Event Aout 2015 | Groupe VI | La Traque des Filles des Eaux

Ven 28 Aoû 2015, 21:46

Blesser et fatiguer, je ramener mes proies à peine consciente à notre démon. Pan était aussi là inconscient et Mistral qui était encore en état. Mais qui allait devoir rester à surveiller Pan le temps que la bataille se terminer. Pan m’était utile, je ne pouvais pas le perdre comme ça. Je les mettais donc à l’abri le temps de passé à nouveau à l’action. Enfin, je profitais d’être un peu en retrait pour me reposer, récupère et faire un bandage de fortune sur les blessures que j’avais. Elles ne semblaient pas encore trop graves, mais je ne voulais pas mourir pour avoir bêtement perdu tout mon sang. Je songeais même à la fuite, mais je ne pouvais pas. J’avais de la fierté quand même. Comment pouvais-je encore une fois de plus fuir devant le danger… Même pour moi cela risquait d’être un peu trop. Je décidais donc qu’après m’être reposé repartir à l’assaut. C’était à ce moment-là que je pouvais entendre la conversation de Nathanaël avec un autre démon. Je profitais pour mettre mon oreille à l’écoute et épier leur conversation sans vraiment me montrer discrète. On était en pleine bataille, la subtilité était un peu tard, je n’avais donc pas à cacher ma curiosité sur leur conversation.

Quand j’écoutais leur conversation, je trouvais que l’idée de s’occuper du chef était une bonne chose. Mais franchement, j’avais toujours du mal avec cette idée de laisses en vie ses créatures. Tout cela nous handicapait gravement, peut-être même plus que le fait qu’ils aient un leader de qualité. Mais comme je n’avais pas trop le temps d’y pensé ou même de faire débat la dessus, je décidais de le suivre dans la capture de la chef des ondines. Je ne pouvais pas pour autant m’empêcher de pousser un grand soupir et un air agacé par ses recommandations complètement folles. Capture une sirène c’était encore une chose, mais j’avais clairement l’impression qu’il voulait qu’on la capturer sans lui faire de mal. C’était un peu comme s’il voulait qu’on se batte avec les bras attaches dans le dos. Mais l’union fait la force qu’on disait. Alors même si je n’aimais pas trop l’idée, je savais qu’avec le nombre qu’on était on avait une petite chance d’y arriver… Ensuite, il ne restait qu’à savoir si le démon avait raison et si cela allait nous permettre d’avoir l’avantage ce qui n’était pas sûr d’une façon ou de l’autre.

Mais le plus pénible était sans doute quand une créature marine ressemblant à un requin mais avec des pattes sortait de l’eau pour nous empêcher de mener à bien notre plan. Un démon semblait se mettre à l’attaquer. Pendant un bref instant, je me demandais si je ne devrais pas lui venir en aide. Mais dans le fond, je m’en fichais pas mal. Le but c’était la sirène et pas le squale…Je me disais qu’il était mieux de la laisser seul à distraire la créature pendant qu’on capturer celle qui était peut-être bien sa maîtresse. D’autres sirènes lui venaient en aide évidemment, elles n’allaient pas nous laisser l’atteindre si facilement. Les affronter toutes risquait d’être un peu complique si on voulait capturer la blonde… Je savais ce que j’allais devoir faire et cela m’énervait au plus haut point. Mais j’allais permettre à mes camarades de capture notre proie et éloigné quelques-uns de ses créatures des mers pendant au moins quelques instants… Tout du moins c’était ce que j’espérais.

Je fermais les yeux pendant quelques instants le temps de me concentrer. A force de l’utilisé, je commençais à le maîtriser sans que les effets soient vraiment visible. Toujours était-il qu’une aura noir et maléfique apparaissait devant moi. Mes veines semblaient vire de cette couleur également et mon regarde était un regard mauvais comme s’il était remplie de haine et de mépris envers cette race de poisson. J’essayais de ciblé le plus de sirène possible alors que j’utilisais Metum. Le but était de crée leur plus grand peur pour au moins les faire fuir au pire les paralysés. Je savais que ma magie n’était pas encore au meilleur de son niveau même si je maîtrisais assez bien mes pouvoirs et que du coup, il n’était pas surprenant que quelques sirènes parviennent à passer à travers mon filet. Mais pour les autres, je savais que la peur allait leur donné envie de fuir aussi loin que possible. C’était le meilleur plan que j’avais pour ralentir les sirènes autant que possible. Mais il était hors de question que je reste sous cette sorte de forme hideuse. Le temps était donc compter pour mes camarades s’ils avaient un plan pour prendre l’avantage.

776 mots

Resume:

Sam 29 Aoû 2015, 17:45

Les vampires des Mers.. l'être sylvestre n'aurait pu mieux confirmer ce surnom qu'en ce moment même, alors que l'ondine se débattait sur son corps, tentait de s'échapper et en même temps de lui ôter la vie. La bougre ne semblait pas vouloir se calmer et gigotait dans tous les sens, s'acharnant comme une folle pour se détacher de l'emprise que le blond des bois avait sur elle. Cependant, malgré sa force et sa détermination, l'elfe ne lâcha point. Il venait de la saisir, et n'allait pas la laisser s'échapper. Pas maintenant, pas si vite. Il lui restait encore énormément de choses à découvrir sur ces dernières, et même s'il n'adhérait pas du tout aux méthodes utilisées à savoir les faire sortir de l'eau pour les piéger et leur soutirer des informations, il se voyait forcé d’obtempérer. C'était dans l'ordre des choses, et, fataliste, il se disait simplement qu'à l'heure actuelle, lutter contre vents et marées ne ferait qu'empirer la situation. Essayant maigrement de faire valser la Sirène sur le côté, il manqua de se prendre un coup qui tombait malencontreusement sur sa gauche. Puis, rapidement, une ombre vint le déranger dans son entreprise, dégageant rapidement la jeune femme de son corps, lui tranchant faiblement la gorge dans l'action.

Losagel vint toucher sa blessure du bout des doigts, s'assurant qu'il ne s'agissait de rien de grave. L'entaille n'était point profonde, mais il devrait être plus prudent à l'avenir. Relevant la tête vers celle qu'il considérait comme sa sauveuse, il la gratifia d'un sourire, faible, mais tout de même présent. « Merci ma Dame. Je vais bien, ne vous en faites pas pour moi. ». En tant qu'homme, il ne supportait pas que l'on s'apitoie sur son sort. Aussi, même si la douleur avait été insoutenable, il aurait préféré continuer seul. S'appuyant sur le sable chaud, il se releva rapidement, sortant son arc afin d'être prêt à toute sorte d'éventualité. Les pièges ne fonctionnaient plus, les ondines ne tomberaient pas dans le panneau une seconde fois, si seulement c'était arrivé la première. Il était fort possible qu'elles les observaient depuis le début, riant de leurs stratagèmes à peine viables, se demandant quand est-ce qu'elles allaient faire leur glorieuse entrée. Il s'agissait de leur territoire, et attaquer ces monstres marins était digne d'une véritable tentative de suicide. Ils étaient tous fous, se battaient pour une cause perdue, mais se voilaient la face, se disant qu'avec un peu de courage, alors peut-être.. peut-être y arriveraient-ils.

C'est avec cette conviction, naïve mais puissante, que l'elfe se mit en tête de rester sur la plage et non pas de fuir pour épuiser l'ondine, afin de combattre cette immense bête qui les menaçait. Il était le sbire de la Sirène et devait pourtant faire le triple de sa taille. Gigantesque, imposant, il surplombait une bonne partie de la plage, et rugissait comme l'aurait fait un lion. C'était un monstre terrifiant, qui n'attendait que de pouvoir tous les dévorer. Cette mutation de requin devait venir des profondeurs pour n'avoir jamais été aperçu, ou créé de toutes pièces par la Dame des Abysses elle-même qui possédait des pouvoirs gargantuesques. Prenant son courage à deux mains, Losagel saisit son arc puis attrapa une flèche dans son carquois. Il ne pouvait pas foncer dans le tas, s'attaquer de front à cette immondice. Son corps n'était pas assez robuste pour encaisser ses coups, sans compter que l'ondine l'avait déjà bien amoché. S'éloignant petit à petit de la rive, il décocha plusieurs flèches à la suite, touchant sa cible relativement souvent, sans pour autant qu'elle n'aie l'air de faiblir. Il poursuivit dans l'effort, ne laissant pas ses échecs le décourager. Que pouvait-il faire de plus après tout ? Rien, absolument rien. Alors si cela pouvait lui donner l'illusion de servir la bonne cause, d'agir comme il devait le faire et d'avoir sa place dans cette guerre qui s'annonçait dans le plus grand des fracas, alors il n'hésiterait pas. Il n'hésiterait plus.

732mots

Résumé:

Lun 31 Aoû 2015, 00:17

La rouquine serait bien restée à l'abri à continuer de savourer la chaleur du feu entre ses mains, profitant de la brise maritime pour reprendre des forces et être en mesure de poursuivre cet affrontement. La situation ne semblait pas être la meilleure pour les adversaires des Sirènes mais il fallait se relever et repousser l'ennemi pour mieux reprendre l'avantage, se défendre et obtenir les informations nécessaires. Le démon c'était lancé à l'assaut de celle qui semblait être la meneuse, Maléna recevant par télékinésie les instructions de Nathanaël pour que chacun sache à quoi s'en tenir et choisisse sa direction. Trois choix, trois combats. Du haut de la butte, l'élémentale observait la situation pour se rendre utile là où elle pourrait être le plus efficace. Déjà la sirène blonde avait fort à faire avec le démon et quelques autres qui avait rejoint, dont une sorcière.

D'un autre côté, l'elfe qui lui avait permis d'user de son filet s'était retrouvé en mauvaise posture avant d'être aidé, celui-ci essayant maintenant de rendre utile la portée de ses flèches sur le monstre qui grognait dans la baie. Un groupe de soldat essayait de repousser les ondines enragées, désireuses de rejoindre leur leader pour l'aider alors qu'elle était harcelée pour être épuisée et enlevée. Maléna jouait toujours avec le feu entre ses doigts, déterminant que le requin à pattes se devait d'être repoussé, qu'il était la plus grande des menaces pour leur troupes. Dévalant la colline pour rejoindre la plage, sa course nourrissait d'air le feu qui couve dans ses mains, essayant d'embraser les vêtements de chaque Sirène qu'elle croise. La flamme bleue était ardente, Maléna ne savait pas si la pluie ou l'humidité des vêtements serait une frein faible ou puissant, seul l'essayer le déterminerai. Sa flamme était vive, nourrie par la rage qui brûle en elle, cette colère de voir le monde en chaos, ne pas pouvoir être en paix à apprendre un peu plus sa magie ou être à Draguial pour prendre soins des animaux.

Elle atteignit Losagel qui vidait peu à peu son carquois, prenant place derrière lui, elle lui enleva toute ses flèches pour les poser sur le sol. Placées en rang avec les pointes surélevées, Maléna déchira sa manche droite en petit morceaux qu'elle noua sur chacune des têtes avant d'y mettre le feu.
- Espérons que l'efficacité en sera plus grande...
La rouquine fit un clin d'oeil à l'elfe, lui laissant user de son art de tirer à nouveau avec ses flèches modifiées. Marchant sur la plage, elle rejoignit celui qu'elle avait vu se faire propulser d'un coup de patte pour atterrir dans les rochers. Il lui fit part que son épaule n'était plus en étant, Maléna ne pouvait rien faire pour le soigner sur place mais elle l'aida à se relever pour l'amener plus loin. Lui servant d'appui, trouvant une grotte discrète pour l'y déposer et espérer qu'il soit en sécurité. Une fois assis, dos contre la paroi, elle se mit à genoux dans le sable devant lui en plaçant une jambe entre les siennes.
- Je suis pas guérisseuse mais je peux voir que ton épaule est pas à sa place en étant vers l'arrière comme ça. Je peux faire pression sur la zone pour te plaquer sur la parois et espérer que ça se replace, ou pas, le choix te revient.

Il ferma les yeux un instant, peut-être était-ce pour réfléchir mais elle en profita pour y mettre les deux mains et appuyer de tout son poids pour le plaquer contre la paroi. Un cri de surprise ou de douleur s'en suivi, un claquement bien audible également, la bosse qui était visible n'y est plus. Coup de chance, sûrement.
- Désolée... Brutal mais efficace. A plus tard !
Elle quittait sans attendre pour retourner aider ceux qui avait choisi d'affronter le monstre. Nombreux étaient sur la plage à essayer de piquer la peau avec leur lame, recevant coup de queue et de pattes alors que la bête se défend. Heureusement la créature avait quitté l'eau pour se tenir sur le sable, favorisant son approche et l'élémentale comptait bien en profiter.

Usant de son arbalète, se plaçant sur un rocher, elle visait les yeux qui semblaient être son rare point faible. Courant pour se déplacer et ne pas être prise pour cible, elle essayait encore et encore d'atteindre son objectif chaque fois qu'elle s'arrêtait de courir.

773 mots

Résumé:

Ven 04 Sep 2015, 12:05

GROUPE VI
Katarina - Maléna [Ethan] - Zane - Losagel [Mircella] - Thémis [Léto]

Le Démon agrippait la Sirène par les cheveux, la traînait à travers les herbes hautes et mouillées. D’un geste brusque, il l’envoya valser contre le tronc mort d’un vieil arbre. Doucement, elle se frotta la tête, puis sourit, relevant la tête avec impertinence vers Nathanaël. « Je présume que ta race a mal digéré sa cuisante défaite lors de sa première expédition vers Tælora. » murmura-t-elle d’un ton arrogant, référence évidente à la course que le peuple démoniaque avait menée contre les Sorciers pour être les premiers à rejoindre le nouveau continent. La flotte entière avait été coulée, détruite par les Mages Noirs, le Kraken et les Ondines. Nathanaël ne releva pas la remarque, se bornant à dévisager la jeune femme, les bras croisés. « Vous feriez mieux de me relâcher et de vous en aller. » - « J’ai quelques questions à te poser. » - « Je n’y répondrai pas. A quoi bon perdre votre temps ? Fuyez. » Ignorant cette menace aux airs de conseil, il insista : « Quels sont vos ordres ? Que cherchez-vous à accomplir ? » Elle rit. « Si vous saviez … » Elle pencha la tête sur le côté, scrutant l’horizon d’un regard malicieux. « Le temps va vous manquer. » - « Les peuples savent pour l’existence de Tælora. A quoi sert ce comportement ? » - « Votre esprit est tellement simpliste … Vous avez si peu de réflexion et d’imagination … Elle vous décimera. » - « La Dévoreuse ? » - « Non. » - « Qui donc ? » - « Je crains que cette question trouve rapidement réponse. » - « Parle ! » hurla-il, la patience éprouvée. « Vous ne vous étouffez pas de bon sens et de constance. » se moqua une jolie voix douce. A quelques pas de là, une étrangère contemplait la scène d’une mine aussi impassible que détachée. Elle avait de très longs cheveux noirs qui avaient tendance à s’achever en larges boucles, de grands yeux bleus et des lèvres rouges comme le sang qui coloraient sa peau au teint de porcelaine. « Je vous ai déjà vu ! » s’écria quelqu’un qui devait se creuser la tête pour se souvenir de ce visage. « Vous êtes … Mademoiselle Aurore ! La Conservatrice des Parchemins du Temps. J’étais là pour vous aider à trouver des informations au début, avec … » Il s’interrompit. Avec la Khæleesi, qui était sa seconde. « Il s’est passé des choses … étranges. » marmonna-t-il en songeant à la Démente dont ils avaient fait la rencontre. « Oh, vous vous souvenez de moi. J’en suis touchée. » - « Quoi ? » Bafouilla-t-il, troublé. « Elle lit les pensées ! » comprit-il. « Qui êtes-vous ? » s’agaça Nathanaël, esquissant un pas en avant. « Lui le sait. » Elle désigna du menton le jeune ahuri qui se mordait presque les doigts. « C’est … Lady Docamælla caël Hio. » Il paraissait hésitant, cherchant l’approbation de la jeune femme. « Elle s’est emparée du corps d’Aurore. » - « Caël ? » répéta un autre, conscient que ce nom était réservé à la royauté des mers. « C’est elle qui a coulé Tælora il y a des siècles et des siècles. Elle a tué tous ceux qui se trouvaient dessus. Elle déteste les gens qui ne sont pas des ondins. » - « Oh s’il vous plait, la ferme. » Elle bougea à peine les mains. Toute la pluie des environs se réunit à une vitesse folle pour former une grosse boule d’eau, qui happa les individus pour les noyer.

« Tuez-le ! Tuez-le ! » La bête monstrueuse ne se décidait pas à mourir. D’une marche funeste, elle avançait et dévorait ses proies, l’appétit insatiable. Il grossissait de plus en plus, à croire que se nourrir lui permettait de gagner en carrure, d’une manière qui n’avait rien de naturel. Comme le chef d’une armée sous-marine, il grondait et grognait et les bêtes plus petites des environs écoutaient ses instructions incompréhensibles. « Mais c’est quoi ce truc ? » - « C’est pas naturel ! » - « Tuez-le ! » Sa peau était épaisse et dure. Les blessures le ralentissaient à peine. Décidé à en finir avec ses stupides humanoïdes terriens, il ne s’arrêtait pas. Il ne s’arrêterait jamais. Il fallait l’exterminer. Il n’y avait pas d’autres solutions. « La pluie ! » s’écria quelqu’un. « La pluie guérit ses plaies ! Cette foutue créature se régénère par l’eau ! »

Mots : +750 mots

EXPLICATIONS:

Lun 07 Sep 2015, 18:02

Thémis faisait partie des rares qui ont décidé de suivre Nathanaël en guise d'escorte, hormis les autres démons sous ses ordres. Elle n'était pas une guerrière accomplie, elle n'aurait jamais pu servir de bouclier contre les ondines, encore moins contre ce monstre gigantesque. Toute la traque reposait sur la capture de cette sirène en particulier, quoi de plus normal qu'elle suive le mouvement. Qui sait, ses propres talents pourront servir à discerner le vrai du faux dans sa voix et donc recueillir les informations dont avaient besoin le peuple démoniaque, et dont elle avait elle-même besoin secrètement. Sous sa forme brumeuse, et grâce au poids imposé par Nathanaël, l'ondine ne fit pas le poids jusqu'à qu'on la balance contre un arbre mort et qu'on démarre enfin la partie la plus intéressante.

La mord'th recouvra sa forme matérielle, rapière au poing au cas où. L'ondine était cernée et éloignée de ses paires, ainsi Thémis demeurait confiante quant à la suite des évènements mais conservait son esprit en alerte, au cas où ; le peuple ondin était après tout réputé comme imprévisible, qui aurait pu prédire une telle catastrophe ? L'interrogatoire commença en bonne et due forme avec une provoque en guise de tacle de la part de la prisonnière. Classique. Songea la mord'th, c'était pratiquement systématique comme réaction lorsqu'on est enchaîné. Malgré tout, Thémis apprenait des trucs comme cela, en retrait par rapport aux autres. Elle avait eu vent du nouveau continent, mais elle ne s'était pas imaginé une course effrénée entre les sorciers et les démons ; même si, maintenant qu'elle le savait, c'était tout à fait dans leurs gênes. Quoiqu'il en soit, la suite ne lui annonçait rien de bon : la sirène se cantonnait à rester sur la défensif, presque à les prier de fuir pour leurs vies. Le plus surprenant dans tout ça, c'est qu'elle ne mentait pas : la mord'th le voyait. Nolite Mentiri. Quelque chose n'allait pas, il n'était pas bon de rester ici. Thémis aurait pu prévenir les démons, mais les questions lui brûlaient la langue également, elle prit le risque de laisser faire Nathanaël ; de toute manière, l'aurait-il écouté ? Très peu de chance. Pourtant, si elle l'avait fait, il aurait dû, car l'intrusion qui s'ensuivit chamboula tout.

La blanche se retourna vers la nouvelle venue, en garde. Son attitude démontrait une confiance très décourageante pour eux. Elle était belle, son charme était indéniable et presque mortel. Dangereuse, à plein nez. Il fallait fuir, mais un faux pas et c'était la mort. Thémis ne put que se résigner à subir la conversation qui n'avait aucun but de toute façon, puisque la finalité était déjà toute écrite. Elle assimila toutes les informations, avant d'en venir à la troublante conclusion qu'ils faisaient face à une beaucoup trop puissante entité. Docamælla caël Hio, un nom qui lui disait très vaguement quelque chose, ce qui symbolisait son ancienneté et sa légende. Le fait qu'elle s'est emparée du corps d'autrui lui laissa penser qu'elle était peut-être un esprit-parasite revenu accomplir ses desseins ; ayant fréquenté longuement une chamane et sa spiritualité, Thémis ne voyait pas d'autres options. Quoiqu'il en soit, tout cela fut inutile au final puisqu'on décida de les mettre à mort, tous.

En un clin d'œil, ils étaient emprisonnés et condamnés à la noyade. Peste ! Aurait-pu blatérer Thémis si l'air ne lui manquait pas. Ses yeux peinèrent à voir correctement autour d'elle, si ce n'est qu'ils furent tous pris la main dans le sac et que la sirène, ainsi que Lady Hio, étaient déjà parties. La mord'th se résigna : elle était incapable de les sauver, si ce n'est elle-même. Sa magie ne pourra jamais lutter contre celle-ci. Elle se contenta donc de se changer une dernière fois en brume, elle puisa dans toutes ses réserves pour se maintenir sous cette forme et se déplacer entre les molécules d'eau. Elle eut beaucoup de mal à s'extirper de la prison, même ainsi, mais sa tête parvint à atteindre la sortie, elle prit une énorme bouffée d'air avant de laisser le reste de son corps tomber mollement à terre. Elle cracha de l'eau, écouta malgré elle les supplices étouffés des démons, elle fit en sorte de ne pas les regarder : ce n'était que justice. Des pas attirèrent son attention et malheureusement c'étaient d'autres ondines, présentes pour finir le travail. Au moins, son manque d'héroïsme aura servi à lui offrir un sursis. Elle para tout juste une attaque en se relevant, elle était toute trempée et peinait à garder un bon équilibre, de même qu'à garder en main son arme. Sous l'emprise d'une brève fureur, sa lame alla se loger dans le poitrail d'un ondin et elle recula, tomba sur le dos. Ses pupilles dardèrent ses bourreaux, qui se rapprochaient de plus en plus, avant qu'ils ne se fassent voltiger par une énorme arme sortie de nulle part. L'énorme type lutta contre ses assaillants avant de la repêcher.

" Ce n'est pas le moment de se faire dévorer, Lèvres-Divines. Le géant attrapa son bras fin et la tira loin de toute cette agitation.
- Galick… Souffla-t-elle entre deux toussotements. Un échec cuisant, de bout en bout. Maugréa-t-elle lorsqu'ils furent suffisamment éloignés de l'agitation, elle n'avait rien gagné si ce n'est d'apprendre qu'ils étaient au beau milieu de l'œil du cyclone.
- Pas pour tout le monde. " Assura mystérieusement le colosse.

On est encore vivant. Abonda la mord'th, les autres étaient entre les griffes abyssales. Ce n'était plus son combat, en tout cas plus ici.

Mots & Résumé:

By Jil ♪

Lun 07 Sep 2015, 22:36

Dire que la victoire semblait progressivement nous tender les bras, un animal était présent et menait la vie dure à certain de ses combattants et d’autre sirènes venaient pour tenter de nous affronter. Mais beaucoup d’entre elle semblait vouloir retourner à la mer. C’était assez étrange comme retraite, mais pour l’heure je ne voulais pas m’en plaindre. Je pouvais voir Nathanaël tenter de faire parler l’ondine qu’il avait en main, mais cela semblait en vain. S’il voulait vraiment la faire parler, il aurait sans doute du montrer des méthodes un peu plus brutal pour lui faire comprendre c’était qui le patron. Je trouvais d’ailleurs cela surprenant qu’il se montre si courtois en interrogeant cette créature alors que c’était un démon. Je pensais que les démons étaient plus brutaux que cela et encore plus si c’était pour obtenir des informations. Déjà que c’était plutôt étrange qu’il eut envie de laisser vivre ses hommes-poissons et il aurait pu utiliser ses poings pour gagner du temps dans son interrogatoire. Je ne dis pas que j’aurais fait comme cela, moi j’aurais utilisé toute sorte de manipulation psychologique, mais dans un champ de bataille ce genre de méthode ne marchait pas vraiment… Vu que ce n’était pas l’endroit adéquat et que cela prenait du temps.

Mais voilà qu’arrivait une autre jeune femme d’un air assez décontracté. Elle parlait d’un air assez supérieur voir moqueur. A peine me demandais-je qui c’était qu’un jeune homme nous révélait son identité assez rapidement… Aurore la conservatrice des parchemins du temps… Mais en réalité, d’après le jeune homme c’était une dénommé Lady Docamælla caël Hio qui avait pris le corps de la conservatrice Aurore. Je ne connaissais pas trop cette femme qui avait apparemment coulé Tælora le contiennent qui venait d’apparaitre dans le corps de Aurore. En tout cas, le faite que l’homme nous révélait tout ce qu’il savait n’était peut-être pas au gout de la demoiselle… A moins que ce ne soit le faite qu’elle détestait les autres races hormis la sienne. Difficile à dire, mais chose était sur c’était qu’elle n’était pas là pour nous aider bien au contraire. A peine avait elle fait un mouvement de la main que l’eau qui nous entourait venait pour crée une bulle d’eau pour tenter de nous noyer. Rapidement je créais un bouclier autour de moi pour ne pas me noyer dans cette bulle. Cela n’allait pas me sauver, mais au moins me faire gagner un peu de temps, histoire de trouver une solution pour me sortir de cette situation assez inconfortable.

Je réfléchissais un bref instant analysant la situation. Je me doutais bien que cette bulle n’allait pas nous lâcher si on se contentait de nager vers la sortie, cela aurait été trop facile et aucunes des créations élémentaire que j’avais acquis ne pouvait me sortir de se pétrin. Mais une idée me venait pour m’échappera rapidement de cette endroit et sans que cette bulle d’eau me poursuivre. A la seconde où je désactivais mon bouclier, je plantais ma lance dans le sable pour garder un appui sur le sol pour ensuite me transformer en serpent des sables. Ses créatures savent naturellement creuser des passages dans le sable. Généralement c’est pour chasser une proie, mais cela pouvait aussi servir à s’échapper d’une bulle d’eau je me disais. N’ayant pas trop le temps de faire un travail d’orfèvre. Je ressemblais surtout à un gros serpent avec des bras alors que je m’enfonçais dans le sable pour ressortir un mètre plus loin. J’étais nue évidemment, mes vêtements ainsi que mes armes étaient resté dans la bulle, mais cela ne me gênait pas outre mesure. J’étais fière de mon cœur parfaitement sculpter et qui devait sans doute rendre jaloux quelques-uns des races réputer les plus belles.

Toujours était-il qu’il était hors de question de me battre une minute de plus sans armes et avec une réserve de magie au plus bas. Je décidais donc de m’éloigner du combat le plus vite possible pour rejoindre mes compagnons qui étaient sans doute toujours cacher dans un coin. Je ne partais pas tout de suite car, même si je n’avais rien contre le fait d’exhiber mon corps, je voulais quand même récupérer mes affaires une fois la bulle d’eau disparu. Du coup, je restais cacher jusqu’à la fin de la bataille pour reprendre mes affaires et pour ensuite partir… Je n’avais jamais été une grande amoureuse des ondines, mais une chose était sur au jour d’aujourd’hui, je les détestais royalement.

744 mots

Resume:

Mar 08 Sep 2015, 15:24

L'être sylvestre refusait de l'admettre. De voir la vérité en face, de retirer ce voile qu'il plaçait mécaniquement devant ses yeux chaque fois qu'une once de désespoir venait faire de l'ombre à la lumière qu'il entretenait régulièrement, cette flamme qui l'animait jour après jour, qui le poussait à avancer sans que jamais il ne s'arrête pour douter de ses actes. Serrant les poings, il continuait de décocher, flèches après flèches, tout en s'assurant que les autres qui se battaient à ses côtés réussissaient à s'en sortir, qu'aucun ne manquait de rien. Bien sûr, ils n'étaient pas dans une position où il aurait pu s'arrêter pour prêter main forte à qui que ce soit, et le savait pertinemment, mais cela ne l'empêchait pas de prendre des nouvelles de ceux qui, comme lui, donnaient leurs vies, prenaient le risque pour sauver celles des autres. La vérité ne lui semblait plus, pourtant, à portée de main, si bien qu'après quelques essais qui ricochèrent sur la peau rugueuse du monstre marin, il se mit quelque peu à trembler, à tressaillir. Losagel avait beau avoir un coeur brave, être un homme courageux et plein d'ambition, il n'en restait pas moins incroyablement terre à terre de par sa nature d'elfe et donc d'être sage.

Continuer à s'épuiser sans raison ne faisait pas sens dans son esprit, mais pouvait-il réellement arrêter le combat et se retirer en espérant que personne ne le voie ? Son honneur en prendrait un coup, sa dignité serait à jamais souillée et il doutait de s'en remettre, mais cela semblait être la solution la plus viable jusqu'à ce qu'enfin, un point faible soit découvert sur le requin. Le tirer hors de l'eau avait déjà traversé l'esprit du jeune homme, qui préférait attirer l'ennemi sur un terrain qui n'était pas le sien afin de prendre l'avantage, mais il n'était pas dupe. Ce requin n'était pas comme les autres et nul doute qu'il pouvait se transformer, se métamorphoser afin de s'adapter à son environnement. De plus, si l'on en croyait son origine, l'on pouvait se permettre de penser qu'il avait la capacité de contrôler la montée des eaux et donc de se mettre à l'abri presque automatiquement. C'était un véritable cul de sac, un paradoxe auquel il ne pouvait répondre. Son cerveau cogitait, ses bras attrapaient sans cesse de nouvelles flèches, les décochaient, enchaînaient à un rythme presque affolant, sans pour autant reculer pour s'abriter.

La pluie le soignait, c'était un indice non négligeable, oui… Mais Losagel ne pouvait rien faire contre les éléments. Il ne les contrôlait point, et doutait très franchement qu'un élémentaire de l'eau soit assez puissant pour faire cesser la pluie. Il aurait fallu qu'un maître se trouve au beau milieu de ce capharnaüm, autant dire que la probabilité que ce soit le cas était extrêmement faible. Seulement, il comprit encore une fois, un peu plus, que s'il ne faisait rien, alors le combat était perdu d'avance. Jetant un coup d'oeil à la belle rousse qui venait d'ajouter un bonus non négligeable à son carquois, il la gratifia d'un sourire qui aurait pu se vouloir charmeur si seulement il n'avait pas arqué ses lèvres dans de telles circonstances. Il n'était ni l'heure ni le moment d'essayer d'être courtois avec les dames, et il le regrettait presque intensément, espérant recroiser l'une d'entre elles au détour d'un événement quelconque. Ce n'était qu'une question de temps avant que tout cela ne tourne encore plus au cauchemar. Continuant alors de décocher ses flèches sans grand espoir, il se battait de toutes ses forces, de toute son âme, priant pour que quelqu'un mette fin à cet enfer, réussisse à arrêter la pluie afin qu'ils puissent se débarrasser de ce monstre gigantesque qui semait la terreur. Les ondines devaient être bien loin maintenant, et sans doute ne faisaient-elles plus attention à leur créature marine. C'était un avantage, mais qui ne leur permettrait pas pour autant de s'en sortir indemnes. Reculant de quelques pas pour continuer à décocher, l'elfe sentit une présence dans son dos. Se retournant à peine, sans perdre de vue son objectif, il haussa la voix. « Allez vous mettre à l'abri ! ». Un petit rire mesquin retentit. « Oh, allons. C'est plutôt à moi de dire ça. ». Et sans crier gare, ils disparurent comme une traînée de poussière portée par le vent.

781 mots

Résumé:

Jeu 10 Sep 2015, 13:59

Dans l'embarras le plus total, Zane avait dû reconnaître que cette affreuse créature avait été plus malsaine que prévu. Dans son excès de fierté, il en avait oublié d'être prudent. Mais l'était-il seulement un peu même en temps normal ? Certainement pas. Le démon détestait plus que tout reconnaître la supériorité d'une bête difforme qu'il aurait très bien pu abattre avec de meilleurs partenaires de combats. Il fallait reconnaître qu'ils étaient peu nombreux à l'affronter, et aucun d'entre eux ne présentait la même hargne et la même volonté que le ténébreux. Durant son face à face, il s'était fait toucher sévèrement à l'épaule. Par chance, une jeune femme était passée par là, et même si elle avait stipulé ne rien connaître en médecine, elle était au moins parvenue à lui remettre l'articulation en place. Dans un cri de douleur, il avait amèrement remercié cette sympathique inconnue. Au moins il n'était plus estropié grâce à elle et pourrait continuer son acharnement sur l'espèce de pseudo-requin, la beauté de l'animal en moins. Après avoir profité ce qui ressemblait à des soins, le démon se releva le plus rapidement possible. Il ne pouvait pas rester ici plus longuement et devait penser à une stratégie pour venir à bout de son ennemi. Plus loin, le chaos semblait régner par les attaques incessantes des sirènes. Voir tous ces moutons se rassembler près de cet autre démon le faisait doucement rire. Il était persuadé que la plupart n'avaient aucune idée de ce qu'ils étaient en train de faire ni le pourquoi du comment de leur servitude. Depuis le début, Zane n'en avait eut que faire de cette comédie dramatique, c'est la raison pour laquelle il avait décider de concentrer toute son attention sur le beau monstre. Maintenant qu'il s'était fait expulser par ce dernier, il n'est pas certain qu'il serait en mesure de lui pardonner. À présent, ce combat devenait plus personnel que jamais pour lui.

En retournant sur la plage, il remarqua bien vite à quel point la situation était plus critique que jamais. Les quelques rares survivants qui continuaient leurs assauts se trouvaient soit dans une fatigue affligeante, soit étaient d'une grande nullité. Le reste n'était que cadavres jonchés sur le sable, dont l'utilité était réduite à nourrir les quelques créatures marines. L'homme ne voulait pas abandonner, pas maintenant. Il devait abattre cette chose, quoique ceci puisse lui coûter. Il invoqua ainsi son arme qu'il affectait tant, celle qu'il contrôlait et maîtrisait le mieux. S'il pensait se servir de sa faux au départ, ceci en faveur de son allonge et de sa puissance, il devait admettre que cette dernière avait été bien futile jusqu'alors, c'est pourquoi il était nécessaire de compter sur sa carte maîtresse. Sans attendre des heures sous la pluie battante, le stratège déploya ses ailes de jais et s'envola en direction du squale. En changeant d'angle au dernier moment, il évita de justesse l'immense mâchoire qui faillit s'abattre sur lui. Le claquement familier de sa dentition fit comprendre au malin qu'il avait eu particulièrement chaud ce coup-ci. Toutefois, ça n'inquiétait pas le diable qui se tordit dans les airs pour partir en piqué sur son adversaire. En prenant l'élan nécessaire, il plaça sa lame parallèlement devant lui afin de placer un coup qu'il espérait décisif. Zane n'avait pas été sourd à ce que l'un des assaillants avait crié précédemment. Il avait mentionné la pluie qui réparait ses blessures. L'eau était donc toute son essence, et c'était bien là le problème majeur du prédateur. Outre sa résistance colossale, il était aussi capable de se régénérer quand il venait à se faire toucher.

En toute réalité, peu de monde était susceptible de gagner contre un élément incontrôlable.Le démon estimait toutefois que les êtres qui se guérissaient dissimulaient une faiblesse importante quelque part. En toute franchise, s'il était invincible, alors il n'aurait nullement besoin d'avoir recours à ce genre de tours destinés aux lâches. C'est dans cette optique que l'homme employa toute sa vitesse en la mélangeant à son pouvoir démoniaque : sa superforce. Il n'utilisait ce pouvoir qu'en dernier recours, et c'était maintenant ou jamais. Qu'importe ses capacités curatives, du moment qu'il mourrait sur le coup ou qu'il était au pire frappé par une lésion trop importante, il ne serait pas en mesure de s'en remettre. C'est au moment d'arriver à l'impact que Zane se décida à viser entre les deux yeux. C'était théoriquement là que se situait son point le plus sensible. Comme il s'y attendait, tous les moyens qu'il avait mis en place permirent à l'acier de pénétrer facilement sous la peau épaisse du requin, s'engouffrant à même sa carcasse qu'il enfonça le plus loin possible. La rage du démon était telle qu'il resta un moment à tenir cette position dans ce qui ressemblait être un rodéo. La bête vociférait et bougeait dans tous les sens, essayant de se défaire du parasite. Après plusieurs secondes, l'homme extirpa son arme et retourna au sol. Avait-il réussi ? Il n'en savait rien. Mais la fuite des autres membres du groupe l'encouragea à se retirer également. « Belle bataille mon ami. » Adressa-t-il au monstre en interprétant une noble salutation improvisée. Il disparut comme il était venu ; en toute discrétion.

Résumé:

936 mots

Mar 15 Sep 2015, 06:04

L'attaque se poursuivait, nombre de personnes présente essayaient encore et encore de blesser et tuer ce requin bizarre. Maléna fut contente de voir que celui qu'elle avait été un peu plus tôt avait réussi à se remettre sur pied malgré le traitement douloureux que l'élémentale lui avait infligé. Plus ils attaquaient et moins le monstre semblait en souffrir, la pluie tombant de plus en plus fort, véritable nuisance pour la rouquine chez qui brûle l'élément de feu. «Comment être à l'abri et faire du dégâts en même temps...» La bête grossissait chaque fois qu'elle manger un adversaire, comme si sa taille était proportionnelle à ce qu'elle ingère.

Maléna soupira et se recula à l'abri de la grotte visitée pour soigner le démon, ce dernier en plein combat sur cette chose immonde qui ne veut pas crever. Elle en profita pour reprendre des forces et se protéger de la pluie qui l'énerve au plus haut point. Son arbalète et son feu pour arme, elle avait vu quelques épées qui trainaient sur le sable, vestige de leurs propriétaires respectifs qui faisaient maintenant office de repas pour créature étrange. La rouquine n'aurait su dire combien de temps elle avait passé à attendre mais lorsqu'elle se décida à foncer de nouveau à l'assaut, l'elfe et le démon disparu sans laisser de trace, il ne restait plus qu'une poignée d'humain n'ayant pas encore servit de repas. Ceux-ci se battaient sans relâche, provocant la bête de tout les côtés pour la rendre folle, piquant les membres qui lui permettait de marcher. Surtout ceux arrière, incitant à avancer de plus en plus vers la plage et le faire quitter l'eau. «Pas fou... il sera peut-être moins fort sans eau.»

Jaugeant les épées au sol , elle se dépêcha d'en ramasser une dizaine, les trainant avec peine jusqu'à sa cachette. Faisant jaillir le feu de ses mains, chauffant les lames jusqu'à les rendre d'un rouge vif, ardent. Bénissant ceux qui forgeait les armes avec un manche recouvert de cuir. Jetant un oeil dehors, ses alliés inconnus avait mené un peu trop près la bête, Maléna attrapant une épée brûlante et la lança dans la gueule ouverte de la créature. Évidemment, le requin était loin d'apprécier cet apéritif un peu piquant mais il ne s'agissait que du premier. Se faisant une parfaite petite opportuniste, elle balançait l'une après l'autre ses cadeaux empoisonnés chaque fois qu'elle risquait de se faire bouffer tout crue. Dès les premières, les effets se firent sentirent, les lames chauffé à blanc transperçaient l'intérieur du monstre au simple contact. Nul besoin de pousser sur le métal pour qu'il s'enfonce jusqu'à refroidit.

Sautant de joie de le voir s'effondrer à plat ventre, échappant un cri qui pourrait se traduire par de la souffrance et l'ouverture vers la mort. Tout ceux qui avait aidé à mener le requin à cet endroit se firent encore plus insistant, essayant de créer un maximum de lésions pour achever l'animal. L'élémentale montant avec un courage certain sur cette chose pour se rendre à sa tête et lui brûler les deux yeux. Regain soudain d'énergie de cette chose qui l'a propulsa dans le sable, y roulant tel une pierre que l'on jette. Vexée elle se releva, faisant grandir une boule de feu entre ses mains, profitant que soudain toute l'eau de la pluie était redirigé vers le lieu de la confrontation avec la sirène qui dirigeait. Chaque pas vers le requin décuplait le brasier qui couvait entre ses doigts, avançant avec une conviction inébranlable jusqu'à la gueule qui s'ouvrit pour l'avaler, relâcha toute cette colère qu'elle avait littéralement consumé pour nourrir le feu, lançant la boule dans la gueule pour se libérer et risquer le tout pour le tout.

Se couchant au sol, face contre terre, voyant autour d'elle des morceaux de chair carbonisés. Des cris de douleurs retentissant derrière elle, ayant malgré toute sa bonne volonté, blessé de ces hommes qui l'avaient aidé tandis que les épargnés hurlait de joie, annonçant que la monstre avait rendu son dernier souffle. Maléna était épuisé et se relevait péniblement, victorieuse, ne demandant pas son reste et s'éloignant sans plus attendre de cette zone sans savoir ce qui l'attentait au détour du prochain croisement.

745 mots

Résumé:

Event Aout 2015 | Groupe VI | La Traque des Filles des Eaux

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