Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 [Quête solo - Achevée ] Course contre la montre - Vylker

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 21 Mar 2016, 17:44



 « Franchement, a bien y réfléchir, je suis pas certain qu'on ait bien fait de nous rendre ici. Même si, je ne sais pas par quelle sorcellerie, cette note est venue à nous. » gargouilla Vylker.

Il leva la main et regarda encore un peu cette étrange pli qui s'était retrouvé sous son oreiller par il ne savait quel tour de passe-passe. Au départ, il avait pensé que c'était une blague orchestrée par un quelconque Bélua du repaire, mais plusieurs éléments ne correspondaient pas. L’écriture était très propre et le papier a peine froissé. La plupart des Béluas monstres étant devenus peu adroits et précis de leurs doigts depuis leur transformation, cela réduisait les chances que cela vienne d'eux, surtout que tous ne savaient pas écrire. Ensuite, il avait soupçonné Zun, mais pourquoi perdrait t-il son temps à faire cela ? Ca ne lui ressemblait pas. De toutes façons, il avait finit par demander qui était à l'origine de cette mascarade, et bien entendu, personne ne s 'était désigné comme volontaire.

Ne lui restait plus que l'option d'aller voir ce que c'était. En l’occurrence, le pli semblait être une habile présentation et invitation à se rendre à « une noble demeure » en plein berceau. Qui voudrait inviter un Bélua monstre ? Et plus encore, comment quelqu'un pouvait savoir où il se cachait avec ses compagnons ?

Un mystère qui ne trouvait de réponses que, visiblement, si il daignait se rendre au lieu. Embarquant Zun avec lui dans l'histoire, Vylker suivit rigoureusement les instructions jusqu'à atteindre, la nuit tombée, ce qui semblait être une étonnante fortification qui semblait tout droit sortir d'une autre dimension. Il fallait dire qu'elle était étrangement incrustée dans l'environnement, comme si quelque chose clochait avec ce lieu. En dépit de cette sensation, le bâtiment en imposait, si bien que Vylker se demanda quel genre de personnes pouvait habiter ce lieu ? Il ne voyait pas de gardes a l'extérieur, soit on avait vraiment foi dans les murailles de ce lieu, soit personne n'avait vraiment décelé de bonnes raisons de s'en prendre au lieu.

Zun et Vylker s’avancèrent vers le bien étrange lieu en y inspectant pierres et fenêtres. Il y avait de la lumière, ce qui confirmait que le lieu était habité. Peut-être par des vampires, après tout, ils étaient dans leur terrain. Et si c'était le cas, il était moins étonnant que les gens évitent ce lieu comme la peste. La raison aurait dû leur faire sentir le danger et les convaincre de faire demi-tour, mais Vylker avait le goût du risque. En dépit des recommandations de Zun, il continua d’avancer jusqu'à longer les murs même de la structure. Laissant frotter la carapace qu'il portait dans son dos contre la charpente, Vylker grimpa quelques marches qui semblaient conduire à une petite terrasse et constata que la porte-fenêtre n'était pas fermée à clé. Il se permit, a contrario de prévenir les propriétaires, de rentrer dans la demeure.

L'endroit était définitivement plus chic qu'il ne le pensait. Enfin, du moins, classieux, avec ses longs tapis rouges et ses chandeliers au plafond et sur les murs. Quelques horloges battaient dans le coin, et malgré cette belle présentation, le vide du lieu causait une sorte de malaise étrange. Zun n'était pas derrière, sans doute était-il resté à l'extérieur. Il finirait tôt ou tard par le rejoindre de toutes manières. Si personne ne gardait cet endroit, peut-être que Vylker pouvait mettre la main sur plusieurs objets intéressants ?
Il poursuivit son chemin jusqu'à atteindre ce qui semblait être une grande salle à manger. Avec une très longue table, de nombreuses chaises et un foyer au fond de la pièce qui éclairait et apportait de la chaleur. Toujours personne en vue, cela commençait à devenir inquiétant.

« Y-a t-il quelqu'un là dedans ? »

Pas de réponses ? Tant pis. Progressant à travers l'immense lieu, le Bélua finit par atteindre ce qui semblait être un hall, avec des escaliers permettant de rejoindre les étages supérieurs. Peut-être que quelque chose d'autre se cachait en haut ? Il gravit sans trop attendre les marches et se retrouva ainsi dans une forte étrange pièce, uniquement habitée par ce qui semblait être un clavecin.

Ce n'était pas comme si il savait en jouer !

Il se dirigea sans discontinuer vers la prochaine porte... Pour se rendre compte que celle-ci était fermée. Tant pis, demi-tour, reprendre la porte qu'il avait prit plus tôt...
Celle-ci était fermée aussi ? Ça ne pouvait pas être possible, il n'avait entendu personne passer une clé dedans. Il tenta de forcer. Rien à faire, la porte restait close.
Vylker commença à se demander si il n'y avait définitivement pas quelque chose qui rôdait dans les environs. Faute de mieux, il constata qu'il y avait une fenêtre derrière le clavecin. Le Bélua s'y dirigea donc. Seulement, quand il fut seulement à deux ou trois mètres de l'instrument de musique...

Le clavecin se mit à bondir sur ses pieds soudainement, faisant claquer son couvercle de manière répétée et jouant des notes anarchiques, créant un boucan infernal alors qu'il semblait se diriger vers un Vylker qui fit un bond en arrière, tomba a la renverse et roula sur lui même après avoir manqué de faire un arrêt cardiaque.

« AAAH ! Qu'est ce qui se passe ? » aboya t-il.

Le clavecin sauvage bondit vers lui et attrapa son pied dans son clapet. Vylker se sentit alors étrangement aspiré par l'instrument, comme si ce dernier cherchait a l'avaler. Il fut engloutit jusqu'à ce que ses hanches touchent le bord et finit par sortir sa hache dans l'empressement. En la faisant virevolter, il finit par toucher un pied, renversant le clavecin fou et lui permettant de se libérer. Pas de quartiers, c'est à coup de haches que Vylker ne tarda pas à transformer le clavecin en petit bois, furax de s'être fait avoir ainsi et de la peur bleue qu'il avait reçu. Quand la menace ne fut plus, il s'empressa d'ouvrir la fenêtre pour voir Zun tout en bas.

« C'était quoi ces bruits ! J'ai entendu un vacarme d'ici ! » cria Zun pour se faire entendre.
« J'ai faillis me faire manger par un clavecin ! »

Il s'inspecta et constata que l'engin avait été loin d'être anodin. De nombreuses griffures et petites coupures lui couvraient les jambes. Pour un instrument de musique, il savait foutrement bien se défendre ! Zun sembla à peine surpris, en bas.

« Je ne suis pas étonné. C'est sans doute une résidence de vampire. Elle doit être animée par une puissante magie ! »
« Je vais te rejoindre ! »
« Impossible, les portes sont fermées, pareil pour les fenêtres du rez de chaussée. Je pense qu'on ne vous laissera pas sortir avant que vous n'ayez atteints un certain objectif, sire Vylker. »
« C'est bien ma veine... Essaye de me suivre par delà l'extérieur. Je pourrais bien essayer de passer par la fenêtre... Mais ça me paraît trop haut pour que ça se termine bien. Et puis, dix contre un qu'elle se fermerait et me couperait en deux quand je passerais. »
« J'ai vu une entrée dans une cours vers l'ouest. Essayons de nous y retrouver. »
« Entendu. »

Il vérifia que le clavecin en pièces n'avait pas bougé t retenta sa chance avec la porte. Cette fois-ci, elle s'ouvrit sans faire un seul caprice, donnant sur un grand couloir contenant quelques rangements et, au fond, un tableau de ce qui semblait être un archer brandissant un arc. Cela annonçait encore des ennuis. Vylker le regarda un instant, mais visiblement, le tableau ne désirait pas bouger. Du moins pour l'instant. Il s'engagea donc dans le couloir et le suivit, lentement mais sûrement. Les choses étaient diantrement trop calmes pour que cela se passe bien. Quand il fut environs a la moitié de cette allée, un bruit claqua derrière lui. Vylker fit volte face.

Rien.

Un sifflement se fit entendre et de réflexe, il se plaqua au sol. Une flèche passa juste au dessus de sa tête pour aller se planter plus loin. Vylker grinça des dents, se tourna et contemple de nouveau le tableau de l'archer. Ce dernier avait changé de position, et l'archer dans le tableau semblait rire aux éclats en pointant Vylker du doigt.
Pas de doute, l'endroit avait bel et bien décidé de se moquer de lui. Et quelque chose lui disait qu'il avait intérêt à trouver la sortie rapidement. Il ne perdit pas plus de temps et s 'enfonça dans la suite de la demeure, gardant la tête baissée afin d'éviter une autre flèche de ce maudit archer de tableau.

« Misère... si je sors de cet endroit... »

La prochaine pièce n'inaugurait rien de bien plus positif. Il s'agissait d'une pièce vide. Littéralement. Il y avait juste trois portes au fond. Vylker s'approcha et inspecta les alentours, persuadés qu'un piège allait se déclencher. En dépit de sa vigilance et de sa tentative à se convaincre d'un soucis futur, rien de particulier se produisit. Grande question, cependant : Quelle porte choisir ? Une vieille règle disait souvent « Toujours à droite ». Aussi, il se décida donc à emprunter la porte de droite. Cette dernière l'emmena sur une pièce STRICTEMENT similaire a la précédente : même portes, même vide. Vylker retenta sa chance avec la porte de droite : rebelote. A croire qu'il revenait en boucle dans la même pièce. Il tenta de se retourner pour ouvrir la porte par laquelle il était venu, mais cette dernière semblait désormais fermée à clé.

« Qu'est ce qu'il y a ?! Il y a une sorte de combinaison, c'est ça ? » lança t-il tout haut, comme si il espérait que quelqu'un lui réponde.

Bien évidemment, personne ne daigna éclairer sa lanterne. Abandonnant la porte de droite, Vylker tenta la porte de gauche. Uniquement pour tomber sur la même pièce. Les minutes se mirent à défiler rapidement alors que le Béluas monstres enchaînait les passages de pièces toutes similaires les unes aux autres, sans aucun indice sur la manière de progresser. Il commença à s'énerver, beaucoup, et à brailler.

« Est-ce que c'est une blague ? Vous me voulez quoi, franchement ? Vous voulez mes habits ? Ma bourse ? Vous voulez quoi ? »

Aucune réponse. Fatigué de cet enchaînement et presque vexé que l'on puisse se moquer ainsi de lui, Vylker décida de s'asseoir au milieu de la pièce. Comme ça, sans rien faire.

« Puisque c'est ainsi, je ne bougerais pas ! Nah ! » grogna t-il.


-1800 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 24 Mar 2016, 23:37



Le temps passa, d'abord en secondes, puis en minutes, sans que rien de plus ne se produise. Grinçant et conscient qu'il perdait du temps, Vylker finit par se relever et, n'espérant absolument plus rien, se permit d'ouvrir la porte du milieu.
Et... Il se retrouva au couloir précédent. Mais dans le sens opposé à sa première visite. Le béluas fonça donc voir le tableau de l'archer et le pointa du doigt. L'archer semblait souriant.

« Oh, toi, hein, tu vas pas me le refaire. Je t'ai à l’œil. »
Il marcha a reculons en surveillant le tableau et passa a proximité d'une large armoire. Cette dernière, si tôt qu'il fut a coté, s'ouvrit grandement et l'aspira littéralement a l'intérieur sans qu'il puisse vraiment s'y opposé. Vylker commença a tambouriner l'intérieur afin qu'on le laisse s'échapper.

« Laissez moi sortir ! Vous entendez ? Il y a quelqu'un ? Je veux sortir ! »

L'armoire n'en demandait pas tant. Elle s'ouvrit brutalement alors que Vylker frappait sa porte dans un rot. Le béluas fut expulsé et atterrit durement sur le sol en roulant. Quand il se redressa, il se rendit alors compte que non seulement il n'était plus dans le couloir d'auparavant, mais que en plus, l'armoire qui l'avait recraché n'était pas la même. Il se trouvait désormais dans ce qui semblait être une large chambre, avec de nombreux placards à vêtements. Il se rendit également compte que plus qu'une armoire, c'était une garde robe qui l'avait recraché. Et...

« Aaaah ! Mes... Mes vêtements ?! »

Vylker avait troqué sa tenue habituelle pour une splendide robe verte aux riches ornements. Parfaitement féminin... Ce qui déplût forcément à notre Béluas monstre dont l'égo en prenait un sacré coup. Il tenta vainement de rouvrir la garde robe pour récupérer son équipement, mais le meuble refusa de se rouvrir. Il fut donc contraint de se pavaner ainsi, manquant de chuter tout les deux pas, grognant et fulminant.

« J'ai l'air ridicule. » gargouilla t-il en sortant de la pièce.

Il ouvrit la première fenêtre qu'il pût trouver et inspecta le sol. Zun mit ses mains en cone autour de sa bouche en le voyant.

« Par tout les … Qu'est ce que c'est que cet accoutrement, sir Vylker ? »
« Une garde-robe m'a volé mon équipement et me l'a remplacé par ça. Arrête de rire ! Cherche plutôt une issue ! »
« Pardon. Eh bien, essayez de continuer à longer vers l'est. Vous trouverez sans doute des escaliers qui mèneront vers la cour intérieure. »

Vylker se tourna et inspecta l'aile est qui lui faisait face. Il y avait une porte ouverte qui menait vers ce qui devait être une salle de banquet. Rien que l'idée du nombre d'objets qui pouvaient traîner dans cette pièce lui faisait froid dans le dos. Mais avait-il vraiment le choix ? Il en doutait fort.

« Bon... Je vais continuer. J'espère qu'on se revoit tout à l'heure, Zun. »

Il se recula et la fenêtre se ferma d'elle même, lui laissant le loisir de progresser dans la salle de banquet. Il y avait une longue table, dressée, beaucoup de chaises, une large horloge au fond et pas mal de meubles à vaisselle. Tout ce qu'il fallait pour faire la fête et s'amuser. Sauf que dans cet endroit, la définition de l'amusement se faisait souvent au détriment d'un autre. Et manque de pot pour Vylker, cet autre, c'était lui, ici.
A peine eut t-il fait quelques mètres dans la pièce que les chaises se mirent à s'agiter et à tourner autour de la table, sur un rythme assez régulier, faisant largement penser à un jeu. L'espace de quelques instants, Vylker se demanda que faire, quand il sentit brutalement une chaise se glisser sous son postérieur pour l'emmener droit au coin, comme si il était punit pour une gaminerie.

« Mais...Mais... Mais... Stop ! Je ne suis pas d'accord, où est-ce que l'on m'emmène ainsi ? Je n'ai rien fait de mal ! »

Mais le mobilier n'en faisait qu'à sa tête. Une fois au coin, Vylker décida de se lever de la chaise. Il fut alors que des assiettes volantes tueuses se mirent à l'attaquer, décollant d'un meuble posé contre le mur, allant se planter avec force dans les murs alors que le Béluas monstres courait pour tenter d'esquiver les ustensiles assassins. Il se rua vers la porte, l'ouvrit alors qu'une fourchette se planta avec une force incroyable juste a coté de sa tête. Pas de toute, plus que de l'amusement, on avait réellement tenté de le tuer sur ce coup ci.
Fort heureusement, la pièce suivante conduisait sur des escaliers, puis, respectivement le hall, et ce qui devait être une entrée alternative. Une bien étrange personne se trouvait alors dans le hall, les mains dans le dos, toute en sourire. C'était une femme, a l'air bien pâle et aux yeux assez... Vides ? Vylker se méfia d'elle comme la peste et tenta de l'esquiver.

« Ne partez pas, enfin ! Vous avez été amusant tout au long de ces quelques heures. »

Vylker inspecta les meubles du coin et se rendit compte que son équipement et ses habits étaient disposés sur une chaise. Il s'empressa de le ré-enfiler et de récupérer tout cela en soufflant, rouge et gêné, un peu honteux de s'être fait voir dans cette tenue. Il pivota vers la femme en grognant. Tenter quoique ce soit contre elle lui semblait bien dérisoire, a tout les coups, il allait se faire méchamment rétamer. Alors autant coopérer et être sage.

« Vous êtes qui enfin ? C'est votre maison ? Où est mon compagnon ? » dit-il.
Oh, vous voulez dire votre ami ? A l'extérieur. Il a tenté de rentrer, mais les portes ont refusées de s'ouvrir. Il faut dire que cela n'aurait pas été amusant si il avait été mêlé à tout ceci, non ? »

Vylker grimaça et inspecta la sortie. Il capta la tête de Zun qui sautillait pour regarder par une fenêtre et sembla soulagé. Au moins, Zun n'avait pas fait de bêtise et était encore en vie. Néanmoins, il avait la furieuse impression de n'avoir été qu'un jouet durant tout ce temps. Une crainte qui se confirma quand il s'apprêta a parler et que le sourire de la femme n'en fut que plus large.

« Pas la peine. Je sais déjà ce que vous allez dire et ce que vous pensez ? Vous voulez que je sois franche avec vous ? Et bien oui, c'était un jeu. Et vous avez gagné. Félicitation pour votre participation, d'ailleurs. Je ne pensais pas que vous tiendrez. Vous êtes plus vif que vous en avez l'air, vous savez ? »

Vylker outrepassa la pique et se contenta de gargouiller dans sa barbe.

« En vous voyant arriver, je vous donnais une chance sur deux d'arriver au bout. Je pensais que le clavecin allait vous avaler tout cru. »
« Parlons en, de ce clavecin. C'est un vrai engin de mort ! Il a bien faillit me déchiqueter les jambes »
« C'est vrai, il est très caractériel et territorial. Mais quand on sait l'appréhender, on découvre qu'il est en réalité très sensible et humain. Un véritable ami. » ricana la femme.

Le Béluas Monstre ne savait pas vraiment si il devait rire ou s'énerver. L'espace d'un instant, il eut envie de se résigner a la tristesse, pensant que cette matrone avait quitté la réalité pour rejoindre le glorieux monde des sans-neurone, mais après un parcours aussi étrange que celui qu'il avait traversé, il n'avait simplement AUCUN argument qui pouvait parer ces paroles
« Enfin, je vous rassure, vous n'avez pas fait tout cela pour rien. Parce que vous avez été bon joueur et que vous avez résisté a l'appel de sauter par la fenêtre, je vais vous donner ces choses jaunes et brillantes qui attisent tant les yeux des vivants. Les votre en particulier, j'ai l'impression. »

Une bourse sortie de nulle part tomba droit sur la tête de Vylker, lui faisant une bosse sur l'occasion. Il se frotta la tête en grimaçant et ramassa le sac, étonné et intrigué.
« Euh... Merci. J'imagine. Mais que ce serait-il passé si j'avais essayé de passer par la fenêtre ? »
« Qu'est ce que j'en sais ? Peut-être qu'elle se serait fermée sur vous, peut-être qu'elle vous aurait laissé partir ? Je ne suis pas à sa place, vous n'avez qu'à lui demander ! »
« Laissez tomber. Et vous : Vous êtes qui, exactement ? »
« La gouvernante des lieux. Je suis en charge du ménage et des loisirs dans les parages. »

Vylker grimaça.
« Vous insinuez que vous n'êtes pas seule ici ? »
« Vous n'avez vu personne sur le chemin ? Tiens donc. Les habitants sont timides, après tout. C'est normal si ils n'ont pas osés vous approcher. Vous avez rencontré Robin, cela dit ! »
« Robin ?! C'est qui ! Vous parlez de l'archer dans le tableau ? »
« Il est très joueur. »
« Il a faillit me tuer ! »
« C'est ce que je dit. »

Vylker soupira et rangea la bourse, un peu inquiet, se demandant si celle ci était maudite ou bien si elle abritait quelconque surprise empoisonnée. Vu le bruit, ca ressemblait à des pièces. Mais était-ce vraiment le cas ? Mmh... Mieux valait ne pas poser la question..
« Puis-je sortir, a présent ? Je ne viendrais plus vous embêter... »
« Vous plaisantez ? Revenez ! Revenez quand vous voulez ! On sera ravi de vous accueillir a nouveau, peut-être même que vous pourrez dormir ou prendre un bon repas avec nous ! »
« Je me permets de décliner poliment votre invitation, même si elle ne manque pas de panache et de … euh... bonté, j'imagine. Je ne voudrais pas vexer le maître des lieux... si il y en a un. »
« Oh, mais vous êtes libre de vos actes. Sachez juste que nous apprécions ce qui sort du commun. »

Ça, il l'avait remarqué. Manquait plus qu'on lui fasse croire que tout ce qui se passe dans le coin est tout à fait banal et anodin. Cet endroit était hanté, magique, enchanté, possédé par le diable, qu'est ce qu'il en savait... Dans tout les cas, il n'était pas persuadé de vouloir y revenir avant un LONG moment.

« Bien... J'imagine que je vais y aller a présent. Euh... Merci de votre accueil, j'imagine... »
La politesse n'était pas son genre, mais mieux valait éviter de vexer quiconque ici.
« Tout notre plaisir, monsieur. A la prochaine fois. »
Vylker ne se fit pas prier et quitta le hall rapidement, sortant enfin de la fortresse en soufflant. Pourtant, un frisson l'envahit.

A la prochaine fois ?
Il y aurait une prochaine fois ?

Seul le destin allait le dire.


-1843 mots
Revenir en haut Aller en bas
 

[Quête solo - Achevée ] Course contre la montre - Vylker

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Course contre la montre [Solo]
» Course contre la montre [Quéte][Pv Jackson][Terminé]
» [Quête] Course contre la montre (Jingle & Wriir)
» Course contre la montre (quête avec Raphael)
» [Quête] Course contre la montre [Djinshee/Scott D. Adams]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Berceau cristallin-