-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 

 Libre ou esclave, à vous de choisir (quête) [PV Lumi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Sam 14 Juin 2014, 10:24

Je savais pertinemment que en perdant mon sang froid tout à l’heure j’avais perdue sa confiance. J’étais probablement la première personnes à qui il s’ouvrait et comme une idiote j’avais tout fichue par terre. Pire que sa je l’avais vu sous un jour que je ne lui connaissait pas et que j’aurais préféré ignorer et je ressentais désormais de la peur à son égards. je venais de finir ma tirade et j’attendais sa réponse. Il allait très probablement m’envoyer balader mais c’était moi qui avait tout gâcher et je devais réussir à regagner sa confiance. Et faire disparaitre la peur que je ressentais envers lui. « Tu veux que je te fasses confiance, mais toi même dit que tu ne peux pas me faire confiance ! Cela n'a ni queue, ni tête ! » J’allais ouvrir la bouche pour répliquer mais je me repris. Il valait mieux qu’il dise tout ce qu’il avait à dire avant que je ne parle. Et si cela lui permettait de faire passer une partie de sa colère alors c’était clairement la meilleurs chose à faire.

Il continua à parler tout en me criant à moitié dessus. « Je te faisais confiance, moi.... » il continua ainsi durant quelques minutes me disant qu’il avait pus prouver que le garde était méfiant à chaqu ’un de nos déplacement et que c’était un risque à prendre. Et que lui au moins ne rester pas immobile à attendre que l’autre fasse quelque chose. L’entendre parler de cette manière faisait remonter la colère et c’est avec un gigantesque effort de volontés que je réussis à me contenir. Il finis son discours en me disant que lui même ne pouvait rester sain d’esprit ici et que si je craquais cela ne pouvait qu’amener au résultat d’hier.

Je restas un instant sans rien dire puis je pris la parole avec un ton calme néanmoins la colère était quand même présente à l’intérieur. « Tu dis que tu a réussi à prouver que le garde était méfiant à nos moindre geste très bien. Mais alors préviens moi quand tu veux faire quelque chose dans le genre sa m’éviteras d’avoir à t’imaginer lui sauter dessus et te retrouver une épée dans le ventre. Ce n’est pas pour moi que j’ai eu peur à ce moment la mais pour toi. » Au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche la colère reprenait le dessus. Si nous ne mettions pas les choses au clair tout de suite rien ne pourrait être fait et nous étions condamnés. « concernant le fait que je reste soit disant dans mon coin à attendre que les choses se fasse sache que ce n’est pas le cas. Je réfléchis moi aussi de mon coté la différence entre nous c’est juste que temps que je n’aurais pas toutes les carte en mains pour savoirs si nous pouvions tenter quelque chose alors je ne dirais et ne ferais rien. Réfléchis tous aussi on à quelque jours devant nous nous aurons largement le temps de tenter le diable les derniers jours alors autant mettre au point le plus de chose possible avant d’être bloqué. »

Je me tus un instant et respira afin de retrouver un semblant de calme. «  Je sais se que tu vas me dire oui mais nous ne savons pas combien de jours nous avons et si on calcule mal nous nous retrouverons vendus avant d’avoir tenté quoique se soit. A ça je n’ai rien à répliquer car c’est vrai. J’ignore combien de temps nous avons alors je te propose quelque chose. Nous ne faisons aucune actions débile aujourd’hui sans en avoir parlé à l’autre et à partir de demain si tu a des test à faire alors soit je te laisse faire. Mais au moins pour aujourd’hui qu’on peut réfléchir sans avoir à se demander si on va dormir avec la tête de l’autre à coté de nous alors profitons en. » Nous en étions à aborder le derniers points. Sur celui la je n’avais pas grand chose à dire. Il avait craqué à cause de moi et je ne pouvais pas dire grand chose à ce propos. « Concernant le fais que tu ai craqué je ne peux pas t’en vouloir. Je suis la seule à blâmer et à l’avenir je tenterais au maximum de garder mon calme afin que tu n’ai pas un trop gros fardeaux à porter »

Je resta un instant sans parler et me levas afin de marcher un petit peu. Après un certain temps je me retournas vers lui un fin sourire sur les lèvres « tu dis que je n’ai rien fait et pas réfléchis afin de nous faire sortir d’ici mais si tu tiens ces propos cela veut dire que toi tu a une idée. Donc je t’en pris fais moi en pars et voyons ce que nous pouvons améliorer dedans .»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 17 Juin 2014, 20:44

Une fois que Shamyz eu finit de dire ce qu'il avait sur le cœur, Lumi reprit la parole calmement, lui expliquant qu'il devait cesser d'agir de manière impulsive et devait d'une certaine manière la concerter ou la prévenir avant d'agir. Elle ne voulait pas qu'il finisse éventré de manière idiote et semblait s'inquiéter de ce qu'il aurait pu lui arriver. L'homme s'en sentit légèrement coupable, il devait prendre plus de précaution et ne pas oublier qu'il était accompagné. N'ayant jamais eu l'habitude de travailler avec quelqu'un, c'était difficile mais néanmoins pas impossible.
Au fur et à mesure qu'elle continuait de parler, elle en vint au fait qu'elle aussi réfléchissait à un plan de manière plus prudente. Pour le moment elle se contentait d'analyser certains point et ne voulait pas qu'ils agissent de manière stupide. Plus elle parlait, plus le sentiment de vouloir tenter quelque chose seul lui paraissait impossible et il sentait qu'ils avaient besoin aussi bien l'un de l'autre pour s'en sortir.
Malgré le fait qu'elle lui disait qu'ils avaient encore au moins trois jours, le temps leur était compté. Plus ils attendaient, plus le risque que l'acheteur arrive était grand. Ils manquaient crucialement de temps, essayer d'agir prudemment était probablement aussi risqué que d'agir sur un coup de tête. Cependant, elle ne semblait pas en avoir conscience. Il se dit qu'il en viendrait à ce point plus tard.
Il ne vaux mieux ne pas essayer de la contredire ou de la brusquer pour l'instant, songea-t-il.

Elle finit par aborder le dernier point important de leur conversation :
"Concernant le fait que tu ai craqué, je ne peux pas t’en vouloir. Je suis la seule à blâmer et à l’avenir je tenterais au maximum de garder mon calme afin que tu n’ai pas un trop gros fardeaux à porter."
"Il vaut mieux." répondit-il de manière calme, en détournant son regard d'elle. Cette dernière se leva et commença à tourner en rond de son côté de la cellule. Lorsqu'elle s'arrêta, elle se retourna en lui adressant un bref sourire qu'il vu du coin de l’œil.
"Tu dis que je n’ai rien fait et pas réfléchis afin de nous faire sortir d’ici mais si tu tiens ces propos cela veut dire que toi tu as une idée. Donc je t’en pris fais moi en part et voyons ce que nous pouvons améliorer dedans." dit-elle en gardant ce fin sourire troublant. Shamyz n'avait qu'une brève idée qu'il avait mis au point à la va vite mais il lui en fit part tout de même :
"Tu te souviens des réactions du garde hier et aujourd'hui ?" Commença-t-il, en s'asseyant en tailleur avant de reprendre.
"Il s'approche de nous comme si ce n'était pas dangereux... Si on est immobile car au moindre mouvement, il se montre méfiant et même agressif. Vois-tu où je veux en venir ?"
L'homme laissa un moment de suspense planer dans l'air, lui laissant le temps d'imaginer à quoi cela pourrait leur servir. Mais au bout d'une courte minute, il comprit qu'elle n'y arrivait pas ou du moins elle semblait attendre le fin mot de l'histoire.
"Tu le laisses se rapprocher de moi dans la cellule. Une fois qu'il est à ma portée et avant qu'il n'échange les bassines pour qu'il ai les mains occupées, tu fais tout ton possible pour attirer son attention et me donner une occasion de l'attaquer par surprise."

Une fois le résumé de son plan terminé, Shamyz frappa du poing au sol pour montrer sa détermination. Bien qu'il n'avait jamais tué un homme, il se sentait prêt couvrir ses mains de sang juste pour avoir une lueur d'espoir de retrouver sa liberté. Mais il lui manquait quelque chose dans tout ça : la confiance de Lumi. Comment faire ? Il devait lui en toucher deux mots à ce sujet. Il commença à y réfléchir, laissant le temps à sa compagne de cellule d'analyser l'idée qu'il lui avait proposé.
Après une bonne minute de réflexion, il se leva de nouveau en s'approchant des barreaux et finit par porter une main à son menton. Il resta comme ça un instant, silencieux l'air perdu dans ses pensées. Que feraient-ils une fois dehors, s'ils arrivaient à s'enfuir ? Cette pensée lui traversa l'esprit. Lentement il se retourna vers la jeune femme pour lui adresser un fin sourire. Bien qu'il n'aimait pas ça, il essaya de se montrer sous un meilleur jour, un air plus amical. C'était un premier pas pour qu'ils se fassent confiance réellement après tout.

"Le seul problème, c'est que si toi et moi ne se faisons pas confiance... C'est peine perdu. Je veux croire en toi et que ça soit réciproque. On sortira à deux de cet endroit, tu as ma parole."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 20 Juin 2014, 10:08

Durant la conversation que j'avais eu avec Shamyz il avait laissé entendre que je me contentais de regarder le temps passer sans rien tenter ou réfléchir à une solution quelconque pour sortir de cet enfer. C'est donc avec une certaine curiosités que je lui demanda qu'elle était son plan. Après tout pour tenir de tel propos cela voulait dire qu'il avait lui même trouvé le moyen de nous faire sortir d'ici. Je le regardas donc un sourire sur les lèvres, persuadée qu'il n'avait aucune idée ou alors rien de viable. Dans tous les cas une idée pouvait toujours être bonne à prendre et nous pouvions toujours l'améliorer après et changer les points trop dangereux ou inutiles. Alors qu'il s'asseyait en tailleur j'en profitas pour me rasseoir à mon tour et attendit tranquillement qu'il me fasse par de ces idées.

Il m'expliqua que grâce aux deux derniers jours on savait que le garde ne nous considérait pas comme un danger. Cela était vrai dans la mesure ou nous étions immobiles. Au moindre geste il se montrait prudent et près à tout. Jusque la j'étais d'accord avec ces observations. Et si nous voulions en tirer partis le mieux était peut être d'attendre que la journée passe. De plus nous savions que si c'était lui qui bougeait alors le garde était prudent mais nous n'avions pas fait le test avec moi. J’attendis qu'il ai finis de dire ce qu'il avait à dire avant de lui faire par de mes pensée. Il laissa un petit temps de silence puis il enchaînas sur l'idée à proprement parlé. « Tu le laisses se rapprocher de moi dans la cellule. Une fois qu'il est à ma portée et avant qu'il n'échange les bassines pour qu'il ai les mains occupées, tu fais tout ton possible pour attirer son attention et me donner une occasion de l'attaquer par surprise » C'était risquée mais l'idée de base n'était pas mauvaise. Néanmoins avant de tenter quoique se soit je voulais savoir comment le garde aller réagir si je bougeais ou faisait quoique se soit alors qu'il était présent.

Les deux questions qui me titillait maintenant était de savoir quand déclencher le plan et si Shamyz serait prés à tuer quelqu'un. J'avais déjà du faire couler le sang une fois et je ne comptais pas recommencer tout de suite néanmoins si cela s’avérait nécessaire alors je le ferais de nouveau.Mon attentions fut captée par Shamyz qui se levas soudainement et s' approchas des barreaux et portas sa main à son menton. Il resta quelques temps dans cette positions avant de se retourner vers moi. « Le seul problème, c'est que si toi et moi ne se faisons pas confiance... C'est peine perdu. Je veux croire en toi et que ça soit réciproque. On sortira à deux de cet endroit, tu as ma parole. » Ces mots me touchèrent et me firent me demander ce que moi j'étais prête à faire. Après un bref instant de réflexions je me rendis compte que la question ne se posait pas. Si il avait un problème quel qu’il soit alors je lui viendrait en aide quel que soit les risques.

« Pour ma part je te promet que quel que soit les risques si tu a un problème je te viendrais en aide. Nous sommes deux à nous être fait piéger dans cet enfer et nous seront deux à en sortir. » Je laissa le silence reprendre le contrôle de la pièce un cour instant avant de reprendre. « Ton plan n'est pas mauvais mais il me manque une information avant de tenter quoique se soit et si cela ne te dérange pas je voudrais l'obtenir au prochain passage du garde. Tu vas sûrement trouver cela assez ironique après ce que j'ai dit mais je veux savoir comment le garde vas réagir si c'est moi qui bouge alors qu'il est la. Après tout tu n'as pus prouver qu'il était suspicieux uniquement quand c'est toi qui bouge. » Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire. Après tout ce que je lui avait dit concernant le danger de faire cela c'était moi qui lui demandait de me laisser faire le test.

Tout en disant cela je me rappela ma seconde pensée et décidas d'avoir ma réponse tout de suite. Une fois notre évasion déclenchée il serait trop tard pour savoir ce que l'autre est capable ou non de faire. « Au fait nous serons très probablement amenés à tuer une ou plusieurs personnes lors de notre évasion. Je pense que tu t'est déjà fait la réflexion mais je préfére te poser la question. Est tu près à tuer quelqu'un ? » Je plaça mes yeux dans les siens attendant sa réponse et rajoutas « et ne détourne pas la question en me parlant de moi. Si la situation n'implique aucune autres solution alors je le ferais. J'ai déjà du le faire une fois et même si je ne suis pas enthousiasme à l'idée de recommencer je suis prête à le faire. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 22 Juin 2014, 15:52

La situation actuelle forçait au changement de comportement. D'habitude, il était de de nature froide... Cependant Lumi était là. Leur rencontre lui était une délivrance en plus d'être une leçon, il venait d'apprendre à s'ouvrir et faire confiance à quelqu'un. Cette jeune femme qui était aussi perdue que lui, était probablement la personne avec qui il avait le plus parlé au cours de ces dix dernières années. Elle avait cédé une fois à la colère, mais cette fois avait suffit à leur en faire comprendre beaucoup. Après cette dispute, ils semblaient plus apte à se lier d'amitié et se faire confiance. Sans doute et grâce à cet événement, ils en connaissaient bien plus l'un sur l'autre qu'en se lançant dans diverses conversations et dialogues futiles sur le passé. Shamyz prenait compte de ces choses rapidement mais fut coupé par la voix de Lumi :

"Pour ma part je te promet que quel que soit les risques si tu as un problème je te viendrais en aide. Nous sommes deux à nous être fait piéger dans cet enfer et nous seront deux à en sortir." Dit-elle de son calme naturel. Bien qu'il s'y attendait, les mots de la jeune femme d'un ton sincère l'avait touché. Il se rendit compte alors de la puissance des mots qu'il avait utilisé auparavant en les entendants de la bouche de Lumi. Ce coup en plein cœur était à deux doigts de lui faire décocher une larme de joie mais il se contenta de garder son simple sourire en murmurant un simple "Merci" alors qu'elle continuait de parler.
"Ton plan n'est pas mauvais mais il me manque une information avant de tenter quoique se soit..."
Le sourire de l'homme disparu aussitôt. Un détail manquant ? Son sérieux et son air froid reprirent le dessus. Toute son attention était rivé sur son interlocutrice, n'ayant qu'une envie : connaitre le fin mot de cette histoire.
"...si cela ne te dérange pas je voudrais l'obtenir au prochain passage du garde. Tu vas sûrement trouver cela assez ironique après ce que j'ai dit mais je veux savoir comment le garde vas réagir si c'est moi qui bouge alors qu'il est là."
Ou voulait-elle en venir ? Peut-être qu'elle voulait qu'ils inversent les rôles... Du point de vue physique, qu'elle était une femme et donc plus sensible d'attirer l'attention du garde et que Shamyz plus costaud et quasiment sur de pouvoir le prendre de vitesse dans cette situation, l'inverse lui paraissait illogique. Il avait conscience de cela et se demandait en quoi cette information lui serait utile.

"Après tout tu n'as pus prouver qu'il était suspicieux uniquement quand c'est toi qui bouge." avait-elle dit en lâchant un petit rire. D'un petit hochement de tête incertain, l'homme acquiesça avant de répliquer à voix basse :
"Je ne vois pas où tu veux en venir... Tu m'expliqueras ça une fois ton expérience terminée."
"Au fait nous serons très probablement amenés à tuer une ou plusieurs personnes lors de notre évasion. Je pense que tu t'es déjà fait la réflexion mais je préfère te poser la question. Es tu prêt à tuer quelqu'un ?" continua-t-elle.
Question surprenante. Shamyz sursauta en l'entendant. Bien qu'il y avait songé quelques instants auparavant, le fait que ce soit Lumi qui lui demandait s'il en était capable le fit prendre conscience qu'il n'en avait aucune idée. Il savait se défendre mais préférait tout de même favoriser la fuite à la confrontation. Était-il réellement prêt à tuer quelqu'un ? Il n'avait encore jamais tué un être vivant de sa vie et préférait éviter. S'ils étaient en danger, il serait obligé de se salir les mains s'il espérait revoir la lumière du jour en vie et sans ces satanées menottes. Mais est-ce que cette femme était-elle capable de tuer un homme ? Shamyz fronça les sourcils en prenant un air mystérieusement malsain. Il se prépara à lui répliquer si elle en était capable mais sa parole fut aussitôt coupée.


"Et ne détournes pas la question en me parlant de moi." Reprit-elle de plus belle, sans doute qu'elle avait remarqué ce à quoi l'homme avait pensé lui même. Il resta silencieux alors qu'elle avait planté son regard dans le sien. Les mots qui s'en suivirent choquèrent Shamyz qui ne s'y attendait clairement pas.
"Si la situation n'implique aucune autre solution alors je le ferais. J'ai déjà du le faire une fois et même si je ne suis pas enthousiasme à l'idée de recommencer, je suis prête à le faire." Avait-elle dit d'un ton à la fois sec et sincère.

L'homme se sentait momentanément déstabilisé, il lui fallut une bonne minute pour se ressaisir. Après un profond et long soupir d'agacement, l'homme se décida enfin à répondre.

"Je ne m'y attendais pas. Tu caches bien ton jeu derrière ton apparence. Personnellement je n'ai jamais tuer quelqu'un et l'idée ne me plait guère." dit-il d'un ton rude. Il regarda la réaction de Lumi avant de reprendre sa réponse en affichant son fameux petit sourire carnassier.
"Mais ne te fais pas de désillusion sur ma capacité à me défendre. Je me suis déjà battu à Utopia. Bien que tout le monde parle du fait que cette citée est magnifique et remplie de personnes qui travaillent main dans la main... Il possède son petit coin malfamé où il est préférable d'éviter d'y mettre les pieds sans savoir se défendre... Que ça soit avec une arme ou sans."
C'était vrai qu'à Utopia, il était préférable d'éviter ce petit coin de la basse ville qui contenait une auberge qui servait de bordel, deux bars et quelques squats où il était possible de se procurer diverses choses illégales. Les premières fois qu'il y avait mit les pieds ça ne c'était jamais bien passé. Avec le temps il avait réussi à se faire connaitre suffisamment pour que les gens de cet endroits évitent de se frotter à lui.
Cependant Lumi se montra perplexe aux dires de Shamyz qui prit un air assez mauvais et conclua d'un ton sauvage :

"Essaye de délivrer un colis là bas, je penses pas que tu le gardes en mains plus de 2 minutes avant de le perdre et de finir tabassée à sang..."
C'est alors qu'un grincement sourd se fit entendre. En entendant cela Shamyz se tût et partit s'asseoir dos au mur en faisant un signe à Lumi pour l'inciter à faire ses tests.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 24 Juin 2014, 14:20

Nos chances de réussir à sortir de la prison n'étaient pas élevée néanmoins si le garde avait la réactions que je prévoyais alors nous étions presque sur et certain de pouvoir sortir de cette cellule. Il y avait juste un dernier point que je voulais éclaircir avec Shamyz. Était-il ou non près à faire couler le sang. Je l'en pensez capable et je savais que si la situation devenais trop compliquée alors il le ferait mais je voulais quand même lui poser la question avant. Cependant quand je la luis posa, tout en prenant les devant et en lui disant que j'étais prête à la faire, il resta quelques secondes silencieux. Sans doute, et c'était quelques choses que je pouvais facilement concevoir, avait-il du mal à me voir tuer quelqu'un. Après un bref instant il me dit qu'il n'avait jamais ôté la vie à qui que se soit et que l'idée ne l'enchantait guère. Il reprit très vite un sourire malsains sur les lèvres en me disant qu'il avait déjà eu plusieurs fois à ce battre dans les recoins mal famée d'Utopia. Je me retins de justesse de lui retorquer qu'il y avait une différence entre affronter une foule de personnes sous l'influence de la drogue et de l'alcool et des mercenaire entraîné près à tout pour ce défendre mais il me pris de vitesse et m'indiqua que si je devais avoir à apporter quoi que se soit dans cette zones alors il suffirait de quelques secondes pour que je me le fasse dérober et que je me retrouve tabassée.

Au même instant la porte se fit de nouveau entendre et Shamyz partit s’installer au fond de la pièce en me faisant signe de faire mes test. L'objectif était assez simple je voulais savoir si le garde avait des réactions différentes entres moi et lui et si c'était le cas qu'elles étaient les différence. Dans le meilleurs des cas le garde me laissais être ou je voulais dans la cellule mais me garderais à l’œil durant presque tout le temps ou il entrerait. Dans le cas contraire il me forcerais à aller m'asseoir dans le fond de la cellule à proximités de Shamyz pour nous avoir tous les deux à l’œil. Quel que soit sa réaction je n'avais qu'une seule solution pour avoir mes réponses. Je me levas soudainement et me dirigea vers les barreaux. Une fois arrivée à côté de ceux-ci je me plaça à deux barreaux d’écart de la porte et m'assis par terre. Je venais de m'asseoir quand le garde arriva à côté de nous, avec dans les bras la traditionnel bassine d'eau en fer et une miche de pain. Je levas un regard interrogateur vers lui et tout en semblant la plus sereine possible attendit sa réaction.

«  Oh ! gamine t'est mignonne mais tu vas pas pouvoir rester la. Allez contre le mur. » J'allais me lever pour me diriger à côté de Shamyz quand je tiqua sur un détail. Quand il avait parlé il n'avait pas désigné le mur du fond mais au contraire le mur à ma gauche. Je partis donc dans cette direction guettant tout changement de comportement de sa part. Il n'y en eu pas et je m'installas contre le mur sans recevoir de nouvelle remarque. Une fois cela fait j'attendis qu'il entre dans la cellule et pose la bassine pour faire mon deuxième test. Je fis mine de me réinstaller contre le mur. Ce simple mouvement lui fit directement tourner la tête vers moi. Il me regardas quelques seconde, cinq tout au plus, et repartis en dehors de la cellule. J'attendis d'entendre la lourde porte se refermer pour parler à Shamyz.

« Bon mon test à été concluant. Et plus que ça même puisqu'il a eu une réaction que je n'avais pas prévus » je laissa planer mes mots quelques instant avant de reprendre « Tu a pu voir comme moi que si c'est toi qui bouge, de quelques manière que se soit le garde est méfiant et prés à tout en revanche, et sûrement car je suis une femme, si il s'agit de moi il se contente d'être très méfiant. Et suffisamment pour te perdre de vue durant quelques seconde. C'est sur ce point que nous devons jouer. En me contentant de bouger un petit peu il a tourné la tête quelques seconde. Si je me lève alors qu'il est au milieux de la pièce alors il aura à coût sur une réaction du même type mais en plus marquée. » Je restas de nouveau silencieuse quelques seconde afin de lui laisser comprendre ou je voulais en venir puis après un certain temps je repris

« Je pense que tu a compris ou je voulais en venir n'est-ce pas ? Nous allons attendre qu'il revienne dans la cellule et tu profiteras de ces précieuses seconde d’inattention pour l'attaquer. Néanmoins fais attentions si je me lève afin d'attirer sont attention il y a de grande chance qu'il tire soit épée ou soit sur le point de le faire. » je me levas afin de retourner dans mon coin de la cellule et une fois en place je terminas mon discours « Maintenant si cela ne te dérange pas j'aimerais dormir un petit peu. Je préféré être le plus en forme possible pour quand il reviendras et que nous nous enfuirons » je lui adressa un sourire avec cette phrase et me couchas comme je pus sur les pavées froid de la prison. Prison que je savais que nous ne tarderions pas à quitter évasion réussie ou non.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Juil 2015, 11:22

« Si tu tiens à ta misérable vie, tu ferais mieux de te dépêcher de m'apporter les réponses que je demande. ». Mes menaces ne s'essoufflaient jamais, et ma parole était d'or. Une fois que je désirais obtenir quelque chose, je l'obtenais. A travers je ne sais combien de péripéties, d'aventures, mais le Saint Graal se retrouvait toujours entre mes mains. « Lâchez-moi, je ne sais rien, je vous en prie je ne sais rien du tout ! ». Un sourire malsain arqua mes lèvres, tandis que j'appuyais un peu plus fort sur sa gorge, le privant ainsi pendant quelques secondes d'une respiration tant nécessaire à sa survie. « Me mentir est une bien mauvaise idée, vieil homme.. ». J'enserrais ma prise un peu plus, jusqu'à ce que l'inconnu ne se mette à gigoter dans tous les sens, cherchant cet air, cet oxygène qui lui manquait tant. Et quand il parut vouloir se confier, je le lâchais sur le sol, provoquant une faible vague de sable. « Je ne sais pas qui vous.. qui vous recherchez.. je.. je vous le promets... ». Sortant ma lame de mon fourreau, je commençais à perdre patience. « Venez-en aux faits. ». Il était rare que je sois si clément avec mes victimes, mais j'aimais lui faire croire que s'il me donnait ce que je voulais, il pourrait repartir vivant. Je me sentais comme un chat jouant avec sa souris avant de la dévorer goulûment, et l'attrait du sang me fit frémir quelques instants.

« Il y a une bande de.. de brigands qui enlèvent des gens dans le désert depuis un bout de temps.. ils les emmènent dans une grotte et je n'en sais pas plus. ». Des larmes se mirent à rouler sur ses joues à peine ridées. « Je vous en prie, c'est tout ce que je sais ! ». Une droite, une seule, et il ne fit plus parti de ce monde. Son sang se répandit doucement sur les grains de sable qui prirent une teinte rosée bien plus belle que l'on aurait pu le croire. Je ne prononçais pas un mot sur les conditions et les conséquences de ma sentence, la savourant pleinement, restant là à admirer le corps pendant quelques minutes. Les vautours ne tarderaient pas à venir se rassasier du repas que je leur offrais, et quand je vis l'ombre d'un d'entre eux planer au-dessus de ma tête, je sus qu'il était temps que je plie bagage. J'étais seul dans le Désert, et là était bien toute l'essence du problème. L'idée qu'Elewen ait été attrapée par un de ces malfaiteurs et qu'il s'amuse à la torturer me mettait hors de moi. La Nelphénéenne s'avérait être mon jouet unique et personnel, ma marionnette, ma poupée de chiffon que je malaxais, que je transformais à ma manière, et si quiconque intervenait dans mon processus, tout serait perdu. Ce cobaye pourrait changer du tout au tout, et mes travaux n'auraient plus aucun sens. Ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire, et le regretteraient bien vite..

Libre ou esclave, à vous de choisir (quête) [PV Lumi] - Page 2 198160SIGNATUREBLANC

« Excusez-moi, je vous ai entendue parler.. Vous avez l'intention de vous enfuir ? ». La jeune femme avala sa salive, réajustant rapidement le bandeau qui couvrait ses yeux. S'en aller était un risque considérable, si bien qu'elle ne sut si elle en serait capable. Mais Welv'nyr l'attendait au bout du chemin, et la seule idée qu'il vienne en ces lieux la terrorisait bien assez pour qu'elle mette sa raison de côté. Cependant elle se rendit vite compte que la cellule à laquelle elle venait de parler tombait dans un profond sommeil, et elle se rétracta, triturant ses propres doigts. Tout ceci n'avait pas lieu d'être, et si elle voyait mal de par sa vision sensorielle, elle reniflait assez souvent pour distinguer les effluves de sang séché, et les nombreuses ordures parsemant la prison. Assez glauque à dire, mais cela lui rappelait la « Maison ». C'est comme cela que Welv'nyr nommait cet endroit sordide, morbide, ou il s'adonnait à tout genre de pratiques médicales n'ayant ni queue ni tête. Pourtant, Elewen souhaitait s'y rendre à nouveau. Elle y serait mieux qu'ici, à n'en point douter. Elle soupira, se recroquevillant sur elle-même. Un miracle finirait bien par se produire…

Libre ou esclave, à vous de choisir (quête) [PV Lumi] - Page 2 198160SIGNATUREBLANC

Lorsqu'un des gardiens revint taper aux barreaux, le jeune homme se leva et attendit que Lumi attire rapidement l'attention volage de celui qui les gardait dans les cachots. Le plan allait pouvoir être mis à exécution sans encombres. Bien vite, il se jeta à la gorge du geôlier, l'empêchant de bouger, ouvrant la porte pour que la jeune femme puisse s'enfuir en courant. Il se débattait comme un fauve, et bien vite, un énorme bruit résonna dans la grotte toute entière, tandis qu'une porte s'ouvrait sur eux, laissant passer un halo de lumière. Je me tenais là, sur le rebord des escaliers, le visage maculé de sang, un sourire frénétique affiché sur mon visage que je ne parvenais point à retenir. Mon regard tomba sur une demoiselle à la longue chevelure blanche, cherchant manifestement à s'enfuir. Comme quoi, les femelles pouvaient parfois s'avérer intelligentes. Passant à côté d'elle sans me soucier de la bagarre qui se déroulait juste à côté de moi, j'attrapais les clefs pendant à la ceinture du garde, ouvrant ainsi la cellule ou se trouvait Elewen. « Tu n'as rien j'espère. ». Ce n'était point une question de courtoisie, et je ne lui témoignais aucune affection. Rapidement, j'examinais son corps, vérifiant qu'aucune entaille ne venait d'un autre traitement que le mien. « Vous êtes là ! J'étais sûre que vous viendriez me chercher ! ». Je poussais un long soupir. Quel rôle plus niais que le chevalier qui vient sauver sa princesse.. Ridicule. Je l'attrapais d'un geste vif, la mettant sur mes épaules comme un vulgaire sac, l'emmenant à mes côtés vers la sortie. Je n'étais venu pour venir en aide à personne, pourtant quelque chose dans le regard que me portait l'inconnue me poussait à croire que je n'en avais pas encore fini avec elle..
1 127mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Juil 2015, 19:40


Je dors d'un sommeil sans rêve, un sommeil agité ou le moindre bruit me fait rouvrir les yeux pour les refermer aussitôt. Demain, tout sera fini. Que nous parvenions à sortir ou au contraire, que nous mourrions ici bas, cette histoire connaîtra une fin. Néanmoins, je ne peux qu’espérer que tout se passe pour le mieux. Même si malheureusement, je sais que les chances que cela se passe bien sont faibles. Bien trop faible. Au milieu de ma nuit, je parviens enfin à tomber dans un sommeil plus profond et je peux profiter d'un sommeil qui se veux réparateur. Finalement après quelques heures de sommeil, je suis tirée de mon sommeil par un cauchemar. Haletante, je me colle contre l'un des murs de la prison et reste ainsi immobile à revoir en boucle ces images d'horreur, ces images pouvant être un potentiel futur m'attendant.

Le reste de la nuit s'écoule lentement et même si je ne parviens pas à me rendormir, Shamiz lui semble réussir à profiter de la sienne. Au petit matin, il n'est pas encore tout à fait réveillé quand un bruit se fait entendre. Le secouant faiblement, je l'aide à émerger, et quelques secondes plus tard, le gardien arrive dans la cellule. Conformant au plan établi la veille, je me débrouille pour attirer son attention non sans une pointe d’appréhension au ventre. Cette pointe de peur change bien vite et lorsqu'il se jette à la gorge de l'un de nos agresseur ce n'est plus pour moi que j'ai peur, mais pour lui. Néanmoins, n'oubliant pas notre promesse, je ne pense qu'à moi et avec un dernier regard en sa direction, je passe la porte étant pour la première fois depuis quelques jours, de nouveau libre. Sans prendre la peine de regarder autour de moi, je me dirige vers la porte. Je sais que je ne suis pas seule, je sais qu'il y a d'autre personne à sauver cependant, dans mon état, je ne peux rien faire. Il faut que je sorte d'ici, que je parvienne à trouver des armes ou quoi que ce soit pouvant en faire office, et une fois cela fait alors je pourrais les aider. Et l'aider lui.

Toute fois, à proximité de la porte d'entrée, de la porte donnant sur l’extérieur, chose que je n'ai pas vu depuis ce qui me semble être une éternité, un bruit se fait entendre. L'instant d'après la porte s'ouvre et pendant quelques instants, je me retrouve tétanisée par la peur. S'il s'agit d'un nouvel adversaire, que vais-je bien pouvoir faire pour le combattre. D'autant plus que Shamyz est encore aux mains avec un autre de nos ravisseur, je ne peux donc pas compter sur son aide. Les yeux à demis-clos, attendant avec crainte de voir ce qu'il va advenir de moi, je regarde la porte s'ouvrir. Et donner sur un homme qui ne peut être un ennemis. Son teint blême et ses oreilles témoigne de son appartenance au peuple Alfar et pourrait suffire à me faire craindre le pire venant de lui, mais le sang maculant ses vêtements et sa manière de regarder toutes les cellules comme s'il cherchait quelque chose de précis me suffisent pour dire qu'il est très probablement avec nous. La raison de sa venue ici m'échappe quelque peu mais au final, cela n'est pas important. Qu'il soit là car il cherche quelqu'un ou bien parce qu'il a entendu parler de se réseau de vente d'esclave et qu'il a décidé de le démanteler, tout cela n'est pas important. Ce qui compte, c'est qu'il va pouvoir nous venir en aide.

Alors qu'il a avancé dans la grotte jusqu'à une cage situé derrière la notre, prenant au passage les clés sur le garde que Shamyz est en train de combattre, et sans prendre la peine de l'aider, je le regarde revenir vers moi, portant sur son épaule, la femme qu'il vient de sauver. Ne le quittant pas un instant du regard, je me place face à la porte alors qu'il tente de sortir. « Je suis désolé, je ne sais pas qui vous êtes et la raison de votre venue ici, mais je me vois contrainte de vous demander de nous venir en aide. Si vous êtes ici, vous savez ce qu'il se passe n'est-ce pas ? Alors que cela vous plaise ou non, il va falloir que vous m'aidiez ainsi que toutes les autres personnes présente ici. » Un air grave sur le visage je ne le quitte pas des yeux, plongeant mon regard au fond du sien. Quel que soit sa réponse, quel que soit sa décision, nous allons être contraint de se reposer sur lui. Et bien que cela me dérange au plus haut point de devoir faire cela, je n'ai pas réellement d'autre choix. Ainsi, les yeux toujours rivé dans les siens, je garde la tête haute et attends patiemment sa réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Juil 2015, 20:57

Je n'avais point l'intention de m'attarder dans ce genre de prison improvisée. C'était médiocre, pitoyable, parfaitement ridicule. Les barreaux tenaient à peine, et si les prisonniers n'étaient pas menottés, j'étais persuadé que n'importe qui aurait pu aisément s'enfuir sans trop de difficultés. Le garde se concentrait sur une seule personne, ignorant les autres qui se mouvaient dans son dos, et le combat ne fut que trop bref pour que je puisse pleinement apprécier le spectacle. Tous deux n'avaient pas de grandes capacités en combat, et personne n'aurait su les blâmer pour cela, mais leur incapacité à offrir une distraction digne de ce nom me poussait à les quitter le plus vite possible, en ne prenant en compte que ce qui m'intéressait vraiment et qui se trouvait actuellement sur mon épaule. Je me souciais peu de son confort, et je savais pertinemment qu'elle aussi. Tout ce qui lui importait était de se retrouver à mes côtés, de ne plus être bloquée dans un endroit sordide ou je ne me trouvais point. Car malgré les sévices que je lui faisais subir, la moindre perte de contact avec moi la rendait folle, la plongeait dans un état plutôt étrange, perdu entre la mélancolie et la joie, deux sentiments parfaitement contradictoires qui pour une fois s'accordaient à merveille. Elewen était un paradoxe à elle toute seule, et même si elle prenait des décisions dont la réflexion m'échappait, elle s'avérait être un parfait cobaye d'expérience que je n'aurais cédé à personne.

Alors que je me dirigeais vers la sortie, effaçant rapidement les tâches qui maculaient mon visage tout en faisant attention de ne point abîmer ma peau en y remarquant une plaie, la jeune femme aperçue quelques secondes auparavant se mit sur mon chemin. J'attendis quelques instants, me demandant si elle allait finir par bouger, ou si elle venait tout simplement de se figer sur place. Une alliée ou non, je ne m'en souciais que trop peu. Elle devrait bouger de là si elle ne voulait pas finir en charpie. S'excuser pour ensuite forcer les choses.. « Vous êtes loin d'être la Reine de la Diplomatie, mademoiselle. ». Quel cruel manque d'élégance. Son physique ne correspondait absolument pas avec sa manière d'être. J'étais volontairement ironique, mais il fallait avouer qu'aucune connexion logique n'était possible entre le fait de s'excuser du dérangement et ensuite affirmer que l'autre n'a pas le choix de faire ce que vous dites. Je me voyais déjà face à un assassin de renommée me disant simplement « attention, cette fois ça va piquer un peu. ». Misérable. Cependant, je lus rapidement dans ses yeux que me demander de l'aide la dérangeait au plus haut point, allait titiller sa fierté qu'elle plaçait apparemment au centre du monde, et l'idée de pouvoir jouer avec l'air qu'elle se donnait provoqua en moi un certain plaisir. Je m'amuserais sans doute. Posant Elewen sur le sol après m'être assuré qu'elle ne vacillerait pas dans les secondes ou elle toucherait les galets, je replongeais mon regard dans celui de celle dont je ne pouvais définir la race.

Elle se voyait obligée de demander ma sollicitation pour sortir cet endroit, aussi je pus conclure qu'elle n'était soit pas très forte, soit ne prendrait pas la peine d'utiliser toute la malice dans sa tête pour s'en sortir toute seule. « Je n'ai aucune idée de ce qui se passe ici. Je sais uniquement que mademoiselle s'est retrouvée kidnappée, aussi je suis venu la chercher. ». Un sourire arqua mes lèvres, à peine perceptible. Si elle me croyait justicier, prêt à démanteler un réseau complet d'esclavage, elle se trompait complètement sur mon compte. Un gémissement ultime me perturba, en arrière plan. « C'est votre ami, celui là ? ». Elle ne cherchait pas à l'aider, donc si je restais dans un raisonnement purement logique, ce n'était pas le cas, et je pouvais m'en servir comme bouclier humain en cas de problème. La Nelphénéenne vint alors rajouter son grain de sel à la situation. « Je pense que vous devriez les aider, Sir Welv'nyr. Elle a été la première à parler de s'échapper d'ici, et je l'aurais suivie sans douter une seule seconde de ses intentions. ». Parce que tu es stupide et inconsciente. Je poussais un immense soupir, contenant ses paroles dans mon esprit. Depuis quand l'avais-je autorisé à ouvrir la bouche ? Attrapant les clefs que je venais de mettre dans ma poche, j'ouvris rapidement le reste des cellules. Puis dégainant la lame secrète cachée dans mon gantelet, je la plantais dans la gorge du geôlier, me rendant compte trop tard de la mort soudaine du compagnon de cellule de la jeune femme. Me tournant vers elle, je poursuivis mon chemin vers la sortie. « Ecoutez. Pas la peine de lui pleurer dessus. Il n'y a plus rien à faire. Dépêchez-vous maintenant. ».
861 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 16 Juil 2015, 18:29

La phrase de l'inconnu me tire un petit sourire amusé. « Vous m'excuserez de ne pas être la reine de la diplomatie comme vous le dites cependant, la situation ne se prête pas vraiment à cela vous en conviendrez. » Je le toise du regard un instant, le détaillant de bas en haut et m'attardant quelque peu sur le sang le parsemant ainsi que sur la personne qu'il tient négligemment sur son épaule. « Et puis, même si la situation était meilleure, je ne suis pas sûre d'avoir très envie d'être correct vis-à-vis de quelqu'un traitant ainsi ses amis. Ou même s'ils ne sont pas vos amis, au moins vos compagnons. » Sans rien dire de plus, je garde la tête levé et ne le quitte pas des yeux. Avoir le moindre signe de faiblesse face à une personne comme lui pourrait avoir des conséquence dramatique. À commencer par le fait de me retrouver seule dans des couloirs infesté de personnes cherchant uniquement à me vendre comme esclave.

Quand il dépose celle qui a pendant quelques jours été notre voisine de cellule sur le sol, je pousse un petit soupir de soulagement. Au moins, une partie de mes paroles ont eu un impact. À moins qu'il ne fasse cela dans le but de s'en prendre à moi. Quand cette pensée me frôle l'esprit, je la chasse aussi vite qu'elle est apparut. Non, il ne fera rien. C'est un fait, et s'il avait voulu faire quelque chose, il l'aurait déjà fait depuis longtemps. Avec cette pensée en tête, je l'écoute parler sans rien dire, relevant faiblement la tête quand un râle d'agonie se répand dans la pièce. Tentant de garder une expression neutre, je ne peux m'empêcher de plisser légèrement les yeux. Je suis désolé pour lui, peut-être aurais-je du tenter quelque chose, peut-être aurais-je pu faire quelque chose. Mais au lieu de cela, j'ai juste perdu mon temps à parler avec lui. Enfin, si nous pouvons appeler cela une discussion. Lorsque la jeune femme au bandeau prend la parole, je ne l'entends presque pas, perdue dans mes pensées.

Finalement, c'est le cliquetis provoqué par le bruit de l'ouverture des cellules et le corps du garde tombant sur le sol qui me font sortir de ma torpeur. « Ne vous inquiétez pas, je sais ce que j'ai à faire. Il savait tout comme moi les risques qu'il prenait en s'évadant et je suis sûre qu'il préfère une mort comme celle-ci à une vie d'esclavage. » De belle parole mais sonnant indubitablement faux. Personne ne peut souhaiter mourir, peut importe les paroles des gens, leurs pensées ou quoi que ce soit pouvant être pris en compte, personne ne peux souhaiter cela. Au dernier moment, quand nous sommes fasse à la mort, tous nous décidons de faire demi-tour. Tous. Sans un mot, je m'avance près du cadavre de garde et sans un regard vers mon ancien compagnon de fortune, je prends la dague d'un de nos ravisseurs et me dirige vers la porte. « Vous n'avez pas envie que je sois un point et moi non plus, cette arme est donc nécessaire. Quoi qu'il en soit, je me doute que vous n'avez pas que cela à faire et que vous souhaitez occuper votre temps d'une autre manière, mais j'aurais besoin de récupérer mes affaires. Et peut-être que votre jeune amie a elle aussi certaine chose qu'elle aimerai retrouver ? »

L'instant d'après, je suis en train de le suivre dans les galeries, à la recherche de notre équipement. Sur mes gardes, je fais attention à tout ce qui nous entoure, craignant autant une arrivé de garde qu'une action de sa part. Il est inutile de mentionner que je ne lui fais pas confiance, il le sait juste à ma manière de parler et à la lumière dans mes yeux. Même si les chances sont faibles, s'il décide de nous envoyer dans un piège, nous ne pourront pas y faire grand-chose. Et quand nous arrivons dans une pièce devant être une ancienne salle de repos, la vue des trois gardes présents, me fait présager le pire. Avant de voir les cadavres sur le sol. Apparemment, quelqu'un est déjà passé par ici.

Soudain, sans qu'un seul mot ne soit prononcé, juste avec un regard échangé entre eux, les gardes se jettent sur nous. L'un venant sur moi, les deux autres sur mon guide de fortune et sa compagne. Resserrant mon étreinte sur mon arme, je me m'est en garde. Mon adversaire semble légèrement perdu, autant par la mort de ses compagnons que par notre arrivée, et notre évasion. Profitant de cela, je me glisse sur le côté et le prenant de vitesse, je trace une longue ligne de feu sur son avant bras. Très vite il se ressaisie et tente un coup d'estoc incertain que je parviens à esquiver sans mal. Frappant son arme, je le déséquilibre et sans penser à ce que je suis en train de faire, uniquement concentrée sur la mort de Shamyz, j'ouvre un large sillon sanglant partant de son bras et se finissant sur son cou. Le jet de sang m'éclabousse, teintant mes cheveux d'une légère teinte rosée et parsemant mon visage de quelques gouttelettes pourpre. Sans un regard vers mon adversaires, je porte mon attention sur celui qui est actuellement mon allié cherchant à voir s'il a lui aussi fini son combat.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 21 Juil 2015, 20:54

Ami.. La seule évocation de ce terme aurait pu me donner aisément la nausée, encore plus dés lors qu'il concernait l'imbécile qui se traînait à mes côtés depuis voilà une belle année. Si un jour je la considérais plus importante qu'un jouet, alors elle devrait faire une fête digne de ce nom, car cela s'avérerait être un miracle n'étant pas prêt de se reproduire. Toutefois, je devais reconnaître une certaine audace à la jeune femme qui se trouvait en face de moi, concordant parfaitement avec l'allure qu'elle tentait de se donner. Sa beauté n'avait d'égale que son égoïsme, que son excentricité, et si cela provoquait en moi une certaine montée d'adrénaline à la seule idée de l'observer, je la mis bien vite de côté. Elle ne représentait rien à mes yeux, et continuerait de s'avancer dans la médiocrité sans même que je n'aie à bouger le petit doigt. « Elle n'est pas plus une amie qu'un compagnon de route et quand bien même elle le serait, la façon que j'aie de traiter ceux que je côtoie ne vous concerne en aucun cas. ». Je levais un sourcil en direction de la Nelphénéenne, percutant à peine ce qui se déroulait sous ses yeux. C'est presque si elle n'avait pas remarqué son enlèvement, et le fait qu'elle avait failli être vendue comme esclave à des inconnus. Elle se plaisait visiblement dans son ignorance, dans sa naïveté, et bien qu'elle y reste. Cela ne serait que plus facile pour la suite des événements de la convaincre.

Les paroles de la jeune femme m'arrachent un sourire espiègle qui arque lentement mes lèvres, presque imperceptible. Elle tente de se faire passer pour plus forte qu'elle ne l'est véritablement et pour cause : si je n'avais pas mis les pieds dans cet endroit miteux, elle serait encore enfermée dans sa cellule, et se serait retrouvée perdue entre les mains de vicelards plus nombreux les uns que les autres. D'une certaine manière, elle m'en doit une, et saura payer sa dette un de ces jours. Je lui accorde un dernier regard avant de me retourner à nouveau. Je ne la perdrais point de vue, et je saurais retrouver sa trace si jamais le besoin s'en fait ressentir. Elle n'aurait pas à s'en faire de ce côté là. Personne ne m'échappe, et sûrement pas une petite maigrichonne à l'air fier, au charisme presque agaçant et à la voix si cristalline qu'elle serait capable de m'exploser les tympans. « La différence est que vous avez survécu. ». J'observais le corps sans vie du jeune homme qui venait de lâcher son dernier souffle sur le sol, baignant dans une mare de sang mêlant le sien et celui de son opposant. C'était.. revigorant, rafraîchissant de me retrouver en face d'un tel délice pour les yeux. Mon interlocutrice ne paraissait pas choquée, comme si un nombre incalculable de morts s'étaient produites juste devant ses yeux. Il savait parfaitement les risques de ses actes, mais elle n'avait rien fait pour l'aider à s'en sortir. Son égocentrisme ressortait encore une fois de son plus bel éclat.

Dés lors qu'elle saisit entre ses mains une dague, je ne puis retenir un très faible rire, à peine audible pour ceux n'étant pas habitués à me fréquenter. Je ne la vois pas du tout se battre, tout juste se défendre faiblement face à un agresseur. Mais seul le temps saura me dire si mes prédictions s'avèrent juste, ou si derrière ces maigres muscles, cette carrure frêle et ce visage angélique se cache une véritable combattante. Elewen décida alors de se mêler de cette histoire après y avoir été demandée. « En effet, ils m'ont pris quelque chose. ». Elle n'ajouta rien à cette simple phrase, ne souhaitant tout bonnement pas dévoiler ce qui lui a été volé. Drôle de comportement que je n'ai jamais pu observer chez elle, et qui me pousse donc à l'inspecter de plus près. Les yeux témoignent des pensées, des remords, de la colère. Et elle les cache. Me résignant à l'idée de tirer une bonne fois pour toutes sur ce bandeau qui m'empêche de découvrir le secret qu'elle garde précieusement au fin fond de son esprit tordu, j'ouvre le bal dans le labyrinthe, le dédale d'escaliers qui se présente à nous. La marche ne fut pas bien longue et pour cause : je connaissais le chemin pour l'avoir fait à l'envers il y a à peine quelques minutes. Ainsi, j'étais sûr que personne ne viendrait nous déranger. Se débarrasser des gardes ne fut pas chose facile, mais si j'étais parvenu à en venir à bout, c'est qu'ils n'étaient pas si coriaces qu'il y paraissait.

Mais ce n'est pas pour autant que j'avance sans aucun doute. Un piège peut toujours être tendu, et je suis attentif à chaque bruit, chaque pas qui résonne dans les couloirs mis à part les nôtres. L'idée que la jeune femme soit une complice de cette affaire ne fait que m'effleurer l'esprit. Elle est bien trop désemparée pour s'avérer manipulatrice et parvenir à me tromper. Soudain, les gardes que je croyais endormi dans un sommeil éternel se relèvent, se jettant sur nous. Mon premier réflexe fut de dégainer ma dague, la distance présente entre mon assaillant et ma propre personne n'étant pas assez large pour que je me permette d'utiliser mon arbalète préalablement chargée. Cependant, alors que je livre un énième combat n'ayant rien d'exceptionnel, un cri me met la puce à l'oreille. L'un d'eux a pris pour cible Elewen, et c'est peu dire d'affirmer qu'elle n'a aucune notion de ce qu'est la défense ou l'attaque. L'adrénaline monte alors dans mes veines, tandis que je pousse violemment un des hommes dans le fond de la pièce, attrapant fermement le poignet de l'autre qui se tient au-dessus de ma cobaye. Je le vire brutalement, avant d'enfoncer ma dague dans son coeur, le faisant ainsi taire à tout jamais tandis que je me tourne vers l'inconnue. « Cela vous va bien mieux. ». J'entends alors un carreau se décocher, et sursaute, me bloquant ainsi en pleine phrase. « Je.. Je.. Je l'ai eu ? ». Le silence se fit. Elle venait de tuer, pour la toute première fois, et ne s'en rendait même pas compte. Subjugué, je me lève et l'attrape à nouveau. Elle change bien trop vite, bien trop fort. Ce n'est pas normal, et je n'ai aucune intention de laisser cette transformation opérer. « Dépêchez-vous. ». Ma voix prit alors un ton beaucoup plus autoritaire qu'à la normale, tandis que j'avançais sans me retourner. Il fallait sortir, et vite. Bien plus vite que nous n'en avions déjà l'intention. Plus aucun garde ne se profilait à l'horizon, et enfin je vis la lumière au bout du tunnel. Nous étions dehors.
1 214mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 29 Aoû 2015, 17:04


Sans un regard vers lui, je soupire doucement avant de regarder la pièce et les corps étendus à nos pieds. Tout est terminé maintenant. Ces adversaires étaient les derniers de ces souterrains cela ne fait aucun doute. il suffit de voir les cadavres que nous venons de dépasser pour le comprendre. Le bruit d'un corps tombant sur le sol me fait relever la tête et sortir de mes pensées. la jeune femme l'accompagnant murmure alors quelque chose avant de se faire alpaguer par son bourreau, celui-ci se dirigeant alors à toute allure vers la sortie. gardant le silence, je le laisse s'éloigner, me dirigeant vers une porte au fond de la pièce. Cette information lui est probablement sortie de la tête mais que ce soit sa compagne ou moi, nous n'avons pas encore retrouvé nos affaires. Et même si je ne possède rien de précieux il y a au moins une chose que je ne laisserais pas aux mains de nos adversaires. Poussant doucement la porte il faut quelques secondes à mes yeux afin de s'habituer à l'obscurité de la pièce. Finalement quand je parviens enfin à distinguer des formes au milieux des ombres, ce ne sont que des sac de nourriture qui se présentent devant moi. Avec un sourire mi-figue, mi-raisin je jette un dernier coup d'oeil à la salle avant de tourner les talons et me diriger vers une porte avoisinante.

Contrairement à la première quelques torches éclaire celle-ci. Et contrairement à la première celle-ci comporte ce que je recherche. Devant moi, dans une pièce semblant ridiculement petite par rapport au nombre d'objet qu'elle continent se trouve entassée ce qui doit être la totalité ou presque des affaire dérobées aux gens ayant un jours été capturé par ce groupe de bandit. la salle est divisé en deux parties plus ou moins distinctes, la première concerne la moitié et le fond de la pièce, dans cette zones les possessions de chacun semblent avoir été jeté négligemment, de manière à créer un tas de choses diverses et variée. Le reste de l'endroit est quant à lui plus rangé. Déposé sur des étagères quelques objets sont présent. Deux trois objets se détachent du lot et semblent avoir une réelle valeur cependant, ce n'est pas le cas de touts loin de la. Si certains objets sont présent ici et était très probablement destiné à une vente prochaine à leurs côtés se trouve les affaires n'ayant pas eu le temps d'être triées. Et cela concerne les miennes. Ainsi que, probablement, celles de la jeune femme accompagnant son bourreau. Un instant j'hésite à prendre tout ce qui passe à ma porté avant de hausser les épaules. Cela ne me concerne pas. Dans d'autres conditions peut-être aurais-je cherché à aider cette femme, en dépit de la personne l'accompagnant néanmoins, vis-à-vis de quelqu'un l'ayant trainée dehors sans même un regard en arrière, sans même un geste en direction d'une salle quelconque afin de vérifier s'il peut retrouver ce qu'elle a perdue..; Non, je ne peux pas aider un homme agissant de cette manière. Je doute du fait même qu'il tienne à elle pourtant, si c'est ne serait-ce qu'un peu le cas, alors il fera demi-tour et viendra dans cette salle.

Reprenant possession de mes armes, je jette un rapide coup d'œil vers la salle avant de partir à la suite de l'homme, apercevant après quelques instants de marche la lumière du soleil. Une fois dehors je papillonne légèrement des yeux afin de me réhabituer à cette lumière. Une fois cela fait, je me tourne vers l'homme, le toisant un instant du regard avant de prendre la parole et, dans le même temps, l'empêcher de dire quoi que ce soit. "Oui, je ne vous ai pas écouté et oui j'ai mis du temps à sortir. Mais je vous avais dis avoir besoin de récupérer quelque chose non ? C'est d'ailleurs la même chose pour cette femme, elle vous a signalé la perte d'une de ses possession et vous n'avez pas fait le moindre geste afin de tenter de l'aider." Je sais parler dans le vide, je sais que mes mots glissent sur lui pourtant, je ne compte pas m'arrêter. Si mes réflexions peuvent servir à lui faire changer ne serait-ce que de manière infime son comportement alors cela sera déjà une victoire en soit. Une victoire comptant bien plus qu'avoir réussi à sortir de ces geôles. "Traitez la comme vous le voulez, cela m'importe peut. Elle semble de trop façon trop douce, ou bien trop perdue, pour savoir ce qu'il se passe, mais essayez d'au moins faire semblant de vous occuper d'elle." Je soupire avant de me tourner vers le soleil, profitant de ses rayons afin de me réchauffer. "Enfin, tout cela ne me concerne pas, c'est ce que vous allez dire non ? Et vous avez sûrement raison. Je vais donc vous laissez avec elle libre de faire ce que vous voulez. Dans tous les cas, je n'oublie pas que d'une manière ou d'une autre, j'ai une dette envers vous. Je suis une femme de parole, si à un moment vous avez besoin de moins alors je serais la pour éponger cette dette." Sans prendre le peine de le saluer, je lui tourne le dos et commence à m'éloigner. Je n'ai rien à rajouter de plus, s'il veut me retrouver, et quand le moment sera venue il le voudra, il parviendra à le faire sans aucun soucis. En attendant, je n'ai pas à me soucier de quoi que ce soit et je n'ai plus à repenser à ce qu'il vient de ce passer. Ce ne sont que des mauvais souvenir qui vont aller rejoindre les autres. Et puis m*rde à la fin. Cette journée est magnifique, pourquoi la laisserais-je gâcher par une broutille du genre. C'est avec cette pensée en tête que je lève de nouveau les yeux vers le soleil, un sourire sur les lèvres et je me m'est en marche vers Utopia.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 08 Sep 2015, 11:46

L'impatience me gagnait à une vitesse troublante, perturbant le moindre de mes sens, m'empêchant d'avancer correctement. L'idée seule que la Nelphénéenne ait pu agir sous le coup d'une impulsion ne venant point de ma personne m'exaspérait et m'excitait dans le même temps. L'adrénaline coulait dans mes veines, faisait palpiter mon coeur que je crus de glace pendant de longues années, avant que je ne reprenne pleinement mes moyens. Lui jetant un regard que je voulais parfaitement indifférent, je m'approchais d'elle pour saisir son épaule que je serre violemment entre mes phalanges, avant de la redresser de force, apposant une marque rouge sur sa peau qui ne se voit point de par la noirceur de son épiderme. L'envoyant en avant dans un geste quelque peu brusque, je passe ma main libre dans ma crinière d'albâtre, avant de me mettre à sa suite, sans me préoccuper de l'état de la jeune femme qui se trouve à nos côtés depuis que je suis venu récupérer ce qui est ma propriété. Tandis qu'elle ouvre la bouche, je me concentre sur tout autre chose, ignorant la plupart de ses paroles qui ne sont que de passage dans mon esprit. Je n'ai que faire du fait qu'elle ne veuille pas se hâter dans sa démarche. Ce n'est pas moi qui risque de mourir, qui a passé des heures dans ses cachots et que les gardiens connaissent. Son sort ne m'importe que trop peu pour que je prenne la peine de lui répondre, et décide donc de continuer ma route.

Une fois qu'Elewen revient, sa sacoche entre les mains, je la saisis immédiatement pour la fouiller. Il ne s'agit pas de savoir ce qu'elle transporte mais bel et bien s'il manque quelque chose dans ses affaires, susceptible d'avoir été volé lors de son kidnapping. Alors que je m'attarde sur les divers objets que la sous-race emmène avec elle dans des lieux aussi sordides que le désert, je prends néanmoins l'initiative de répondre aux quelques inepties que déblatère l'agaçante inconnue. « Vous êtes contradictoire, Mademoiselle. Dire que vous ne vous préoccupez pas de son état pour ensuite me demander de faire semblant de m'occuper de sa petite personne.. est parfaitement illogique. ». Cela n'était qu'une remarque à moi-même, et je n'avais donc aucun but précis en prononçant de telles phrases. Il se trouvait un paradoxe dans cette jeune fille que je ne parvenais point à déceler, mais qui pour autant ne bouleversait pas assez mon cerveau, ne suscitait pas une curiosité plus grande que mon indifférence pour que je daigne lui accorder une nouvelle attention. M'encombrer de discussions, de conversations sans aucun sens qui prennent des heures n'a jamais été ma tasse de thé, et ne le sera probablement jamais.

Me tournant vers la belle noire, je la pousse une nouvelle fois en avant afin qu'elle retrouve les rayons du soleil. « Nous sommes dehors, Sir ! Nous sommes dehors ! Je suis si heureuse que vous soyez venu me chercher, vous n'étiez pas.. ». Je la coupe dans son élan, laissant un imperceptible sourire arquer mes lèvres « obligé ? ». Attrapant son menton, je le remonte, sans pour autant obtenir un contact visuel à cause du bandeau qui cache ses yeux, mais l'effet est le même car je la sens tressaillir. « Et qu'aurais-tu fait si je n'étais pas venu à ta rescousse ? Qu'aurais-tu fait, seule dans cette prison ? ». Je fronçais les sourcils. « Et en premier lieu, que faisais-tu dans le désert sans mon autorisation ? ». Je la rejète rapidement sur le côté sans lui laisser le temps de répondre, reportant mon regard sur la jeune femme qui repart vers Utopia. Une dette.. Il est vrai que je hais le fait d'être seulement redevable à quelqu'un, mais l'idée de pouvoir la mettre sous un ordre ou sous un ordre de par le seul fait qu'elle me doit la vie ne me dérange point. Seulement, je haussais les épaules. Si elle survivait jusqu'au moment ou j'éprouverais le besoin de lui demander de l'aide, ce serait tout bonnement un miracle. L'idée qu'elle traverse le désert sans se faire attaquer une nouvelle fois me semble hautement improbable, mais qu'importe. Ce n'est pas elle, mon combat.
739mots
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Libre ou esclave, à vous de choisir (quête) [PV Lumi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» Libre ou esclave, à vous de choisir [PV Elynna]
» Libre ou esclave ? [Quête/Katarina]
» [Quête] Libre ou Esclave? [Jaagd]
» Quête : Libre ou esclave (ft Nissa)
» Le passé vous suit comme une ombre [libre]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Désert de Näw-