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 Event Août 2015 | Groupe I | Encore contre les Masqués ohéohé

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Mar 01 Sep 2015, 20:52


« Où étais-tu ? » articula tout bas la Bélua, les mots soufflés péniblement par des lèvres tremblantes que l’émotion submergeait. D’un geste maladroit, elle effleura du bout des doigts les cheveux crasseux de la Sirène, sa joue sale et blême. Inquiète, Kaguya s’imaginait mille et une histoires, toutes plus sombres et morbides les unes que les autres, sur la destinée de l’Ondine durant son absence. Jézabel dévisagea sa servante durant de longues secondes, sans rien dire, sans se préoccuper des affrontements et de l’urgence de la situation ; un comportement qui aurait pu paraître étrange si elles ne se tenaient pas à l’écart des combats ou si un regard méfiant avait eu le temps de les scruter. « Arrête de te préoccuper pour moi. » murmura-t-elle en s’écartant d’un pas, comme pour briser l’instant bouleversant. « J’étais en lieu sûr. Si j’ai fini dans un état aussi lamentable, c’est de ta faute. » Les paroles étaient dures, sèches ; peut-être un peu trop. La Sirène ferma les yeux l’espace d’un court moment, consciente de la tournure brutale que pouvait prendre la conversation. D’une voix lente, mesurée et plus douce, elle reprit : « A force de te chercher, j’ai traversé des marais et des contrées peu accueillantes. Tout va bien. Tu aurais mieux fait de rester à la maison, je ne craignais rien et ai dû revenir pour toi. » Le Panda baissa la tête, honteuse. « Excuse-moi. Tu ne donnais pas de nouvelles, j’ai pensé au pire. J’avais besoin de savoir. De te sauver. Finalement, c’est encore toi qui me tire d’une mauvaise situation. » Elle se rapprocha de la jeune femme, les deux bras agrippés à l’un des siens. « Qu’est-ce qu’on va faire ? » Son ton partait dans les aigus. « Ils sont beaucoup trop nombreux et nous on se bat depuis tellement longtemps. Les gens sont fatigués, je suis fatiguée, on a tous besoin de se reposer et puis le Volcan risque d’entrer en éruption dans … » - « Calme moi. » la coupa-t-elle. Au-delà de son apparente tranquillité, Jézabel réfléchissait à vive allure à la recherche d’un moyen de conserver sa couverture. Elle ne pouvait pas se borner à rester loin des combats, au risque de compromettre ses parades. Son attitude devait paraître logique aux yeux des autres, dénuée de toutes traces suspectes. Le plus simple restait encore de jouer sur les apparences. D’allure frêle, fragile et délicate, elle était une femme qui tenait plus de la poupée que du monstre et même sous une couche de saleté, il se dégageait d’elle comme une impression d’innocence qui laissait planer une aura de naïveté. Elle n’aurait aucun mal à faire croire qu’elle était une jeune fille impressionnable et effrayée. Du moins, elle l’espérait. Kaguya risquait d’être surprise par ses réactions mais sa propre peur suffirait à rendre le tableau réel. « Jézabel … » souffla la Bélua qui attendant la solution miracle de la part de sa Sirène. « Kaguya, je vais te prêter mon épée. » lui dit-elle en tirant la lame pour la renverser d’un mouvement et lui tendre le pommeau. « Tu as ton autre arme ? » - « Non. Je m’en sortirai avec mes pouvoirs. » Elle ne tenait pas particulièrement à se promener sur terre avec un trident, pour des raisons assez évidentes qu'elle n'avait pas vraiment à expliciter. « On … va attaquer les Masques d’Or ? » - « Il faut bien venir en aide à tes compagnons. » Elle savait que c’était une mauvaise idée. Par instinct, les créatures bariolées ne s’en prenaient pas aux Sirènes porteuses d’une broche d’or. Cependant, ils réagissaient toujours aux agressions. Si Jézabel leur jetait le moindre sort, ils n’hésiteraient pas à riposter. Ceux qu’elle visait devaient être tués rapidement. Elle savait que sa cousine ne lui en voudrait pas d’abimer les fanatiques, ou même de contribuer à leur destruction. Ils n’étaient pas censés survivre bien longtemps ; seulement faire diversion, reporter l’attention ailleurs. La Dévoreuse ne se préoccupait jamais plus que de sa propre existence.

La maladroite Kaguya tentait de jouer de l’épée mais il fallait bien avouer qu’elle était plus douée aux fourneaux qu’aux combats. Maladroite, elle maitrisait à peine l’arme et frappait sans réellement regarder ce qu’elle faisait. Catastrophe ambulante, elle manqua plusieurs fois de toucher des jambes innocentes et se blessa elle-même. « Fais attention. » grogna Jézabel qui se tenait un peu plus loin. Sourcils froncés, elle épiait sa servante tout en usant de sa magie. Elle n’avait pas fait tout ce chemin pour perdre Kaguya d’une façon aussi bête que ridicule dans un affrontement qui ne la concernait pas. Souvent, la Sirène courrait pour échapper à un Masque d’Or, ou du moins en donner l’impression. Désarmée, jeune et un peu gauche, personne ne devait avoir du mal à croire qu’elle était une très mauvaise guerrière qui n’avait rien à faire là et qui tremblant d’effroi. « Est-ce que ça va ? » cria le Panda en voyant l’Ondine par terre. Elle était tombée. Elle aurait bien voulu se rassurer dans la pensée que ce n’était qu’un artifice pour parfaire le mensonge, mais à vrai dire, Jézabel n’avait jamais été très à l’aise sur ses jambes et un simple tas de cailloux mal placé suffit à la faire chuter. « Hum … » Elle se frottait la tête qui avait percuté le sol terreux. « Attention ! » Un Masque d’Or approchait en courant. Il y avait peu de chance pour qu’il vienne pour elle. Il devait songer à rejoindre Kaguya pour la tuer mais cela suffisait à rendre l’attaque crédible. Jézabel sentit une bouffée d’adrénaline s’emparer d’elle. Elle cligna fermement des yeux, son regard parme et azuré rivé sur le Masque d’Or. Un petite explosion retentit à ses pieds. Le Masque d’Or ralentit le pas, semblant fixer la Sirène. Elle était devenue sa proie. Jézabel cria, toujours par terre, les bras en croix. « J’arrive ! » cria un homme qui, accompagné de deux ou trois autres personnes, vient régler son compte à l’ennemi. « Viens, dépêche-toi. » bafouilla Kaguya, paniquée. Elle attrapa l’Ondine par l’épaule pour la relever. Tranquilles pour quelques minutes, le groupe se réunit autour de Mélissandre, une femme particulièrement hystérique et violente qui trouvait quelques idées pour que le plus de monde possible vive aujourd’hui. « C’est une bonne idée. Non ? » Kaguya semblait vouloir d’on la rassure. Jézabel, malgré son savoir sur l’intérêt que portait Lady caël Deslyce à ses créatures dorées, aurait aimé tenter de dévier les pistes pour faire arriver les esprits sur une fausse conclusion. Seulement, ils avaient la failli et pouvaient éliminer plus de Masques d’Or que jamais. « Oui, ça devrait marcher. » répondit-elle dans un très léger sourire. Le Volcan grondait et hurlait, prêt à cracher sa lave. « On ferait mieux de s’empresser de fuir. » remarqua-t-elle, les dents serrées. Elle n’aimait pas le feu, fille des eaux et du froid. Les deux jeunes femmes se dissimulèrent derrière les murs d’une petite demeure délabrée dans l’attente des ordres, du cri qui les ferait tous partir et qui ne tarda pas à arriver. Le spectacle était à la fois répugnant, désolant et fascinant. Si Jézabel n’aimait pas le feu, elle trouvait la valse des flammes rouges admirable, sa façon de consumer les chairs absolument divine. Grâce à son pouvoir d’explosion, elle faisant en sorte de faire reculer les ennemis près du brasier pour qu’ils participent à cette boucherie enflammée. Kaguya, toujours à l’épée, faisait de même avec un peu moins de brio et d’élégance. « Ah ! » cria un homme dont les vêtements brûlaient. En un rien de temps, il se débarrassa de la veste pour taper le tissu du pied. « Regardez un peu ce que vous faites, l’objectif n’est pas de tous nous cramer ! » cracha-t-il, ajoutant quelques insultes peu gracieuses à sa tirade. Une chose était certaine, Jézabel ne comptait pas user de son contrôle de l’eau pour aider ou sauver qui que ce soit des flammes. Ce n’était pas un don propre aux Sirènes mais le moindre indice pouvait lui couter la vie et elle y tenait beaucoup, contrairement à celles d’illustres étrangers vulgaires, gras et mesquins qui ne firent que croiser sa route une fois.

La chaleur devait insupportable. Jézabel se sentait de plus en plus mal et Kaguya le voyait. Un léger sourire aux lèvres, elle lui tendit la main, proposition silencieuse de s’éloigner un peu du cercle et du bûcher. « J’ai hâte qu’on retourne à la … » - « Chut. » Elle était tellement simple et sotte. Mieux valait taire le nom de la ville dans laquelle elles vivaient. L’information risquait d’en ébranler plus d’un, le cas échéant. La Bélua cligna des yeux, sans comprendre.

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Mar 01 Sep 2015, 21:30



GROUPE I
Lysis - Aina - Jezabel - Jane [Ethan] - Veronika [Samael]

Melissandre était faite de rage et d'action. Se battant comme une folle, elle maitrisait le feu pour venir carboniser tout êtres s'approchant d'elle. Elle voulait vivre, fruit, survivre, et tout recommencer, comme avant. Comme avant l'arriver de ce fléau. Ici, maintenant, personne n'y survivra, et elle se voyait obliger de protéger ce cercle de personnes en train de fuir. Les masques d'or était une chose, mais pire encore, il y avait l'évacuation des habitants suite à l'effondrement des continents.
Dans des cris de colère et d'espoir, elle tua un, puis deux, puis trois masques d'or. Le metal fondait avec les flammes, et les ennemis qui restaient, se voyaient jeter dans l'énorme brasier.
Au bout d'un moment, épuisée, à bout de force, la femme se vit haletante, à terre, à genoux. Il y avait encore peu d'ennemis, mais énormément de blessés. Les volontaires n'étaient que des volontaires, et seul un groupe de valeureux guerriers entrainés se tenaient là.
Mélissandre prit un moment pour elle, pour se ressourcer. Elle entendit Véronika parler d'alcool et de combustibles. S'il restait effectivement de l'alcool dans les maisons, se serait une bonne idée d'en imbibé les corps des ennemis, mais encore fallait-il que ces substances inflammables ne soient pas déjà diluées avec de l'eau. La tête sur ses genoux, assise contre une maison, elle soufflait, respirait, le souffle court.

Au bout de lutte acharnée, la dernière des têtes tomba. Allant d'Homme en Homme, elle soigna, grâce à sa magie bienfaitrice, chaque personne blessée plus ou moins gravement. Les hommes les plus robustes furent donc remit sur pieds rapidement, pour reprendre le chemin vers l'océan, et les femmes, un peu plus groggy, prirent le temps de se remettre d'aplomb. Ainsi, les maisons fouillées, les habitants cachés maintenant évacués, il ne restait plus rien à faire ici « Cher guerriers... Vous vous êtes battu courageusement, pour des vies qui ne vous concernez pas. Vous avez sur faire preuve de bravoure et de fidélité. Tout cela sera hautement récompensé. » Elle incanta doucement, psalmodiant alors, les yeux fermés. De chaque chaque corps, une lumière dorée en sortit, divinement presque, pour venir insuffler l'impalpable.
« A partir de maintenant vous devez vous sentir plus fort... Merci à tous. »

« Ma'am ! Ma'am ! L'bateau ! L'bateau y part ! », « Partir ? Mais nous n'avons pas finit l'évacuation, des gens sont encore en chemin avec leurs enfants. » Elle se déplaça, commençant à s'enfoncer sur les routes, essayant de voir au loin l'embarcation.
Un bruit sourd retentit. Quelque chose de dangereux, de nocif, quelque chose que l'on ne pouvait maitriser...
Tournant la tête, elle vit le volcan jaillir, laisser enfin couler cette lave dont il débordait. Le coulis qui descendait le long de sa roche, annonçait doucement le glas. Ils allaient tous périr dans les flammes de cet abomination... Que croyaient-ils ? Qu'ils allaient s'en sortir ? Le bateau partait pour une bonne raison : son Capitaine avait peur. Peur de se voir emporté par les effluves embrasées, de lave coulante... « Que... Que faire... » Se tournant alors vers les groupe qui n'avait pas bougé, elle dit « Je vous demanderai un dernier service s'il vous plait, aidez moi à retenir le bateau, et dépêchez les derniers villageois. Il doit en rester une vingtaine, mais je souhaite à ce que tout le monde grimpe là dedans. » Courant alors sur la route, elle commença à vite expliquer la situation, montrant le bateau puis le volcan, aux derniers marcheurs, avant de se précipiter vers les côtes pour tenter de convaincre le Capitaine d'attendre.

Car après tout, ce n'était jamais la fin.

Mots : +720

EXPLICATIONS:

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Ven 04 Sep 2015, 21:25

Le combat touchait-il à sa fin? Difficile à dire, mais une chose était sûr, sans l’aide des autres membres qui combattait avec elle. Véronika aurait fini six pieds sous terre. Son idée semblait avoir plu à certaine personne… Même si de l’alcool ou autre produit vraiment inflammable, il n’en restait plus vraiment beaucoup. Certains ayant déjà été utilisés d’une façon ou d’une autre. Cela-dit Véronika avait elle réussit à trouver quelques bouteilles d’alcool qui devait largement faire l’affaire et les avait utilisés contre un des masque d’or. Malheureusement, la suite de son plan n’avait pas vraiment eu l’effet escompté… Elle espérait être assez rapide pour frapper le masque d’or et crée une étincelle assez forte pour enflammer on adversaire, mais celui-ci était plus rapide que prévu et notre jeune vampire se retrouvait dans une situation des plus délicate vu qu’elle voyait la fin de sa vie venir, jusqu’à ce que la Bélua arriver et repousse l’ennemi qui fit un bruit de cloche quand celui-ci touchait la roche. Elle venait de lui sauver la vie et un autre arrivaient pour finir le travail en allument l’alcool sur le corps du Masque d’or qui se mettait à bruler des pieds à la tête en l’espace de quelques secondes. Véronika se relevait pour s’avancer vers ses sauver et pour leur dire :

Bien joué, continuons le travail.

Elle ne prenait pas la peine de les remercier parce que ce n’était pas son genre, mais aussi parce qu’on n’avait pas vraiment le temps. La lutte qui avait durée quand même un petit moment, n’avait pas laissé la jeune vampire indemne. Fatiguer blesser et devant usé de ruse pour tenir tête à ses adversaires plus fort qu’elle en général. Quand les dernières têtes tombaient, elle était presque surprise d’être encore sur ses deux jambes. D’ailleurs, quand elle voyait que la victoire leur appartenait, elle ne pouvait s’empêcher de s’assoir sur quelques débris qui se trouvaient non loin d’elle. Elle écoutait ensuite la demoiselle parler et remercier en quelques sortes tous ceux qui étaient présent pour leur courage de s’être battu pour autrui. En réalité, Véronika c’était surtout battu pour elle et pour son père. Les survivants ici présent ne l’intéressait pas tellement. En tout cas, elle savait faire preuve de pragmatisme et faire le bon choix quand il le fallait… En tout cas, si le bon choix pouvait s’avère discutable ici présent. Il s’avérait plus qu’utile vu qu’elle venait d’apprendre que les masques d’or étaient vulnérables au feu.

Mais le temps de se reposer n’était apparemment pas possible. Alors que Mélissandre semblait nous offrir une incantation pour augmenter nos pouvoirs… Le volcan se mettait peu de temps après à cracher sa lave et à annoncer qu’il était temps de partir. Pendant un bref instant, Véronika était prise en un dilemme quitter le continent dévaster ou rejoindre Jucktion comme son père lui avait demandé… Rapidement le choix était évident. Elle n’était pas capable d’arrêter de la lave et donc si celle-ci atteignait Jucktion tout ce qu’elle gagnerait se serait de se faire bruler vive pour rien. Dans le fond, c’était une chance le regain d’énergie que lui avait offert cette jeune femme. Véronika qui aurait eu du mal à courir rapidement pouvait sur le coup atteindre le navire relativement rapidement. Lors de sa course une petite fille en pleure que personne n’avait vu se retrouvait seule et promise à une mort certaine. Véronika s’arrêtait un bref instant hésitant à sauver la petite fille ou sa vie… Elle fit alors un pas vers le bateau avant de se retourner vers la gamine pour la prendre à bout de bras et sans lui demander son avis, elle courait avec vers le navire.

Au bout de quelques minutes, elle arrivait vers le navire qui avait levers l’ancre et s’apprêtait à lever les voile vers d’autre horizon plus sûr à ne pas en douté… Elle était arrivée à temps et déposait un peu brutalement la petite fille sur le navire avant de se placer à la poupe du bateau. Elle n’allait pas faire partie de ceux qui allaient supplier le capitaine pour rester encore un peu, mais de ceux qui allait observer la coulée de lave qui allait envahir sans nul doute une grande partie du continent. Cela pouvait paraitre triste et cruel, mais elle savait que d’autre gens étaient sans doute encore dans sur le continent et que ceux-ci allait périr dans d’atroce souffrance. Mais dans le fond ce n’était pas son problème.


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Sam 12 Sep 2015, 18:33



La situation allait de mieux en mieux pour le groupe qui éliminait un après l'autre les Masques d'Or par la persévérance et la volonté de chacun. Jane recevant moins qu'un remerciement pour avoir aidé la vampire à survivre. «Un merci aurait prit 1 seconde... c'est moins long que dire de continuer.» La bélua était toujours sous sa forme renarde et rôdait autour du feu pour s'assurer que tout se passe bien. Regardant avec un certain plaisir l'ennemi qui fond comme neige au soleil. La victoire était pour eux, l'adversaire purement éliminé, il était temps de reprendre des forces et poursuivre l'évacuation avant que la mer ne monte encore plus.

Mélissandre se fit encourageante et reconnaissante pour les efforts fournis à protéger et sauver des vies qui leurs étaient inconnues, Jane se sentit renforcée par l'incantation qu'elle prononça, souriante de voir cette petite lumière dorée jaillir d'elle. Se remettant debout sur ses quatre pattes, prête à continuer à guider femmes et enfants à bord du bateau qui les attendaient. C'était sans compter sur la stupidité du capitaine qui venait de décider de lever les voiles sans préavis, information qu'un homme était venu annoncer en courant.
- Mais quel c*n !
La renarde tournait en rond sur la place, cherchant une solution alors que le groupe recevait la demande d'offrir une dernière fois leur aide pour permettre à la vingtaine de villageois restant de prendre place sur le bateau du salut. Certains se mirent à courir, d'autant plus que le volcan avait commencer à laisser couler de sa lave sur ses flancs. Étau meurtrier qui essayait de se refermer lentement sur eux, le magma en fusion d'un côté, l'eau de l'autre et un navire sur son départ...

Jane laissa aux autres le soins de rapatrier les derniers survivants de l'endroit pour les conduire jusqu'au quai. Fonçant quant à elle à toute vitesse pour rejoindre le bâtiment qui commençait à s'éloigner, aspect pratique de son côté animal que parcourir certaines distances plus rapidement en étant à quatre pattes plutôt que deux. Course effréné à travers la végétation, évitant parfois de justesse une racine un peu trop haute. Elle entendait derrière des pas de courses frappant durement le sol, loin de la légèreté de la bélua, sachant au moins qu'elle ne serait pas seule pour convaincre le Capitaine.  

Malheureusement le navire était déjà trop loin pour embarquer à bord sans se mouiller, forçant Jane à plonger à l'eau sous forme humaine pour nager avec énergie jusqu'à l'échelle de corde qui pend sur le flanc de la coque. Trempé de la tête au pied, elle se retrouva sur le pont sans avoir regardé derrière elle pour savoir si les autres l'avait suivi. Cela importait peu, elle était en rogne d'être dans cet état et marchait sans attendre vers le Capitaine qui tenait lui-même la barre pour fuir sans tout l'équipage prévu. Adepte du principe frapper d'abord et parler ensuite, la bélua se fit un malin plaisir à coller une droite au froussard qui en recula de quelques pas sous la surprise plus que sur la douleur.
- Tu es folle !
- Non en colère...
- Quoi ?
- En colère contre l'imbécile qui fuit comme un poltron.
- La lave coule ! J'avais pas le choix.
Jane ne pu retenir de lui filer une nouvelle droite.
- On a toujours le choix ! Toujours !
Faisant reculer le Capitaine, elle fit signe à un matelot de prendre la barre et de retourner vers la plage pour embarquer ceux qui arrivent. Il fut réticent, attendant plutôt l'ordre du maître du navire mais il se ravisa dans ses choix sous la menace d'un poing.

Mélissandre montait à bord au même moment, fusillant du regard le propriétaire du bateau. La bélua ayant vu ce dont elle était capable, elle préféra s'éloigner du pont supérieur où se déroulait l'action jusqu'à présent.  Le matelot avait fini par tenir la barre et se rapprocher de la rive tout en douceur tandis que le Capitaine se prenait un sermon en bonne et dû forme.  Ainsi les derniers villageois avait pu prendre place à forme, ne laissant personne derrière eux. Le bateau s'éloignant enfin du rivage qui commence à se couvrir de lave. Se plaçant dos au vent autant que possible pour prendre la mer et éviter le danger de la coulé qui déclenche une fumée blanche et opaque au contact de l'eau qui bouille instantanément. Jane se tenait à la proue et admirait les vagues, ne sachant même pas quel était la destination.

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Dim 13 Sep 2015, 12:39


D’un regard fasciné, brillant d’un éclat mystique et malsain, Jézabel contemplait la carcasse calcinée d’un Masque d’Or dont les lambeaux de vêtement brûlaient encore. C’était une vision étrange, presque dérangeante. Le corps était noir, dévoré par des flammes rouges. Le torse et le crâne fondaient lentement dans une large flaque dorée. Malgré la chaleur ardente du brasier, elle ne s’écartait pas du bûcher, préférant observer le phénomène, l’œuvre de la Khæleesi. « Jézabel ? » murmura le Panda, mal à l’aise. « Oui. » Elle finit par reculer de quelques pas. La bataille se terminait peu à peu, les ennemis éliminés. « Il est temps de rentrer. » - « Mais … » - « Ne t’occupe pas de ça. » L’Ondine se doutait de ce qui pouvait bien tracasser la Bélua. La Cité Engloutie était devenue très difficile d’accès depuis la fermeture des frontières. Kaguya avait dû croire qu’elle ne pourrait pas retourner chez elle, raison pour laquelle elle n’était jamais retournée dans les tréfonds des Océans, ignorant que son nom figurait sur une liste qui lui permettrait de traverser les passages magiques. « Viens. Il faut se dépêcher. » Le Volcan crachait une épaisse fumée noire qui ne présageait rien de bon. L’éruption ne tarderait pas. Une secousse trop brusque le ferait exploser. Les deux jeunes femmes suivirent donc la marche en direction d’un bateau, censé les emmener dans un lieu plus sûr. « Je veux que tu montes à bord, Kaguya. Sans moi. » - « Quoi ? Mais … » - « Je ne peux prendre ce risque. » - « Quel risque ? » bredouilla-t-elle sans comprendre. Dans un soupir, Jézabel agrippa le bras de son amie pour la tirer un peu plus loin du groupe, là où on ne les entendrait pas discuter tout bas. « Les gens comme moi ne sont vraiment aimés, ces derniers temps. » - « Tu n’as rien fais ! » s’offusqua le Panda, sourcils froncés. Elle ignorait tout de l’implication de la jeune femme, un détail que celle-ci préféra taire, laissant croire la demoiselle à ses douces utopies. « C’est dangereux. Une vague pourrait causer ma perte. » - « Je n’ai pas envie de te quitter, encore. » - « Je te retrouverai facilement et nous rentrerons ensemble à la maison. » - « Ils douteront en te voyant refuser d’embarquer. » - « Je vais partir sans qu’ils me voient. » Kaguya secoua la tête, les lèvres tremblantes. « Je n’aime pas cette idée. » - « Tout se passera très bien. Monte. » Dans un grondement assourdissant, le Volcan entra en éruption, créant un vent de panique. « Monte ! » ordonna-t-elle dans un cri qui ne supposait aucune protestation. Kaguya finit par obtempérer, non sans avoir imploré Jézabel de la suivre. Elle n’en fit rien.

Dans la cohue et la précipitation d’un instant de désolation, Jézabel manqua de prudence. Bousculée à plusieurs reprises par une foule faite d’angoisse et de peur, ce qui devait arriver finit par se produire. La petite broche d’or qu’elle avait engouffrée dans ses poches tomba par terre, pour être ramassé par une main méfiante qui leva un regard accusateur sur la Sirène. « Ce n’est qu’un bijou. » murmura-t-elle, le cœur battant. « Une broche qui ressemble beaucoup à celle portée par des femmes meurtrières. » répondit l’autre, un espèce de colosse aux airs démoniaques. « Ce n’est pas ce que vous croyez. Ce n’est qu’une babiole familiale que j’ai préféré enlever pour éviter ce genre de situation. » - « J’ai du mal à te croire. Tu … as trop l’apparence de ces filles. » Il avançait lentement, elle reculait autant. « J’ai combattu les Masques d’Or avec vous ! » - « Peut-être que tu n’es juste pas folle ! » - « Pourquoi je serai venue ? » Il ralentit l’allure, prit d’une hésitation face à la pertinence de la remarque. Dans son esprit, il était impossible qu’une Sirène puisse venir en aide à une quelconque autre créature. Il n’avait pas été attentif à autre chose qu’aux affrontements et aux créatures dorées, il n’avait pas remarqué la proximité entre Jézabel et Kaguya, pas plus qu’il n’avait aperçu le petite ménage de la jolie jeune femme. Perplexe, il dévisagea son interlocutrice avant de jeter un coup d’œil à la broche. « Je … suppose que tu devais avoir tes raisons, gamine. » reprit-il, un air plus carnassier sur le visage. Il avait décidé qu’elle était coupable. S’il n’avait pas tort, ses méthodes étaient plus que douteuses. Jézabel tourna vivement les talons, détalant à travers les roches et les arbres morts des côtes. Kaguya blêmit. La Sirène sauta dans l’onde froide, brisant le leurre.

780 mots. Marchiiii <3
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Dim 13 Sep 2015, 16:01

Tuer, il s'agissait du seul but du groupe en ce moment de désespoir. Les gens ne voulaient plus vivre apeurés par les Masque d'Or et on pouvait le sentir lorsque les gens se mettaient à tuer encore et encore. Le désespoir était devenu une colère dont les flammes s'alimentaient d'eux. Je détestais tuer, mais nous n'avions plus le choix. Il s'agissait de tuer pour notre survie. Je voulais vivre ainsi que ceux qui étaient dans le groupe. Je n'avais pas compté le nombre de morts que j'avais faits. Cependant, contrairement à ceux que j'avais tués dans le passé, je ne ressentais aucun remords face à ces masqués. Il avait la même valeur à mes yeux que les zombies que j'avais rencontrés dans le passé. Leur mort allait être un bénéfice au final. Des crapules de moins dans cette société qui souffre énormément. Après que la bataille fut terminée, les gens souffraient énormément de fatigue et des blessures qui ont subi. Bien que j'étais venu en aide à beaucoup de gens, je n'avais pas été en mesure d'être omniprésente. Certains furent blessés, mais il restait quand même fort. N'ayant aucun don de soin, j'allais voir quelques hommes pour les féliciter de leur courage. Ils ont démontré qu'avec du courage et un groupe soudé, nous pouvions surmonter les ennemis qui semblaient indestructibles. Je passais d'Homme en Homme en mettant une petite main sur les épaules. Certains m'offraient un sourire en échange de mes paroles ou bien un remerciement. J'aurais aimé faire plus, mais nous ne pouvions pas rester là plus longtemps. Les gens devaient gagner le bateau avant qu'il soit trop tard. Après que les guerriers furent remis sur pieds, nous allions repartir, mais la jeune dame nous donnait un cadeau en guise de notre courage. Je vis une petite lumière dorée réconfortante apparaître devant moi. Je sentais une sensation agréable et j'appréciais le tout. Je fis un petit signe à la dame avant d'entendre un enfant dire que le bateau partait. Nous devions à nouveau courir. C'est ainsi que je m'envolais dans les airs et nous devions faire vite. J'eus une petite idée qui allait accélérer l'ensemble du groupe sans leur causer de tort. J'allais derrière le groupe et j'invoquais une bourrasque de vent. Une bourrasque de vent constante qui allait en direction du bateau sans s’y rendre nécessairement. Je voulais que les habitants se fassent aider à marcher plus vite grâce à la poussée d'air qu'il avait dans leur dos. Bien que mon geste fut utile, je pouvais faire plus. Je me dirigeais vers le bateau rapidement et je fis un vent contraire vers lui. Un vent assez fort pour faire reculer le bateau à son point initial le temps que les derniers membres arrivent au sein du bateau. La voile de ce dernier ne l'aidait en rien en ce moment même, car j'avais neutralisé lire qui se trouvait à ce niveau. M'attaquer sous trois points différents était fatigant en ce moment, mais je devais tenir bon un petit bout de temps. Je gardais un oeil sur les gens qui courait dans la direction du bateau. Bien que mon geste semble ralentir l'évacuation, j'allais être un atout pour éloigner rapidement le bateau du rivage par la suite. Lorsque je vis que tout le monde est sur le bateau, je montais à mon tour pour pousser de l'air abondamment dans la voile. Les voiles qui étaient détendues auparavant devint à sa pleine extension. Le bateau coupait l'eau sous son passage et une douce mélodie se faisait entendre aux oreilles des passagers: celui de la vie. Je fus soulagé de voir que tout allait bien finir. La lave coulait en emportant que les restants de maison et d'arbres. Les vivants étaient tous à l'abri dans ce bateau qui partait à l'aventure. Bien qu'il aurait été préférable que je reste avec eux, je devais partir. Mon peuple avait besoin d'avoir les informations que j'avais recueillies. De plus, Aeden était en très mauvais état lors de mon départ. Il faut aussi que je sache si le Roi est de retour. Après avoir fait mes salutations à des enfants et des mères qui me remerciaient, je m'envolais dans le ciel dans le ciel en espérant qu'un des portails d'Aeden soit encore intact.

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Event Août 2015 | Groupe I | Encore contre les Masqués ohéohé

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