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  Event Août 2015 | Groupe IV | Suivez les macchabés

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Ven 28 Aoû 2015, 23:53

Eh bien… On ne pouvait pas vraiment dire d’Art avoir été bien utile… Alors que tous avaient pensé à ramener ces fameux Masques d’Or, lui s’était contenté du minimum : aller inutilement en espionner un. Qu’importe. L’essentiel, c’était bien que les choses allaient peut-être pouvoir avancer. Même si Art en avait ramené un lui aussi, ça n’aurait peut-être pas été le plus utile de l’affaire. Quoi qu’il en fût, son intention se porta bien vite vers l’individu qui était le patron, et il écouta avec une attention particulière en quoi consistait sa propre découverte. Une jeune femme ? Un rire faillit échapper à ses lèvres, tant la situation semblait étrangement insensée. Mais il se retint bien vite, voyant que son ton ne coïncidait pas avec celui des autres. Il suffisait de voir cet Elfe qui s’insurgeait. M’enfin. Cette femme faisait peut-être sens dans ce que l’homme appelait une « découverte ». Réfléchir, réfléchir. Bien facile à dire ! Le Spectre n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle pouvait bien fabriquer dans une crypte. Ce n’était pas lui qui l’avait vue. Mais pour parler avec autant d’aisance de naïveté de la part des résistant, ce qu’elle devait à voir affaire dans l’histoire relevait plus d’une question de jugeote, et pas d’idée bêtes et irréfléchies énoncée à tout va.

« Oh. » Fut sa brève réaction alors qu’il ouvrait grand les yeux, gardant cependant les pupilles centrées sur les futurs morts-vivants. Dans un sens, cette révélation le fascina. Qu’elle idée tout de même qu’avait eu l’architecte ! Une bonne idée… Enfin… Le fantôme l’aurait pensé avec plus d’appui si cette bande de fanatiques n’était pas en train de ravager le monde. Ainsi ils étaient morts… Bel et bien hors de ce monde… Son regard noisette effleura lentement leur anatomie quasi monstrueuse. Cet or qui recouvrait leur visage, encore incomplet montrait bien qu’ils n’avaient plus rien d’humain. Un sourire vint élargir ses lèvres. Le patron avait bien raison. C’était fantastique. Comme stratégies. Cependant, bien qu’il n’y ait plus de morts que de vivants en ces terres, combiens de macchabées encore conservaient une anatomie potable à cette transformation ? Il devait y en avoir à la pelle à ce qu’il imaginait. Il ne fallait pas non plus omettre que chaque morts durant cette guerre pouvait servir à alimenter les troupes adverses. Quel plan digne de ces histoires romancées à dormir debout ! Cette révélation pouvait très bien se vanter les mérites de baisser la motivation de ces résistants. Au moins, à sa mort, Art n’irait pas alimenter la fréquence de ces fanatiques. Si l’on considérait qu’un fantôme déjà mort pouvait à nouveau mourir…

Ainsi, il fallait à cette bande de résistant retrouver d’autres gens comme cette femme au regard haineux. Cette tâche se révélait bien complexe, cependant. Et d’ailleurs… Qu’est-ce que cela devait lui faire ? D’être ainsi observée par tous ces gens ? Epiée, jugée jusqu’à la moelle ? Son regard voulait sans doute lui donner sa réponse. De sa vision, il finissait par balayer la foule. Tantôt des grimasse, tantôt des froncements de sourcils… Peu semblaient apprécier le caractère bien trop vaniteux du patron, mais étaient bien trop subjugués par le charisme qu’il dégageait pour en faire toute une affaire. De la fascination se lisait ainsi, mêlée à toute cette humiliation. De son côté, Art s’en foutait royalement. Qu’on le prenne de haut ou pas, pour lui ça n’avait rien de dérangeant. Pour lui, sa situation de résistant était bien plus à même de le préoccuper, et dans cette logique, il se contentait de suivre les directive, un sourire mielleux aux lèvres. Qui sait ? Peut-être que leurs actes de résistants allaient considérablement faire évoluer leur statut de résistant à soldat en guerre à part entière ? Peut-être qu’ils allaient enfin mettre un terme à toute cette catastrophe ? Alors, un caractère hautain ne pouvait pas lui faire de mal. Le Spectre n’y pensait même plus, et ce fut le cas dès que son regard avait quitté ceux de la foule. Le type qui se faisait appelait patron l’intéressait assez, il devait bien l’avouer.

Sa réflexion ne s’éternisa pas plus. Il se dirigea de nouveau dans les différents coins du cimetière pour simplement observer un à un les gens présents, mais craignait bien de ne pouvoir faire la différence entre ses ennemis, et les simple visiteurs. Ce qui l’alarmait assez, c’était que si à l’inverse, la discrétion des résistants ne se faisait pas suffisamment discrète, ils finiraient par se faire remarquer, et ainsi, ce serait probablement la fin de leur mouvement fébrile de résistance. Art se cacha derrière un mur, observant une jeune femme qui semblait prier. Enfin… Prier était un bien étrange mot, à vrai dire il ne comprenait pas grand-chose à ce qu’elle faisait. Et… Elle ne priait pas, en effet. « Psst ! Eh toi ! » Fit-il à l’intention d’un jeune homme un peu plus loin. « Je crois que j’en ai une !Eh ben ? T’attends quoi ? » Art lui montrait ses mains, amusé. Il ne pouvait pas l’atteindre, puisqu’il était immatériel. Cette situation le faisait rire. Devoir utiliser quelqu’un d’autre, c’était assez drôle. Le garçon souffla, alors qu’il sentait son cœur battre plus vite. Cette entreprise s’avérait dangereuse. Que faire s’il se faisait attaquer ? Eh bien ce qui devait arriver arriva. La jeune femme avait bien compris que le Spectre et l’élémentale n’avaient rien de simples passants. Et prise sur le fait, elle se décidait à se défendre, faisant apparaître au grand damne des deux hommes une bête à l’air féroce alors qu’elle poursuivait son œuvre. Une bataille avait été lancée, et heureusement, elle semblait tout à fait possible à remporter. L’ennemie – en tout cas, cette femme en particulier – ne semblait pas si forte que cela. « Oups » Souffla-t-il alors qu’il remarquait que c’était entièrement de sa faute si l’autre résistant se retrouvait dans cette situation.
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Dim 30 Aoû 2015, 18:15



Le vampire écoutait les explications du Patron au travers des répliques de certains autres du groupe, les faisant passer pour de pauvres minable qui ne comprenne rien à rien. Kinji ne se sentait pas viser, ne portant nul jugement sur la situation, se contentant d'écouter et d'apprendre ce que l'homme au fort charisme avait à dire. Toute information était utile, si petite soit-elle, pour faire avancer la compréhension et venir à bout du chaos qui règne. Le jumeau de l'Orisha avait bien l'intention de faire sa place dans ce monde bien qu'il aurait dû être soumis à celui dont il est la copie, mais ce dernier n'avait montré nul exigence, lui laissant le loisir d'apprendre le monde par ses propres moyens plutôt que de l'asservir en esclavage. Depuis le début de ces événements qui avait semés le chaos, il avait participé comme il pouvait à aider et survivre, il était temps de continuer son labeur et amener sa part de solution.

Le Temple de Rhéa Latia, un ordre dont il n'avait jamais entendu parler jusqu'à ce jour et ainsi ne comprenait que très peu son implication et les méthodes utilisées. Ayant juste conscience du résultat des manipulations faites sur les morts. Ainsi les Masques d'Or n'était que des morts ramené parmi les vivants avec une carapace de métal, sans conscience, obéissant aux ordres tel des robots de chair. Le regard de Kinji faisait l'aller-retour entre la jeune femme et le Patron, écoutant les dires de l'homme et regardant les réactions de la captive qui ne répondait pas. Sa concentration fut perturbé par une apparition soudaine parmi eux, un Déchu qui sitôt apparu se mit à parler avec le Patron, semblant bien connaître le temple et fidèles dont il était question. Le vampire ne comprit pas tout ce qui fut dit, se sentant plutôt une soudaine motivation de se battre, d'aller à la recherche des disciples de cet ordre mystérieux.

Partant aussitôt avec deux autres membre du groupe de résistance, s'éclipsant dans la nuit à la recherche de membre du Temple. Parcourant d'abord un secteur du cimetière, restant au clair de lune pour que ses collègues puissent encore voir quelque chose dans la nuit. Apercevant une femme à genou devant une pierre tombale, le trio se fit discret. Kinji s'approcha sans bruit jusqu'à se tenir derrière elle.
- Un être cher ?
Elle sursauta, échappant un cri de peur avant de répondre.
- Oui... Mon fils.
- Mes sympathies, navré de vous avoir effrayée. Prenez soins de vous.
- Merci.
Elle rebroussa chemin vers la sortie, permettant au vampire de confirmer qu'elle n'était pas mauvaise. Le petit groupe poursuivant sa route, du mouvement un peu plus loin attirait leur attention. Visiblement le cri d'effroi avait perturbé un travail en cours et l'empressement était palpable. Un homme d'âge mûr et une très jeune femme se tenait près d'une tombe fraichement ouverte, le tas de terre humide en guise de preuve. Le premier semblant monter la garde tandis que l'autre psalmodiait un charabia.

Heureusement pour eux, le gardien était dos à leur position et les deux sbires qui accompagnait le vampire se ruèrent sur lui. Un combat acharné s'engageait aussitôt, l'homme était de forte stature et encaissait les coups avec un peu trop d'aisance. Kinji ne pouvait s'empêcher de savourer ce moment de violence, les pierres tombales faisant office d'arme, chacun essayant d'y assommer l'adversaire. Quelques giclées de sang plus tard, la cible était inconsciente et les deux résistant épuisés. La jeune femme qui était à genou près du corps, une disciple sans aucun doute, n'avait jamais interrompu sont travail malgré l'affrontement à ses côtés. Le vampire s'approchant sans bruit, n'ayant pas été aperçu jusqu'à présent. Posant une main sur sa nuque pour la pousser à poser la tête sur le défunt, un genou dans son dos pour la maintenir.
- Qui es-tu ? Pour qui fais-tu cela ?
- Crève sale chien.
- Mourir.. je ne connais pas. Parle !
Le corps commençait à changer, le front était doré et lentement le métal avançait sur le visage pour le recouvrir. Kinji poussa la femme sur le côté et de sa hache trancha le cou du macchabée par une succession de coup, réduisant à néant le travail qu'elle avait commencé puisqu'un corps sans tête ne vaut rien.  

Ce moment d'inattention envers lui permis à cette dernière d'invoquer une bête qui se jeta sur le vampire dans le but de protéger son oeuvre. Tombant à la renverse sur le dos, la chose aux allures de chien sur lui. Ayant eu tout juste le temps de poser les mains au cou de l'animal pour l'éviter de mordre, sentant les griffes lui frôler le torse, déchirant ses vêtements par endroit. Pendant ce temps, ses deux collègues maîtrisèrent la disciple pour qu'elle soit pieds et poings liés, un bâillon en prime. Moment que le vampire utilisa pour se défendre, usant des griffes de métal dans sa main gauche pour donner des coups de poings dans le flanc de la bête. Provocant encore plus sa rage, elle tentant un ultime assaut et ses mâchoires claquèrent à quelques millimètre du nez de l'homme alors que l'animal se retrouvait tiré vers l'arrière par les deux autres puis assommé contre une plaque de marbre.
- Merci, c'était moins une. Retournons montrer notre prise.

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Lun 31 Aoû 2015, 20:13

Milo n’avait pas fait grand-chose si ce n’était aider une autre à ramener une de ses créatures. Mais dans le fond, il ne savait pas ce qu’il aurait pu faire d’autre. En tout cas, quand il revoyait l’homme revenir, il ressentait comme un malaise dans ses paroles. Il semblait si peu amical et pourtant il semblait dire que son aide était sans doute la plus précieuse de toute. Milo avait un peu de mal à cernés le personnage et du coup à savoir s’il devait vraiment apprécier son aide ou pas… Evidemment, il continuait à écouter et suivre les directives dans la mesure où cela ne risquait pas trop la vie des gens ici présent. Il fallait dire que notre magicien était du genre docile en règle générale, si un plan était suggérer et que celui-ci ne réclamait pas de massacre ou des risques trop grave, il était toujours prêt à aider. Enfin bref, Milo restait pratiquement tout le temps silencieux, il n’osait toujours pas trop parler, la crainte d’être encore une fois houspiller en quelques sortes l’empêchait de poser les questions qui le tiraillait. Mais de toute façon, une grande partie des questions que Milo aurait pu se poser se révélait par notre homme naturellement.

Milo ne connaissais pas grand-chose du culte du Temple de Rhéa Latia. Mais aussi triste que cela pouvait paraitre, il avait sans doute raison. Si ses gens étaient la cause de ses malheurs, il n’y avait pas des milliers de solution. Il fallait les captures tous pour qu’il arrête leur magie maléfique. Les terres du Yin et du Yang en dépendaient. S’armant de tout ce qu’il pouvait… Surtout de son courage. Milo accepta de partir la recherche de ses cultistes qui provoquait la ruine et la désolation sur notre monde. Toujours des plus prudents, Milo s’avançait dans le plus grand silence. Chaque bruit qu’il entendait lui faisait  battre son cœur à vive allure. Allié, masque d’or ou cible. Voilà en gros les trois rencontres possibles. Mais, il avait le pressentiment que c’était les deux derniers qui risquait surtout de rencontrer. Milo n’hésitait donc pas à se cacher dans le moindre buisson ou derrière une pierre tombale alors que le bruit d’un oiseau sans doute sifflait à ses oreilles… Toujours était-il qu’au bout d’un moment, il silhouette se profilait à l’horizon. Milo avec autant de prudence qu’il lui était permis s’avançais pour voir un jeune garçon à peine adolescent pleurer une tombe. Voyant qu’il ne risquait rien avec le jeune garçon Milo s’avançait pour dire :

Hey oh ! Ça va ? Tu ne devrais pas rester ici petit.

Milo avait plus que raison, les pleures du garçon avait attiré des gens et alors que Milo c’était seulement retrouver devant celui-ci Une personne encore cacher dans l’ombre apparaissait pour invoquer une créature aussi grande que notre jeune Magicien. Milo avait vite compris que le danger était imminent, sa seule solution était la fuite, mais il ne pouvait pas à cause du garçon qu’il devait protéger. Milo se plaçait donc juste devant le garçon pour le protéger avant de dire :

Fuis, vite !

Un combat qui aurait pu être sans merci si Milo ne prenait pas la raclé du siècle. Il prenait à se défendre face à cette créature alors qu’il y avait encore quelques qui semblait simplement admirerez son œuvre. Milo se retrouvait rapidement en sang. Dans l’impossibilité de battre cette créature et encore moins son créateur. Mais maintenant que le jeune garçon était parti bien loin, il pouvait enfin faire la seule chose qu’il était pour l’heure capable de faire… Fuir… Sauf que la créature arriver à lui tenir la distance. Il n’eut son salut que grâce à la branche d’un arbre qu’il tira dans sa course et qui fouetta le visage de son adversaire quand il passait à son tour. Milo se cacha alors dans une crypte ou la chance était avec lui. La créature et son créateur ne semblait pas l’avoir retrouvé. Milo restait dans sa cachette pendant un petit moment le temps de récupéré avant de partir doucement pour rejoindre les autres. Il savait qu’il ne risquait pas de capturer seul. Mais il aurait espéré en trouver un ou deux pour prévenir ses alliés… Mais non, le voilà qui rendrait blesser et bredouille. C’était donc la tête basse que le pauvre Milo s’adressait au autre en disant :

Je… Je suis désolé, je n’ai pas réussi à en capturer un…


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Mer 02 Sep 2015, 23:20



GROUPE III
Eerah - Samael - Kinji [Ethan] - Milo [Yukina] - Art [Kohei]

Nonchalamment appuyé contre la pierre tombale délabrée d’une femme morte il y a des années, le Patron attendait que la foule se disperse et retourne vaquer aux occupations qu’il avait lui-même planifié. Peu soucieux des notions de respect et de décence, il tapotait ses doigts blêmes en rythme sur la roche froide de son siège de fortune. Sans prononcer le moindre mot, il articula du bout des lèvres un « ne bouge pas » à l’attention de sa captive, mimé avec un regard à la fois perçant et dément qui dissuada la jeune femme d’amorcer la moindre tentative d’évasion. Elle savait ce qu’elle risquait à contrarier le Sorcier. « Je suppose que tu t’attendais à un accueil un peu plus triomphant, petit. » se moqua-t-il en allumant une énième cigarette, d’une flamme apparue près du tabac sans qu’il ne lève le cil. La populace n’avait jamais aimé celles et ceux qui posaient des questions trop embarrassantes, un comble lorsqu’il s’agissait de survie et que l’on avait à faire à un homme sans scrupule. « Je me demandais quand tu daignerais rejoindre le bas commun des mortels. » ajouta-t-il en recrachant une épaisse fumée blanche qui dessinait des arabesques autour de son sourire et de sa mine acide. « Tu n’es pas un imbécile, gamin. » Il faisait autant référence à ses remarques judicieuses qu’à celles qui l’étaient moins. Dans une trêve de la subtilité, le Patron avait envoyé ses larbins à la recherche des adeptes du Temple présents dans le Cimetière, uniquement, ces petites plaies qui agrandissaient les rangs ennemis. Ils étaient trop nombreux, dissimulés et fourbes pour qu’un individu, un groupe, une nation ou une alliance entière ne réussisse à dissoudre le mouvement. Le Maître était un homme persuasif, un homme de la pénombre, juste une ombre sans nom ni visage. « Serais-tu de mauvaise humeur à cause de la perte imminente d’une précieuse alliée ? » Vanille, évidemment. Le Patron savait à qui il s’adressait, sans se préoccuper de la manière dont il lui parlait pour l’unique et banale raison qu’il traitait tout le monde avec cette arrogance froide et hautaine. La seule différence notable était l’estime qu’il portait à son interlocuteur, au-delà de l’usage parfois déplaisait du « tu » qui en froissait plus d’un. « Tu possèdes les connaissances théoriques. J’ai la pratique. Pour avoir fréquenté des fanatiques du Temple, il m’est facile de reconnaître un partisan lorsque j’en vois un. Sans compter que notre connaissance commune a été aperçue près des Montagnes dans l’un des repères que je leur connais. Des gens fascinants mais il n’y a qu’elle qui m’intéresse. Elle a un esprit remarquable. » Dans ses déboires, il devait reconnaître que si l’âme le captivait, le corps le séduisait autant. « Foutrement belle, aussi. » Il s’était forcé à une certaine politesse. Ses pensées étaient moins poétiques et il ne paraissait pas charmé par l'idée d'une relation sublimée avec la Sirène. « Quoiqu’il en soit, nos macchabés ont rempli avec brio le rôle qui leur avait été confié. Je prédis leur évanouissement aussi soudain qu’inattendu. La création peut paraître simpliste mais leurs attaques, toujours très ordonnées, me laissent penser qu’ils sont reliés entre eux, comme les membres bourdonnant d’une ruche monstrueuse. Ce sont des têtes vides mais d’excellents guerriers qui ne nécessitent ni sommeil, ni nourriture ni eau et pas plus de soin. »  La cigarette consumée, il écrasa le mégot dans un soupir contrarié. « Des soldats jetables, la principale priorité du bon peuple terrifié qui cherche à tenir. » Il sourit à Eerah. Se relevant d’un bond, il bouscula légèrement la jeune femme, toujours accroupie dans les mauvaises herbes. « Allez ma jolie, dis-lui ce que sont réellement ces créatures. » Elle le gratifia d’un regard rempli de haine. La gifle fut aussi brusque que claquante. Le Patron commençait à en avoir assez d’attendre une réponse qu’il connaissait déjà. La fille toussota un peu de sang, la joue rouge. « Une diversion. » articula-t-elle, de mauvaise grâce. Elle se mit à rire. « Elle l’a volé. Elle le gardera. Vous … » Un nouveau coup, elle s’évanouit. « Sais-tu ce qu’elle a dérobé ? Ou à qui elle a subtilisé un artefact ? » Il n’attendit pas un oui ou non.

Dans un sourire, les mains dans les poches, il tourna les talons. « Trouver les membres du Temple ... » reprit-il. « Même arrêter ceux du Continent du Matin Calme, juste du Cimetière, est un véritable défi. » Des feuilles mortes se mirent à crépiter, enflammées par une petite étincelle vouée à s’agrandir. « Autant les étouffer et les brûler, tous autant qu’ils sont. » Incluait-il les gens communs ? Dur à dire. Se préoccupait-il de leur sort ? Manifestement, non. Il s’en alla, abandonnant la fille à une mort certaine si elle ne se réveillait pas très vite. « Je sais que ça n’en a pas l’air mais c’est un acte de bonté. » Il rit, comme amusé par sa propre blague. « Sympathique d'avoir motivé les troupes, gamin. » conclut-il sans se retourner, ne faisant qu'esquisser un geste de la main.

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Dim 06 Sep 2015, 23:03

Tranquillement, je retournais vers la planque ou devait se trouver les autres pour amener ma proie. D’autre gens avaient réussi à capturer un de ses cultistes. Mais ce que je remarquais surtout c’était que ce type manquait à l’appelle. Lui qui avait pendant je ne sais combien temps donné des ordres, le voilà qui semblait avoir tout simplement disparu. En tout cas, je l’avais attendu avec d’autre pour savoir ce qu’il savait de plus, mais rien. Je commençais à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire de mon jouet. Le torturer serait sans doute une chose amusante, mais je ne pouvais pas le faire ici. Je devais être le plus discrète possible pour l’heure et même si je n’avais pas l’impression de connaitre ses gens, je ne voulais pas prendre le risque d’être reconnu par une attitude qui m’aurait trahis et je me connaissais assez bien pour savoir que j’aimais un peu trop torturer les gens pendant des heures… Apres tout, c’était un peu comme ma marque de fabrique. Toujours était-il qu’un bout d’un certain temps, je perdais patience et ne devant pas être le seul, je poussais un grand soupir avant de dire d’un air plutôt agacé :

… Bon, il est mort notre monsieur je sais tout ou quoi !?

Vu qu’il ne semblait pas répondre présent, je ne voyais plus qu’une chose à faire. Je n’allais pas avoir les réponses aux questions que je me posais du coup, je ne voyais plus qu’une chose à faire. Partir avec ma proie pour la faire parler de ma manier dans ma demeure. Là-bas, je savais que je pourrais utiliser de tous les instruments possibles et imaginables pour faire parler ma proie. Pour cela j’aurais sans doute dut demander aux autres membres leur accord pour partir et interroger mon nouveau jouet, mais je n’étais pas des leurs et de ce qu’il pensait je m’en fichais pas mal. Je gardais donc mon jouet pour quitter la planque de ce groupe de résistant dans le seul et unique objectif retourner au continent dévaster et massacrer pendant des heures et des heures la pauvre victime que je tenais dans mes bras… Mais alors que je sortais, je pouvais voir de la fumer et surtout des flammes prendre de plus en plus d’ampleur… Le cimetière allait bruler entièrement en quelques minutes et si les autres ne sortaient pas de là, il allait sans doute mourir… Chose qui ne concernait pas ma personne, je me fichais bien de savoir si des gens allaient mourir ou pas. Je quittais donc les lieux tranquillement, sans me préoccuper des autres et de leur sort.

Je n’avais pas peur des flammes même si je n’en étais pas immunisé, mais je ne paniquais pas comme certaine personne qui se mettait à courir dans tous les sens pour échapper au feu. Je pouvais même voir un masque d’or courir, mais celui-ci semblait étrangement échapper à la fournaise… Comme s’il en avait peur… Les flammes étaient-ils leur point faible ? Je me posais la question et vu que j’avais encore quelques minutes avant que les flammes ne deviennent vraiment trop dangereux même pour moi. Je partais à la rencontre du masque d’or qui me repérait aussi. Une lutte acharné s’en suivait, le masque d’or était un peu plus vif que moi, j’avais donc du mal à l’attaquer, mais je pouvais du coup remarque qu’il esquivait surtout les boules de feu que lui envoyait dans la figure. C’était clair, les flammes ce n’était pas leur truc. Je mettais donc en place un plan pour réussi à attraper mon adversaire. En réalité, j’attendais surtout le bon moment pour l’attraper et le cracher mon feu à bout portant. Je prenais alors mon temps et attendait qu’il m’attaque pour esquiver son coup de justesse et l’attraper par les bras avant de lui brûler le visage… En réalité celui-ci avait fondu et le masque d’or semblait vraiment souffrir avant de mourir lamentablement.

Une fois le combat fini et bien que légèrement blesser, je prenais le temps d’admirer mon œuvre avant de me rendre compte que les flammes commençait à m’encercler. J’avais été tellement préoccupé par mon affrontement que je n’avais pas vu que mon jouet avait été pris dans les flammes depuis quelques minutes déjà. Je n’avais pas le choix, je déployais mes ailes et fuyait pas la voie des aires… Cette journée n’était pas la plus amusante que j’avais connu, mais elle avait été riche en information.


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Lun 07 Sep 2015, 15:29

Allez ! Il va y arriver ! Il peut s’occuper de cette bestiole ! C’est ce que se répétait Art sans toutefois cacher un certain amusement face à cette situation. Le voir se battre alors que c’était lui-même qui avait rencontré l’adepte, lui-même qui s’était lancé dans l’affaire, ça le faisait presque rire. Refiler le sale boulot à quelqu’un. En gros c’était ce qui lui forçait ce sourire de satisfaction. C’était drôle, c’est vrai, mais tout aussi bien dangereux. Le gars pouvait y laisser la peau ! Art considérait tout de même ce problème. Mis tout n’était pas non plus au plus mal, il s’en sortait tout de même, il arrivait à blesser la bête, mais ce n’était pas sans contre-parti. Lui aussi prenait des coups ! De plus, il n’arrivait jamais à le mettre à terre… Le combat semblait s’éterniser, et de son côté, Art était partit pour étudier plus en profondeur le boulot que la jeune femme mettait en œuvre. Le fantôme l’observait, tout simplement, et pensait pouvoir mieux comprendre comme elle procédait, mais en fin de compte, il ne put en tirer rien de spécial.

Puis, ce fut une odeur de brûlé qui se mêla à la bataille et qui vint pincer le nez du combattant. Le regard d’Art voyagea partout à travers le cimetière, jusqu’à ce que ses yeux ne se posassent sur la couleur rougeâtre et gazeuse qu’avait pris l’atmosphère dans ses lieux. « Un incendie ? » Murmurait-il alors qu’il ne prêtait plus la moindre attention ni à la bataille qui se déroulait juste à côté de lui, ni à la jeune femme. Le feu se propageait d’ailleurs rapidement à travers le cimetière, emportant au passage toutes les feuilles, les branches et toutes vieilles verdures qui étaient sur son chemin. La chaleur traversait les tombe jusqu’à en étouffer plus d’un. « Mais qu’est-ce que c’est que… » Le spectre ne comprenait pas du tout d’où il pouvait provenir, jusqu’à percevoir la silhouette du patron s’en allant complétement de l’endroit. Ses questions se montrèrent d’autant plus excessives dans son crâne de mort. Etait-ce lui qui l’avait déclaré ou bien ? Pourquoi s’en irait-il aussi nonchalamment sinon ? Ce n’était pas comme si la panique le gagnait, et à vrai dire, il en était presque indifférent, mais il devait bien l’avouer, il désirait avoir quelques réponses à toutes ses questions. Finalement il se retournait furtivement vers le combat qui semblait ne pas s’être arrêté malgré toute cette agitation. « on a d’autres problèmes là ! » Criait-il à l’intention des deux partis. Mais visiblement, il semblait qu’il valait mieux tirer profit de la situation pour s’enfuir…

Quoique… Art se pencha de plus près vers la femme qui s’occupait du futur masque d’or. Elle hurlait, à plein poumon. La bête avait d’ailleurs disparut. Elle brûlait ! Elle brûlait vive ! Et à ce que le fantôme voyait, elle avait carrément dû essayer de déplacer le cadavre pour l’amener plus loin afin d’échapper des flammes, mais à priori, elle n’y était pas arrivé avant. « Au point de se laisser mourir ? » Se disait-il pour lui-même. Ainsi elle préférait mourir plutôt que d’abandonner son œuvre. Art rit. Cela lui facilitait gentiment la tâche dites-donc ! Mais ce n’était pas le mieux dans ce qu’il arrivait. « Regarde ! » Hélait le garçon à l’égard d’Art. Mais il ne comprit pas tout de suite. En premier lieux, il observait la femme souffrir dans une expression indescriptible, ce qui le dégouttait en quelque sorte. Voir quelqu’un brûler, ce n’était pas la meilleure des visions… mais finalement, il le détournait, pour observer le travail inachevé sur le cadavre. Et à sa grande surprise, c’était tout son masque qui était en train de foudre sous les flammes. Mais oui ! Le voilà leur point faible ! C’était le feu ! Il fallait les pousser dans les flammes ! Qui pouvait bien survivre sans masque après tout ?

Mais le moment n’était pas réellement aux réjouissances… Le feu continuait son avancée, jusqu’à recouvrir les lieux. Pour un fantôme, ce n’était pas réellement un problème, vu qu’il était immatériel, mais pour tout autre être, ce n’était pas la même affaire. « Il faut qu’on s’enfuie mon gars ! » il l’incitait alors à le suivre, se frayant un passage malgré tout étroit à travers l’incendie et tentait tout simplement de se retrouver hors de portée du danger. Art savait déjà ce qu’il ferait ensuite. Rentrer. Il n’avait plus aucune raison selon lui d’être ici. Cela lui importait bien peu à vrai dire. Il avait simplement envie de partager tout ce flux d’information avec les autres, rien de plus, rien de moins. Finalement, il se retrouvait sain et sauf en dehors de tout, et la fatigue monta bien rapidement tandis que l’adrénaline, elle, baissait. Art ne fit pas même mine de se préoccuper des autres, il ne se fichait pas de savoir s’ils s’en étaient sorti ou non, mais n’avait pas vraiment envie de refaire face une nouvelle fois à des corps brûlants dans cette vision macabre et repoussante. Il continua donc simplement la fuite, pour s’en retourner chez lui, la conscience étrangement troublée d’avoir vécu une aventure se finissant aussi bizarrement.
847 mots

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Lun 07 Sep 2015, 18:37

Déçu de ne pas avoir fait grand-chose, Milo était assez triste de ne pas avoir été utile. Mais que pouvait-il faire ? Rien, il se contentait de se mettre dans un coin pour se concentrer sur autre chose… Entre temps, il attendait avec sans nul doute d’autres gens le retour de notre homme si mystérieux. Mais son apparition se faisait attendre, au point de faire quitter les lieux par quelques personnes qui ne semblaient pas avoir une patience à toute épreuve. Milo restait sagement assis dans son coin à atteindre cet homme. Au faite on aurait presque dit un petit chien attacher dans une ruelle qui attendrait sagement que son maitre revienne après avoir faire les course ou d’une manière une plus triste. Dans la forêt après avoir été abandonné par son maitre. Car, notre mystérieux personnage ne semblait pas avoir l’intention de revenir alors que des bruits se faisaient entendre à l’extérieur de la planque pour progressivement venir aux oreilles de notre jeune magicien qui comprenait vite la panique de tous ses gens. Un incendie venait de se déclarer, comment cela était-il possible ? Impossible à deviner, mais une chose semblait claire, il fallait sortir et le plus vite possible.

Une fois hors de la planque, Milo pouvait voir les dégâts et même si cela ne semblait pas encore si énorme à première vu. Il savait que cela était déjà dramatique vu que le cimetière semblait avoir pris feu à une vitesse des plus anormales. Sans doute que dans quelques minutes le cimetière serait en proie aux flammes et cela voulait dire qu’une chose il fallait fuir et vite. Mais Milo qui n’écoutait que son courage dit :


Il… Il faut essayer de sauver les gens qui serait prisonnier des flammes, je n’ose imagine une mort plus atroce que d’être bruler vif.

Peut-être qu’il y avait des morts plus horrible que d’être bruler vivant, de rôtir jusqu’à ce que la mort vous emporte. Mais à l’heure actuel Milo ne pouvait l’imagine et ne préférait pas l’imaginer… Milo n’était pas non plus naïf au point de penser pouvoir sauver tout le monde, mais cela ne l’empêchait pas de penser à pouvoir sauver tout le monde. Bien au contraire, il espérait si ne pas sauver tout le monde, sauver au maximum de personne qui serait prisonnier des flammes… Même un petit animal était important à sauver pour lui… Alors au lieu de partir à l’ opposer des flammes il s’en approchait autant qu’il pouvait pour aider ses pauvres bougres à échapper aux flammes. Il indiquait la direction à prendre, les aidant quand une branche leur était tombé dessus en les aidant à la déplacer pour les libères et à le aides à fuir… Jusqu’à ce qu’il se rendre compte qu’il avait oublié la présence de certaines personnes.

Les masques d’or… certains étaient déjà présent mais d’autres semblaient avoir été attiré par les lieux, une situation des plus désagréable surtout quand Milo se retrouvait face à un de ses types qu’il savait beaucoup plus fort que lui. Un seul mot d’ordre venait à lui tout à coup « fuir » et c’était ce qu’il fit sans la moindre hésitation, courant à toute vitesse il espérait distancer le masque d’or, mais rapidement celui-ci le rattrapait et l’attrapait par la veste pour le projeter au loin contre un arbre. Milo n’avait pas eu la force de résister à la prise de son ennemi et la douleur était tellement violente quand il avait atteint l’arbre qu’avait pensé que sa colonne ne tiendrait pas. Mais il n’avait pas le temps de se reposer ou de pensé à la douleur qu’il avait dans le dos, le masque d’or revenait à la charge pour frapper Milo qui avait tenté de se défendre en mettant les poings au niveau de son visage mais Milo était un ballon simple ballon pour son adversaire qui l’envoyait encore voler quelques mètres… Mais la chance semblait de son coté, vu qu’il tombait non loin des flammes. Sa veste partait d’ailleurs légèrement en feu et pour ne pas être brulé. Milo la retirait relativement rapidement. Pour ensuite remarquer que le masque d’or semblait ne plus vouloir approcher Milo… Notre jeune magicien réfléchissait quelques secondes avant de comprendre qu’il avait peur du feu. Pourquoi ? Il n’en était pas encore sûr, mais il n’allait pas attendre pour lui poser la question, il prit un bout de bois qui avait pris feu et avec la plus grande prudence du monde, il pointait le bois en flammé vers le masque d’or avant de fuir le plus loin possible.


761 mots

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Dim 13 Sep 2015, 23:16


Sans surprise, Eerah eut la confirmation de ce qu’il subodorait ; le Patron l’avait remarqué, et depuis longtemps, il avait simplement décidé d’ignorer son existence. Quel genre d’homme pouvait avoir suffisamment confiance en lui pour ne pas ciller lorsqu’un autre était en train de l’examiner sous toutes les coutures ? Le Déchu n’en fut pas mal à l’aise pour autant. A la manière d’Aria Taiji, de sa descendance divine et de quelques autres personnages, comme Vanille ou feu le Mârid Mebahel, il appartenait à cette catégorie de personnes qui ne vous laissait pas le choix : Égaler leur assurance ou s’assurer d’être écrasé. N’étant pas trop maladroit à ce jeu-là, il se laissa entrainer par le discours du Chef de Meute. Il n’alla pas jusqu’à sourire stupidement lorsque celui-ci le bouscula un peu ; mais du reste, il n’était pas plus un élève que lui n’était un Professeur, ils parlaient de Roi à Patron, et s’ils n’étaient pas égaux ils étaient du moins semblables dans leur façon de penser et de procéder. L’un des deux était un peu plus sec, voilà tout. Mais il avait raison. Le Dædalus et les Déchus en général venaient de voir un excellent allié s’attirer les foudres d’un monde entier. D’ici à ce que les choses se calment et que les mémoires s’effritent, il allait devoir renoncer à ses projets concernant les Ondins. En outre, il confirmait l’avoir reliée au Temple de Rhéa Latia, ce qui entérinait quasi-définitivement l’hypothèse selon laquelle la Khaeleesi était responsable des derniers évènements. La prisonnière, elle aussi, semblait en savoir beaucoup. Après qu’il l’eut secoué convenablement, celle-ci expliqua à la volée la véritable nature des Masques d’Or. D’après elle, ils n’étaient qu’une diversion destinée à détourner tout le monde du véritable crime, le vol d’un artefact. Ce qui expliquait les séismes, et les manifestations magiques qui ébranlaient la terre. Soucieux, le Déchu marcha jusqu’à la femme et sans lui laisser le temps d’esquiver, posa une main sur son crâne, établissant immédiatement une connexion avec son esprit et sa mémoire.

Quelques secondes plus tard, « l’interrogatoire » était terminé. Eerah se concentra un instant pour faire naitre chez sa victime l’envie de corriger ses fautes. Le regard dans le vague, elle se leva et parti en direction du cimetière, pour aller tenter de rendre ses monstrueuses créations aux tombeaux dont elles étaient nées. Ou elle mourrait en essayant. Le Dædalus, lui, conversa un instant avec le Patron, et on le vit prendre son envol sans plus attendre. Il lui fallait prendre la direction d’Avalon. À moins que quelqu’un ne se charge de Vanille, les choses allaient empirer, et elles empireraient vite. Le voyage dura une journée entière, et il ne s’arrêta pas en route. À peine arrivé à la Grande Bibliothèque, il atterrit sur le balcon de la section administrative, et héla le responsable de la sécurité en son absence, pour qu’il lui fasse son rapport. Celui-ci accéléra le pas pour rester à la hauteur du roi, et lui expliqua en quelques phrases que rien de grave n’avait touché la capitale ; quelques conflits dans les bas-fonds, et il avait fallu déplacer un régiment pour empêcher les indépendantistes pro-Misato de se répandre dans la cité. En dehors de ça, personne n’avait tenté de s’approcher d’Avalon ou des avant-postes des Îles Suspendues. Eerah le remercia et le congédia en entrant dans la Bibliothèque. Le spectacle était toujours aussi saisissant. En tant qu’édifice le plus imposant de la ville, la Grande Bibliothèque était très rarement vide, même de nuit. Or tous les civils ou presque étaient allés se réfugier aux îles, et pas un bruit ne régnait dans le hall. Il ne s’attarda pas, et bondit au-dessus du balcon, en se laissant planer jusqu’à la section Inventaire Magique et Religieux. Ce n’était qu’un secteur parmi une centaine d’autres, et pourtant il comportait une demi-douzaine d’étagères qui ployaient presque sous le poids des livres. Comme toutes les sections, elle comportait une partie réservée au personnel qualifié, dans laquelle il se rendit immédiatement. Il laissa son doigt courir sur leur tranche, et parcouru deux rangées avant de trouver ce qui l’intéressait : « Maitres du Temps : Légendes ». Le Déchu ouvrit le livre à la page du Glossaire, le parcouru rapidement, et se rendit à la page indiquée, et commença à lire : « Si quelques experts s’accordent pour dire que la présence des Maitres du Temps dans les Terres du Yin et du Yang ne peut être prouvée, aucun d’entre eux n’est prêt à avancer qu’ils n’existent pas. Une légende Fæ fait en effet référence à un artefact nommé la ‘Montre du Temps’, qui serait d’après les écrits de l’époque un objet capable d’offrir à un simple mortel les pouvoirs desdits Maitres du Temps. Toutefois, la tendance des Fæ à tisser plus de contes que de descriptions précises pousse les sages à relativiser la véracité de… ». Le Dædalus releva la tête, soucieux. Peu de monde semblait disposé à y croire, mais la Khæleesi, elle, l’avait trouvée.


834 mots.


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Mar 15 Sep 2015, 04:57



Ramenant fièrement son butin pour le montrer au Patron, ce fut la surprise pour Kinji de voir qu'il était parti. S'informant aux autres qui ne l'avait pas vu non plus... Ainsi ce bougre avait joué avec eux sans plus d'intérêt, uniquement pour obtenir information de cette fille qu'il gardait prisonnière. Le vampire était loin d'apprécier cette situation et comptait bien un jour ou l'autre remettre l'argent de sa pièce à cet homme, mais pour l'heure il avait du chemin à parcourir pour atteindre un statut aussi imposant.  Regardant autour de lui, de la fumée s'élevait de tout les horizons du Cimetière, des lueurs à la base de chaque colonne.
- Le feu... tout brûle !

Évidemment, chaque personne avec un minimum de jugeote et d'instinct de survie ne resterait pas planté à regarder le brasier avancer. Détruisant toute matière organique sur son passage, laissant des sillons de désolation en guise de souvenir. De partout venait ceux de la résistance, d'autres membres du Temple mais aussi ces fichus Masques d'Or qui avait plutôt une allure de fuyard que d'attaquant.  Kinji était non loin de celle qui était captive du sorcier, faible et prochaine victime du braiser dans l'état actuel des choses. Sentant son coeur battre, rythme de tambour qu'il ne pouvait s'empêcher d'écouter, s'approchant de plus en plus jusqu'à poser la main sur sa tête qu'il pencha. Dégageant son cou de ses cheveux et y posa les crocs sans le moindre scrupule, profitant de cette faiblesse pour se nourrir, assouvir cette soif insoutenable. Par cette mort, il lui avait offert un repos bien plus doux que celui qui l'attendait.

Se relevant, essuyant sa bouche du revers de la manche, il se mit à courir vers un Masque d'Or qui fonçait dans sa direction pour fuir le feu. Ce dernier dévorait de plus en plus les lieux, climat de panique et d'affrontement, chacun désireux de sauver sa peau. Se penchant pour se rouler au sol dans les jambes de son adversaire qui n'eut d'autre choix que d'embrasser le sol avec son visage de métal. Kinji attrapant une torche pour la présenter en guise d'arme lorsque le l'homme au masque doré se releva. Il recula devant le feu, comme si le diable lui était présenté. Le vampire ne se gêna pas pour le provoquer, parvenant à mettre en flamme les tissus lui servant de vêtements, le regardant avec un plaisir certain courir dans un état proche de la panique, se roulant par terre pour éteindre le brasier qui le consume.

L'ennemi était parvenu à étouffer les flammes, se redressant en direction du vampire en qui il avait une forte appréhension suite à ce petit incident. Kinji remarqua le visage du Masque d'Or ou plutôt ce qu'il en reste. Partiellement déformé par la chaleur du feu, ne lui laissant qu'une section du côté gauche encore distinctif.
- Oh mais c'est que le guerrier sans faille peut fondre !
Le vampire s'approcha à nouveau pour le mettre en feu et se mit à courir partout pour assouvir un désir de vengeance, satisfaction personnelle après tout ce qu'il avait enduré à cause de ces êtres étranges. Provocant pour qu'ils le prenne en chasse, s'approchant dangereusement des brasiers pour les y faire trébucher, profitant parfois des pierres tombales qui offraient un atterrissage bien violent.

Nul doute, le vampire y allait de bon coeur, prenant plaisir à faire brûler les têtes des Masque d'Or jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. D'accord ils étaient inconscient et le mérite n'était pas grand mais il s'amusait, continuant jusqu'à ce que la fumée l'incommode. Toussant de plus en plus, forcé d'avancer à genoux pour mieux respirer, il était temps pour lui de quitter les lieux et disparaître dans la nuit. La résistance n'était plus que poussière, ces fidèles de ce Temple qu'il ne connaissait pas serait une menace à court ou moyen terme, une méthode existait pour vaincre les Masques d'Or. Kinji considérait que sa soirée et sa nuit avait somme toute été plutôt profitable. Usant d'un vieux panneau de bois pour traverser les dernières flammes lui bloquant la sortie, le jetant aussitôt passé pour ne pas se blesser. Vérifiant que le feu n'avait pas mordu à ses habits.

- Il est temps d'aller découvrir...

752 mots
Résumé:

Merci pour cet évent ^_^
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