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 [Event 2015 - Mission II]Les Vilains des Mers [Lili&Sveziest]

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Lun 15 Juin 2015, 21:12

Lili était loin d'être une enfant dépendante de la présence d'un adulte, bien que comme toute petite fille, se retrouver toute seule du jour au lendemain ne l'enchantait pas plus que cela. Hors, un matin, alors qu'elle revenait de la cuisine du Manoir Eternam - allez savoir comment cette petite futée a réussit à se faire assez apprécié des domestiques du Domaine pour que ceux-ci lui ouvrent les portes de leur antre - les bras chargés de victuailles diverses, de la pomme rouge et juteuse en passant par la miche de pain déjà émiettée par endroit, la fillette aux petites boucles blondes et aux grands yeux bleus remarqua bien vite que quelques chose n'allait pas. Oh, il lui fallut bien plusieurs secousses avant que celle-ci ne finisse par comprendre que tout le sol tremblait, mais une fois que cette information parvint à son esprit, l'enfant réagit comme n'importe quel autre. Elle abandonna sur le sol toutes ses possessions et hurla de sa voix cristalline dans les couloirs de la vieille bâtisse, se ruant aussi vite que ses frêles jambes le lui permettait tout droit en direction des appartements privés de la doyenne de la Famille, Bagaya. Et que ne fut pas sa surprise, que dis-je, sa terreur, lorsque la petite innocente se rendit compte que de la salle de bain à la chambre, l'appartement se trouvait être totalement dépossédé de la présence rassurante de sa très chère mère grand ? Lili s'égosilla de plus belle, réclamant à corps et à cris sa mamie, alors que les servants étaient déjà bien trop occupés par les dégâts que provoquait le séisme pour s'occuper d'elle. Et bien entendu, ses appels au secours finirent par alerté le seul être présent en ces lieux qui était suffisamment proche de l'enfant pour accourir auprès d'elle.

« Mamie... mamie elle n'est plus là... J'ai peur... » Elle se blottit instantanément contre son torse protecteur, et tentait de se concentrer sur les battements de son cœur pour retrouver peu à peu son calme. Ses paroles lui firent un bien fou et bientôt, les larmes cessèrent de couler le long de sa joue. « Mais pourquoi elle est partit ? » Peut-importait au final la réponse que lui apporta son sauveteur, elle se sentait pour le moment terriblement abandonnée et avait l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine. C'était la première fois que Bagaya la laissait derrière elle et la fillette ne parvenait à l'accepter. A ses yeux, un tel acte était impossible et peu à peu, sa terreur se mua en certitude absolue. Bagaya avait été forcé de partir sans elle, et sa mamie courait un grave danger, il ne pouvait en être autrement. « S'il te plait, je veux la retrouver ! J'ai peur ! Tu sais comme elle est toute fragile sans moi ! Aide-moi à la rejoindre ! » Elle afficha alors une mine suppliante, que seul un cœur de pierre serait en mesure d'ignorer complètement. Et ce n'était pas le cas de l'alfar. A sa réponse, une nouvelle fois, sa petite mine se réjouit et s'étira jusqu'aux oreilles. Lili se remit immédiatement sur pied et courut en direction de sa chambre, obéissante. Une fois à l'intérieur de la petite pièce qui n'était meublée que d'une modeste table ainsi que d'un simple lit pourtant relativement confortable, elle amassa tout ce qu'elle pouvait dans un petit baluchon, à savoir sa peluche en forme de lapin et quelques aliments qu'elle avait gardé comme le ferait une souris.

Et en parlant de rongeur... « Mistili ! Vient vite ! On va aller sauver mamie ! J'ai besoin de toi ! » Le petit animal au pelage blanc et au museau pointu sortit de sous l'oreiller de l'enfant, semblant tout juste s'éveiller d'un doux rêve. La bête s'étirait et se frottait les yeux de ses deux pattes avant, alors que Lili la saisissait délicatement entre ses petites mains pour la déposer ensuite sur son épaule. « Et où on va au juste ? » « A Prison ! Sveziest pense qu'elle est peut-être chez les sorciers, comme la terre tremble. » « Oh ! Tu sais que j'ai des cousins qui habitent là bas ? » « C'est vrai ? Tu pourras me la présenter ? » « Avec grand plaisir ! Mais dépêche toi, le grand dadais t'attend déjà à la porte du Manoir ! » La petite fille, sous les conseilles de son amie, redoubla d'énergie pour terminer son colis. Une fois le baluchon proprement refermé, elle le passa dans une branche souple et sortit de sa chambre en claquant la porte, courant à travers les couloirs pour rejoindre son protecteur. La petite était ravie, mais elle n'imaginait certainement pas vers quels dangers nos deux héros couraient...

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Lun 15 Juin 2015, 21:59

Voilà peu de temps que l'Alfar prénommé Sveziest et de son nom, Della Capys, avait rejoint la clique de la vieille et affreuse Bagaya Eternam. A vrais dire, le jeune homme de vingt-cinq ans tout rond avait une étrange personnalité - ou devrais-je dire plutôt deux - qui provoquaient de comiques situations. De temps en temps, fidèle à la réputation de sa race, ce dernier se montrait avec à peu près tout le monde absolument orgueilleux, fier de ses origines et allant parfois même jusqu'à faire preuve d'une prétention que seul Alistair était en mesure d'apprécier à sa juste valeur. L'homme avait toujours été doué dans tout ce qu'il avait entreprit, et était également la plus belle plante vénéneuse et la plus prometteuse de sa fratrie. Ses parents avaient également une très haute estime de lui, ce qui n'arrangeait en rien son égo habituel. Pourtant, comme cela fut énoncé clairement un peu plus tôt, cette facette odieuse de sa personnalité n'était pas la seule. Car en vérité, ce n'était pas évident pour le pauvre garçon de respecter strictement les volontés de ses parents et de les satisfaire en tout situation, de se montrer toujours bien meilleur que ses frères, de s'élever parmi les rangs d'un peuple réputé partout dans le monde pour son élitisme. Et le jeune homme, un beau jour, connu comme beaucoup d'autres avant lui cette expérience traumatisante du premier échec. Il fut incapable de sauver des flammes sa plus jeune sœur, qui mourut dans ses bras, sous les yeux de sa mère. Et si la femme masqua sa tristesse en déclarant qu'il ne s'agissait ici que d'une sélection naturelle, le pauvre Svez réagit tout autrement. Profondément traumatisé par cette douloureuse expérience, il en développa une personnalité qui lui permettrait de ne plus jamais voir un enfant passer de vie à trépas devant lui, celle d'un Chevalier, homme héroïque sans peur et prêt à tout pour rendre service à son prochain.

Et c'est probablement cette personnalité qui s'éveilla alors qu'il était assis confortablement au fond d'un fauteuil du grand salon à lire un traité de guerre particulièrement bien écrit. L’ouïe de l'homme à la peau sombre ne put le tromper, sa petite Lili, sa petite Princesse, comme il l'appelait, était en train de pleurer en ce moment même. Sans réfléchir, Svez se leva et se précipita en direction des appels en détresse, suivant ceux-ci à mesure qu'ils s’amplifiaient. Par moment, son imagination et sa mémoire lui jouaient des tours, lui donnant l'impression de se retrouver à nouveau dans sa maison en flamme à la recherche de sa petite sœur enfermée dans une pièce, loin de lui. Et c'est probablement la raison pour laquelle, lorsqu'il pénétra dans la chambre privée de Bagaya, ce dernier se précipita à genoux près de l'enfant, et lui offrit grand ses bras. La sentir tout contre lui lui procurait une sensation intense, rassurante, de soulagement. « Lili, que se passe-t-il ? » A la demande suppliante de la fillette, il se fit lui même la réflexion qu'il était étrange de ne pas voir débarquer la vieille sorcière, la canne à la main prête à frapper ces intrus bruyants . Mais il se rappelait alors avoir aperçus l'ancêtre s'éclipser précipitamment un peu plus tôt, lorsque les tremblements commencèrent. « Je l'ai vu quitter le domaine un peu plus tôt, je ne sais pas où ta mamie est partit. » Il réfléchit alors rapidement à une réponse censé qu'il pourrait offrir au questionnement légitime de sa protégée. Bagaya était une sorcière, qui plus est avec de bonnes connaissances du monde, de part son grand âge. Elle avait donc très bien pu être appelée... à rejoindre les siens. Et à vrais dire, Romulus non plus n'était plus là depuis quelques heures au moins.

L'alfar caressa les cheveux de l'enfant, tout en lui murmurant quelques paroles rassurantes. « Chute ma petite... Je suis presque certain qu'elle est allée à Prison, le siège des sorciers. Tu sais, ta grand-mère est quelqu'un de très important ! » A vrai dire, il n'en savait strictement rien, mais il croyait dure comme fer qu'il n'avait pas d'autre solution pour calmer Lili, tout comme il ne se sentit absolument pas le courage de lui refuser d'accéder à sa requête lorsqu'elle le supplia de l'emmener auprès de la vieille Bagaya. Il soupira pourtant longuement, sentant au fond de lui que ce n'était pas vraiment une bonne idée de partir à la recherche de qui que ce soit ou de quoi que ce soit sur un continent victime de la fureur de la nature. Mais le chevalier en lui ne pouvait décidément rien refuser à sa Princesse. « C'est d'accord. Va chercher tes affaires et rejoins-moi devant la porte d'entrée. Nous allons sauver ta grand-mère ! » Bien entendu, il ne croyait qu'à moitié aux dires de l'enfant... mais une bonne autre part de lui ne pouvait pas rester ici sans rien faire...

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Jeu 02 Juil 2015, 19:23

Si il y a bien une chose que la petite enfant aimait peut-être même plus que les animaux ou encore les sucreries, c'était bien partir à l'aventure. Découvrir de nouveaux horizons, rencontrer de nouvelles et fascinantes personnes, braver milles et un danger dans un but qu'elle était parfois la seule à voir... Le voyage était pour elle une source constante d'émerveillement, qui ne cessera jamais de la rendre toujours plus joyeuse. Elle était ainsi capable de marcher durant des heures sans émettre le moindre commentaire négatif, la moindre plainte, tant que son guide la laissait découvrir de ces yeux de petite fille le monde qui l'entourait, comme elle l'entendait. Enfin... Ça, c'était en temps normal, quand le sol ne se mettait pas à trembler sans raison, que les arbres ne tombaient pas sur sa route et que tous les animaux se montraient agressifs ou bien terrorisés à son approche. C'était d'ailleurs probablement la raison de sa grande tristesse actuelle, et même sa petite souris se cachait dans le creux de sa manche, qu'elle avait commencé à grignoter sans même vraiment s'en rendre compte. Non, ce voyage là n'était vraiment pas agréable, et pour la première fois de son existence, elle avait hâte d'arriver à bon port, c'est à dire à Prison. Elle en devenait presque silencieuse, interdite, et n'ouvrait sa fine bouche aux lèvres rosée que pour poser de sa voix aigus et d'un air maussade l'éternelle et même question à Sveziest, l'alfar qui l'accompagnait. « Quand est-ce qu'on arrive ? » Et en temps normal celui-ci lui répondait de nouveau la même réponse qu'elle avait l'impression d'avoir entendu une bonne centaine de fois. Sauf que, leur destination était bel et bien en vu, et qu'il put enfin changer de rengaine, pour la plus grande joie de la gamine qui lui offrit son plus beau sourire en signe de contentement.

Lili se mit à courir de ses petites jambes, retirant même ses chaussures auxquels elle n'était pas habituée pour avancer pieds nus dans l'herbe fraiche de cette fin de matinée. Elle riait, sautait, manquait de tomber et parfois finissait la tête dans le sol, mais se relevait aussi tôt pour enchainer d'autres petits sauts, alors qu'elle avait l'impression de voler, et qu'elle s'imaginait être dans la peau d'une petite biche. Ma sa joie fut vite calmée, puis annihilée, lorsque la main de l'être à la peau sombre se posa sur son bras. Et les mots qu'il lui dit ensuite lui provoquèrent quelques spasmes de peurs, alors que des larmes perlaient aux coins de ses petits yeux verts. Elle regarda ensuite la direction qu'il lui indiquait, et vit ces créatures, monstrueuses, immenses, qui se trouvaient non loin de la plage. Terrorisée dans un premier temps, le simple fait qu'elle comprit que ces animaux étaient des méchants suffit à la faire basculer... de l'autre côté. Une colère puissante envahit chaque particule de papier de son corps, son encre se mit à bouillir dans ses veines, et elle feula à la manière d'un chat qui aurait croisé d'un peu trop près un chien. « On ne peut pas laisser les méchants là. On doit protéger Mamie. » Sa voix avait été autoritaire, catégorique, et sans attendre l'avis de son protecteur, elle se mit à marcher d'un pas ferme droit vers le danger.

Une fois arrivée sur la plage, elle remarqua rapidement qu'elle n'était pas toute seule, et que d'autres gens essayaient de harponner les monstres et de les faire s'échouer sur la plage, pour les tuer. Avec un peu d'hésitation, tout de même effrayée par ce si grosses bestioles, elle s'approcha d'un homme qui semblait tendre aux autres des armes en tout genre. « Je veux vous aider ! Donne moi un truc à lancer ! » Le sorcier adolescent la fixa quelques secondes à peine avant de s'esclaffer, d'un ton profondément moqueur, plié en deux. « Haha ! Tu crois vraiment qu'une gamine comme toi peut se rendre utile ? Laisse moi rire ! » « Si ! Je le peux ! Mamie m'a toujours trouvée très forte ! » Il l'a repoussa sans ménagement d'un coup de pied en pleine poitrine, qui lui coupa la respiration et la fit tomber à la renverse. Des larmes de rage coulaient le long de ses joues, mais la réaction du garçon n'avait en rien altérer sa volonté d'aider les autres combattants, peut importe comment, elle aiderait ces hommes pour aider sa mamie. Parce que. D'abord ! Et elle n'était pas seule pour y parvenir, loin de là...

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Jeu 02 Juil 2015, 19:53

Le pauvre alfar n'en pouvait décidément plus, et priait les Aetheri auxquels il croyait de toutes ces forces, pour que par miracle, son voyage s'achève plus tôt que prévu. Cela faisait des heures de marches qu'il devait supporter tantôt la joie de Lili de découvrir un papillon qu'elle n'avait jamais rencontré, tantôt son désespoir de voir que tous les animaux s'enfuyaient à son arrivée, tantôt son agacement de voir que le trajet était si long et si ennuyant. Et sa patience avait clairement ses limites, peut importait tout l'amour qu'il éprouvait pour sa princesse. Et c'est probablement la raison pour laquelle un large sourire illumina son visage, quand du haut de sa stature, il aperçut les restes de la demeure des pires malfrats de cet univers et des sorciers réunis. Mais il garda bien pour lui la joie de pouvoir enfin couper le sifflet à la gamine qu'il jugeait pour le moment comme absolument insupportable et inéduquée, lorsqu'elle lui posera encore une fois cette stupide question, qui venait justement de tomber à l'instant. « On est arrivé. La tour des Sorciers est juste à la sortie de ce sous-bois. » Et il regarda avec une expression profondément exaspérée la petite Lili partir en courant et en sautillant telle la puce nuisible qu'elle lui semblait être à l'instant. Décidément, Sveziest ne se sentait absolument pas l'âme de devenir un jour parent au risque de devoir supporter une telle petite furie au débordement d'énergie incroyable. Il soupira, quelque peu soulagée de la voir s'éloigner de lui pour quelques minutes seulement. L'être à la peau sombre prit alors le temps d'observer les alentours, notamment la plage, à laquelle il aimerait faire un tour... Et ce qu'il vit lui glaça le sang.

Sa personnalité chevalière passa rapidement de Lili à la plage, puis de Lili à Prison, et il se mit à courir dans sa direction aussi vite qu'il le pouvait, en proie à une peur sans borgne. Il ne pouvait pas supporter l'idée que sa princesse puisse être blessée d'une quelconque façon, surtout par ces choses ignobles ou ces fous fraîchement échappés. Une fois à la hauteur de la blondinette, il lui attrapa fermement le bras de telle sorte qu'il lui serait difficile de ne pas s'arrêter. Ses mots sortirent durent de sa bouche, violents, presque d'un ton agressif. Mais si il désirait se faire obéir de l'enfant, il n'avait absolument pas le choix. « Lili. C'est dangereux là-bas. Si Bagaya y est toujours, elle est peut-être en grand danger. Regarde là-bas. Il y a des monstres qui attaquent la Prison, j'ai l'impression. Des hommes les combattent sur la plage, des gens meurt. Ne fonce pas tête baissée, je te l'ordonne. » Mais l'effet qu'il escomptait obtenir en fut tout autre, car la petite fille venu d'une autre monde ne trouva pas mieux à faire que de se décider à aider les malheureux que les monstres marins déchiquetaient sans pitié. Elle repartit d'un pas ferme, et c'est la peur au ventre que Sveziest la suivit, tentant tant bien que mal de ne pas se faire bêtement distancer par l'enfant de nouveau. Il craignait pour sa vie, pour celle de sa petite, mais comprenait que l'on puisse aimer au point de mettre sa propre vie en danger pour l'autre, et il savait qu'il ne pourrait pas détourner Lili de sa mission. Alors, tout ce qu'il pouvait faire, c'était de la soutenir comme il le pouvait, de rester auprès d'elle, et de la sauver du moindre danger dont l'enfant inconsciente n'aurait même pas pensée à s'en protéger.

Maligne, se dit-il, en l'observant se diriger droit vers le gamin qui semblait détenir toutes les armes. Inacceptable, jugea-t-il l'attitude de ce dernier lorsqu'il repoussa sans ménagement la pauvre enfant qui ne pensait qu'à bien faire. L'alfar vit rouge, car en tant que chevalier, il ne supportait pas la moindre injustice, ce qui pouvait paraitre étrange venant d'un habitant de Drosera. Il s'approcha du péon, sa mâchoire le faisant grincer des dents, et attrapa le freluquet par le col de son sur-vêtement. Sa colère était palpable, et il n'allait certainement pas le ménager le moins du monde. « Vous voyez vos pairs mourir sous vos yeux et vous refusez l'aide généreuse d'étrangers ? Vous êtes la honte des sorciers, petit incapable ! Et si vous ne fournissez pas sur le champ à mademoiselle de quoi vous venir en aide, je vous attache au bout d'une corde et vous donne en pâture aux monstres là bas, suis-je assez claire ? » Il trembla, tenta de se détacher en se débattant, puis tomba lourdement sur le sol, avant de tendre quelque peu effrayer du matériel à l'alfar, en double, que ce dernier s'empressa de tendre à sa douce protégé. Le combat pouvait enfin commencer.

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Dim 05 Juil 2015, 20:46

Lili sourit d'un air qu'on ne lui connaissait que peu souvent, lorsqu'elle observa son chevalier servant lui venir en aide, et maltraiter le jeune sorcier qui avait eu l'impudence de la brusquer et d'énerver l'alfar. Ses larmes avaient cessés de couler sur ses joues, sa rage s'était envolé de son petit cœur. Elle aimait plus que tout se sentir protégée par un ainée, savoir que peu importe ce qui lui arriverait, Sveziest sera toujours là, pas très loin, pour la sortir d'une mauvaise passe et la faire rayonner de sa joie de vie habituelle, de nouveau. Il était devenu tout pour elle. Un protecteur, un ami, un prince charmant, un père. Et elle le regardait avec des yeux émerveillés d'une enfant admirative de son héro. Un homme qui menaçait celui qui lui avait fait mal, et cela faisait extrêmement plaisir à la petite, qui en jubilais presque. Et sa joie ne fit qu'augmenter lorsque l'Alfar revint vers elle et lui tendit la fameuse arme à laquelle elle n'avait pas pu avoir accès un peu plus tôt. Sa bouche s'ouvrit sur un large sourire se dessina sur son visage enfantin lorsqu'elle reçus son engin de mort dans les mains. Et elle prit bien entendu la peine de se pencher sur le côté pour tirer la langue, dans un geste totalement puéril mais adapté à son âge, au jeune sorcier. Elle était ravie. Après toutes ces émotions, la blondinette allait enfin pouvoir servir à quelque chose, pour aider Bagaya, car en aidant les sorciers, elle aidait forcément sa mamie. Lili se releva doucement, s'appuyant sur ses petits bras, et une fois debout, elle épousseta calmement sa robe pour en retirer le sable qui s'y était accroché.

« Merci Sveziest ! Elle est belle mon arme, hein ? Et maintenant, on va tuer les méchantes bébêtes ? » Elle attendit sa réponse et acquiesça plusieurs fois à chacune de ces recommandations puis le suivit docilement jusqu'à la plage. Là, elle attendit qu'il ait finit de parler à un autre sorciers, puis revint vers elle. Il y avait déjà plusieurs cadavres de créatures plus ou moins grandes, étendues sur le sol, morts. Mais d'autres monstres approchaient, certains encore plus grands que les précédents. La petite fille ne savait pas pourquoi elle n'entendait pas ces animaux parler, et ça l'attristait beaucoup. Mais en même temps, l'enfant se dit que si ces derniers ne parlaient pas, c'est qu'ils devaient être vraiment vilains et que du coup, c'était normal qu'elle les empêche de tout détruire. « C'est quand même triste, un peu, de les tuer les pauvres, non ? » Elle tirait la veste de son protecteur, tout de même perturbée par cette question importante. Mais la réponse de l'être de la nature sombre effaça en seulement quelques mots toutes ses craintes. Oui, elle était là pour aider Bagaya, et elle ne devait pas l'oublier et se concentrer uniquement là dessus. « D'accord ! Je vais faire de mon mieux ! » Et elle avança à sa suite, se rapprochant dangereusement du bord de mer...

Une fois à la bonne distance, elle enfonça profondément son arme dans le sable, à l'aide de Sveziest, et se plaça allongée derrière, prête à viser le premier gros monstre qui se montrerait devant elle. Le fonctionnement de la chose qu'elle avait entre les mains était simple, et ne lui demandait pas particulièrement de force, ni d'adresse, vu la taille de ce qu'elle avait à viser. Il lui suffisait d'appuyer sur un simple petit bouton, et quelque chose de piquant et d'électrique devait être envoyé sur le monstre, pour lui faire mal et l'empêcher d'avancer. Elle ne savait pas trop à quoi ça servait, mais elle n'était pas vraiment faite pour y réfléchir, alors elle se contentait de répondre aux ordres avec une efficacité redoutable. Si bien que lorsqu'une espèce d'immonde serpent de mer émergea à quelques mètres d'elle et se dressa de toute sa hauteur, menaçante, prête à cracher une quelconque substance nocive sur les sorciers présents, elle ne mit que très peu de temps à appuyer sur son bouton lorsqu'elle entendit un « FEU ! » hurlé d'un homme, non loin d'elle. Une sorte de harpons partit, dans une sorte de détonation, alors qu'un deuxième sorcier s'approcha de la fillette et usa de sa magie pour agir sur la machine, sans qu'elle ne comprenne trop ce qu'il venait de faire. Le monstre poussa un hurlement de rage, et comme à la manière d'un chat, agita des sortes de membranes de chaque côté de son corps. « Attention ! » La chose avait attaqué, et un épais nuage verdâtres envahissait désormais la plage, irritant, irrespirable...  Était-ce la fin ?

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Dim 05 Juil 2015, 22:13

Sveziest était à cet instant particulièrement fier de ce qu'il venait d'accomplir. Il avait sauvé l'honneur de son adorable petite princesse, et la sienne par la même occasion. Quel piètre prince charmant aurait-il été si il n'avait pas été en mesure d'offrir à l'enfant des Contes ce qu'elle désirait tant ? Surtout dans l'optique de remplir une quête aussi noble que celle de sauver sa grand-mère ? Sveziest n'appréciait, encore une fois, pas tant que cela la vieille sorcière, mais il aurait été capable des pires folies si cela concernant la blondinette, surtout lorsque cette dernière était triste ou se mettait juste à pleurer. Son orgueil gonflé plus que de raison, il se redressa après lui avoir remit entre les mains l'étrange arme que les sorciers avaient créés, respirant profondément l'air marin qui l'entourait. « Je suis heureux de t'avoir rendu le sourire, ma petite. Et elle est superbe ton arme ! Tu as raison, il est temps qu'on aille renvoyer les méchants monstres loin dans l'Océan. En revanche, écoute-moi bien. Si ça devient trop dangereux, tu ne réfléchis pas, tu cours loin du danger. Si tu vois une créature trop vilaine, tu n'essaye pas de l'attaquer. Et tu ne parles plus aux sorciers ! Maintenant, suis-moi et essaye de ne pas te faire remarquer, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, ma petite princesse à moi... » Il lui caressa délicatement le haut de la tête, dans un geste paternel qui en disait long sur son lien affectif avec la petite enfant. Tout pour que rien ne puisse lui ôter la vie, tout pour qu'elle reste toujours à ses côtés, petite Lili qui lui a donné une véritable raison de vivre.

Il avança alors droit vers le bord de mer, là où il sera assez près pour attaquer les monstres, mais aussi là où les dunes de sables étaient les plus hautes, lui offrant un moyen de protection naturel. L'alfar remarqua alors du coin de l'oeil un homme qui.... brillait plus que les autres de par sa noirceur et la force des ordres qu'il prononçait. Et en homme de guerre avertit, le faux prince savait parfaitement qu'on ne se lançait pas dans une bataille sans avoir reçus la moindre instruction du commandant suprême. « Lili, reste ici. » Puis il marcha droit vers lui, d'un air décidé. Une fois à sa hauteur, il l'attrapa par l'épaule, et se présenta comme l'on lui avait apprit jadis. « Mon commandant, je me nomme Sveziest Della Capys, alfar originaire de Drosera, et je suis ici pour vous prêter main forte. Quels sont les ordres ? » Le sorcier en question se retourna vers l'intéressé, le jaugeant de haut en bas, avant de pousser une onomatopée qui en disant long sur l'estime qu'il portait envers ce peuple. « Stratège ou militaire ? Enfin, peu importe. Je manque de mains et tout l'aide sera la bienvenu. L'arme que vous avez permet d'envoyer à l'aide d'un sort à déclenchement différé une lance chargée de magie élémentaire d'électricité.  Me demandait pas trop comment ça marche, je ne suis pas un scientifique. Mais tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est qu'il faut appuyer sur le gros bouton pour déclencher l'arme quand je lance le signal. Plantez bien le cul dans le sable, sinon vous ne serez pas stable. » Il lui montra tour à tour le bouton en question, et le sens de l'arme, avant de le congédier, trop occupé à préparer la prochaine attaque de monstres.

Sveziest s'en retourna auprès de la petite Lili, et lui communiqua les instructions, en bref. Mais c'est alors qu'elle lui posa une question qui lui parut totalement décalée, jusqu'à ce qu'il se souvienne de l'affinité qu'avait l'enfant avec les animaux. Et il n'y avait qu'une chose qui pouvait la motivée totalement dans sa mission. « Rappelle-toi que tu le fais pour aider Bagaya. » Et sa réponse lui suffit amplement. Il en fallait peu pour lui redonner le moral, à cette enfant. Et une fois les objectifs revenu clairement en tête, il avança de nouveau vers le meilleur point qu'il avait jugé apte à être utile en attaque et en défense. Lili installa son arme, comme une grande fille qu'elle semblait être à ce moment. Lui même se prépara, installa son arme du mieux qu'il le pouvait, et ce juste à temps avant qu'une créature ressemblant à un serpent surgit face à eux, immense et mortelle. L'ordre fut donné, mais l'alfar eut un moment d'hésitation, si bien que son lancé ne fit pas mouche. Longtemps après cet évènement, il jugea son manque de réactivité responsable de l’hécatombe qui suivit. Un nuage de poison mortelle fut craché de la gueule du monstre sur la plage, les enveloppant tous. Si il ne sortait pas rapidement de là, l'alfar savait qu'il n'y survivrait pas. Et Lili non plus...

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Dim 05 Juil 2015, 22:41

Lili avait mal, elle avait peur et pleurait probablement pour ces deux raisons à la fois. Elle ne voyait plus rien, sa gorge et ses yeux lui piquait terriblement, et elle entendait tout autour d'elle des cris, et même des hurlements d'agonie. Le monstre avait crachés sur eux un poison, et certains sorciers étaient peut-être même probablement déjà morts. L'enfant n'avait jamais connue pareil enfer, elle n'avait jamais côtoyer d'aussi près la mort, et elle n'aimait pas ça du tout. Elle était assise dans le sable, ses jambes repliés de chaque côté de ses fesses, et ses mains étaient enfouies dans le sable humide. La mer montait, et bientôt, la partie sur laquelle ils se tenaient ne serait plus stables pour les armes... D'ailleurs, en parlant de ces dernières, celle de la petite fille se trouvait miraculeusement en place, prête à faire feu. On ne sait trop ce qui se passa ce jour là dans la tête de Lili... Une réaction rageuse envers celui qui lui faisait mal, un éclair de génie, son côté têtue qui l'empêchait d'abandonner une mission quoi qu'il puisse lui en couter... Ou peut-être un peu de tout cela à la fois... Quoi qu'il en soit, elle arracha l'une de ses mains du sol et alla la poser sur son arme sorcière. A tâtons, les yeux fermés, elle finit par le trouvé, et appuya machinalement dessus. Le javelot électrique fila en direction de la bête, et c'est peut-être ce qui la sauva d'une mort certains. La lumière que l'arme produisit à travers du nuage permit à Sveziest de la retrouver, tandis qu'ils l'appelaient. « A l'aide ! Svez ! Je suis là ! Viens m'aider ! » Elle se sentit alors tirée, poussée de toute part, mais ne résista pas à la pression de ces mains bienfaitrices sur son corps. Un bout de tissus avait également été placé sur sa bouche, et lui permettait de mieux respirer et d'avaler un peu moins de poisons.

Elle tremblait, mais après des minutes qui lui parurent une éternité, bien plus que le temps qui passe pendant un voyage loin de sa maison, Lili se rendit compte que l'air qu'elle respirait ne lui faisait plus mal, et elle ouvrit les yeux. Le monstre marin était toujours là, et on aurait dit qu'il attaquait les sorciers encore debout sur la plage. C'était une vision cauchemardesque pour l'enfant, qui se retourna pour plaquer son petit corps terrorisé contre le torse de son protecteur. Elle avait eut très peur, trop peur peut-être. « Sveziest ? On peut s'en aller ? On peut aider mamie ailleurs ? J'ai peur, je ne veux pas y aller ! » Elle sentis deux bras s'enrouler autour d'elle, et une chaleur immense l'envahit comme par magie. Lili était épuisée, autant moralement que physiquement. Elle n'avait jamais imaginé la guerre comme ça, elle qui n'en avait un aperçus qu'à travers les histoires que lui racontaient Bagaya. La réponse de l'alfar la rassura, et elle poussa un soupir de soulagement. S'en était finit de combattre des vilains beaucoup trop forts pour elle. Maintenant, elle voulait aller dans un endroit jolie, avec des gens gentils et beaucoup de petits animaux qui lui raconteraient des récits d'aventures merveilleux. « Je veux retourner à ma maison... Peut-être que mamie y sera ? Tu sais quand maman rentre du voyage ? » En réalité, cela faisait des lunes que la petite n'était pas retournée chez elle, dans son conte, là où était sa maman. Et ce qu'elle ignorait encore plus, c'est qu'elle ne la reverrait pas de si tôt, car Bagaya n'avait pas l'intension de la laisser repartir...

« Je veux ma maman... Et ma mamie... Je ne veux plus voir le méchant monstre et les gens par terre qui ne respirent plus... » Des bras la serrèrent plus fortement, tandis qu'elle se laissait aller à la tristesse. Rien ne semblait pouvoir la consoler, et les paroles de l'alfar n'y changeaient pratiquement rien. Elle se sentit alors soulevée du sol, tandis qu'au loin, les sorciers avaient reprit leur attaque, et que le monstre tombait enfin au sol. Finalement, ils n'avaient peut-être pas été utiles, et cette expérience s'avéraient être un véritable désastre... mais il étaient tous les deux en vie, et c'était bien là, la seule chose qui importait vraiment. Alors, Lili regarda par dessus l'épaule de l'alfar une dernière fois la plage, alors qu'ils s'en éloignaient, et se promit intérieurement que plus jamais elle n'approcherait de la mer, de cet endroit dangereux où les animaux n'avaient rien de gentil... Sa phobie était finalisée.

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Dim 05 Juil 2015, 23:04

La situation était désastreuse et n'aurait pas pu être pire. L'alfar avait voulu être bon avec la petite Lili, la rassurer, lui offrir le moyen d'aider sa grand-mère chérie... Et voilà qu'ils se retrouvaient tous les deux dans un nuage de poison, à cracher pour sa part du sang, et à ne plus rien voir à plus d'un mètre de son nez déjà petit. Lili était en danger de mort par sa faute, et il risquait également d'y passer si il ne sortait pas assez rapidement de ce piège mortel. Mais il ne pouvait pas se permettre de partir sans elle, la simple idée de l'abandonner lui semblant un déshonneur bien pire que la mort. Autant se suicider, pensait-il. Pourtant, il ne voulait pas se laisser cueillir par la mort, il voulait sauver à tous prix sa princesse, revenir victorieux chez lui, à Drosera, et rendre fier de lui ses deux parents, qui peinaient tant à s'élever dans les étages de la capitale des Alfars. Mais comment se repérer dans ce brouillard ? Alors que tous ces hurlements aux alentours venant des sorciers l'empêchait de se concentrer ? Il imaginait Lili, recroquevillée sur elle -même, en train de pleurer toutes les larmes de son corps, de l'appeler, de le supplier de venir la sauver... Et il était impuissant, incapable de réaliser quoi que ce soit pour lui venir en aide. L'air ambiant devenait de plus en plus irrespirable et il eut alors le réflexe de déchirer un bout de ses vêtements pour se le plaquer devant les yeux et la bouche. Cela ne lui permettrait pas de survivre, mais au moins de gagner du temps, et c'était actuellement ce qui lui importait le plus au monde.

Soudain, un éclair zèbra la fumée à sa gauche. Prit d'un élan d'espoir, il se mit à marcher vivement dans la direction du tire, espérant que c'était bien elle, qu'elle était toujours vivante, qu'elle l'attendait. Et au bout de plusieurs pas, il n'entendit, il l'appela et se fia à leurs deux voix. « Lili ! Je suis là ! Parle-moi ! » Et l'alfar finit par retrouvée l'enfant. Il aurait voulu la serrer dans ses bras, lui dire au combien il l'aime, mais ce n'était pas le moment de se reposer, il n'avait pas le temps pour ça. La priorité était de se sortir de là. Alors, il plaqua dans un premier temps un bout de sa toge contre la bouche de Lili, comme il l'avait fait avec la sienne, et commença à la pousser tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt la tirant près de lui/ pour sentir la chaleur de son corps contre lui, pour s'assurer qu'elle était bien encore vivante. Il se sentait perdu, ne savait pas vraiment où aller, et pourtant, il s'en sortit. Ils finirent par quitter le brouillard de poison, peut-être grâce à un coup du destin à de la chance, ou autre... Mais il avait réussit. Et c'était tout ce qui avait de l'importance à ses yeux. Il serra alors l'enfant contre lui. Elle avait vu tant d'horreurs dans cette journée ! Comment allait-elle s'en remettre, si seulement ces images quittaient un jour son esprit ? « Oui, on va s'en aller, tout ce que tu voudras ma princesse. » Venir ici avait été une mauvaise idée, laisser une enfant d'à peine dix ans combattre des monstres de l'Océan encore plus, et la leçon avait été rude pour Sveziest. Il ne devait plus laisser Lili faire ce qu'elle voulait, pour son propre bien. « Non, je ne sais pas. je demanderais à Bagaya mais je suis sûre qu'elle rentrera bientôt, et on ira la voir ensemble. »

Face à la détresse de Lili, Sveziest n'était rien. Ni un père, ni un véritable ami, ni même un véritable prince, fort et charismatique. Et il se dit qu'il devait vraiment devenir un homme meilleur si il voulait ne plus jamais mettre la petite blondinette en danger. Pour le moment, il était bien trop faible et insignifiant pour prendre correctement soin d'elle, et cela lui coutait de l'admettre, mais c'était une douloureuse difficulté. Il la serra plus fort à ses dernières paroles, tout autant pour tenter de la rassurer que pour se donner à lui-même du courage. Les mots de la petite l'attendrissait, mais le blessait également énormément... « Ça va aller ma toute belle, je suis là pour toi maintenant, je ne te lâche plus. Et je t'emmène loin de tout ça. » La sentant défaillir de plus en plus, il la porta jusqu'à son épaule, comme on le ferait d'un sac de légumes, et commença à s'éloigner de la scène. Il ne savait encore trop quoi faire... Retournée au manoir ? Aller à Drosera ? Marcher lui donnerait peut-être la réponse... Et le temps rendra peut-être son sourire à Lili... Tout n'était qu'incertitudes.

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