[LDG - PDB] Les Protecteurs du Bonheur à la rescousse !

Mar 10 Nov 2015, 18:23

Les Protecteurs du Bonheur à la rescousse !
Trois coups brefs sonnèrent à la porte du bureau du Fae. La tête posée sur une pile de parchemins, de l’encre inscrite sur sa joue droite, Olwë se releva d’un seul coup, surpris d’être dérangé à une heure aussi matinale. Ses yeux étaient encore spectateurs de milles songes extraordinaires et colorés lorsqu’il s’efforça de revenir à la réalité, appelée par Michel avec deux L et un E à la fin. « Maître Ayasca, réveillez vous je vous prie ! J’ai terminé le rapport que vous m’avez demandé ! » La jeune femme qui n’était vue que comme un homme avait pénétré la pièce sans en attendre l’occasion, et campait sur ses deux pieds devant le bureau du Fae, encore groguis. « Hein ? Rapo-quoi ? » « Le rapport ! Sur les besoins des villages les plus isolés qui ont été dévastés dernièrement ! Vous savez, le tremblement de terre, tout ça ? » Il lui fallut encore plusieurs longues minutes avant de parvenir à reconnecter tous les neurones qui lui étaient nécessaire à la compréhension de la situation… « Ah ! Oui ! Les maisons en ruines ! Les orphelins ! Les appels à l’aide ! Et ça donne quoi ? » « Bah… Pour tout vous avouer… Ce n’est pas fameux… » « Dis-moi tout ! Je t’écoute. » « Hum... Pour commencer, il nous faudrait plus de cinq cent hommes pour répondre convenablement à toutes les demandes hors… » « Cinq cent ? C’est une blague ?! » « Laissez-moi finir ! » Michelle lui asséna un bon coup de document sur la tête, ce qui lui assura le silence pour les prochaines minutes à venir. « Oui, autant. Hors, nous n’avons pas assez de volontaires. Ce qui veut dire qu’on a besoin de recruter. » L’illuminae essaya de nouveau de l’interrompre, sans succès. « Ah ! Je finis ! Dame Aiyena se chargera des orphelins, pendant que vous vous occuperez des affaires externes. Je propose que l’on fasse un appel général au don et au bénévolat, dans les presses et par les crieurs publiques. Tout en envoyant déjà ce qu’on peut sur le Continent Dévasté. C’est celui qui a le plus souffert… Qu’en ditez-vous ? » Le fae posa son menton entre ses mains, plissant ses petits yeux et fixant l’extérieur par la fenêtre. Comprendre aussi tôt dans la journée autant de mots posés les uns à la suite des autres, comme ça, n’était pas un mince affaire et lui demandait beaucoup de concentration. Néanmoins, le petit être ailé finit par prendre une décision - et pour une fois, ce fut la bonne du premier coup - : « Oui ! C’est bien ce que tu dis ! On va faire comme ça. Rassemble tous les Protecteurs du Bonheur présents au Sanctuaires, pendant que je rédige la nouvelle. Un petit discours en public, ça fait toujours son petit effet. » Surprise de la sagesse inhabituelle du Fae, son assistante se risqua à poser la question qui lui brûlait tant les lèvres. « Chef ? Depuis quand vous savez toutes ses choses là ? » Et ce fut le plus naturellement du monde qu’Olwë lui montra la première couverture d’un livre sur lequel il était écrit « Le Manuel du Parfait Petit Chef »... « J’ai appris à lire ! » La jeune femme ne put s’empêcher de rire à cette annonce naïve et partit s’occuper de ses affaires tout en se disant que, décidément, Olwë finirait peut être par faire un bon directeur malgré tout. Nous voici à présent au Sanctuaire. Olwë, de toute sa hauteur qui ne lui était pas naturelle, se tenait droit comme un i devant une assemblée composée principalement de bénévoles ponctuels et de membres des Protecteurs du Bonheur. Il n’’était pas habitué à s’exprimer en public, mais son manque de conscience de la réalité l’empêchait de ressentir des choses aussi normales que du trac ou de la timidité. Ainsi commença-t-il à parler, d’une voix bien forte, accompagnée de Michelle qui tenait devant lui une plante qui sembla pouvoir augmenter les capacités de ses cordes vocales : « Mes amis ! L’heure est grave ! Des villages isolés nous ont appelés de tous les continents pour leur venir en aide afin de reconstruire leurs maisons, ainsi que de leur apporter des vivres et des denrées de premières nécessités. Bien entendu, en tant que Protecteurs du Bonheur des habitants des Terres du Yin et du Yang, nous ne pouvons pas les ignorer ! C’est pourquoi je fais appel à vous aujourd'hui, pour des missions de terrain. Allez prêter main forte à ceux qui en ont le plus besoin et replantez une graine de bonheur dans leurs coeurs ! Je crois en vous, mes amis ! Puisse le soleil guider vos pas ! » Des applaudissements accompagnèrent la fin de sa prise de parole, alors qu’Olwë invitait les volontaires à venir chercher les coordonnées des villages en périls. Il était heureux, le petit Fae, d’être parvenu à lire tout ce que lui avait écrit sa secrétaire sans se tromper ! Et maintenant, il se préparait à son tour à se rendre dans un endroit reculé. Après tout, lui aussi pouvait bien mettre la main à la pâte. Les nuages venaient de disparaître sur les territoires, le soleil venait prendre la place et un peu de chaleur nous ne ferait pas du mal pour nous. Je levais la tête vers le soleil pour me rendre plus joie et plus sérieuse dans mon travail pour les protecteurs du bonheur. Je respirais un bon coup… Les derniers événements avaient fait de nombreux dégâts sur le sanctuaire, même si celui-ci n’était pas très endommagé par rapport au port à cause des masques d’Or. Les enfants étaient terrifiées à cause de tout cela, et je n’arrivais pas à leur redonner le sourire. Il avait peur, et donc, il restait dans leur coin, dans l’obscurité totale du sanctuaire. Je m’approchais d’une petite fille aux cheveux roux, qui était repliée sur elle-même, dans un coin de sa chambre : « Anita, que fais-tu dans le noir ? Il fait si beau dehors. Tu pourrais t’amuser avec les autres enfants, cela te ferait du bien et tu pourrais te dépenser autant que tu veux. Après, je vous donnerais un bon goûter. Qu’en penses-tu ? » - « J’ai peur dehors, j’ai … je n’ai pas envie de retourner dehors, j’ai si peur… » Anita se replia encore plus en serrant ses mains sur ces petits genoux fragile. Elle avait des tremblements, comme si elle avait peur de quelque chose. Je lui souris et je la pris dans mes mains pour la rassurer un peu. C’était tout ce que je pouvais faire pour elle. J’avais déjà essayé d’utiliser ma magie blanche pour le soin des maux psychologique. Mais cela revenait toujours … Puis, je la posais sur son lit pour la laisser tranquille. Je soufflais un bon et j’avais tellement besoin d’aide pour occuper de tout ce petit monde. Pour l’instant, j’étais seule dans le sanctuaire, les routes avaient été coupées depuis un bon mois et les réserves de nourriture s’affaiblissaient de jour en jour. Il fallait réellement que des personnes puissent nous aider. Je ne pourrais pas m’occuper de tout que ce soit pour m’amuser avec les enfants, chercher de la nourriture auprès des magiciens, ainsi que de reconstruire le sanctuaire. De plus, il y avait de nouveaux arrivants, de nouveaux enfants orphelins qui avaient tout perdus pendant les événements tragiques de notre monde. Il fallait que je m’occupe d’eux, de les éduquer, de leur apprendre à lire et à écrire, à savoir bien évoluer dans notre société. Il me fallait beaucoup d’aide pour aujourd’hui, j’avais besoin de personnes qui pourraient faire sortir les enfants, les faire apprendre deux ou trois trucs, ou bien de leur rendre le sourire pour quelques heures. Bien sûr pendant ce temps, je devrais choisir quelques enfants pour les envoyer à Basphel. Basphel était une école pour les jeunes enfants, qui accueillait de tous âges et de n’importe quelle race. C’était un endroit impressionnant pour tout le monde. J’eus une idée et je décidais de la mettre à l’exécution. Je courus dans mon bureau pour écrire des lettres à ceux qui étaient volontaire de notre grand groupe pour aider les plus faible, mais aussi de recruter des personnes qui voudraient bien nous aider à gérer tout cela et à nous soutenir. Je commençais à écrire des lettres pour les envoyer un peu partout dans notre monde et j’avais hâte que des volontaires viennent jusqu’au sanctuaire pour donner un peu de leur temps libre. Je savais bien que des personnes au cœur pur, aux âmes bénéfiques, viendrait répondre à notre appel d’aide. « Faites qu’ils viennent pour nous aider, pour aider les enfants sans famille qui ont bien besoin de bonheur et sourire un peu dans un dessein et dans une vie sombre comme les ténèbres. Oh Suris, je t’en prie, laisse-moi accueillir toutes les personnes qui viendront nous aider. RP rédigé par Olwë Ayasca et Evey Aiyena
Explications
Mission n°1 : Si vous êtes déjà membre, vous avez entendu le discours d'Olwë obligatoirement. Si vous n'êtes pas déjà membre, vous pouvez, au choix, soit avoir reçus l'appel via journeaux/crieur publique et être venu au discours, soit être directement partit dans un des villages inscrits dans l'annonce ou prononcé par le crieur. Ensuite, vous serez sous les ordres d'un membre. La mission est simple, il s'agit d'aider les villages les plus isolés ayant souffert du précédent Event à se remettre peu à peu sur pieds. Reconstruire les maisons, rassembler les habitants, remettre les cultures en état, apporter des vivres, des produits de première nécessité ainsi que des moyens financiers, en don, par exemple. Mission n°2 : Evey se trouve seule au sanctuaire et elle se trouve sans volontaire pour l'aider à s'occuper des enfants. Les enfants ont eu beaucoup de problèmes avec les derniers événements, et ils ont peur de aller dehors et de sortir de l'établissement du sanctuaire. Il faudrait que des volontaires ou bien des personnes extérieures du groupe des protecteurs du bonheurs, viennent aider ces pauvres enfants qui sont enfermées dans le noir et qui ne veulent plus profiter du soleil et les agréments de la vie. Il faudrait arriver à faire sortir les enfants et leur faire oublier leur peur ainsi que leur réapprendre la joie et le bonheur
Gain(s)
Gain de participation : Un écusson représentant une Licorne et attestant de votre appartenance aux Protecteurs du Bonheur ou un Badge représentant un visage souriant, de couleur rose, symbole de votre participation à ce LDG. Pour 900 mots : Adhésion au groupe des PDB Pour 1200 mots : Sucr'Acide : ce pouvoir vous permet de faire apparaître des bonbons. Pour 450 mots de plus - Soit 1650 mots au total : + 1 Points de spécialité au choix Pour 1800 mots : Y a de l'Espoir : Ce pouvoir vous permet de remonter le morale aux personnes désespérées et déprimées. Pour 450 mots de plus - Soit 2250 mots au total : + 1 Points de spécialité au choix Il vous est possible de cumuler le gain d'adhésion au groupe et celui d'un des pouvoirs.
Récapitulatif des Gains
Personnage / Lien / Gains

Ven 27 Nov 2015, 20:55

Protecteurs du Bonheur :
Missions 1 & 2

Il y avait été, après la guerre, il avait cru bon de venir voir si au Sanctuaire on aurait besoin de ses compétences pour s'occuper des blessés qu'ils auraient pris à leur charge ou encore aider simplement pour apporter des vivres, des dons qu'ils auraient pu récolter. Finalement, il arriva au moment où il y eu un grand rassemblement. Souriant, comme à son habitude, l'ange se posta contre l'un des murs du lieu et observa le petit homme. Il n'avait pas encore eu le loisir de le croiser, le directeur du Sanctuaire, mais à le voir ainsi, fier, avec autant de ferveur dans sa voix, il ne doutait pas qu'il était un bon leader.

Observant les uns et les autres autour de lui, il fut heureux de voir qu'autant d'être vivant se sentait concerné par ces catastrophes. Avançant à son tour dans la foule pour venir prendre connaissance des villages dans le besoin, il en trouva un reculé dans les montagnes qui lui paru délaissé par beaucoup.
Posant délicatement son index sur la feuille, il sourit face au Fae qui se tenait encore non loin de là. Lorsqu'il vit deux autres personnes choisir se même village, l'ange s'approcha d'eux, un peu en retrait de la foule et entama la discussion.

- Bonjour, ça vous direz qu'on parte ensemble pour le village de la montagne ?
- Oui, pourquoi pas, mais, pourquoi tu y vas ? Pourquoi tu prends pas un truc simple. T'es nouveau nan ?
- On peut dire ça, mais je trouve ça plus juste d'aller aider là où il n'y aura pas beaucoup de volontaire. Et vous, pourquoi vous vous y rendez ?
- C'est notre village natale. Je te présente Minn, mon petit frère, et moi c'est Nyles.
- Enchanté jeunes gens, je m'appelle Zéphiel.

Le plus petit et le plus jeune des deux jeunes hommes regarda le blond dans le blanc de ses yeux et vint se poster juste devant lui, relevant le visage pour le voir puis il lui saisit la main.

- On y va ? J'ai envie de revoir papa et maman.
- Minn… Excusez-le…

Avant que Nyles ne puissent finir sa phrase, l'ange avait refermé sa main autour de celle du plus jeune frère, lui souriant tendrement.

- Oui, allons retrouver et aider vos parents. Tu me montre où c'est ?
- Bien sûr !

Le plus vieux des deux frères devaient avoir une quinzaine d'année, et le cadet à peine dix ans, pourtant on sentait dans la voix de l’aîné qu'il était déjà bien mature pour son âge.

Les trois jeunes gens se dirigèrent donc tranquillement vers le village de la montagne, prenant le bateau pour se rendre sur le bon continent. Ils mirent une bonne semaine avant d'atteindre le village et une fois sur place, l'enthousiasme du plus jeune disparu pour laisser place à de la tristesse et du désespoir.
Nyles regardait les dégâts et fut touché, pourtant, dès qu'il mit les pieds dans les rues plus ou moins intacte, il interpella la population.

- Elynn, Mistyc, Dain… Les amis !! Eh oh !!

A mesure que sa petite voix portait, des visages, des silhouettes se dessinèrent dans la poussière environnante.

- Mon dieux, Minn, Nyles !

Une femme, d'une cinquantaine d'années s'avança et vint serrer les deux jeunes gens contre elle, pleurant à chaude larme.

- Alors, les protecteurs du bonheur ont envoyés des secours ?
- Oui, le monsieur là, il va nous aider grand-maman.
- Grand-mère, où sont nos parents ?
- Ils… ils ont défendus le village jusqu'au bout…

Zéphiel observa. Il ne voyait que des enfants et des vieilles personnes. Alors, les plus téméraire, les plus en âge de se battre avait sacrifiés leurs vies pour eux, pour permettre à la jeune génération de leur survivre.

- Je vous promet de reconstruire votre village et de vous faire parvenir toute l'aide dont vous aurez besoin. Occupez-vous des enfants, je vais aller chercher des volontaires dans les villes avoisinantes et tout le nécessaire.
- Jeune homme…

Reprit alors la vieille dame.

- Qui que vous soyez, merci de nous avoir ramener vivant nos deux petits princes.
- Je ne suis qu'un ange ma dame.

Sur ces mots à peine soufflés, il déploya ses ailes et se hâta dans les villes et villages voisins. Il mit quelques bonnes heures à faire le tour des villages proches qu'il trouva dans un état très semblable à celui des deux jeunes garçons qu'il avait suivit jusqu'ici.
Pourtant, il trouva des maçons, il trouva des fermiers, il trouva même un boulanger qui voulurent le suivre et ramener tout ce que leur charrette ou leurs bras pourraient porter jusqu'à ce village encore plus isolé qu'eux. Ce que l'ange n'avait pas prévue en revanche, c'était que le chemin était trop encombré pour faire passer les chariots. Alors que la nuit allait venir sur eux, et qu'ils ne leur restaient que quelques dizaine de minutes de route, ils s'arrêtèrent.

- Je m'en occupe.

Fit alors Zéphiel en laissant sa magie oeuvrer. Il souleva les pierres, dégagea la route, et avec l'ingéniosité des maçons, il renforça le pan de montagne qui menaçait de s'écrouler et de détruire complètement la route.
En plein milieu de la nuit, la petite troupe arriva à destination et ils furent accueillit comme des messies. Ils mangèrent la viande que les volontaires avaient emportés autour d'un feu rassemblant tous les villageois. Un vent de bonheur renaissait sur le petit village.
La nuit fut jalonnée de rire et au petit matin, le bruit des marteaux, le bruit des scies à bois retentissait dans la montagne. Chacun faisait son possible, et l'ange allait à droite à gauche, où on le demandait, où on se blessait, où il était impossible d'accéder.
Loin d'être fort, il était heureux que sa magie puisse permettre de reconstruire le village.
Un peu plus loin, le fermier, avec les enfants, leur apprenait l'importance de la semence et de réserver une partie des cultures pour en replanter de nouveau. Et ils travaillèrent la terre et plantèrent les récoltes pour les temps froids.

Petit à petit, l'entraide dans ce village faisait échos et tout autour d'eux, les autres villes et villages qui avaient subis les batailles faisaient de même, apprenant à dépendre des autres, apprenant à donner.
Une semaine de plus, alors que les enfants jouaient enfin et que la vie commençait à renaître réellement, l'ange trouva la vieille dame.

- Veillez-bien sur ces jeunes et sur tous vos jeunes. Ils sont notre futur à tous.
- Merci l'ange. Prenez soin de vous.
- Vous aussi et n'oubliez pas, où que vous soyez, il y aura toujours une lumière pour veiller sur vous.

Dans un sourire échangé, il déploya ses ailes pour revenir au sanctuaire. Il avait apprit que les enfants recueillit là bas et orphelins avaient perdus goût à la vie et ne voulait plus sortir. Il fallait qu'il fasse de son mieux. Il avait semé les graines de l'entraide dans les montagnes, et il était sûr que petit à petit, elles pousseraient et toucheraient toutes les villes.

Alors qu'il posait ses pieds devant les portes du Sanctuaire, l'ambiance silencieuse le glaça, comme si la vie avait disparu depuis cette tragédie.
Poussant un versant de la grande porte, il regarda à l'intérieur des murs. Déjà des femmes et des hommes discutaient entre eux, visiblement préoccupé par le silence et le refus de sortir des enfants.

L'ange avança doucement et posa une main sur l'épaule d'un des hommes qui se retourna.

- Expliquez-moi…
- Rien de plus simple et compliqué à la fois. Les enfants ne veulent plus sortir. Ils sont mort de trouille. On a tout essayé, mais aucun des groupes ne veut sortir.
- Ca fait longtemps que vous essayé de leur redonner goût à la vie ?
- Quelques semaines, je ne saurais dire. Moi j'abandonne en tous les cas, j'ai autre chose à faire.

Le groupe suivit le premier homme et sortit du Sanctuaire. La mine basse, un peu triste que ces personnes ne se sentent pas plus impliqué que ça sur le devenir de ces enfants, il entendit au loin des sanglots. Ecoutant avec attention, il se dirigea lentement vers la source de ces pleurs et trouva une petite fille recroquevillait sur elle-même dans une jolie petite robe bleue.
S'agenouillant à son niveau, les mains sur les cuisses, l'ange posa ses yeux verts sur elle et lui adressa la parole.

- Bonjour jolie demoiselle. Veux-tu me dire ce qui te chagrine ?

La petite fille, sans que ses larmes ne se tarissent, releva le visage sur l'homme qui lui parlait et, passant ses petites mains devant ses yeux pour faire partir ses pleurs, elle expliqua, tout en reniflant.

- C'est… tobi… mon nounours… il est partit… et… j'le trouve plus… il m'a… abandonné… tobi…

Ses larmes redoublèrent et elle nicha de nouveau sa frimousse entre ses bras et ses jambes.

- Quand est-il partit, Tobi ? Tu sais ?
- Ce matin… il était plus là… mon tobi.
- Est-ce que je peux le chercher avec toi ?
- Tu le ferais pour de vrai monsieur ?
- Bien sûr.

La voix chaude de l'ange suffit à lui tirer un petit sourire et la faire se relever. Elle arrivait tout juste aux hanches de Zéphiel et celui-ci se releva en même temps, venant prendre la petite main qu'elle lui tendait.

- Dis moi, à quoi il ressemble, Tobi ?
- Il est tout bleu, comme ma robe, et il a… il a un joli nœud blanc sur la tête. Il est gros comme ça !

Elle écarta sur toute leur largeur ses deux petits bras avant de reprendre la main de l'ange rapidement.

- Il doit être extrêmement mignon Tobi alors, comme toi.

La fillette n'osa rien dire et rougit un peu avant de balancer doucement sa main d'avant en arrière. A ses côtés, elle se sentait en sécurité.

- Il aime voyager Tobi ?
- Non, il aime rester avec moi.
- Est-ce qu'il aime jouer ?
- Oui, on joue souvent à cache cache ensemble.

Souriant, l'ange la trouvait émouvante et de la voir qui avait réussit à oublier son chagrin le rendait heureux. Ils firent le tour du Sanctuaire, sans sortir pour le moment bien évidemment, mais sans succès. La fillette commençait à perdre espoir lorsque Zéphiel lui proposa.

- Il s'est peut-être caché dehors !
- Dehors c'est dangereux… je veux pas…
- Dehors, il fait beau et les oiseaux chantent. Les mauvais rêves c'est finit.
- Pour vrai ?
- Pour vrai.

Fit l'ange en reprenant ses mots pour la détendre le plus possible. La petite fille regarda la porte, les fenêtres puis serra aussi fort qu'elle le pouvait sa main dans celle de l'ange.

- Si tu sors et si on trouve Tobi, tu penses pas qu'il sera heureux de te revoir ?
- Oh si, il doit avoir peur tout seul.
- Alors, il faut qu'on le trouve et que tu le protège.

D'un air sérieux, la petite fille inclina fermement son visage de manière positive et tira l'ange derrière elle en poussant très fort la porte du Sanctuaire pour arriver dans le jardin. La lumière l'éblouit un peu, mais elle souriait. Devant eux, sur un petit banc, une jolie peluche de couleur bleue, ressemblant à un ourson, avec un nœud blanc sur le dessus de la tête, semblait attendre que l'enfant à qui il appartenait revienne le serrer contre lui.
Quand les yeux de la fillette s'habituèrent au jour et qu'elle aperçu la peluche, elle cria de joie.

- TOBIIIIIIIII !!!! MON TOBI TU ES LAAAAAAA !!

Lâchant la main de l'ange pour courir vers la peluche et la serrer très fort contre elle, elle se mit à tournoyer et rire en gardant bien l'ours en peluche contre elle.

- Oh, tu as du avoir peur, mais ne t'inquiète plus tobi, je suis là maintenant. Je te protégerais. Hein oui monsieur que je vais le protéger !
- Bien sûr, car tu es la petite fille la plus courageuse.
- Oui !

Zéphiel sentait le bonheur de la petite fille envahir les alentours et détendre la froideur du Sanctuaire. Se retournant, une petite frimousse passa par la porte. Un petit garçon visiblement qui, tout timide, n'osait pas avancer plus.

Dans un sourire et un pas léger, le blond s'avança et s'agenouilla devant le garçon.

- Viens, tu ne crains rien. Et s'il y a quoi que se soit, je te protégerais.
- Tu promet… m'sieur ?
- Oui, je te le promet.

Et comme pour appuyer ses dires, il fit apparaître ses ailes. Les deux enfants se retournèrent vers lui et vinrent, avec curiosité, toucher doucement les plumes blanches.

- T'es notre ange gardien monsieur ?
- On peut dire ça comme ça, oui.

Sans perdre son sourire, bien au contraire, Zéphiel passa sa main dans les cheveux des deux enfants. Les laissant s'amuser, il se promettait que demain, il en ferait sortir d'autre, car le rire et le sourire d'un enfant valait bien tout l'or du monde.

Assit sur le banc où reposait la peluche, il fit ce qu'il avait promit, il veillait sur eux. Jamais il n'aurait cru que de voir des enfants jouer ainsi lui apporterait autant de satisfaction, autant de bonheur. Alors que la nuit tombait lentement, il les reconduit à l'intérieur des murs du Sanctuaire et se promit de tout faire pour qu'ils retrouvent une famille qui saurait prendre soin d'eux autant qu'ils en auraient besoin.
Demain, il se promettait de faire sourire d'autres enfants et de venir en aide à d'autre village par la suite.

2316 mots
Gains souhaités :

Y a de l'Espoir : Ce pouvoir vous permet de remonter le morale aux personnes désespérées et déprimées.
1 point en charisme

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