Travailler chez soi était un plus. Cela facilitait la vie et offrait plusieurs avantages. Comme notamment, celui  de pouvoir choisir ses propres horaires de travail, quand on voulait faire une pause, ou tout autre chose du même genre. Il y avait bien des moments où il fallait s'occuper de sa maison. Et puis, actuellement, c'était une période creuse dans les commandes. Il y avait bien toujours des choses à faire, mais rien d'urgent. De toute façon, la nourriture, c'était vitale et même si ça faisait souvent partie des tâches routinières, il fallait bien s'y atteler. Un peu de ragoût, du pain et le tour était joué. Il ne restait plus qu'à se sustenter. Enfin, cela, c'était si on lui laissait le temps d'avaler sa pitance. Raeden avait à peine eu le temps de rompre son quignon de pain que quelqu'un frappait à la porte. L'homme-ours poussa un bref soupire, avant de reculer sa chaise, de se lever et de gagner la porte d'entrée. Qui cela pouvait-il bien être ? Un voyageur demandant asile ? Ou peut être un client ? Il y avait peu de gens qui se donnait la peine de se déplacer eux même dans ce coin paumé, mais on ne savait jamais.

La porte ouverte, le Bélua resta quelques secondes totalement immobile sur le seuil de sa demeure. On pouvait dire que l'homme qui se trouvait dehors faisait son petit effet. Enfin, surtout les peintures qu'il portait sur le visage et les mains. Le Plantigrade prit quelques secondes de plus pour mieux observer le Blond avant de faire un pas en arrière et de s'écarter de l'entrée. Au final, c'était un client. De toute façon, dans cette région, même les clients avaient besoin d'un peu d'hospitalité avant le trajet qu'ils avaient parcouru jusqu'ici.

Entrez.

Sans rien rajouter, il le fit rentrer avant de fermer la porte derrière son passage. Il lui fit signe de s'installer dans l'un des fauteuils, devant la cheminée, toujours allumée.

Je peux vous servir quelque chose?

Même si ce n'était pas pour cela que le client était là, un peu de politesse ne pouvait pas faire de mal. Puis lui même devait quand même finir de manger. Récupérant son assiette et ses couverts, le Forgeron vint s'asseoir à son tour, ayant servit Devaraj si c'était ce que celui-ci souhaitait. Recommençant à manger, il interrogea l'homme à ses côtés, quand il avait la bouche vide, évidemment.

Une arme. Avez vous déjà une idée de ce que vous souhaitez ? J'ai déjà une réserve de créations, à moins que vous souhaitiez quelque chose fondu spécialement pour vous.

Tout en parlant, il continuait d'observer son interlocuteur. C'était bien d'essayer d'en apprendre le plus possible sur quelqu'un avant d'interagir un tant soit peu. De toute façon, les réponses aux questions que l'Immortel avait posé étaient nécessaires pour la suite des réjouissances. Sans cela, Raeden ne pourrait pas travailler. En attendant, il continua de saucer la fin de son plat. Il faisait aussi un rapide récapitulatif des armes à vendre qu'il avait actuellement dans ses rateliers. Une partie de son travail consistait à fabriquer et à vendre des armes. Il savait malheureusement que ses créations pourraient un jour mettre fin à la vie de quelqu'un. Qu'elles pouvaient servir pour sauver des vies et des gens, dans un but louable mais qu'il y avait malheureusement, aussi, le risque que leur nouveau propriétaire s'en serve pour faire le mal. Il ne pouvait pas savoir à cent pour cent dans quelles circonstances ses œuvres seraient utilisé. Depuis le jour où il s'était engagé dans cette voie, il savait tout cela, mais des fois, des jours, les enjeux lui paraissaient trop important.

Il secoua la tête et reporta son attention sur la situation présente. Il avait d'autres questions à poser et d'autres informations à obtenir.

Souhaitez-vous un alliage particulier pour votre arme ? ;;; Et d'ailleurs, vous êtes gauché ou droitier ?

Cette dernière question pouvait être anodine, mais au final, elle relevait quand même une certaine importance. Après tout, les lames et les pommeaux ne revêtaient pas tout à fait la même forme et le même sens. Evidemment, cela dépendait aussi de l'arme désiré, mais en attendant d'avoir une réponse, ça permettait au Gardien de Phoebe de continuer à faire mentalement le tri. Il se leva pour remettre quelques bûches dans le feu, avant de se retourner, debout devant, les bras croisés, regardant Devaraj.

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Le Bélua avait servi à son hôte une assiette du même ragoût que celui qu'il était en train de manger, ainsi qu'une choppe de bière. Puis ils avaient commencé à parler de l'arme en question. Enfin, plutôt de l'arme qu'aimerait le chaman, sans pour autant qu'il ne sache vraiment laquelle. Les pistes qui pourraient aiguiller Raeden pour que celui-ci réfléchisse à ce qui pourrait convenir le mieux à l'usage que le futur propriétaire comptait en faire. Il ne savait pas ce qu'il faisait dans la vie de tous les jours, mais apparemment, il était très souvent sur les routes, il lui fallait donc quelque chose d'assez léger. En plus, à le regarder, on voyait bien qu'il n'avait pas non plus le physique d'un pur guerrier. Cela ne voulait pas dire qu'il savait pas se battre, mais comme il l'avouait lui-même, sa force résidait dans son agilité plutôt que dans ses muscles en eux même. Il lui fallait donc quelque chose qui se maniait facilement et rapidement. Peut être plus une arme de distance compacte, ou quelque chose du genre.

Je vois .. Je pense que l'on peut trouver votre bonheur. Il existe en effet des métaux qui présentent cette caractéristiques d'être à la fois léger et assez résistant. On va voir ce qui vous convient le mieux.

Ce fut quand le client se présenta que Raeden réalisa que lui-même ne l'avait pas fait. Il s'était montré hospitalier et tout, comme il se devait, en invitant Devaraj à rentrer et en lui proposant ensuite à boire et à manger et pourtant, il avait oublié la chose la plus simple et la première à faire généralement quand on rencontrait quelqu'un de nouveau : se présenter. Il secoua la tête pour lui même. Il devait vraiment être à la ramasse, à certains moments, pour oublier cela. Quoiqu'il en soit, il était encore temps pour lui de se rattraper. Ce n'était pas perdu et le jeune homme ne semblait pas lui en tenir rigueur pour l'instant.

Au fait, moi, c'est Raeden Liddell mais vous le savez peut être pour être venu jusqu'ici.

Car après tout, on ne partait pas comme ça, trouver un fabriquant d'arme perdu au fin fond de la montagne sans essayer de prendre un minimum de renseignement sur lui avant. En tout cas, c'était ce qu'aurait fait le Gardien de Phoebe, mais tout le monde n'était pas comme lui. Il n'avait pas manqué de noter, cependant, les deux esprits qui accompagnaient son hôte ainsi que la précision qu'il avait faite concernant son clan. Ainsi, c'était un chaman. Cela ne dérangeait pas l'homme-ours plus que cela. Après tout, étant lui même ancien Ombre, il avait déjà côtoyé des personnes de ce peuple et même encore récemment, il en avait recroisé. Les esprits ne le gênait donc pas réellement. D'ailleurs, c'était à peine s'il leur avait prêté attention jusqu'à présent. Il pouvait les voir, certainement parce que c'était les esprits attitrés du Chaman, mais sans cela, il n'avait plus les capacités pour communiquer avec les êtres de l'Au-Delà, sauf exception. Tandis que le Blond se levait pour suivre le Fils de la Lune et gagner la forge, il s'adressa au Forgeron. Celui-ci se stoppa sur le pas de la porte et se retourna pour regarder machinalement dans la direction qu'on venait de lui montrer.

Une certaine angoisse avait prit place en lui. Le fait qu'il y ait un esprit dans sa maison ne lui faisait pas peur en soit. C'était plutôt la possible identité de cette entité. Il y avait eu tellement de douleur et de mort atroce entre ses murs … Mais ce n'était pas possible. Si les Esprits de sa femme et de son fils avaient continué à hanter ses lieux, il les aurait vu quand il n'était encore qu'un être de la Mort. Ca ne pouvait donc pas être l'un d'eux. Mais il avait besoin d'en être sûr, d'en avoir la confirmation. A part cela, il ne semblait pas plus inquiet ou stressé. Son regard se reporta sur Devaraj.[/i]

Un esprit dites-vous ? Pouvez vous me le décrire ? Il vous a dit ce qu'il voulait?

Car si ce n'était pas quelqu'un qu'il connaissait, qui cela pouvait-il bien être ? Et puis surtout, pourquoi viendrait-il se perdre ici, dans ce Domaine où c'était un coup de pot qu'un chaman passe dans le coin.

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Hanté par un esprit. C'était bien la première fois que cela arrivait au Bélua. En tout cas, il ne pensait pas l'avoir jamais été. Il était certain que pendant sa période Ombre, aucun être éthéré ne s'était amusé à lui coller aux basques. Avant …. Il ne voyait pas pourquoi une telle chose aurait été. Après, peut être que cela avait déjà été le cas mais qu'il ne l'avait pas su, faute du fait de ne pouvoir communiquer avec les Morts. Quoiqu'il en soit, si un fantôme se trouvait ici, c'était bien qu'il y avait une raison et donc, l'homme-ours ne pouvait pas décemment l'ignorer, surtout maintenant qu'il savait son existence et qu'il y avait justement dans cette pièce un autre être qui pouvait faire l'intermédiaire entre les deux mondes. Il attendit donc de savoir la raison de sa présence ici, silencieusement. Il haussa un sourcil, légèrement surpris cependant en entendant Devaraj prononcer quelques mots en une langue autre que celle commune. Avec un peu de concentration et de réflexion, il reconnut enfin le Zul'Dov, la langue des Réprouvés.

Qu'et ce qu'un sang mêlé pouvait bien lui vouloir ? On ne pouvait pas dire qu'il ait ou qu'il ait eu de contact particulier avec cette race durant son existence. Dernièrement, il s'était bien lié d'amitié avec l'un d'eux mais cela l'étonnerait beaucoup si ça avait un lien avec toute cette histoire. D'ailleurs, il ne savait même pas quelle était cette fameuse histoire justement. Et apparemment cela n'allait pas être le chaman qui allait lui apprendre. C'était sûr qu'il était un peu compliquer de communiquer avec quelqu'un quand on ne comprenait pas ce qu'il disait ou en tout cas que l'on ne maîtrisait pas assez la langue qui était employée. Lui même ne connaissait que quelques rudiments du langage des Réprouvés et encore c'était plus quelques mots de vocabulaires qu'autre chose. Il n'aurait jamais pu tenir un bout de conversation ou quelque chose s'y rapprochant.

Hmm … Je vois …. Malheureusement, je suis dans le même cas que vous, je ne maîtrise pas du tout cette langue. Peut être que l'un de mes compagnons s'y connaît un peu mieux que nous. Nous verrons cela après si ça ne semble pas urgent. En attendant, allons à la forge.

Pendant le trajet de la maison au lieu de travail, le silence se fit, seulement entrecoupé par les bruits naturels de la montagne. Raeden tendit l'oreille mais aucun son ne provenait de la forge. Haimric n'était apparemment pas là. Certainement qu'il avait profité de la pause du maître des lieux pour partir régler quelques affaires à lui, à moins qu'il n'ai décidé d'aller miner un peu. Quoiqu'il en soit, ça ne serait donc pas à lui qu'ils demanderaient pour les aider dans cette tâche qui était de comprendre l'esprit. Le Forgeron haussa les épaules pour lui même avant de pénétrer dans le lieu, laissant la porte ouverte pour que son client puisse le suivre. Ils finiraient bien par trouver une solution et puis sinon, ça faisait déjà un moment que le fantôme devait être là, il pouvait certainement encore attendre un peu, au moins le temps que l'Immortel fasse son travail et qu'il conseille l'Astral sur l'arme qui lui conviendrait le mieux. Il ouvrit une grande armoire contenant tous les objets qu'il avait déjà fabriqué, en réserve, mais qu'il n'avait pas encore vendu. Certains étaient attachés directement sur la paroi du fond, d'autres étaient dans des grands tiroirs.

Je pense que ce qu'il vous faut, c'est quelque chose qui s'apparente à une shuriken.

Il tira à lui un grand tiroir plat qu'il vint poser sur l'établi. Il laissait Devaraj observer et toucher, tout en gardant cependant un œil et une partie de son attention de ce qu'il faisait avec l'arme qu'il avait dans les mains, que ça soit pour pouvoir réagir si on l'attaquait ou passer à l'action si le client faisait une fausse manipulation pouvant s'avérer dangeureuse.

Ce sont des armes de lancés. Elles demandent un petit peu d'entraînement pour trouver le bon coup de poignet. Elles sont faites pour trancher dans un mouvement en rotation ou pour pénétrer dans la chair. Leur utilisation et leur maniement peut varier un peu, ensuite, en fonction de la forme des branches. Par exemple, celle-ci …

Raeden prit un objet jusque là emballé dans un chiffon, ouvrant celui-ci pour laisser voir un morceau de métal ovale. D'une pression sur le centre, six branches articulées se déplièrent brusquement sur tout une moitié.

Elle s'appelle Serre d'Argent. Elle a la particularité de pouvoir se replier totalement et est donc facilement transportable. Elle peut s'utiliser comme boomerang, mais cela nécessite de la dextérité si on veut apprendre à la lancer et à la récupérer par le bon côté, sinon, je mise pas cher de vos doigts.

D'un geste de la main dans l'air, il balaya l'ensemble des objets présents.

Quelque chose vous attire plus ? Et sinon … Je repensais pour notre … « ami » … Vos compagnons ne peuvent nous aider ? Peut être que l'un d'eux connaît cette langue.

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   <b>❯ Serre d'Argent</b>   
[spoiler="+"][color=#ffffff]<img src="http://img15.hostingpics.net/pics/564902Serresdargent.jpg" style="float:left; padding-right:5px;"/>Bien que la plupart des Shurikens soient en forme d'étoile, il en existe certains qui ont un aspect beaucoup plus personnel. Serre d'Argent en fait parti. Ces branches, au nombre de six, réparties sur un demi-cercle, sont constituées chacune de trois phalanges, terminées en griffes. L'ensemble peut se refermer sur le cercle central pour pouvoir plus facilement se ranger. Elle peut aussi s'utiliser comme boomerang, mais cela nécessite de la dextérité et de la maîtrise.[/color][/spoiler]

Le Forgeron avait vu une étincelle s'allumer dans le regard de son interlocuteur. Même si ce dernier n'en avait pas forcément eu notion, c'était le signe que Serre d'Argent éveillait sa curiosité et son intérêt bien plus que les autres armes que le Bélua lui avait montré jusqu'à présent. Généralement, quand une telle était lisible dans les yeux du client, c'était que l'affaire était vendue. Bon, il y avait aussi ceux qui s'émerveillaient pour tout ce qui leur passait sous les yeux et là, c'était du coup plus difficile de les contenter, mais ici, ça ne semblait pas être le cas de Devaraj. D'ailleurs, l'intuition de l'homme-ours était la bonne car le Chaman abonda dans son sens en confirmant qu'il pensait que cette arme était la bonne, celle qui lui convenait. Il annonça même qu'il reviendrait certainement ici pour d'autres commandes, dans la même gamme d'objets. Enfin, si les Ultimes le lui permettaient. Le Fils de la Lune ne savaient pas si les Aetheri s'intéressaient particulièrement aux objets avec lesquels le Médium s'équipait mais il n'en dit rien.

Apparemment, l'affaire avec l'Esprit n'était pas forcément réglée, les compagnons esprits du Voyageur Astral ne pouvant visiblement pas aider. Cependant, il semblait que l'homme avait une solution en tête pour résoudre tout ceci. Mais avant de lui exposer, il préférait que l'Immortel lui fasse une petite démonstration de comment on utilisait le Shuriken. Au moins, sa requête était sensée et intelligente. Le Maître des lieux entraîna donc son vis-à-vis dehors, à quelques pas de la forge. Cela serait beaucoup plus pratique pour manier l'arme comme il se fallait. Ainsi, pendant quelques heures, il enseigna les rudiments de base. Comment sortir et ranger les griffes, comment tenir l'appareil quand celles-ci étaient déployées, mais aussi comment lancer l'arme pour lui donner un meilleur mouvement et le meilleur aérodynamisme possible, l'effet du poignet pour qu'elle revienne vers vous. Quand c'était la première fois que l'on faisait usage d'une telle arme, ce n'était pas toujours facile. Même pour Raeden, qui maniait pourtant tout ceci depuis bien longtemps, ça lui arrivait encore de se blesser. Mais après, on savait quels étaient les risques. C'était à nous de juger s'ils en valaient la chandelle.

La tâche peut paraître ardue, mais ne vous en faites pas, vous vous débrouillez plutôt bien. Continuez à vous entraînez et vous verrez, il n'y aura plus de soucis. Certaines personnes se mettent même à inventer leur propre technique de lancé, une fois qu'elles ont l'objet bien en main. … Après, en fonction des shurikens, j'en vends certains en lot, oui, mais généralement, ils sont uniques, comme Serre d'Argent. Vous pouvez donc être certain que personne d'autre sur cette terre ne possède le même objet que vous. Quand à l'entretien, il est préférable que vous la nettoyez régulièrement après usage. Un ponçage de temps en temps pour que les griffes restent tranchantes et un peu d'huile pour que le mécanisme ne se grippe pas et ça devrait être bon. Et puis, si vous rencontrez un problème avec, vous pouvez toujours revenir me voir.

Il pensait lui avoir donner toutes les informations nécessaires et avoir répondu à toutes ses questions. Après, il n'était pas non plus omniscient et ne pouvait donc pas déterminer toutes les situations dans lesquels se retrouverait le Chaman. Il avait essayé de lui décrire une assez grande gamme de possibilité. Le reste, ça serait au nouveau propriétaire de l'arme de le découvrir et de s'adapter. Maintenant que tout ceci était fait, ils allaient pouvoir régler le soucis de l'esprit. La Solution était que le Passage vers l'Au-delà fusionne avec pour que le fantôme puisse ainsi lui même dessiner sur le sol ce qu'il attendait. Les explications pour faire comprendre au principal intéressé ce qu'ils attendaient ne furent pas simple, mais finalement, ils y arrivèrent enfin. Surtout Devaraj vu que c'était lui qui faisait tout le travail sur ce coup-ci. Patiemment et silencieusement, Raeden attendit que les choses se mettent en place et que le dessin sur le sol soit fait. Apparemment, c'était une histoire de vengeance, comme le lui confirmation le chaman. Ce dernier proposa d'ailleurs de s'en occuper, trouvant là une occasion de tester sa nouvelle acquisition et justifiant qu'en plus, c'était son devoir en tant que Chaman.

Quelques derniers éléments furent réglés, dont notamment le paiement de l'arme et le client fut enfin fin prêt à partir. L'affaire avait été rondement menée, tout le monde était content et personne n'était lésé. Le Gardien de Phoebe raccompagna Devaraj jusqu'à la limite du Domaine et le regarda s'éloigner dans le paysage.

Et qu'ils guident vos pas …

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Merci du RP! Je déclare