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 Mors Tua, Vita Mea - Séléna

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Ven 08 Jan 2016, 17:07

« Il a l’air contrarié non ? » « Hum ? » Devant le désintérêt flagrant de son camarade Tarnis se tourna avec un sourire chaleureux vers le sujet de sa pensé. « Une carotte ? » Les yeux d’un certain réprouvé se levèrent à peine vers lui, et vue son regard la réponse pour la quatrième fois qu’il lui demandé était certainement : non. Le mage croqua alors dans le bout de légume orangé en marmonnant un « Tu en aurait pourtant bien besoin » se qui eu le don de faire sourire Atax qui ne manqua pas de le faire remarqué. « Tarnis ont ne nourri pas un tigre avec de la paille. » Se qui signifier que s’il continuer à importuné Zéleph il pourrai bien finir par se faire mordre. Regardant l’assiette plaine de l’ancien roi il soupira. « Même la viande il n’en veux pas. » Et devant cette stupidité flagrante le magicien reçu une tape sur la tête de là par du chasseur. N’écoutant pas les ronchonnements de l’homme en toge, l’Alfar fini sa bière avant de la tapé plus fort que de raison sur le bois de la table et se penché vers le réprouvé. « Alors petit chat tu ne veux pas dire à tonton Tarnis et tonton Atax se que tu as sur le cœur ? » Son ton moqueur et son sourire narquois eu seulement l’effet de faire grogner l’animal. « Eh bah, c’est un gros chagrin ça. » Eclata-t-il de rire avant de lever le bras pour commandé une autre tourné. « Ô laissez se pauvre garçon tranquille, les peine de cœur arrive aussi aux hommes. » Comme si le cauchemar de Zéleph n’était pas fini, Cruella s’assit à coter de lui en lui caressant les cheveux comme s’il était un espèce d’animal domestique. Il grogna plus for en s’éloignant vivement, plus qu’irrité par la situation. « Oh ! Pardon mademoiselle je vous ai pris pour quelqu’un d’autre ! » Et le fou rire fus collectif, sauf pour une seule personne qui fini par en avoir assez. Il se leva en leur jetant un regard noir et une insulte dans sa langue natale avant de quitter l’auberge, non sans entendre ses camarades trinqués à « la santé de la petite fille ».

En passant la porte il bouscula quelqu’un. Il ne se soucia pas d’avoir fait tombé cet inconnu et continua son chemin d’un pas furieux. Il avait une furieuse envie de sang. Le besoin incontrôlé d’arracher la tête de quelqu’un simplement pour lire la souffrance dans les yeux de sa victime et ainsi apaiser la sienne. Dans sa poche un papier froisser lui avait donner envie de vomir. C’était une vague mascarade, comme à l’accoutume. Il avait relu plusieurs fois chacune des phrases avant de se levé calmement, puis d’explosé dans la chambre. Ils avaient du si prendre à quartes pour le contrôlé. Finalement il n’avait plu rien dit, ni fait un autre geste. La colère avait fait place au vide. Maintenant il était de nouveau hors de lui et c’était en parti grâce a ses « amis ». Il n’avait pas d’amis, après tout il avait tué Adam de sang froid. Quelqu’un qu’il avait considéré comme son frère pendant près d’un siècle. Il laissa un rire mauvais lui échappé. Finalement pourquoi s’inquiéter de la douleur dans sa poitrine ? Cela faisait un moment que cet organe que l’on appel cœur ne battait plu. Il était froid et dur comme le marbre. Alors Zéleph pris une décision. Dans la nuit froide il se tourna vers le brasier qui éclairé l’entré de l’auberge. Sortant de sa poche le parchemin, il le jeta dans la braise et le regarda se consumé comme son âme l’avait fait. Il ne resta rien. Que de la cendre et un passer douloureux. Quelle belle c*nn*rie. Du temps perdu et de la douleur, voilas qui avait était utile a son existence, vraiment. Le sarcasme finissait pas lui réussir finalement.

« Voilas une décision judicieuse camarade. » Zéleph sursauta légèrement avant de se retourné vers la voix venant de l’ombre. Il vit une forme sortir des ténèbres et s’approcher de lui. Cela semblait être un vieil homme. Il ne pouvait discerner son visage a cause de sa capuche, mais la vieillesse se voyait à la courbure de son dos et la faiblesse de ses mots. Pendant un instant qui sembla duré une éternité, le réprouvé se contenta de fixer l’inconnu qui fini par esquisser un sourire intéresser. « C’est vrais. Vous n’êtes pas réputé pour votre conversation. » Une fois de plus le silence fut la seule réponse. Zéleph ne voyait pas l’utilité d’usé des mots alors que c’était lui qui désiré visiblement lui dire quelque chose. « Ce n’est pas plus mal. C’est agréable par fois de se sentir écouté. Rare son ceux qui connaisse la réelle valeur d’une parole donnée. » Avancent plus encore, l’inconnu se mit prés du feu et tendit ses mains pour les découvrir de sa cape et les chauffer près du bois. « Je cherché justement quelqu’un comme vous. » Zéleph cela un sourcil dans un C'est à dire ? tacite. « Vous étier marié non ? » Le réprouvé posa son regard sur sa main marquée. Une belle mascarade, oui, il l’admettait sans douleur. « Je devrait m’arraché la peau. » Le vieil homme rit doucement. « L’expression « l’avoir dans la peau » vous vas si bien pourtant. » Il n’eut pas besoin de voir le regard blasé du réprouvé pour comprendre que sa plaisanterie n’était pas du tout appréciée. Il passa à autre chose. « Vous vous souvenez d’une petite fille que vous avez rencontré il n’y a pas si longtemps ? Elle porté une marque semblable a la vôtre. » Zéleph haussa les épaules. Il ne se souvenait pas toujours de toute les personnes qu’il rencontré, mais il avait une vague idée de s’être dit que marié une fille à cet âge était malsain. « Il faudrait que vous la retrouviez. » Bah voyons. « C’est important. » ajout-a-il sentant le désintérêt total de son interlocuteur. « Retrouvez là vous même. » Alors qu’il se retourné pour quitter les lieux, le vieil homme souri. « Je pourrai vous donnez se que vous cherchez. » Le réprouvé stoppa net, pris au dépourvu. Il sentit soudain sa curiosité gonflé et explosé au ton assuré de l’homme. Tournant la tête il osa alors demandé. « Et qu’est ce que je cherche ? » « Les Dieux. » Mais encore ? « Ceux-là même qui vous ont donner la vie. » Il fit une pause avant de se redresser pour regardé enfin le réprouvé. « Et qui vous l’ont reprise. » Zéleph se tourna a nouveau vers l’homme, l’esprit soudain remplit de miles questions. Comment s’avait-il ? Pourquoi parlait-il de cette façon ? La colère, mais sur tout la peur lui sera la gorge. Il s’avança furieusement vers l’inconnu, presque en courant pour l’attraper par le col. « Qui êtes vous ? Que savez vous ? » hurlât-il, mais a la seconde même ou ses doigtes effleurèrent les vêtement du mystérieux vieillard, celui-ci disparut dans un murmure « Trouvez la fille. » le laissant seul, le poing fermer dans le vide, le souffle cour et le cœur battant d’effroi et de rage.

Quand il rentra à nouveau dans l’auberge il alla directement dans la chambre, ou chaque meuble étaient bon pour le feu après l’ouragan Zéleph. Ses camarades l’avaient vu mais n’avait rien dit, le laissant à ses bouderies. Après quelques heurs a se calmé, il fini par trouvé le sommeille. Il trouverait cette gamine. Après tout ça n’était pas difficile. Il trouverait cette fille et aurait les réponses à ses questions. Demain serait un autre jour, demain il avancerait vers un futur différent. Malheureusement il ne savait pas comment commencé ni où chercher...
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Ven 08 Jan 2016, 22:35

Séléna soupira. Elle n'y arrivait pas... C'était... Elle avait beau tourné la clef dans la serrure, elle n'entendait pas le bruit significatif qui indiquait que le loquet avait cédé. Elle retira l'objet, se baissant doucement pour voir si quelque chose ne bloquait pas le mécanisme mais la lueur de sa bougie n'était pas suffisante pour qu'elle puisse observer quoi que ce soit. Sa prise d'indépendance commençait bien. Elle avait enfin eu ce qu'elle désirait tant, à savoir la possibilité de découvrir les Terres du Yin et du Yang seule. Enfin, tout était relatif car, en réalité, elle était accompagnée par un homme qui devait veiller à sa sécurité. Cela dit, il ne dormait, bien évidemment, pas dans la même chambre qu'elle et, malgré l'heure extrêmement tardive de leur arrivée, avait souhaité se détendre un peu dans la taverne d'à côté. Il ne buvait jamais trop et prenait son rôle très au sérieux. Séléna n'avait pas encore osé essayer de le semer mais elle y pensait un peu plus chaque jour. En réalité, si elle tolérait sa présence, c'était avant tout parce qu'elle manquait cruellement de force. La preuve était facile à obtenir : si la clef ne tournait pas dans la serrure, c'est parce qu'elle n'était pas assez huilée et que la jeune femme n'arrivait pas à venir à bout de l'épreuve. Elle finit par soupirer, s'appuyant contre cette dernière. Vu l'heure avancée, elle doutait de croiser quelqu'un qui pourrait l'aider. Elle n'avait plus qu'à attendre que Xeth rentre de la taverne. Aussi, elle ferma un instant les yeux, sentant que son corps souffrait atrocement dans sa tenue de dame. Cela aussi était nouveau. Elle avait toujours été obligée de porter des robes mais celles qu'elle arborait précédemment étaient légères, simples, si l'on ne parlait pas des tenues de soirée. Maintenant qu'elle était « adulte », il y avait plusieurs couches. Des dessous, corsets, jupons et autres pièces dont elle avait dû retenir le nom par cœur. Généralement, elle ne s'habillait pas toute seule mais elle savait, fort heureusement, le faire. Quant à ses chaussures, elle souhaitait s'en débarrasser le plus vite possible. Bien sûr, Séléna savait faire semblant de se plaire dans sa toilette de jeune femme de bonne famille, respectable et bien comme il faut. Elle avait été éduquée pour être parfaite même si, intérieurement, elle était très loin de l'être. Elle manquait également de souplesse, ce que ses professeurs ne cessaient de lui répéter. D'ailleurs, dès qu'elle rentrerait de ce voyage, elle serait soumise à des apprentissages plus durs pour régler ce « léger » soucis.

Un bruit de pas se fit entendre dans le couloir. Elle ouvrit ses yeux verts dans l'espoir de voir apparaître Xeth. Ce n'était pas lui mais un autre homme visiblement un peu saoul. Peu importait. Elle s'avança vers lui. « Excusez-moi de vous déranger, pouvez-vous me faire la grâce d'ouvrir ma chambre je vous prie ? ». L'homme la fixa de bas en haut, puis de haut en bas avant de se laisser convaincre avec un sourire pervers aux lèvres. Il était intéressé mais, à vrai dire, Séléna ne lui laissa le temps de rien entreprendre. Une fois la porte ouverte, elle s'engouffra dans la pièce sans même un merci et la referma derrière elle, faisant rouler le mécanisme du verrou aussi vite qu'elle le put. Elle posa sa valide et ôta ses chaussures, tenant sa bougie dans l'une de ses mains sans faire attention à l'environnement. Il ne lui manquait plus que tout le reste. Cela n'aurait pas été si inconfortable, elle se serait couchée sans même enlever sa robe ou détacher ses cheveux. Seulement, elle était femme et devait se plier à toute une série de règles strictes qui régissaient son existence. Quoi que... puisqu'elle était seule dans cette chambre, elle pourrait sans doute s'amuser un peu. Elle sourit, détachant son collier qu'elle laissa tomber au sol dans un bruit atténué par le tissu de sa robe sur lequel il atterrit. Elle fit pareil avec ses boucles d'oreilles puis détacha ses cheveux, envoyant sa pince voler sur le lit.

Séléna finit par poser sa bougie par terre afin de passer à la robe. Puisque la couche supérieure s'attachait devant, elle n'aurait pas à contorsionner ses mains. C'était bien plus pratique, bien que le lacet restait pénible à enlever. A la moitié de sa tâche, elle eut une sorte de pressentiment. Elle s'arrêta pour enfin regarder autour d'elle. Les meubles semblaient légèrement endommagés... même plus que légèrement. Elle reprit la bougie, éclairant un peu plus ici et là. Elle ne tarda pas à se rendre compte qu'il y avait une forme dans le lit. S'était-elle trompée de chambre ? C'était impossible... elle avait la clef. Mais alors... comment cet individu avait-il fait pour entrer ? L'aubergiste avait-il fait une erreur ? Elle avança prudemment, sur la pointe des pieds. Elle avait envoyé sa pince sur le lit... elle ne savait pas si l'inconnu s'était réveillé ou non. Sans doute pas, sinon il se serait manifesté comme toute personne bien éduquée. La jeune femme pensa un instant à sortir pour demander des explications à l'aubergiste mais elle ne pouvait, dans tous les cas, pas laisser sa pince à cheveux là ni sortir dans cette tenue. Elle s'avança un peu plus, essayant de cacher au maximum la lumière de la bougie tout en éclairant assez pour qu'elle puisse retrouver le bijou. Elle se mordit la lèvre inférieure, n'osant pas trop regarder la personne inconnue. C'était inconvenant.

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Sam 09 Jan 2016, 00:44

Demain était demain, mais quelque fois le soleil ne se lever pas aussi tôt qu’on aurait pu l’espéré. Il semblait même que cette nuit là, le soleil ne se lèverait jamais pour Zéleph.
Le réprouvé avait toujours été un dormeur de type ordinaire. Quand il était épuisé il dormait à point fermer de tel façon que même si le toit s’envolé sous un orage rien ne pourrait le sortir de son sommeille profond. Lors se que son esprit était contrarié et occuper à bien des penser il avait un mal de chien à trouver le sommeille et celui-ci quand il daigner venir était très léger, si bien que le moindre craquement de plancher pouvait lui faire ouvrir les yeux. Le reste du temps, il dormait comme tout autre mortel. Il s’engouffré de manière confiante dans les différentes étapes du sommeille, détendu, en sécurité dans le monde merveilleux du rêve… ou du cauchemar. Plus souvent le dernier pour son cas.

Quoi qu’il en soit à cet instant il était à la fois contrarier et épuiser, se qui peut être créer une contradiction dans notre analyse. Il était pour autant intéressant de voir que malgré l’intensité de son sommeille, sa perception du monde réel fut plus forte. Peut être était-ce du au faite que quelqu’un s’acharné sur la serrure de sa porte de puis cinq bonne minutes. L’esprit embuer, Zéleph grogna, en se retournant sous son drap, une insulte bien placé. Encore un qui avait trop bue et se trompé de chambre, il finirait ou par s’endormir devant sa porte, ou bien abandonner. Le bruit cessa et le réprouvé esquissa un sourire en ferment les yeux apaiser, fier d’avoir eu raison. Ses yeux s’ouvrir a nouveau quand de manière surprenante sa porte claqua. C’était une plaisanterie n’est ce pas ? Un de ses camarades voulait lui faire une mauvaise blague ? Ou alors Cruella en avait marre de câliné son blondinet d’Alfar et venait voir si le pâturage n’était pas plus vert ailleurs ? Zéleph aurait pu ricané quand il se retourna doucement, pas non plu suicidaire si quelqu’un tenté de l’assassiné.

Dû à la faible lumière causer par la bougie de l’intrus et au sommeille qui embuer encore totalement son regard, il plissa les yeux. Dans sa soudaine recherche de réponses il arrivé à distinguer la forme d’une personne plutôt frêle et petite. Une femme ? Comme pour certifier cette déduction il fut frappé en pleine tête par quelque chose de pointu. Ramassent le bijou tomber sur son torse il l’analysa. C’était une pince à cheveux, de plutôt belle qualité si on voulait son avis. De plus en plus éveiller, le réprouvé fini par comprendre. Bien sur c’était l’logique, se genre de situation était digne d’une vaste blague. Atax avait dû faire des siennes pour trouver une femme a lui envoyé. Très franchement celui là, un jour, il lui ferait ravaler son sourire ravageur de petit rat des bois. Quelque chose le frappa instantanément quand il leva les yeux. Même dans la pénombre il était difficile d’ignoré que cette fille n’avait rien du genre de femme au quel il avait pensé jusque à l’instant. Même si elle était dévêtue, se n’était pas encore assez pour « se genre de femme ». Elle semblait même s’être stoppé dans sa tache, se qui si on voulait son avis était quand même bien regrettable, mais puise que personne n’avait posé la question il garda l’idée pour lui. Son comportement était également loin d’une « femme de chambre ». Elle avait l’air de chercher quelque chose, son regard fuyant visiblement avec précaution l’endroit où il se tenait, c’est-à-dire le lit. Donc, elle avait conscience qu’il était là. Cette situation avait quelque chose d’amusant. Le réprouvé regarda la demoiselle essayée de géré l’embarras du moment, ses lèvres s’étirant lentement dans le coin droit de sa bouche.

Décidant qu’il avait assez jouis de la situation comme ça, il fini par laisser entendre sa voix, plus rauque qu’il ne l’aurait voulu a cause du sommeille quitter a peine quelques minutes plus tôt. « Puis-je vous êtres utile, torsk ? » Il avait envie de rire, mais réussit à se contenir, cachant se qu’elle chercher sous le drap, qui voilé déjà sa nudité au yeux de l’inconnue. Quand même il c’était fait réveiller en pleine nuit et il avait passer une très mauvaise journée, alors autant s’amuser un peut. Il se demander comment elle avait pu finir dans sa chambre, puise que visiblement ce n’était ni une mauvaise plaisanterie de ses amis, ni un ivrogne qui c’était trompé de chambre. Quoi que, rien ne lui avait encore prouvé qu’elle n’était pas soule. Levant un sourcil, il attendait une réponse, cachant sa surprise par un air moqueur. Quelque par elle avait de la chance de ne pas être tombé sur quelqu’un d’autre, il avait vu quelque gars ici qui n’avait pas l’air bien intéressant et si elle était tombée sur Cruella, elle en aurait déduit casser la croute en pleine nuit ne lui aurait fait aucun mal. Les vampires et leurs manies répugnante de prendre touts e qui n’était pas à eux, ça l’irritait au plus au point, mais Cruella avait la particularité de malgré tout le faire sourire.
Son attention était toujours totalement offert à l’intruse dont il attendait tranquillement la réponse, jouant sous le drap avec le bijou qui était maintenant sa propriété.
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Sam 09 Jan 2016, 01:41

Séléna ne trouvait pas sa pince. Elle ne voulait pas remonter son regard trop haut et, de toute façon, elle se disait que si elle avait atterri sur l'inconnu, cela l'aurait réveillé. Elle fit l'hypothèse que, peut-être, un tapis se trouvait de l'autre côté du lit, tapis sur lequel aurait pu atterrir l'accessoire, sans bruit. Seulement, elle n'eut pas le temps d'aller vérifier, une voix émergeant du matelas. Elle sursauta, ne s'attendant pas à ce qu'il soit réveillé. Elle ne l'avait pas entendu bouger. Elle n'avais même pas senti sa respiration changer. Depuis quand était-il au courant de sa présence ? « Torsk ? » demanda-t-elle, comme si se rattacher à quelque chose de rationnelle l'empêchait de devenir trop émotive. Elle ignorait ce que voulait dire ce mot. Le reste était compréhensible cela dit. Elle avait eu de la chance car elle aurait pu tomber sur une sorte d'ermite ne parlant que sa langue natale. Torsk... en y pensant, ça sonnait un peu réprouvé mais elle n'en était pas certaine. C'était justement à Bouton d'Or qu'elle allait. Cela faisait un certain temps qu'elle n'était pas sortie du Manoir Taiji et elle voulait découvrir l'une des cités de la race pour laquelle elle s'était battue, enfant, à la Coupe des Nations. Elle avait conscience de l'écoulement différent du temps. Pour les gens qu'elle côtoyait depuis qu'elle était sortie de la propriété, les événements avait eu lieu il y a peu. Elle s'en accommodait plutôt bien à vrai dire puisque ses journées s'étaient transformées en véritables routines d'apprentissage des bonnes manières, de la danse, de l'histoire et autres joyeusetés. Séléna était curieuse mais elle souhaitait apprendre en expérimentant, pas simplement en retenant des ouvrages par cœur. Elle inspira doucement et expira tout aussi calmement. Elle allait devoir le regarder si elle souhaitait communiquer avec lui. Ce ne serait pas poli de parler aux draps. Le problème c'est que la situation en elle-même était indécente. Une femme n'avait pas à se trouver dans la chambre d'un homme au beau milieu de la nuit. L'inverse était tout aussi vrai. Le seul soucis c'est qu'elle n'avait aucune idée du locataire exact de l'endroit. Si elle avait été sûre d'elle, sans doute lui aurait-elle demandé de partir sans plus attendre.

Elle s'avança un peu plus, se disant que, quoi qu'il en soit, même si elle serait obligée de cacher à sa préceptrice avoir vu un homme en pyjama, cela n'en restait pas moins que des vêtements. Et il était sous les draps de toute façon. Elle posa donc sa bougie sur le chevet qui se trouvait à côté du lit et qui tenait encore mystérieusement et porta son regard d'abord vers le torse de l'homme, remontant doucement pour se rendre compte de l'ignominie. « Mais ! Enfin ! ». S'en était trop. Elle tourna son regard vers un autre point. Il ne portait pas de vêtements, du moins, pas en haut. Ses épaules en attestaient. L'état de la pièce la frappa enfin. Il était certain que cet homme n'avait rien à faire là. Il avait dû s'infiltrer ici par effraction pour essayer de voler un honnête client. Devant le vide ambiant, il s'était énervé, avait détruit le mobilier et avait décidé de dormir aux frais de l'auberge. Se pinçant les lèvres, elle se fit plus stricte. « Vous êtes dans ma chambre, je vous prierai donc de sortir sans plus attendre ! ». Regardant de nouveau les draps, elle s'aperçut qu'une forme bougeait, la forme de sa barrette. Il la tenait dans la main et s'amusait avec, ce qui ne fit qu'accentuer la théorie du voleur. « Rendez la moi ! » s'exclama-t-elle en oubliant presque la bonne résolution qu'elle avait pris de ne pas le regarder. Fixer un malfaiteur dans les yeux était dangereux. Les hommes non respectables étaient dangereux et elle ne devait pas les côtoyer, alors que dire d'un homme torse nu dans le lit qui lui avait été attribué ? Elle se tut en rencontrant son regard, ses mains montant lentement vers ses cheveux dans lesquels ses doigts se mêlèrent. Elle faisait cela quand elle était étonnée ou quand elle ne savait comment réagir. Cet homme... il lui disait quelque chose. Il s'agissait de son amoureux... Enfin, de... Cela faisait tellement longtemps. Samuel avait tellement entendu parler de lui durant leur enfance. Shizuo... Non, c'était impossible, il ne pouvait pas être un malfaiteur. Ça briserait tous ses rêves. Dire qu'elle s'était imaginée l'épouser un certain nombre de fois avant de se rendre compte, en grandissant un peu, qu'ils ne se reverraient sans doute plus jamais et que, de toute façon, il était bien trop vieux. Était-ce bien lui au moins ? La pénombre devait lui jouer des tours. Soudainement tendue, elle préféra ignorer toutes les données qui confirmaient l'identité de l'homme et finit par tendre sa main vers la position de la barrette de manière plutôt approximative, répétant sur un ton courroucé, les joues légèrement rosés : « Rendez la moi ! ».

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Sam 09 Jan 2016, 16:33

Ce fus beaucoup plus dur qu’il ne le crut de ne pas rire. Elle l’avait regardé avec des yeux ronds, de grand yeux sombre, les pupilles dilaté causé par la faible lumière qui éclairé la pièce. Zéleph ne pu s’empêcher de lever les sourcils entre interrogations et moquerie devant les réactions de la demoiselle. Elle paraissait très … affecté par la situation. Ce que tu vois te plais ? Peut être même aurait-il pu la voir rougir si l’environnement n’était pas baigné dans les ténèbres. De manière amusante il se surprit à être curieux à se sujet. Etait-elle de ce genre de fille ? Oui, certainement. Cela lui plu de le croire. Soudain, le faisant sortir de ses rêveries elle avait une nouvelle fois fait entendre sa voix. Plus durement, avec une pointe d’autorité. Il avait pourtant la sensation que son timbre tremblé légèrement. Elle était maladroite dans ses agissements mais délicieusement impérieuse. Elle était jeune. Il en souri de plus belle. Les chats mange les souris. L’intrus venait de voir sa main sous le drap. Elle avait les yeux baladeur si on voulait son avis. Soudain, perdant certainement son sang froid elle cria. Perdant toute autorité, cela sembla plus à une supplique. C’est amusant car Zéleph n’avait aucune envie d’arrêté de la tourmenté. Mais se qu’ils préfères c’est jouer avec.

Le réprouvé garda son silence comme sa plus précieuse arme, cessant de faire rouler le bijou entre ses doigts. Ses yeux essayèrent de mieux scruter le visage de la demoiselle, malgré l’obscurité. Le réprouvé avait la sensation de connaître se visage. Cette bouche, ces pommettes, se nez, cette blondeur. Même dans le noir il percevait le soyeux de cette cascade d'or. Ses sourcils se froncèrent. Son regard croisa le sien Il ne pu discerné le vert de ses iris et il était persuadé qu’elle ne pouvait voir le carmin des siennes. Quelque chose le déranger. Quand il vit son visage se tendre dans une expression de surprise, il comprit qu’il avait raison. Ils c’étaient déjà vu. Du moins, elle, à son comportement, semblait être maintenant bien autant troubler que lui, peut être même plus. Après un petit moment de flottement, elle reprit ses esprits et il la regarda tendre sa main avec conviction vers lui en lui ordonnant cette fois avec force de lui rendre son bien. Un sourire se dessina à nouveau sur le visage du réprouvé, retrouvant le contrôle de lui même et son détachement. Qu’il la connaisse ou pas qu’elle importance ? Il avait croisé tellement de monde dans sa vie. Beaucoup trop de gens qui n’avait pas d’importance, d’autre qui en avait trop. Il devait se détacher de ses sentiments, retrouvé le pouvoir qu’il avait autre fois sur lui même. C’était aussi simple que ça.

« Tu es bien autoritaire pour une petite fille. » C’était la seconde fois qu’il se faisait entendre, et s’il avait semblé s’amuser de la situation un peut plus tôt, cette fois sa voix était posé, neutre, comme s’il ne faisait que simplement analysé la situation. Il voulait la mettre encore plus mal à l’aise qu’elle ne pouvait l’être. C’était certainement odieux de sa par de penser ainsi, mais le plaisir qu’il ressentait était bien trop doux pour décidé d’être concilient et gentil. « Tu es très orgueilleuse. » renchérit-il « Je me monte indulgent avec toi et tu te comporte comme une gamine insolente. » Zéleph se montré tranchant, peut être même menacent. Après tout, elle était rentrée dans sa chambre et se permettait de lui parlé sur un ton qu’il trouvé beaucoup trop dédaigneux. Il ignoré pour qui elle le prenait, mais elle aller vite apprendre qu’elle avait tors de croire qu’une petite fille pouvait lui ordonner quoi que se soit.

Zéleph savait que demain matin il irait régler son compte au patron de l’auberge. Il n’y avait plu aucune chambre de libre certainement, et pour se venger d’avoir détruit ses meubles il lui avait envoyé cette pauvre fille. Le réprouvé le savait car il connaissait bien l’esprit tordu de cet imbécile.  Quoi qu’il en soit, il avait toujours la gamine sur les bras. « Rentré dans une chambre qui n’est pas la sienne et ensuite prodiguer des exigences à un inconnu, c’est impolis et très irritant. » Mais aussi courageux, il fallait l'admettre... ou stupide. Son ton resté dur. Il la grondé avec se même détachement dont il faisait preuve de puis quelque minutes. Il esquissa alors un sourire et se redressa légèrement. Le drap glissa pour ne recouvrir que ses hanches. Elle n’était pas bien grande, car simplement ainsi, assit droit sur le lit sa tête était presque à la hauteur de la sienne. Voyons se que tu a dans le ventre, petite. « Viens chercher. » lui soupira-t-il son sourire s’étirant un peut plus, une étincèle inquiétante s’allumant dans son regard.  
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Sam 09 Jan 2016, 20:37

Séléna ignorait la marche à suivre dans ce genre de situations. Oh si, elle savait, elle savait que le mieux à faire était simplement de sortir de cette chambre et d'aller prévenir l'aubergiste. Seulement, cet homme avait le don de l'agacer. Il ne disait rien, il se contentait de sourire avec une prétention qu'elle jugeait inappropriée. Ne savait-il donc pas se tenir en face d'une femme ? Ne sachant que faire, elle bougea légèrement, comme si elle avait eu envie de sortir de la pièce mais, finalement, se ravisa. Elle n'était pas en tord, c'était à lui de partir. C'est ce qu'aurait fait tout gentilhomme bien éduqué. Rien que sa présence aurait fait baisser les yeux d'un individu normalement constitué. Il se serait excusé, elle en aurait fait autant et il serait aller parler à l'aubergiste pour régler le soucis afin de ne pas lui infliger plus de tourments. Lui restait là, sans bouger, la fixant trop longtemps pour que ce soit encore très moral. Séléna continua à passer ses doigts dans ses cheveux, gardant son autre main tendue vers lui dans l'espoir que tout rentrerait dans l'ordre. Après tout, peut-être se comportait-il ainsi parce qu'il n'était pas encore tout à fait éveillé ? Néanmoins, quand il ouvrit de nouveau la bouche, ce ne fut en rien ce qu'elle attendait. Elle en fut tellement surprise qu'elle ne sut même pas quoi dire. « Je... » commença-t-elle sans grande ambition. Il l'impressionnait. Enfant, elle ne se rappelait pas qu'il était si... imposant. Elle devait penser à autre chose que les paroles qui sortaient de ses lèvres. Il l'embrouillait pourtant. On lui avait toujours appris les bonnes manières et les principes qui devaient régir les rapports entre les hommes et les femmes et il suffisait qu'il murmure quelques mots pour lui faire douter du bien fondé de son éducation. Était-elle mal élevée ? Avait-elle oublié quelque chose ? Y avait-il des cas spéciaux ? Non non, il l'emmêlait. Elle avait raison, il était en tord. On lui avait toujours dit que c'était le propre des malfaiteurs de savoir retourner les situations à leur avantage. Elle aurait dû partir dès qu'elle avait perçu sa présence. En même temps, qu'est ce qui lui avait pris de lancer ainsi ses accessoires ? La Déesse la punissait, c'était certain.

La situation devint d'autant plus catastrophique quand l'homme se redressa. Avec ses commentaires, Séléna était déjà au bord du gouffre, mais quand ses yeux se posèrent sur... Les paroles de cet être abominable eurent un effet terrifiant sur elle et, dans une inspiration un peu trop prononcée, qui prouvait ô combien elle était gênée, elle se retourna pour ne plus avoir à le regarder. Elle avait l'impression d'étouffer, son corset devenant bien trop serré pour laisser à sa respiration le loisir d'évacuer ses émotions. Elle entreprit de défaire un peu plus le lacet de sa robe, détachant les persiennes du corset du dessous sans plus réfléchir. Elle en fut soulagée, son buste ayant soudain plus de place. Après quelques respirations un peu tumultueuses, elle réussit à se calmer. « Je... j'étais certaine que vous étiez un voleur ! Votre comportement me donne raison. Cette barrette ne vous appartient pas. Rendez la moi et... ». Elle repensa un instant à ce qu'elle avait vu, se rappelant que lorsqu'elle était enfant, elle lui avait parlé de ses tatouages. Au moins, à présent, elle avait la preuve qu'ils existaient bel et bien. « S'il vous plaît... habillez-vous. Votre tenue est indécente et si vous aviez été éclairé sur certains points de l'étiquette, vous auriez su que vous n'aviez pas le droit de vous tenir à mes côtés, ni même de m'adresser la parole ainsi vêtu. ». Sa voix n'était pas très assurée mais elle essayait de toutes ses forces de la maintenir aussi ferme qu'elle le pouvait. Cet homme était déconcertant, trop étonnant. Elle n'avait jamais côtoyé quelqu'un de la sorte, inculte des us et coutumes qu'on lui avait inculqué, totalement détendu et à l'aise en sa présence. Il lui semblait venir d'un autre monde mais, malheureusement, c'était sans doute aussi parce qu'elle connaissait très mal l'ensemble des Terres du Yin et du Yang. « L'on m'a assigné cette chambre. Elle n'est donc point la votre puisque j'en possède la clef. Quant à ce que vous avez fait des meubles, c'est digne du pire rustre qui soit. Maintenant, rendez-moi ma barrette sinon j'appelle. ». Elle avait aucune idée de qui elle pourrait bien appeler. En plus de cela, elle ne pouvait pas dignement sortir d'ici sans avoir rattaché sa robe et remis ses bijoux. Puisqu'il tenait sa barrette, elle n'avait pas le choix de rester là, sinon elle serait accusée d'avoir fait des... Oh non, elle ne pouvait décemment être prise pour une femme aux mœurs légères dès sa première sortie « seule ». Elle devait récupérer le bijou, quoi qu'il lui en coûte. Elle finit donc par se retourner, attrapant la main du Réprouvé qui tenait l'objet. Sans le regarder, elle murmura, d'un ton désespéré mais tout de même assez fier. « Vous devez me la rendre... Ensuite j'irai cherché l'aubergiste pour régler ce malentendu... ». Elle avait juste à l'ignorer, lui, à se concentrer sur son bien.

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Dim 10 Jan 2016, 03:26

« Nooon » dit-il doucement, comme à un enfant trop aventureux. Il tapa de sa main libre celle de la jeune fille, qui emprisonné son poignet à travers le drap, pour lui faire lâcher prise. « Lâche. » Ordonnât-il calmement. Il savait qu’elle lui obéirait. Elle n’était pas idiote au point de vouloir le contrarier. Elle avait beau être aventureuse, il avait lu le trouble dans son regard et senti sa fragilité. Un instant il eu même pitié, et puis réalisa qu’il n’en avait que faire. C’était bien trop amusant pour arrêté le jeu maintenant. Sa main finalement dégager il sorti la pince de sous le drap et puis lui offrit. Lors se qu’elle voulu l’attraper il l’éloigna soudain avec un petit sourire. Il recommença, une fois puis deux avant de juger qu’elle devait être assez frustré ainsi. Ce n’était qu’une taquinerie innocente et ça lui apprendrait a lui parlé sur se ton. Zéleph n’était pas réellement le genre d’homme a accepté qu’on hausse la voix avec lui, encore moins en pleine nuit alors qu’il dormait paisiblement sans rien demandé a personne. « On dirait que l’ont pers son sang-froid. C’est peu convenant pour une demoiselle comme toi. » Il prenait un malin plaisir a la tourmenté, se moquant ouvertement d’elle. Qu’elle le prenne pour un voleur, un pirate ou un malfrat il trouvait ça encore plus amusant. Elle n’avait pas encore peur, mais elle le craignait il pouvait le voir. Cette idée lui plaisait, il n’aurait trop su dire pourquoi.

Jouant a nouveau avec le bijou, il le regarda distraitement, se détachant complétement de sa victime, semblant même sur le point de l’oublier. Pourtant il parla à nouveau. « Nous allons être honnêtes tout les deux. Premièrement, j’ai payer cette chambre pour trois nuits, j’en suis à la seconde alors il est hors de question que j’en sorte. Deuxièmement tu peux toujours appeler, crier même, si ça te chante, personne ne viendra par se que tout le monde se fiche de la petite bourgeoise. Troisièmement. » Il fit une pause, tournant finalement son regard sur elle. Il avait l’air las, la voix impénétrable. Zéleph ne jouait plu, il c’était laisser envahir par l’irritation du comportement de la demoiselle. Si elle voulait une leçon il lui en donnerait une. De manière claire, calme, froid et dur. « Si je dois suivre les règles de courtoisie toi aussi minette. Cela comporte entre autre le fait de ne pas rentré dans la chambre d’un homme en pleine nuit et le réveiller à coup de pince dans le crâne. Non plu de l’insulté au passage, et de lui donner des ordres. »

Le réprouvé, placide ne laisser plus rien paraître d’un quelconque amusement, même si dans son fort intérieur il jubilé de cette situation. Quelque par il ne pu s’empêcher de la trouver mignonne cette petite. Dans son embarras il y avait quelque chose de naïf et d’innocent qui le changer, et cette envie de se battre donnait un gout d’épice délicieux. Mademoiselle était fier et le faisait savoir. Elle se faisait une idée de sa petite personne et ne voulait laisser personne entacher se beau portrait. Dommage, ici le dominant c’était lui et elle se soumettrait gentiment ou il lui ferait comprendre qu’elle aurait dû faire le bon choix quand il lui en avait laissé l’opportunité. C’était une brave fille, il aurait été fâcheux qu’elle finisse dehors dans le froid. Pourtant c’était se qui lui pendait au nez à force d’impétuosité tel que celle-là. « Commence par demandez gentiment. Puise que tu revendique ton rang, sois en digne au moins. » Si elle obéissait il lui donnerait l’objet en question, cela serait sa récompense. Si elle ne le faisait pas il la punirait simplement. D’une manière ou d’une autre il jouait avec elle, la faisant tourné en bourrique. C’était plaisant. Sans réellement aboutir a quelque chose de méchant, il n’avait pas besoin d’en arriver là, elle était jeune et inexpérimenté, c’était facile. Zéleph savait déjà qu’elle perdrait de toute façon. Elle était venue se perdre dans un coin perdu des terres de se monde, un endroit ou aucun client ni le gérant des lieux n’avait que faire de son statu et ses exigence. Peut être, si elle payé gracieusement l’aubergiste, là seulement il mettrait Zéleph dehors pour « réglés le malentendu », seulement Jakos connaissait le Stark. Il n’ignorait pas que le contrarié c’était bien plus chère payer que ce que pourrait remboursé la jolie fleur. « Peut être serai-je concilient avec toi, si tu te fait pardonner pour ton insolence. » 

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Dim 10 Jan 2016, 05:08

Séléna n'arrivait à le croire. Cet homme était... agaçant ! Elle n'en avait jamais rencontré de semblable dans sa vie entière, d'aussi... irritant et... méchant. Que lui coûtait-il, au juste, de lui rendre son bien ? Était-ce de sa faute à elle s'il s'était trouvé là ? Elle n'aimait pas son petit jeu. Il ne faisait d'ailleurs plus aucun doute pour la jeune femme que c'était ça : il jouait avec elle et elle n'avait aucune idée de comment faire évoluer la situation. A l'écoute de ses trois « honnêtetés » elle faillit avaler de travers. Il ne comprenait rien du tout ! Cet homme était le Monarque Démoniaque en personne ! Elle voulut répliquer mais aucun son ne sortit de sa gorge. Elle n'y arrivait tout simplement pas. Elle ne savait pas comment réagir et, à vrai dire, elle avait peur d'aggraver la situation. Elle l'écoutait parler et, soudain, elle eut une révélation. Il y avait bien une solution. Elle lui coûterait, mais tant pis. Le meilleur moyen de gagner un jeu, c'était simplement de ne pas y jouer. Elle attrapa doucement sa robe avec ses doigts, serrant le tissu comme pour se donner du courage. « Oui, soyons honnêtes... ». Elle évitait toujours de le regarder. La nudité d'un homme était une chose qu'elle ne devait pas contempler. C'était immoral. Certes, Samuel était un peu une exception mais elle le connaissait depuis qu'ils étaient enfants, elle l'avait même envoyé uriner dans les chaussures du majordome un jour de pluie où ils s'ennuyaient. Et puis, à vrai dire, ce n'était pas pareil... cet homme là il... Bon, elle ne considérait juste pas Samuel comme un homme, voilà tout. « Premièrement, j'ai payé cette chambre tout autant que vous et il est également hors de question que je dorme dehors. ». Elle soupira, ne voyant pas de solution pour ce problème ci. Elle aurait pu s'approprier une moitié de lit mais rien que le fait de l'envisager faisait palpiter son cœur à toute vitesse, sans parler de sa conscience qui lui disait ô combien il serait ignoble de faire pareille sottise. « Deuxièmement, je n'en serai pas aussi sûr si j'étais vous. Je dois voir le Seigneur des Deux Rives. Il m'attend. S'il m'arrive quelque chose, il ne sera pas content. Vous devriez savoir de quoi les Réprouvés sont capables puisque vous en... ». Elle hésita un peu mais finit par lâcher. « … êtes un. ». Elle se remit à passer ses doigts dans ses cheveux. « De toute façon, je ne suis pas venue seule. ». Elle n'avait pas envie que la soirée se termine encore plus mal mais elle ne pouvait pas le laisser prendre l'avantage... enfin, plutôt, lui donner l'impression qu'il l'avait. Car, oui, il l'avait, c'était indéniable. Il l'effrayait un peu et elle essayait d'oublier sa présence et de ne pas le regarder pour avoir plus de courage et mettre plus de convictions dans ses propos. Néanmoins, elle était certaine que si elle croisait son regard, elle se mettrait sans doute à pleurer. Elle était d'ailleurs à deux doigts mais elle préférait se réfugier dans une sorte de colère froide plutôt que de se répandre en larmes. Ça aussi, c'était totalement inconvenant. « Troisièmement, si j'avais su que vous étiez là, je ne serai jamais entrée, ce qui implique que vous n'auriez pas reçu ma pince... Et je ne vous insulte pas, par contre, vous devriez me vouvoyer et... ». Elle s'arrêta, se disant que cela ne servait à rien de continuer sur cette voie. Séléna finit par un geste de la main vers la barrette. « Vous savez quoi ? Si elle vous plaît tant, gardez la. Je n'en veux plus. ». Elle faillit lui faire une remarque sur l'état de la pièce mais se retint, de peur qu'il la mette dehors ou pire. « Et c'est à vous de vous faire pardonner. ».

Elle finit par pivoter, lui tournant le dos. Elle reprit sa bougie et tenta d'éclairer un peu la pièce pour retrouver ses biens un par un. Ses mains tremblaient légèrement. Elle se sentait fébrile et espérait qu'il ne lui reparlerait plus. Elle n'était pas certaine de supporter ses manières encore plus longtemps. Il était trop rude, trop surprenant et non maîtrisable. L'étiquette avait cela de rassurant qu'elle savait parfaitement ce qu'allait faire la personne qui se tenait à ses côtés et pouvait ainsi éviter quelques situations gênantes par des signes subtiles que son interlocuteur était à même de comprendre. Ainsi, les rapports restaient courtois et un homme restait toujours à bonne distance d'une femme qui ne désirait aucun rapprochement. Mais lui... il... Elle se mordit la lèvre inférieure, cherchant dans un placard à moitié défoncé de quoi s'installer. Elle trouva une deuxième couverture pour les nuits plus froides que les autres et posa sa bougie par terre avant d'étendre le tissu sur le tapis et de se coucher dessus. Sa robe était inconfortable au possible mais, de toute façon, elle doutait d'arriver à dormir. Elle voulait juste qu'il pense qu'elle dormait afin que plus un son ne sorte de sa bouche. Séléna réfléchissait à une solution pour sa pince tout en tressant sa longue chevelure afin qu'elle ne la gêne pas pour la nuit. Elle pourrait prétendre l'avoir perdu...

Ses yeux fixant le plafond, elle se mit à penser à cet homme. Elle était sûre qu'il s'agissait de Shizuo. Il n'avait pas changé depuis leur dernière rencontre. Elle, un peu trop visiblement. Quelque part, c'était plutôt logique qu'il soit plus aimable avec les enfants qu'avec les inconnues qui entraient dans sa chambre de nuit. Elle ne lui donnait pas raison, trop butée par son comportement pour cela, mais elle devait avouer que ce n'était pas une situation adéquate pour des retrouvailles. Si cela se trouvait, elle se trompait complètement. L'obscurité devait lui jouer des tours. Il était resté dans son cœur longtemps. Elle se rappelait même l'avoir guetté de sa fenêtre tous les jours durant une période plutôt longue, ce qui avait beaucoup fait rire Samuel. Peut-être aurait-elle dû s'excuser auprès de cet homme ? Il avait raison après tout, ce n'était pas très aimable de sa part. Non... non non non ! Il n'en ratait pas une ! Elle n'avait pas à être aimable avec ce mufle, même s'il l'impressionnait et si son ton lui donnait envie de se réfugier dans une grotte. Elle ne pourrait plus lutter de toute façon. Ses mains n'étaient toujours pas stabilisées et lui tenir tête lui demandait un trop gros effort. Elle était totalement incapable de le regarder alors que... elle n'avait jamais eu ce problème enfant. Qu'est ce que cela signifiait ? Peut-être qu'il avait changé... Peut-être que ce n'était pas lui aussi... Petit à petit, Séléna tombait dans des pensées qui tournaient en boucle. Elle le traitait de mufle, réfléchissait sur son identité, lui donnait des excuses, se rappelait de son ton, tremblait, le retraitait de mufle, et ainsi de suite.

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Dim 10 Jan 2016, 11:10

Voyez vous ça. Le Seigneur des deux rive en personne l’attendait ? Ça devait être une demoiselle drôlement importante alors. Zéleph eu envie de rire. Si elle savait elle aussi se serait trouver ridicule. Elle essayé de garder le contrôle de la situation, mais c’était évidant qu’elle l’avait complétement perdu. C’était mignon de la voir se battre ainsi. Toute griffe dehors. Tremblante, de crainte et de frustration peu être. Il l’avait mise mal a l’aise. Il avait gagné et en était fier. C’était peut-être puéril, mais tellement jouissif qu’il n’en avait que faire. Pour être tout a fait sincère, cela faisait une éternité qu’il ne c’était pas amuser ainsi. Il avait oublié à quel point tourmenté quelqu’un apporté du plaisir. Elle se déplaça dans la pièce, et il l’observa sans dire un mot. Cette fille avait du répondant. Il l’avait sous estimé a bien des égards, mais maintenant il pouvait voir clairement le délicat mystère qui s’offrait a lui. Il sourit légèrement pour lui même. La jeunesse était son plus belle atout, naïve et fragile. Seulement à bien y regardé elle était orgueilleuse, arrogante et présomptueuse. Zéleph aimer ça. Cela lui insufflé le besoin de se battre, de ne pas se soumettre. Si elle l’y pousser, il la briserait et en éprouverait une satisfaction si grande que ça n’était pas correcte. Cette fille est folle. Les coins de sa bouches se relevèrent, son petit sourire narquois menacent de s’épanouir. Le réprouvé écouté en boucle se qu’elle avait osé lui dire. Et c'est à vous de vous faire pardonner. Si elle savait à qui elle avait à faire elle ne le provoquerait pas autant. Elle avait de la chance qu’il n’ait corrige pas pour son audace. D’un autre coté, si il l’avait fait il n’aurait pas eu le plaisir de la voir s’activé fébrilement pour prendre place sur le tapis, et y convulsé comme une petite fille apeuré par le monstre du placard.

Un défit pour le moins fascinant à relever, et certainement… inattendu, venait à lui. Etait-il méchant ? Un rire étouffer lui échappa. La méchanceté, c’était bon pour les enfants. Zéleph aurait pu en resté là. Il aurait pu simplement savouré sa victoire et se rendormir paisiblement. Seulement cela ne lui suffit pas. Elle lui avait tenu tête, et même s’il avait gagné, elle n’avait pas obéi. Non, elle avait même éludé la demande. Etait-ce si dur de s’excusé et de lui demander ce bijou avec un « s’il vous plait ? ». Apparemment pour elle ça devait lui arracher la bouche. Seulement à force de critiquer ses manières, Zéleph se ferait un plaisir de lui rappeler les sienne. Qu’avait-il dit déjà ? Il la ferait obéir, sinon elle serait punie. Il ne supporté plu qu’on le prenne pour un imbécile, pour un faible. Peut être était-ce ridicule mais il la soumettrait, il en avait besoin. Et pour cela, il lui fallait mettre très vite un terme à la nature rebelle de la fille au lieu de l’admirer. Son combat ne serait pas terminer tans que sa victoire ne serait pas total. Quelque par c’était risible, tout se qu’il voulait c’était des excuses et une demande digne de se nom pour qu’il lui rende sa malheureuse pince. Seulement cela c’était transformé en une véritable guerre, il n’était même plu sur que ni lui, ni elle ne réalise totalement le ridicule de la situation.

Le réprouvé jeta son drap nonchalamment, découvrant sa nudité. Fort heureusement pour elle, elle fixer avec ardeur le plafond. Ne voulant pas être accusé de quoi que se soit, il enfila rapidement son pantalon, puis se tourna vers le corps allonger de la demoiselle. « Tu es une très mauvaise petite fille. » Commença-t-il, jouant distraitement avec le bijou dans sa main droite. Lentement il se dirigea vers la porte de la chambre et coinça le verrou dans un bruit significatif. En se retournant son regard se posa à nouveau sur elle. Son sourire l’avait quitté, retrouvant son air détacher, indifférent, et pourtant. « J’ai était gentil et doux avec toi. » Le ton de reproche qu’il employé était semblable à celui employé avec les enfants désobéissant. Il était contrarié. « Tu es très fière et très gâté. Tu devrais être doublement puni. » Bien sur il voulait lui faire peur et il était sûr que ça marché en vue de ses réactions. Il s’approcha d’elle, et sans lui laisser le temps de réaliser, il s’assit sur elle, attrapa ses mains de ça main gauche et les bloqua au dessus de sa tête pour avoir une emprise totale sur elle. Il était bien plus fort qu’elle, elle pourrait toujours se débattre, ça ne ferait que la fatiguer et la rendre encore plus vulnérable. Le prédateur qu’il était esquissa un sourire triomphant, serrant sa prise sur ses poignets pour lui faire légèrement mal. Cette douleur était un avertissement. « Vois se qu’il en coute de me désobéir. » Il était bien plus imposant qu’elle, assit sur ses cuisses, il l’avait totalement à sa merci. Le trouble qu’il avait ressentit plu tôt revins soudain en étant si proche de son visage. Elle lui était connue, il en était sur et se qui le dérangea se fut les battements de son cœur qui s’altérèrent plus que de raison a ce constat. Balayant ses pensé il plongea son regard sombre dans le sien. Elle pouvait être apeuré, il prenait plaisir de voir son visage dans cette expression. Il n’avait pas manger, elle serait son repas. « Soit une bonne fille. » Calmement, il fit passer la pince devant les yeux de la demoiselle. « Demande poliment, poupée. » Elle était intelligente, il en était certain. Elle devait alors certainement comprendre les règles. Si elle obéissait il la récompenserait, elle aurait se qu’elle voulait et il ne l’embêterait plu. Si elle désobéissait une nouvelle fois, il ne ferait plu que la tourmenté… cela deviendrez beaucoup plus pénible pour elle. Elle avait tout intérêt a se soumettre.
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Dim 10 Jan 2016, 16:17

Séléna entendit un léger bruit. Elle pria pour que cela ne soit que l'homme qui se retournait dans ses draps mais elle fut bien vite déçue d'apprendre qu'il avait visiblement choisi de venir la tourmenter un peu plus. Soudain tendue, elle attendit simplement qu'il lui fasse entendre ses souhaits. Il n'y avait que cela à faire puisque les choses étaient inéluctables. Elle se redressa tout de même légèrement quand elle entendit le bruit du verrou. Qu'est ce que... ? La jeune femme commença à vraiment avoir peur. Non, ce n'était rien. Il ne faisait ça que pour l'impressionner. Ça marchait plutôt bien, malgré les instructions de sa raison qui lui dictait plusieurs chemins possibles de résolution du conflit. L'un d'eux était simplement de s'excuser. Seulement, les émotions qu'elle ressentait ne voulaient pas en entendre parler. Gentil et doux ? Ainsi son comportement était sa définition de gentil et doux ? Que se passait-il quand il était méchant et violent ? « ... ». Non, vraiment, elle ne voulait pas le savoir. Elle voulait qu'il reste loin d'elle. Seulement, il ne respectait aucune de ses demandes tacites. « Ah... ». Elle ferma les yeux à son contact. Elle ne voulait pas le voir, sauf qu'elle y fut bien contrainte. Sans regarder, c'était encore pire. Privée de ses bras, elle essaya sans ambition de se dégager de sa prise mais abandonna vite. Elle sentait sa force sur ses poignets et puisqu'elle n'avait même pas réussi à ouvrir la porte plus tôt, elle n'arriverait pas à lui faire lâcher prise. D'ailleurs, elle aurait dû abandonner pour la porte, simplement retourner voir l'aubergiste pour lui demander de changer de chambre ou de lui ouvrir. Elle n'en serait pas là à présent. C'était ridicule. Cet homme devait avoir un gros problème pour se comporter ainsi. « Aïe... » fit-elle quand il serra. Elle avait du mal à respirer. Il était trop lourd et cette situation lui était totalement nouvelle. Personne n'avait jamais osé s'asseoir ainsi sur elle. Samuel, encore une fois, quand ils étaient enfants mais ça n'avait rien à voir. A l'époque, elle pouvait également prendre le dessus ou lui donner un coup de pied qui envoyait l'enfant plus loin. Là... Elle aurait pu tenter un coup de genoux mais elle se serait sans doute fait mal à essayer de dégager sa cuisse. C'était impensable qu'elle y arrive même, totalement utopique. L'esprit de Séléna cherchait des solutions mais n'en trouvait aucune. Elle sentait sa poitrine se soulever fébrilement, sa respiration trop archaïque pour qu'elle puisse ne serait-ce que chercher à la contrôler.

Il y eut un petit silence. Séléna sentait cette boule dans sa gorge. Son menton trembla deux ou trois fois avant que des larmes ne se mettent à couler de ses yeux. Elle tourna la tête sur le côté pour ne plus avoir à le regarder. Il ne faisait aucun doute qu'il était Shizuo et elle avait beau essayer de murmurer ce qu'il voulait entendre, elle n'y arrivait pas. Elle était plongée dans le passé. Comment avait-elle pu autant se fourvoyer ? L'on disait que les enfants étaient doués pour savoir naturellement vers qui se tourner mais elle doutait fortement de ses propres capacités. Il lui avait paru gentil et... « Tu n'es qu'un menteur ! » finit-elle par lâcher dans un sanglot, toujours sans le regarder. « Tu... tu avais dit que... ». Elle renifla, pinçant ses lèvres avant de continuer. « Tu avais dit que tu me protégerais... mais tu n'es qu'un menteur ! ». Elle avait beau avoir appris à se comporter en dame, elle n'en avait plus la force. C'était un peu l'enfant qui parlait, parce qu'il lui semblait plus évident d'enlever toutes les fioritures et que, de toute façon, vu la situation, elle ne pouvait que se concentrer sur ses bas instincts. La survie était primordiale et c'était tout ce qu'elle avait trouvé pour s'en sortir. Ce n'était pas contrôlé, c'était juste... là. Elle le détestait profondément pour l'avoir ainsi abusé. Elle fixait un point dans l'obscurité, ne le quittant plus du regard même s'il était un peu flou à cause de ses larmes. Sanglotant, elle en tremblait de partout. Ses joues et ses lèvres étaient chaudes, meurtries par les émotions. Elle voulait juste s'évanouir ou s'endormir, que tout ceci s'arrête. Elle finit par murmurer, presque silencieusement. « Je te hais Shizuo... ». Elle ne voulait plus rien ajouter. Elle se fichait de sa barrette et s'il continuait, elle allait crier si fort que les voisins seraient obligés de sortir s'ils voulaient retrouver le sommeil. S'il continuait, elle le mordrait et ce malgré sa peine et sa douleur, malgré la peur qu'il lui infligeait. S'il continuait... demain elle demanderait à Düst de le faire pendre. « Les voleurs doivent avoir les mains coupées... » dit-elle sur le même ton que précédemment. Inerte, elle semblait totalement brisée et c'était un peu ça, sauf que son instinct combatif ne pouvait décemment la laisser ainsi. Il lui amenait des images de vengeances et des images de solutions qu'elle serait, de toute façon, incapable d'appliquer. Elle ne crierait pas, elle ne le mordrait pas... elle ne ferait rien. Elle n'en avait pas la force.

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Dim 10 Jan 2016, 18:09

« Qu’est ce que… » Les yeux de Zéleph s’ouvrir soudain en grand sous l’effet de la stupeur. Un menteur ? Lui ? De quoi diable parlait-elle ? Cela signifier qu’il la connaissait bien, mais dans la pénombre il avait un mal fou à discerné qui elle pouvait être exactement. Une fille qu’il avait juré de protéger. Une fille a qui il avait fait cette promesse qu’il savait pourtant impossible à tenir. Il s’y était habituer. Alors comment avait-il pu faire l’erreur de le faire, et comment avait-elle pu le croire ?! Trop de questions l’envahir, le noyant dans un doute tenace. Il en défit légèrement sa prise sous le coup de la surprise. Elle pleurait. Pas que cela lui fit quelque chose. Seulement quand elle prononça son prénom il sentit pour de bon son cœur se brisé. Comment était-ce possible ? Personne ne l’appeler comme ça. Personne n’en avait le droit. Après le trouble, la colère l’envahit mais le doute subsista. Quelque chose lui revint, tout se qu’elle disait ne semblait avoir aucun sens et puis se fut comme une révélation. « Princesse. » murmura-t-il incrédule. Il se souvenait un peut de cette petite fille, il se souvenait de cette tête blonde qui lui avait arracher un peut de tendresse. Etait-ce elle ? Vraiment ? Elle avait l’air beaucoup plus âgé. C’était encore une enfant, mais elle avancer dans l’âge adulte a présent. Elle en prenait les formes. C’était surprenant.

Pendant un instant il ne dit plus rien, regardant le visage ravager de larme de sa victime, cherchant une autre réponse que celle qu’il avait trouver. Par tout les moyens il fallait que ça ne soit pas ça. C’était elle qu’il devait trouver n’est ce pas ? Il n’avait plu à la chercher, elle lui avait était offerte par le destin et il venait de la torturé par plaisir. m*rde. Qu’est ce qu’il avait encore fait ? Il avait foiré pour changer. Seulement il était trop tard pour rebrousser chemin. Elle était terrorisée, dégouté, déçu et elle avait raison. Malheureusement pour elle l’homme qu’elle avait rencontré était un monstre, même s’il lui avait laissé croire autre chose. Tout n’était que mensonge. Je te hais Shizuo. Le réprouvé souri tristement malgré lui. Il ignoré quoi faire d’elle. « Heureusement pour toi je m’en fous. » laissa-t-il entendre, impitoyable. « Je vais te dire se qui m’ennui. Tu n’as pas appris les bonnes manières. Les choses auraient pu se passer en douceur, princesse. Nos retrouvailles auraient pu se passer autrement, mais je dois t’avouer… » Il laissa tomber la pince sur le sol, abandonnant son otage pour emprisonner le menton de Séléna entre son pouce et son indexe. Il la dévisagea un instant, ne laissant rien paraître de son trouble. «  … que ça me plais d’avantage ainsi. » Il ne pouvait pas rebrousser chemin, c’était trop tard, il était aller trop loin. Tans pis. Elle était là, il devait la garder, c’était se que lui avait demander ce vieillard. Maintenant qu’il l’avait trouvé il ne lui laisserait pas lui échapper. Il fallait qu’il garde son emprise sur elle, d’une manière ou d’une autre.

Il se pencha sur elle, lui embrassant la joue avec une infini douceur, recueillant les larmes dont il était la cause. Elles étaient délicieusement salées. Laissant ses lèvres caresser sa peau le long de sa mâchoire il s’arrêta à son oreille. Elle pouvait sentir son sourire contre sa peau alors qu’il laisser son souffle chaud s’égaré au creux de son oreille. « Maintenant, tu vas promettre d’être sage. » Sa voix n’était qu’un murmure, mais son ton restait dur et autoritaire. Il lui fit une promesse. « Si tu reste une bonne petite fille, je serais celui que tu voudras que je soi. Je suivrais ma promesse. Si tu me désobéi, je te rappellerai à l’ordre. » Il attendit un instant, puis fit glisser sa bouche dans son cou. Son parfum… il le connaissait. Sa peau avait une odeur qu’il aimer et a nouveau il sentit son cœur s’emballer. Bon sang, quel était cette impression ? Un instant la vision de sa femme lui vin. Il grogna de colère, balayant cette image pour ressentir une profonde frustration. Le surveillait-elle ? En dépits de tout il se demanda si Mitsuko ferait du mal à Séléna s’il la toucher. Il fut avide de le savoir. Renonça finalement à cette idée. Cette gamine était apeurée, tremblé entre ses bras et même s’il tenté de la calmer avec ses baiser elle ne le laisserait pas faire. Ça aurait pu être amusant. Zéleph était un homme habile, il savait comment renverser une situation a son avantage. Il savait comment faire pour que Séléna prenne du plaisir même si son esprit le refusé, son corps pourrait le réclamer. Seulement il ne désirait pas en arriver là.

Doucement il se redressa. Il posa son regard inquisiteur sur elle. Sans jamais lâcher sa prise, bien que plus confortable pour elle. Ses yeux carmin glissèrent le long de son corps, tout se qu’il pouvait voir se gravèrent dans son esprit. Maintenant il se souvenait à qui elle lui faisait penser. Pourquoi il ressentait cette attirance. C’était instinctif. La bouffer de désir qui le gagna quand il le réalisa était presque animal. Il avait faim, faim d’elle, mais elle n’était plu là et a la place il avait une petite fille a sa merci qui lui ressemblé. Oui, elle lui était semblable, mais ça n’était pas elle. Quelque part, sur ces terres, existe ma moitié d'âme. Serait-ce possible ? Non, bien sur que non. Il fallait qu’il oublie cette hérésie. Mitsuko c’était encore moqué de lui et comme a son habitude il c’était laisser faire. C’était lassant. Il ne laisserait plu personne prendre une tel importance dans sa vie. Plus jamais il n’offrirait son âme a qui que se soit. Comment le pouvait-il ? Elle l’avait emporté avec elle. Il était brisé et pour se venger, il voulait briser Séléna. Pour soulager son mal être, il voulait voir le reflet de sa souffrance dans son regard. « Tu es magnifique. » dit-il finalement, finissant de la contemplé. Oui, maintenant qu’il c’était habitude a la pénombre il pouvait mieux la distinguer et ses trais lui ressemblé. Elle était plus jeune, comme intacte, la vie ayant gardé tout ses mystères pour elle, mais elle avait cette même essence qui l’avait séduit. Elle était belle et son cœur ne pouvait mentir malgré le combat de son esprit. S’il l’écouté il l’embrasserait et la bercerait pour se faire pardonner. S’il l’écouté il la supplierait à genoux de croire qu’il tiendrai sa promesse. Seulement sa souffrance était trop grande. Son pouce caressa tendrement la lèvre inférieure de Séléna. Son regard se perdit dans ses rêves lointains. « Je parie que tu à le même gout. » le regret était tangible dans le son de sa voix. La peine aussi. Si elle savait comme il soufrait maintenant… Le réprouvé ferma les yeux un instant, pour oublier la douleur et reprendre son masque. Quand il rouvrit les yeux la peine avait quitter son regard ne laissant place qu’au détachement, a nouveau. Il fallait qu’il se concentre, qu’il reprenne le contrôle de lui même. « Sans vouloir te rendre arrogante, se que tu es déjà, tu es très belle. » finit-il par admettre, mettant un point final à son égarement.

Ecartant sa main a regret de son visage, il attrapa à nouveau la pince entre ses doigts et lui mit à nouveau sous le nez. « Alors, tu promets d’être sage maintenant ? » Il tiendrait sa promesse, la bonne comme la mauvaise. Elle avait les cartes en main. Tout ne dépendait plu que d’elle. Il avait tans besoin qu’elle lui obéisse. Tout aurait était plus simple si elle n’était pas aussi orgueilleuse. Il devait pourtant l’admettre, il l’aimait ainsi. Seulement si elle continuer et qu’il ne se contrôlé pas… il ne voulait pas y penser, il avait peur de lui même. Encore.
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Dim 10 Jan 2016, 19:48

Séléna se mordit la lèvre quand elle l'entendit murmurer le surnom qu'il lui donnait jadis. Il la reconnaissait. C'était donc bien lui, elle n'avait pas fait d'erreur. La suite l'étonna encore plus. Son ton était dur mais elle nota un changement de comportement assez flagrant. Obligée de lui faire face, elle fronça doucement les sourcils. Que voulait-il dire par « ça me plaît davantage ainsi. » ? Était-il complètement fou ? Ça ne lui plaisait pas du tout à elle. Ravalant sa salive, elle ne savait comment réagir devant cet homme. « Je... ». Le baiser la tétanisa complètement. « Que... ». Que faisait-il ? Elle ne bougea pas, redoutant la suite. Il avait beau être soudainement doux, elle n'était pas prête d'oublier son comportement précédent, ni prête à enfreindre toutes les règles qu'on lui avait enseigné. Son souffle la dérangeait. Elle ne savait absolument pas quoi faire avec lui. Sur ses gardes, elle ne pouvait concevoir apprécier quoi que ce soit venant de cet homme. C'était contre nature, de plus en plus indécent. C'était lui qui n'avait aucune notion des bonnes manières. Le corps toujours aussi tendu, si elle avait eu une carapace, il ne faisait aucun doute qu'elle se serait cachée à l'intérieur de celle-ci. Là, elle essayait de se fondre dans la couverture ou de se faire si petite qu'il ne pourrait faire autrement que de l'oublier totalement. « N... ». Elle avait voulu refuser la conquête de son cou par la bouche de l'homme mais elle redoutait toujours d'aggraver la situation. A ce moment précis, elle se souvint qu'elle avait un couteau sur elle. Elle ne pouvait pas l'attraper pour le moment mais... elle pouvait toujours tenter. Il suffisait qu'elle détourne son attention sur un point de la pièce pour s'en saisir. Le problème était plus qu'elle ignorait quoi faire ensuite. Elle le menacerait, réussirait peut-être à le tenir à distance le temps de se relever et de se diriger vers la porte. Et une fois devant celle-ci... le verrou lui barrait la route. C'était sans issu. Peut-être qu'en sautant par la fenêtre...

Quand il se redressa, elle l'observa un instant et plus que de la peur, elle ressentit de la gêne. Pourquoi la fixait-il ainsi ? Que faisait-il ? Elle n'y comprenait rien. Quand le compliment tomba, ses lèvres tremblèrent et ses joues devinrent écarlates. Entre le plaisir d'entendre ces mots et la honte qu'elle ressentait, elle ne savait vers où se tourner. Il n'était pas sincère... c'était une évidence. Il disait cela juste pour l'impressionner encore. Oscillant, sa respiration s'accéléra encore un peu plus. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine et pensa une nouvelle fois à son couteau. Il disait des choses incompréhensibles. Le même goût que quoi ? Qu'est ce que cela signifiait ? Cet homme était aliéné. Cet homme était instable... Elle essayait de lire en lui mais tout ce qu'elle y trouvait n'était qu'une tornade étrange de plusieurs émotions qu'il balayait d'un coup à son bon vouloir. Elle avait cru lire le trouble, la tendresse et la tristesse, mais tout ceci était relayé par l'indifférence, la malice et la cruauté. Elle ne savait que croire et la situation devenait de plus en plus intenable. Elle ressentait des sentiments contradictoires elle aussi mais elle n'avait aucune idée de comment les maîtriser. Il lui proposait un pacte, il suffisait qu'elle soit sage. Elle n'avait aucune idée de tout ce qu'il entendait par « sage ». Elle n'avait aucune envie de l'être sous la contrainte mais elle n'était pas idiote, elle comprenait que, pour l'instant, elle n'avait pas le choix. Elle repenserait à la fenêtre et à son couteau quand elle serait libre de ses mouvements. S'ils dormaient tous les deux dans cette chambre, elle pourrait attendre qu'il dorme pour le blesser et s'en aller... Elle ne voulait pas en arriver là mais il lui semblait qu'elle n'avait pas d'autres options. Elle devait s'éloigner de lui.

« Ou... Oui, je vais être sage... D'accord. ». Ses larmes ayant séché, ses yeux demeuraient brillants. « Mais... ». Elle avala sa salive, se concentrant sur le nez de l'homme pour ne pas avoir à le regarder dans les yeux. Elle préférait aussi ignorer sa semi-nudité. Elle savait comment il était vêtu et jusqu'ici, elle était trop choquée et surprise pour pouvoir s'en préoccuper. Cependant, maintenant que les choses s'étaient calmées, ce qu'elle avait occulté revenait à la charge. « … je ne veux plus que vous me touchiez... Laissez moi... ». Elle était épuisée par ce qu'il venait de se passer, autant par ses menaces que par ses baisers. Rien de tout ceci n'entrait vraiment dans ce qu'on lui avait enseigné. Aucun homme ne se serait conduit comme lui sans autorisation préalable de la femme qu'il souhaitait embrasser. Faisait-il ça avec toutes les inconnues qui passaient par là ? Était-ce cela son mode de vie ? Elle voulait lui faire remarquer ô combien il était rustre et sans gêne mais elle se retint, pensant qu'il lui ferait de nouveau subir quelques tortures pour se venger. « Et trouvez une solution pour cette nuit... Je ne peux plus sortir, pas comme ça. ». Elle fit glisser ses yeux vers un point extérieur. « Et rendez-moi ma pince, s'il vous plaît. ». Elle se le promettait, cette pince, elle la lui ferait manger un jour.

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Dim 10 Jan 2016, 20:43

« Bien. » Zéleph fut soulager. Il la trouvait encore trop péremptoire a son gout, mais il était fatigué de se battre. Lentement, il défit la prise qu’il avait sur les poignés de Séléna. Avec douceur, il enroula délicatement ses doigts autour d’une de ses mains. Comme pour ne pas l’effrayait il prit ses précautions, et faisait des gestes très lent. Il ne voulait plu la brusquer. Elle avait obéi, il la récompenserait. Apportant sa main devant lui, il lui écarta les doigts et posa la pince dans sa paume avant de la laisser reprendre possession de son bien et de la lâcher. Durant tout son petit manège il ne l’avait pas quitté des yeux. Elle semblait incapable de le regardé a présent. Il devait certainement lui inspirer du dégout, c’était mieux ainsi, qu’elle se protège de lui. Egaré, il succombât de nouveau à sa faiblesse, laissant ses mains encerclé son visage. Ses joues étaient humides, elle devait être rouge d’avoir pleuré ainsi. Caressant ses pommettes de ses pouces, avec plus de tendresse que de raison il laissa échapper un soupire. Il était désolé. La colère maintenant dissipée il regretté de s’être ainsi comporté. Il ne devait pourtant pas craquer, il était plus fort que ça. Voyait-elle comme il était désolé ? Il ne lui demanderait pas pardon, par se qu’au fond il ne l’était pas vraiment. Il était navré qu’elle fut là pour subir sa frustration et son besoin de souffrance. Après un instant perdu à contemplé son œuvre avec tristesse, dans le silence pesant, il se défit d’elle.

Il lui avait promit qu’il ferait se qu’il avait dit si elle obéissait. Le réprouvé ne se souvenait pas réellement des promesses qu’il avait faites à cette gamine, mais puise qu’il avait de nouveau juré il savait comment se comporter maintenant. Se tournant vers le lit, il prit refit un peut le lit pour le rendre plus accueillant, puis repoussa le drap. Puis il alla à la porte, il rouvrit le verrou. Peut être aurait-elle plus confiance si elle savait qu’elle était libre de partir si elle le souhaité. Elle avait de nouveau tout pouvoir sur sa liberté. Séléna serait maitre de son destin. Elle pouvait partir, ou bien resté. Il préféré qu’elle reste car après tout c’était elle qu’il était supposé gardé près de lui, jusqu’ç se que le vieillard revienne. Se tournant vers la demoiselle qui, la pauvre, ne devait rien comprendre à se qui se passer il souri malgré lui. Le réprouvé savait bien qu’il ne devait plu la touché, mais il ne pu s’y résoudre. Il s’agenouilla, et l’invita à se lever en lui tendant les bras. Plus un seul mot ne sortit de ses lèvres, il préférait se concentrer sur ses gestes. L’attirant doucement a lui, comme si elle fut la chose la plus fragile au monde, il la souleva avec une étrange facilité. C’était un poids plume pour lui. La posant sur le lit, il la laissa s’allonger.

Zéleph lui laissa alors tout l’espace qu’elle souhaité. Il prit sa place sur le tapis, ravalant un soupire. Sérieusement il n’aimer pas du tout cette situation. Dormir comme un chien sur le sol alors qu’il avait c’était saigner pour gagner l’argent qui avait payer cette chambre. Tans pis, il ne pouvait pas la laisser elle sur le sol, malgré l’homme horrible qu’il pouvait être il avait un semblant de principe. Alors il ravalerait sa fierté et dormirait là, histoire de se briser le dos. C’était le mieux qu’il pouvait lui offrir, il espéré qu’elle sache se que ça lui couté. Trouvé le sommeille ne serait pas simple. Il devait réfléchir. Fermant les yeux il imagina qu’elle serait rassurée si elle le croyait endormis. Zéleph pris alors le temps de se repasser se que le vieillard lui avait dit. Il devait trouver la fille et il lui donnerait les réponses qu’il chercher, mais que devait-il faire d’elle ? Qu’allait-il faire d’elle ? Le réprouvé devait trouver un moyen de la gardé avec lui, ou de resté avec elle, l’un ou l’autre. D’une façon ou d’une autre, maintenant qu’elle était là il ne pouvait plu la laisser partir. Maintenant qu’elle le détesté ça aller être simple tien … cela dit c’était mieux. Elle pensait connaître les réprouvés, elle avait tors. Elle ne connaissait pas le volcan qu’ils pouvaient être. Elle ne savait rien de leur douceur et de leur violence. Qu’importe, elle ne l’apprendrait pas a son contacte, il était certainement le pire de tous. Son esprit était brisé, son cœur perdu et son âme envolé. Il était un danger. Plus vite il se débarrasserait d’elle mieux ça serait. Fallait-il encore savoir quand le vieil homme reviendrait. Trop de questions, d’incertitude et pas assez de possible réponse pour lui. Quoi que, il pouvait encore la ligoté et l’enfermer quelque par… Il pouvait le faire, c’était le moyen le plus sur, mais il n’avait pas envie de l’avoir sur les bras… Il en avait déjà marre avant même que ça commence.

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Dim 10 Jan 2016, 22:09

Allongée dans le lit, Séléna ne savait toujours pas quoi faire... pire, elle culpabilisait quant au sort de l'homme. Peut-être qu'elle s'était fourvoyée ? Peut-être qu'il était gentil en réalité et qu'elle n'avait pas compris ses gestes et ses paroles ? On lui avait enseigné qu'il n'était guère évident de comprendre tous les événements, surtout quand ils provenaient d'individus faisant partie d'une culture différente. Bien entendu, ses professeurs prônaient son éducation comme étant la meilleure qui soit mais ils n'avaient pas oublié de lui signaler qu'il existait d'autres façons de faire, sans pour autant lui expliquer ces dernières. Peut-être que cet homme pensait être dans le droit chemin ? Peut-être aurait-elle dû lui énoncer clairement son point de vue et pourquoi elle réagissait ainsi ? Elle finit par soupirer, légèrement peinée. Et cette robe... Non, elle ne pouvait décemment pas continuer ainsi. Elle porta donc ses mains sur les lacets du devant, finissant de les retirer. Elle enleva le haut de sa robe et retira son corset qu'elle jeta au sol. Ne manquait plus qu'à faire glisser la robe vers le bas et retirer la crinoline. Oh bien entendu, il s'agissait d'une crinoline légère puisqu'elle ne se rendait absolument pas à une soirée, mais tout de même. D'ailleurs, il lui semblait que la chose avait été un peu tordue par la position que le Réprouvé avait eu sur elle. Séléna se dit qu'elle ne survivrait pas à cette nuit. Le lendemain allait être affreux, notamment parce qu'elle devrait se rhabiller et aussi parce que quand l'homme qui l'accompagnait frapperait à sa porte, elle devrait faire disparaître Shizuo, d'une manière ou d'une autre, s'il n'était pas déjà parti. Elle se redressa, s'appuyant sur le bord du lit. Elle avait encore deux couches de vêtements sur elle. Pour quelqu'un qui connaissait un peu sa façon de vivre, il s'agissait de ses sous-vêtements supérieurs. Pour quelqu'un qui n'y connaissait rien, il ne s'agissait que d'un pantalon et d'un haut légers, blancs, à ne pas mettre en temps de pluie mais tout à fait corrects. Séléna soupira de nouveau, se disant que, de toute façon, elle avait déjà enfreint suffisamment de règles pour se morigéner plus. La Déesse la punirait, c'était certain. Sa perceptrice également si elle avait vent de la situation.

La jeune femme regarda le couteau qui était attaché à sa cuisse droite par une lanière brune. Elle n'aurait jamais pu l'attraper précédemment, même avec tous les efforts du monde. Elle passa ses doigts autour du manche et le délogea de son étui en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle se leva, doucement, s'avançant vers l'homme au sol. Elle donna un petit coup de pied à la bougie qui se renversa avant de s'éteindre. Légèrement inquiète mais téméraire dans son style, elle tendit le bras en direction du Réprouvé pour le menacer avec son arme. Elle ne souhaitait pas attenter à ses jours, simplement s'assurer qu'il ne la toucherait plus. Il n'avait pas tenu compte de ce qu'elle lui avait dit précédemment à ce sujet, et même si ses gestes avaient été doux, il n'en demeurait pas moins qu'il l'avait touché. Elle ne savait même pas quoi faire avec ce qu'il s'était passé et préférait ne pas y penser. « D'accord... » commença-t-elle, comme un préambule pour se donner plus de courage. « Comme je suis bien éduquée... ». Elle avait un peu trop appuyé sur le « je » mais elle ne l'avait pas fait exprès. « … je ne peux pas vous laisser dormir par terre. A vrai dire, il ne me reste sans doute guère beaucoup de raison pour dire ceci mais... nous avons payé tous les deux cette chambre et... ». Elle s'interrompit. « Par les Ætheri... ». Elle semblait totalement osciller entre ses principes. D'un côté, elle avait raison, laisser quelqu'un dans une condition déplorable était prohibé, mais elle était en sous-vêtement devant un homme dont elle n'était même pas certaine qu'il était dans le besoin. D'accord, n'importe quelle Réprouvée digne de ce nom lui aurait ri au nez en entendant que sa tenue était des sous-vêtements, mais, pour elle, cette tenue était presque aussi inconvenante que l'aurait été le fait d'être nue. Elle fit un petit mouvement de sa main libre, comme si elle essayait de replacer les choses dans son esprit. « Nous avons payé cette chambre tous les deux alors... venez avec moi... dans le lit je veux dire. Juste... On le sépare en deux et je dors du côté droit et vous du côté gauche. Ou l'inverse si c'est ainsi que l'on fait chez vous... ». Elle soupira, se demandant comment elle faisait pour être aussi sotte. « On dort et demain, dès que l'un de nous a quitté l'endroit, on dira qu'il ne s'est rien passé... D'accord ? Vous n'en parlez pas à votre femme, je n'en parle à personne autour de moi. On ne s'est jamais vu. Est ce que... ». Elle tenait toujours le couteau fermement pointé vers lui. « Est-ce que cela vous va ? ».

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Lun 11 Jan 2016, 00:04

« Non » Zéleph n’avait pas ouvert les yeux une seule seconde. Ni quand il l’avait entendu bouger, ni quand elle c’était lever et encore moins quand elle c’était adresser a lui. Non il ne dormirait pas avec elle, il ne manquer plu que ça. Elle le pousser à la faute. Se rendait seulement compte de la situation dans la quelle elle voulait les mètres. C’était louable de sa par, mais hors de question. Et puis quoi encore ? Il lui avait promit, il tiendrait cette promesse et cette promesse compté qu’elle reste le plus loin possible de lui. « Retourne te coucher. » C’était un ordre et c’était non négociable. Avait-elle sérieusement vu sa taille et celle du lit ? Elle croyait vraiment qu’ils pourraient dormir à deux sans être coller l’un a l’autre ? Elle était peut-être petite, mais lui pas du tout. Ils étaient dans une auberge miteuse d’un village paumé au beau milieux de nul par, les lits étaient à peine assez grand pour un gars comme lui.

Il attendit qu’elle retourne dans son lit pour soupiré. Le réprouvé n’était pas fâché, enfaite il s’efforcer de ne pas sourire. C’était un vrai mystère. Il avait compris plusieurs choses en analysant se qui était arriver. Elle avait semblé éprouver davantage de fureur que de crainte quand elle l’avait reconnu. Cela ne pouvait signifier que deux choses : elle avait l’impression qu’il n’était pas un étranger du fait de leur brève rencontre lors se qu’elle était gamine, ou elle ne voyait pas en lui une menace. Dans les deux cas, elle avait manqué de discernement et il lui avait rapidement démontré. Maintenant qu’il y penser, aurait-il réagit de la même façon s’il l’avait reconnu avant ? Oui, certainement. Après tout il ne contrôler pas sa fureur. Il ne contrôlé sur tout pas se sentiment d’abandon qui le faisait tans souffrir que ça en était presque insupportable. Alors il éprouvé le besoin de faire souffrir quelqu’un d’autre, par vengeance, pour se soulager. Elle avait été son soufre douleur, le serait peut-être encore.

Ça avait était plutôt amusant d’ailleurs. La façon dont elle avait réagi. Elle avait un instinct combatif. Se qui lui avait plu résidé en cette idée simple. C’était bien plus gratifiant de dominer quelqu’un de caractère qu’un légume, il fallait être honnête. Seulement il ne s’expliquer pas le fait qu’elle fut terrorisé un instant et puis vienne ensuite l’invité dans son lit l’instant d’après. Elle devait être profondément troublé, c’était intéressant. Peut être pouvait-il même le prendre à son avantage. Il fallait qu’il trouve un moyen, n’importe le quel de faire en sorte qu’elle reste avec lui. Plus le temps passer, plus la situation tournée en rond dans son esprit. S’il l’enlever il santé qu’il aller avoir des ennuis, de gros ennuis du genre qu’il ne contrôlerait pas du tout. Bon sang comment allait-il faire ? Elle devait s’être endormis maintenant, il l’espéré du moins. Le vieillard reviendra il en était certain. Il lui avait parler de ses parents, personne n’était au courant, personne sauf les Aetheri, se qui revenait au même. Il devait avoir confiance, c’était la seul issu.

Se redressant lentement il ouvrit les yeux. Petit à petit il se fit à l’obscurité. L’éclairage bien que pratiquement inexistante, diffusait une clarté suffisante pour qu’il discerne les formes autour de lui. Une fois debout, il fit le moins de bruit possible, se déplacent avec une habilitée qui le surprit lui même. Ramassent ses affaires il s’habilla. Doucement il s’approcha du lit. Il se figea quand il entendit le bois grincer sous son pied. Attendant un instant il ne vit aucune réaction de là par de Séléna. Elle dormait. Il fut soulagé. Rapidement il prit entre ses mains la ceinture de son kimono. Prenant une grande inspiration il fit lentement glisser le drap sur elle. Il ravala un rire en sentant la lame d’un couteau dans la main de la demoiselle alors qu’il voulait les rassembler. Lui subtilisant l’objet, il aller lui attacher les mains avec sa ceinture, quand il se ravisa. Non, c’était la pire idée qu’il n’est jamais eu. Il ferait quoi ensuite ? Si Düst l’attendait, il se retrouverait avec l’armé de son peuple a sa recherche, même s’il ne craignait rien de se que l’on pouvait lui faire ou dire, il imaginer qu’après il ne serait jamais tranquille. Zéleph soupira. Il devenait dingue.

Replacent le couteau entre les doigts délicats de la jeune fille, il se recula, puis sorti sans attendre de la chambre avant de changer d’avis. Il appuya son front contre le bois de la porte un instant, cherchant a retrouvé des pensé cohérente. Tes qu’un abruti. Il revoyait son regard rempli de larmes. Il avait envie de l’embrasser. Ce n’était qu’une enfant, qu’est ce qui lui prenait bordel ?! Il devait être en manque de rapport charnel, c’était impossible autrement. Ne sachant trop pourquoi, il leva un regard furieux vers le plafond, comme si sa femme pouvait le voir. Toute les insultes qui lui venait à l’esprit pour la qualifier n’était pas assez pour exprimer la rage qu’il ressentait à son égard en cette instant. Une tension s’emparas de lui, se répandit dans chacun de ses membres en une série de contractions. Il écarta les doigts au maximum puis serra les poings, les jointures saillantes, avant de les rouvrir lentement. Il relâcha tous ses muscles un à un, obligeant son corps à se détendre. Il était très tard dans la nuit. Las, il avait chaud et ressentait un besoin inassouvi… oui, peut-être bien d’une femme. Passant une main dans ses cheveux complétement détraquer, il s’écarta de la porte une bonne fois pour toute. Le mieux qu’il avait a faire c’était de faire un tour dehors en attendant le lever du jour et de voir se qu’il ferait quand elle serait éveiller et plus a même de… discuté. Alors pour se rafraichir l’esprit il décida d’aller affronter le froid.
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Mors Tua, Vita Mea - Séléna

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