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 Le marchant de sable - Quel cauchemars ! Pv Abel

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Mar 19 Jan 2016, 16:00







Je regarde autour de moi, je suis en terre Bélua j'ai donc une chance de le trouver ici. J'aurai peut-être due rester à la coterie ceci dit mais par le plus grand des hasards, il se trouve que les rares fois où il y est en même temps que moi ne durent pas. A plus forte raison que dans ses rares moments nous avons tout deux le chic pour être occupé. Je secoue la tête, soupirant d'impatience. Les étoiles ont pourtant était clair quand je leur est demander où trouver le Bélua portant le nom d'Abel. Je finis par m'assoir, désespérée de ne jamais trouver mon ami. enfin, s'il ne m'a pas oublié. J'espère que non. Je ne suis pas très loin d'un village et le jour ne devrais tarder à se lever mais je suis soudainement assaillit par des images alors que les étoiles au dessus de moi se sont mises à gémirent. Je me redresse, vacillant avant qu'une femme ne surgisse. Son regard trahis toute la détresse du monde et elle attrape mes bras avec une force qui me surprend et me rend mal à l'aise.

- Ma fille ! Ma fille à disparue ! Avez vous vu ma fille ? Elle est grande comme ça, brune et elle a de beau yeux orange ! C'est une Bélua loup ? Vous avez croiser un loup ? Elle a le poil gris-brun ! Je vous en supplie, dites moi que vous avez vue ma fille. Elle était dans son lit hier soir et elle a disparu. Aidez moi, je vous en prie !

Je me détache d'elle a la seconde ou elle desserre son étreinte et me masse doucement la peau. Sa détresse est elle que je n'aurai pas le temps d'émettre le moindre son. Ses cris alerte d'autres villageois et une sorte de milice. La femme hurle à qui veux bien l'entendre et je finis par poser doucement une main sur son épaule, essayant de paraître rassurante. Je ne peux tout de même pas appeler les étoiles et leurs demander de me répondre devant tant de monde. Et puis ma migraine ne se soignera pas ainsi. La femme darde sur moi ses prunelles si rouge de larme et de tristesse. Elle a peur qu'il ne soit arriver un grand malheurs à son enfant. Dans la foule rassembler, j'entends des gens murmurer tristement que c'est une disparue de plus à ajouter à la liste. mais quel liste ? Je n'ai guère le temps d'y songer, je préfère offrir un sourire apaisant à la femme.

- Nous allons la retrouver, calmez vous. je vais vous aidez, d'accord ?

Des regards se posent sur moi et je me sens encore plus mal à l'aise, et c'est sans compter ses images qui me harcèle, visions du futurs et du passé où d'un présent qui se passe ailleurs sur ses terres. Elles sont toujours plus nombreuses, toujours plus violente mais parmi elle, il y en a une qui retiens mon attention. Des enfants dans de petite cage ronde attacher par des chaines dans les hauteur d'une cavités souterraine. Je recule d'un pas, chancelante, portant la main à ma tempe tout en fermant les yeux. Mon mal de tête est plus fort et seul les cris d'un nourrisson dans les bras de sa mère arrive à me sortir un tant sois peu de cette impression douloureuse. La femme qui tiens l'enfant contre elle est venu rejoindre l'autre, elles ont un air de famille mais la même détresse peint leur visages blafard et des cernes creuses les joues de la jeune mère. Cette dernière fini par me regarder.

- Est ce vrai ? Allez vous aider ma sœur ? Un autre homme a proposé la même chose un peu plus tôt avant que ma soeur ne s'enfuie jusqu'à vous en hurlant sa détresse. Dormez chez moi cette nuit. Mon petit garçon est le seul enfant encore au village ...

Je soupir doucement avant de caresser la joue du bébé Bélua. Ses yeux gris se posent sur moi mais quand il ouvre la bouche, je découvre d'or et déjà de petits crocs. Je souri avant de confirmer d'un simplement hochement de tête ma proposition. Cette nuit j'aurai tout temps d'y réfléchir justement. Et puis, si je dois faire équipe avec l'homme qui c'est visiblement proposé, autant faire sa rencontre maintenant. La jeune mère guide sa sœur épleurer et je les suis docilement, découvrant aux détours d'un arbre ou un autres groupes de villageois entoure visiblement le mari de la malheureuse, lequel bouillonne de rage et de chagrin, son visage barbu souillé par les larmes.
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Dim 24 Jan 2016, 22:48




Le petit village de Terrefolle était en proie à une agitation peu banale. Abel était arrivé plus tôt dans la journée, traversant le village en s’en retournant vers le Prieuré de Bois-Lune après avoir quêté dans les environs avec son chapitre. Moyennant quelques services et autres bénédictions de la part d’une sœur hospitalière qui les accompagnaient, les habitants des alentours avaient été particulièrement généreux, donnant à la communauté religieuse quelques pièces d’argent et des denrées qu’elle ne pouvait produire par elle-même. Mais en traversant Terrefolle, il semblait que la mission des croisés n’allait pas s’arrêter là. Le chanoine Bénel attendait leur retour dans la soirée, et Abel ne voulait pas le faire attendre. Il savait combien l’orisha pouvait être sévère, et il ne manquait pas de châtier les chapitres qui flânaient en chemin en les assignant aux tâches les plus ingrates du Prieuré. Aussi, Abel avait-il demandé à ses frères de continuer leur route sans lui, préférant enquêter plus avant sur les disparitions étranges qu’on lui avait rapportées, quitte à recevoir seul les foudres de Bénel s’il ne découvrait rien de valable. Le chapitre de croisés avait donc poursuivi sa route vers le Prieuré, le laissant interroger les habitants pour tenter d’en apprendre plus sur la petite louve qui avait disparu.
Abel avait passé une bonne partie de l’après-midi à observer les environs du village, tentant d’analyser les allées et venues, interrogeant les passants sur la famille de la louve, ainsi que sur les autres évènement similaires qui s’étaient produits ces derniers jours. Malheureusement, cela ne lui avait pas été d’une grande utilité. Les disparitions semblaient tout bonnement surnaturelles, certains enfants ayant disparu d’une chambre fermée de l’intérieur sans qu’aucun signe d’effraction ne puisse être repéré…

Bredouille, le fils de Phoebe était en train de revenir vers le centre du village lorsqu’il perçu de loin une odeur familière. Son totem l’identifia immédiatement comme étant celle d’une de ses consœurs et amie : Elune. Le bélua accéléra le pas pour la voir parler avec la mère de la dernière victime. Il les laissa finir leur conversation avant de s’approcher d’elle, la saluant avec une joie non dissimulée.
« C’est toujours un plaisir de croiser ton chemin, Elune la douce. Je ne savais pas que les hospitaliers avaient à faire par ici. J’espère que nos forêts se portent bien… »
A vrai dire, Abel était ravi de la présence d’une des sœurs de la Sérénité à Terrefolle. Il avait un étrange pressentiment au sujet de ces disparitions. Les jeunes béluas qui fuguaient sous l’influence de leur totem pour être retrouvés quelques jours plus tard n’étaient pas rares, mais le phénomène semblait ici se répéter de manière inexpliquée, ce qui n’était pas bon signe. Quelque chose de plus sombre était à l’œuvre, et l’inquiétude qui se lisait dans le regard des villageois montraient qu’eux aussi pouvaient sentir cette étreinte impalpable, comme une aura malsaine qui plainait aux alentours.
« Voilà ce que j’ai appris : Salie, la petite louve, est la dernière à avoir disparu. C’est la cinquième à ce jour, toujours de la même manière, elles vont se coucher un soir et le lendemain elles ne sont plus là. Aucun signe de lutte, aucune porte forcée. Une mère dit avoir entendu son fils crier juste avant qu’il ne disparaisse. Je n’ai repéré aucune trace de pas aux alentours. Terrefolle est excentré, pauvre, loin de l’influence des clans et sur le territoire de la Coterie qui plus est. Aucun bélua ne s’en serait pris à ces enfants… Je ne comprends pas bien ce qui est à l’œuvre ici, mais quelque chose me dit qu’ils ne se sont pas justes sauvés. »

Abel échangea ses informations avec Elune pendant quelques temps, avant de se diriger vers la mère éplorée.
« Est-ce que nous pouvons voir la chambre de Salie ? »
La mère hésita un instant, avant d’accepter de les conduire là où elle avait été vue pour la dernière fois. C’était une chambre située au cœur d’une cabane en bois, une des plus imposantes du village qui comptait bon nombre de tentes et autres habitats de fortune. Le père de Salie était un Cerf influent, impliqué dans la direction de Terrefolle. La toile qui servait de drap était défaite, et la chambre était en désordre, comme celle de la plupart des enfants de cet âge. Au milieu de divers jouets en bois, une étrange poupée attira l’attention du bélua qui se baissa pour la ramasser. L’un de ses yeux noirs était comme sorti de son orbite. La poupée devait représenter un animal, mais l’artisan qui l’avait réalisée était un bien piètre façonnier, tant qu'Abel avait du mal à savoir s'il s'agissait d'un loup ou d'un ours. Ou était-ce un lion ? La mère de Salie regarda l’objet avec étonnement.
« Oh, elle l’avait encore ? Salie détestait cette poupée, elle disait qu’elle lui faisait peur. Je pensais qu’elle l’avait jetée il y a longtemps… »
Abel posa la poupée aux côtés des autres sur un meuble de bois. Un léger frisson lui parcourut l’échine. Il était vrai que ce jouet avec quelque chose d’effrayant. Le bélua n’en aurait pas voulu dans sa chambre… Il observa les environs quelques secondes avant d’attendre qu’Elune ait fait de même, puis se retira, songeur.
Une fois dehors, le bélua prit une profonde inspiration, cherchant à rassembler des éléments qui peinaient à trouver du sens.
« On devrait aller voir la chambre des autres enfants, qu’est-ce que tu en dis ? On trouvera peut-être quelque chose, un lien, une anomalie… A vrai dire je ne sais pas trop quoi chercher, mais on se doit d’essayer. Nous sommes la Coterie de Bois-Lune, ces gens comptent sur nous… »


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Lun 25 Jan 2016, 10:59







Je relève la tête quand un homme viens vers nous avant d'offrir un large sourire ravie. Quand on parle du Bélua, on en voit la queue ! Je rit intérieurement tout en observant la mère et la tante de l'enfant disparue. Puis, je pose mon regard sur Abel, l'écoutant tout en essayant de cacher ma joie de le trouver là. Je comprend également que c'est lui qui a du proposé son aide à ses gens et cela me rassure d'autant plus, ainsi je ne serai pas obliger de faire avec un parfait inconnu, même si les nouvelles rencontres ne me déplaisent pas forcément.

- Plaisir partager Abel. A vrai dire je n'étais venu par là que pour me dégourdir les jambes et profiter qu'on avait justement pas besoin de moi.

Les deux femmes se serrent l'une à l'autre, observatrice mais je sais qu'elles attendent de voir ce que nous allons faire. Visiblement, la simple évocation de la petite louve replonge sa mère dans une crise de larme nerveuse et je ne suis pas mécontente qu'elle s'éloigne un peu plus pour rejoindre les autres villageois. Je jette un bref regard au couple avant de soupirer, triste affaire. Je suis en revanche contente qu'Abel partage d'or et déjà ses informations avec moi. J'emboite le pas à mon ami lorsqu'il va questionner la mère, elle a retrouver son époux mais tous deux semble sur le point de s'effondrer où de ce cracher je ne sais quel venin au visage pour accuser l'autre et finalement, trouver un coupable. En vérité, ils ont l'air si perdus que je ne sais que penser d'eux. La femme fini par accepter et elle nous guide, j'aperçois sa sœur du coin de l’œil qui, son bébé dans les bras, m'adresse un bref signe de tête. Lorsque nous entrons dans la cabane qui sert d demeure à ses gens, je réalise un peu plus à quel point ils sont différent de bien d'autres peuples. Mais cette vie si simple m'attire et même les Béluas me semble à présent fascinant. Bien plus qu'ils ne l'étaient lorsque j'ai perdu la mémoire. J'observe mon camarade qui s'occupe d'une poupée au sol, discutant de cette dernière avec la mère. Pour ma part, je m'approche du lit, mais il n'y a rien là qui ne retiens mon attention et je finis a mon tour par sortir, plissant les yeux pour me ré-habituer à la lumière vive qui pourtant, tend déjà à décroitre à mesure que la nuit approche.

- Je suis d'accord avec toi, il ne nous reste pas beaucoup de temps avant que la nuit ne vienne, deux heures tout au plus. Ensuite, nous sommes invités là où vie le dernier enfant, même si pour une obscure raison, je ne pense pas qu'un nourrisson disparaisse.

J'ai murmurer les derniers mots afin que mon optimisme ne soit pas mal vu. Finalement, je prend les devants et lorsque nous revenons au centre du village où l'animation des villageois me semble des plus inhabituel, quoi que normal au vu des faits. D'une voix que j'espère douce, je demande aux béluas rassembler si nous pouvons voir les chambre des autres petits disparu, un homme de grande taille, taillé comme un ours nous guide jusque chez lui. Une vaste tente où parfois, le feuillage sert de toit. Il nous laisse là en nous demandant de ne rien casser avant de rejoindre le centre du village. Visiblement, ils sont là bas en pleine discutions pour savoir que faire. Le lieu qui servait de chambre à l'enfant vivant ici ne présente rien de bien suspect, une sorte de sac de couchage grand ouvert et quelques babioles de bois au sol. Mais mon regard est finalement attirer vers le sac et lorsque j'en repli un pan, j'attrape un objet qui m'est familier. Je montre la poupée à Abel avant de fermer un instant les yeux.

- Tu pense que ça pourrait être une sorte de signature ? Un cadeau offert il y a un moment à ses enfants par quelqu'un pour en faire des cibles ? Enfin, il faudra regarder si on en trouve chez les autres et questionner les parents mais ...

Mais je n'aime guère cela. Je ressors en frissonnant, la main posé sur la poignée de cuir de mon fouet, effleurant du bout des doigts la petite lame qui termine la lanière de cuir. Malheureusement, quelque chose me dit que nous n'avons pas fini de voir cette drôle de poupée.
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Lun 01 Fév 2016, 18:38




Le bélua était pensif. Il y avait certainement un lien entre les victimes. C’était comme s’il était là, sous ses yeux, et qu’il ne pouvait pas le voir. Elune semblait penser que la poupée était liée à tout cela, mais l’on trouvait des jouets de piètre qualité chez la plupart des enfants béluas, et de toute manière, il n’y avait pas grand-chose pour expliquer la disparition de leurs propriétaires. Abel avait beau avoir grandi dans un peuple que bon nombre de gens considéraient comme primitifs, il lui fallait plus qu’une poupée et une disparition pour croire à une sombre malédiction digne d’un sorcier farfelu. Non, il devait y avoir autre chose, mais quoi ? Qu’est-ce qui pouvait être assez fort pour arracher de pauvres enfants à leurs rêves au beau milieu de la nuit ? Et sans briser de porte ou de mur, sans passer par aucune fenêtre. C’était comme si quelque chose s’était matérialisée à l’intérieur de leur chambre et les avait emporté avec elle sans qu’ils ne puissent lui résister…
Abel et Elune poursuivirent leur enquête, en allant à la rencontre des parents restants. Devant la maison se tenait son père, un bélua aigle qui était revenu récemment après l’avoir cherché dans la forêt des jours durant, survolant les environs en l’appelant sans relâche. Mais seul le silence avait répondu à son appel. Des dires de son père, Enzo était un garçon timide, un bélua de sang pur ayant pour totem un papillon. C’étaient souvent là des animaux craintifs, rêveurs, et, contrairement aux autres enfants, Enzo s’était déjà transformé. Son jeune âge l’empêchait encore de bien maîtriser son changement de forme, mais son totem s’était déjà manifesté à lui. Il devait d’ailleurs prochainement passer l’épreuve qui ferait de lui un homme. Même si son esprit animal se manifestait de manière encore erratique, les rares fois où il avait pris son apparence s’étaient soldées par des vols hésitants dans le village, apparaissant sous la forme d’un gros insecte assez joli qui lui avait valu de nombreux compliments dès qu’il eut repris forme humaine. Son père refusait donc de croire à une fugue, tant le petit ne se serait probablement jamais aventuré dans la forêt bien trop dangereuse pour lui.
Leur maison était située juste en bordure du bois, quelques planches et morceaux d’étoffe composant principalement la cabane rustique dans laquelle ils vivaient. Des haies épaisses et touffues entouraient l’endroit qui en aurait presque été difficile d’accès si le fils de Phoebe n’avait pas su plier à sa volonté, tant physiquement que métaphoriquement, la végétation qui entourait l’endroit. Le père du bélua semblait avoir perdu espoir, mais il laissa tout de même les deux membres de la Coterie pénétrer dans sa maison, jusqu’à la chambre d’Enzo.

Elle présentait les mêmes signes caractéristiques que les précédentes qu’ils avaient visitées : une paillasse posée au sol, une couverture tirée, des objets dispersés çà et là, parmi lesquels un livre, fait assez rare pour être mentionné. Si les béluas apprenaient tôt à lire et la langue primitive de leur peuple, il était plus rare qu’ils se procurent des ouvrages appartenant à des cultures différentes. Ce petit se devait d’être plus intelligent que la moyenne, mais en feuilletant les pages dudit livre, Abel n’y découvrit qu’une histoire évoquant la rivalité entre un loup et un tigre. Rien de bien intéressant… Le fils de Phoebe tendit l’ouvrage à son amie rehla, se demandant si elle trouverait quelque chose de plus, lorsqu’il remarqua un morceau de tissu diaphane étendu sur le sol. Mêlé aux draps du lit de l’enfant, on aurait presque cru à une étoffe, mais en approchant Abel fut surpris de constater qu’il s’agissait d’une toile collante, soigneusement tissée. Le bélua en arracha une partie et la montra à Elune.
« On dirait une toile d’araignée. Je sais que certaines espèces de la forêt enchanteresse peuvent être immenses, mais ici, au rocher, elles auraient dû s’y mettre à plusieurs et tisser pendant des mois pour produire autant de fil. On dirait que ce morceau a été arraché d’un cocon plus grand encore. Il n’y aucune créature capable de faire cela par ici, et s’il y en avait eu une, tout le monde l’aurait vue… »
Le père d’Enzo, resté silencieux depuis le début, leur lança un regard paniqué.
« Vous pensez qu’il s’est fait… »
« Non, non. Même chez un enfant, notre affinité avec la faune l’aurait protégé… »
« Enzo était terrorisé à l’idée que ces créatures ne l’attrapent un jour. J’ai eu beau lui expliquer qu’elles étaient inoffensives… enfin vous savez, quand on est enfant, on a souvent des peurs pas très rationnelles… »
En sortant de la maison d'Enzo, Abel leva les yeux vers Elune. Il ne pouvait pas mettre le doigt sur la solution de tout cela, mais il était sûr qu’ils venaient d’obtenir un élément très important. Il restait deux chambres à visiter… Peut-être confirmeraient-elles ce dont ils commençaient déjà à se douter...
« Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qui est à l'oeuvre ici... Qu'est-ce que tu en penses ? »


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Dim 01 Mai 2016, 11:59

Je soupir, visiblement mon idée première ne tiens pas la route mais dans un me^me temps, cela m'arrange un peu. S'était bien trop simple pour être juste, trop beau pour être vrai. même si je ne vois nul beauté dans ses malheureuses disparitions. Qui diantre peut-il enlevé des enfants ? J'attrape le livre que me tend Abel, feuilletant les pages avec précaution, découvrant seulement quelques unes un peu plus abîmé sur le bas, sans doutes celle que le petit Papillon préfère. Je repose doucement le conte sur un petit meuble de bois brut avant de fermer les yeux, espérant sans doute que le ciel me vienne en aide et pourtant, nul vision, rien. Je serre doucement les poings, effaçant ma frustration de par ce seul geste avant de poser mes prunelles sombres sur mon ami. J'écoute la conversation sans pourtant m'en mêler, attendant d'être dehors pour attraper le bras d'Abel et le conduire un peu à l'écart.

- J'ai déjà entendu des récits sur le pouvoir des peurs les plus profondes. Ce ne sont peut-être que des légendes mais ça ne coûte rien de questionner les parents à ce sujet avant de fouiller les deux dernières chambres ...

Pourquoi donc cet histoire d'araignée et de peur venait elle de me paraître plus importante encore. Je m'assois sur un vieux tronc pour me replonger dans le passé, avant de me souvenir d'une chose que Keliel m'avait une fois dites. La peur est importante mais il ne faut jamais la laisser nous dominer sous peine de se perdre dans nos cauchemars. Métaphore certes mais je ne sais pourquoi, cela me fait aujourd'hui frisonner. Certains êtres sont capables de contrôler les rêves et pourtant, cela ne peut en rien expliquer la disparition des petits. Au pis ont les auraient juste retrouvé plongé dans un sommeil agités dont rien ne parviens à les en sortir. Ce sac de nœuds de problème m'inquiète et je décide de garder pour moi ma première conclusion, attendant d'en voir davantage.

- Séparons nous et retrouvons nous chez la femme qui a un nourrisson. Ainsi nous pourrons partager nos conclusions sur les deux dernières chambre et la nuit ne tardant pas à arriver, je pense que cela rassurera la dernière mère de ce village.

Je souri faiblement, essayent de ne pas faire montre de mes importantes inquiétudes. le peur des bébés est de perdre ses parents, si jamais le petit dernier du village disparaît ... Je m'éloigne avant qu'Abel ne puisse voir le trouble sur mon visage, gagnant la petite demeure miteuse d'une mère célibataire qui semble vraiment croire que sa petite est morte. triste femme. La Bélua singe se cache le visage tout au long de notre entretiens et sa culpabilité se ressens jusque dans l'air ambiant. je fini par me décider à l'apaiser, laissant la magie blanche la plongé dans un état plus serein en apaisant son esprit. Au moins sa déprime a t-elle cesser. Je rentre dans la petite chambre de sa fille en devant me baisser, découvrant quelques petit trou.

- Ma petite Léane est une souris et elle adorait se cacher ... Mais...
- Mais elle n'est pas caché ici. Je comprends, s'était votre espoir de la retrouvée mais ne vous en faîtes pas, nous allons la retrouvée.

J'essaie d'être optimiste et pourtant, rien ici ne semble pouvoir tendre à une possible survie de l'enfant. Je fini par découvrir quelques traces d'encres au sol, ce qui me paraît plus bizarre encore car nous sommes loin du rivage et l'encre est rare chez les Béluas.

- De quoi Léane avait elle le plus peur ?
- Hein ? Hé bien, je crois bien qu'elle était terrifié par Hask, le Bélua pieuvre qui viens une fois par semaine nous vendre du poisson.

Une pieuvre, l'encre, voilà une nouvelle preuve que je tiens peut-être le bon fil. je remercie la pauvre femme avant de gagner la demeure de celle qui nous a invitée a passer la nuit. Elle est assise à côté d'un petit feu et elle serre son enfant contre elle. Le bébé d'ailleurs hurle à plein poumon et la malheureuse ne semble savoir comment l'apaiser.

- Vous savez ce qu'il a ?
- Si seulement ! Il est inconsolable et le souci c'est qu'à cet âge là, il ne peut rien me dire. Et ma pauvre sœur qui refuse de parler depuis que son petit est introuvable, oh j'ai si peur de perdre mon bébé aussi.

Je ne répond pas, de toute façon je ne saurai que dire, au lieu de ça je laisse ma magie agir, le Visio me permettant bien rapidement de déceler que le bébé à simplement du mal à digérer. Je me propose de le calmer, laissant rapidement la magie blanche soulagé le ventre de ce petit bout qui s'endors alors. Malheureusement ça me fatigue aussi et je doute de pouvoir faire nuit blanche pour surveiller le village. Abel risque de se retrouver seul, j'espère vraiment que le dernier enfant, ce petit bébé, ne disparaîtra pas à cause de moi et de ma trop grande gentillesse.
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