L'enfant me tiens la main, il m'a suivis docilement, où presque si j'en oublie que j'ai du à plusieurs reprises jouer au chat et à la souris avec lui. Il est si insouciant de ce qui pourrait lui arriver. Plusieurs fois j'ai serrer les dents, oubliant ma peur de le voir se mettre en danger pour justement l'écarter des dit dangers qui séparent les ruine de Cëlessa de la cité. Mais cela est derrière nous et à présent, je crains seulement de le perdre dans la foule. Mais, chance peut-être pour moi, le garçon à cesser de vouloir tout voir, il se serre même à moi, observant les gens avec méfiance. Je suis en cet instant heureuse toutefois que nul ne fasse attention à nous, mais un autre problème est là. Et de taille celui-là. Je dois trouver le Sin Luxinreïs. je sais que seul lui pourra m'aider vis à vis du garçon aux cheveux pâle. Mais voilà, j'ignore même à quoi il ressemble et je ne pense pas que les étoiles m'aident vraiment. Ce qu'elles me disent est de plus en plus flou, tout les images qu'elles m'offrent viennent d'ailleurs. Un ailleurs dont j'ignore tout. C'est si frustrant de devoir s'en remettre à soi-même. Le petit garçon se met soudain à pleurer.
- Qu'est ce qu'il y a ?
Il me désigne sa peluche tombé au sol; je soupire doucement, allant la récupérer avant que des passants ne piétine cette dernière. Un grognement familier me fait sursauter et quand je me redresse, je tombe nez à nez avec Chewie qui, de sa petite taille, ressemble encore à un très jeune Töh Taureau alors qu'il est clairement déjà adulte. Sa présence semble rassurer une bonne fois pour toute le garçon qui approche sa main maladroitement du museau de mon ami à fourrure. Ce dernier se baisse un peu, se laissant caresser en poussant des grognements satisfait. Mais ses retrouvailles ne m'aident guère et je doute que Chewie soit capable de m'aider vraiment. En revanche, sa présence à l'intérêt que le garçon est occupé et je ne risque donc plus de devoir courir après. En théorie.
- Bon, Chewie, tu le garde à l’œil hein ? - Garoompf !
La réponse animale me fait sourire mais elle attire aussi l'attention de quelque curieux, néanmoins, aucun d'entre eux ne me semble digne d'intérêt et je réalise soudain que la solution, elle est sous mon nez. Desidera est le seul lieu où je peux avoir une chance de le trouver. J'ai au moins l'avantage de savoir que c'est bel et bien IL car j'ai rencontrer Lily-Lune, son ancienne fiancée, mais cela est une autre histoire et y penser est une perte de temps, où presque. Le plus dur reste néanmoins à faire, ne pas me perdre dans la cité moi qui ne connais de cette dernière que les quartiers de la Sierra où je réside. Où presque. En fait oui,je n'ai pas beaucoup visité mon chez moi. Je lève le nez, repérant ma destination au loin. Chewie dans mon dos câline le garçon et ce dernier est si détendu avec mon compagnon que je me sens plus seriene, vraiment.
- Chewie ? On doit y aller, viens.
J'attire l'attention du garçon qui reste bien silencieux, ec qui est facile car j'agite sous son nez sa peluche avant de la lui rendre. Le Töh Taureau noir le suis en poussant de petit gémissement joyeux et cela suffit à ce que la route devienne plus facile. Comme si la simple présence de l'animal suffisait à faire s'écarter les curieux, à moins que ce ne soit là qu'une simple impression. Mais cela ne tarde pas à changer sitôt que nous arrivons tout prêt du Temple de la Lune. J'aime ce lieu, bien que je n'y est que rarement mis les pieds mais aujourd'hui, je n'ai nul temps à y consacré et peu à peu, je me mêle à la foule dense, tenant le garçon par la main alors que Chewie reste dans son dos, veillant ainsi sur lui. Il prend sa mission très à cœur et je sais pleinement qu'il n'arrivera rien à l'enfant. Plus tôt que je ne le pensais, nous arrivons dans le palais, si grand que j'en suis un instant étourdi. A mon grand damne cependant, l'enfant me lâche subitement la main avant de courir à l'intérieur, disparaissant de ma vue après une volée de marche. Chewie part à sa poursuite aussitôt, me laissant abasourdie un moment. Mais je fini par réagir, suivant mon compagnon en craignant qu'il ne fasse des dégâts ici. Car oui, reconnaissons le, Chewie est un empoté.
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Invité Invité
Ven 11 Mar 2016, 16:15
L’esprit rêveur, j’errais à travers les interminables couloirs du Palais de Desidera, désireux de vagabonder entre mes pensées le plus tranquillement possible. De temps à autre, je m’arrêtais près d’une fenêtre, pour contempler un moment les paysages de Lua Eyael. Ses évasions n’avaient rien d’anodines. J’en avais besoin. Pour ne pas changer, je dormais peu. Mon corps flanchait ; mon esprit cédait sous le poids de mes visions. Marcher sans but me faisait du bien. Une tasse de café à la main – certainement la huit ou neuvième de la journée – je continuais à déambuler, sans me soucier des regards tantôt inquiets tantôt amusés de mes proches et des Oracles. Au détour d’un corridor, je tombai nez à nez avec la douce Arame, qui me dévisagea avec une pointe de contrariété dans ses prunelles écarlates. « Vous avez vraiment une sale tête. » murmura-t-elle, désapprobatrice. Je lui répondis dans un léger rire. « Merci. Tu as bonne mine, toi aussi. » J’esquissai un pas sur le côté pour échapper à un échange stérile mais l’Orine m’en empêcha. « Caleb, allez dormir un peu. » Je savais que j’avais le teint blême et les yeux cernés. Je ne le vivais pas mal. « Je t’ai déjà demandé plusieurs fois de ne pas me vouvoyer. » - « Et moi, de prendre soin de vous. » D’une traite, je finis ma boisson chaude pour poser la tasse sur le rebord du premier meuble venu. « Arame. » soufflai-je en prenant son visage entre mes mains. « Je vais bien. Tu es adorable de t’en faire autant pour moi malgré mon caractère de chien. » Je m’essayais à l’humour. Ce fut plus ou moins une réussite. La jeune femme, souriante, détourna la tête. « Pourquoi ne pas prendre un peu l’air ? » proposa-t-elle en s’écartant. « Il fait beau et je n’ai pas encore beaucoup visité la Cité. » - « Tu es libre de la parcourir comme bon te semble. Je ne souhaite pas que tu restes enfermée simplement parce que je sors peu, ces derniers temps. » - « J’aimerai beaucoup la visiter avec vous. » J’hésitai un instant. « Pourquoi pas mais un peu plus tard dans la journée, si tu le veux bien. Je crois que je vais avoir à faire, sous peu. » - « Que se passe-t-il ? » - « Rien de dramatique, ne te fais pas de souci. » Je repris ma marche pour me diriger vers le hall du Palais, l’Orine à mes côtés pour discuter un peu. J’étais toujours un peu mal à l’aise, auprès d’elle, craignant qu’elle adopte un comportement semblable à celui d’Alice. Elle était sensible à ma présence et ses désirs me concernant étaient plutôt clairs, mais non partagés.
« Je crois que Shéhérazade peine à se faire à toutes ses nouvelles et elle ne me parait pas encore très … Oh ! » Elle fut interrompue par un enfant qui courrait et qui la percuta de plein fouet. « Est-ce que tout va bien, petit ? » Elle s’accroupit près de lui. « Attention. » la prévins-je. « Pardon ? » Un petit Töh Taureau arriva en trombes et bouscula aussi l’Orine, qui finit par terre, surprise. « Vous auriez pu être un peu plus explicite. » marmonna-t-elle en secouant ses cheveux. Je haussai les épaules, un petit sourire aux lèvres. « Oui, j’aurai pu. » Je lui tendis la main pour l’aider à se relever. « Allons la retrouver. » - « La ? » Elle prit la main du petit garçon pour m’emboiter le pas. « Viens, Chewie. » dis-je en regardant la petite créature, pour qu’elle ne reste pas seule à attendre. « Comment savez-vous que … » Elle s’interrompit et soupira. Finalement, elle n’était pas certaine de vouloir savoir. « Si tu allais déjà en ville, te promener ? » proposais-je soudainement à la jeune femme, qui me scrutait, perplexe. Je fouillai brièvement dans mes poches pour en tirer quelques pièces. « Je sais que tu as envie de t’acheter de nouveaux vêtements. » Elle écarquilla les yeux. Je devais avoir omis de lui préciser que je lisais dans les pensées. « Je te rejoindrais plus tard. Il vaut mieux que je règle cette affaire, seul. Cela concerne mon peuple. » Elle acquiesça. « D’accord mais comment … » - « Je te retrouverai sans que cela pose le moindre problème, où que tu sois à Lua Eyael. » Elle réfléchit une seconde. « Vous êtes un peu terrifiant, finalement. » Elle rit, avant d’obtempérer.
Pour ma part, j’attendais simplement qu’une Rehla un bien anxieuse me rejoigne, à la recherche de l’enfant et du Töh Taureau. J’avais tellement de choses à dire à cette jeune personne. Son existence allait changer. Pour le meilleur et pour le pire.
Invité Invité
Jeu 05 Mai 2016, 19:45
Un soupir, un de plus qui s'échappe de mes lèvres alors que je sais pleinement que si je ne me dépêche pas, mon adorable compagnon à fourrure aura tôt fait de briser quelques chose. Finalement, je fini par l’apercevoir plus loin, et guère seule. A vrai dire, au détour de ce couloir, je sens toute mon anxiété enflée au point que je ne suis plus certaine de ce que je dois faire. fuir à toute jambe ou ... Je laisse l'idée s'échapper, s'étioler alors que Chewie fonce vers mon, me renversant littéralement avant que sa grosse tête ne se plante devant la mienne. Mais loin de m’agacer, je lui souri, le repoussant gentillement d'au dessus de moi pour finalement me redresser. Je penche la tête pour découvrir que l'homme n'a guère bougé et je me cache de nouveau pour fixer mon compagnon. De quoi ai-je bien l'air ici, le cul par terre, les jambes replié de chaque côté et les joues rosit par la gène ?
- Chewie ...
J'en oublierai presque l'enfant, mais je me relève rapidement, replaçant maladroitement une mèche de cheveux avant de caresser affectueusement la tête de mon camarade qui grogne de plaisir. Puis je le sens, le moment de regarder cet homme. une part de moi me dit que si je souhaitais être discrète, c'est foutu et pourtant, l'opposé m'annonce que je vais avoir besoin de cet homme. Je ferme un instant les yeux, baissant la tête pour chasser des images flous. Quand diable y verrai-je plus clair ? Jamais, c'est ce que me répond ma petite voix interne, alors je prend sur moi de regarder le Rehla. Son visage trahis un manque de sommeil qui me rappel le regard fatigué de Keliel. mon parrain d'ailleurs me manque un peu plus en cet instant mais je me concentre pour ne pas laisser une fois encore mes pensées me perdre.
Bonjour, je ... j'espère qu'il n'a pas fait trop de dégât, c'est que je ...
Je me tait, réalisant où je suis et sans doute aussi que je dois bien avoir l'air cruche. Je sens mes joues me chauffée plus encore et je détourne le regard. Commencez par bonjour c'est bien mais est-ce vraiment ,nécessaire alors que je ne sais même pas si j'ai seulement le droit d'être ici ? Une fois de plus je me sens perdu, ne trouverai-je donc jamais un endroit où je me sens chez moi ? Je sens malgré moi mes yeux qui se chargent en larmes et je les chasses d'un geste presque rageur. A quoi ça va me servir de pleurer. Je caresse de nouveau la tête de Chewie qui, inquiet c'est planté devant moi en poussant un gémissement.
- Je cherche aussi un jeune garçon et ...
Et je l'aperçois un peu plus loin dans le couloir, avec une femme je crois. Mais étrangement, elle n'attire pas davantage mon attention, sans doute parce que je pense un peu trop à l'image de moi que je donne en cet instant. A force de passer inaperçu en dehors de la capital, je me focalise un peu plus sur le regard des miens. Or aujourd'hui plus que jamais, je me sens comme une enfant terrifiée qui ne sait ni où elle est ni pourquoi elle y est et qui en veux à ses amis de l'avoir entraîné dans l'inconnu. Finalement, je choisis le regard de Chewie comme point d'accroche. Le Tôh Taureau remue son adorable petit museau et je devine à son regard qu'il s'inquiète vraiment, je m'essaie à un sourire mais il est bien faiblard et je sais que je ne trompe personne. Et surtout pas lui. Je lui grattouille doucement la tête avant de relever le regard sur l'homme, cet fois c'est décider, il faut que je prenne sur moi. je suis là à cause de cet enfant car si je suis là c'est pour lui car je cherche le Sin Luxinreïs et l'idée m'effleure enfin que c'est peut-être lui. Je la chasse aussitôt en me disant que sous ses airs fatigué, il à l'air trop jeune. Mais le visage de Keliel s'impose et je me fige. Et si ...
- Je ...
Je ne sais même pas quoi dire, je me sens bête et surtout bien loin d'être à ma place, fragile, même. Une fois encore, je me demande ce que je fais là. C'est sur et certain, si je pouvais disparaître, je le ferai mais j'ai la sensation que cet fois, ça ne marchera pas.
