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 Libre ou esclave, à vous de choisir (quête) [PV Lumi]

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Ven 06 Juin 2014, 17:33

Quelques heures après son départ d'Utopia, Shamyz avait parcouru plus d'une dizaine de kilomètres sous le soleil ardent du désert.   La chaleur commençait à l'accabler, le regret d'avoir quitter sa ville et son tuteur sur un coup de tête se fit sentir. Quelle idée de s'en aller sur un coup de tête seul dans le désert sans s'être s'y être réellement préparé ? Aucun être autre qu'humaine ne lui avait adressé la parole dans toute sa vie, mis à part cet ange. Cet ange qui l'avait troublé de ses paroles mystérieuses et sans but, lui parlant d'un destin glorieux probablement inexistant. Shamyz ne savait ni où il devait aller, ni ce qu'il devait faire, ni ce qu'il l'attendait.

Un sac miteux contenant une gourde à moitié vide et des provisions pour moins de deux jours lui semblait maigre pour une telle traversée. Faire demi-tour lui traversa l'esprit quelques secondes à peine. C'est alors qu'il se retourna violemment regarder derrière  lui le sable et constata qu'un léger vent avait effacé ses traces de pas. Un fin sourire apparu sur son visage. D'un regard vide, il commençait à scruter l'horizon avec le sentiment de devoir continuer son chemin.


"Trop tard pour faire demi-tour j'imagine." Dit-il d'un ton presque amusé par cette triste situation.
Des ombres se déplaçant a une vitesse fulgurante devinrent visible, commençant à décrire des cercles autour de l'homme, qui intrigué, regarda ce qu'il se passait au dessus de lui. Des vautours ?

"Oh, de toute manière, ça ne pourrait pas être pire !" Dit-il en commençant à rire seul avant de reprendre sa route.

Aux alentours de midi, il sortit de son vieux sac miteux une miche de pain chaude et quasiment rassi. La chaleur avait bien fait son travail. La miche de pain en main, il croqua un morceau dedans en prenant une ou deux petites gorgées d'eau de sa gourdes pour faire passer le repas plus facilement, tout en continuant de marcher. S’asseoir dans ce sable chaud comme la braise lui paraissait être une mauvaise idée, alors il ne valait mieux pas s'y risquer.

Une fois son repas terminé, Shamyz remarqua qu'un vent chaud venait de commençait à souffler. Il ne s'en soucia pas, continuant de marcher et de traîner de la patte sous le soleil bouillant. Il ne fallut pas plus d'une dizaine de minutes pour que la situation ne s'aggrave et que ce vent chaud se transforme en une énorme tempête de sable. L'homme se souvint de ce qu'il avait dit plutôt : ça ne pourrait pas être pire. Un rire inaudible au travers de la tempête vint alors de lui pendant qu'il marchait à l'aveuglette tout en cachant ses yeux du sable à l'aide de son bras.
Soudainement, son pied percuta quelque chose de solide. Avant qu'il ne puisse comprendre ce qui lui arrivait, son corps se fracassa sur le sable. Grommelant comme un putois, il tenta de se relever mais déstabilisé par le vent, il chuta de nouveau. Mais dans une pente, dans laquelle il roula quelque secondes qui ne semblait jamais s'arrêter. Sa  dégringolade se termina lorsqu'il heurta violemment quelque chose de solide.

Après une série d'insultes de sa voix bien grave, il ouvra les yeux en sentant que le sable chaud ne fouettait plus ses vêtements, ni son visage. Il avait fini sa course dans une sorte de grotte. Ce qu'il avait heurté n'était autre qu'un gros rocher. Bien qu'ayant mal un peu partout au corps, il se sentait d'une certaine manière en sécurité. Un soupir soulagé sortit d'entre ses lèvres provoquant un petit écho devant lui. Elle avait l'air d'être profonde et malheureusement n'étant pas équiper pour y jeter un oeil, il tourna dos à l'obscurité pour regarder la tempête se déchaîner. Il allait attendre que les éléments finissent par se calmer pour reprendre sa route. Cependant, il entendit quelque chose fouetter l'air et n'eu pas le temps de se retourner pour comprendre ce que c'était. Un énorme bruit sourd retentit lourdement au travers de la sombre grotte, le corps Shamyz tomba sur le côté, allongé au sol aux pieds d'un homme caché dans l'obscurité.

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Le réveil fut particulièrement difficile. Allongé à plat ventre, le visage collé sur un sol particulièrement rugueux, une douleur atroce dans la nuque, Shamyz ne comprenait pas ce qu'il lui était arrivé. Lorsque ses yeux s'ouvrirent, la première chose qu'il vu était des menottes en acier dotées de lourdes chaines. Elles étaient horriblement serrées. Il essaya de bouger ses doigts et réussi malgré son piteux état. L'homme resta dans cette position en essayant se souvenir de ce qu'il avait pu lui arriver, mais rien. Le noir complet, la seule chose dont il se souvenait s'était d'avoir atterrit dans une grotte sombre.
Il avait l'impression que son corps était quasiment sur le point de lâcher, sa gorge était sèche, son estomac vide. Il essaya de scruter la pièce dans laquelle il était, la première chose qu'il aperçu était une sorte de petite bassine en métal. Il se mis alors à ramper comme un vers jusqu'à la bassine pour y contempler son contenu : de l'eau.

Sa tête plongea dans la bassine et il commença à boire tel un animal qui n'aurait pas vu d'eau depuis des lustres. Une fois sa soif coupée, il sortit sa tête de la bassine de manière soudaine et prit une grande inspiration. Sa respiration irrégulière laisser à supposer qu'il avait faillit se noyer.

Son regard se pencha sur le côté et il vit un autre corps dans la même position qu'il était à la base. On aurait dit une femme.
L'homme se redressa lourdement pour s'asseoir en tailleur puis il commença à contempler le corps inerte. Etait-elle morte ? Intrigué par cette question, il se releva et commença à tituber en essayant de s'en rapprocher mais quelque chose l'en arrêta : ses chaînes étaient trop courtes, il pouvait juste aller à la moitié de la cellule. Son corps tomba à la renverse, sur les fesses comprenant qu'il ne pouvait pas l'atteindre. Un sentiment de tristesse l'envahi. Pour une première fois de sa vie, la solitude lui faisait plus de mal que de bien.

Enclin au désespoir, le visage incliné vers le bas, son regard vide parcourra le sol avant de s'y arrêter sur une petite pierre. Il l'attrapa en fronçant des sourcils et la jeta sur le corps inerte. Le corps un peu frêle eu du répondant et bougea légèrement. Une lueur d'espoir naquit alors dans les yeux de l'homme qui commença à attendre patiemment.
Il lui fallu quelque minutes pour qu'elle ouvre les yeux. Elle aussi semblait à bout de forces. Lentement, Shamyz se pencha pour attraper la gamelle d'eau sans quitter du regard la jeune femme qui commençait à réellement reprendre conscience et probablement constater dans l'abominable situation qu'elle était, elle aussi.

Shamyz ramena lentement la bassine en métal devant lui. Il se releva légèrement et s'approcha aussi bien qu'il pouvait, ses bras tendu par les chaines. Il posa un genoux au sol et commença à pousser d'un pied le conteneur pour le rapprocher un maximum de la jeune femme. Et finit par en revenir à sa position initiale, assit, toujours le regard rivé sur la jeune femme dans un des plus calme silence, attendant une quelconque réaction de celle ci.
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Sam 07 Juin 2014, 02:52

Cela faisait déjà trop longtemps que j’étais revenus à Utopia et l’envie de repartir commencée à se faire ressentir. Non pas que je n’aimais pas la citée au contraire j’aurais vraiment aimée pouvoir y rester plus longtemps mais cela m’étais impossible. Je ne parvenais pas à rester plus de quelques jours au milieux de la citée. Au delà de ces quelque jours je me sentais oppressée au milieux de tous et l’envie de voyager reprenait le dessus. Je venais d’arriver dans cette phase et j’avais alors décidée de reprendre la route. Mon départ se fit, comme à mon habitude, sur un coup de tête et je ne pris que le strict nécessaire avec moi.

Je venais d’arriver au portes de la ville quand l’un des gardes m’interpellas « Madame je ne sais pas ce que vous allez faire dans le désert mais je serais vous j’attendrais un peu avant de m’y rendre. Certaines personnes raconte qu’une gigantesque tempête de sable se prépare et qu’elle arriveras sur nous dans quelques heures. » Sans m’arrêter je lui lança un regard plein de compassion et lui répondit « Merci pour l’information mais je vais quand même prendre le risque et traverser le désert. A bientôt » j’avais dit la fin de ma phrase en lui souriant amicalement et c’est en secouant et détournant la tête qu’il me rendit mon sourire.

J’avais déjà traversée le désert à plusieurs reprise mais jamais il n’avait fait aussi chaud. Je ne marchais que depuis quelques heures et pourtant ma gourde était déjà vide. je commençais à avoir la bouche vraiment sèche et je n’avais trouvé aucune oasis afin de la reremplir. Afin de savoir si une oasis était présente à proximités je me mis à escalader une dune proche afin d’avoir un meilleur point de vue sur le désert alentour. Une fois en haut je promenas mon regard sur les environs. Aucune oasis n’était visible d’ici mais je pouvais voir assez clairement deux autres choses. Au loin un gigantesque nuage de poussière était présent et à voir sa taille et la vitesse à laquelle il se déplaçait il s’agissait sans nul doute de la tempête de sable dont le garde m’avait parlé. Mon regard se porta dessus mais ne s’y attardas pas. En effet j’avais vu autres chose de beaucoup plus intéressant. A une petite centaine de mètre une grotte était visible. Je devais m’y rendre car en plus de me protéger de la tempête elle m’offrirais un abris pour la nuit qui, une fois la tempêtes passée ne tarderait pas à suivre. Et avec de la chance je trouverais peut être même une source à l’intérieur.

C’est avec cette pensée que je me précipita vers la grottes. Je faillis à plusieurs reprise tomber dans le sable et je ne me rattrapas que de justesse à chaque fois. J’arrivas à l’entrée de la grotte essoufflée et presque à quatre patte. Elle semblait être assez grande et si j’avais pensé à prendre de quoi m’éclairer alors je pourrais être à l’abri pour passer la nuit. J’étais en train de chercher dans mon sac une source de lumière quand j’entendis des bruits de pas derrière moi. Cependant la fatigue mêlée à la soif avait affaiblis mes réflexe déjà peu brillant en temps normale et je n’eus pas le temps de me retourner que je sentis une douleurs lancinante dans mon crane et sous se coup inattendus je m’étalas par terre sombrant dans les ténèbres.



J’étais encore à peu près consciente quand il m’ont transportée pour me jetée dans une de leur cellules mais les ténèbres s’emparèrent de nouveau de moi quand mon corps percuta le sol. J’ai du rester inconsciente plusieurs heures à nager dans un océan de douleur avant de reprendre connaissance. J’étais dans une sorte de sommeil sans rêve quand je sentis quelque chose me heurter le dos. J’essayas d’ouvrir les yeux et de bouger mais cela déclenchas une explosion de douleur dans mon crane qui failli me faire retomber inconsciente. Je décidas d’attendre quelques instant que cela se calme puis après ce que je pris pour une éternités je parvins à ouvrir les yeux. Ma vue était troublée et bien même si je parvenais à distinguer une silhouette en face de moi en train de bouger dans tous les sens. Il s’agissait d’une jeune homme qui ne devait pas dépasser la trentaine d’année. Il était en train de se débattre afin de faire passer de mon coté de la cellules une bassine en fers. Après quelques manœuvres assez adroite la bassines atteint le milieux de la pièce mais même en sachant pertinemment se qui était présent à l’intérieur je ne parvenais pas à détacher mon regard de ses yeux. Ils m’inspirais profonde peur mais aussi un sentiment de sécurités.

Je voulais lui parler et le remercier mais ma bouche était trop sèche et pateuse pour me le permettre. Je me contentas donc de ramper jusqu’à la bassine et je plongeas ma tête dedans. Je bus de tout mon saoul et une fois cella fait je m’assis. Une fois cella fait je lui adressa un sourire maladroit que la douleur, toujours présente dans ma tête, déformas vite en une grimace. J’attendis quelque seconde qu’elle passe puis je lui adressa la parole « Enchantée je m’appelle Lumi. Merci pour la bassine d’eau j’en avais vraiment besoin. » je regardas la salles ou nous étions enfermé puis je rajoutas « je pense que tu est comme moi et que tu ignore ou nous sommes n’est-ce pas ? »
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Sam 07 Juin 2014, 14:23

Alors que la jeune femme commençait à reprendre conscience concrètement, Shamyz était toujours dans sa position assise en tailleur. Il restait de marbre à chacun des gestes de sa partenaire de cellule, seul son regard se déplaçait, lentement cherchant à détailler physiquement la fine silhouette. Un corps frêle et doté de fines courbes agréables à regarder, une peau pâle et soyeuse qui laisser supposer qu'elle n'était pas du coin. Shamyz se sentait réconforté d'une certaine manière en contemplant ce corps et ce doux visage amical aux traits fins de la jeune femme probablement âgée aux alentours de la vingtaine. La seule chose qu'il trouvait déconcertant était cette chevelure blanche comme la neige. Il n'avait jamais vu une jeune personne ayant des cheveux blancs de sa vie et cela lui semblait presque irréel.

La voisine commença à se déplacer avec difficulté, rampant jusqu'à la bassine de la même manière que l'homme quelques minutes auparavant. Au travers chacun des lourds geste de la jeune femme, Shamyz se reconnaissait. Elle aussi plongea son visage dans l'eau pour y boire sans même songer à si l'eau était propre ou non. Malgré son allure fragile, elle semblait comprendre que sa survie était primordiale à l'hygiène et d'une certaine manière, cela paru surprenant aux yeux de Shamyz qui ne s'y attendait pas.
Une fois qu'elle eu fini de s'hydrater, l'inconnue s’essaya maladroitement et elle lui adressa un sourire avant de grimacer de douleur. En voyant cette réaction, l'homme vint à se poser une question : avait-elle pénétré cette grotte de son plein gré et s'était-elle fait attraper de manière similaire ?
Rien que d'y penser, il ressentit une légère douleur lui revenir au dessus de la nuque. Sa main vint frotter délicatement ses cheveux, au niveau de ce qui s'avérait être une bosse. Tien, on ne l'avait pas raté et vu la taille, cela paraissait étonnant qu'il n'avait pas saigné. Aucune trace de plaie n'avait été détectée de manière tactile.


Une douce voix vint le déloger de ses pensées : "Enchantée je m’appelle Lumi. Merci pour la bassine d’eau j’en avais vraiment besoin." Une pause de quelques secondes se manifesta alors qu'elle parcourait la salle du regard. Elle reprit aussitôt après avoir recroisé le regard de Shamyz :
"Je pense que tu es comme moi et que tu ignores où nous sommes n’est-ce pas ?"
Tout d'abord silencieux, l'homme hésita à répondre quelques secondes. Cette hésitation s'intensifia lorsqu'il commença à éviter le regard insistant de cette prénommée Lumi, inclinant légèrement son visage vers le bas par la même occasion. Leur situation était assez grave, limités dans leurs mouvements à causes des chaines en plus d'être derrière les barreaux. De ce fait, ils étaient prisonniers mais c'était tout ce qu'ils savaient. La question de la jeune femme laisser comprendre qu'elle aussi ne savait pas pourquoi ils étaient dans cette situation. La seule chose qu'il pouvait en déduire était qu'en vu de la tempête, leur cellule était à l’intérieur même de la grotte. Il décida finalement de faire part de ses pensées à son interlocutrice d'un ton assez grave pour qu'elle puisse comprendre l'ampleur de la situation dans laquelle ils étaient :

"Dans une grotte, je pense avoir été assommé en y mettant les pieds. D'ailleurs cela expliquerait ma bosse et ce mal de crâne épouvantable." Il toussa nerveusement avant de rependre d'un ton froid : "Mon ravisseur à du me traîner jusqu'ici. Et puis cela ne m'étonnerait pas s'il possède au moins un complice."

Il recroisa brièvement le regard de la jeune femme et le détourna aussitôt. Il avait du mal, ce n'était pas qu'elle lui faisait peur, ou quoi que ce soit, mais ce qu'il se dégageait des yeux de ce visage innocent le mettait réellement mal à l'aise. Malgré cela, il préféré sa compagnie à la solitude. C'était actuellement la seule personne en qui il pouvait avoir un soupçon de confiance, même s'il s'efforçait de garder un certain recul et une certaine méfiance envers son interlocutrice. Du coin de l'oeil, il vit la bouche de cette dernière commencer à s'ouvrir et il comprit tout de suite pourquoi, vu qu'il ne s'était pas encore présenté. "Shamyz" dit-il sèchement avant même qu'elle ne commence de parler. La bouche de Lumi se referma alors aussi rapidement qu'elle s'était ouverte. Il avait vu juste. Bien qu'il lui avait coupé la parole et devait avoir légèrement offensé la demoiselle, il préférait se présenter lui même de cette manière car il n'aimait pas qu'on lui demande qui il était. Pour lui, c'était mieux ainsi.

Un bruit sourd se fit entendre, tel un claquement quelques secondes à peine après que Shamyz ai prononcé son prénom, attirant l'attention des deux humains en captivité. Des pas bruyant et lourds se firent entendre. Le peu de lumière procuré par une torche au mur suffit largement pour voir la silhouette de la personne qui se présenta à eux, de l'autre côté des barreaux. Un homme barbu, aux environs de la quarantaine vêtu d'une lourde armure de cuir. Le jeune homme reconnu la forme et l'allure de celle si, elle était réputé à Utopia pour être portée par les brigands du désert. Comprenant que la situation dans laquelle ils étaient été bien plus grave que ce qu'il n’imaginait, Shamyz grimaça. Le brigand se mit donc à parler haut et fort, d'un ton assez méprisant :
"Vous êtes enfin réveillés mes petits !" Il ricanna à haute voix avant de reprendre de plus belle : "J'ai des acheteurs qui arrivent d'ici une semaine, je pense que vous ne resterez pas longtemps ici, ne vous inquiétez pas !"
Le brigand finit par s'en aller tout en continuant de ricaner de manière bruyante, avant que de nouveau ce claquement sourd similaire à celui d'une porte en bois résonne lourdement pour faire place au silence.

L'homme se leva d'un coup et s'approcha des barreaux en boitant. Une fois à portée, il attrapa les barreaux. Désemparé, il prononça à voix basse quelques mots accablants :
"Non... Je ne finirais pas esclaves... Plutôt crever ici la bouche ouverte..."
Il frappa doucement un des barreaux de son front, avant de glisser et tomber à genoux. Il resta quelque secondes dans cette position avant de se relever. Un air emplie de haine et de rage avait naquit sur son visage. Une de ses mains lâcha le barreau qu'il tenait, puis il le frappa à plusieurs reprise comme s'il allait céder sous sa force. Tout ce qu'il parvint à faire était s'écorcher légèrement le poignet.
Une fois sa crise passée, il alla s'adosser au coin de la pièce qui lui était accessible et se laissa glisser jusqu'à s'être assit. Il croisa le regard de Lumi et le visage de Shamyz prit un air assez ironique avant qu'il ne se mette à cracher ses mots là d'une manière brutale :
"C'est bien, je finirais ma vie à tirer une charrue sous les coups de fouets de mes propriétaires pendant que toi tu te ferais retourner et engrosser par les tiens." Il rigola seul quelques secondes et finit par en conclure ceci, arquant un sourire bien triste à voir : "Et dire qu'un destin glorieux m'attendait, soit disant...
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Sam 07 Juin 2014, 23:31

J’avais beau avoir réussi à me trainer jusque à la bassine d’eau afin d’étancher ma soif je sentais que je n’étais pas encore maitre de mes mouvements. Tout en attendant les réponses aux question que je venais de poser je tentas de bouger. La majorités des gestes que je tentais de faire débouchais sur une explosion de douleur et je me résignas à rester immobiles le temps de retrouver complètements mes esprits. Je profitas du fait qu’il ne disait rien pour regarder plus en détail la personne qui se tenait en fasse de moi. Malgré le fait que ces vêtement flottaient légèrement autour de lui je pouvais distinguer une musculature plutôt travaillée. De plus même si il était assis et légèrement vouté, ce qui m’empêcher de déterminer sa taille, je pouvais assez facilement deviner qu’il mesurait au moins une dizaines de centimètre de plus que moi.

Quand il m’adressa la parole sa voix était assez grave et alors je pris conscience de quelque chose que je savais mais dont je refusé de croire. La situation était très grave «Dans une grotte, je pense avoir été assommé en y mettant les pieds. D'ailleurs cela expliquerait ma bosse et ce mal de crâne épouvantable.»  Ainsi lui aussi avait été assommé en rentrant dans cette grotte. Que se tramait ’il ici pour que nous nous retrouvions dans cet état. Un toussotement de sa par me fit sortir de ma rêveries et il rajoutas « Mon ravisseur à du me traîner jusqu'ici. Et puis cela ne m'étonnerait pas s'il possède au moins un complice. » Je tentas une nouvelle fois de capta son regard mais sa réaction fut la même que précédemment et il détournas le regard.

Néanmoins je mettais pressentais et alors qu’il avait répondus à mes question il ne m’avait même pas donné son nom. J’ouvris la bouche afin de lui faire remarquer quand il me devança « Shamyz ». son ton était sec et tranchant mais je ne m’en formalisa pas. Rare était les gens à aimer donner leur identités à un inconnue et la situation dans laquelle nous étions n’aidait pas forcement.

Soudainement un bruit se fit entendre. On aurait dit qu’une porte avait était claquée. Et au bruit qu’elle avait fait cella devait être un porte assez volumineuse. Au claquement de la porte succédas des bruit de pas et il ne nous fallut que quelque seconde pour voir à qui ils appartenaient. Il s’agissait d’un homme d’une quarantaine d’année vêtus d’une armure de cuir. Après nous avoir toisée du regard il dit d’une voix grave et méprisante « Vous êtes enfin réveillé mes petits ! » il ponctua sa phrase d’un rire narquois puis il enchaina « J'ai des acheteurs qui arrivent d'ici une semaine, je pense que vous ne resterez pas longtemps ici, ne vous inquiétez pas ! » Un marchand d’esclave ! La situation dans laquelle nous étions était beaucoup plus dangereuse que se que j’avais imaginer jusque la. Je ne réalisa pas que l’homme partant et quand la porte claqua une deuxième fois je repris mes esprit.

A ce moment Shamiz se leva se dirigea vers le barreaux il posa sa tête contre eux et je vis ces lèvres remuer sans parvenir à entendre ce qu’il disait. Soudainement il se laissa tomber par terre et resta quelque seconde assis. Quand il se relevas la haine déformait son visage et il se mit à frapper les barreaux du poing. Je le laissa faire sachant que dans son état d’esprit il valait mieux attendre que sa colère passe toute seule. Après quelques instant il retournas s’asseoir son coin de cellules et dis « C'est bien, je finirais ma vie à tirer une charrue sous les coups de fouets de mes propriétaires pendant que toi tu te ferais retourner et engrosser par les tiens. » Sa déclaration eu pour effet de me faire rougir immédiatement et je détournas le regards honteuse. C’est alors qu’il rajouta « Et dire qu'un destin glorieux m'attendait ! »

Cette déclaration fit instantanément naitre la curiosité en moi. Comment savais il qu’il avait devant lui un glorieux destin ? Tout en gardant la tête de cotée je dis d’un ton ironique « Et bien j’ignore comme tu sais que tu est voué a avoir un grand destin mais tu a bien de la chance. Pour ma part les dernières années que j’ai passée ne m’ont pas donnée l’impression que j’étais mieux qu’une autre. J’ai passée ces dix années au service de quelqu’un et alors qu’il ma enfin rendus ma liberté je vais de nouveau devoir dépendre de quelqu’un ? Hin ! le destin à un curieux sens de l’humour parfois. » j’avais dit les derniers mots en essayant de paraitre la plus sur de moi possible mais je savais pertinemment que je ne trompais personnes. Je fit une nouvelle tentative pour me lever et cette fois-ci la douleur était supportable ce qui me permis de marche un peu dans la prison afin de me détendre puis après quelques instant je retournas m’assoir dans mon coin. Après un bref instant sans aucune parole de sa part ou de la mienne je repris la parole. «  bon quitte à être bloqué ensemble durant les prochains jours peut-être pourrions nous faire un peu mieux connaissance tu ne pense pas ? »
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Dim 08 Juin 2014, 14:36

Shamyz se sentait vidé de son énergie. Les remords d'avoir quitter sa ville le rongeait de l'intérieur. Son corps avachit dans un coin de la pièce, semblait ne plus possédait âme, comme mort, immobile. Perdu dans ses sombres pensées, il essaya de lister ce qu'il aurait voulu faire de sa vie. Bizarrement, il n'arriva pas même à une idée de ce qu'il aurait voulu. Rester à Utopia et faire son petit boulot de livreur était, quelques jours auparavant, sa seule préoccupation. Wilbur son tuteur même après dix ans restait une personne assez distante. Il n'avait ni ami, ni parents, ni famille et ne parlait pratiquement jamais à personne. Il commença à réaliser, qu'il vivait une vie assez morte, sans objectifs et dénuée d'intérêts. Cet ange, lui avait donné une lueur d'espoir, un objectif, une raison de vivre. Mes ses sombres pensées engouffrait la moindre chose positive qui lui passait à l'esprit. Il se sentait être au bord du gouffre, un pied dans le vide, perdu sans sa liberté de mouvement, enchaîné tel un animal.

Alors qu'il sentait son esprit et son âme se déchirer en morceaux, la douce voix de Lumi le ramena sur terre, une fois de plus.

"Et bien j’ignore comme tu sais que tu est voué a avoir un grand destin mais tu a bien de la chance. Pour ma part les dernières années que j’ai passée ne m’ont pas donnée l’impression que j’étais mieux qu’une autre."
Toute l'attention de l'homme se retourna vers la jeune femme, écoutant chaque phrase, chaque mort de son récit qui semblait bien triste à écouter. "J’ai passée ces dix années au service de quelqu’un et alors qu’il ma enfin rendus ma liberté je vais de nouveau devoir dépendre de quelqu’un ? Hin ! le destin à un curieux sens de l’humour parfois."
Il se reconnu d'une certaine manière au travers de cette courte histoire sans détails : il avait durant ces dix dernières années rendu service à Wilbur, sans broncher et lors du départ de Shamyz, le vieil homme n'avait pas bronché lui non plus. C'est alors qu'elle se leva maladroitement pour faire quelques pas. L'homme ne quittait pas du regard le visage de cette inconnue et commença à être étrangement fasciné par ce sang froid dont elle faisait preuve. Soit elle avait un mental d'acier, soit elle était inconsciente. Dans tout les cas, Shamyz se sentait apaisé et même rassuré, abandonnant petit à petit ces sombres pensées et ce désespoir qui le rongeait.

Une fois qu'elle eu finit sa promenade, elle se rassit et adressa de nouveau la parole à seul interlocuteur comme si tout était normal :
"Bon, quitte à être bloqué ensemble durant les prochains jours peut-être pourrions nous faire un peu mieux connaissance, tu ne pense pas ?"
Il ne répondit pas tout de suite sans quitter du regard Lumi, reprenant son air froid naturel, ce qui était plutôt bon signe d'une certaine manière car cela signifiait qu'il était revenu à son état basique. L'homme se leva à son tour pour se rapprocher lentement de la jeune femme. Deux mètres devaient les séparer, lorsqu'il se décida à s'asseoir face à elle. Il répondit finalement après s'être installé confortablement. "Mon village natale à été rasé par des bandits et ma famille décimée alors que je n'étais encore qu'un adolescent." Commença t'il, avant de se remettre à tousser nerveusement. Il n'avait jamais parlé à personne de son sombre passé et c'était probablement la seule fois où il en aurait l'occasion. Elle avait du remarquer que les efforts qu'il faisait pour en parler étaient difficile. Une grande inspiration silencieuse puis il reprit son récit comme si de rien était : "J'ai été sauvé du désert et recueilli par Wilbur, un vieil habitant d'Utopia. Ces dix dernières années, en échange du gîte et du couvert, je faisais des livraisons de colis et lettres pour lui."

C'est alors qu'il s'arrêta soudainement, hésitant à lui parler de sa rencontre avec Jesirach et cette histoire de "glorieuse destinée". Après un moment de réflexion, il décida de s'abstenir de ce passage et de le nier, si jamais elle venait à parler de quelque chose qui toucherait à ce sujet. Pour le moment, il préférait l'oublier et parler d'autre chose. Cela lui faisait énormément de bien de s'ouvrir à quelqu'un et il ne voulait absolument pas qu'elle le prenne pour un fou. Ces raisons le forçait à rester silencieux à propos de cette histoire.

Son interlocutrice semblait être bien réceptive à tout ces dires et semblait s'impatienter de la suite. Shamyz, ne sachant quoi dire pour satisfaire la curiosité de Lumi changea de sujet :
"J'ai été aussi surnommé la flèche d'Utopia..." Il se mit alors à faire un geste circulaire de la main droite. "... Disons que mes livraisons étaient rapides et... Que sauter de toiture en toiture n'est pas réellement discret." Le regard trop pesant de Lumi commença à le mettre mal à l'aise. Il essaya de lui renvoyer la balle pour qu'elle parle un peu à son tour, cela commençait à devenir intenable pour lui. Il porta sa main droite a sa bouche et se racla la gorge de manière bruyante. Après quoi, il lui fit un signe de la main pour l'inciter à prendre la parole.

"Étant donné que c'était ton idée à la base, je vais te laisser parler un peu." en conclue t'il sèchement avant de reposer sa main par terre.
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Dim 08 Juin 2014, 16:02

Mon envie d’en apprendre plus sur lui n’était pas seulement poussé par la curiosité même si elle u était pour beaucoup. Je n’avais pour ainsi dire jamais rencontré d’humain en dehors d’Utopia et je désirais ardemment savoir quel train de vie il menait. Avant de répondre à ma question il se leva lui aussi et se rapprocha de moi afin de s’asseoir en face de moi. et une fois cela fait il entama son récit. Il avait du mal à parler de manière claire et je pouvais facilement voir les efforts qu’il faisait pour me raconter son histoire. De manière assez étrange et comique son histoire lui était presque identique à la mienne. Lui aussi avait eu sa famille de massacrée étant plus jeune et lui aussi avait été élever par quelqu’un d’autre. Je failli lui faire par de mes pensée mais je me retiens jugeant qu’il serait impolie de lui couper la parole et que au vu du mal qu’il avait à parler il risquait de ne pas réussir à reprendre son récit après. je me contentas donc d’attendre patiemment qu’il finisse. Quand il eut finis il me fit un geste de la main et dit.

« Étant donné que c'était ton idée à la base, je vais te laisser parler un peu. » je me réinstallas un petit peu plus confortablement et répondis « Et bien de manière assez drôle même si mon histoire diffère sur certains point les grandes lignes se ressemblent. » j’avais dit cette phrase en souriant mais il n’y avait pas vraiment d’éléments drôle dans ce que nous avions vécu « je suis née il y a une vingtaine d’année dans les montagnes de l’edelweiss enneigée. Tu as surement du te faire la réflexion que ma couleur de cheveux n’est pas fréquente pour une personnes de mon age et tu a raison. c'est un cadeau que J’ai héritée de mon père qui était l’ange gardien de ma mère. » Les personnes à qui je m’étais confiée n’étais pas fréquentes loin de la mais je risquais de ne plus jamais pouvoir le faire si je ne profitais pas des quelques jours que nous avions devant nous. Je continuas donc mon récit après une brève pause « A l’aube de mes dix ans notre campement à été attaqué par des brigands. Ils avait pour ordre de tuer tout le monde sauf moi. Enfin à l’époque je ne le savais pas et je ne l’ai appris qu'il y a peu de temps. En effet la personnes qui a ordonnée l’attaque est aussi celle qui ma élevée durant les dix dernières années. »

J’arrivais sur un point que je n’avais racontée à personnes jusqu’à aujourd’hui. J’hésita un instant avant de continuer mon récit puis je me souvins du mal qu’il avait eu à me raconter son histoire lui aussi. Après tout si lui l’avait fait je me devais de ne pas lui cacher de choses. Ou le minimum possible. « la personnes qui m’a élevée était un sorcier qui faisait des études sur l’anti-magie et s’il ma pris sous sont aile c’est uniquement car il avait besoin d’un sujet pour faire ces tests. Et quoi de mieux qu’une gamine perdu qui a vu sa famille se faire massacrer sous ces yeux et qui cherche désespérément quelqu’un en qui avoir confiance. » ma voix se brisa avec mes dernières paroles. Évoquer mes parents était donc toujours aussi dur qu’au par avant. J’attendis quelques seconde puis repris « Malgré tout les dix années que j’ai passée avec lui m’ont étais très profitable et j’ai pu engranger une grande quantités de connaissance. Enfin si je suis revendus dans les prochains jours elle ne me serviront probablement à rien. »

J’attendis un instant afin de laisser retomber l’ambiance pesante que mon récit avait instauré. Une question me vint soudainement à l’esprit et je me retournas vers Shamiz en lui demandant brusquement « Au faite j’ai mentionnée que mon père était un ange gardien mais pour ma part j’ignore encore si les cieux ont décidée de m’en accorder un. Mais du coup qu’en est ’il de toi ? Si les cieux t’ont fait se cadeau a tu déjà pu le voir ? » Je m’étais de nouveau tournée vers lui et j’attendis calmement sa réponse.
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Dim 08 Juin 2014, 21:03

Après avoir incité son interlocutrice à la parole, celle ci se réinstalla un peu plus confortablement avant d'entreprendre son histoire.
Elle était née dans un territoire gelé, dans des montagnes, celles d'Edelweiss. D'une certaine manière cela expliquait en partie sa pâleur, car elle y avait vécu les dix premières années de sa vie. Elle sembla remarquer que cette chevelure blanche intriguait l'homme, après quelques explications, le mystère fut résolu : elle était née d'une humaine et d'un ange. Cela paraissait tellement incroyable et improbable qu'il s'en racla bruyamment la gorge avant de tousser sous l'effet de la surprise. Les premières secondes, il semblait réticent à l'idée qu'une humaine et un ange puisse donner naissance à un enfant. Mais il se fit à l'idée, le sérieux dans ses paroles était dur à remettre en question.
Lumi lui fit par aussi qu'elle trouvait amusant que d'une certaine manière leurs histoires semblaient similaire : Ses parents furent décimés et elle fut élevée par l'assassin de ses parents qui s'avérait être un Sorcier. D'où trouvait-elle ça amusant ? L'homme arqua un sourcil, ne comprenant par réellement pourquoi elle avait dit cela. La suite de cette histoire lui fit oublié ce léger détail et il paru amusé d'entendre que son tuteur l'avait utilisé tel un cobaye pour ses expériences. Cela lui rappelait des bons souvenirs en compagnie de Wilbur et ses inventions qui se brisait toujours en milles morceaux, que ce soit par explosion ou la chose tombe en ruine d'elle même sans une quelconque raison.

Continuant son récit, elle lui expliqua qu'elle avait tout de même tiré profit de son tuteur en s'étant enrichit de connaissances diverses. Shamyz y retrouva un nouveau un point de similarité entre leurs histoires : avoir servit de livreur au cours de ces dix dernières années lui avait permit de développer un certain physique non négligeable. Il était assez habile, rapide et fort grâce à cela. Bien que leurs acquis étaient opposés, la manière dont ils les avaient obtenus restait similaire, dans les grandes lignes du moins.
Une fois terminé, elle lui posa une question qui eu le don de le faire sursauter et de le surprendre en même temps au point qu'il en resta bouche bée :
"Au faite j’ai mentionnée que mon père était un ange gardien mais pour ma part j’ignore encore si les cieux ont décidée de m’en accorder un. Mais du coup qu’en est-il de toi ? Si les cieux t’ont fait ce cadeau, as tu déjà pu le voir ?"

L'humain émie un petit gémissement à peine audible : il venait de faire le lien entre cette histoire d'ange gardien et Jesirach. Était-ce ça ? Était-il son ange gardien ? Tout d'un coup lui paru clair, une révélation. Tout coulait de source et le mystère de cette apparition était résolu. Ce n'était pas possible que ça soit un mensonge. Shamyz se sentit soudainement soulagé d'un lourd fardeau. Il se leva d'une traite commençant à faire le tour de la pièce l'air pensif, une main portée au menton. Lumi semblait inquiète ou surprise, voir les deux. Après tout, c'était normal. Une telle réaction soudaine et brutale est surprenante.
Ses pas s'arrêtèrent lorsqu'il sembla avoir tout comprit dans les moindres détails : pourquoi maintenant, pourquoi cette situation et pourquoi cette personne. Du coin de l’œil, il observa Lumi et se demanda s'il devait lui en parler ou pas. Cette question était pesante, il avait comprit d'une manière qu'il allait sortir d'ici même si comment il ne savait pas. En renchanche, il ne savait pas si elle, s'en sortirait et cela l'inquiétait.

Ce n'est qu'au bout d'un long silence qu'il avait finit par choisir ses mots :
"Apparemment oui, je l'ai déjà rencontré. Mais je ne pensait pas que c'était mon ange gardien." Il fit une courte pause, restant immobile, toujours en fixant la jeune femme du coin de l’œil. "Merci tout de même de m'en avoir fait prendre conscience."
L'homme détourna le regard de manière nonchalante et s'avança vers les barreaux, commençant à réfléchir à comment il pourrait sortir d'ici. Il avait beau essayer mais rien ne vint. La nuit porte conseil, songea-t-il en se disant qu'il essayerait d'y réfléchir le lendemain.
C'est alors qu'il se retourna et croisa le regard de la jeune femme. Qu'allait-il lui dire ? Il se rapprocha hâtivement, avant de poser un genoux au sol pour se mettre a son niveau.

"Je ne pense pas que nous sommes destinés à finir esclave." dit-il fermement, l'air sur de lui. Il se rapprocha un peu plus avant de continuer en parlant à voix basse : "Je pense qu'on peut s'évader. Peut-être que tu as une idée de comment ?"
Elle semblait être dotée d'une intelligence qui surpassait Shamyz, étant bien conscient de se fait, il se mit en tête qu'elle pourrait lui être utile. Et vice versa bien sur, car ils se complétaient. Il fit part de son point de vue sur la chose d'un ton froid : "Si t'en as plus dans la caboche que moi, tu devrais être capable de réfléchir à un moyen de s'évader. Je pense largement pouvoir terrasser un d'entre eux à mains nues." Il fit une pause, ayant une petite idée qui lui traversait l'esprit. "Peut-être que... Je pense qu'il faudrait trouver un moyen pour forcer notre geôlier à pénétrer dans la cellule, s'il s'approche suffisamment, peut-être que je pourrais le prendre de vitesse et lui rendre la monnaie de sa pièce." Le risque était grand, si jamais ils échouaient, qui sait ce qu'ils leur arriveraient. En revanche, s'ils réussissaient, une chance de s'évader s'offrait à eux.

Shamyz se releva et retourna s’avachir dans son coin de pièce. S’apercevant du doute dans lequel était son interlocutrice, il en conclue de la sorte :
"La nuit porte conseil, si tu n'as rien à ajouter, il vaut mieux te reposer et économiser tes forces."
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Lun 09 Juin 2014, 12:10

Une fois mon récit terminé j’attendis quelques seconde puis je lui posa une question qui me trainait dans la tête depuis quelque temps déjà. Cette question le laissa sans voix et il eu une réaction pour le moins surprenante il se leva soudainement et se mis à déambuler dans la cellule d’un air songeur. Cette réaction me surpris et me semblais disproportionnée par rapport à la question que je lui avait posé mais je ne m’en formalisa pas et attendu patiemment qu’il se calme. Après un long moment il revint près de moi et mit un  genoux à terre afin d’être à ma hauteur.  Il me fit par du fait qu’il pensait en effet avoir rencontré son ange gardien puis après un bref moment il rajouta « Merci tout de même de m'en avoir fait prendre conscience. »

Cette fois c’est moi qui resta bouche bée. Je ne mettais pas attendu à ce qu’une simple question lui fasse prendre conscience d’une tel chose et je bredouilla un petit merci probablement à peine audible. Tout en faisant cela je me rendis compte qu’il avait de nouveau tournée la tête et j’en profitas pour retrouver un semblant de contenance. Il se retourna alors vers moi et me dit d’un ton qui ne laissait pas de place au doute que nous n’étions probablement pas destinée à finir esclave puis il me demanda si j’avais une idée qui nous permettrait de sortir d’ici. je lui fit de la tête que non puis je rajoutas « pas pour l’instant en tous cas. » Il laissa ma phrase en suspens et me dit que si j’étais effectivement intelligente je devrai pouvoir réussir à trouver une solution. Il m’appris aussi qu’il pensait être capable de mettre hors d’état de nuire au moins un de nos geôlier. C’était une bonne chose mais en fonction du nombre de personnes cela ne nous serait pas forcement d’une grande aide.

Il me tira de mes pensez en me disant que si nous arrivions à faire rentrer dans la prison il pourrait le mettre hors d’état de nuire. En sois l’idée n’était pas forcement mauvais mais c’était risqué. Vraiment très risqué. Et je préférais ne pas penser à ce qui nous arriverez si cela ne se passait comme prévu. Je le vis se relever et retourner se poser dans son coin de la pièce. Devant mon interrogation il me dit « La nuit porte conseil, si tu n'as rien à ajouter, il vaut mieux te reposer et économiser tes forces. » Il avait raison nous reposer et nous économiser était l’une des meilleurs des choses à faire. Si nous devions tenter quelque chose dans les prochains jours alors il valait mieux que nous soyons en formes.

Je me couchas et m’installas comme je le pouvais sur la pierre froide. Je ne parvins pas à trouver le sommeil de suite repensant à ce qu’il avait dit et soudain je réalisa quelque chose. Toute ma vie je m’était contentée de suivre les ordre et les directives des personnes avec qui j’était et c’était la première fois que c’était à moi qu’on demandait de choisir la suite des opérations. Et notre libertés dépendait probablement de cette décision. Je passa de longue minute à me retourner cherchant en vain à trouver le sommeil mais en vain. Je me mis donc à essayer de trouver une solution capable de marcher pour sortir d’ici. Plusieurs pensée me traversère la tête mais aucune susceptible d’avoir plus de chance de marcher que les autres. Après un certain temps et sans que je ne m’en rende compte le sommeil s’emparas de moi et je m’endormis.

Je dormis d’un sommeil agitée la majorités de mes rêves tournant autours de notre captivités. Quand je me réveillas quelques heures plus tard Shamyz était déjà réveillé et me regardait. Je marmonna d’une petite voix « bonjours tu est réveille depuis longtemps ? » puis en me rappelant la mauvaise nuit que j’avais passé je rajouta « j’espère ne pas t’avoir dérangé cette nuit j’ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil et a cause de notre situation j’ai eu un sommeil assez agité. Pardon » je laissa ma phrase en suspens et me levas afin de me dégourdir un peu les jambes. En plus d’avoir mal dormis le fait d’avoir dormis à même le sol avait fait naitre quelques courbature. je m’approchas des barreaux m’efforçant de vider mon esprits afin de pouvoir, quand il faudrait, réfléchir le plus efficacement possible. Après de longue minute je me retournas vers lui. Il m’intriguais. Il m’avait raconté son passé mais pour je ne sais quel raison je voulais en savoir plus sur lui.« Hier tu m’a parlé des livraisons que tu faisait pour un certains Heu ... Wilbur c’est sa ? Mais, si ce n’est pas indiscret bien sur, qu’elle était ces livraisons ? »
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Lun 09 Juin 2014, 15:16

Shamyz commença à s'installer et retira sa veste pour en faire un oreiller. La boule de tissu calée en dessous de sa tête était probablement le seul confort qu'il avait en étant allongé sur le dos. Il entendait le corps de Lumi à quelque mètres de lui gigoter. Les réactions de Shamyz devait l'avoir secouée, la pauvre. En partie de sa faute, il se sentait coupable d'avoir trop chargé les épaules de la jeune femme. Malgré tout cela ne l’empêcha pas de trouver le sommeil, la fatigue l'emporta rapidement il se mit à somnoler. Il resta à moitié conscient un bon moment avant de s'endormir complètement. Malgré leur situation, son sommeil était lourd et calme.
Au bout de plusieurs heures, il se réveilla doucement en constatant une douce chaleur l'envahir. Qu'était-ce ? Ses yeux s'ouvrirent lentement et il constata une silhouette avec de grandes ailes blanches. Sous la surprise il bondit pour s'asseoir et ouvra grand la bouche prêt à s'exclamer. Une main vint se coller délicatement sur sa bouche alors qu'il entendit un faible
"Chuuut...". C'était Jesirach, son ange gardien. Était-il là pour l'aider à sortir d'ici ? L'ange s'approcha délicatement pour susurrer les quelques mots que voici :
"Je ne peux pas t'aider à sortir d'ici. Tu dois le faire par toi même."

L'homme sembla être frustré, cela fut visible lorsqu'il fronça les sourcils et jeta un regard noir à l'ange. Ce dernier retira sa main de la bouche de son interlocuteur, pour l'inciter à la parole. "Ne réveille pas ton amie, cette conversation doit rester secrète." Dit-il toujours d'un voix à peine audible. Shamyz s'agrippa à l'ange pour se mettre à genoux et lui lancer quelque froides paroles pleine de rancune, sans hausser de la voix : "Et comment je dois faire ça ? C'est par ta faute si je suis coincé ici !"
Jesirach posa sa main sur l'épaule de son interlocuteur, le repoussant doucement. Celui ci se laissa faire, reprenant son calme et se rassayant pour écouter la réponse de son ange gardien. Qu'a-t-il à dire pour sa défense, ce demandait-il. L'impatience d'une réponse qui l'aiderait d'une quelconque manière se fit sentir, de manière pesante. L'être de lumière lui répondit calmement : "C'est votre épreuve, pas la mienne. Si tu n'es pas capable de sortir par tes propres moyens, tu seras dépassé par les éventements suivants."
Une fois sa réponse donnée, l'ange disparu soudainement dans l'obscurité de la salle sous forme d'une poussière blanche. L'homme resta assit, la bouche légèrement entrouverte. Leur épreuve ? Son regard se dirigea vers Lumi qui semblait toujours avoir le sommeil agité. Malgré cette conversation qu'il venait d'avoir, son moral grandit d'une force car il savait qu'il n'était pas seul. Le temps passait et il restait immobile en fixant la jeune femme qu'il n'osait pas réveiller.

Shamyz dû attendre une bonne demie heure avant qu'elle n'ouvre l’œil. Lumi, à peine sortie de ses rêves qu'elle lui dit d'une petite voix :
"Bonjour. Tu es réveillé depuis longtemps ?" Son interlocuteur se contenta de hocher positivement de la tête pour acquiescer. Elle semblait être terriblement fatiguée et inapte à pouvoir s'évader pour le moment. Ce jour ne semblait pas être la bonne journée pour tenter quoi que ce soit. Il valait mieux réfléchir seulement pour le moment, bien que ce n'était pas sa spécialité, il s'efforçait tout de même à quelque chose qui leur serait utile. Il fut déloger de ses pensées lorsqu'elle se releva légèrement, en tenant des excuses à propos de son agitation.
L'homme se contenta de lui répondre que ce n'était pas de sa faute, que ce n'était pas grave de manière brève. Les deux se levèrent quasiment au même moment, Shamyz allant s'adosser à une mur en croisant les bras tandis que Lumi, elle s'approcha des barreaux de manière lourde. Elle devait être légèrement courbaturé, elle n'avait pas d'oreiller et avait du dormir peu. Après une bonne minute de silence, elle s'adressa de nouveau à l'homme en lui posant cette question, un air plein de curiosité ancré dans le visage :
"Hier tu m’as parlé des livraisons que tu faisais pour un certain.. Heu... Wilbur, c’est ça ? Mais, si ce n’est pas indiscret bien sur, quelles étaient ces livraisons ?"

Pourquoi cette question ? Cette curiosité incessante était plus ou moins désagréable à son goût, toutefois, il s'efforça d'y répondre du mieux qu'il pu : "Je n'en sait pratiquement rien, ses paquets ne pesaient jamais plus de 2 kilos." Après un bref silence, de quelques secondes, il tenta d'être un peu plus précis : "Je n'ai jamais eu le droit de connaître ce que contenait ses lettres et colis. Tout ce que je devais faire était les remettre au mains de leurs destinataires. Cependant, je pense que cela a toujours eu un rapport avec ses expériences et inventions douteuses." Shamyz commença à se rapprocher d'un pas ralentit en direction de Lumi, en prenant un ton un peu amusé : "J'ai aussi servit de cobaye pour ses inventions branlantes. D'ailleurs, j'ai manqué d'en perdre plusieurs fois une main ou un œil."

Il termina son récit d'un léger rire qu'il tenta de cacher du mieux qu'il pouvait. Une fois à deux mètres de la jeune femme, l'homme s'arrêta net pour faire part de quelque chose qu'il trouvait ennuyant. Mais n'osant pas trop être trop agressif, il se contenta de lui en faire part de manière ironique avec un fin sourire au visage.
"Tu n'es réellement pas curieuse, dis moi !"
Les deux personnages restèrent ainsi, se défiant du regard quelques secondes. Shamyz détourna les yeux en poussant un soupir, sa curiosité n'était surement qu'une manière de briser la glace et l'homme se montrait maladroit en tenant se genre de propos. Que devait-il dire ? Une impression qu'une petite tension était en train de se créer se manifestait. C'est alors que l'homme releva la tête en concluant sur son histoire : "Personnellement, je ne sais quasiment rien de Wilbur mis à part que c'est un drôle de savant qui n'a probablement pas les moyens de fabriquer quelque chose."
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Mar 10 Juin 2014, 10:58

Quand je lui demandas ce que contenait les paquets qu’il avait du transporter pour son maitre il attendus quelque seconde avant de me répondre. Je pouvais voir sur son visage que toutes mes questions incessantes l’ennuyait, mais comme il m’avait répondu à chaque fois je pensais
Que ce n’était qu’une façade. Je le laissa terminer son récit mais quelque chose m’interrompis. Au souvenirs des inventions de son maitre il avait ponctué son récit d’un petit rire. C’était la premières fois que je le voyais rire et lâcher cet air froid et distant que je lui voyais sur le visage depuis nôtres rencontre. Je souris à cette idée et me retournas vers lui. Il c’était rapproché de moi et seulement deux mètres nous séparait à présent. Il me regarda un instant puis il dit d’un ton lège un sourire sur les lèvres « Tu n'es réellement pas curieuse, dis moi ! » j’avais donc bien vu. Cependant c’était normal peut de gens accepte de se faire questionner sans arrêt et je même si je lui avait conté mon passé je ne lui avait pas donné d’autres information quelconque. Alors que pour ma part je n’arrêtais pas de lui en demander.

Je soutien son regard durant les quelques secondes qui suivirent cette déclaration puis il soupira et détourna la tête. je devais lui faire des excuses au sujets de mes questions incessantes mais alors que j’allais ouvrir la bouche il conclu son récit à propos de Wilbur. Il essayait d’en parler d’une manière neutre mais il était évidant qu’il ressentait de l’affection pour cette homme qui l’avait élevé. Après tout c’était la même chose pour moi. Même si il m’avait utilisée comme un rat de laboratoire et multiplié les expériences hadanell était un petit peu comme un père pour moi. Enfin ce n’était pas le moment de divaguer. Je devais lui faire des excuses c’était la moindre des choses.

« Pardon tu a raison je n’avais pas à te poser toutes ces questions, elles étaient déplacée et tu n’a surement pas envie de parler de toi. » Ce n’était pas grand chose mais le simple fait de m’être excusée avait suffit à me rendre plus légère. Nous ne devions pas créer de tensions entre nous. Si nous n’étions pas parfaitement coordonné à cause d’une méfiance mutuelle alors notre évasion ne pourrait avoir lieu. Et il ne méritait pas de finir en esclave. Il venait surement juste de quitter Utopia et il se retrouvait bloqué ici. Il était évident que la chance n’était pas avec lui. A moins que se ne soit son destin comme il me l’avait dit au début de notre rencontre mais je devais bien l’avouer je ne croyais guère au destin. C’était l’un des rares points ou j’étais d’accord avec hadanell. Si les dieux nous on donné une vie c’est pour que je décide ce que je veux en faire, pas se que eux veulent que je deviennent.

Je fut tirée de mes pensée par un grognement en provenance de mon ventre. Je n’avais pas mangé depuis que j’avais quittée la ville et cela remontait déjà à de longue en arrières. Je rougis légèrement devant ce bruit et me tournas vers Shamyz « tu pense qu’il vont nous amener à manger ? Comme il nous ont donné de l’eau et qu’il veulent nous vendre dans seulement quelques jours ils vaudrait mieux pour eux mais on ne peut être sur de rien. » une pensée me frappa alors que je disais cela et je baissa la voix pour lui en faire par «  D’ailleurs si nous ne trouvons pas de meilleurs plan afin de nous évader alors et que nous gardons ton idée alors peut être pourrions nous profiter du fait qu’ils nous amène à mangé pour en faire rentrer un avec nous. Enfin ce n’est qu’une idée et nous avons un ou deux jours devant nous pour y réfléchir. »

Tout en regardant mes poignets je retournas m’assoir dans un coin de la pièce. le frottements répétitif des menottes avait commencée à m érafler et si cela n’avait créée qu’une légère rougeur au niveau de mon poignets droit pour mon poignets gauche en revanche cela avait été presque jusqu’au sang. Et dire que cela ne faisait que  un jours que nous étions enfermé ici. je m’assis comme je pus contre le mur et me mis à réfléchir à un moyen de sortir d’ici. le principal problème venait du fait que nous étions attaché avec des menottes et que si nous ne trouvions pas un moyen de nous en débarrasser alors même avec la porte ouverte la fuite était inenvisageable. Quelque soit la manières dont en regardait les choses faire entrer un garde avec nous et le m’être hors d’état de nuire était la seules solutions viable. Il ne nous restait plus qu’a sécuriser cela le plus possible.

J’allais informer Shamyz de mes pensée quand je me repris. Tout cela était des choses qu’il savait déjà je n’avait pas à l’embêter avec des information inutiles. Et puis comme je lui avait dit tout à l’heure je m’étais permis de lui poser beaucoup de questions mais lui n’avait pas fait à mon égare. Je ne pensait pas qu’il pouvait se questionner à mon sujet néanmoins je lui dit « Au fait tout à l’heure je me suis excusée car je n’ai pas arrêtée de te questionner à propos de ton passé. Et même si je t’ai raconté mon histoire tu ne sais pas grand chose d’autres sur moi donc si tu a des questions, n’hésite pas à me les poser j’essaierais d’y répondre au maximum. » je ponctua ma phrase d’un sourire et attendis sa réponse.

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Mar 10 Juin 2014, 23:04

A peine sa conclusion sur Wilbur terminée, Shamyz songeait s'il devait s'excuser ou pas sur la remarque qu'il avait fait plus tôt. Il ne s'était jamais autant ouvert à quelqu'un en onze années et ne sachant comment s'y prendre pour tisser des liens, il était une personne plutôt du genre asociale. D'une certaine manière cette rencontre avec Lumi lui était bénéfique : il sentait qu'il pouvait faire confiance à quelqu'un qui pouvait l'écouter sans le juger sur sa manière d'être. Ce qu'il le surprenait était cette attitude amicale de la jeune femme. Malgré le comportement froid et parfois sec de l'homme, elle gardait le sourire et ne se montrait hostile en aucun cas.
Shamyz s'était décidé à s'excuser, mais au même moment la jeune femme le prit d'avance pour s'excuser de son comportement trop curieux :
"Pardon, tu as raison. Je n’avais pas à te poser toutes ces questions, elles étaient déplacées et tu n’as surement pas envie de parler de toi."

Un sourire déconcerté apparu sur son visage. A la fois choqué et gêné, un peu mal à l'aise, il recula d'un pas en rougissant brièvement. C'était la première fois qu'on lui adressait des excuses de manière sincère. Après un raclement de gorge maladroit, il sembla s'étouffer légèrement et toussa nerveusement à plusieurs reprises. Il lui fallut quelques secondes pour se remettre de ses émotions et répliquer à voix basse : "Pas la peine de s'excuser pour si peu.."
Soudainement, un des deux ventres gargouilla. Lumi se retourna en direction de son interlocuteur, en rougissant, un air gêné sur le visage. C'était bel et bien l'estomac de la jeune femme qui criait famine. Leurs regards se croisèrent malgré tout, alors que Shamyz soupira. C'est vrai que depuis leur arrivée, ils n'avaient rien eu pour se remplir la panse mis à part de l'eau douteuse dans une bassine. L'homme avait l'habitude de sauter parfois des repas : Wilbur étant parfois impossible à déloger de sa table de travail, il devait se contenter d'une miche de pain ou d'un demi pichet d'eau.

"Tu pense qu’ils vont nous amener à manger ?" demanda-t-elle, inquiète pour le futur de son estomac.
"Sans doute." répondit Shamyz naturellement.
"Comme ils nous ont donné de l’eau et qu’il veulent nous vendre dans seulement quelques jours, il vaudrait mieux pour eux. Mais on ne peut être sur de rien."
"Et bien, il vaudrait mieux pour eux comme tu dis, s'ils comptent nous vendre à bon prix. Les carcasses qui tiennent à peine sur leurs jambes ne valent pas un clou."

L'attention de Shamyz fut attiré par le visage de la jeune femme, celui ci semblait s'être illuminé comme si elle avait comprit l'existence même de la vie. A quoi donc pensait elle ? Il croisa de nouveau les bras en la dévisageant d'un sérieux implacable. Elle avait du sans doute avoir une idée pour sortir de là. Sa patience fut mis à l'épreuve quelques longues secondes avant d'obtenir une explication satisfaisante : "D’ailleurs si nous ne trouvons pas de meilleurs plan afin de nous évader alors, et que nous gardons ton idée alors peut être pourrions nous profiter du fait qu’ils nous amènent à manger pour en faire rentrer un avec nous. Enfin ce n’est qu’une idée et nous avons un ou deux jours devant nous pour y réfléchir."

Intéressant. Cela mérite réflexion, pensa-t-il. Son regard se tourna en direction l'entrée de la cage, portant une main à son menton. Est-ce que leur geôlier viendrait seul ? Ou seraient-ils plusieurs ? La dernière fois, un seul était venu pour leur faire prendre conscience qu'ils finiraient vendus. Il devait être la personne assignée à la tâche. Enfermés, enchaînés, assoiffés et affamés, les chances pour que les futurs esclaves tentent quoi que ce soit envers quelqu'un d'armé étaient basses. En prenant ces choses en compte, il n'avait pas besoin de plus d'une personne. C'était une chose sure et certaine. Shamyz se dirigea vers le mur pour s'y adosser. Son attention se retourna sur Lumi qui s'était assise, en regardant ses menottes. Elle avait l'air d'avoir un petit soucis avec, sans doute trop serrées. Bien que l'homme sentait une légère douleur en y repensant, il ne préféra pas regarder l'état de ses poignets et avants bras. C'était une source de peine plus qu'autre chose, il s'efforça donc de penser à autre chose. C'est alors que la demoiselle reprit la parole :
"Au fait tout à l’heure je me suis excusée car je n’ai pas arrêtée de te questionner à propos de ton passé. Et même si je t’ai raconté mon histoire tu ne sais pas grand chose d’autres sur moi donc si tu as des questions, n’hésite pas à me les poser j’essaierais d’y répondre au maximum."

Alors qu'il ouvrit la bouche, pour répondre, un grincement sourd se fit entendre, suivit d'un claquement et de bruits de pas. Shamyz n'avait pas eu le temps de répondre qu'il sentit son cœur battre lourdement et rapidement. Légèrement en proie à la panique, il du faire un effort surhumain pour reprendre son calme avant de croiser leur geôlier. Ce dernier avait une bassine dans les mains qu'il posa au sol, mais aucun signe de nourriture. L'homme enchaîné tenta de se rapprocher lorsque son ravisseur sortit un trousseau de clés. Cependant, il commença à montrer les hostilités envers le prisonnier. En pointant du doigt ce dernier, il commença à lui hurla après sans même chercher à comprendre.
"TOI LA, TU RESTES DOS AU MUR."
"Sinon quoi ?" Répliqua Shamyz d'un air sauvage.
"Répètes un peu pour voir, insolent." Grommela le bandit en posant une main sur le fourreau de son épée.
Le jeune homme resta immobile quelques secondes avant de s'adosser au mur de nouveau, lâchant un profond soupir agacé avant de lancer un regard noir en direction de Lumi. Si elle avait une idée, c'était le moment.
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Jeu 12 Juin 2014, 18:11

Je venais de dire à Shamyz qu’il pouvait me questionner sur mon passé s’il le désirait et même si je pensais qu’il ne le ferait pas j’attendis sa réponse. Alors qu’il ouvrait la bouche pour parler nous entendîmes à nouveau la portes en bois claquer. Ainsi notre bourreaux nous rendez de nouveau visite. Il venait surement pour ce que j’avais dit toute à l’heure, nous apporter à manger et peut être nous ramener de l’eau. Nous entendîmes un instant ces pas dans le couloirs puis après quelques secondes nous le vîmes arriver devant la porte. Il s’agissait du même homme que la dernières fois et il portait une bassines remplis d’eau en tout point identique à la premières. Il la posa par terre et alors qu’il sortait un trousseau de clés je vis Shamyz bouger. Je ne savais pas ce qu’il comptait faire mais dans tous les cas c’était bien trop dangereux. Nous n’étions vraiment pas près à faire quoi que se soit.

A peine avait ’il commencé à bouger que le garde lui cria de rester au fond de la cellules. Temps mieux cela allait lui éviter de faire quelque choses d’inutile et de dangereux. je l’entendis marmonner quelques chose et même si je ne pus comprendre ce qu’il disait le garde semblait l’avoir compris lui. Il lui cria de nouveaux dessus et mais cette fois ci il portas la main à son épée. En faisant cela il venait de nous couper définitivement toute marge de manœuvres. Je vis Shamyz me jeter un regard noir signifiant « Si on doit faire quelques choses c’est maintenant ou jamais » cependant il n’avait pas l’air de comprendre que tenter quelques chose maintenant était la choses la plus risquée que nous pouvions tenter. Je me contentas donc de fuir son regard et attendis patiemment que le garde dépose la bassine et ressorte. Une fois en dehors de la cellules il se retournas vers nous et dis « Si vous êtes sage et que vous ne faites aucune action idiote on vous ramèneras de l’eau se soir. Et peut être même à manger qui sait. Mais bon pour sa sa dépendras de ce que les bêtes vont laisser. » Il se retournas et s’éloigna dans le couloirs en rigolant.

Nous restâmes un instant sans bouger et ce n’est que lorsque la lourdes porte de bois se soit refermée que nous reparlâmes. Même si il n’avait fait que répondre au garde il nous avait fait courir un grand danger et je devais lui faire comprendre que c’était des actions comme celle ci qui risquer de faire échouer notre évasion. Il ouvrit la bouche, probablement pour me demander pourquoi je n’avais pas bouger, mais je le pris de vitesse. Même si j’étais d’un naturel calme et que je n’avais rien dit à propos de son caractère parfois exécrable quand j’ouvris la bouche pour lui expliquer toute trace de calme avait disparut pour faire place à de la colère «  Tu est complètements inconscient ou quoi ?! En répondant et en agissant comme tu l’a fait tu aurais pu nous faire tuer tous les deux ! Et ne me dis pas que j’aurais du tenter quelques chose pour nous faire sortir d’ici il nous aurait tuer tous les deux. Je te rappelle que nous ne sommes pas armée et que lui si. Et d’ailleurs un autres détail tu crois peut-être que notre anti-magie nous rend invulnérable face à la magie ?! Et bien tu oublie. Nous ne savons pas à quelles races ils appartiennent et si l’un deux maitrise la magie à un haut niveau alors nous ne ferons pas long feu.J’en sais quelques chose. »

je me tus et plaça mon regard dans le sien. Je sentais la rage bouillonner en moi et je ne parvenais à me contrôler que difficilement. Après quelques seconde je dis d’un ton amer «  Si tu est aussi inconscient alors autant ne rien tenter et finir esclave. Peut être que je ne servirais que à me faire retourner et engrosser par mes maitres comme tu le dis si bien mais au moins je ne serais pas décapitée en faisant une action débile sous l’impulsion d’un abrutis. Et j’aurais la satisfaction de savoir que tu est peut être dans un état pire que moi » Je soupiras et détournas mon regards vers les murs de la prison. Je ne savais pas ce que nous allions tenter et quand mais il valait mieux m’être les choses au points tout de suite. Ainsi nous éviterions toutes désillusion le moment venus.
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Ven 13 Juin 2014, 00:02

Alors que Shamyz lançait un regard noir à Lumi, celle ci détourna le sien. Elle semblait avoir abandonné l'idée de tenter quelque chose. Le couple de prisonnier restèrent immobiles pendant que le bandit rentrait dans la cellule, la bassine pleine à ras bord entre les mains, un air serin sur le visage. Il semblait être habitué à la tâche et n'avait aucune conscience du fait que les prisonniers pouvait être dangereux. Sûr de lui, il s'approcha de la bassine vide pour la remplacer par celle qui était pleine avant de s'en aller aussi calmement qu'il était rentré. L'homme enchaîné observa chacun des fais et gestes du geôlier qui s'était rapproché de Lumi sans même montrer une once de méfiance. En remarquant cela, l'homme fronça les sourcils, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres.
Le bandit, la bassine vide dans les mains se retourna violemment en direction de Shamyz. Ce dernier, surprit de la réaction du bandit, se plaqua au mur en ouvrant légèrement la bouche.
"C'est bien ! Brave bête." Marmonna le geôlier, un air moqueur sur le visage.
Le prisonnier détourna le regard en grimaçant, intimidé par le sourire narquois et grandissant de son ravisseur qui semblait être fier de lui. Il finit par sortir de la cellule en prenant soin de la refermer à clé.

"Si vous êtes sage et que vous ne faites aucune action idiote, on vous ramènera de l’eau ce soir. Et peut être même à manger qui sait. Mais bon pour ça, ça dépendra de ce que les bêtes vont laisser." S'esclaffa-t-il avant de s'en aller, en riant de manière absurde. Une habitude réellement ennuyante songeait Shamyz. Le claquement sourd de la porte se fit entendre, c'est alors que l'homme se redressa en se rapprochant doucement de Lumi en commençant à ouvrir la bouche pour lui faire part de son point de vu. Contre tout attente, la jeune femme s'enflamma et commença à lui crier après :

"Tu es complètement inconscient ou quoi ?!" avait-elle criée. Son air colérique intimida Sham', il était surprit qu'elle puisse réagir de la sorte. Ne comprenant pas sa réaction, il la laissa poursuivre.
"En répondant et en agissant comme tu l’as fait, tu aurais pu nous faire tuer tous les deux !" Continua-t-elle sans baisser d'un ton. Ce qui avait pour effet de commencer à taper sur les nerfs de son interlocuteur et ce dernier fronça les sourcils en guise de réponse.
"Et ne me dis pas que j’aurais du tenter quelques chose pour nous faire sortir d’ici il nous aurait tuer tous les deux !"
"Tu vas te calmer un peu ?" dit Shamyz calmement.
"Je te rappelle que nous ne sommes pas armés et que lui si."
"Et ? Il a beau être armé, il faudra lui passer sur le corps pour sortir. Ce n'est pas une excuse valable." répliqua-t-il d'un ton agacé.

Il sentait qu'elle était impossible à calmer, si elle continuait ainsi il allait finir par perdre son sang froid et qui sait comment il agirait. Sa patiente, son sang froid et aptitude à rester calme avait ses limites. Dans cette situation, ses épaules n'étaient pas assez large pour tenir un tel fardeau seul. Alors si elle craquait dans un moment aussi tendu, il lui serait impossible de ne pas en faire autant. Cependant Lumi était impossible à calmer, elle continuait à déblatérer sur un sujet de magie et compagnie. Un grain de folie et de haine se mit à germer en lui, une envie de meurtre grandissait. Il voulait juste qu'elle se taise. Trop têtue la femme continua d'un ton amer :

"Si tu es aussi inconscient alors autant ne rien tenter et finir esclave. Peut être que je ne servirais que à me faire retourner et engrosser par mes maîtres comme tu le dis si bien..."
"Tais toi..." Murmura-t-il d'une voix presque inaudible dans la cacophonie qu'elle faisait à elle seule.
"...mais au moins je ne serais pas décapitée en faisant une action débile sous l’impulsion d’un abruti. Et j’aurais la satisfaction de savoir que tu es peut être dans un état pire que moi." continuait-elle sans se soucier de l'état dans lequel Shamyz était.
"Tais toi..." répéta-t-il d'une voix un peu plus audible. Lumi se mis alors à regarder les murs de la salle, essayant probablement de se calmer. Cependant, son interlocuteur semblait avoir perdu la raison et se rapprocha dangereusement d'elle bien que les chaines l’en empêchaient. Lentement, il parvint à être suffisamment proche de son visage qui n'était qu'à une trentaine de centimètres du sien. Ses bras tendus vers l'arrière, les chaines tendus au maximum, quelque chose ne tournait pas rond. C'est alors qu'en croisant son regard, elle pu comprendre dans quel état s’avérait être Shamyz. Un large sourire carnassier aux lèvres, un regard emplie de folie, il était devenu fou ou était à deux doigts de l'être.
"Tu as finis tes conneries ?" dit-il d'une voix troublante, cependant le silence qui s'en suivit était insoutenable. Bien que cela ne dura qu'une dizaine de secondes, celles ci semblaient être des minutes.
"Maintenant écoutes moi bien, princesse. Si tu veux finir dans un bordel, c'est ton choix pas le mien." Continua-t-il de sa voix grave. Il tirait tellement sur ses chaines que ses poignets en saignaient et la douleur ne faisait qu'aggraver son cas.
"Cependant, tu n'auras donc rien compris à la vie. Ma vision de la chose, aussi tordue soit-elle, c'est que je préférerais crever que de m'attacher à une vie de souffrance et dénuée de la seule chose que j'ai : la liberté."

C'est alors qu'il recula soudainement, laissant voir un peu de sang dégouliner de ses mains. Sa posture avait changé : il se tenait droit, cependant, l'expression de son visage n'avait pas changé d'un trait et il défiait du regard Lumi de manière hautaine. Il respira un grand coup avant de lui hurler de manière insolente :
"TU RÉFLÉCHIS A CE QUE TU DIS, GAMINE ?" Sa voix retentit avec écho dans la cellule. Sa respiration était lourde, une bonne minute passa, durant laquelle il fixait toujours Lumi. Malgré son état, il parvint à se calmer rapidement bien qu'il fut un effort surhumain pour reprendre son sang froid. C'était pas le moment pour continuer à s’énerver, il ne faisait qu'utiliser ses dernières ressources de manière inutile. Si elle voulait rester ici, c'était son choix. Une fois calmé, il s'allongea sur le côté, dos à Lumi, attrapant d'une main sa veste en boule pour s'en servir d'oreiller.
"Fiches moi la paix. Ne m'adresses plus la parole." Dit-il d'un ton sec et toujours empli de haine.

Elle ne répondit rien à cela et les heures commencèrent à passer les unes après les autres. Le bandit était repassé, leur avait lancé une miche de pain sec chacun. Cependant l'homme n'avait pas bougé d'un poil, il ne s'était même pas relever pour prendre son repas. Qui sait ce qu'il lui traversait l'esprit. Il fixait inlassablement le mur, en réfléchissant à toutes les manières possible pour sortir d'ici. Cela le fatigua mentalement au point qu'il en tombe inconscient et s'endort dans un profond sommeil. Lorsqu'il se réveilla, il se sentait son corps être lourd comme du plomb. La faim lui rongeait l'estomac, sa gorge était sèche. Il se retourna sur lui même en apercevant la miche de pain au sol. D'une main vive, il l'attrapa et en commença à l'engloutir. Il manqua de s'étouffer et chercha attrapa la bassine d'eau juste à côté de lui pour en boire le reste d'une traite sans s'arrêter. Puis une pensée lui effleura l'esprit, comment la bassine avait atterrit ici ? Il jeta un bref regard noir en direction de la jeune femme, qui dormait.
Shamyz termina son repas en observant dormir la demoiselle avant de retourner se coucher dans la même position. Il fut réveillé par un grincement en sursautant, il s'assit instantanément en se retournant vers la porte de leur cellule, apercevant le bandit avec une autre bassine. Ce dernier, s'approcha de Shamyz pour y poser la bassine pleine et récupérer celle qui était vide, sous le regard vitreux et vide du prisonnier. Il se rendit compte qu'il devait être aux alentours de midi, puisque Lumi était déjà réveillé, adossée au mur dans son coin et que le garde venait changer la bassine. Leur geôlier partit rapidement, silencieusement et l'air pressé. Shamyz attrapa la bassine et en bu quelques gorgées avant d'envoyer le conteneur en direction de Lumi d'un coup de pied. Celle ci glissa rapidement jusqu'à sa destinatrice, qui croisa le regard de l'homme. Ce dernier détourna le sien aussitôt. Il lui en voulait encore, cependant elle semblait vouloir lui dire quelque chose...
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Ven 13 Juin 2014, 09:12

Mon regard c’était porté vers un des murs de la prison et j’essayais de me calmer. Je n’avais pas l’habitude de perdre mon sang froid et ce devait être la première fois que je me retrouvais dans cet état. J’entendis le bruit des chaines de Shamyz et quand je me retourna je le vis à une trentaine de centimètre de moi. Dans son regard brulait une flamme que j’avais vu bien trop souvent dans les yeux de mon maitre. La folie était en train de le dévorer petit à petit et dans cet état il pouvait être capable de n’importe quoi. Je fichas mon regard dans le sien et attendit de voir ce qu’il avait à me dire. J’avais conscience d’être allée trop loin mais il était hors de question que je lui fasse la moindre excuse. Pas maintenant en tous cas.

« Maintenant écoutes moi bien, princesse ... » Je l’écoutais toujours  ne lachant pas son regards un seul instant. La colère avait commencée à faire place à la peur mais face à une personnes dans un tel état la meilleurs solution était bien souvent de ne rien faire et d’attendre qu’il se calme de lui même. Quand il recula je pus apercevoir du sang couler sur le sol. Afin de s’approcher le plus de moi il avait tiré sur ces chaines sans prendre garde à la douleurs et aux blessures qui allaient suivre. Cependant ce n’est pas cela qui attira mon attention. Il avait changé de position et désormais il se tenait le plus droit possible et il me regardait de manière hautaine. la colère m’avait presque entièrement quittée cependant je ne réussi qu’à grande peine de me retenir de me rapprocher de lui et de lui mettre un claque. Après quelques seconde dans cette position je le vis prendre une grande inspiration et il hurla « TU RÉFLÉCHIS A CE QUE TU DIS, GAMINE ? »

Nous restâmes de longues minutes à nous regarder. Je le sentais se battre afin de garder son calme et j’étais en train en train de mener le même combat intérieur. Après un certain temps il retournas s’allonger dans son coin en me tournant le dos. Je resta encore un instant puis je partis m’asseoir à mon tour.

Je passa les heures qui suivirent à réfléchir à ce que je lui avait dit. Je savais que j’avais étais trop loin mais je ne parvenais pas à me convaincre que ce n’était pas la seule solution. J’aurais du garder mon calme et ne pas m’énerver. Je le savais pourtant toute les fois ou j’avais perdu mon calme avait mal tournée pour moi. Je me couchas comme je pus sur le sol rugueux et fermas les yeux tombant presque instantanément dans le sommeil. Cette fois-ci mon sommeil fut calme et quand je me réveillas quelques heures plus tard j’étais de nouveau à peu près en forme. Le bandit avait du passer de nouveau durant mon sommeil car à coté de moi se trouvait une miche de pain. Je la coupas en deux avant d’en manger la moitiés. J’avais toujours aussi fin que tout à l’heure néanmoins je ne savait pas quand je pourrais de nouveau manger. Je me levas péniblement vers la bassines et en bus une bonne rasades. Après avoir regardé ce qu’il restait à l’intérieur je repris une gorgée et vis glisser la bassine vers lui. Cela faisait déjà plusieurs heures qu’il dormait et il était évident que à son réveil la faim et la soif aller être plus présente que jamais.

Je retournas me coucher et cette fois-ci mes pensée ne tournaient pas sur ce que j’avais fait. Je m’étais fourvoyée sur un point. En aucun cas je ne voulais du destin qui nous étais réservé. Nous devions sortir d’ici d’une manière ou d’une autre. Après quelques heures sans parvenir à trouver le sommeil je me levas afin de faire quelques pas puis je m’assis en m’adossant au mur de la prison. Quelques minutes plus tard le garde vint nous amener une nouvelles bassines et Shamyz se réveillas. Même si les tensions n’étaient surement pas encore passée je devais lui parler.J’attendis que le garde soit sortis et qu’il ai finit de boire avant de prendre la parole. « Bon écoute je sais que je n’aurais pas du perdre mon sang froid comme je l’ai fait néanmoins il faut comprendre une chose que nous n’avons, je pense, pas vraiment pris en compte tous les deux. Si nous voulons sortir d’une manière ou d’une autres d’ici cela implique que nous soyons deux. Et que nous fassions suffisamment confiance pour pouvoir laisser notre destin reposer sur les épaules de l’autre. Et à l’heure actuel nous avons juste réussit à nous prouver mutuellement que ce n’est pas encore le cas. Deux jours se sont écoulé depuis que nous sommes ici et je pense que nous avons encore au moins trois jours de plus devant nous avant l’arrivée des acheteurs. »

je laissa un instant ma phrase en suspend un instant puis je repris « Je ne te demande pas de me pardonner, je sais que ce que j’ai dit tout à l’heure est difficilement pardonnable, néanmoins je veux que tu me fasse confiance afin que si nous tentions quelques choses tu sache que tu peux confier une partie du plan à quelqu’un. Je ne te mentirait pas, pour ma part je ne te fais pas confiance à cent pour cent. Tu n’as rien fait tout à l’heure car tu était enchainé mais je préfère pas imaginer ce qui se serait passé si tu ne l’avais pas était. » je me tus de nouveaux frémissant au souvenir de cette lueur dans ces yeux et de ce sourire carnassier. Je savais très bien ce qui se serait passé si j’avais était plus proche et les chaines longue voir inexistante. « je réitère ce que je t’ai dit tout à l’heure si tu a des questions à me posé à propos de moi n’hésite pas. J’ignore si tout te dire de mon passé pourra servir pour acquérir ta confiance néanmoins à l’heure actuelle nous n’avons pas beaucoup d’autres méthodes. » je me tus attendant sa réponse. Une idée concernant notre évasion avait commencé à germée dans ma tête mais je ne voulais pas lui en faire par tout de suite. Pour qu’elle marche je devais obligatoirement pouvoir être sure de pouvoir compter sur lui et il ne tenait qu'a lui de me prouver que c'était le cas.
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Ven 13 Juin 2014, 12:50

Shamyz lui en voulait encore de cette réaction quelle avait eu la veille, cependant elle semblait vouloir lui dire quelque chose...
"Bon, écoutes, je sais que je n’aurais pas du perdre mon sang froid comme je l’ai fait. Néanmoins il faut comprendre une chose que nous n’avons, je pense, pas vraiment pris en compte tous les deux." avait commencée Lumi. La jeune femme semblait déterminée à lui faire part de quelque chose. Toutefois, l'homme hésitait à l'écouter. La veille, il lui avait bien dit de ne plus lui adresser la parole. Malgré que le fait de l'écouter l'agaçait, il fit un léger effort pour entendre ce qu'elle avait à dire.
"Si nous voulons sortir d’une manière ou d’une autre d’ici cela implique que nous soyons deux. Et que nous fassions suffisamment confiance pour pouvoir laisser notre destin reposer sur les épaules de l’autre...."
"Oh ?" Répliqua-t-il a basse voix. Ce qu'elle disait, bien qu'évident, restait tout de même intéressant. Probablement qu'elle avait comprit qu'elle ne pourrait sortir d'ici seule. Au fur et a mesure qu'elle continuait de s'expliquer, l'homme s'était relevé en croisant les bras.
"... Et à l’heure actuel nous avons juste réussit à nous prouver mutuellement que ce n’est pas encore le cas."
"Sans rire... Cet endroit doit la rendre idiote pour qu'elle dise des choses aussi évidentes... marmonna-t-il, sans interrompre son long récit partiellement inutile.
"Deux jours se sont écoulé depuis que nous sommes ici et je pense que nous avons encore au moins trois jours de plus devant nous avant l’arrivée des acheteurs." En conclue-t-elle de manière quasi certaine.
Deux jours seulement ? Cela semblait être une éternité. Bien qu'elle avait réussi à capter son attention, l'homme la dévisageait d'un regard noir, les sourcils froncés. Seuls ou à deux c'était du suicide. Toutefois, à deux, ils avaient peut-être plus de chances de pouvoir sortir de la grotte qui devait être remplie de bandits. D'une certaine manière, ils étaient forcés de travailler main dans la main pour avoir ne serait-ce qu'une chance pour en sortir vivant. Bien qu'il était possible que l'un des deux meurt au court de leur évasion, c'était le meilleur choix à faire. Puis ils leur restaient encore deux voir trois jours, qui sait. Ils avaient gaspillé déjà la moitié de leur temps pour des broutilles. Après un instant de silence, elle reprit la parole :

"Je ne te demande pas de me pardonner, je sais que ce que j’ai dit tout à l’heure est difficilement pardonnable, néanmoins je veux que tu me fasse confiance afin que si nous tentions quelques choses tu sache que tu peux confier une partie du plan à quelqu’un."
Aucune réponse à ça, bien qu'il songeait que lui faire confiance était probablement impossible en vu de sa réaction le jour précédent. Elle ne lui faisait nullement confiance et voulait que l'homme si. C'était idiot, suffisamment pour qu'il soit méfiant. Peut-être qu'elle voulait l'utiliser pour s'enfuir et le jeter comme un appas à la première occasion pour augmenter ses propres chances de fuir. On ne pouvait faire confiance à personne, c'est ce qu'il ressentait.
"Je ne te mentirais pas, pour ma part je ne te fais pas confiance à cent pour cent. Tu n’as rien fait tout à l’heure car tu était enchaîné mais je préfère pas imaginer ce qui se serait passé si tu ne l’avais pas était."
Surprit de cette remarque, il poussa un petit grognement. Elle avait passé ses nerfs sur lui, il était normal qu'il ai sombré un instant dans la folie. Cette cage était une torture psychologique atroce. Le fait qu'elle cède à la colère n'aidait nullement et même bien au contraire, piétinait salement sur leur moral. Bien qu'il avait eu une envie de meurtre soudaine, il ne l'aurait probablement pas tuée. Enfin, en vue de leur situation, rien n'était sur. Il était vrai que son comportement sauvage, avait dépassé les bornes mais il ne s'en voulait pas. Que ça lui serve de leçon, pensa-t-il donc.
"Je réitère ce que je t’ai dit tout à l’heure. Si tu a des questions à me poser à propos de moi n’hésite pas. J’ignore si tout te dire de mon passé pourra servir pour acquérir ta confiance néanmoins à l’heure actuelle nous n’avons pas beaucoup d’autres méthodes." En vint-elle à conclure de manière trop hâtive. L'homme répliqua sauvagement à cette phrase :
"Tu veux que je te fasses confiance, mais toi même dit que tu ne peux pas me faire confiance ! Cela n'a ni queue, ni tête !"
Cette réaction soudaine, bien que normale montrait clairement son point de vue. Comment voulait-elle que ça marche de cette manière ? Les paroles ne suffisaient plus, il était temps qu'elle agisse de manière convenable, pour lui prouver qu'il pouvait croire en elle.

"Je te faisais confiance, moi. Mais ta réaction stupide nous à clairement montrée que ce n'était pas réciproque." continua-t-il en l'engueulant à moitié. Pourquoi ne comprenait-elle pas ça ? C'était la base. Si elle lui faisait confiance, elle n'aurait pas été hors d'elle pour X raisons.
"Hier, j'ai pu prouver que le garde était méfiant à chacun de nos gestes. C'était un risque à prendre ! Si on doit l'agresser, on doit savoir comment il fonctionne. Alors si tu penses que j'ai agis de manière idiote, gardes le pour toi. Mais saches au moins que moi, je ne restes pas dans mon coin à attendre que l'autre fasse tout le travail !" Finit-il par déballer. Dans tous les cas, il fallait mettre les choses au clair entre eux, s'il espéraient pouvoir avoir une chance de tenter une évasion plus tard. De plus, il avait réellement cette impression qu'elle ne bougeait pas d'un poil et attendait que ça se fasse, ce qui ne faisait que lui rajouter un poids supplémentaire sur les épaules. Il finit par se tourner dos à elle et baissa la tête. Qu'est ce qui lui traversait l'esprit ? Pourquoi faisait-il tout ça pour lui ouvrir les yeux ? Il pouvait essayer de se débrouiller seul, cependant, cela lui semblait être la chose la plus juste à faire pour le moment. Au bout d'un moment, il se retourna de nouveau en l'affrontant du regard de manière méprisante.
"A propos d'hier, tu ne veux pas me faire confiance à propos de cette attitude que j'ai eu ?" Demanda-t-il. Il laissa le temps à son interlocutrice de comprendre où il voulait en venir avant de reprendre de plus belle.
"Et bien, tu ne peux que t'en vouloir à toi même. Je n'ai pas les épaules pour tenir tes caprices enfantins en plus de notre situation. Je ne peux pas rester sain d'esprit dans un tel environnement, alors si toi en plus tu craques... Ne t'étonnes pas que je deviennes moi même cinglé."

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Libre ou esclave, à vous de choisir (quête) [PV Lumi]

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