit prudente, c'est tout. Mais honnêtement, Kahel doit être sur le qui-vive, Ielenia... ne doit pas être bien loin, quand a Alicia, ton arrivée a fait beaucoup de bruit, si je la verrais débarquer dans les minutes a venir, je ne serais même pas surprise pour être honnête.

Je regardais une nouvelle fois l'horizon, le soleil me semblait plus chaud soudainement, pas simplement à cause de la chaleur que dégageais celui qui se trouvait a cotée de moi, mais aussi, car je me réchauffais de l'intérieur.

- Tu avais perdu la lumière et j'avais perdu la chaleur. Cette histoire nous a fait beaucoup souffrir et nous ne l'oublierons pas de si tôt j'en suis certaine. Mais il y a quelque chose que j'ai compris aujourd'hui, quelque chose que j'aurais voulu comprendre bien plus tôt. Tu n'as pas été un bourreau comme tu sembles le croire. Oui ce geste venait de ce corps, mais corps et esprit sont deux choses totalement différentes. Mon corps de naissance a été mutilé et n'est plus le même qu'aujourd'hui, pourtant je suis la même que le jour de ma mort. Pour toi ces pareils si ce n'est pire. Car si je comprends bien, tu restais témoin, sans pouvoir devenir acteur. Te voir ainsi a dû te faire autant souffrir que moi, mais en aucun cas tu n’es le bourreau. Le bourreau est cette entité, peut être que c'est aussi un peu la faute de Daemon qui n'était plus là pour la contenir et te mettre en garde, mais je ne suis pas la pour le juger t'en fais pas.      

Je soupirais à mon tour, je me souvenais d'une parole qui avait été dite ce jour-là. Une simple parole qui m'avait hantée pendant des jours et pour cause, je la trouvais légitime.

-je me souviens quand tu... Quand il m’a dit que j'avais cru pouvoir changer quelque chose en toi. J'y suis beaucoup pensé par la suite et encore maintenant je me dis qu'il n'avait pas tord. Je t'aimais comme tu étais et pourtant, j'essayais de te brider sans me rendre  compte de ce que je faisais, j'ai essayé de t'imposer mes idées, en te demander de ne pas trucider quelqu'un, qui a tes yeux le méritait amplement. En confinent ces... habitudes ? Je me suis peut-être aussi rendu responsable de ce qu'il s'est passée et je m'en excuse et te demande pardon pour tout ça. Jamais tu na critiquer ma manier de penser, jamais tu n'as, ne fus que effleurée l'idée d'essayer de changer ma manier de faire. Je m'en suis rendu compte, mais c'était trop tard. Je ne savais pas trop si j'avais réussi à me faire comprendre sur le coup, je l'espérais en tout cas. - en faite. Et Hasnna comment va t elle ? Ca na pas du être simple pour elle non plus, je crois que ça n'a été simple pour personne de notre entourage en faite.          

Oui que ce soit le sien ou le miens, ça n'avait vraiment pas du être simple pour personnes. Nous avions, sans le vouloir communiquer notre détresse.

-quand on regarde, on c'est tous les deux enfermé dans notre détresse sans oser aller vers l'autre, car on avait peur de sa réaction...      


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Mar 29 Avr 2014, 19:42

Cocoon inspira puis se calma. Nydelia avait changé, elle avait évolué et, en même temps, il retrouvait un havre de paix en elle, comme il avait toujours pu le trouver « Finalement, notre statut entre nous a changé, mais nous, nous n'avons pas changé... » Le bronzé fut rassuré lorsqu'il sentit les doigts de l'ange se refermer sur sa main. Il était soulagé, quelque chose en lui s'était rasséréné. Son double ne frappa pas pour sortir, comme si il était partit, comme s'il avait disparu. Lorsqu'elle parla d'Alicia et du reste, il finit par dire « Hasnna s'est accrochée à moi comme une perdu. Pourtant... Je ne voulais plus dormir avec, je ne voulais personne... J'aurai matraqué tout le monde. Je ne l'ai pas rejeté, je refusai juste une présence dans mon lit, autre que la tienne. » Il écouta la belle Ange parler, et releva la tête en ouvrant les yeux. Cependant, il ne lâcha pas sa main, cherchant juste un caillou entre ses jambes, pour jouer avec. Il le prit entre son pouce et son index, mais celui-ci fut poussière rapidement. Attendant qu'elle finisse de parler, il en prit un second, qui finit de la même manière. Le regardant s'envoler avec le vent, il l'entendit achever ses derniers mots « Si tes Anges sont aussi résistants que tes cailloux, tu ferais mieux de renouveler le stock. » Levant la tête, il fronça les sourcils, regardant l'horizon calme. Inspirant profondément il dit « Nydelia, c'est normal. C'est normal que je ne sois jamais allé à l'encontre de ce que tu pensais. Je suis un Orisha, je suis même plus, je suis dorénavant le représentant de la Liberté. J'incarne cette valeur. La seule fois où j'ai osé allé à ton encontre, ce fut cette fois-là dans la forêt, avec ces bandits, et quand je l'ai fais, je me suis moi-même rendu compte que ce n'était pas moi. J'ai ressentis de la lassitude. Je ne voulais pas t'oppresser. Ce n'était pas dur pour moi tu sais. Tu m'aimais. Je veux dire, je t'avais juste pour moi, nous pensions différemment et alors ? C'était notre force, et notre richesse. Je n'ai peut être pas... Voulu me rendre compte que tu essayais de me brider, comme tu le dis. Cette explosion n'était pas que du bon, que du vrai tu sais. Je ne comptais pas te quitter, pourquoi je l'aurais fait ? Put*in on était une famille, pourquoi je t'aurais violenté, et pourquoi je serai partit comme une con*ard ? Ce que j'ai pu dire, à travers ce caractère, je ne pensais pas tout. Je... Ne m'en rappelle même pas d'ailleurs. J'ai passé trois mois avec six grammes d'alcool dans le sang, je me suis retourné le cerveau... Crois moi que cet instant, nos paroles, je ne m'en souviens plus ! »

La regardant, il porta la main où il avait ses doigts blancs et fins, à ses lèvres « Tu as maigris. Jamais je ne t'aurai fais ça de mon conscient. Ce que j'ai fais, c'était de la méchanceté pure.  » Des bruits se firent légèrement entendre, mais l'homme n'y prêta pas attention. Il se pencha, collant son épaule à la sienne, et mettant son nez sur sa joue, avant de la fourrée dans son cou, dans ses cheveux. Il en respira l'odeur « Ca fait trois mois que je vis dans le noir. Ca fait trois moi que tu vis dans le froid. Je... » C'était risqué. Il ne savait pas s'il l'aimait encore. Elle lui manquait. Elle lui manquait grave même, mais il ne savait s'il serait assez fou pour... Se rabibocher. Il aurait trop peur. Peur de lui
« Hasnna va bien... Elle s'est trouvé un petit bonhomme... Un réprouvé. Il a huit ans. Il a tué un serpent à main nue, alors tu comprends... Ca l'a séduite la petite... » Cocoon ricana « Si seulement il me suffisait de tuer un serpent de mes mains pour... Tout effacer. Je ne demande même pas de tout recommencer, juste... De pouvoir effacer ça. » Il inspira fortement, s'enivrant de son odeur. Un bruit retentit à nouveau, mais Cocoon était trop absorbé par elle pour s'en occuper, malgré le fait qu'il l'ait entendu. Il sépara sa main de la sienne, entourant sa taille de son bras, posant son autre main sur son cou et sa machoire. Le Titan était en train de recouvrer des souvenirs, grâce à cette texture, cette odeur, ces quelques choses qui lui avaient manqué « J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne t'ai pas touché. Je... », « Aïe, arrête. Ne pousse pas ! », une voix chuchota derrière eux. Il souffla d'agacement, la lâchant se retirant complètement d'elle « Ils me gonflent tes curieux. » Dans la foulée il se leva rapidement, remontant les rochers vers la bute pour s'y poser dessus et voir des yeux et des oreilles prises en flagrant délit. Cocoon croisa les bras « Cassez vous. Sérieusement, tirez vous de là, vous n'avez aucune éducation ? Vous ne trouvez pas que vous faites honte à votre Reine là ? Celle qui vous accueille après votre vie minable où vous vous êtes fait tué comme un asticot. Allez cassez vous. Je vous revois... Je la kidnappe. Et toi là bas... » Il pointa quelqu'un du doigt « J'te défonce. » Les derniers mots furent évident, et ils surent toucher les Anges les plus sensibles. Aucun ne voulait perdre ses dents. Croisant les bras, il se retourna légèrement, et envoyant un sourire à Nydelia.
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Mar 29 Avr 2014, 21:51


Oui le statut entre nous avait changé, quand il dit cette phrase, je ne savais pourquoi mais mon cœur eut un pincement. Peut-être, car je le regrettais ? Je savais que c'était une époque révolue, mais comme je lui avais dit je n'avais pas si avancé que ça, je m'étais fait juste une raison et que je devais continuer à m'y tenir, même si ce n'était pas facile, surtout quand on se parlait ainsi. Tous deux étions en train d'ouvrir nos cœurs et étrangement, je crois que nous ne l'avions jamais fait de la sorte. Mais c'était ce qu'il nous fallait. Si au début j'étais stressée pas la situation, j'étais maintenant complètement calme et détendue, profitant de ce moment comme je l'avais toujours fait.
La réaction de la gamine ne m'étonnait pas, c'était déjà son comportement habituel, peut-être moins poussée seulement. Je me souviens que j'avais eu peur quand je m'étais installée de manier définitive chez eux, c'était pour moi quelque chose de risquer et j'avais peur que la petite le prenne mal. Je le regardais alors ramassée ses cailloux avant de les réduire en poussier en même pas quelque seconde. Au deuxième je ne pus m'empêcher de sourire mais quand il me lâcha que je devais penser a renouvellement mon stock, je ne put m'empêcher de lâcher un léger rire, chose qui n'était plus arrivé depuis longtemps et ça devais certainement se faire ressentir.

-Promis, si je trouve un magasin qui a un stock d'anges de bonne qualité je leur demanderais de me les livrer rapidement. Mais sinon, tu pourrais faire attention à ta force aussi, pauvres cailloux.

En parlant de sa force, j'avais passé ma main sur les muscles qui se trouvait sur son bras. Car bon, mère nature et ses efforts ne l'avaient pas délaissé sur le coup. Une seul de ses mains pouvait envoyer certainement une personne a plusieurs mètres de distance comme si ce n'était qu'une brindille et ce avec un simple coup de poing, alors que pouvait faire deux malheureux rochers dans ses mains puissantes ? Mais je ne pouvais que sourire devant ce genre de remarque, car il était pour moi tellement enfantin quand il me disait de telles choses.
Et il m'expliqua alors que oui c'était normal qu'il n'avait jamais été contre moi et c'était justement là le problème à mes yeux, c'était normal. Alors pourquoi est-ce que moi je l'avais fait ? Il m'expliqua aussi qu'il n'avait peut être pas voulu se rendre compte de ce que je faisais, ce qui ne servis cas augmenter mon sentiment de culpabilité. Car non, on ne peut pas tout supportée par amour ce n'est pas correcte et surtout quand il y a une règle d'une cotée et pas de l'autre. Je voulais vraiment arriver à me faire pardonner pour ce que j'avais fait, mais je ne voyais pas comment, mis à part cette distance qui m'avait tout simplement détruite jour après jour.
Il essayait alors de me dire que ce qu'il avait dit n'était pas lui, que tout ça il ne l'avait pas voulu et que jamais il ne l'aurait fait lui même s'il ne s’était pas retrouvé possédé. Bien évidement je m'en doutais, enfin je savais maintenant, mais ce n'était pas pour autant que ça m'enlevait de l'idée qu'il n'y avait pas que du faux, mais c'était assez compliquer de lui dire, après tout pour lui tout n'était qu'horreur dite et faite, alors comment pouvait il accepter qu'il y avait quelque chose, une phrase qui avait sonnée juste a mes oreilles, même moi si je l'avais compris, j'avais eu du mal a l'admette à cause de la manier que cela avait été dit, même si j'avais fini par me rendre a l'évidence en faite.
Sans surprise, il avait remarqué que j'avais maigri, je souris faiblement, comme l'avait dit Kahel je faisais peur à voir. Entendre à nouveau sa respiration aussi près de moi, fit parcourir mon corps d'une décharge électrique. Il m'expliqua alors que la petite avait trouvé un garçon et j'essayais de m'imaginer la gamine, en même temps c'est vrai que le garçon avait été courageux de tuer un animal dangereux à mains nues. Je me demandais alors comment le père avait réagi a une telle situation, j'espérais pour le gamin qu'il n'avait pas été le papa poule, car un homme comme lui qui me met en garde contre lui si je fais du mal a sa fille alors que j'ai huit ans ? Je fuis en pleurant et le plus loin possible.
Mais la suite des événements me laissait plus que perdue, il s’était détaché de moi, d'abord un peu déçut, je fus ensuite complètement perdue, ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait. Avais-je seulement encore mes deux pieds sur le sol. J'avais plongé mon regard dans le sien, plongeant dans un autre monde et me laissais guider par ses gestes. Cependant, un bruit me ramena à la réalité et je le sentis s'éloigner. Pourquoi est-ce que je me sentais si contrarier soudainement ? J'écoutais alors les paroles de Cocoon en train de disputer les curieux comme il disait. Je souris et croisais les bras en le regardant descendre de sa butte qu'il avait gravie pour allée voir ce qu'il se passait. Il avait rapidement fait comprendre à l'autre que c'était de trop et je pensais alors à prévenir quelqu'un, car je ne voulais pas que ce cirque continue.

*Kahel, encore un ange dans les environs et je te promets que je disparais de la circulation pendant au minimum un moi. Alors tes gentils tu me les tiens à distance. Ça va, je vais bien, je t'expliquerais.*

Il me répondit rapidement qu'il allai s'en occuper et je reportais mon attention sur l'orisha.

-tué comme un asticot hein ? Dois-je te rappeler que je ne suis pas non plus née ange ? Je ne savais pas que l'on pouvaient voir ma mort comme ça.

Je lui avais dit cela sur le ton de l'amusement, car je savais qu'il n'avait pas dit ça pour me vexer.

-je suis désolée pour tout ça, je ne savais pas qu'ils réagiraient de la sorte. Mais si tu veux on peut allée autre part, ça fait quelque temps que j'ai plus quitté la citadelle en plus. Je me dirigeais vers la sortie de la grotte et continuais. -comme tu la dis, c'était normal que tu n'essaye pas, je crois que je ne l'aurais pas très bien pris en plus. Et il est justement là le problème. Moi aussi j'aurais du resté a ma place. Tu es celui que tu est, pas celui que je voulais que tu sois. Ca du être ma plus grosse erreur. Pourquoi est-ce que j'ai fait ça ? Je n'en sais rien, je pourrais essayer de me trouver une raison, mais ce ne serais qu'une excuse qui ne servirait cas justifier un truc qui ne l'ai pas à mes yeux. Jamais je n'aurais du faire ça. Alors oui tu ne t'en souviens pas, je pourrais te le dire, mais ça ne servirait à rien. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il n'y avait pas que du faux, pas cette phrase en tout cas, même si ça a été dur de l'entendre.

À l'entrée de la grotte, je regardais l'horizon, l'océan je jetant sur la plage, emportant avec lui quelque grain de sable, mais en déposant d'autre.

-tu sais, les souvenirs que j'ai de nous resteront gravés en moi comme un souvenir heureux, une période que je jugeais heureuse, tu me manques jour après jour et... non, tu me manques tous les jours en faite. Ce moment, ce point noir dans ma vie a été douleur et tristesse, le reste n'a été qu'un gouffre sans fond. Comprendre que nous avons souffert chacun de notre cotée... ça me chagrine davantage, car j'aurais aimé que l'on puisse en parlée plus tôt finalement, on s'en serait certainement mieux sorti, même si je ne peux pas dire cela avec une certitude, car comme tu là dis, est ce que l'on aurait été prés ? Âpres quelque instant de réflexion je rajoutais. - quand j'y regarde de plus prés, depuis ma mort, ça n'a été que ça, douleur, trahison diverse, combat... Mais comme je te l'ai dit, tu as été la chaleur qui m’a permis d'avancer et je ne l'oublierais pas. Alors non, malheureusement on ne peut pas effacer ce qu'il sait passer, même si on le voulait de tout notre cœur. Mais nous n'avons pas besoin de l'effacer, nous devons juste réussir a le mette de cotée et a repensé a ces moments-là. Le jour de notre rencontre, le jour ou on a compris que quelque chose avait changé, le jour ou je débarque en pleine nuit après mettre enfuie par la. Notre première fois... Tu es celui qui me connais le mieux, celui a qui j'ai tout donnée et remplacer ce qu'il sait passer par ces souvenirs, c'est ça qui nous permettrais de pensée notre plaie.

Une nouvelle larme perla à nouveau sur ma joue, pas vraiment une larme de tristesse, plus une larme d'émotion. Ce n'était pas évident tout ce qui nous étaient arrivé, mais en même temps, ça faisait dorénavant partie de notre histoire.

-tu sais, j'aimerais un jour me réveiller, en comprenant que tout ça n'avait été qu'un cauchemar et que rien ne s’était passé, mais fuir la réalité n'est pas quelque chose de bon, je l'ai trop espérée pour comprendre que ce n'était pas une solution, bien au contraire. Tu me parlais de se serpent tout à l'heure, tu sais métaphoriquement, tu là combattu, mais oui, rien à changer mis à part que maintenant tu sais et tu as trouvé le moyen de t'en défaire. Comme je te l'ai dit, je suis désolée pour ce que j'ai fait, je suis désolée de t'avoir laissé seul alors que ce n'était pas ce dont tu avais besoin. J'ai été idiote et quelque part, je me dis que je n'ai pas voulu comprendre, alors que ça aurait du être évident. Le jour avant tu n'allais pas bien, bien sûr que tu n'allais pas mieux seulement, car on pouvait se dire que le problème était réglé, j'aurais du comprendre, j'aurais du...

Faire quoi au juste ? Prendre des risques? M'attacher à lui comme une sangsue, lui le représentant de la liberté? Il était clair que ça n'aurait rien arrangé comme il le disait et pourtant, je m'en voulais terriblement de l'avoir laissé seul. Pour moi c'est comme si j'avais abandonné une partie de moi même, ce vide que je ressentais depuis ce jour en était quelque par la preuve. Il n'était pas que ma chaleur, il était aussi une force qui me permettait d'avancer et j'ai baissé les bras.

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Mer 30 Avr 2014, 10:08

Cocoon soupira avant de ricaner, il prit Nydelia par le cou, la serrant contre lui en déposant un baiser sur son front « Non, toi t'es morte comme une Déesse, alors que eux... » Il jeta un petit coup d'oeil à la plaine. Ricanant légèrement, il lâcha l'Ange pour s'éloigner avec elle sur les rocs, où elle parla de ce qu'elle regrettait « Ecoute, le passé, appartient au passé, et comme je t'ai dis, je ne m'étais pas aperçu que tu souhaitais me corrompre et me changer. Il y a beaucoup de choses que je ne voyais pas à l'époque, quand cela te concernait. Mais sérieusement, arrête de t'en vouloir, moi ça m'allait. Tu sais, quand quelque chose me gonfle... Ca rentre par une oreille ça sort par l'autre... » Ce qu'il entendit par la suite lui fendit le coeur. Il voulait la toucher, la prendre dans ses bras, comme tout à l'heure avant qu'ils ne les aient interrompu mais, il n'osa pas. Il n'osa pas franchir cette limite, comme si un froid s'était à nouveau installé entre eux. Ses paroles étaient sages, pleine de tendresse, mais il eut du mal à les entendre. A entendre que, oui tout était réellement fini... Se frottant le visage, inspirant longuement, il ouvrit la bouche puis la ferma, ne pouvant rien dire. Il ne parla pas, même s'il l'avait voulu. Elle voulait que ça s'arrête, faire un tour dans le passé, et y rester, et éviter tout cela surtout. Eviter cette rupture brutale. Mais on ne pouvait pas changer l'avenir, déjà en place. On ne pouvait pas modifier le présent. Pas pour ces choses là.
Il mit une main sur sa joue, écrasant la larme par la même occasion, avant de la rapprocher de lui « Viens... » Il savait qu'elle l'aimait toujours. Peut être n'espérait-elle plus, mais les sentiments de partaient pas comme cela, pas des sentiments si forts. Le Titan caressa ses cheveux, et son dos, avant de lui dire « J'ai pas la faculté de retourner dans le passé, mais je peux au moins nous y téléporter... Là-bas. »

Dans leur ancien chez eux. Le temps ne passant pas de la même manière en fonction des lieux et des régions, il du s'écouler bien plus de temps dans leur ancienne maison, que dans leurs propres palais. La gardant contre lui, il les téléporta là-bas. Evidemment, une téléportation lui coûtant un vêtement, vu qu'ils étaient deux, il perdit sa ceinture et son haut sans manche. Une fois sur le parquet du rez-de-chaussé, il dit « Je suis désolé, je maîtrise pas encore tout... Hum... » Rapidement, il décala une main pour rattraper son pantalon glissant sur ses hanches. Laissant Nydelia fuir si elle le désirait, il annonça « C'est un Sorcier qui m'a apprit à me téléporter mais... Tain ! Ca m'étonne pas qu'il m'ait enflé quoi le bâtard ! Une téléportation me coute un vêtement. Quand je me téléporte tout seul comme un con, je perd une chaussure, une chaussette... Rien de super alarmant. Mais quand je suis avec quelqu'un, je suis direct à poil. C'est stratégique vois-tu. » Comme d'habitude il disait ceci en plaisantant -bien que son ton restait rauque et dur- mais il n'était pas très content quand même. Il ne voulait pas, comme ça, se dévoiler devant Nydelia. Il la respectait beaucoup, et en aucun cas il ne souhaitait se dénudé devant ses yeux, et passer pour un homme vulgaire.

Faisant un peu attention aux alentours, ils purent voir que rien n'avait bougé hormis quelques boiseries mangées par le temps, de la poussière à foison, des objets en métal rouillé... Ils avaient tout laissé en l'état. Le coeur de l'Orisha se serra. Une vie passée s'était tenue ici, et il en avait été l'acteur, alors que maintenant, il n'en n'était que le spectateur. Celui qui revoyait son propre passé, dans une maison belle et entretenue, maintenant laissée à l'abandon. Le temps était passé par là, et ça se voyait.
Se déplaçant dans le salon, il passa ses doigts sur la reliure des livres rangés dans les étagères de la bibliothèque, à côté de la cheminé. La trace de poussière s'en alla, restant sur son doigt, et découvrant l'écriture Orisha. Il en toucha un autre, qui était beaucoup plus usé. C'était son livre préféré. Depuis quand n'avait-il pas lu ?
Levant les yeux, il détailla certains choses, dont il ne se rappelait pas vraiment, pour passer sur d'autres, qui étaient un peu plus restée en mémoire « Ca me semble si.... Lointain. » Comme s'ils pénétrèrent un temps révolu. L'Orisha se détourna, laissant ses doigts frôler certains meubles, avant de s'asseoir dans le divan, comme si des souvenirs allaient lui revenir. Il se rappela de beaucoup de chose, mais lorsqu'il toucha le meuble, celui-ci se brisa, trop rongé par les termites pour tenir « Ca c'était de la qualité... » Se relevant, il ressentit un petit lancement dans le dos, mais trop massif pour se tourner, il alla rejoindre l'Ange « Hé, euh... Je crois que je me suis planté une écharde, tu peux me l'enlever ? » Pour le commun, une écharde faisait un, deux, ou trois centimètres de long, était aussi fine que le plus fine des aiguilles a coudre, mais dur comme du carbone. Là, le type avant un bout de bois sous la peau. Le genre de dix centimètres, et de peut être trois ou quatre millimètres de large. Ouais... Une écharde en somme.

Une fois le petit moment infirmerie passé, il la remercia pour se déplacer, tenant toujours la ceinture de son pantalon pour ne pas que celui-ci chute. Regardant les escaliers il lui dit « Tu veux venir... ? Je suis là, et je suis moi, remplace ce malheur par un souvenir plus... Neutre... » Lui prenant la main, ils montèrent les escaliers ensemble, pour arriver dans la chambre. L'armoire s'était un peu effondrée, et le lit était toujours là. La salle d'eau sur le côté était sale et les mosaïque entartrées, et mais tout était en place. De loin, il vit la porte de son ancien laboratoire, fermée à clef. Bha dis donc, l'type prévoyant ! La fenêtre était brisée, et le froid s'engouffrait à l'intérieur. Les rideaux volaient un peu, portés par la petite brise. Prit d'un sentiment de culpabilité, il se tourna vers elle, et la prit dans ses bras, au milieu de la pièce, la protégeant du vent « Je suis tellement désolé... »

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Mer 30 Avr 2014, 13:31



Ce simple geste que je connaissais presque depuis le jour de notre renconte fit monter en moi une nouvelle bouffer de chaleur. Geste tendre et protecteur qu'il avait toujours eu envers moi, il ne pouvait que me rassurer sur celui qu'il était encore. Honnêtement, je ne savais pas comment je devais prendre la suite de ses paroles, car bon ça restait quand même mon peuple et je restais leur dirigeante. Ne pas réagir quand il me les traitait d'asticots ne devait pas vraiment être quelque chose de courant, enfin, c'était peut-être par ce que je savais qu'il disait cela pour rigoler, enfin je l'espérais en tout cas. J'en entendais presque un râler s'il savait ce qu'il avait dit.
Il ne m'en voulait pas, maintenait qu'il s'en était pas rendu compte et que ce n'était pas grave, me demander d'arrêter de m'en vouloir. Mais comment le pouvais je? Sur le coup, j'avais été vraiment nulle, jamais je n'aurais dû agir de la sorte et il avait beau dire ce qu'il voulait, ça ne changeait rien a ce que j'avais fait. Mais bon, peut être que ça ne servait a rien de continuer se creusée la tête comme ça. Quelque part maintenant je pouvais dire que j'avais appris de mes erreurs et que je ne recommencerais plus que ce soit avec lui, ou avec les autres, même si au fond de moi, en parlant des autres justement, je savais que de toute manier, je n'aurais sans doute jamais a recommencé...
Il m'attira alors une nouvelle fois vers lui, me disant que s'il n'avait pas la faculté de nous ramener dans la passée, il pouvait néanmoins nous ramener là-bas. J'avais alors levé les yeux surprise par ses paroles, ne comprenant pas vraiment ou il voulait nous emmener, mais quelque instant âpres, je me retrouvais dans une maison, une maison qui semblait abandonner depuis tellement longtemps, une maison ou je pouvais encore entendre les rires des enfants, une maison ou je les voyais courir un peu partout, des fois avec un homme couvert de mousse de bain qui les suivait en pestant contre les deux chipies, des fois aider par une touffe blanche pendant que la noire était bien cachée.
C'était chez nous, notre demeure ou tellement de choses c'était passé, cette maison ou jadis j'avais retrouver un ami, ou je m'étais réfugié après avoir subi de plein fouet la trahison de Shaolan. Un havre de paix, ou les moments joyeux se bousculaient dans ma mémoire, ou j'entendais chaque bruit familier jusqu'au feu qui crépitait dans la cheminer, pendant que tous deux étions installé dans le fauteuil qui avait menacer je ne sais combien de fois d'être détruit si j'avais le malheur de dormir dedans, même s'il avait survécu a la seule fois ou, par ce que j'étais trop fatiguer pour remonter, j'avais fini par y dormir malgré tout. Tout était resté comme le jour de mon départ.
Je l'entendis sans entendre réellement ce qu'il disait, marchant comme une poupée articulée dans certaine partie de la pièce, allant vers la chambre des gamines ou là non plus rien n’avait bougé. Dans la cuisine, c'était la même chose, ma gorge se noua quand je repensais a ce jour ou ces ? Ou on avait eu le malheur de décider de manger de la pâtisserie, que ce soit les vêtements, les ustensiles ou notre énergie, la seule chose qui s’était sortie indem de la bataille, c'était l'énergie des deux gamines. Tout revoir me faisait quelque chose, je ne pouvais pas le nier. Perdu dans mes pensées, je sursautais quand j'entendis un bruit dans le salon, y allant, je remarquais que les meubles n'avaient par survécu au temps.

— Le pauvre, lui qui a survécu a bien pire. Enfin, il est clair que dormir dedans me serait compliquer maintenant.

J'avais dit ça presque naturellement, mais quand on pensait, à quoi ça faisait référence, c'était douloureux. Il me dit alors qu'il avait une écharde dans le dos, enfin, un truc qui pour lui en était une. Mon regard se perdi quelque instant sur ce torse que je connaissant temps, je l'enlevais alors correctement avant de refermer la plaie qu'elle avait causée. Décidément il n'avait pas changé, quand il y avait quelque chose qui devait arriver, c'était toujours pour lui, peut importe ce que l'on faisait. Pendant que je regardais la plaie se refermer, je ne pus m'empêcher de penser ; si seulement c'était si simple. Mais les blessures de coeur ne pouvais pas guérir aussi facilement, même amnésique, la plaie restait présente.
Puis on montait, chose que je n'avais plus faite depuis mon départ, si j'avais su retournée dans le temps, je n'avais pas su revenir ici de base, alors a l'étage. on arrivait alors a la chambre et mis à part la garde-robe tout était rester comme avant. Quand je sentis un courant d'air, je tournais mon regard vers un autre endroit de la pièce, un endroit qui déclenchait en moi une vive douleur et je ne put faire autrement que d'allée m'assoir sur le haut des marches, non je ne pouvais pas. Cette pièce... c'était trop de souvenirs...

— désolée, là je ne peux pas, je ne peux pas rester dans cette pièce ou... tout a commencé. Je me souviens de tout, de la fenêtre par la qu'elle je suis rentrée, de drap que je serrais tellement l'étais stressée, de ton regard, de ton timbre endormi essayant d'assimiler ce que je venais de te dire. Cette pièce où... finalement on a vécu tellement de chose.

Et finalement la pièce où je lui avais donné ce qui était le plus important pour une fille finalement. Non ce n'était pas notre rupture qui m'empêchait d'entrée la dedans, mais bien tout le reste, c'était trop douloureux de repenser a tous ces moments joyeux, de revoir, d'entendre a nouveau tout ce que j'avais aimé, même si ce n'était qu'un effet de mon imagination. Je relevais alors la tête, regardant en bas des escaliers.

- Pour être honnête, je croyais que tu l'avais revendue, c'est un peu pour ça que je ne suis jamais revenue ici après que... c’est Elora et Alicia qui sont venus chercher les affaires, je crois. Cette maison qui était autre fois si chaleureuse, la voir dans cet état, si froid, si vide, si silencieux. C'est à mes yeux comme si la mort s’était engouffrée par la fenêtre et avait emporté avec elle toute la lumière et la chaleur qui en faisait mon havre de paix. Je me souviens de chaque moment, je te voie encore la fois ou j'ai eu besoin de toi pour allée aider un village et que tu m'a ouvert couvert de mousse, car Hasnna courait partout après le bain. Je me souviens que je suis rentrée le jour de ma rupture avec Shaolan et que les filles s’étaient bien amusées.

Je souris en me souvenant de son visage rempli de divers gribouillis, les gamines s’étaient bien amusées sous le regard d'une louve qui s’était bien gardée de réagir. Il était étrange aussi de me rendre compte que notre rupture avait été plus compliquer a gère, pour autant que l'on puisse dire que je l'avais gérer, que celle avec celui qui était mon fiancer.

— il reste tellement de souvenirs dans cette maison. Des souvenirs qui me font penser à un rêve duquel je n’aurais jamais voulu en sortir, être prisonnier de cette vie, de mes sentiments, jamais je n'aurais voulu m'en libérer... Bien sûr, je sais qu'il n'y a pas que des moments joyeux. Comme ta chute à cause de celle qui voulait me protéger. Étrangement, elle ne t'en veut pas non plus, en même temps, en temps qu'esprit elle doit savoir tellement de choses qu'elle ne peut me dire certainement. Cette bizarre tu ne trouve pas ? Je peux revoir mes parents et Élise, leur parler et pas les toucher et pourtant ça ne me fait pas souffrir. Mais juste repenser à tout ce qui est ici, tout ce que je me rappelle, me font, juste regrette, cette époque... Je ne dois pas être normale en faite.

Plus je parlais, plus mes paroles devenaient étranges même pour moi. Après avoir fait une pression sur la rambarde pour m'assurer de sa solidité, je laissais ma tête s'appuyer dessus.

— je crois que la chose la plus compliquer que j'ai fait ici, c'est de garder cette maison a l'abri des furies qu'était nos... les filles. Surtout la cuisine quand nous avions fait de la pâtisserie. Ton débardeur tenais debout tout seul tant il était rempli de farine quant aux gamines, j'ai été étonnée que l'eau du bain ne se transforme pas en pâte de pâtisserie géante, ça en aurait fait un beau gâteau ça. Bon par compte le gout, je ne suis pas certaine que ça aurait été comestible. Je me souviens aussi de cette prof qui te tournait autour et que tu ne remarquais même pas, quelque part je le plain la pauvre. Et dans les souvenirs moins marrants, je me souviens de cette démone antipathique qui avait débarqué une fois. Qu'est ce qu'elle avait pu m'exaspérer, j'ai bien cru que tu allais finir par la tuer d'ailleurs ?

Oui, tous ces souvenirs étaient les miens, les notres qui quoi qu'ils arrivent, ils ne resteront jamais en nous, nous berçant tendrement, nous faisant certainement quelque peut souffrir, car il nous ramenait a une époque qui me semblait révolue. Pour être tout à fait honnête, c'était dans ce genre de situation que je trouvais l'éternité trop longue. Humaine, je sais que j'aurais arrêté de souffrir, hors que là, je devrais attendre que quelqu'un mette fin à mon existence. Mais peut-être qu'avec le temps la souffrance partira, même si ça me semblait impossible pour le moment. Mais une chose était certaine, je ne voulais pas oublier.


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Mer 30 Avr 2014, 15:09

Nydelia avait l'air seule et ailleurs, peut être n'était-ce pas une bonne idée qu'il l'emmène ici... Cocoon ne pu rester dans la chambre, préférant la suivre. Lorsqu'il la vit s'asseoir sur la dernière marche des escaliers, il fit de même, mais derrière elle. Essayant de ne pas la toucher pendant qu'elle parlait, il finit par coller son torse à son dos, et passa ses mains autour de sa taille. C'était idiot, ils avaient beau être séparés, ils étaient toujours aussi complices, et... pour Cocoon, ça restait ambiguë. Posant son menton sur son épaule, il la consola de sa présence, ayant besoin de la toucher, d'être proche d'elle. De cette discussion ressortait un sentiment solide, comme un nouveau lien. Cependant, il savait qu'il ne devait pas trop y compter dessus, préférant au contraire la laisser tranquille que de la fréquenter. Elle souffrait énormément des souvenirs et des choses physiques, matérielles. Lui y était moins attaché. Question d'éthique « Ca va aller... On va partir. Je n'ai pas prit en compte le fait que tu sois resté si sensible. Pardonne moi. » La laissant se remettre les esprits en place il dit « Ecoute, pour l'Alliance, c'est comme tu le souhaites. Je n'ai pas de traité économique avec toi, seulement une protection militaire. Si tu sens que tu ne peux pas défendre ton peuple, seulement avec ses propres forces, on maintient le traité. Sinon on le détruit. Il ne faut pas que ce soit quelque chose qui te tourmente. » Fourrageant dans ses cheveux il finit par dire « Si tu décide de le réfuter, tu ne subiras ni mon courroux personnel, ni militaire. N'aie pas peur. » Il embrassa sa peau blanche, avant de se décaler et se relever.

Il fallait dorénavant qu'ils partent d'ici. Ils n'avaient plus rien à y faire « Tu as tendance a plus tourner la page sur des gens morts, car tu n'as plus l'espoir qu'ils reviennent, ou qu'ils te fassent à nouveau du mal. Tu sais que c'est terminé, révolu, et que tu ne pourras rien y changer. Alors tu fais ton deuil. Mais moi, je suis toujours vivant, et au fond de toi, tu te dis constamment quelque chose comme et pourquoi pas recommencer ?. Tu comprends ? Je ne suis pas mort, et la Vie emmène l'Espoir. » Et ici, il n'y avait plus d'espoir, même s'ils se disaient : D'accord, on recommence, c'était forcément... mort. Un autre temps. Lui prenant la main après qu'elle se soit relevée, il lui dit « Emmène nous a Mégido. Je suppose que ça fait un moment que tu n'es pas venu, et que... Le marché ne ta pas donné vraiment envie d'y retourner... »
Une fois téléporté à l'entrée de la ville, il desserra ses doigts, la laissant libre d'action « J'ai renforcé la ville, la population a l'air plus heureuse que sous le précédant règne. » Cocoon et Nydelia marchèrent. Il lui montra les choses qui avaient changé, et lui fit visiter les beaux lieux. En son centre, le Palais résidait toujours. Montant les marches, il commença à saluer plus de gens qu'à l'extérieur, et entra dans le hall. Kaithleen s'approcha de lui rapidement et sourit à Nydelia avant de dire entre ses dents « Il faut que tu calmes Déon. » Son regard appuyé faisait comprendre au Roi que son Eshu faisait encore des siennes. Il mit ses mains sur les bras de la jeune femme pour la décaler gentiment « Je m'en occupe. J'ai un rendez-vous politique, tu permets ? » Souriant pour faire bonne figure, elle regarda le type partir, un peu amère, avant de retourner à sa visite.
Une fois dans les couloirs il mit les mains dans ses poches en disant « Kaithleen est une anxieuse. En même temps, vu la folie de cet Espion... J'ai un bras droit un peu fou, peut être le croiseras-tu. Il n'aimait pas Lison, et Lison ne l'aimait pas. Quand je suis monté chef des armées, j'ai été le seul à le tolérer. Alors il s'est mis avec moi, commençant à m'accompagner partout, et pour lui, le fait que je sois Roi n'était finalement qu'une... Question de temps. Enfin... »
Au bout du couloir, il grimpa des escaliers, dépassant deux gardes, pour inviter Nydelia à monter « Viktorya n'est pas là. La journée elle part... je ne sais où. Comme une jeune fille. Donc tu ne la croiseras pas. Elle est devenue très belle. Et puis les Orines, c'est trop précieux. Elles te font pas penser à des poupées ? » Hum... Superbe débat.

Ouvrant la grande porte menant dans ses appartements, ils arrivèrent dans le salon cossue. « Ah ouais hum... Je sais plus si c'était avec toi mais euh, j'ai défoncé les portes de ma chambre. Mais je m'en rappelle pas en fait... » Dans la pièce trônait une odeur d'alcool qu'il ne sentit pas. Sur le mur de gauche, les doubles portes étaient ouvertes, mais comme posées contre le mur, et les gonds arraché du mur. Jupiter était passé avec les bonniches faire le ménage. Plus de bouteilles d'alcool, des draps propres, un sol impeccable. Ca valait le respect. Ne tenant plus son pantalon, celui-ci tombait sur ses hanches, tenant par la grâce du bon Dieu, commençant à entrevoir plus que l'aine. La bande de pilosité blanche partant du nombril, descendait pour se perdre un peu plus bas. Se retournant alors vers elle, il la regarda différemment. Tout était différent. Il avait changé d'attitude, au moment même où il était entré dans son fief. Grand, fort, fier, puissant. Le maitre des lieux par excellence. En deux pas il annihila la distance le séparant de l'Ange, et mit une main sur sa taille, et l'autre sur son cou. Plongeant ses yeux dans les siens il finit par se pencher vers elle, et déposa un baiser au coin de ses lèvres, pour glisser sur sa joue, se baissant encore plus pour venir dans son cou « Je suis la Liberté, je suis l'Espoir... Laisse moi te dire au revoir une dernière fois... » Sa voix s'était fait plus chaude, plus rauque. Son corps augmenta en température, enveloppant l'ange dans ce cocon de chaleur. Attrapant son corps, il finit par trésaille intérieurement, comprenant combien elle avait encore tan d'effet sur lui, et il se redressa, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. En une pression, en un geste langoureux mais intense, il réduisit à néant cet espace, l'embrassant.

Si elle l'aimait, elle le lui dirait.
Si elle l'aimait, elle le chérirait.
Si elle l'aimait, elle enfanterait.
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Jeu 01 Mai 2014, 21:32


Quand je le sentis se mettre derrière moi, j'avais laissé aller ma tête allée vers l'arrière, ancien réflexe que je reprenais rapidement. Je savais que j'étais en train de me laisser bercer dans un passé qui était lointain dorénavant, que certain jugerais peut être même dangereux, mais ça me suffisait, même si ce n'était qu'éphémère, je ne voulais pas interrompre ce moment, je ne voulais pas être sage comme je l'avais pourtant toujours été. C'était ainsi, quelquefois, on avait besoin de ne plus être raisonnable, mais étrangement, c'était ce qui allait me permettre d'aller mieux, même si on pouvait croire que ça ferait totalement le contraire finalement.
Et il s'excusa alors de m'avoir emmener ici, je souris faiblement, oui je suis sensible, comme je l'ai toujours été finalement. Mais je ne regrettais pas d'être revenue ici finalement.

-pourquoi t'excuses-tu ? Ce n'est rien, que ce soit ici ou à la citadelle, les souvenirs sont dans mon coeur et ils me suivent par tout ou mes pas me porte. Je suis trop nostalgique. Mais finalement, je suis contente que tu ne l'ailles pas revendue. Faudrait juste la remettre en état la pauvre. De tout manier, vu le nombre de voyages que l'on a fait ensemble, beaucoup d'endroit me font panser à toi, la citadelle y compris. Alors ici ou railleur, c'est juste que c'était des souvenirs que je n'avais pas encore affronter quelque part. mais je ne regrette pas d'être venue jusqu'ici, bien au contraire, alors je ne te pardonne pas, car il n'a rien a pardonné.

Puis il me parla de l'alliance, je le regardais un instant totalement surprise, à vrai dire pour moi actuellement il n'y avait que lui et moi, que Cocoon et Nydelia, et non l'orishala et l'élue des cieux. Du coup j'eu du mal a comprendre ces paroles, j'eu du mal a les décryptées. Si je comprenais bien, c'était à moi de faire un choix, mais c'était nos deux peuples qui étaient concernés, est-ce que je devais prendre sa réponse comme un désir de le faire perturbée ?

— Je ne juge pas les miens trop faible pour se défendre, tout asticot qu'ils sont, mais que ce soit le tien ou le notre, en cas d'attaque de plusieurs races il est bon d'avoir des alliées, donc oui, j'aimerais que ce pacte entre nos deux races perdure si tu le veux bien.

Il c'était relevé, me disant, ou plutôt m'expliquant pourquoi j'avais plus facile a tournée la page sur ma famille plutôt que sur lui, j'avais oublié a quel point il pouvait lire en moi et a quel point il pouvait me connaitre. Car oui il avait raison mon coeur lui appartenait toujours à mes yeux, même si au fond, je savais qu'il ne le reprendrait jamais, trop de fierté ? Trop de cassure ? Trop de culpabilité ? Les raisons pouvaient être nombreuses, mais dans tous les cas, le résultat était bien là, je m'accrochais à un espoir depuis tant de mois maintenant.

— je dois te paraitre stupide ou trop collante d'avoir ce genre d'espoir comme tu dis n'est-ce pas ? Pourtant ce n’est pas à défaut d'avoir essayé de tourner complètement la page. Mais c'est comme si a chaque fois que j'ouvrais a nouveau le livre a mon réveil, que ce soit toujours cette page et uniquement celle-là qui se trouve devant mes yeux... Mais ne t'en fais pas, je ne t'ennuierais pas, je sais qu'il me faut avancer...

Même si c'était douloureux, même si c'était plus que compliquer, surtout auprès des moments comme celui-ci, a mes yeux actuellement, c'était mission impossible et surtout, j'avais en moi une grande peur et un autre désire, mais je ne savais pas encore je pouvais lui formulée.
Il me demanda alors d'aller à Megido, disant que je n'avais plus été depuis longtemps sans doute à cause de ce qu'il s’était passée au marché, il avait presque raison en plus.

— à vrai dire j'y suis retournée une fois, mais je n'y suis pas restée, il y avait eu un truc étrange avec ta ville, mais je suppose que tu es certainement au courant. Enfin du coup, j'ai fait demi-tour en me disant que tu allais avoir autre chose à régler pour le moment.

On marchait pendant un certain moment, j'avais toujours aimé cette ville, avec cette multitude de couleurs dans les yeux des individus. Il était assez difficile d'imaginer que l'on ne pouvait pas tomber sur son charme. Je voyais qu'effectivement beaucoup de choses avaient changé depuis le départ de Lison, la ville me semblait tellement plus sure soudainement, pour moi qui me souvenais d'avoir passé une soirée à l'attendre au pas de sa porte, il était clair que je voyais nettement la différence.

— je dois bien admettre que ça ne m'étonne pas vraiment. Même si tu me disais que ce n’était pas pour toi quand je t'expliquais ce qu'il y avait à faire, je savais que tu ferais certainement un grand changement parmi les tiens. Ils ont gagné un grand roi.

Bien sûr, je ne dénigrais pas Lison en disant cela, elle-même avait été une bonne reine. Mais il fallait reconnaitre que ce qu'avait fait Cocoon n'était pas rien. Rentre sa ville plus sur était un grand pari et visiblement il l'avait réussi haut la main. J'étais quand même soulagée de ne plus voir cette vision d'horreur que j'avais eue la dernière fois.
On c'était alors diriger vers le palais et une fois a l'intérieur on fut accostée par une jeune femme qui lui demander de calmer quelqu'un, il lui répondit cependant qu'il s'en occuperait, mais on comprenait le plus tard aussi. Il m'expliqua alors que son espion était un peu fou, pendant que la jeune femme était anxieuse.

— tu me fais penser à Elora et Kahel en disant cela. Même s'ils doivent rester très différents finalement. Mais bon Elora est aussi un peu fofolle et bon Kahel, pas besoin de te l'expliquer.

Prendre quelqu'un comme bras droit qui n'avait pas été aimée de la dernière reine... c'était tout lui ça. Mais en même temps, tout fou qu'il pouvait être, je pouvais me douter qu'il restait quelqu'un de confiance. Quand il me parlait des orines, je me tu, ne sachant simplement pas qu'est ce que je pouvais répondre. Étant une femme, comment est ce que je pouvais juger une fille ? Bon d'accord, elle était naturellement belle, mais mon avis s'arrêtait là et puis... Honnêtement je ne voulais pas l'entendre me parler de son orine pendant que j'étais ici, pas vraiment que je ne m'y intéressais pas, mais disons plutôt qu’actuellement, je n’avais pas envie tout simplement.
Arriver dans la chambre, il m'avait parlé de la porte, il c'était passé tellement de chose que je n'étais pas certaine de ma présence, je ne crois pas, je ne me souviens pas vraiment d'acte de violence ce jour-là. Mais une chose était certaine, l'alcool avait été bien présent dans sa vie ces derniers mois, vu l'odeur qui flottait dans la pièce. Ça avait beau avoir été nettoyer, on ne pouvait pas tout effacer, surtout ça, l'odeur devait être imprégnée dans les murs à l'heure actuelle.
Regardant la pièce pendant quelque seconde, me souvenant du souvenir douloureux que m'avait donner la vision de lui risquant de mettre fin a ses jours, je ne l'entendis pas s'approcher, je fus donc totalement surprise quand je le sentis m'attraper sans que je ne m'y attende, en attendant ses paroles, la surprise fut encore plus grande, mon coeur commençais a me faire mal tellement ses battements étaient rapides. Sur le coup, beaucoup de choses se bousculaient dans ma tête, je l'aimais encore, ça je le savais et lui aussi finalement, mais en même temps, sa phrase était plus qu'explicite... finalement, je baissais les armes en quelque sorte, me disant quand dise de fin, c'était mille fois mieux que la dernière fois et puis... comme il le disait, j'avais encore l'espoir et s’il réagissait ainsi, c'est qu'au moins, il ne me considérait pas comme une ex qu'il devait ne plus jamais revoir, ce qui était ma hantise, que pour une raison quelconque, il décrète que nous ne devions plus jamais nous revoir, sauf en temps que souverain. Je posais alors ma main dans son dos, profitant de ce moment comme jamais.
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La haine, c'est la colère des faibles [PV Nydelia]

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