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 Vols à répétitions [pv Kaitlyn Jackson]

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Jeu 28 Jan 2016, 14:58

"Dîtes-moi, vous la vendez combien cette arme ?" Jiang-Li pointa du doigt une énorme hache finement décorée. Non pas qu'il veuille en acheter une pour lui puisque qu'il serait bien capable de se couper le pied avec. C'était plutôt pour l'offrir à son frère Itak et pour fêter leurs retrouvailles. "Deux-cents pièces d'or." Le bélua fronça les sourcils. "Ahahaha ! Hum. C'est une blague ?" Un grand sourire mielleux s'afficha sur la tête du commerçant. "Est-ce-que j'ai l'air de l'air de rigoler ?" Jiang-Li blêmit et serra les dents. Il devait y avoir des dizaines d'autres marchants d'armes dans le coin, mais on lui avait dit que celui-ci était le meilleur et il n'avait pas envie d'acheter du menu fretin.  "Non. Vous avez l'air d'être un abruti qui veut me voler mon argent." En fait, ce n'était pas le sien mais celui de Devaraj, qu'il avait momentanément "emprunté" sans que ce dernier soit au courant. "Je vous jure que si c'est une arnaque, le futur propriétaire de cette hache serait bien capable de venir détruire votre maison." Il rigola. C'est sûr qu'Itak n'était pas du genre très doux, pas plus qu'il n'était prompt à pardonner. "Monsieur je suis le meilleur forgeron de cette ville et je suis connu bien au delà de ses murs. Je vous prierais de surveiller votre langage." Jiang-Li haussa les épaules. "Ouai ouai, bon allez je vous l’achète. " Il grimaça, pensant à tout ce qu'il aurait pu acheter d'autre avec l'argent du chaman, alors que maintenant il lui restait juste de quoi se payer une nuit à l'Auberge.

Quelques heures plus tard, Jiang-Li se trouvait justement dans la salle principale de l'Auberge. N'ayant toujours pas digéré son achat de tout à l'heure, il noyait son chagrin dans un tonnelet de bière, avec d'autres habitants. Alors que la moitié de la table était déjà bourrée et commençait à brailler diverses chansons populaires, une jeune femme l'aborda. "Dites moi, je vous ai vous tout à l'heure, devant le marchand d'armes..." Le bélua fit son plus beau sourire. "Moui ? Et vous avez été séduite par mon incommensurable charisme, c'est ça ?" Il finit sa pinte, ravi d'avoir trouvé de la compagnie. "Hum. Non pas vraiment..." De la déception se vit dans les yeux de Jiang-Li, qui commençait déjà à être agacé par ce premier rejet. "Ah bon ? Et quel est le but de cette discussion alors ?" demanda-t-il, un peu blasé. Sous son regard étonné, son interlocutrice commença à lui chuchoter quelques mots concernant un groupe secret qui voulait rendre justice et piller les commerçants qui arnaquaient leurs clients. Elle lui demanda s'il voulait bien les rejoindre. "Ah. Non merci, jouer les singes voleurs et se faire courser par la garde, c'est pas trop mon truc. Par contre, passer une nuit en compagnie de votre beau minois, ça me tente bi-" Un craquement l'interrompit. La jeune femme venait d'attraper la hache qu'il avait acheté pour la planter sur la table, à quelques millimètres de sa main. "Tant pis. Bonne soirée." Elle se leva et se dirigea vers la sortie. Sous l'impact du coup, le manche de l'arme venait de se craqueler et la lame était fendue. La hache était désormais inutilisable. "Oh bordel." Le choc passé, le bélua se leva brusquement. Il avait dépensé son argent dans de la camelote ! Et en plus il venait de se prendre un magnifique vent ! "Attendez !" Hautement contrarié, il paya en vitesse l'aubergiste et couru à la suite de la dame, bousculant un homme au passage, qu'il ignora totalement. Il n'était pas du genre à vomir des excuses, surtout quand il était dans un état d'agacement aussi élevé. Tant pis, ce type n'avait qu'à pas se trouver sur son chemin ! Il se retourna vers la recruteuse. "En fait si, ça m'intéresse. Hum... Je m'appelle Jiang-Li. Comment se déroulent les opérations ? " Puisque cet imbécile avait osé lui mentir sur la qualité de sa marchandise, il allait lui faire payer de toutes les façons possibles et inimaginables, oh ça, oui ! Puis comme ça c'était aussi l'occasion de conquérir le cœur de cette jeune demoiselle et de prendre sa revanche.


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Ven 29 Jan 2016, 20:15

La journée avait été dure, la journée avait été longue, la journée avait été fatigante... Autant dire que Korushiro était littéralement en train de sombrer! Marchant aux dédales des rues il tombait inexorablement dans la rue commerçante. A croire que quel que soit le chemin qu'il prenait il se retrouvait là... Où alors la fatigue avait rendu son sens de l'orientation totalement défaillant. Tel un zombie, le sorcier marchait d'un pas lent, suivit de près par Mia qui tombait elle aussi littéralement de fatigue. Il n'était pourtant pas si tard que ça, mais cette fois ci un sommeil bien mérité les attendait! La rue commerçante était encore très animée, comme tous les jours ce qui avait pour effet d'irriter Ko', mais ce dernier n'y faisait même pas attention...

Seul un marchant l'interpella d'une façon que notre ami avait juger des plus déplacée. En effet l'homme s'était approcher tapant virilement Korushiro dans le dos tout en lui hurlant: "Alors vous! Vous avez l'air robuste! Vous êtes sûrement un vaillant voyageur affrontant toutes sortes de créatures plus féroces les unes que les autres! Venez donc! J'ai de puissants sortilèges pouvant vous aider dans votre quête d'aventure!" Son baratin, le sorcier s'en fichait totalement, en revanche il ne manquait pas d'attraper le bras du vendeur à lui en briser un os pour se pencher vers lui. Presque front à front, d'un ton des plus posé, la voix de notre ami trancha l'air tel une lame.

"Je ne t'ai pas permis de me toucher. Tu es sale, mal vêtue et tu pue la misère... Ne me touches plus jamais... Tu pourrais me salir... Stupide petit homme..." Les yeux perçant de Koru' fixaient le marchand pendant quelque fractions de secondes, comme s'il cherchait à lire dans son âme. Le marchant lui de son côté ne savait trop comment réagir entre indignation quand à l'insulte reçue ou l'écrasement face à un homme bien plus grand et large que lui. Finalement ce fut les dernières paroles de Ko' qui venaient décider la tournure des événements. "Bien que ton approche est grossière et intrusive... Tes puissants sortilèges comme tu dis si bien m'intéressent. Montres moi ce que tu as, j'achèterais peut-être"

Le sorcier lâchait alors le bras de l'homme en face de lui pour le laisser faire à sa convenance. Et ce fut sans étonnement que, trop cupide pour rater l'occasion, le marchand s'exécutait. Ainsi fut présenter à Koru' tout une panoplie de parchemins divers et variés qui auraient pu duper un amateur mais pas quelqu'un ayant étudier la magie. Oh pour faire sensation dans une foire, le sortilège de feu était parfait, mais aussi parfaitement inutile en combat réel. Ce qui irritait d'autant plus le sorcier était le discourt que tenait le commerçant qui lui présentait ses produits. Non seulement ils étaient parfaitement inutiles mais en plus ils étaient à un prix démentiel!

Voilà donc le vrai visage de la rue commerçante? Des imbéciles se faisant une fortune sur le dos de pauvres ignorants? Tout ça fit siffler le sorcier d'agacement et sans demander son reste tournait les talons laissant le commerçant planter là. De toute manière il était trop fatigué pour commencer à débattre et se battre avec l'homme. De nouveau d'un pas lent et las, nos deux compères se dirigeaient vers l'auberge la plus proche. Dormir! Voilà la seule pensée qui occupait à présent l'esprit de Korushiro. Mais c'était sans compter sur un point crucial. Il n'avait absolument pas de quoi se payer ne serait ce qu'un demi lit à la dite auberge.

En soupirant, Ko' pensait déjà au subterfuge qu'il allait devoir utiliser pour pouvoir dormir là bas sans payer... Au pire il n'aurait plus qu'à s'endormir sur une table et attendre qu'on le vire de l'établissement. Ou alors... Il pourrait toujours demander à Mia de se mettre à pleurer, quitte à lui raconter quelques horreurs pour qu'elle soit crédible, afin d'attendrir le patron et d'y dormir gratis. Le temps de sa réflexion, Ko' était déjà arriver à l'auberge... Soulagement! Mais c'est au final là que les ennuis commençaient. A peine avait il mit les pieds dans l'auberge qu'une espèce de... chose... le bousculait violemment tout en coursant une jeune femme.

Une excuse? Non? Même pas? Alors là! Ca n'allait pas se passer comme ça! Le gnome l'aurait encore insulter le sorcier aurait mit ça sur le compte de l'alcool et n'aurait pas chercher plus loin. Mais l'ignorer était de trop. Remplit d'une énergie nouvelle, sûrement causée par l'adrénaline, le sorcier fit demi tour pour aller expliquer la politesse à ce petit être dénué de toute intelligence! Ce n'est qu'en arrivant à sa hauteur qu'il entendu ce que disait l'idiot en question: "En fait si, ça m'intéresse. Hum... Je m'appelle Jiang-Li. Comment se déroulent les opérations ?" Koru' esquissait un grand sourire, une tentative de drague ratée peut-être? Une dispute entre compagnon de route?

Quoi qu'il en était tout ça allait amuser l'homme qui allait se faire un malin plaisir à remettre cet imbécile à sa place. Sans aucun ménagement, la main de Koru' vint se poser sur la tête du gredin, il se penchait à l'oreille du petit être -car oui pour lui rare sont les gens de sa taille- il dit d'un ton mesquin et méprisant. "Alors bonhomme, on t'as pas apprit à t'excuser quand tu bouscule quelqu'un? Ou es tu trop stupide pour que ton esprit ai comprit que tu as heurter quelque chose?..." Ko' était visiblement amuser par la situation, insulter quelqu'un, le rabaisser plus bas que terre c'était un sport qu'il aimait pratiquer. Et il allait être servit.

_______________________________
1003 mots.
HRP: Si quelque chose cloche ou ne va pas n'hésite pas à me mp que je change ça ^^
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Ven 05 Fév 2016, 22:20

Franchement... Dire qu'il devrait normalement être en train de finir tranquillement son repas chaud... Mais non, il fallait toujours que quelqu'un se mêle de ses affaires et qu'il se retrouve finalement dans des pétrins pas possibles ! Lorsqu'il sentit un main se poser brusquement sur son épaule, Jiang-Li cessa de fixer son interlocutrice et se retourna. "Quoi encore ?! Tu m'veux quoi la grande asperge ?" grinça-t-il, obligé de lever la tête pour le regarder. Ainsi, il avait bousculé cet homme ? Et alors ? Le bélua n'avait pas prit le temps de regarder les visages de ceux qu'il avait heurté. D'ailleurs, il s'en fichait comme sa première chaussette. La jeune femme qu'il venait de rejoindre ce mit à rire en voyant l'inconnu. "Ça alors ! Je vous cherchais vous aussi... On peut dire que vous tombez bien. Je vous ai vu tout à l'heure avec le marchand de sortilège. Comme je le disais à ce petit imbécile, mon groupe et moi allons prendre une petite revanche sur les commerçants de la rue, si ça vous intéresse..." Jiang-Li ouvrit la bouche tout en serrant les poings. Avait-il bien entendu ce qu'elle venait de dire ? "Petit imbécile... ?" répéta-t-il pour lui-même, sa bouche se fendant involontairement en un sourire carnassier. Mais c'est qu'elle avait du culot la p'tite dame là pour oser le traiter de cette façon là ! Il ressentit un violent désir de l'humilier, là, tout de suite, devant tous le monde. "En fait, elle cherche des hommes pour chauffer son lit, c'est ce qu'elle a voulu dire. Y paraît qu'elle est pas chère ! " lâcha-t-il d'un ton méprisant en s'adressant au géant. Il haussa les épaules et étouffa un rire méchant avant de se prendre une baffe monumentale. Bordel ça faisait mal quand même, mais il ne regrettait rien. Si elle croyait pouvoir le faire taire juste en le frappant et bien c'était absolument raté ! Mettant la main sur sa joue, il tituba un peu tout en gardant son sourire sournois. La jeune femme s'impatienta. "Vous aurez en butin ce que vous aurez volé aux marchands. Rendez-vous demain devant l'auberge si ça vous tente. Sinon pas un mot à qui que ce soit. Si vous me cherchez, dites aux servantes de l'Auberge que vous voulez parler à Saki. " Sur ces mots, elle tourna les talons et disparut dans la nuit.

"C'est ça, bah moi je vais dormir." grogna le bélua. Tout ces gens commençaient sérieusement à l'énerver. Maintenant, il fallait qu'il se venge du marchand d'arme en priorité, puis de cette femme là, Saki  et du géant, dont il ne connaissait même pas le nom. Ça commençait à faire beaucoup trop. Il se sentit fatigué. Il aurait voulu avoir acheté une vraie hache de qualité pour Itak pour lui faire plaisir, mangé un bon repas et rencontré une jolie serveuse pour avoir de la compagnie dans la nuit. Puis le lendemain, il aurait quitté la ville, heureux et serait retourné embêter Devaraj. Mais non, évidement ça ne se passait jamais comme cela. Ignorant encore une fois l'homme qu'il avait bousculé, il s'approcha du comptoir pour réserver une chambre, mais le pauvre, il n'était pas au bout de ses peines. "Quoi ? Mais... Comment-ça toutes les chambres sont prises ? Et moi je fais comment pour dormir hein ? J'me l'invente ma chambre ?! " Il ne connaissait pas d'autres endroits où loger dans cette ville... Et c'était hors de question qu'il dorme dehors ! Il avait déjà passé assez de nuits à la belle étoile avec le chaman, à essayer de roupiller sur des cailloux, dans des endroits humides et vaseux ! La chaleur et la douceur d'un bon matelas lui manquaient beaucoup trop. Décidément cette journée était détestable, du début jusqu'à la fin. Le patron des lieux s'approcha de lui, probablement pour calmer le client un peu trop bruyant qu'il était. "Hum... Monsieur si jamais vous tenez vraiment à dormir ici, nous avons une petite chambre qui sert normalement aux serveuses et qui pourrait continuer au grand maximum deux personnes. Si vous avez de quoi payer, on peut vous la libérer pour ce soir."



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Dim 01 Mai 2016, 13:04


Vols à répétitions

L
a jeune femme venait de faire un long voyage pour arriver ici et cet infernal soleil l'agaçait au plus haut point. Elle commença par se balader dans les rues commerçantes. Tout le monde la regardait car il faut dire qu'un loup en ville n'était pas très courant.
Elle pleurait encore la mort du Maître et rien que de voir des étrangers lui donné des envies de meurtre.
Elle regardait les alentours, en s'efforçant d'oublier les regards perçants des passants et s'arrêta en voyant une dispute entre deux hommes.
Ils se disputaient car le plus grand des deux avait été agressé... Est-il sérieux ? L’ego de cet homme était vraiment surdimensionné. Comment pouvait-on s'énerver pour si peu ? Il faut croire qu'ici, il est courant de voir ce genre de dispute car personne, à part Kaithlyn ne s'arrêta pour voir la scène.

Pourtant, le grand homme parla, un peu plus tard calmement avec son interlocuteur. L'Elemantal ne connaissait que très peu de gens mais celui-là, elle le détestait déjà.
Le plus petit des deux était apparemment un commerçant. Il lui montra des parchemins et autres. Le motif de leur dispute était sûrement qu'il avait voulu lui vendre ses produits. Et pourtant, malgré les dires du commerçant les puissants sortilèges qu'avait promis le petit homme n'étaient vraiment que de la camelote.
Wha, les commerçants étaient-ils tous pareils ? De vulgaires arnaqueurs ?

Kaithlyn compris aussitôt que le plus grand était un sorcier. Enfin, ce n'était qu'une intuition.
Le loup décida de couper ce long silence :
« Pourquoi ne pas suivre cet homme ?
- Et pourquoi devrais-je faire cela ? Je m'en fiche complètement de ce sorcier.
- Kaithlyn, on est perdu. Avoue-le.
- Mais non, c'est juste qu'on se promène. Je veux acheter des produits.
- Ah bon ? Alors, quel genre d'arme veux-tu ? Regarde bien, c'est de la camelote.
- ...
- Alors, tu n'as plus rien à dire ?
- Suivons cet homme !
»

Le sorcier entra dans une belle auberge. Heureusement que son compagnon était là sinon, elle serait encore à errer dans les rues.
Elle s'assit dans une table et ne quitta pas des yeux son guide.
Il se faisait tard et Kaithlyn sentait la fatigue croître. Elle commençait doucement à fermer les yeux quand un autre problème arriva pour le sorcier.
Il venait de se faire bousculer par un autre homme. Bon sang, les habitants de cette ville sont-ils tous impolis ? Elle regarda longuement la scène. Cela l'amusait beaucoup de voir tous les problèmes de cet homme.
Bien sûr, son nouvel agresseur n'était pas des plus polis. Apparemment, une jeune femme était là aussi. Elle leur expliqua qu'elle voulait se venger sur les commerçants. Comme dirait Gaur', la vengeance ne mène à rien.
Pour cette fois, Kaithlyn était de leur côté. Après tout, ils méritent tous une bonne leçon !
L'agresseur fut très remontée contre la jeune femme car elle avait déclaré qu'il n'était qu'un petit imbécile.
Il répliqua au quart de tour et l'insulta à son tour, très classement au passage.
La femme gifla purement et simplement l'homme. Et déclara calmement qu'il devait tous deux se rendre devant l'auberge pour voler les marchandises des commerçants. Intéressant...
Le guide de Kaithlyn s'en alla pour des raisons inconnues alors celle-ci décida de suivre l'agresseur. Il parla à l'aubergiste pour avoir une chambre mais malheureusement elles avaient été tous prises. Super, elle sera obligée de dormir par terre sur la fourrure du loup.
Mais heureusement, le patron essaya de calmer l'homme en lui proposant une chambre de bonne. Et pour elle aussi d'ailleurs car il avait précisé qu'elle pouvait contenir que deux personnes. Une chance pour elle.
Elle s'approcha du patron et déclara ironiquement :
« Je souhaite moi aussi, dormir dans cette chambre. Voilà l'argent pour moi et pour le charmant jeune homme.

Elle lança l'argent à son interlocuteur et elle se dirigea vers la chambre :
Ne me remerciait pas. »


Mots:
HRP: J'ai procédé de cette façon, j'espère que ça ne te gêne pas.
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Sam 07 Mai 2016, 15:55


Une chambre pour deux ? Et avec qui allait-t-il la payer et la partager, cette fameuse "chambre" ? L'autre bourrin géant peut-être ?! Jiang-Li fronça les sourcils et se retourna brusquement. Par chance, cette brute épaisse avait subitement disparu. Tant mieux, ça lui évitera d'avoir à supporter la présence d'un abruti de plus. Déjà que cette l'auberge était remplie de bouseux en tous genre, si en plus il fallait s'en coltiner un dans la chambre, non merci. Le lynx décida qu'il vaudrait mieux payer la chambre pour deux, même s'il était tout seul et qu'il devra dépenser exactement tout l'argent de Devaraj. Dans un soupir exaspéré, il grogna. "Très bien, montrez-moi le chemin..." Malheureusement, sa voix fut couverte par celle d'une jeune femme beaucoup plus enthousiaste que lui, vu le timbre enjouée. Étonné, Jiang-Li haussa un sourcil et se retourna pour dévisager l'inconnu de haut en bas. "Je peux savoir ce qu'il vous prend ?" finit-il par lâcher sans délicatesse. Enfin bon, après tout c'était tant mieux. Il avait sa chambre gratuite et de surcroît avec une compagnie féminine... Sa chance était-elle en train de remonter ? Il regretta très légèrement d'avoir été aussi agressif et lui emboita le pas en soupirant.

"Donc, c'est une chambre ce machin, c'est ça ?" La pièce en question était minuscule, sous les toits et sentait le refermé. Les deux lits n'avaient pas l'air si propres ou de qualité et les couvertures étaient trouées. On pouvait entendre les poivrots chanter faux et casser les oreilles dehors et la chaleur du jour emmagasinée dans le petit espace rendait le tout difficilement…supportable. La maigre bonne humeur du lynx s'envola aussi rapidement qu'elle était revenue. Il claqua sa langue contre son palais et s'assit sur un des lits, posant lourdement son sac au sol. Sa main alluma une chandelle, tandis qu'il grommelait entre ses dents. "Et ils appellent ça une chambre, non mais plus rien ne va ici."

"Joli animal que tu as là." finit-il par murmurer en zieutant le loup d'un air songeur. Il repensa à cette fameuse Saki et grimaça. L'idée de la revoir ne lui disait rien qui vaille, mais d'un autre côté… S'il la rejoignait, il pourra peut-être retrouver une autre hache pour Itak, de qualité cette fois-ci, quelque chose qui ne se casse pas au premier coup. Vu la brutalité de son frère, plus c'était solide, mieux c'était. Et puis il ne comptait dans tous les cas pas rester sans rien faire après s'être fait arnaquer comme un bleu. Demain allait être une journée fatigante, il le sentait à l'avance. Le bélua baissa un peu ses oreilles contre son crâne et fouilla dans son sac pour en sortir un livre de médecine. Il l'ouvrit à la page gardée par un bandeau rougi et se cala tranquillement sur le lit. "Je ne sais pas ce qui t'amène ici mais j'espère que tu n'as pas acheté quelque chose aux commerçants dans la rue, parce-que sinon tu peux pleurer pour ton argent." grinça-t-il d'un ton désintéressé. C'était simplement un avertissement pour son bien, rien d'autre. Sa compagne de chambre n'avait pas l'air des plus bavardes et de son côté, il avait perdu l'envie de blablater pour rien dire. Il voulait simplement lire un peu, puis dormir pour effacer cette journée pathétique de sa mémoire.

Alors que ses yeux repassaient une nouvelle fois sur la description des maladies les plus communes, leurs symptômes et les différentes façons dont elles pouvaient être soignées, ses pensées divaguèrent ailleurs. Il n'avait pas revu Devaraj depuis un bon bout de temps, ce qui s'avérait être très fâcheux. Le nouvel esprit compagnon du chaman semblait avoir beaucoup trop d'influence sur ce dernier. Jiang-Li avait la sale impression de s'être fait dépassé dans la course à celui qui manipulera le plus vite et le mieux… Une frustration s'empara de lui. Il grinça des dents et ferma brutalement le livre, déclenchant un nuage de poussière. Qu'allait-il devenir maintenant ? Devaraj avait été son seul objectif pendant des années. Si ce dernier s'effaçait, que restait-il ? Aller rejoindre son petit frère ? Itak se démenait avec sa propre vie de sauvage dans son coin. Il n'avait pas besoin d'aide et n'en voulait pas… Rester en ville à se débaucher ? L'argent manquera bien trop vite. Il fallait qu'il trouve quelque chose pour retomber sur ses pattes, et vite. Quelque chose de solide, qui puisse constituer une base fiable pour sa propre vie. Le peuple bélua était au plus bas, mais Jiang-Li ne comptait pas rester les bras ballants. Le sort de ses congénères lui importait peu, mais la gloire qu'il aurait s'il réussissait à accomplir ce qu'on attendait de lui l'intéressait beaucoup. Un maigre soupir passa ses fines lèvres.

"Je vais éteindre, passes une bonne nuit." murmura-t-il simplement pour la jeune femme, avant d'éteindre d'un souffle la chandelle.    



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HRP : Si tu penses ne pas avoir assez de matière pour répondre, n'hésites pas à me mp pour que je rajoute des trucs ! ^^
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Lun 09 Mai 2016, 21:18


Vols à répétitions

L
orsque Kaithlyn entra dans la pièce, elle fut très surprise. La chambre était vraiment en piteux état. Ce n'était pas beau à voir.
 Comment pouvait-on laisser dormir des employés dans cet endroit ? Personne ne le pouvait. C'était cruel de faire ça. Le patron pouvait au moins faire changer les draps.
 Les lits étaient rongés par les rats. Aucune fenêtre ne pouvait aérer cette petite pièce. Le plafond était moisi. Une odeur putride se dégageait de la chambre. Le papier peint était arraché et complètement moisi. Et la moquette était détériorée. En résumé, cette chambre ne faisait pas enviée.

 La jeune femme était épuisée de sa journée, alors n'importe quelle chambre aurait fait l'affaire. Elle soupira à la vue de cette pièce et s'affala sur le lit le moins piteux. Ensuite, elle posa son lourd sac sur le sol et ferma doucement les yeux.
 Quelque temps plus tard, le jeune homme arriva au seuil de la porte. Celui-ci s'exclama. Rien d'utile au goût de Kaithlyn. Pourquoi se plaignait-il autant ? L'Elemental regretta alors, ses mots. Elle avait été trop familière avec lui. Et donc, il avait peut-être pris ses aises à cause de ça.  

  Kaithlyn rouvrit ses yeux et releva la tête car elle ne sentait pas son compagnon près d'elle. Elle le chercha du regard, pas très longtemps vu la taille de la pièce et elle le vit fixer l'homme. Bon sang, qu'est qu'il avait avec les étrangers ? Elle soupira et déclara :
« Pourquoi est-ce que tu le fixes ?
- Et toi, tu n'avais pas dit que tu changerais avec les étrangers ?
- Tu veux que je lui réponde quoi ? Et puis, ça ne servirait à rien.  
- Ce n'est pas moi qui veux changer, tu sais ?
»

 Elle soupira longuement. Qu'est-ce qu'il pouvait être agaçant lorsqu'il s'y mettait celui-là !
  Kaithlyn voulait lui répondre mais elle ne savait que dire. Et puis, il allait sûrement la faire taire en quelques mots.
 Elle se releva et s'installa sur le mur pour que son dos soit maintenu par celui-ci. Puis, la jeune femme fixa l'homme pour peut-être voir ce qui préoccupait autant son compagnon.
 Il n'était pas si étrange que ça. Il n'est pas très moche non plus. Kaithlyn ne le trouvait pas très beau mais elle appréciait les yeux de cet homme car malgré leur froideur, ils avaient une très belle couleur. Il avait aussi un beau un regard. C'était ses yeux qui faisait de lui une belle personne.
 L'Elemental ne savait pas vraiment la raison pour laquelle elle l'est aimée. Mais, elle appréciait cette froideur naturelle.
   
 Celui-ci sortit de son sac un livre de médecine. Il était peut-être un médecin. Il ouvrit son bouquin puis s'exclama.
 Bien sûr, il s'était fait arnaquer lui aussi. Kaithlyn avait pourtant l'impression qu'il n'était pas du genre à se faire duper par ses charlatans.
 Elle décida de lui répondre car à près tout, elle devait faire un effort. Elle ne pouvait pas juste se taire après avoir décidé de partager la chambre de bonne avec cet homme. C'était elle qui avait fait le premier pas.
 Elle ouvrit la bouche et déclara :
« Je viens d'arriver donc je n'ai pas vraiment eu le temps de me rendre dans des magasins. Je les ai juste regardé de loin. Et puis, je ne suis pas dupe, je sais très bien que ses armes et parchemins ne valent rien.»

 Comment avait-il pu se faire arnaquer ? C'était tellement logique de voir que les produits n'étaient que de la camelote.
 Kaithlyn se releva de son lit et elle se dirigea vers son sac. Elle y sortit un journal de bord pour y écrire les dernières aventures qu'elle avait pu vivre.
 Son aventure avec Saphyr la dragonne et celle qu'elle s’apprêtait à vivre.
 Ce journal lui permettait de passer le temps. Mais cette fois-ci, elle n'arrivait pas à écrire car elle n'arrivait pas à se concentrer. Encore une fois à cause des étrangers. Pourquoi étaient-ils tous aussi mystérieux ? Elle avait l'impression qu'il voulait tous être exceptionnels. Bien sûr, ils ne faisaient rien de spécial mais celle-ci trouvait ça... étrange. Tout pour elle l'était. À force de vivre avec les mêmes personnes, voire de nouvelle tête devait bien entendu être étrange.

 Une heure plus tard, l'homme déclara à Kaithlyn qu'il était temps de dormir. Enfin, c'est ce qu'elle avait compris. Il fit disparaître la faible lumière qu'émanait la chandelle puis, il s'endormit. Enfin, c'est ce que la jeune femme avait pu voire.
 L'Elemental détacha ses deux chignons, s'installa dans son lit puis, ferma les yeux. La lumière à présent éteinte, Gaurwaith grimpa à son tour sur le lit et se mit en boule pour dormir au côté de son amie.

 Le lendemain matin, Kaithlyn se réveilla car le soleil lui gênait trop. Son compagnon de chambre, lui ne s'était pas réveillé. Il devait sûrement être aussi fatigué qu'elle-même.
 Elle se leva paresseusement de son lit et bâilla longuement. Ensuite, elle s'attacha les cheveux et elle regarda la pièce à la recherche de son compagnon. Il n'était plus là car il avait sûrement besoin d'air. À près tout, il restait un animal sauvage et l’oppression de cette petite pièce devait l'étouffer. Il n'était pas le seul à ne pas être habitué à la ville, d'ailleurs. Kaithlyn l'était aussi.
 Elle posa ses pieds sur la moquette et elle se dirigea vers le minuscule lavabo pour se laver le visage. Elle se regarda un moment dans le miroir et elle fut surprise de son propre visage. On voyait bien, grâce aux petits cernes en dessous de ses yeux qu'elle était encore très épuisée de son long voyage.
 Ensuite, elle se dirigea vers son sac pour l'attraper. Elle le mit sur son dos et elle enfila ses chaussures. Puis, elle se dirigea vers l'homme et elle le secoua doucement pour qu'il se réveille.
« Excusez-moi, monsieur. Il faut que vous vous leviez. Il va bientôt être dix-heures. »


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Mar 17 Mai 2016, 08:20


Après une nuit ponctuée par des rêves tous plus débiles et inutiles les uns que les autres, Jiang-Li se réveilla lentement, ou plutôt il fut réveillé par sa camarade de chambre. Comme tous les jours à son lever, il était de mauvaise humeur et très inventif pour trouver des milliers de raisons pour grogner. C'était une habitude chez lui qu'il ne changera pas probablement jusqu'à sa mort. Alors le bélua mit un pied hors de son lit dans un râle étouffé. Il réajusta son kimono et fixa la jeune femme d'un air inquisiteur. "Ce n'était pas la peine de me secouer comme un prunier, mais bon... merci quand même." finit-il par grommeler. Une façon de remercier comme une autre, non ?    

Il se leva complétement et rangea ses affaires, soupirant déjà en s'imaginant la journée qui allait suivre, à courir partout dans les rues pour faire le singe. Il aurait préféré rester enfermé dans une bibliothèque pour étudier, ou bien parcourir les rues à la recherche de jolies donzelles, bref faire quelqu'un soit utile soit agréable. "Et bien moi je me suis fait arnaquer, pour la seule fois où je me casse le cul à trouver un cadeau..." rajouta-t-il en référence à ce dont ils avaient parlé la veille, bien que le terme parler soit un bien grand mot pour la minuscule interaction qu'ils avaient eut. "Je descend régler quelques comptes avec les commerçants. Libre à toi de me suivre ou non." Dans un élan de sympathie, il lui proposait implicitement de le rejoindre pour s'intégrer au groupe de détracteurs. Ne comprenant pas lui-même pourquoi il avait dit ça à une inconnue dont il ne connaissait même pas le nom, Jiang-Li tourna les talons sans attendre de réponse précise. Saki devait l'attendre en bas comme elle lui avait expliqué, à moins qu'il ne se soit pas à nouveau fait rouler dans la farine comme un idiot. La colère de s'être prit une baffe grondait encore en lui. Un grognement s'échappa de sa gorge. Il agita nerveusement sa queue de félin et sortit de l'auberge, les poings serrés, se promettant qu'une chose comme ça n'arrivera plus jamais, jusqu'à la fin de sa vie.

Dehors, les habitants s’affairaient à leurs affaires du petit matin dans un brouhaha coloré. La vie reprenait son cours sous un soleil radieux et un ciel bleu. Vu comme ça, tout avait l'air si calme, si beau.... si stupide. Jiang-Li balaya d'un regard noir le paysage. Comme prévu, Saki l'attendait bien sous le portique de l'auberge, accompagnée par d'autres individus qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Et tant mieux parce-qu'il n'avaient pas tous l'air très très fréquentables... L'idée de devoir supporter tout ces gens l'exaspérait déjà au plus haut point. Il n'osait même plus s'imaginer la suite des opérations. Pendant un instant, le bélua se demanda se qu'il foutait ici et dans quel genre de m*rde il était encore en train de s'embarquer. Mais il ne put pas se résoudre à rebrousser chemin, la rancune chez lui c'était maladif. Il se devait de faire payer ce vendeur d'arme véreux et de trouver un vrai cadeau pour son frère et aussi optionnellement, de se venger de Saki. Cette dernière le dévisageait d'un air espiègle tout à fait énervant. "Je te conseille de faire équipe avec quelqu'un d'autre, ou tu vas vite te faire attraper par la garde. Et si c'est le cas, on ferra rien pour toi. Dans notre groupe, c'est chacun pour sa peau mon mignon." Son ton était si moqueur qu'il en trembla de rage. Son visage se fendit d'un sourire carnassier un peu trop prétentieux et il décida de l'ignorer. Mais visiblement cela ne la fit pas taire. "Un pour faire diversion, l'autre pour voler. A la fin vous vous partagez le butin. Enfin, faudrait-il encore que quelqu'un veuille de toi... Aucun de mes gars n'a l'air chaud pour se trimballer un couillon dans ton genre." Il tressauta, près à lui bondir dessus pour lui arracher la gorge, le bête grondant en lui. Qu'est-ce-que c'était que cette mascarade ? L'avait-elle recruté et fait venir ici simplement pour le ridiculiser encore et se moquer publiquement de lui ?



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Mer 18 Mai 2016, 18:58


Vols à répétitions

A
près que la jeune femme avait réveillé son compagnon de chambre, celui-ci s'énerva quelque peu. Eh bien, il n'était pas du matin celui-là. Mais de toute façon, il l'avait remercié alors elle n'avait aucune raison de s'énerver pour si peu. Kaithlyn l'aimait bien, d'ailleurs car il ne parlait pas beaucoup. Et, ce genre de personne devenait de plus en plus rare. De plus, il n'avait pas l'air du genre à mettre son nez dans les affaires des autres. Il devait être très... correct. Oui car gentil ou sympa n'aurait pas été le mot.

L'homme se leva donc de mauvaise humeur et il rangea ses affaires pour se rendre au rendez-vous qu'avez donné l'autre femme.
Étrangement, il entama la conversation avec l'Elemental. D'habitude, les inconnus la détestaient au plus haut point. Sûrement à cause de sa réticence à communiquer avec d'autres personnes. Mais, ce n'était pas comme-ci elle n'aimait pas cela, loin de là. On pourrait dire qu'elle ne trouve pas cela nécessaire. S'ils ne l'appréciaient pas, tant pis. Elle n'allait pas pleurer pour ça.
Donc, apparemment, le Bélua s'était fait voler. Pauvre de lui, la seule fois où il avait voulu être gentil, il s'était fait arnaquer. Dur.
Ensuite, celui-ci annonça à Kaithlyn qu'il allait régler ses comptes avec les marchands. Enfin, c'était plus ou moins ce qu'il avait dit. En tout cas, celle-ci avait bien l'intention de suivre cet homme. Elle voulait aussi rendre la monnaie de leur pièce à ses charlatans.

Le Bélua quitta l'auberge après son discours et Kaithlyn le suivi.
Cependant, celle-ci n'avait toujours pas trouvé son ami loup. Et cela l’inquiétait énormément. Et puis, comme elle dit toujours, elle n'aime pas souvent mais lorsqu'elle aime, c'est pour toujours. Jolie, hein ? Après tout, ces longs cours avec le Maître n'aurait pas été inutile.  
Elle tournait la tête de droit à gauche comme une enfant cherchant ses parents, quand elle l’aperçut enfin. Cet idiot était en train de dormir dans un petit coin. Il ne manquait pas de culot, celui-là !
Énervée, elle arriva d'un pas vif vers le jeune loup. Et elle hurla :
« Tu aurais pu au moins me dire que tu étais sorti ! Imagine que quelqu'un t'enlève, hein ?! Tu feras quoi ?!
- Bonjour Kaithlyn. Je vois que tu as bien dormi
- Réponds-moi ?!
- Moi aussi, j'ai bien dormi. C'est gentil de demander.
- Rah, tu m'énerves ! Tu sais quoi, je ne vais pas me casser la tête ! Je vais suivre le Bélua et faire ce que la femme a dit ! s'écria-t-elle »


Elle gonfla les joues et elle s'en alla au pas de course pour ne pas perdre de vue son compagnon de chambre.
Et bien dis donc, heureusement que personne ne pouvait l'entendre. On l'aurait pris pour une folle de s'énerver contre un loup sauvage. Et puis, depuis combien de temps n'avait-elle pas crier aussi fort ? On se le demande tous.
L'Elemental s'assit sur un banc près de l'endroit où se trouvait l'homme pour se calmer. Elle écouta et regarda toute la scène.
Wha, cette femme avait vraiment beaucoup de culot et aucune politesse aussi.
Ça n'allait pas être son jour de chance à celle-là. Kaithlyn allait le défendre, enfin si on peut le dire ainsi. Elle ne détestait pas dessus tout qu'on se moque d'autrui, surtout avec autant d'arrogance. Et puis, elle savait comment ce que ce genre de personne pensait, elle avait été à sa position.
D'habitude, elle ne disait rien dans ce genre de moment mais le Bélua avait été gentil avec elle. Elle devait au moins le remercier de cette façon.
Alors, elle s'avança vers le petit groupe de personnes et elle déclara :
« Peut-être pas eux mais moi je suis d'accord pour faire équipe avec lui. Et puis, sans vouloir vous manquer de respect, vos gars n'ont pas l'air très... apte à faire ce genre de boulot. En fait, ils n'ont l'air aptes qu'à dormir ou boire un verre à l'auberge du coin tel un lourdaud. Donc, au lieu de tenter de vous moquer des autres, pouvez-vous faire votre boulot ? »

Elle se retourna vers le Bélua et continua :
« Je crois que je ne me suis pas présentée. Je suis Kaithlyn, enchantée. Mais ne vous méprenez pas, je n'aime pas trop les ordures dans leur genre. »


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Dim 22 Mai 2016, 19:33


Quelle blague ! Allait-il faire demi-tour ainsi vaincu ? Quelle autre option lui restait-il de toute façon ? Leur tenir tête ? Il ne se sentait pas de taille si jamais les mots venaient à être remplacés par des coups. Cela dit, il se sentait tout autant incapable de rebrousser chemin la queue basse. Alors le lynx resta planté là où il était sans bouger. S'il ne trouvait pas une solution très vite, ces cons allaient partir d'eux-même et le laisser seul ici, il devait trouver quelque à répondre et vite. Quelque chose de mordant, qui fasse bien mal aux fesses et qui les laisse sans voix.

Malheureusement, il ne trouva pas de réponse assez satisfaisante à ses yeux. A la place, ce fut sa camarade de chambre qui s'incrusta dans la conversation sans plus de délicatesse que Saki. Un peu abasourdi par ce qu'il venait d'entendre, le bélua ne réagit pas tout de suite et finit par tourner son regard vers la jeune femme, Kaithlyn. "Tu vas bien dans ta tête pour les insulter directement toi ?" Non, certainement pas. Jiang-Li aurait choisi des mots plus.. implicites, pas forcement compréhensibles par les ignorants qu'ils devaient être. Car oui, ils étaient débiles à première vue, mais aussi dangereux. Mais bon dans tous les cas, il n'était pas mécontent que la jeune femme soit intervenue. Le groupe s'était dispersé dans la rue en haussant  les épaules, pensant sûrement que le duo sera incapable d’amasser quoi que ce soit et se fera bien assez vite attraper par la garde. Qu'ils pensent donc ce qu'ils veulent ! Jiang-Li allait leur prouver le contraire. Il s'avança d'un pas assuré vers la rue marchande. "Juste pour être bien d'accord, le butin c'était moitié moitié." précisa-t-il tout de même, préférant éviter les malentendus.

"Ton loup t'as abandonné ?" C'était dommage, l'animal aurait pu facilement attirer l'attention des marchands, qui auraient soit eu peur, soit été impressionnés par la bête. M'enfin, Jiang-Li se sentait tout à fait capable lui aussi d'arriver à détourner leur attention. Certes, il n'avait aucune expérience en vol à l'étalage et ne comptait pas en avoir un jour. Mais il estimait qu'il ne fallait pas être un dieu pour réussir quelques coups, surtout qu'ils étaient deux. Dans tous les cas son cerveau n'était pas programmé pour qu'il imagine son propre échec, c'était ainsi. Toujours fulminant, son regard parcourut les stands qui se trouvaient tout autour d'eux. La matinée arrivait sur sa fin, il y avait beaucoup de monde. A gauche se trouvait un marchand de saucissons qui n'avaient rien d'appétissants, à droite toute une série d'étalages de bijoux soit-disant en or, argent et pierres précieuses. Un sourire carnassier étira les lèvres du bélua. Quoi de mieux que d'avoir une série de bagues en carton pour séduire plus facilement toutes ses futures et rêvées conquêtes ? Plus loin encore se trouvait le marchand d'arme de la veille, lui il n'allait certainement pas le manquer ! Mais il était peut-être utile de s'échauffer la main ailleurs avant de vouloir tout de suite s'attaquer aux grands poissons. Jiang-Li était peut-être orgueilleux, mais il était aussi prudent, surtout dans ce genre de situation où il voulait à tout prix réussir pour pouvoir écraser les autres avec sa gloire victorieuse.

"Tu veux commencer par une boutique en particulier ? Tu as déjà fait ce genre de choses avant ?"
Il n'aimait pas trop devoir se reposer sur autrui, surtout quand il ne connaissait pas du tout la personne en question. Accorder sa confiance comme ça lui semblait être un acte absolument fou et irréfléchi, vide de sens commun. D'ailleurs, il n'arrivait pas à concevoir comment c'était possible. La seule personne en qui il avait pleinement confiance c'était son frère Itak et c'était d'ailleurs, le seul. Il avait parfois une très vague confiance en Devaraj, quoique vu la folie du personnage elle s'était très vite évaporée. Il jeta un regard méfiant vers Kaithlyn. "Je vais attirer le marchand à l'autre bout de l’étalage et tu seras de l'autre côté pour prendre les objets. S'il y a trop de monde autour qui peut nous voir ou si les marchands sont plusieurs, alors je ferais semblant de faire un scandale." Et ça, il était très fort pour le faire.


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Lun 27 Juin 2016, 20:35


Vols à répétitions

A
près que le groupe soit parti, le Bélua regarda la jeune femme comme choqué. Celle-ci le regardait toujours avec ce regard vide. À près tout, pour elle, tout ça n'avait rien d'étrange. Ce genre de femme orgueilleuse et sans principe l'exaspérait énormément et elle n'allait sûrement pas la laisser s'enfuir docilement. Surtout maintenant.
 Elle ne voulait pas spécialement être vue comme une sorte d'héroïne quelconque mais cette fois-ci, elle n'était pas d'humeur à jouer les indifférentes. Et puis, comme l'avait dit cet homme, elle n'était peut-être pas seul dans sa tête. Non jusqu'à dire qu'elle était complètement folle, celle-ci pouvait tout de même avoir des sortes de saute d'humeur de temps en temps. À près tout, elle restait une femme tout à fait normale et elle ne pouvait pas rester tous les jours inexpressifs.

 Après que le groupe d'individus se soit correctement éparpillé, le jeune homme décida de s'exclamer à nouveau. Apparemment, il voulait mettre les choses au clair entre elle et lui. Il parlait du butin qu'ils allaient tous deux amasser pendant cette quête. Enfin, si on pouvait l'appeler ainsi.
Il se demandait aussi où pouvait bien se trouver le compagnon de la jeune femme. Tiens, c'était une très bonne question. Il devait certes n'être pas très loin d'eux, mais il avait vraiment beaucoup de culot pour la laisser seule. Et puis, ils auraient sûrement besoin de lui. Bon sang, ce qu'il pouvait être lourd, ce loup ! Comment allait-elle faire ? Elle se trouvait seule avec un parfait inconnu qui ne s'était même pas daigné pour se présenter ou même la remercier.
 Et puis d'ailleurs, comment cet homme pouvait-il être aussi méfiant envers elle ? Elle l'avait pourtant secouru lorsqu'il se trouvait dans une mauvaise posture ! Et surtout, il n'essayait même pas d'être discret quand il zieutait derrière lui pour voir ce qu'elle pouvait faire. Super l’atmosphère !
De toute façon, elle essayait tout de même de passer outre ça mais c'était vraiment très compliqué pour elle.

 Mais passons. La rue commerçante vendait des choses vraiment bien malgré toutes les canailles qui s'y trouvait. Elle aimait bien le bruit qu'elle pouvait faire, les odeurs, les sourires. C'était très chaleureux. Enfin, ce n'était peut-être pas mieux que la forêt avec ces bruits sauvages mais elle pouvait rapidement s'y faire. Dommage que son ami n'était pas là pour pouvoir voir ça avec elle. Il devait être dans les alentours car elle entendait, non loin d'ici de l'agitation.
 Elle essayait de voir d'où ça pouvait bien venir mais l'homme s'exclama, l'ôtant de ses rêves.
Il lui demanda si elle avait de l'expérience dans le métier et si elle voulait commencer par une boutique quelconque. Était-il sérieux ? Avait-elle l'air d'une voleuse ou se foutait-il littéralement d'elle ? Sérieusement, on ne demande pas ça aussi calmement ! Surtout à une inconnue. Apparemment, il ne connaissait pas la politesse ou bien le respect celui-là. Quel culot !
Kaithlyn le regarda longuement comme si elle attendait qu'il rectifie ces mots. Mais, il n'ouvra plus la bouche. Était-il au moins conscient de ce qu'il venait de dire ? Il était vraiment insoucieux.
 La jeune femme avait drôlement envie de rire. Elle n'avait jamais rencontré de personne comme lui.
 Alors, celle-ci déclara :
 « Commençons par quelque chose de facile, je dirais. À moins que tu n'es une autre idée ? Enfin, je ne m'y connais absolument pas donc je ne pourrais pas t'aider sur ce point. »

 Ensuite, elle chercha du regard un vendeur malhonnête sans trop de cervelle. Et bingo ! Elle en trouva un sans trop de difficulté. C'était un vieillard avec une tête d'imbécile qui d'après sa pancarte vendait de magnifiques armes. Mais bien entendu, elles étaient complètement rouillées. Sérieusement, même un idiot l'aurait vu. Il fallait bien croire que certaines personnes avec un telle confiance en eux pour vendre cette camelote. Ou bien, ce vieil homme était vraiment très orgueilleux. Enfin bref, il était tout sauf honnête et donc, le parfait cobaye.
 Alors, Kaithlyn se retourna vers le Bélua et s'exclama :
 « Je pense que pour commencer, celle-ci fera l'affaire – elle montra la boutique du vieillard. »

 Puis, le jeune homme la regarda et lui expliqua son plan. Toujours aussi méfiant que tout à l'heure, d'ailleurs. Il avait eu une très bonne idée mais elle aurait tout de même préféré voler avec lui. Elle serait beaucoup trop inquiète de se faire attraper pour se concentrer. Pourquoi n'était-il plus là, ce maudit loup ?!
 Enfin bref, la jeune femme hocha la tête lorsque l'homme eut terminé de parler et elle regarda de nouveau dans les alentours pour voir si son compagnon n'était pas là. Par chance, elle l'avait enfin trouvé. Il était en train de dormir tranquillement juste à côté de la foule. Au moins, ce n'était pas lui qui avait attiré tout ce monde.
 Même si elle avait besoin de son compagnon, elle n'allait quand même pas le rejoindre car elle était beaucoup trop têtue pour le faire. Elle était partie en lui disant qu'elle n'avait pas besoin de lui alors, elle n'allait sûrement changer d'avis comme ça, même si sa raison lui disait de ravaler sa fierté.
 Enfin, celle-ci était tout de même très contente de l'avoir retrouvé. Comme ça, elle pourrait se concentrer sur sa tâche sans s’inquiéter de cet imbécile.

 La jeune femme soupira de soulagement et dirigea son regard vers l'homme. Puis, elle déclara :
 « Si tu veux qu'on travaille ensemble, il voudrait mieux que tu me fasses un minimum confiance, tu ne penses pas ? Et puis, je crois bien t'avoir montré que je n'étais pas une mauvaise personne. Sérieusement, je sais que je suis la première à être méfiante envers autrui et que je ne devrais pas me plaindre, mais pour cette fois, je pense que ça ne sera pas nécessaire d'être sur nos gardes. Surtout dans ce qu'on va s’apprêter à faire. Et puis, je ne pense pas que tu aimerais que cette femme est raison, n'est-ce pas ? »

 Puis, celle-ci le regarda longuement pendant quelques secondes et ensuite, se retourna vers le magasin. Elle entra dans la boutique en disant le plus chaleureusement possible bonjour. Elle ne voulait absolument pas que le vieil homme ait des doutes. Même si on voyait bien que ces mots sonnaient faux dans sa bouche, elle essayait tout de même d'avoir l'air d'une cliente tout à fait normal.



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HRPG : Désolée pour le retard.
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Ven 01 Juil 2016, 14:51


Le bélua suivit du regard la direction que pointait du doigt sa camarade. C'était bien vu. Rien de quoi se mettre un butin de qualité sous la main, mais assez pour s'échauffer un peu avec de la pacotille avant de se risquer à attaquer les gros poissons. Il hocha la tête pour approuver, ne s'embarrassant pas de bavardages inutiles. Il fut néanmoins surpris en entendant la suite et se retourna un instant pour la dévisager. Il ne pensait pas s'être montré aussi méfiant, pour lui c'était juste une réaction naturelle dont il ne se rendait pas compte. Se lier d'amitié, même de façon anodine, n'était pas dans ses habitudes, ni dans ses envies. Profiteur dans l'âme, il ne se rapprochait jamais de quelqu'un sans raison particulière ou sans promesse de pouvoir en tirer un bénéfice monétaire. Pour lui tout était un minimum calculé, manipulé.

"Je n'ai jamais insinué que tu étais une personne mauvaise..." C'était plutôt lui le monstre dans l'affaire. Et puis les apparences sont trompeuses. Tout le monde est bon ou mauvais, cela dépend du contexte. "Cela dit tu as raison sur un point, je n'aimerais pas donner raison à Saki." Il haussa les épaules, fit une grimace. Si cela l'avait tant énervé c'était parce-que la jeune femme n'avait pas eu entièrement tord en lui disant que personne ne voudrait travailler avec lui. Elle avait vu juste à vrai dire. A part son frère ou Devaraj, il ne connaissait quasiment personne et n'avait pas l'habitude de bosser en équipe. Il était d'ailleurs persuadé qu'il n'était pas fait pour travailler avec quelqu'un d'autre -et que de toute façon se traîner des inconnus avec lui ne serait qu'une gêne au bout d'un moment-. Il fit la moue. "Je n'ai pas le choix dans l'immédiat. Et je ne comprend toujours pas pourquoi tu restes avec moi." Bien que ça lui fasse plaisir d'avoir trouvé quelqu'un capable de fermer le clapet de Saki... Qu'est-ce-qu'elle pouvait y gagner, à part perdre son temps ? Est-ce-que cela l'amusait de voler à l'étalage ? Ou bien elle s'ennuyait ? Non, vraiment, il ne comprenait pas.

Soupirant, il la suivit, entra à son tour dans la boutique quelques minutes après pour que le propriétaire ne fasse pas de lien direct entre eux deux. Lui ne dit pas bonjour et se montra directement très désagréable. C'était ce qu'il savait le mieux faire, une chose toute naturelle depuis sa naissance. Il n'était pas certain de savoir bien mentir alors plutôt que de se perdre dans une fausse personnalité il préférait montrer tout de suite qu'il était un chieur de premier degré. Son regard observa les armes une à une. Il fronça les sourcils dans une grimace odieuse, avança son bras vers un présentoir supportant un poignard, soit disant le chef-d'œuvre de la boutique. Son doigt se posa sur la lame -qui ne coupait pas- et fit tomber l'arme par terre dans un petit geste délibératoire. Dans un fracas, le poignard tomba, la lame se sépara du manche et se fendit. Offusqué, le vieux marchand s'avança vers lui, attendant probablement des excuses. Jiang-Li lui rendit son regard choqué et pointa du doigt l'objet cassé. "C'est cette m*rde que vous vendez... cinquante pièces d'or ? "Un prix exorbitant justifié avec un présentoir en or et des décorations tape-à-l'œil. Ses lèvres se tordirent dans un rictus mauvais. "Vous êtes aveugle en fait, ou bien incroyablement con. Je déteste qu'on me prenne pour un imbécile." cria-t-il pour que tous les clients présents l'entendent. Et ça c'était bien vrai, c'était une haine ancrée jusqu'au plus profond de son âme, qu'il n'avait même pas à feindre. Son interlocuteur s'énervait à vue d'œil, c'était bien drôle. "Montrez-moi autre chose de des couteaux à beurre." Jiang-Li n'allait pas rester longtemps, il laissait juste assez de minutes pour que sa camarade fasse des dégâts de son côté.

Pour ne pas perdre la face, le vieil homme s'activa à déballer ses cartons pour montrer une épée, un couteau, des arcs... "Hm. Hm." A chaque phrase, Jiang-Li hochait la tête d'un geste insupportable, les lèvres pincés. "C'est bon, vous pouvez arrêter." dit-il enfin au bout d'un moment qui semblait trop long à son interlocuteur. Ce dernier releva les yeux, espérant un achat doré après autant de marchandage et de démonstration. Mais sans plus de précision, Jiang-Li tourna les talons et sortit de la boutique en le plantant devant sa pacotille à moitié déballée. Une fois dehors il entendit des insultes fuser et s'éloigna en rigolant.



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Ven 01 Juil 2016, 23:26


Vols à répétitions

L
a jeune femme promena ses yeux sur les articles disponibles dans ce magasin. C'était tellement navrant de voir à quel point ce vieillard était stupide. Aucune de ses épées, haches, couteaux ou autres n'étaient de qualités, pas unes. Il pouvait au moins les acheter en bon état. Sérieusement, qui vendrait des armes rouillées sans être un parfait imbécile comme lui ?  
Puis, elle attrapa une arme qui pouvait ressembler à peu près à un arc et l'étira. Ce dernier se cassa avant même qu'elle les tendu jusqu'au bout. Elle soupira longuement et le reposa à sa place. Tellement pathétique...
Ensuite, le jeune acolyte de l'Elemental montra le bout de son nez dans la boutique et ne daigna même pas à ouvrir la bouche pour dire bonjour. En même temps, il n'avait pas vraiment tort. Qui voudrait parler à un charlatan pareil ? Dire que cet homme arrivait à vivre avec l'argent de pauvre gens. Comment pouvait-on laisser cette affaire rouler ainsi ? Certaines personnes rêveraient de s'acheter un emplacement pareil dans la rue commerçante alors pourquoi le gaspillait pour un imbécile ?

M'enfin bref. Le Bélua attrapa alors une sorte de dague complètement rouillée et s'amusa avec. C'était consternant de voir que cette dernière ne pouvait même pas tenir le choc lorsqu'elle tombait. Imaginez en combat ce que ça donnerait !
Puis, le jeune homme décida de provoquer et humilier le vieillard, sûrement pour l'éloigner le plus loin possible de sa caisse. C'était hilarant d'entendre ses propos. Le Bélua n'y était pas allé de main morte. Il avait même insulté sa marchandise. Enfin, d'une certaine façon.
De plus, il hurlait le plus fort possible pour que tous les clients entendent sa dispute. Enfaîte, cet homme avait beaucoup d'humour. Et il pouvait laisser l'Elemental faire son boulot tranquillement ce qui était une bonne chose pour elle, vu son expérience...
Cette dernière décida alors qu'il fallait passer à l'action car le Bélua n'aurait sûrement plus assez d'insulte à cracher à la gueule du vieillard.
Elle s'approcha furtivement de la caisse et l'ouvrit silencieusement. Elle regarda dans les environs pour voir si un client quelconque ne la regardait pas. Puis, elle baissa sa tête vers la caisse et écarquilla les yeux. Elle était remplie à ras-bord ! Combien de personnes le vieillard avait-il arnaquées pour arriver à avoir une somme pareille ? C'était affligeant...
Elle attrapa alors toute l'argent et elle se dirigea vers l'arrière de la boutique. Il ne lui restait que très peu de temps pour aller voir derrière mais cette dernière voulait vérifier si le vieillard ne cachait pas de l'argent à l'arrière de son magasin. Ce dernier avait l'air très confiant mais il devait sûrement prendre ses précautions au cas où des gendarmes décidaient de faire un tour dans son magasin. On ne sait jamais de nos jours.

Kaithlyn ouvrit alors lentement la porte de l'arrière et y rentra. Il y avait des centaines et des centaines de carton, sûrement remplis d'armes rouillées. Elle chercha dans les rayons de carton à la recherche d'une planque. Il devait forcément en avoir une !
Puis, elle s'arrêta de marcher. Elle l'avait enfin trouvé. Au milieu d'une allée déserte se trouvait un gros coffre. Elle accourra vers ce dernier et l'ouvrit. Il y avait de tout : des bijoux ; des pièces d'ors ; des armes de bronzes ou d'ors de très bonne qualité etc... Plutôt ironique en sachant que ce vieillard ne vend que de la camelote.
Kaithlyn attrapa alors son sac et y fit rentrer tout à l'intérieur. Puis, elle se releva et se dirigea vers l'avant du magasin. Ce vieillard n'était pas si bête que ça en fin de compte. Il réussissait à vivre plus que très bien et à en tirer des profits, tout en vendant de la camelote. Il ne devait payer que trois ou deux pièces d'ors pour toute une cargaison d'armes. Ce genre de chose, énormément de personne veulent s'en débarrasser alors autant en faire une affaire rentable.
Elle retourna alors à l'avant du magasin. Elle ouvrit lentement et à moitié la porte et s'y glissa. Puis, elle se décala le plus possible de la porte pour n'éveiller aucun soupçon avant de s'en aller. Le Bélua était déjà dehors à attendre la jeune femme.
Elle s'approcha alors de lui et s'exclama :
« Dans la caisse, il y avait pas mal de pièces mais pas autant que ce que j’espérais. Alors, je suis aller à l'arrière et j'ai cherché une planque où le vieillard avait pu cacher son argent. Et... bingo ! J'ai trouvé un coffre rempli de toute chose aussi chère les unes que les autres. »

Ensuite, Kaithlyn entra dans une petite ruelle pour montrer ses trouvailles à son acolyte. Elle lui fit signe de s'approcher et lorsqu'il arriva, elle s'accroupit et ouvrit son sac. Ce dernier brillait de mille feux. C'était très beau à voir.
Puis, elle releva la tête vers l'homme et déclara :
« Pour répondre à ta question de tout à l'heure, je ne sais pas vraiment pourquoi je reste avec toi. Je t'apprécie bien, c'est tout. Peut-être parce que tu as été d'une certaine façon gentille avec moi. Enfin, je n'ai pas vraiment de raison donc, ce n'est pas la peine de me le demander. À dire vrai, je ne comprends pas non plus pourquoi tu m'as posé cette question. Devrais-je avoir une raison de te tenir compagnie ? »

L'Elemental rebaissa la tête vers son sac le referma. Puis, elle se releva en attrapant ses trouvailles au passage. Ils n'avaient pas encore fini leur boulot car ce magasin était très petit s'il s'attaquait à un plus gros poisson, il deviendrait riche.
La jeune femme s'étira un bon coup et déclara :
« Ce n'est pas tout, mais nous on a du boulot. Et comme j'ai aussi envie de m'amuser, on échange le travail. Je m'occupe de divertir ses canailles et toi, tu sais ce que tu as à faire. Je te laisse choisir quelle boutique tu souhaites que l'on fasse. »



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Ven 08 Juil 2016, 22:54


Pour une première tentative, ce n'était pas si mal. Il observa le butin que lui présentait sa camarade. Dans sa tête, il était déjà en train de calculer combien de bouquins de médecine il pourrait s'acheter avec ça. Beaucoup, probablement. En réalité ce n'était pas une si grosse somme, mais il avait si peu l'habitude de posséder de l'or qu'il voyait ceci de façon très disproportionnée. "Pas mal..." articula-t-il enfin, comme si cela lui crevait le cœur de prononcer à haute-voix un compliment, bien qu'il soit soulagé de voir que sa camarade était très compétente. Il pouvait au moins admettre qu'elle travaillait bien et avec cœur, même s'il n'arrivait toujours pas à lui faire confiance, surtout concernant la question épineuse du partage du butin.

Son demi-sourire se changea en moue sidérée lorsqu'il l'écouta parler. Devrait-elle avoir besoin d'une raison ? Bien sûr que oui ! Quelle question ! "Je... euh. Et bien..." Soit elle était très bonne menteuse, soit... soit son fonctionnement de pensée lui échappait complétement et il n'en comprenait pas un mot. Venaient-ils bien du même monde ? "Laisse-tomber." Ils n'allaient pas entamer une discussion philosophique sur les relations sociales en plein milieu d'une ruelle, un sac d'or volé entre les mains. "Allons plutôt continuer notre tournée." Ils n'avaient fait que le début. Pour l'instant il n'y avait pas de quoi clouer le bec à Saki, ni impressionner qui que se soit. Jiang-Li voulait quelque chose de plus gros encore, de plus brillant. Même dans une tâche aussi ridicule qu'un vol à l'étalage, son ambition le poussait à avoir les yeux plus gros que le ventre. Il fallait qu'il accomplisse toujours plus, pour que tout le monde puisse contempler et admirer ses compétences.

"Je te laisse donc faire la diversion." Il choisit d'abord un bijoutier, non loin du premier marchand qu'ils avaient volé. Les boutiques se succédèrent ainsi. Ils échangeaient les rôles à chaque fois et prenaient soin de ne pas prendre d'étalages trop voisins, de peur d'éveiller les soupçons. La rue commerçante était assez grande pour les occuper pendant une journée, dans tous les cas. Ils volèrent donc trois boutiques de plus. Parfois la cueillette n'était pas satisfaisante, parfois les scandales faisaient plus de dégâts qu'un vol et parfois ils avaient du mal à réussir quoique ce soit car le marchand était dix fois plus aguerri qu'eux. Mais petit à petit, ils arrivaient tant bien que mal à effectuer leur tache, à leur niveau.  

Enfin, Jiang-Li repéra le marchand d'armes de la veille, là où il avait acheté sa hache pour Itak. Il grogna sourdement. Celui-là, c'était hors de question de le laisser passer ! Ce s*laud ! C'était une grande boutique, avec une clientèle nombreuse et un gérant assez doué pour faire briller de mille feux la pire camelote. Lui-même c'était fait roulé comme un bleu hier soir ! Mais maintenant, c'était l'heure de la vengeance. "Il connait déjà mon visage..." souffla le bélua. Ainsi que mon caractère, car je l'ai déjà fait chier pendant deux heures avant mon achat. pensa-t-il en souriant. "Mais il m'a peut-être oublié avec toutes les têtes qu'il voit passer. Je vais lui faire une piqure de rappel." C'était un geste généreux, non ? On devrait le récompenser pour ça, c'était rare qu'il effectue des actes aussi gentils et attentionnés.

Alors il entra, marchant très rapidement, bouscula la moitié de la queue qui attendait pour payer et vint brutalement poser sur le comptoir la hache achetée -ou plutôt, ce qu'il en restait en pièces détachées- . Là, il commença à feuler, gronder, crier au scandale. Il avait rempli une bourse pleine avec une partie du butin, qu'il gardait en évidence contre sa ceinture lorsqu'il entrait dans les boutiques, pour faire croire qu'il avait de l'argent à dépasser. Parfois, certains lui accordait ainsi plus d'attention et c'était plus facile de marchander, détourner les regards et divertir. Cela dit, il n'eut malheureusement pas le temps de se servir de son subterfuge inventé sur le tas. Un garde entra dans la boutique et annonça à haute-voix d'une bande de voleurs sévissaient actuellement dans la rue et que le propriétaire comme les clients devaient faire preuve de prudence. Jiang-Li se sentit mal à l'aise. Soudainement, il n'avait plus si envie que ça d'attirer toute l'attention sur lui. Que ce soit eux ou le groupe de Saki qui se soit fait repérer, c'était plus prudent de partir tout de suite. Il chercha sa camarade du regard.



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HRP = Je propose qu'on fasse la quête en 8 posts chacun ^^ (9 pour moi car il y avait celui du tout début)
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Mer 13 Juil 2016, 17:11


Vols à répétitions

L
'unique réponse que le Bélua trouva de mieux à dire à son interlocutrice n'était qu'un simple : laisse tomber. C'était comme s'il ne voulait pas discuter encore plus longtemps avec elle et qu'il voulait écourter le plus vite possible cette conversation des plus fades.
Il était vrai que sa façon de penser était certes très étrange mais de là à répondre de cette manière à la jeune femme. Elle avait quand même fait l'effort d'exprimer du mieux qu'elle le pouvait ses sentiments. Ce qui n'était guère convaincant d'ailleurs. De plus, d'ordinaire, elle ne se saurait jamais impliquée dans ce genre d'affaire. Surtout en compagnie d'un parfait étranger, qui plus est se trouvait être on peut plus distant. Encore plus qu'elle ne l'était elle-même ! Eh oui, c'était possible.

Enfin bref. L'homme accepta alors d'échanger les rôles avec elle. Kaithlyn était plutôt heureuse car elle adorait tourmenter ce genre d'imbécile. Même s'ils restaient tout de même plutôt intelligents puisqu’ils arrivaient à monter une affaire pareille et à la faire rouler ! Enfaîte, les idiots n'étaient que ces pauvres pigeons qui se faisaient avoir à chaque fois...  
L'Elemental suivit alors le Bélua sans broncher. Ce dernier la mena dans une petite bijouterie qui avait l'air des plus charmantes. D'apparence, bien sûr. Dans cette rue, personne ne pouvait être honnête. Ce mot était banni du vocabulaire de ces canailles. Rien de mieux que la facilité pour gagner sa vie.
Kaithlyn comprenait à présent mieux ce que le Maître insinuait. Elle était encore loin de la vraie signification de ses mystérieux mots mais elle sentait qu'elle s'y rapprochait de plus en plus. Il lui avait peut-être dit ça pour l'aider à comprendre quelque chose... par elle-même ?
Enfin, ces mots restaient toujours pour elle aussi flouent.

L'étranger entra alors en premier dans la boutique. Puis, suivit de quelques secondes plus tard, son acolyte. Cette dernière s'amusa alors à dire les mêmes mots, identiques à celui de son compagnon en remplaçant couteau à beurre par collier en or. Elle devait travailler alors autant que ce soit le plus drôle possible, non ? Elle s'était créée alors un jeu pour l’événement. Les règles étaient très simples. Elle devait faire baratiner et insulter par la même occasion, le plus possible et le plus longtemps ces proies que celle du Bélua. Le jeune homme n'en savait rien bien entendu sinon le jeu n'aurait plus aucune utilité. Ce procédé était plutôt une bonne idée car étrangement, cela la divertissait énormément. On avait l'impression qu'elle renaissait de nouveau. Il y avait un peu de vie en elle après cette sombre période. Même si son ancien elle ne reviendra peut-être jamais à la vie.
C'était plutôt agréable à voir, surtout pour son ami de toujours, Gaurwaith. D'ailleurs, ce petit chenapan suivait l'Elemental depuis le début. S'il croyait pouvoir la duper, il se fourrait le doigt dans l’œil. Elle le connaissait trop bien pour savoir qu'il la surveillait.
Enfin bref. Kaithlyn commença alors son jeu avec cette petite vendeuse.

Ensuite, après avoir fini ce travail, ils allèrent dans plusieurs magasins tout en échangeant soigneusement leur rôle. Ils réussirent de boutique en boutique à gagner en habilité. À force d'entraînement, ils accomplirent leur boulot à merveille. Ce n'était pas comme s'ils étaient devenus les meilleurs voleurs du monde mais ils arrivaient tout de même à ne jamais se faire prendre. Enfin plutôt à faire le moins de dégâts possible.
Puis, lorsqu'ils partirent vers un tout nouveau magasin d'armes, le jeune Bélua grogna. C'était comme s'il n'aimait pas cet endroit. S'était-il fait arnaquer dans cette boutique ? Qui sait...
Enfin bref. Tout ce que savait l'Elemental était qu'il s'était déjà rendu ici auparavant. Et qu'apparemment, il avait adoré la visite.

L'acolyte de la demoiselle entra donc en premier dans la boutique. C'était son tour d'attirer l'attention et de s'amuser. Une chance pour lui car il pourrait ainsi régler ses comptes avec le vendeur. Kaithlyn espérait de tout coeur qu'il rate son coup car ce dernier était en train de la rattraper dangereusement à son propre jeu. De quelques points, il allait la battre et ça, l'Elemental ne le permettrait jamais. Elle avait beaucoup trop de fierté pour ça.
Enfin bref. Comme le craignait la jeune femme, ce dernier hurla dans toute la pièce en lâchant par-ci par-là des jurons. Et pas n'importe lesquels, je peux vous le dire. Ce n'était certes pas très drôle pour le vendeur mais pour l'Elemental, ça l'était. Kaithlyn se disait qu'à présent, il l'avait dépassé. Elle ne se vouait pas vaincu pour autant mais elle appréciait quand même le magnifique spectacle.
Seulement, ce plaisir fut vite écourté par la venue d'un garde. Mauvaise chose pour elle car ce dernier était entré au moment même où elle fouillait dans la caisse du propriétaire de la boutique. Elle fit la grimace en entendant et voyant le garde. Il cherchait des voleurs. Super ! Bien entendu, ça ne pouvait pas être l'autre femme puisqu'elle avait pris congé. C'était eux que les gardes cherchaient. Et puis, de toute façon, même si ça avait été le groupe de la femme, ils auraient vu l'Elemental se servir tranquillement et l'aurait embarqué sans se poser de questions.

Kaithlyn prit rapidement l'argent qui se trouvait dans ses mains et le plaça dans son sac. Même si la caisse était remplie, encore plus que celle de la première boutique, elle n'avait pas vraiment le choix et elle devait s'en aller en laissant ce magnifique butin.
Malheureusement, lorsqu'elle finit de mettre l'or dans le sac, une main l'arrêta en lui attrapant le poignet. La jeune femme fit de nouveau la grimace. Elle espérait que ce ne soit pas le garde.  



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Sam 23 Juil 2016, 18:41


Où-était-elle ? Jiang-Li mourait d'envie de partir en courant, mais il ne pouvait pas. Cela attirerait trop l'attention et puis il fallait d'abord qu'il récupère sa camarade. Il se méfiait toujours. Peut-être que si les gardes l'attrapaient, elle serait bien capable de tout avouer et de le dénoncer lui. S'écartant légèrement du comptoir, il laissa le garde qui vint heureusement discuter avec le gérant de la boutique, détournant ainsi l'attention du vieux. Dans un regard furtif, il aperçut enfin la jeune femme près de la caisse. Il manqua un battement de cœur. Qu'est-ce-qu'elle foutait -là ? Ce n'était clairement pas le moment de s'afférer ici ! Il allait lui faire un signe discret quand il reconnu Saki, tout près d'elle. Manquant de s'étrangler, il vit que la femme -maudite soit-elle- avait sa main sur le poignet de sa camarade. Leurs regards se croisèrent un très court instant. Un sourire mauvais éclaira le visage de la femme. "Gardes ! Au vol-" Sursautant en réalisant tout à coup qu'elle s'apprêtait à les vendre à la milice, Jiang-Li se mit à hurler pour couvrir la voix de Saki. "Cette femme-là ! Elle essaye de voler la caisse !" cria-t-il en pointant farouchement du doigt Saki. Il espérait que sa camarade ai le temps de dégager sa main et de s'écarter.

Profitant de ce très court instant de diversion, le bélua s'empressa de sortir de la boutique. Il vit que sa camarade le suivait et soupira de soulagement. Dehors, il y avait d'autres gardes qui attendaient que le premier ressorte du bâtiment. Jiang-Li fit un effort surhumain pour avoir l'air naturel et surtout, ne pas se mettre à partir en courant comme un dératé. Il attendait de les dépasser pour accélérer de plus en plus, s'éloignant le plus possible des boutiques qu'ils avaient déjà faite. Essoufflé, il s'arrêta dans une petite ruelle transversale que personne ne semblait utiliser. Là, il fit enfin une pause pour attendre que sa partenaire le rattrape. "Pfft... On a eu chaud." maugréa-t-il, tourna la tête derrière eux pour vérifier qu'ils n'étaient pas suivis. "Tu as caché le butin sur toi ? On ferait mieux de se le partager maintenant et de filer en vitesse." Parce-que si elle se faisait prendre avec tout l'or et bien tout leur travail serait perdu immédiatement. Et puis ça serait plus pratique pour elle de courir et de s'échapper au besoin. Jiang-Li avait quelques poches internes dans son kimono, ainsi que son sac de voyage. Il devrait y avoir assez de place pour caler quelques petits objets et des pièces de monnaie.

Une fois le départage effectué -sans dispute, miraculeusement- le bélua rangea donc ce qui lui revenait, puis jeta un coup d'oeil à la rue principale, avec toutes les boutiques. Il y avait toujours autant de monde, mais des gardes déambulaient parmi la foule et des bribes de conversations parlaient de "vols" et de "prudence". De toute évidence, l'alerte avait été donné... C'était la fin du jeu, probablement. Le bélua ne connaissait pas la géographie de la ville sur le bout des doigts, mais il savait que s'ils continuaient de remonter la rue, ils se rapprocheraient de la fin et pourraient se disperser hors du danger, chacun de leur côté, pour quitter la ville le plus rapidement possible. "Allons-y..." souffla-t-il tout en ressortant à la vue de tous. C'était difficile d'essayer de garder un air banal et de se persuader que personne n'était en train de les regarder d'un oeil suspicieux. Au début, les gardes n'étaient pas encore là alors le bélua s'était senti hors d'atteinte. Maintenant, c'était plus du tout le cas.

Perdu dans ses pensées, il manqua de regarder où il marchait et bouscula un homme en plein fouet. Il y eu un bruit de métal qui tomba au sol. Sursautant, Jiang-Li leva les yeux vers le... garde qu'il venait de heurter. "Eh ! Attention ! Qu'est-ce-que c'est ça ?" Horrifié, le lynx baissa les yeux sur le contenu de ses poches internes qui venait de se déverser au sol, visible par tous.



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Vols à répétitions [pv Kaitlyn Jackson]

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