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 S'entraider, s'unir, tel est notre mission [Event IV -Zaphira]

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Dim 20 Sep 2015, 18:34

L’évènement de cette époque-ci avait subitement arrêté. Un cycle de terreur s’était achevé sur notre monde, et je ne pus m’empêcher de m’imaginer ce qu’il se passerait le après de cette évènement, encore plus dangereux que celui de la dernière fois. Beaucoup de chose s’était subitement arrêté, j’avais pris connaissance du fait que les problèmes de l’océan avait disparu, que les sirènes ne faisait plus de dégats, que les masques d’or avaient arrêté de détruire tout ce qu’il y avait autour de nous et que leur pire ennemi était le feu. Mais après avoir eu ces nouvelles venant des airs, je ne savais pas ce qu’il se passait réellement dans les autres régions, dans les autres continents et surtout pourquoi le continent mystérieux était le seul qui n’avait pas eu de dégats par rapport aux autres régions du monde. Une question qui n’avait pas été posé et résolu par le monde … Hum … Je pensais qu’il y avait réellement autre chose, dans notre ombre, mais quoi ? La réponse restait avec un point d’interrogation et en suspendu de plus. Enfin bref, tout cela avait disparu et j’en fus bien heureuse maintenant, mais le plus dur était à venir aujourd’hui. Les peuples avaient vues sur cité détruite comme le port ou comme le volcan ardent qui allait exploser dans quelques jours. Surtout, pour moi, la plus grande des nouvelles était la reine des Sirènes, qui avait subitement disparu de la cité englouti. Et elle serait parti avec un objet extrêmement important ! Mouais … Elle avait bien quelque chose à cacher et elle ne voulait que personne ne sache et qu’elle était partie sur le nouveau territoire. Franchement, je n’avais pas envie d’aller chercher plus loin, car je savais bien que la reine des sirènes reviendraient à la surface, dans quelques temps … Hum !

Je chassais ces pensées sombres de mon esprit pour revenir à l’instant présent. Je devais vivre aujourd’hui et non pas demain. Cette journée était une nouvelle journée et j’avais envie de retourner à Dhitys pour voir l’ampleur des dégâts de notre cité. De plus, j’avais envie d’aider les Béluas qui avaient des problèmes de logement ou bien de nourriture ou encore de soigner leur blessure, j’avais envie de les aider, car il était mon peuple aujourd’hui. Je savais très bien contrôler mes pouvoirs aujourd’hui, mais je sentais que je n’étais pas pleinement accepter dans le peuple Béluas. Le temps, il fallait que du temps pour que je sois accepté comme je suis. « Bon, je pense que nous allons devoir retourner à la cité pour aider nos semblables, je pense que ce serait bien de le faire ! Donc, il faut partir rapidement d’ici » Je tournais la tête vers ma nouvelle amie que j’avais rencontrée dans la forêt des milles clochettes. Elle s’appelait Zaphira et c’était une Bélua de type faucon. Elle était très gentille même si je la sentais encore bien et plus perdue que moi à cet instant. Après notre rencontre un peu spéciale, j’avais beaucoup aimé car dans un certain sens, elle me ressemblait lorsque j’étais devenue une élémentale de l’eau. Zaphira n’était pas très chaude de vouloir retourner dans la cité, si c’était pour croiser sa mère démoniaque. J’avais lu dans son esprit que ce soit le passé, le présent ou le futur proche, je savais tout de sa vie maintenant, ce qu’elle ressentait, ce qu’elle avait vécu depuis sa naissance, ce qu’elle voulait à tout prix aujourd’hui.

Mais sa crainte était réellement sa mère ! Puis, pour la rassurer, je lui pris la main pour nous dépêcher d’aller trouver les autres Béluas. « Allez, ne t’inquiète pas, tout va bien se passer et je ne pense pas que tu reverras ta horrible mère. ET si c’est le cas, je serais là pour te protéger, d’accord ? » J’avais envie qu’elle me fasse confiance aujourd’hui et chaque fois qu’elle aura besoin de moi, je serais là pour elle. Ce lien, dans un sens, en avait besoin pour me dire que je pouvais être utile à des personnes, que je n’avais pas perdu mon cœur et mes émotions depuis le temps que j’étais sous le joug de la glace. Parfois, je sentais encore de la glace, des pics dans mon cœur et cela me faisait mal. Nous marchâmes quelques heures avant d’arriver au rocher de clair de lune, où je pus voir de nombreux Béluas, qui était en mal, qui pleurait et des enfants qui avaient perdu des parents. Il y en avait beaucoup … Même, je vis des personnes allongées parterre, mortes, car ils n’avaient reçu des soins à temps. Une larme coula de mon visage, et je ne pus retenir les autres, caressant ma peau blanche. Je marchais vers une bélua blessé à la jambe, et j’utilisais mes soins, des bandages et du tissu pour l’aider. Puis, pour les plaies profondes, je devais faire appel à la magie blanche. Il y avait tellement de monde que je ne pourrais pas soigner tout le monde … « Zaphira, va falloir me donner un coup de main…Cela va être difficile pour toi… »

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Lun 21 Sep 2015, 22:24





S'entraider, s'unir, telle est notre mission

Event Septembre 2015

> musique <



La terreur qui reignait sur notre territoire avait soudainement pris fin. Comme tout le monde, j'ai subi les attaques des Masques d'Or. Comme chaque Belua, j'ai subi l'attaque des Alfars, que nous avons réussi à repousser. Comme tout homme, on entend beaucoup de rumeurs en ce qui concerne les océans, qui se sont calmés. Mais pour combien de temps, ce court moment allait-il durer? Nous avons connus beaucoup de guerres dans les Terres du Yin et du Yang, mais jamais cela ne s'arrête. La guerre paraît être l'éternité, et le calme paraît être une petite seconde. Ou bien, une petite lueur, très faible, que l'on aperçoit au fond d'un brouillard sombre. Le plus étonnant, c'est que ce brouillard a toujours une forme différente. Chaque guerre est unique, et le monde évolue grâce à elle. Les hommes ne sont plus pareils d'une guerre à l'autre, et de ce fait, tout est bousculé. Nous sommes les habitants de cette terre, nous la construisons. Elle est le fruit de notre imagination. Si nous pensions tous de la même manière, comment serait notre vie? Un ennui mortel !

Ici, je ne risquais pas de m'ennuyer. Ces derniers évènements étaient assez turbulents, donc je ne pouvais pas me présenter aux personnes en ayant une mine blasée, celle que j'ai l'habitude de porter. Mais là, j'étais bien trop préoccupée à, par exemple, réparer les dégâts, offrir mon aide auprès des personnes affamées, qui n'avaient pas d'autre toit qu'une simple tente comme logement. Des milliers d'enfants avaient dû subir les conséquences importantes des attaques portées sur notre territoire. Je ne pouvais pas rester là, les bras croisés, même si parfois je voulais vraiment m'en aller très loin, dans un endroit tranquille et seule, un endroit où je pouvais enfin m'occuper de moi et pas les autres. C'est ce que j'ai fait, avant de rencontrer une nouvelle personne. C'était Anwen. Au début, je l'avais prise pour ma mère. La pauvre, j'espérais que jamais elle n'ai le même caractère que cette poufiasse de "Gabrielle" ! Même ce prénom me dégoûtait, et seule l'envie de régurgiter mes repas me venait à l'esprit. M'enfin. J'aimais bien cette Anwen, tout de même. En plus, son arme et ses pouvoirs me fascinaient. J'étais fière d'avoir une amie. J'ai eu l'occasion de discuter avec elle de son passé, et je ressens beaucoup d'admiration pour elle. J'allais tout faire pour qu'elle arrive à s'intégrer au mieux dans la communauté Béluase.

Elle n'avait d'ailleurs pas beaucoup de difficulté. J'appréciais qu'elle soit là pour nous, dans cet évènement particulier. C'était très bénéfique pour elle. Personne n'avait entendu parler d'elle, mais son nom allait se faire connaître, j'en étais sûre. D'ailleurs, je voyais déjà certaines personnes, enfants ou adultes, qui chuchotaient en l'observant. Nous étions revenues de la forêt aux milles clochettes pour arriver aux alentours de la cité de Dhitys, dans le but d'aider notre patrie. J'écris ce mot, car depuis le message de notre Reine, nous étions plus unis que jamais, aussi bien dans notre souffrances que nos victoires. Anwen avait l'air pressée d'aider notre peuple. Je souriais. J'aimais sa motivation et sa détermination. Ensemble, nous allions aider nos proches.

Anwen m'observait. Elle me dit alors que je ne devais pas m'inquiéter au sujet de ma mère. Ah, elle. Je ne la craignais pas, je la détestais. Dans les cas où je la croise, j'ai plus envie de lui planter un couteau dans le coeur plutôt que de me comporter en victime. Elle me harcelait beaucoup, ça, je savais. J'avais cependant appris à relativiser, avec le temps. Et puis, ce serait du suicide de me battre contre elle. J'appréciais la remarque de mon amie, qui pensait à me protéger si nécessaire. Encore une fois, je lui répondis par un sourire et un petit "oui" timide. Puis, elle me donna la main et nous partîmes en direction du Rocher au Clair de Lune. Je marchais d'un pas rapide, j'étais pressée et pour une fois, contente, de me rendre utile pour mes amis.

C'était le carnage, si je puis m'exprimer ainsi. Le sol était recouvert de gouttes, tâches, voir flaques de sang. Une odeur nauséabonde se draînait en ce lieu. Des corps démunis de leur âme gisaient sur le sol. Certains corps étaient ceux de Beluas à moitié transformés. J'essayais de ne pas penser à ce que le Belua avait dût subir comme attaque avant de mourir ainsi. Je remarquai aussi des corps que j'avais rencontrés lors de la bataille. Ceux de ceux que je n'avais pas pu protéger, ou guérir à temps... J'avais un sentiment de culpabilité en moi, qui me rongeait, même si je savais que je n'étais pas entièrement fautive... Je regardais Anwen. Elle semblait profondément touchée par ce qui l'entourait. Des larmes coulaient de ses joues. Ce n'était, en effet, pas un spectacle très joyeux. Je vis qu'elle se dirigeai vers un blessé. Beaucoup d'enfants se dirigèrent vers elle, avec toute la difficulté du monde. Ils observaient, comme moi, le bandage qu'elle produisait de sa magie, à la petite fillette qu'elle prenait dans ses bras, puis elle me demanda de l'aide. Personnellement, je ne pouvais pas faire appel à la magie pour obtenir des bandages... Je pouvais peut-être retirer le tissu que j'avais autour de mon oeil, pour le donner en bandage. C'est ce que je fis. Ainsi, tout le monde pouvait apercevoir ma cicatrice. J'étais très mal en point, quand je la montrais. C'était une blessure profonde, autant bien morale que physique. Mais j'étais entourée de blessés. C'était donc un geste de compassion, et de force. Je savais quoi faire pour temporiser Anwen, qui allait bientôt être débordée.

- Ecoutez moi, les enfants. Vous allez très bientôt être soignés par mon amie, ne vous précipitez pas vers elle. Vous risqueriez de vous blesser et de rendre vos blessures plus profondes.

Avec mon tissu, je fis un garrot à une personne qui avait perdu son bras, afin qu'elle ne perde pas son sang.

- Si vous perdez beaucoup de sang, je peux vous préparer un tissu ou vous cueillir une grande feuille, et pressez la sur votre blessure, comme ceci ! N'ayez pas peur, vous n'aurez pas mal. Et vous verrez, très vite, on vous soignera.

Avec mon couteau, j'arrachai des bouts de tissu de ma robe, pour en offrir à quelques personnes. J'allais ensuite cueillir des plantes, et je les distribuais.


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Mer 23 Sep 2015, 10:12

Nous étions au rocher de clair de lune et les dégâts étaient vraiment impressionnants. Nous n’étions pas encore dans la cité de Dhitys, que je savais que les réparations vis-à-vis de la nature allaient être bien trop compliqué pour nous, Béluas. Ce n’était pas le moment de regarder l’ampleur des dégats, je le ferais après, lorsque j’aurais terminé les soins de tous ceux que je pouvais sauver dans l’immédiat. Le problème était que j’étais la seule à pouvoir utiliser des pouvoirs de soins, car Zaphira ne semblait pas posséder ce type de pouvoir pour le moment. Elle n’était encore qu’une réceptacle, et elle ne savait pas encore exercer correctement ces pouvoirs de transformations ainsi que ces pouvoirs secondaires. Ce n’était pas de sa faute, si elle ne connaissait pas encore tous ces pouvoirs aujourd’hui, mais ce serait un plus pour aujourd’hui. Je soignais déjà les personnes ayant de grandes blessures et assez profondes. J’utilisais mon pouvoir de magie blanche, mais ce n’était pas suffisant pour les aider ainsi que les soigner complément. Je savais très bien manipuler ce pouvoir et j’avais une grande quantité de magie en moi, mais il n’y avait tellement de personnes que je me disais que je ne pourrais pas y arriver toute seule.

Zaphira essayait de calmer les enfants qui voulaient gambader dans la forêt, mais il pouvait y avoir de nouveaux dangers comme des loups affamés ou encore des Alfars qui étaient encore près de nous. La jeune femme essayait de les calmer autant qu’elle pouvait et essayait de m’aider dans les soins de ces personnes. Elle arrachait des morceaux des tissus venant de sa robe, mais à force, elle n’aurait plus de vêtements à se mettre avant la fin des soins. Je créais des bouts de tissu en grande quantité pour éviter qu’elle n’ait plus d’habits. « Tiens, prends ces bouts de tissu que je viens de créer ! Eviter de déchirer ta belle robe. La prochaine fois que nous viendrons en ville ou que l’on rencontre un forgeron, je te conseille de t’acheter une armure légère. » Je lui montrais la mienne en écaille de dragon, j’avais récupéré les écailles sur un dragon qui sévissait dans le volcan d’Aeden, lorsque j’étais encore une élémental de glace. Cette armure me garantissait la protection ultime contre le feu et l’absorbait sans aucune difficulté. Elle était la meilleure des protections que j’avais eues depuis des années. Je la portais tout le temps sur moi et je ne la quittais jamais.

Quelques heures après, je pense que j’avais soigné une bonne trentaine de personnes qui avaient des blessures plus ou moins profonde. Mais la magie blanche ne soignait pas les blessures crâniennes et cela m’inquiétait car, beaucoup de personnes avaient reçu des chocs à la tête. « Bon, je pense que je n’ai pas le choix de faire cela ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas utilisé ! » Je fouillais dans mon petit sac en cuir et je sortis de celle-ci ma couronne magique. Cette couronne était une couronne destinée à changer de race temporairement et acquérir les pouvoirs de cette race. Ma couronne était celle des Elfes, donc, je pouvais me transformer en elfe, physiquement et avec de nouveaux pouvoirs. Je mis la couronne sur ma tête et peu de temps après, je me transformais en elfe. J’étais plus petite, plus fine, avec des cheveux longs et noirs. De plus, j’avais mes oreilles qui s’étaient allongées et devinrent pointues. « Voilà, tu dois trouver cela étrange, que je me sois changer ainsi ! Mais j’avais besoin de m’approprier l’un des pouvoirs raciaux des Elfes. Earudien ! »

Earudien était une grande technique de soin, beaucoup plus puissante que celle de la magie blanche ou un pouvoir de soin de base même si la magie était puissante. Cette technique de soin était impressionnante, voilà pourquoi je m’étais transformée en elfe. Pour utiliser ce pouvoir racial, il fallait que je sois dans un environnement parfait, pour développer le Yi. Le Yi est un pouvoir assez mystérieux, une essence étrange qui se fait entre les plantes et la nature. J’avais besoin d’un milieu naturel pour l’utiliser. Et bingo ! J’étais dans une forêt avec beaucoup de plantes et d’arbres autour de moi. Soudain, je m’étais pris de vertiges et je me manquais de m’étaler par terre devant tout le monde. Oui, la couronne avait un gros inconvénient pour moi. Je ne la maitrisais pas du tout, puisque c’était la deuxième fois que je l’utilisais. Elle avait un mal de gros immense et j’avais l’impression que j’allais m’évanouir. Mais je devais résister à cela, je devais prendre sur moi pour soigner le reste des personnes. Je créais encore du tissu pour Zaphira, qui m’aidait.

Puis, je tentais d’utiliser la technique de soin des Elfes. Cette technique était vraiment puissante et je pouvais facilement soigner des chocs à la tête sans avoir une grande pression. Cela me venait naturellement en moi, je sentais le Yi me traversant avant de l’insuffler dans mes soins. Je fis plusieurs essaies et je fus satisfaites de moi-même, même si je n’avais pas une grande maitrise. Soudain, un Bélua déboula devant nous, transpirant : « Ya … Ya… Il y avait des Alfars non loin de nous ! » Mince, des Alfars ? Une panique s’était immédiatement par la part des Béluas. « Zaphira, je pense que nous allons devoir les intercepter et les renvoyer d’où il vienne ! »

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Mer 23 Sep 2015, 21:13





S'entraider, s'unir, telle est notre mission

Event Septembre 2015

> musique <



J'allais finir sans vêtements, mais finalement, Anwen me donna les tissus qu'elle avait créé, que je distribuais. Elle me conseilla aussi de me procurer une armure légère. C'est vrai, je n'étais pas très à l'aise dans cette robe. J'avais envie de me déshabiller, j'aurais été plus à l'aise à travailler, mais je risquais de me retrouver presque nue. En attendant, j'essayais d'être la plus efficasse possible, en étant à la fois la plus rapide, pour que tout le monde soit soigné à temps. Nous avions bien avancé, mais ce n'était pas suffisant. Encore une fois, je devais calmer les enfants. J'étais très occupée, et c'était la première fois que je vivais un tel évènement. Je sentais mon front chaud, et je transpirais. Je n'avais pas le temps de penser à quoi que ce soit d'autre, maintenant. Nous avions des vies à sauver.

Soudain, je vis Anwen sortir une couronne de son sac. Je l'observais pendant que j'appliquais un bandage à un enfant. Elle la plaça sur sa tête, et cela produisit un phénomène : elle se transforma en Elfe. J'étais assez surprise de cette transformation, et je n'étais pas au courant que l'on pouvait changer de race ainsi. Je me dis alors que ceci était sûrement relié à son passé. Mais quand même, changer de race pour être Belua, et se retransformer en Elfe après, c'était énorme dans un temps aussi restreint. Pas facile de s'habituer à sa nouvelle race, mais s'il fallait encore se mettre dans la peau d'un Elfe, il fallait vraiment beaucoup de force en soi pour y arriver. Je trouvais ce courage remarquable et il m'étonna.

Mes yeux s'arrondirent, tout comme les yeux des enfants autour de moi, lorsque je vis le changement physique appliqué sur Anwen, qui avait maintenant de longs cheveux noirs et des oreilles plus pointues. Un vrai elfe, ma parole ! Epoustouflant. Elle appliqua un pouvoir. On sentit tout de suite un atmosphère moins morbide autour de nous, et cela n'eut qu'un effet positif sur nous tous. Elle produisit alors beaucoup plus de bandage, et ce bien plus rapidement qu'auparavant. Par seconde, au moins cinquente centimètres étaient prêts à être utilisés. Je vis cependant qu'Anwenn s'affaiblissait. J'accourais vers elle pour m'assurer que tout allait bien. Elle semblait avoir des vertiges, et je lui tenais le bras pour ne pas qu'elle tombe. En même temps, je vis la réaction des enfants autour de moi, qui étaient satisfaits et avaient une bien meilleure mine. Je souriais.

Je vis au loin un animal courir vers nous. C'était un jaguar. Il avait tout l'air d'un Belua. Il se transforma en arrivant, essoufflé, en s'adressant à nous comme si nous étions les seules personnes disponibles à aider. Il nous signala la présence d'Alfars, non loin du lieu où nous nous trouvions. Mon sourire s'effaça, et la foule paniqua. Il fallait à tout prix agir avant que les Alfars n'atteignent cette forêt, autrement ce devait être la mort certaine pour tous ces Beluas encore malades, et tout le travail accompli jusque là aurait été inutile. Anwen confirma mes pensées en m'indiquant que nous devions les repousser.

- Allons-y.

Je pris mon casque et me prépara, psychologiquement et mentalement. Allais-je réussir à repousser ces Alfars ? J'étais encore jeune, et je ne me connaissais pas très bien.. C'était encore difficile de me transformer, et j'avais des difficultés au combat. Concernant mes pouvoirs, je savais que j'étais capable de voir à travers les objets et dans l'obscurité. Je ne les contrôlais pas bien, et ce n'était pas facile, avec un casque devant les yeux. Mais j'étais trop terrorisée à l'idée de perdre un autre oeil.

Je me demandais ce que les blessés allaient faire. Anwen était déjà devant, mais je devais faire vite. Je ne pouvais pas laisser seuls ces enfants. Je me permis de faire une demande au Belua, qui était toujours à mes côtés. Il devait avoir aux alentours des vingt ans. Je parlais doucement.

- Pourrais-tu aider toutes ces personnes démunies avant notre retour? Appliques ces bandages, tu verras qu'ils guériront très rapidement les blessés. Accompagne ceux qui sont aptes à marcher dans un lieu sûr, loin des Alfars. Peux-tu faire ceci pour nous?

- Oui, je vais essayer... me répondit-il, encore un peu essoufflé.

J'avais pour réponse un sourir et une tape sur l'épaule comme encouragement. Je courrais et laissais derrière moi des enfants. J'espérais qu'avec ce Belua, ils seraient en sécurité.

- Je redoute ces Alfars, tu sais... J'ai assez du mal à me battre.

De nouveau aux côtés d'Anwenn, je m'adressais à elle, un peu tremblante. Dans ma tête, je me dis que je devais penser en chasseuse. Je devais comparer ces Alfars à des bêtes sauvages, que je cuisinerais après. Cela m'encouragea. Nous avençions. Il faisait tard, maintenant, et la nuit tombait. La vue autour de moi restait cependant assez claire. Je pensais à Phoebe. Je méditais une prière dans mon esprit, silencieusement.

- Je sais que tu es Belua depuis peu de temps... Mais crois-tu en Phoebe?

Je posais cette question à Anwen pendant que l'on courrait vers le rocher. Au loin, j'arrivais à apercevoir les Alfars malgré la brume, qui les cachait très bien. J'avais le pouvoir d'observer dans l'obscurité, et cela m'était très utile à présent. Ma vision était plus accrue.

- Je vois les Alfars, ils sont par là ! Suis moi.

Je me mis en route, en avant, cette fois plus motivée que jamais, à erradiquer cette population Alfare, qui n'avait pas fini de nous harceler. Je sentis des ailes pousser derrière mon dos, et sous l'adrénaline, je ne sentais pas la douleur. Elles se déployèrent petit à petit, et je pus courir plus rapidement, et me soulever du sol en faisant des petits sauts d'un peu plus d'un mètre. Les couteaux à la main, j'étais prête au combat.



❧❧❧


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Sam 03 Oct 2015, 18:03

Alors que je soignais les blessures des personnes de notre race, un homme avait crié alerte aux alfars dans notre forêt. J’avais relevé la tête rapidement pour donner un coup d’œil à Zaphira, pour savoir ce qu’elle en pensait réellement. Fallait-il qu’elle m’accompagne dans ce combat qui pourrait être sanglant ou bien qu’elle reste ici pour s’occuper des autres béluas ? C’était une bonne question. Mais je pensais que je devrais la faire venir avec moi pour l’instant, car je ne connaissais pas du tout ses pouvoirs qu’elle possédait aujourd’hui. Et je me demandais bien que j’aurais bien aimé de savoir comment elle bat avec son masque sur ces yeux … Je restais sceptique au fait qu’elle puisse prévoir les mouvements des ennemis alors qu’elle ne voyait plus qu’un seul œil. Je la fixais pendant quelques secondes avant de reprendre les bandages d’une petite fille qui avait de légèrement blessures à la jambe. Puis je décidais de prendre les devants et j’allais à la rencontre des Alfars qui ne devaient pas être loin de nous, à ce que j’avais compris. Je ne savais pas si Zaphira m’avait suivi dans cette affaire, mais je n’avais pas envie de tourner la tête derrière moi pour ressentir de la culpabilité vis-à-vis des personnes qui n’étaient pas encore soigné.

Mais je préférais partir pour les aider au lieu qu’ils saignent encore par notre faute pour ne pas avoir agit plus tôt. Je continuais de courir dans le rocher au clair de lune, je courrais encore et encore, mais je ne vis pas les Alfars. Il faisait un peu sombre dans cette grande forêt, il fallait bien que je fasse attention à moi. Zaphira m’avait rejoint facilement, car je ne courrais pas très vite pour ne pas m’épuiser dès le début de l’aventure et de la chasse à l’Alfar. Elle me demandait si je croyais à Phoebe… Ah non, il ne fallait pas qu’elle me parle de la religion, je n’étais pas prête pour croire à la Aether de la lune et des Béluas, Phoebe. Je n’étais pas prête à continuer les règles de cette religion. Mais en tant que Bélua, il fallait bien que j’y crois, que je célèbre la déesse comme tous les autres, et c’était la dernière étape pour m’intégrer dans ma nouvelle race. Je respirais un bon coup et je pris la parole avec une voix stressante : « Zaphira, ne parle pas de Phoebe, je ne peux pas encore m’y faire à la religion, puisque dans mon ancienne race, il n’y a pas de religion à proprement parlé… »

Puis, quelques minutes plus tard, Zaphira trouva les Alfars mais la jeune femme ne pouvait pas se contrôler, elle se transforma ou plutôt des ailes lui poussèrent dans le dos. « Zaphira calme toi !!! Tu n’es pas encore prête à te transformer, tu n’es pas encore prête à combattre. » Mais lorsque je lui dis cela avec une voix assez puissante, la jeune femme était déjà parti au combat avec ces couteaux de lancées peu aiguisées. « M*rde alors ! » Je me transformais en Aigle Royale peu de temps après elle, pour aller plus vite. Mais Zaphira courrait beaucoup plus vite que je ne croyais, et elle se dirigeait vers les Alfars qui ne l’avaient pas encore vu. Elle allait faire un carnage, ça c’était sûr à 100 % mais elle pourrait être gravement blessé si elle ne faisait pas attention à ce qu’elle faisait sur le coup. Sa transformation n’était pas totalement, donc je devais la surveiller de près pour ce combat. Je battais des ailes aussi vite que je le pouvais pour la rejoindre. Je pus la rejoindre quelques secondes après, mais je me déposais devant elle avant de se me retransformer. « Arrête maintenant Zaphira ! Tu n’es pas prête, tu ne peux pas les combattre ! Il faut que tu comprennes que si tu ne peux pas utiliser contre eux, tu ne serviras à rien et tu pourrais mourir. Tu ne connais pas leur niveau, tu ne connais pas encore les pouvoirs et les tactiques de tes adversaires et cela pourrait te faire défaut un jour ! »

Malheureusement, alors que je parlais à Zaphira, les Alfars nous avaient repéré et ils nous attaquaient. Mais je n’étais pas prête à laisser Zaphira combattre comme cela, alors qu’elle était encore une jeune Bélua ne pouvant pas se transformer comme elle le voulait et quand elle le voulait actuellement. Je créais de la glace autour de nous et avait emprisonné à l’intérieur de la zone nos chers ennemis, ainsi pour les bloquer quelques minutes pour terminer ma discussion avec elle. Les Alfars avaient réussi à partir de la glace comme par magie et commençait à nous attaquer. Je me téléportais derrière le premier qui venait vers moi et je le transperçais avec ma fusion de la foudre. Mon bras droit s’était transformé en foudre et je l’avais transpercé d’un seul coup au niveau du cœur. Il s’effondra aussitôt. Je fis signe à Zaphira qu’elle pouvait s’occuper des deux autres si elle le voulait.

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Mar 13 Oct 2015, 21:53





S'entraider, s'unir, telle est notre mission

Event Septembre 2015

> musique <



Contrairement à ce que l'on pouvait penser, j'étais très à l'aise avec mon casque. Il avait beau me cacher un peu la vue, mais j'avais moins de difficultés à voir de travers qu'auparavant. Aussi, n'avais-je pas de mal à écouter ce qu'il se passait, et à localiser la provenance des sons. Être privée de la vue d'un oeil m'a permi de développer le sens de l'ouïe plus facilement, et naturellement, sans même faire appel à la magie. Le seul bémol, c'étaient mes vêtements. Toujours en robe, évidemment. S'aurait été plus pratique de se transformer ! Je n'étais pas totalement sûre de moi, mais je sentais que je pouvais le faire. Et c'est ce que je fis, je me transformais. Enfin ! J'étais toute transformée : le plumage de mon dos et mes ailes était noir, et le plumage de mon ventre était blanc. Je pouvais voler, difficilement car je ne maîtrisais pas totalement mes capacités de vol, ne m'étant jamais entièrement transformée auparavant. D'ailleurs, c'était moins douloureux qu'une transformation partielle.

Alors que je réfléchissais à mon animal totem, je vis Anwen devant moi. Elle devait clairement me prendre pour une folle, de m'être aventurée ainsi dans une situation que je ne peux même pas gérer seule... Mais à en voir les capacités de ce Belua, je pouvais lui faire confiance. Peut-être était-elle assez affaiblie après avoir soigné des personnes, mais nous n'avions pas le choix. J'étais prête à y laisser ma vie. et je lui en fis part.

- Tu sais Anwen, je n'ai pas une vie que tout le monde voudrait souhaiter d'avoir, mais je fais parti d'un peuple et j'ai la capacité de protéger. Et je les protègerai, même si cela a un prix, et peu importe si je n'ai pas le niveau de les affronter seuls. Et puis... j'ai déjà perdu un oeil, ce fut un évènement que j'ai pu affronter, et je pense être assez forte pour en affronter d'autres, s'il faut. Après quelques secondes qui semblaient être une éternité, je continuais. Tu es avec moi ?

J'avais envie qu'ensemble, on se batte, pour les Béluas, pour Phoebe, pour la paix, même si celle-ci est inatteignable. Les bruit me firent revenir à la réalité : les Alfars avaient perçé l'enclos de glace qu'Anwen avait construit autour de nous. A partir de ce moment, tout alla plus vite. Anwen fourdroya un des alfars qui s'était engagé vers elle au combat. Et moi, qui étais toujours transformée, m'envolais en hauteur pour pouvoir prendre du recul sur le combat, qui ne s'arrêtait pas. Je partais aussi en éclaireur vérifier le nombre d'Alfars que l'on avait à combattre, et je constatais qu'il y en avait mille fois moins que lors du précédent évènement qui avait causé autant de dégâts. Ils étaient non loin d'une trentaine, enfin si j'arrivais à estimer leur nombre...

Peu importe. Je redescendais sur un des alfars, qui ne m'avais pas aperçu, et je l'attaquais de mes griffes. Je m'y prenais à son crâne en le grattant. Il commençait à saigner, et avait remarqué ma présence. Il se retournait pour lancer sa hache vers mon coeur, mais il échoua et celle-ci me frôla. Sa hâche était maintenant loin, et ce n'était pas comme si il pouvait la rappeler par magie. Il était désarmé... ou presque. Voilà qu'il utilisa sa magie contre moi. Malheureuse que j'étais, je n'avais pas autant de magie en moi pour effectuer ses incantations qu'il récitait. Il se clona, et je restais imobile, ne sachant comment réagir. Je n'étais pas si intelligente, mais j'avais un caractère, et il commençait à m'énerver. Il se jouait de moi, et je n'appréciais pas ceci. Alors je pris me transformais de nouveau pour reprendre ma forme humaine. Ma vision et mes sensations étaient différentes. Je me rappelais ma capacité à marcher, cette fois. Etant toujours dans le corps d'un homme, on ne se rend parfois pas compte de cette force qu'est de se déplacer ainsi.

Mes muscles s'activèrent et mon coeur battait. L'adrénaline. Je sentais mon instinct prendre le dessus, mais j'essayais d'empêcher la transformation. Je devais rester humaine pour utiliser mon arme à disposition : le couteau de lancer. Certes, il n'était pas des meilleurs, mais j'avais pu le forger grâce au feu qu'Anwen avait mis en place dans la forêt avant de me rendre près du rocher. Il était plus pointu, et je pouvais ainsi l'utiliser. Alors je l'envoyais sur un des crânes d'alfar, par pur hasard. Certes, il avait quatre copie de lui, mais j'avais remarqué qu'elles ne pouvaient pas reproduire le même mouvements que lui, et j'avais très bien observé qu'il avait affiché un sourire narquois sur ses lèvres, certes discret, mais cela suffit pour le trahir, et j'avais bien choisi ma cible. Celui-ci se déplaça pour éviter le couteau, et malheureusement je ne pouvais pas le récupérer. J'en avais un deuxième, et cette fois-ci, je n'avais pas le droit de manquer. Alors je m'approchais de lui au corps à corps. Il s'avérait qu'il n'était pas très doué, peut-être plus doué certes pour prédir ou non les mouvements que je faisais, car je n'étais peut-être pas une très bonne guerrière, du moins pour l'instant, mais ses coups n'étaient pas puissants et n'arrivaient pas à me mettre à terre. Alors, je me surpris à lui faire une prise qu'un jour l'on m'avait appris étant petite. Comme les secondes passaient tel un éclair, je m'en étais soudainement rappelée. Xelor. Jamais je ne t'oublierai.

Enfin, l'Alfar fut à terre. Il s'était écoulé environ cinq minutes, et Anwen avait déjà beaucoup avancé, sans grande difficulté.


❧❧❧


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Mer 14 Oct 2015, 13:32

J’avais essayé de lui faire comprendre que ce n’était pas la meilleure des façons de s’opposer à des ennemis. La jeune femme avait envie d’une certaine liberté, elle avait envie de s’extérioriser, donner cours à la liberté de ses émotions et sentiments qui les retenaient depuis trop longtemps. Zaphira me lança une longue tirade, elle me disait qu’elle avait eu une vie difficile, et qu’elle voulait protéger les personnes de sa famille, de sa race. Je lui souris mais elle partit combattre alors que je n’avais même pas eu le temps de lui répondre. Elle battait dans son coin et je fis de même. Je devais prendre le plus possible des Alfars qui étaient dans ce secteur. Ils étaient quand même assez nombreux, plus d’une vingtaine, mais je ne devais pas m’inquiéter, il ne me faisait pas réellement peur et j’avais vu des défis plus compliqués qu’aujourd’hui.

Zaphira se battait très bien, même si elle ne possédait pas encore une force extraordinaire, mais j’aimais bien ses prises qu’elle faisait aux Alfars. Je lui souris et je continuais de foncer dans le tas pour aller plus vite dans le nettoyage des ennemis. Il ne fallait pas qu’il entre dans notre territoire où il y avait tous les autres Béluas, qui se faisaient soigner. Je créais de l’eau et je décidais d’en faire un grand tsunami, car ils étaient rassemblés au même endroit. « Chouette de m’avoir donné l’occasion de vous tuer tous d’un seul coup… » Une fois que j’avais créé une grande vague de plus de deux mètres d’hauteur, je la lançais contre eux. Certains essayaient de riposter avec le feu ou l’air, mais cela ne fonctionnait pas du tout contre ma magie. Une fois que j’avais lancé la vague et que j’avais à peu près tous les alfars dans l’eau, je la transformais en une grande et grosse bulle pour les noyer. J’attendis quelques secondes pour que l’eau remplisse leurs poumons, avant de les relâcher par terre. Certains étaient morts et d’autres gisaient au sol en espérant de respirer. Mais je ne devais pas leur laisser une chance de survivre et de rejoindre leur petit copain près d’eux. Non, j’allais tous les tuer pour protéger mon peuple… D’un autre côté, Zaphira n’avait pas tort de foncer ta tête baissé dans un si grand piège de la part de nos ennemis. Mais, elle n’avait pas envie l’étoffer d’une grande guerrière et elle était encore tellement jeune. Je continuais de me battre, je déchainais les éléments dont j’avais encore les pouvoirs comme l’air, l’eau, la glace, la foudre et le métal. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas usé mes pouvoirs qui tournaient autour des éléments. Cela me rappelait bien des souvenirs, lorsque j’étais encore une élémentals.

Du coin de l’œil, j’observais Zaphira qui se battait autant qu’elle ne pouvait, mais sa faiblesse de ma magie et de son agilité se faisaient ressentir vivement dans le combat. Elle transpirait, son souffle était court et répétitif. Son teint était blanc comme de la neige, elle était fatiguée et elle ne devait pas se forcer. Les alfars avaient bien compris qu’elle ne pouvait plus faire grand-chose, cependant elle avait encore l’envie de continuer à se battre encore et encore pour faire taire tout ce petit monde. Je la regardais et je décidais de la laisser faire. Mon combat contre mon groupe n’était pas terminé, il m’en restait une bonne dizaine qui avait survécu à l’attaque de mon tsunami, relativement petit. « Bon à ce que je vois, vous en voulez encore. Fuyez pendant que vous avez encore le temps de le faire. » Je souris avec un air assez hautain et une voix dangereuse pour eux. Aucun ne se décida de partir de la zone de combat, c’était bien dommage pour eux. Je pris mon Estoc Trempée, et je savais qu’elle avait envie de combattre aussi, donc je devais la libérer pour qu’elle exprime son envie de tuer encore des personnes dangereuses pour notre communauté.

Une fois enlevée de son fourreau, la lame se liquéfia rapidement pour ramper au sol. Pour éviter que les Alfars ne regardent la lame rampée vers eux, je décidais d’attaquer de front et par surprise. Je me téléportais directement vers eux, mais sans les attaquer ni les frapper. J’avais envie de les faire peur, juste les déconcentrer de ma lame qui allait entrer en action. Au bout de quelques secondes de téléportation entre plusieurs alfars, je revins à mon point initial. Je les regardais et les sourit bizarrement. Soudain, ma lame transperça un premier Alfar, puis un deuxième et ainsi de suite jusqu’au dernier. Ce fut les hécatombes pour eux, ils n’auraient pas dû venir dans ce territoire des Béluas. Je me retournais vers Zaphira qui semblait en avoir fini à son tour. A quelques mètres d’elle, je ne pus m’empêcher de lui dire : « Zaphira, je sais que tu as eu une vie bien dure, mais moi aussi. Ne te crois pas la seule à avoir des problèmes dans les passés. Et je pense que ma vie est bien plus lourde que tu ne le crois. Un jour peut-être que je le dirais, si je ne disparais pas aussitôt… » Je lui souris et je terminais ma phrase avant de revenir au camp des blessés pour les soigner avant de repartir dans les terres du Yin&Yang pour aider de nouvelles personnes.

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Ven 16 Oct 2015, 20:12





S'entraider, s'unir, telle est notre mission

Event Septembre 2015

> musique <



Et je vis comment elle se battais. Elle était puissante, avec ses attaques. Encore une fois, j'admirais sa puissance. Mais bon, je ne devais pas non plus lui envoyer des fleurs, elle faisait son travail et c'était le plus important. Puis, elle me dit qu'elle comprenait que ma vie ne fut point facile, mais sûrement la sienne avait été plus difficile que la mienne. Je réagissais mal par rapport à cette affirmation, car la vie pour moi était une chose unique pour chacun. Il n'y avait pas à comparer. Et puis, chacun ne réagissait pas de la même manière par rapport à son vécu... C'est personnel. Je lui fis savoir, puis je la vis qui s'en alla vers les blessés. Il fallait pourtant nettoyer notre sol pour lui rendre sa pureté.

Seule en face de ce désastre, de la poussière, du sang, des corps sans vie, traînaient dans la boue formée par, j'aurais dit, le tsunami commis par Anwen, je me mis à scruter les environs. Personne. Vraiment, personne pour m'aider... Les Béluas avaient fuit la bataille, me laissant seule pour m'occuper du carnage. Au loin, je vis un oiseau voler. Pourquoi devais-je me taper ce boulot de m*rde, me dis-je? Bref... Le plus important était d'avoir libéré notre pays une bonne fois pour toute. Je décidais alors de créer un grand feu. J'allais cependant avoir besoin d'aide... Alors, j'allais dans le village le plus proche, et je me présentais à chaque personne, en leur exposant la situation. Cependant, personne n'était reconnaissant... ou presque. Un chien se baladait dans la ville, me tournant autour. Je l'avais remarqué après avoir traversé quatre pavés de maisons. Il était blanc avec des taches noires. Une fois seule, j'entendis une respiration derrière moi. Je me retournais, remarquant une nouvelle femme habillée d'un manteau noir et blanc. Elle était richement habillée, en comparaison aux vêtements que je portais... La robe pleine de boue... pas très élégant, en effet.

- Bonjour, me dit-elle.
- Bonjour... dis-je, un peu gênée.

Un vide se plaça dans la conversation. C'était très embarassant, car la dame me toisait. Je décidais de jouer franc jeu.

- Vous me suivez depuis tout à l'heure. Que me voulez-vous?
- J'ai entendu ce que vous disiez tout à l'heure. Ecoutez... Je suis prête à vous aider.
- Alors pourquoi ne pas vous être présentée plus tôt?
- Je préférais vous voir seule-à-seule, comprenez-vous... Je n'ai pas une bonne réputation ici.
- Pourtant je connais presque tous les habitants ici, et je ne vous ai jamais vu auparavant.
- Oui, je reviens d'un long voyage et je me suis réinstallée hier dans ce village. D'ailleurs, je peux vous présenter ma maison.
- Bien volontiers ! Dis-je, avec un faux sourire sur mon visage. Cette personne ne m'inspirait pas confiance. J'avais peur de ce qu'il pouvait se passer.

Elle m'accompagna chez elle, et me présenta d'emblée sa garde robe.

- Vous aurez bien besoin de ceci... Vous aurez plus chaud.

Elle me présenta une nouvelle tenue. Cette fois-ci, c'était une fois encore une nouvelle robe, bien brodée. J'en avais bien besoin, elle m'étais vraiment utile, et surtout en la saison. Les manches étaient longues et elle était décorée d'un bordeau magnifique, avec quelques bijoux posés au niveau du col. J'aurais dit qu'elle était faite pour moi, correspondant parfaitement à ma morphologie. J'étais émerveillée, mais cela ne retira aucun des soupçons qui me tourmentaient l'esprit au propos de cette dame. Elle avait l'air d'être un petit peu plus vieille que moi.

- Je peux vous tutoyer?
- Oui, répondis-je gentiment.
- Alors tu peux la porter autant de fois que tu veux. Et si elle est sale, elle est très simple à laver, cela ne prend pas beaucoup de temps, donc ne t'inquiète pas. Maintenant, veux-tu t'occuper du carnage de dehors?
- J'aimerai bien oui... Personne ne le fera, c'est une tâche bien trop compliquée de toucher le corps d'Alfars. On les déteste, et moi aussi, mais je dois bien le faire.
- Allons-y, je vais te donner un coup de main.

Son sourire avait l'air plus réel qu'auparavant. Elle allait pouvoir faire ses preuves en m'aidant à faire ce feu pour brûler les corps des Alfars. D'ailleurs c'est ce qu'elle fit. Durant le chemin, nous avions discuté de cette bataille qui avait été menée. Je parlais d'Anwen, qui venait de devenir Béluase, et qui autrefois était une Elementale, puis je discutais de l'épisode des blessés, et enfin de la bataille, menée par nous deux. La demoiselle au manteau blanc et noir, qui s'appelait Kira, semblait réellement interessée à mes propos. Elle était prête à m'aider. Mes méfiances à son égard s'étaient dissipées et maintenant je la considérais comme une nouvelle amie.

Alors le feu fut créé. En fait, elle était capable d'en produire, d'en faire apparaître. C'était bien utile. Alors nous transportâmes les corps, et les jetèrent dans le feu. Je sentais mes mains sales, mes pieds sales, mais qu'importait. Tout ceci avait un but : protéger nos terres. Une fois les Alfars brûlés, j'étais plus seraines. Assises sur deux morceaux de pierre, Kira et moi priâmes Phoebe, en espérant que jamais ceci ne se reproduise. C'était la fin de cet évènement.


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S'entraider, s'unir, tel est notre mission [Event IV -Zaphira]

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