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 La Scierie Infernale | Quête PV - Wulfran

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Mer 09 Déc 2015, 09:58

Cela faisait un moment maintenant que je connaissais Wulfran. Je restais très souvent avec lui, surtout depuis que les terres du yin et du yang ont été touchées par de violentes intempéries. Mais depuis un moment, je restais toujours dans mon coin, recroquevillée sur moi même. Assise sur un tronc couché à terre, le vent soufflant dans mes longs cheveux bleus foncés, m'arrivant jusqu'à mes genoux. Ma longue jupe noire avec un fin voilage créant des reflets bleus clairs, elle aussi bougeait au rythme du vent. Mes longues ailes noires, bleues et blanches étaient dépliées reposant, en partie, sur le sol.

Je n'étais pas très bien en ce moment. Pendant la nuit, je faisais très souvent le même cauchemar, tellement affreux que je voulais plus m'endormir … de peur de le refaire encore. C'était toujours la même scène, j'étais enfermée dans une cage en métal, dans une pièce plutôt sombre avec du sang partout sur les murs, le sol et même le plafond. C'était quelque chose d'horrible sans compter qu'il y avait un corps en décomposition dans un coin de la pièce. C'était vraiment affreux, rien que d'y penser le donner la nausée, j'en avais des frissons partout. Cette femme horrible aussi, qui hantait mes cauchemars, je l'a voyais encore me crier dessus, menaçant de me tuer parce que j'étais une sorte de bâtarde. Je n'étais pas comme elle, je n'étais pas une bélua de sang pur. Par moment dans le cauchemar, elle s'amuser à me torturer, à me faire du mal, à me faire souffrir, à me faire hurler de douleur. C'était déjà l'horreur d'être le souffre douleur dans ce cauchemar, alors le fait d'y repenser totalement éveillée c'était pire que tout. J'avais l'impression que mon corps avait réellement subit tout cela, je ne cessais de trembler comme une feuille.

Je ne sais pas du tout si ce cauchemar était le fruit de mon imagination ou que c'était les vestiges de mon passé. Je n'en savais rien, surtout que je n'avais aucun souvenir de mon enfance. Je ne savais plus quoi penser, ni quoi faire. J'étais totalement perdue, je ne savais pas quoi faire. Mon esprit était totalement embrumé, je n'arrivais même pas à réfléchir, tous se mélangeaient dans ma tête. J'étais sur les nerfs, j'envoyais même des gros vents à mon fidèle compagnon Kakeru, un lion noir de plus d'un mètre cinquante avec des yeux bleus électriques, alors qu'il me parlait gentiment. « Ça va Taïkïsha, tu es bien pâle ... » Je me refermais encore plus sur moi même. « Laisse moi ! » Mon grand lion noir n'insista pas plus. Il ne comprenait pas pourquoi je réagissais comme cela, que je l'avais rejeté alors qu'il m'avait beaucoup aidé jusqu'à maintenant. Il finit par me laisser seule pour se rapprocher de Wulfran qui venait d'arriver. « Bonjour Wulfran. » Kakeru s'assit devant le totem du corbeau, en continuant de parler. « Taïkïsha est vraiment bizarre en ce moment. Elle reste tout le temps à l'écart, toute seule. Elle ne veut même pas parler … Je ne sais pas du tout ce qu'elle a, est-ce-que tu pourrais essayer de lui parler, s'il te plaît ? Peut être qu'à toi, elle voudra bien te parler et se confier. »

Je cachais mon visage entre mes genoux, je ne voulais pas que l'on aperçoive les délicates et tristes perles d'eau tiède qui coulaient sur mes joues blafardes. Je n'arrivais pas à les retenir, j'avais l'impression qu'il manquait une grande partie de mon passé, enfin ce n'était pas une impression, mais bien la réalité. Mais ce que je voulais dire c'est que j'avais l'impression que j'étais bel et bien amnésique et que ce n'était pas naturel, que quelqu'un m'avait effacé la mémoire. Je ne sais pas pourquoi j'avais cette sensation étrange, mais elle était bien là.






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Sam 19 Déc 2015, 01:15


Les choses c’était calmée désormais, tout était revenus à la normal maintenant, plus de séisme, plus de vagues déferlantes comme milles chevaux aux galop sur les côtes, plus d’individu masqués faisant régner la terreur, ni d’Alfar avec leurs statues animées, plus rien. Tout le monde devrait s’en réjouir, mais malheureusement pour les Béluas nous n’avions désormais plus de lieu ou vivre, notre citée s’étant vue complètement dévasté par l’attaque des Alfars, ne laissant que des ruines et des cendres de la dénommée Dhitys.
Les poings serrés, je maudissais encore les Alfars pour ce qu’ils avaient fait. Je venais tout juste de retrouver la ville de mon enfance après être partis à l’aventure et voilà qu’elle venait d’être réduite à néant pour je ne savais quelles raisons. Seulement la colère et la rage m’avaient animé à cet instant et ma seule préoccupation fut de faire payer les responsables d’une telle destruction. Ce que je fis après que l’un d’eux ait attaqué un camp de réfugier Béluas. L’assaillant devint alors une proie pour moi et le côté animal en moi resurgit aussitôt, bien que celui-ci ne soit pas un prédateur, je voulais défendre mon territoire coûte que coûte. Cherchant sa position, je finis par le traquer jusqu’à me faufiler discrètement derrière lui et à le tuer de sang froid. C’était bien la première fois que j’effectuais un tel acte de façon aussi délibérée, les seules fois ou j’avais tué quelqu’un ce n’était que de la légitime défense, c’était moi ou eux et je n’avais guère le choix. Ici, j’avais délibérément tué cet Alfar, le poignardant de plusieurs coups de couteau jusqu’a ce que ma colère s’estompe enfin. Jamais je n’aurais imaginé faire une telle chose et parfois quelques images revenaient me hanter lorsque je fermais les yeux. Les mains tachées de sang, le visage de sa victime figé dans rictus de surprise et d’horreur. Je me demandais si un jour j’arriverai à oublier tout cela, mais mes compagnons ainsi que ma mère m’aidaient à oublier cet épisode de ma mémoire. Et pour m’occuper l’esprit j’essayais d’apporter divers coup de main, à droite et à gauche afin d’aider à la reconstruction de la citée au mieux de mes capacités.

Prenant alors une petite pause après plusieurs  heures de travail, j’aperçus le lion noir de mon amie, Taïkï, s’approcher de moi, ce dernier me salua avant de me demande d’aller parler avec sa maîtresse, car apparemment cette dernière ne disait mots depuis quelque temps. Sans me mentir, il était vrai que je l’avais un peu oubliée, plus préoccupé par mes propres soucis plutôt que les siens. Lâchant un mince sourire à l’attention du lion, je lui caressais le dessus du crâne tout en lui répondant :


J’irais lui parler alors, ne t’en fais pas.

Passant derrière Kakeru, je me dirigeai donc vers Taïkïshi. M’approchant, je vis cette dernière recroquevillée contre un arbre, le visage caché par ses genoux. Je restais un instant à la regarder sans bouger, hésitant quelque peu à m’avancer d’avantage. Ce fut l’un de mes compagnons qui m’aida à aller vers elle. Miaulant avec tendresse, mon Liroa tapota doucement la jambe de la jeune fille en essayant de la réconforter et à mon j’essayai de lui apporter mon soutien. M’agenouillant alors près d’elle, je commençais à lui parler sur un ton quelque peu hésitant.

Heu… Taïkï ? Tu… heu… tu vas bien ? C’est que… Kakeru s’inquiète pour toi… et moi aussi. Tu ne parles plus et tu restes dans ton coin, quelque chose ne va pas ? On peut essayer de t’aider ? Nous sommes tes amis tu sais…


Mon chaton appuya mes dire en miaulant de nouveau  alors que j’esquissai un timide sourire en espérant qu’elle veuille bien me confier ce qui la taraudait autant pour la mettre dans un tel état.

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Lun 11 Jan 2016, 21:40


Je me cachais toujours la tête dans mes genoux, les longs cheveux détachés glissant sur mes épaules, faisant un écran de plus afin d'éviter le regard de qui que ce soit. Je n'avais pas envie de parler, je voulais me retrouver seule même si j'étais troublée et mal dans ma peau depuis que je faisais ces affreux cauchemars à répétition. Je tremblais comme une feuille, je n'arrivais pas à me calmer, je n'y arrivais pas. J'avais tellement envie de ne plus faire parti de ce monde pour éviter d'affronter l'avenir. C'était un comble pour une future Maître du Temps que de vouloir se supprimer et ne plus vouloir avancer avec le temps. Mes pensées lugubres s'arrêtèrent lorsque j'entendis un petit miaulement affectif. Je me refermais davantage, ne voulant pas voir qui s'était.

J'entendis quelqu'un s'agenouiller à côté de moi avant de se mettre à parler. Je reconnus la voix de mon ami Wulfran que j'avais rencontré au bord d'une plage qui se faisait dévaster par d'immenses vagues déferlantes. C'était un bélua comme moi, sauf que lui, c'était un sang-pur. Mes amis … c'est vrai que l'on était ami et que Kakeru aussi, c'était même mon ami d'enfance. Je finis par lever la tête pour lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, après tout il avait le droit de savoir. « Je … Je fais des cauchemars à répétition … Je suis dans une pièce avec peu de lumière et pleine de sang sur les murs et le sol … Je suis enfermée dans une cage … Un homme est dans un coin de la pièce … mort. » Je tremblais, ma voix tremblait elle aussi. Je n'arrivais pas à me calmer, des larmes coulèrent encore une fois sur mes joues blanches. « Il y a même une femme, avec des cheveux noirs … Elle ne m'aimait pas du tout, elle me battait même … » D'horribles frissons se firent sentir dans tout mon corps entier, tellement qu'ils étaient violents, on aurait dit que je convulsais.

Soudain j'entendis un buisson bouger avant de voir sortir une silhouette. Je me redressais rapidement, faisant apparaître mon katana avec l'aide d'un sceau. J'étais de plus en plus sur la défensive depuis que je faisais ces cauchemars sanglants. La silhouette s'approcha encore et encore, jusqu'à rendre visible sa physionomie entière. C'était une jeune fille, comme moi, certainement le même âge d'ailleurs … quinze ans. Elle avait de longs cheveux bleus foncés avec des yeux roses profonds comme les miens. Elle me regardait avec insistance et moi je la dévisageais, j'avais la sensation de l'avoir déjà vu quelque part. Elle agita doucement ses grandes ailes noires aux reflets roses violacés. « Pardon de vous déranger, mais j'ai écouté votre conversation. » Elle marqua un petit temps de pose tendis que je me rapprochais de Wulfran et de Kakeru qui venait de s'ajouter. « Je fais les mêmes cauchemars que toi et tu y ais à l'intérieur aussi. » Je baissais ma garde, faisant apparaître le sceau pour faire disparaître mon katana. Je savais maintenant où je l'avais déjà croisée, dans mes cauchemars. « Je paris que tu ne te souviens pas de ton passé sinon tu m'aurai reconnu ... » J'échangeais un regard avec mon ami totem du corbeau avant de dire à la jeune fille. « Je t'ai vu dans mes cauchemars aussi, tu y étais. » Elle me souriais avec un air triste. « Je vois que tu ne te rappelle de rien ... » Elle nous tourna le dos et commença à partir. Je courus derrière elle pour la rattraper. « Attends ! Qui es-tu ? » Elle me regardait de ses yeux roses. « Je m'appelle Kana Sforza … on est sœur jumelle. » Je me figeais totalement sous le choc de ce qu'elle venait de me dire. C'était ma sœur jumelle, mais comment ? En l'espace d'un instant, je revis la scène.


Une fille, qui semblait être moi il y a quelques temps, sortit de la cage avec une autre fille qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Kakeru était là aussi, il tenta de les aider à s'évader discrètement sauf qu'une femme aux cheveux noires ténèbres arriva. Elle commença à battre la jeune Kana, c'est alors que sa sœur jumelle fit apparaître un katana à l'aide d'un sceau et se mit à attaquer la femme ténébreuse. Du sang éclaboussa leur robe, la femme monstrueuse tomba à terre. Les jumelles glissèrent la femme dans la cage pour l'enfermer à l'intérieur. « Aller Kira, il faut partir ! On ne peut pas rester là. » Elles partirent toutes deux en dehors de la maison avec Kakeru.


Je revins dans le présent en serrant mon sablier du temps dans la main gauche. Je fus totalement déboussolée par la vision du passé que je venais d'avoir. Je ne le maîtrisais pas assez bien encore, surtout que je n'avais pas déclenché le pouvoir. Je tombais sur mes genoux à terre, les yeux dans le vide.





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Jeu 14 Jan 2016, 11:50


Agenouillé auprès de la jeune fille, j’observais cette dernière avec une petite moue inquiète après lui avoir demandée si elle allait bien. Cette dernière était rester cloitrée dans son coin sans dire un mot, ce qui avait fortement préoccupé son compagnon qui me demanda alors d’aller lui parler pour savoir ce qui arrivait à son amie. Et ainsi, Kakeru, Nuage et moi même étions attroupés autour de Taïkï en attendant une quelconque réponse de sa part, et finalement elle leva la tête et prit la parole d’une voix tremblante. Ces mots me firent froid dans le dos, tout en me rappelant subitement ceux que je faisais moi-même désormais. Du sang, de la peur et une oppression constante, l’horreur à l’état pur se répétant chaque nuit. Je compris alors que mon amie n’avait pas eut une enfance des plus simple, et revivait quelques traumatismes de celle-ci. Mais voilà que la jeune fille se mit soudainement à trembler de tous son corps devant nous, comme une soudaine crise d’angoisse. Inquiet, les mains justes au-dessus de ses épaules, je voulus la rassurer, mais j’hésitais à les poser sur celles-ci, trop timide, trop incertain quant à l’attitude à adopter face à une telle réaction. Mon Liora lui aussi exprima son inquiétude en un petit miaulement, tout en tapotant la jambe de la Béluas afin de la calmer, à sa manière du moins. Je finis tous de même par articuler quelques mots, ne sachant que faire d’autre.

Heuu… Taïkï… Je…


Mais aussitôt après avoir prononcés ces quelques mots, voilà qu’elle se mit immédiatement debout, quittant sa position fœtal, recroquevillée sur elle-même, pour se retrouver droite comme un i et le sabre au clair, prête à combattre. Face à une telle réaction, je basculais en arrière me retrouvant littéralement sur les fesses en regardant mon amie d’un air totalement apeuré et paralysé, craignant qu’elle ne se mette soudainement à m’attaquer avec son arme. Tremblant de peur, je me mis à bafouiller des phrases sans aucun sens en cherchant désespérément à me défendre, bien qu’une totale incompréhension me gagnait. Fermant les yeux alors les yeux pour ne pas voir le coup, j’attendis ce dernier, mais étrangement rien ne vint et soudain une voix inconnue résonna à mes oreilles. Rouvrant les yeux et me tournant en direction de cette dernière. C’était une jeune fille elle aussi, je trouvai qu’elle ressemblait grandement à mon amie, à moins que cela ne soit dû à ses yeux roses elle aussi. En tout cas je compris immédiatement la réaction de Taïkï de toute à l’heure et je me sentis soudainement très bête, surtout face à la nouvelle venue. Me remettant sur pieds, j’époussetais mes vêtements afin d’enlever la terre et l’herbe qui s’étaient collés à ces derniers. Je fis un bref salut en direction de la jeune fille tandis que j’observais la scène qui suivit en étant assez perdu, ne comprenant pas exactement tout ce dont parlait les deux filles entres-elles.

Sa sœur ? Le mot parvint à mes oreilles sans être sur de l’avoir réellement comprit. La nouvelle était la sœur de Taïkï ? Cela ne paraissait pas impossible, elles se ressemblaient fortement mine de rien. Je n’us pas le temps d’y penser plus avant, car je vis mon amie tomber à genoux. Inquiet, je me précipitais aussitôt sur celle-ci.

Je… heu… heu… tu… va bien ? Heu… je…

Que lui dire de plus ? Je n’avais pas les mots et peut-être était-il mieux de la laisser tranquille pour le moment. Je n’en avais aucune idée et me contentai simplement de rester à ses côtés si jamais elle venait à avoir besoin d’une aide quelconque de ma part. Je jetais un regard suppliant à Kakeru en espérant qu’il me vienne en aide, avant que mon regard ne se pose sur la probable sœur de Taïkï.

Vous… vous… êtes sa sœur… ? Je… heu… peut-être que… que… que vous pourriez l’aider… ?
…S’il vous plait…


Baissant alors la tête, j’observais mes mains en signe d’impuissance.

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Mar 19 Jan 2016, 21:08

C'était bien la première fois que j'avais une vision du passé comme celle ci. J'avais du mal à m'en remettre, je tremblais comme une feuille, mes yeux étaient me brûlaient, mon cœur battait à cent à l'heure dans ma poitrine. Je serrais toujours mon sablier sous forme de médaillon dans la main, c'était un cadeau bien étrange, mais qui était assez puissant, il faudra que j'essaye de maîtriser le temps et surtout que j'en comprenne les rouages pour mieux l'apprivoiser. Mais pour l'instant il ne s'agissait pas totalement de cela. J'avais eu une vision du passé, mais pas n'importe lequel … mon passé, encore plus précisément, le passé qui me lié à cette fille juste devant nous qui restait là à serrer les poings ne voulant pas me regarder dans cet état, cela lui rappelait trop de mauvais souvenir. Je finis par reprendre un peu le contrôle de moi même, je regardais Wulfran pour le rassurer. « Je … je vais bien … j'ai juste eu une vision … de mon passé ... » je jetais un cou d'oeil à la jeune fille devant moi, celle qui répondait au nom de Kana Sforza. « … Enfin de notre passé. » Je baissais la tête en posant une main sur celle de Wulfran. « Elle a raison … on est bien sœur … elle dit la vérité ... » Je plongeais mon regard dans celui de mon ami totem du corbeau en lui disant. « Mon nom ce n'est pas Taïkïsha, …. mais Kira. » Lorsque je prononçais mon véritable prénom, Kana s'approcha de moi pour plonger dans mes bras. « Je savais que tu retrouverai la mémoire un jour ou l'autre ! Ma chère sœur, ma Kira. » Elle me serra fort dans ses bras, certainement heureuse que l'on soit enfin réunie.

C'était assez difficile de croire que j'avais une sœur, mais pourtant c'était vrai. Je croyais en ce qu'elle disait et aussi en ce pouvoir qui m'a été conférée depuis que je suivais la voie du temps, que j'étais une novice dans la compréhension des rouages complexes du temps. Cela me faisait bizarre de reconnaître que j'avais une sœur jumelle, mais bizarrement j'étais également soulagée de savoir que je n'étais pas seule grâce à Kana, mais aussi d'avoir retrouver une partie de ma mémoire. Je sais que tout cela ne va pas être de tout repos et que mon esprit restera hanté par les fantômes de mon passé, mais je n'étais plus seule pour faire fasse à tout cela. J'avais mon ami d'enfance Kakeru, Myosotis et Olaf qui nous avaient rejoint. J'avais également fait la connaissance de Wulfran avec qui le courant passait bien, d'ailleurs quand j'étais près de lui, je me sentais bien, quelque chose en moi, un sentiment nouveau naissait dans mon cœur, mais je ne saurais pas le nommer, pas pour l'instant. Quoi qu'il en soit Wulfran était pour moi un ami précieux que je ne quitterai pas. Ma sœur finit par me lâcher, avant de me regarder avec ses yeux vitreux. « Tu m'as tellement manquée Kira. » Je lui souriais timidement, ne savant pas comment réagir encore. Je gardais toujours ma main posée sur celle de Wulfran, je ne voulais pas le lâcher. Des bruits me firent sursauter, j'avais l'impression d'entendre une bande de personnes semer la pagaille dans les alentours. « Qu'est ce qu'il se passe ? » Kana se releva, regardant partout autour d'elle. « Je ne sais pas, mais tout à l'heure tendis que je vous suivais, il y avait un groupe de gens qui me semblait assez louche. » Je regardais Wulfran en me levant, lui tendant ma main pour l'aider à se relever aussi, même si je restais encore sous le choc, que je tremblais toujours. « On devrait aller voir ce qu'il se passe tout de même. » J'attendais de voir ce que mon ami allait nous dire pour ensuite se mettre en route. Je ne me rendis pas compte que je n'avais pas lâcher la main de Wulfran après qu'il se soit levé.





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Mer 27 Jan 2016, 01:23


Agenouillé auprès de mon amie, j’essayais de m’informer de son état pour savoir si elle allait bien. Celle-ci venait de tomber à genoux, comme foudroyée, tandis que son regard devint soudainement totalement vide et absent de toute émotion. La panique s’était s’emparée de moi à cet instant, j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose de grave et plus encore, j’avais peur de la perdre. Restant donc à ses côtés, je guettais le moindre signe qui pouvait me montrer qu’elle était encore conscience de son environnement, avant de finalement me tourner vers sa sœur et de supplier cette dernière afin qu’elle puisse m’aider. Mais fort heureusement, elle n’eut pas à intervenir, car la voix de Taïkï retentit dans la petite clairière, avant de sentir soudainement la main chaude de mon amie se poser sur la mienne. En d’autre occasion, ce simple geste m’aurait mit dans tous mes états, mais ici il me rassura plus qu’il m’affola. Je soupirais doucement, rassuré que tout aille bien, et j’esquissais un petit sourire en direction de la jeune Béluas. Je continuais de l’observer, m’assurant qu’elle allait toujours bien, alors qu’elle me confirmait la véracité des propos de Kana, comme quoi celle-ci était belle et bien sa sœur. Enfin, elle rajouta, en plongeant ses dans les miens, que son véritable nom n’était pas Taïkisha, mais Kira. J’émis un hoquet de surprise face à cette nouvelle des plus inattendus. Ne sachant quoi répondre, je restais planté là à la regarder sans rien faire. Cela allait être des plus difficile pour moi de l’appeler par son nouveau prénom et de ne plus utiliser l’ancien. Il n’y avait plus de Taïki qui tenait, je devais m’en tenir désormais à Kira.
Et alors que je réfléchissais à tout cela, les deux sœurs s’enlacèrent, heureuse de se retrouver après un si long moment éloignées l’une de l’autre. Un petit sourire naquit alors sur mes lèvres, heureux pour Kira et Kana.

Rêvassant quelque peu face aux retrouvailles des deux sœurs, je fus assez surpris lorsque l’une d’elle se releva après avoir entendue un bruit non loin de notre position. Je me mis alors aux aguets, essayant de déterminer l’origine de ce fameux bruit. Aidé par mon amie je me releva en lui souriant de toutes mes dents, et une fois sur pieds je lui répondis.


Je crois oui. Les gens du camp n’ont pas du se déplacer, c’est peut-être des Béluas ayant réchappés à l’attaque ou alors… d’autres personnes.


J’imaginais mal ce que l’ont pouvait croiser au-delà de cette clairière. Amis ou ennemis ? Je n’en avais aucune idée. Déglutissant bruyamment, je finis par déclarer :

Je vais aller voir. Je pars devant en éclaireur.

Commençant à serrer la main de Kira pour me donner du courage, je ne me rendis compte que maintenant que je ne l’avais pas lâchée lorsqu’elle m’avait aidée à me relever. A vrai dire je ne m’en étais même pas rendu compte jusqu’à maintenant, comme si cela était tout bonnement naturel. Mais désormais je sentais la chaleur de sa peau sur ma main et la douceur de ses doigts sur cette dernière. Une bouffée de chaleur commença soudainement à m’envahir tandis que le rouge me monta aux joues. Sentir son contact n’était pas désagréable, au contraire, mais je n’avais pas envie qu’elle se sente obligée de garder sa main contre la mienne en pensant que je profitais de la situation, je préférais qu’elle m’en donne la permission afin d’être sur. Bien que même avec cette dernière ma timidité allait être une véritable barrière. Tête baissée, je me mis alors à bafouiller horriblement, ne trouvant pas les mots. Je finis par prendre une grande inspiration tout en fermant les yeux avant de pouvoir parler.


Je… heuu… tu… tu… t’es pas obligé de garder… de… garder ta main… heu… ça… me dérange pas… mais heu… je… je veux pas que… que… tu… sente obligée… de… le faire… Je…

Mes jambes se mirent à trembler et la fatigue s’empara de moi, rien que le fait de parler semblait m’épuiser. C’est donc avant que je ne m’écroule au sol, que je décidai de partir précipitamment en direction du bruit afin de faire mon travail d’éclaireur, mais aussi pour me vider la tête et reprendre mon calme, pouvoir respirer un bon coup.
A moitié caché dans les ombres de quelques fourrés, je restais quand même à porté de vue de Kira et sa sœur tout en restant assez loin pour pouvoir me concentrer. Respirant profondément, je me mis alors à appeler mes corbeaux afin de me servir de leurs yeux. Me fondant dans leurs regards, je pus alors voir l’origine des bruits entendus plus tôt. Ce que je vis alors me glaça le sang. Des horribles démons étaient en train de piller la forêt, détruisant les arbres et tous les végétaux alentours en puissant dans la force vitale de ces derniers, et ce afin de la stocker dans des étranges cristaux d’ébène veinés d’écarlate. Cela était tout aussi terrible que la destruction de Dhitys, mais ce ne fut pas la colère qui s’empara de moi à ce moment, mais plutôt de l’effroi. Ne pouvant en supporter plus, je quittai mes corbeaux pour me retrouver à terre, recroquevillé sur moi même et tremblant de tout mon être.

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