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 La vie est une musique [Quète avec Rose Schreave]

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Sam 08 Aoû 2015, 00:30


 
   
 

Nul ne sait comment le diable avait fini par se trouver dans le lac de la transparence. Sûrement avait-il emprunté un mauvais itinéraire, l'orientant dans une direction totalement opposée à celle d’origine. Son sens de l'orientation était assez médiocre en milieu hostile, à tel point que plus il essayait de retrouver le chemin du retour, plus il s'enfonçait au cœur d'un endroit qu'il méconnaissait du début à la fin. Des chuchotements continus résonnaient à l'intérieur de son crâne, lui dictant des paroles insondables dans un langage qu'il était incapable d'assimiler. Il essayait en vain de se repérer grâce aux échos qu'il devinait, peut-être se disait-il qu'à force de marcher en suivant la résonance, il parviendrait éventuellement à atteindre l'émergement du cauchemar. Pourtant, malgré la vélocité de ses pas qui se renforçaient de seconde en seconde, sa perception semblait anormalement erronée. En effet, alors qu'il était convaincu d'aller de l'avant, le relief de l'environnement lui disait le contraire, comme s'il était actuellement en train de faire une marche arrière. De plus, la faune et la flore se modelaient constamment, les arbres se convertissaient en lianes tandis que les animaux sauvages disparaissaient dans une brume épaisse avant de ressurgir plus loin sous les traits d'une autre espèce. Comme si ce n'était pas suffisant, un mal de tête commençait lentement à se manifester. Bien qu'il s’efforçait désespérément de rester calme, ce lieu l'inquiétait de plus en plus. Il avait cet étrange sentiment d'être couvert des pieds à la tête de serpents venimeux qui s'amusaient à le mordre tous en même temps. Tout à coup, le décor mua complètement pour laisser place à un milieu naturel beaucoup plus accueillant. Une vaste prairie enrobée d'un beau ciel bleu. De plus, il n'était plus seul, une autre personne se trouvait là, avec lui. La silhouette n'était pas tout à fait concise, néanmoins il croyait bel et bien percevoir les courbures d'une blondinette. Décidément, tout ça instituait vraiment à l'agacer. Alors qu'il tenta tout de même de s'approcher de la demoiselle, Zane entendit ce qui lui évoquait un chant d'oiseau.

Sans savoir pourquoi, il se sentait brusquement très apaisé. Plus aucune douleur, pas d'éventuels désirs lui suggérant d'égorger une chèvre. Au contraire, il avait l'impression d'être un roi, mais pas n'importe quel roi. C'est peut-être parce qu'il se savait changé, mais... en tâtant le contour de sa tête, il sentait une sorte de pelage. Il avait des poils ? Pas possible, il était sûrement en train de rêver. Quand bien même, il ne pouvait pas rêver d'autre chose ? Manifestement, il était en totale contradiction avec ses idées habituelles, il se sentait même si bien qu'il éprouvait une furieuse envie de... chanter ?! Sérieusement ? Eh bien oui, l'homme à l’accoutumée très sérieux, proche de sa fierté, se mit à se dandiner dans tous les sens. Il s'était improvisé un petit collier à l'aide de fougères, rugissant de sa voix charmante dans une posture qui lui extorquait toute forme de virilité. Zane s'approchait de la jeune femme en sautillant frénétiquement, un sourire en banane comme s'il avait trouvé l'amour. Mais il était bien plus que ça.

C’est moi Simba, c’est moi le roi,
Du royaume animal


Chantait-il de vive voix en s'agrippant à tout ce qu'il pouvait, se prenant pour un félin agile et juvénile. Les bras enlacés contre un arbre ou bien perchés sur une branche un tantinet trop fragile, le démon adoptait des comportements certainement trop loufoques pour le commun des mortels qui devaient le voir de visu. En reprenant son chant, il entendait d'autres voix lui rétorquer des paroles en fredonnant, le poussant de la sorte à amorcer son délire psychique. Dès que l'opportunité se tendait à lui, Zane en venait même à chevaucher toutes sortes de créatures, allant de l'autruche à l'hippopotame.

Je vais faire dans la cour des grands
Une entrée triomphale
En poussant, très royalement
Un rugissement bestial


Les deux mains en l'air, reproduisant les griffes d'un félidé, il imitait avec plus ou moins de succès le rugissement des lions. C’en était trop, le démon ne pouvait pas se permettre plus longuement de s'enfoncer davantage dans la honte. Il guerroyait de toutes ses forces pour rompre le maléfice, plaçant ses mains en étau autour de sa tête pour essayer de déloger la mélodie de son esprit. « Je voudr... déj... ». Il s'efforçait tant bien que mal de se défaire de la contrainte malfaisante, hurlant à la mort son désir ardent de s'en dérober. Se soustrayant le temps d'un instant aux pas endiablés qu'on s'efforçait de lui faire exécuter, Zane frappa de toutes ses forces son poing à terre, créant une collision qui l'affranchit aussitôt de cette fiction. Il avait le souffle saccadé, haletant de fatigue et de rage, suant aussi ardemment que s'il avait participé à un marathon. La lutte avait été très difficile, mais il était parvenu contre toute attente à se dispenser au restant de cette pièce vocale très étrange. Malgré tout, il était sûrement loin d'en avoir terminé avec ce happening effréné. La main en suite au coup porté, il se décourba, étant désormais autorisé à faire face à cette femme qui le dévisageait curieusement.


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Sam 08 Aoû 2015, 21:10


« Rose ! » avait crié Daniel avec plein d’inquiétude alors que je me faisais aspirée par les eaux du lac de la transparence. S’il ne m’avait pas poussée sur ce ponton bleu, je ne serais jamais tombée à l’eau. Quoiqu’il en soit, la seconde suivante je m’étais retrouvée dans une sorte de tunnel assez immense. Je n’avais pas attendu d’autres secondes pour voir si Daniel avait plongé pour me secourir et allait finalement atterrir à cet endroit comme moi. Je lui en voulais de m’avoir poussé, même s’il l’avait fait pour rigoler avec moi. « On ne pousse pas une demoiselle » combien de fois devais-je lui répéter ? C’était la fois de trop et je m’étais donc empressée de fuir l’endroit où je me trouvais afin que Daniel ne me retrouve pas tout de suite. C’était peut-être petit mais je voulais qu’il s’inquiète. C’était ma vengeance personnelle.

Finalement j’avais atterri dans un magnifique endroit au débouché du tunnel. Je continuais de marcher tout en examinant l’environnement qui m’entourait. Tout était très sauvage ici. La nature n’appartenait à personne et tout était enveloppé d’une couche de magie. Oui. La magie était respirable et presque visible ici. Cela me donnait un sentiment d’euphorie et de bien-être. Ce bonheur ne durera que quelques instants de plus avant de se rompre instantanément quand je trébuchai sur une racine. Ce trébuchement se résolvait évidemment par une chute la tête la première et, lorsque je me relevais, j’étais couverte de terre. « Saleté » pestais-je à l’encontre de la terre sur mon visage que j’essuyais de mes mains. Je soupirais bruyamment en voyant l’état de ma robe. Elle qui avait été d’une soie d’un blanc immaculé était à présent d’une couleur toute autre. De plus, beaucoup de tissu avait été déchiré et la façon dont le reste me couvrait été assez révoltant. Elle qui m’avait couté une petite fortune n’était guère plus qu’un haillon à présent et aucun doute que si je croisais quelqu’un comme cela je mourais de honte. Heureusement cet endroit semblait complètement désert.

« Moi qui ne voulait qu’observer le lac de la transparence, me voilà dans un endroit totalement inconnu » Daniel et moi, nous avions entendu beaucoup de rumeurs sur ce lac. Ces-dernières décrivait que cet endroit avait une beauté surprenante. Surtout la nuit. Nous voulions voir cela de nos propres yeux. Cela en valait le spectacle. L’eau transparente, les ondes boréales, la galaxie qui flirtait avec la terre. J’en étais restée bouche bée alors que nous étions sur le ponton bleue du lac. Voilà comment avait commencé notre conversation qui s’était soldée par ma poussée dans l’eau. « C’est magnifique ! » avais-je dit après un long moment de silence. « Oui… C’est merveilleusement beau comme moi, tu ne trouves pas ? » Avait-il répondu avec un grand sourire narquois. Je n’avais rien répondu, me concentrant uniquement sur la beauté de l’endroit. Il avait bien sur insisté et j’avais finalement répondu un « oui » las. Il ne lui en avait pas fallu plus. « Oui ? Rose aurait-elle finalement vu que j’étais bel homme ? » Demandait-il comme si je n’étais pas présente sur le lieu. « Peut-être es-tu prête à éprouver des sentiments pour moi ? M’aimerais-tu ma jolie Rose ? » Encore une fois je n’avais rien répondu, me contentant de froncer mes sourcils. « Roooh ! Allons, ne fais pas ta prude ! Tu peux l’avouer ! » Sur ceux, il m’avait poussé faiblement pour me taquiner mais avec mon faible poids et ma maladresse habituelle il ne m’en fallut pas plus pour tomber dans l’eau. Voilà l’histoire de mon arrivée dans sa totale intégralité.

J’avais continué à marcher pendant encore quelques minutes sans savoir où j’allais. Je voulais juste m’éloigner le plus possible de Daniel. Décidément… Je ne pensais qu’à lui. Je détestais cela. Je le détestais ! Oui c’était cela, cette homme m’exaspérait et me chatouillait les crocs au plus haut point. J’en étais convaincu ! Soudain, j’entendis quelque chose derrière moi. Je me retournais si violemment que ma tête me tournait quelque instant et j’avais l’impression de voir un lion qui me regardait amoureusement. Le lion chantait, se proclamant roi, sûr de lui et de ses propos, pendant que j’attendais que ma vision redevienne normale. Il ne pouvait s’agir d’un vrai lion ? Si ? Pourtant ma perception de la réalité ne revenait pas. Le décor se mit même à changer complètement et des autruches ou autres animaux commençaient à apparaître. Je regardais le spectacle qui s’offrait à moi avec des yeux écarquillés. Ma chute m’avait peut-être assommé… J’étais surement inconsciente sur le sol à ce moment et il ne s’agissait que d’un rêve. Le lion s’arrêta alors de chanter et il prit ou reprit apparence humaine. Oui… c’était bel et bien à rêve, j’en étais sûre. Je le regardais curieusement. Il avait l’air épuisé ! J’hésitais entre le saluer ou bien profiter de sa fatigue pour lui prélever un peu de sang mais quelque chose m’arrêta net. Il ressemblait à Daniel ! Je fronçais les sourcils. Pourquoi avais-je cette impression de ressemblance alors que ce n’était pas vrai. Il ne lui ressemblait en rien. Il avait l’air d’avoir la trentaine, ses cheveux étaient d’une longueur impressionnante et ses iris étaient… particuliers. Rien avoir avec Daniel. Pourquoi ne cessais-je de penser à lui ? Éprouverais-je réellement des sentiments pour lui ? « Non c’est impossible ! » disais-je tout haut pour m’en convaincre. Une musique résonna alors automatiquement et le décor changea du tout au tout. Je me retrouvais désormais dans un jardin et des sculptures de muses prirent vie pour chanter :

« Qui crois-tu donc tromper,
Ton cœur en feux est amoureux.
N’essaies pas de cacher,
La passion qu’on lit dans tes yeux.
Pourquoi donc le nier,
Il t'a envoûté, il t'a ensorcelé ! »


J’écarquillais les yeux. Qu’avaient-elles dit ? Ces paroles m’étaient-elles adressées ? Non il fallait que je me défende de ses accusations absurdes ! Je n’aimais pas Daniel ! « Non, non, jamais je ne le dirai ! Non, non ! » Chantais-je alors. Voilà comment je me défendais ? Cela confirmait plutôt leurs dires et puis… pourquoi diable avais-je chanté ? Encore plus insensé je me blottis alors avec le sourire dans les bras de l’inconnu, mon esprit convaincu qu’il s’agissait de Daniel « Même si tu nies, tu souris car tu l’aimes ! » continuaient-elles et de nouveau je me mis à chanter « Laissez tomber, je ne suis pas amoureuse ! » Ah ! Je l’avais enfin dit et pourtant il me semblait proliférer un mensonge énorme. « Lis sur nos lèvres, tu t’entêtes car tu l’aime ! » NON ! C’était impossible et pourtant je regardais avec une grande jouissance l'inconnu et chanta finalement : « Oh, Oserai-je un jour t'avouer comme je t'aime ! »

La musique prit enfin fin et se fut mon tour d’être regardé comme si j’étais folle par l’homme en face de moi. De honte, je préférais me taire et prier pour que mon rêve se termine bientôt.
HRP:
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Dim 09 Aoû 2015, 15:42


 
   
 

Eh ben, mon cochon, Zane n'était pas le seul à être siphonné du casque. Voilà qu'après son immersion dans la divagation, c'était au tour de cette femme d'agir bizarrement. Elle proliférait des paroles dégoûtantes, clamant une sorte d'amour que le démon se démenait à comprendre. Et puis voilà qu'elle le serrait dans ses bras maintenant ! Non, mais elle n’était vraiment pas bien ou quoi ?! Abasourdi par ce qu'il était en train de vivre, l'homme était cloué sur place, incapable d'agir rapidement pour lui remettre les idées en place. Il regardait la chanteuse parler à des muses en argile animées, toujours sur le thème d'un amour qu'elle semblait vouloir dissimuler. Quelle tragédie. « Oh ! Réveille-toi belle au bois dormant ! » hurlait-il en essayant en vain de se détacher d'elle. Heureusement, au bout d'un moment elle s'isola d'elle-même, visiblement très embarrassée de ce qu'elle venait de vivre. Certes, il comprenait parfaitement son sentiment d'impuissance puisque lui-même n'était pas parvenu à briser l'illusion par sa propre volonté. Néanmoins, peut-être qu'un choix plus brutal pouvait éventuellement permettre de se dégager de cette torpeur illusoire. D'après la philosophie bien construite du malin, quand on ne comprend pas comment fonctionne quelque chose, il suffit de frapper fort. C'est exactement la démarche à laquelle il se prêta lorsqu’il avança près de la femme. Il posa d'abord une main amicale sur son épaule, adaptant son sourire en conséquence, puis lui adressa subitement une énorme gifle sur la joue droite. La violence du coup la fit perdre l'équilibre, mais peu importe, tous les moyens étaient bon pour échapper à ce vice. « Alors blondinette, ça va mieux ? » questionna-t-il de façon déplacée alors qu'il venait de la cogné sans aucune retenue. Cependant, avant même qu'elle ne vienne à lui répondre, Zane sentit tout de suite que ça ne suffirait pas. Une nouvelle fois, son imagination s'emporta.

L'environnement actuel s’effaça pour laisser place à une immense jungle où se trouvaient un temple et un nombre incalculable de singes. Le démon dorénavant dans la peau d'un Oran Outan siégeait sur un trône sur lequel il était choyé par ses serviteurs primates. En véritable roi, il flânait alors qu'on lui apportait un petit garçon en slip rouge. Ce dernier était en réalité la blonde à qui il avait pu s'adresser seulement quelques instants auparavant. S'il avait eu l'esprit sain, il s'en serait tout de suite rendu compte, hélas ! Ce n'était pas le cas. Il enfonça alors une banane dans sa bouche, puis tandis qu'une musique rythmée poussant la chansonnette, celui qui se proclamait roi de la jungle quitta son trône en poussant la chansonnette.

« Je suis le roi de la danse, oh
La jungle est ma pieds
De la puissance, je suis au plus haut
Et pourtant je dois vous enviez
Je voudrais devenir un homme
Ce serai merveilleux
Vivre pareil aux autres hommes loin des singes ennuyeux. »


Endiablé par la cadence, il se trémoussait joyeusement en remuant ses fesses, se servant de son agilité pour s'accrocher aux branches et autres plates-formes en hauteur. En même temps, il avait le comportement typique des singes, lorsque par exemple, il chercha des poux dans les cheveux de la blonde. Aussi, avec ses compagnons, il poursuivit sa danse effrénée, se querellant même avec l'un de ses congénères qui freinaient un peu trop son harmonie. Quelques instants plus tard, il se retourna vers le, ou plutôt, LA principale invitée du show singesque. Il entreprit sans tarder de danser avec elle, la faisant faire les pas les plus improbables qui existent tout en la faisant voltiger dans tous les sens comme un rockeur plein d’énergie.

« Ouh je voudrais marcher comme vous
Et parler comme vous
Faire comme vous, tout
Car je l'avoue quelqu’un comme moi
C'est vrai je crois peux devenir comme vous »


La bonne ambiance était de mise. C'est vrai qu'il n'avait pas pour habitude de valser avec un ours en étant lui-même dans la peau d'un singe. Ce moment avait beau être plus égayant que le précédent, ça n'en demeurait pas moins un mirage dont il devait vite s'extirper. Existait-il une vraie solution à l'énigme ? Si effectivement l'illusion était lancée par quelqu'un ou quelque chose, il fallait peut-être simplement le laisser faire le temps qu'il s'en lasse. Quoi qu'il en soit, la tromperie cessa après la destruction du temple qui séjournait dans le lieu. L'environnement se brouilla encore pour rembobiner et revenir au décor initial. Il lâcha immédiatement les mains de la jeune femme quand il comprit qu'il s'était en grande partie déhanché avec elle comme cavalière. Légèrement irrité, il l’interrogea sur une éventuelle sagesse de sa part. Si lui n'avait aucune idée de ce qui se tramait, peut-être n'était-ce pas son cas.


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