« Eamon ? Ah, tu es là. » Le Rehla ouvrit doucement les paupières, regardant les étoiles dans le ciel. Allonger dans l'herbe, au frais, il tendit les bras pour tenter de toucher ces astres si haut dans la nuit noire « Tu es là depuis longtemps ? », « Quelques heures à peine. Je n'ai pas fini. » Sean s'assit à ses côtés, sans s'allonger « Encore une dépression de ton cru ? », « Non. Je suis... Bien. », « Heureux ? », « Non, juste bien. » La douceur de l'environnement apaisait les Rehlas, et profitait à cet harmonie. Les oreilles du garçon avaient l'impression d'entendre la musique harmonique du vent et de la nature. Fermant alors ses yeux, laissant ses mains derrière la tête, il entendit Sean lui parler. Son ami avait l'air contrarié, peut être nerveux, il ne savait pas vraiment « Que t'arrive-t-il, Sean... ? Tu sens différent, quelque chose s'est passé ? », « Pas vraiment. J'ai entendu des rumeurs sur le reste du monde, une catastrophe naturelle d'une grande ampleur. Le genre que l'on ne peut pas maintenir. », « Les étoiles ne t'ont rien dit ? » Il haussa les épaules « Tu parles. Il n'y a que Caleb qui puisse réellement lire à travers elle comme dans un livre ouvert. Je n'arrive qu'en entendre un brouhaha qui me file mal à la tête personnellement. », « Le Sin nous aurait prévenu, tu ne crois pas ? », « Hum... Non. Tant que le mal ne touche pas nos terres, je ne vois pas trop pourquoi il se donnerait la peine de faire quoi que ce soit. » Sean arrachait des brins d'herbes, les jetant plus loin, balançant des cailloux par la même occasion.

Eamon ouvrit les yeux et se redressant, pour se mettre à la hauteur de son ami « Je suis d'accord avec lui. Pourquoi s'affoler ? », « Pour nous tenir informé... Tu ne trouves pas ça logique, toi, d'être également informé et rassuré par notre roi, et non pas que par les crieurs publics ET les étoiles, pour ceux qui les comprennent ? », « Je ne sais pas trop... Je n'ai pas de vie ailleurs, la mienne est ici, alors tu sais, partir de là me serait tout sauf bénéfique, sache le. J'espère simplement que si c'est vrai, aucune catastrophe ne viendra, égoïstement, bousculer mon monde. Ni le tien. » Le Rehla regarda son tendre ami. Sean prit son menton entre ses doigts, pour lui détourner tête et regard « Ne me regarde pas comme ça. Je déteste ça. Je te disais ça pour savoir si tu avais eu vent également de ces rumeurs, mais on ne dirait pas. » Eamon dégagea doucement la main de son colocataire « Tu veux que l'on aille faire un tour du côté du marché fermé ? », « Pourquoi pas. Mais et toi, as-tu pensé à Wrath ? Cet homme n'est-il pas de ta famille ? Celle là même que tu dis ne pas avoir ? », « W... Wrath... ? » Il mit une main sur sa bouche. Si, il avait complètement oublié son père. Son père et toute sa famille. Sean le prit par les épaules en voyant la panique dans son regard « Hé ! Calme toi, allons au marché s'assurer si tout cela est vrai ou pas. Nous partirons à sa recherche ensuite d'accord ? », « Si... Si lui est en vie, je pense que Keith est mort. », « Hein ? Pourquoi ça ? », « C'est un petit enfant, un petit garçon. », « Il a plus de cinquante ans bordel ! », « Tu ne te rappelles pas bien, mais moi si. Je ne me fais pas de soucis pour Wrath, mais plutôt pour mes frères. Que sont-ils devenus ? », « Droit et aimant comme il est, il ne les aurait jamais abandonné tu sais, tu paniques pour rien ! Ecoute, lèves-toi et allons au marché récupérer des informations ! », « Tu ne peux pas voir les étoiles ? Sean ! Essaye je t'en prie, j'en suis tellement incapable... » Debout tous les deux, Eamon lui avait prit les poignets, comme pour le sollicité à regarder le ciel.

Le Rehla s'exécuta admirant chaque astre. Il se concentra, fermant les yeux, ses poignets toujours dans les doigts de son partenaire. Au bout d'une minute, peut-être même plusieurs, il releva la tête vers Eamon, ouvrant les yeux « Je... Je suis désolé. Je n'entends rien. »

Sean essayait de consoler Eamon « Mais... Eamon ! S'il faut ces rumeurs sont fausses ! Ne déprime pas comme ça je te prie tu vas me foutre le cafard ! », « Je... Je ne peux pas m'en empêcher. J'ai le spleen, Sean. » Le tenant par les épaules, marchant à côté de lui, il s'avança vers le grand marché couvert « Viens, avance s'il te plait ! Allons chercher les informations à la source. » Les deux parcoururent les allées et les étals du marché fermé, à la recherche d'une personne. Eamon se faisait des plans dans sa tête, voyant déjà les corps morts de toute sa famille. Il se fichait de certains, mais d'autres étaient plus qu'importants, notamment Keith et Wrath. C'était sa famille, avec Sean, et il aurait préféré les emmener chez lui, les garder en sureté, que de les voir courir et fuir les flammes de la mort, qui essayait de les emporter malgré tout « Wrath... Oh papa... », « EAMON ! Du nerf bordel ! Tu vas pas te mettre à chialer !? » Le blond avait les deux mains sur son visage éploré « Ah p.utain... C'est bien le moment... Bon... » Ne l'attrapant ainsi que par la main pour le faire suivre, Sean arriva devant un stand de tissu « Hey, Rose ! », « Bonsoir Sean. Oh, qu'arrive-t-il à ton frère ? » Oui, car ici, tout le monde les prenait pour des frères, et ils n'avaient jamais démentit la rumeur « Il s'inquiète. Je lui ai parlé des catastrophes, et il a peur pour son... notre père. Et notre jeune frère. », « Sean ! Pourquoi tu le lui as dit ?! », « Parce qu'il a le droit de savoir ! Pourquoi vous vous évertuez tous à le protéger comme ça ? » La marchande avait contourné sa table pour venir vers le blond. Dans l'émoi, il ne fit pas attention et se laissa prendre dans les bras pour pleurer quelques larmes. Une fois le chagrin physique passé, la belle femme lui donna de quoi se moucher et s'essuyer le visage « Eamon, mon chéri écoute moi... Le seul moyen que tu as de savoir si tout ce que l'on raconte ici, dans ces terres chimériques, est vrai, c'est d'aller vérifier. Prends ton chemin, fais ta route, et va rejoindre ta famille. Tu n'as pas à attendre dans l'angoisse. Des gens ont vu certaines choses, mais personne ne vivra ce que toi tu vivras en allant là-bas. Sean sera là pour t'accompagner... » Elle le regarda « ...n'est-ce pas ? », « Bien sur. Viens Eamon, allons faire des affaires, si nous voulons nous rendre à Mégido, le chemin va être particulièrement long tu sais. », « Merci Rose. Et je suis désolé d'avoir été si... Impoli. J'ai mouillé votre chemise... », « Point d'excuse mon enfant, c'est tout à fait normal de réagir de la sorte pour sa famille. Essayez de les retrouver, et Phoebe vous aidera, gardez la foi mes enfants. », « Merci Rose, à la prochaine, on te diras ce qu'on aura trouvé. Allez, viens, rentrons. » Sean attrapa la main de son frère pour l'emmener sur le chemin de chez eux « Et arrête de pleurer, je déteste te voir pleurer. » Eamon le savait mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Malgré tout, il essaya de s'essuyer correctement le visage, reniflant pour arrêter les sanglots, prenant sur lui pour essayer d'être fort. C'était le plus fragile, le plus sensible des deux et, pourtant, c'était celui qui ne comprenait pas le langage des étoiles. Il en était meurtrie.

Les deux garçons firent des baluchons très primaire, de manière à emporter le strict minimum en affaire. Ils le remplirent surtout de vivre, et accrochèrent une outre à leur ceinture respective « Eamon, on va les retrouver, et bel et bien vivant, alors garde espoir. C'est avec l'espoir qu'ils vivront, si tu les considère déjà morts, ce n'est même pas la peine de partir, tu m'entends ? », « Oui... C'est difficile tu sais... J'ai toujours eu peur de les perdre... Wrath m'a recueilli et je suis partit sans vraiment le remercier. J'aurai aimé le revoir pour au moins lui dire ce qu'il doit entendre tu comprends... », « Oui. Pourquoi ne pas les faire venir ici, à Lua Eyael ? », « Je... Je ne préfère pas. C'est... C'est chez nous tu sais et je... Je suis bien avec toi seul. Enfin, sans eux forcément, tu comprends.» Il serra sa main sur la sienne, un peu gêné, et baissant la tête « Surtout que le connaissant, il a du recueillir d'autres orphelins de tout âge, pour les élever et leur donner un foyer le temps qu'ils se remettent sur pied. Je ne veux pas qu'il emmène tout cela ici. Ne suis en parles pas, de ça, Sean. S'il te plait... » Les yeux suppliant, les Rehla soupira « Idiot, bien sur que je ne dirai rien... » Affectueusement, il déposa un baiser sur son front.

Eamon et Sean posèrent enfin le pied sur le continent dévasté. Le Rehla s'inquiétait beaucoup. Non seulement il y avait des catastrophe, mais c'était pire que ce qu'on lui avait raconté. Pourquoi... ? Pourquoi le monde dégénérait de cette façon ? Il avait eu la même vie en temps qu'Alfar, et ce fut Wrath qui du le récupérer. Sinon il serait probablement mort de faim, de froid et/ou de soif.
Encore une fois, devant ses yeux, c'était le carnage, le crime, rien n'avait de logique à proprement parlé. Les terres tremblaient, se déchirant en deux, menaçant de couler, englouties par les eaux dangereuses. De même, les tsunamis qui se formaient pour venir engloutir des amonts rocheux, liquidaient des vies à la chaine. Des villages entiers se firent immerger, pauvre et démuni, sans que personne ne puisse y échapper.

Instinctivement, il prit la main de Sean « Toujours aussi heureux d'être ici, Eamon ? » Sean avait regardé l'impulsion de son partenaire quand il avait bougé, et il ne manqua de lui lancer un regard un peu amer « Je... Je... Je... » Il n'arrivait pas à prononcer un mot, bégayant comme un enfant. Le brun soupira « Aller, en route, le chemin est encore particulièrement long et et éreintant jusqu'à Mégido. », « Rose m'avait dit que ça allait aller... Pourquoi devons nous encore nous retrouver devant ce tableau... ? Pourquoi ? POURQUOI SEAN ? », « Hé ! EAMON ! » Le garçon lui mit un crochet du droit dans la joue. L'impact était moindre, vu qu'il n'avait pas de force et qu'il n'en avait mis aucune, non, mais le choc du geste les laissa coi à tous les deux « Dé... Désolé je... », « Non ! Non, ce... Ce n'est pas grave. Ca... Ca a eut le mérite de me remettre les idées en place. Merci... Excuse-moi, j'ai paniqué je n'ai pas su quoi faire. Je ne cesse de voir la mort de ma famille, je ne cesse de me répéter que c'est inutile de venir ici, alors... Ca m'est monté au cerveau sans que je ne puisse le maitriser. », « Je comprends. Encore désolé... Je serai plus doux la prochaine fois que tu paniqueras. », « Pas la peine. J'ai l'habitude. Bien... Avançons, avant de nous faire, nous aussi, happé par les eaux monstrueuses. », « Je te promet que ça ira vraiment Eamon... », « Tu ne vas jamais me croire... » Bien que les deux se mirent en marche, Eamon ricana nerveusement « Quoi ? », « J'ai... déjà envie de rentrer. Ahah... », « Tsss... C'était bien la peine va ! » Il lui ébouriffa les cheveux avant de continuer à marcher.


Comme ils purent, les deux jeunes suivirent un chemin. Ne sachant pas trop où ils allaient, ils se perdirent plutôt facilement, n'ayant pas l'habitude du continent dévasté. S'il avait finit par connaitre le quartier de Jeziel par coeur, ce n'était pas la même pour le reste des continents.
« Ce doit être par là, j'entends du bruit. » Eamon le suivit alors, naïf et curieux. L'endroit où ils avaient atterrit et où ils évoluaient dorénavant, n'avait rien de fabuleux ou pittoresque. Des bruits, des murmures, les suivaient en permanence, et des cris retentissaient haut dans le ciel. De même, cette brume noire les suivait depuis qu'ils étaient entré dans cette région morbide. De part et d'autre, Eamon avait l'impression de croiser une âme, un décharné ou ce qui y ressemblait fortement. Il se collait à Sean, bien moins courageux que lui, craintif de ce qui pouvait le toucher ou l'érafler. Le brun, lui, n'en menait pas large mais faisait bonne figure. Son partenaire était assez effrayé comme cela, pas la peine d'en rajouter en paniquant à son tour. Et puis ce n'était pas dans son tempérament de reconnaitre ses faiblesses. Ainsi, il se convainquait qu'il n'avait pas peur. Les filins ombrés qui parcouraient le sol ne manquaient pourtant pas, de le faire déglutir à chaque pas qu'il faisait. Au bout d'un moment il chuchota « Eamon... » Celui-ci sursauta, agrippé à son bras, lacérant ses chairs comme pour pouvoir fusionner avec lui, se cacher pour l'éternité « Regarde... » Il pointa quelque chose du doigt. Un village éclairait la brume. Plus loin, à travers le froid, un bourg encore debout se distinguait « Que... Que se passe-t-il ? C'est un endroit abandonné ? », « Je doute, regarde la lumière. », « Attend ! Et si c'était des chasseurs, ou des coupes-jarrets ? Nous allons mourir si nous y allons ! », « Ca m'étonnerait fortement, regarde bien... Il y a des enfants. Si tu ne les vois pas, entends les ! » Effectivement, Eamon tendit l'oreille, se détandant légèrement pour se concentrer sur les bruits. Il y avait des voix qui s'élevaient, et notamment des paroles d'adultes, et des cris ou pleurs d'enfants. Des bébés, comme de jeunes êtres « Très bien, allons-y, j'ai vraiment peur de cet endroit, je veux partir, Sean. Espérons que nous pourrons trouver refuge auprès d'eux... », « Oui, ne t'inquiète pas... »

Les deux hommes arrivèrent dans le village, poussant des débris sur le sol de leurs pieds, et se plaçant au centre du village, là où il y avait l'agitation. Une femme vint les rejoindre « He bien ! Si je m'attendais à voir des étrangers par ici... Vous vous êtes perdus avouez le... ! » Les partenaires se regardèrent, un peu dubitatif « Ah ! C'est normal ! Je m'appelle Jiane. Bienvenue à Dureterre ! Excusez l'accueil peu organisé, mais nous sommes dans une urgence assez conséquente. », « Bonjour, je m'appelle Sean et voici mon frère Eamon. Nous nous sommes effectivement égaré, nous nous rendions à Mégido. », « Vous n'êtes, en effet, non loin, mais vous auriez pu éviter la région. Enfin maintenant que vous êtes là... », « Que se passe-t-il ici ? Nous... Venons du continent mystérieux, et notre terre n'est pas celle-ci. Nous venons tout juste d'apprendre les récents évènements... Et encore. », « Eh bien... Ca fait quelques jours déjà mais les terres ce sont mise à trembler. Un continent, puis un autre... Nous avons été les premiers. C'est un vrai merdier pour être honnête. Rien ne va. Une terre est sortie des eaux et des gens tentent d'y aller, de la prendre d'assaut, mais nous n'avons pas de nouvelles des navires étant partit pour ce nouvel Eden. Enfin, quoi qu'il en soit nous voilà ici. De part et d'autres, des statues de pierre, géantes, se sont mise à broyer tout le monde sauf ceux appartenant à leur peuple, les Alfars, et les eaux commencent également à faire des siennes. Nous nous retrouvons pris en étau entre les colosses, et les créatures marines voulant notre peau. N'avez vous pas entendu le naufrage d'une embarcation entière, sur la plage de sable fin près de Pabamiel ? », « Non madame. », « Tous les marins et voyageurs sont morts. Avant leur trépas, ils scandaient que les créatures marines, Sirènes y compris, devenaient folles et attaquaient tout ce qui bougeait. Moi je vous dit, la Cité Engloutie et ses dirigeants n'y sont pas pour rien. A chaque fois que quelque chose nous tombe dessus, on se rend compte que derrière, il y a un homme, ou une femme, toujours en quête de pouvoir. », « Attendez... Vous êtes en train de me dire que cet apocalypse résulterait d'une seule personne ? Mais... A part un Aether, qui en aurait la puissance. », « Sortez un peu plus de votre trou hein, des puissants, y en a sur ces terres. Mégido en détient un d'ailleurs, alors bon... », « Oui. J'ai déjà vu l'Orishala en personne et... Franchement... C'est un Titan. D'ailleurs, tout le monde l'appelle comme ça. », « Le Titan ? Hum, il se fait pas trop mousser, lui, ça va ? », « Roh, arrête de faire ça... Ne sois pas jaloux. Bien. Jiana, merci à vous. Ecoutez, nous ne savions pas que les terres subissaient pareils maux, c'est vrai. Si nous pouvons faire quoi que ce soit pour vous aider... », « Je ne vous le fait pas si bien dire ! Nous préparions des convois de vivres et d'affaires pour partir justement vers Mégido, la ville au centre des terres, et celle encore debout ! Elle des fondations dans le marbre cette citée, je vous le dis moi ! », « Je plussoie. Bien, vous avez déjà tout réunis ? Que manque-t-il ? », « Le plus coriace. Faut aller déloger les vieilles croûtes de la cahute où ils sont nés et où ils ont passé leur vie. Ils veulent pas partir et périr avec leur cabane miteuse. », « Pourquoi ne les y laissez vous pas ? », « Car on est ce qu'on appelle de la conscience petit. Peut être un jour tu sauras ce que c'est. », « Ne faites pas attention à lui, il est constamment comme ça. Mais habiter ici n'est pas dangereux ? », « Si, mais que voulez-vous, on ne choisit pas l'endroit où on nait ! » Sean regarda Eamon. Quelque chose naquit dans son regard, quelque chose de différent de d'habitude. Le Rehla fit mine de ne pas l'avoir vu, ne pas avoir regardé le brun et ses intentions mesquines « Bien, je vais vous aider. Sean, tu devrais les assister pour charger les derniers vivres sur les caravanes, ils auraient besoin de force et de bras supplémentaires. » Le brun attrapa le poignet du blond « Tu le sais que tu ne m'échapperas pas. » Jiana étant repartie à ses affaires, Sean colla Eamon contre lui « Pas ici. Pas maintenant. Arrête un peu avec tes lubies. N'oublie pas que je ne suis pas ta femme ou quelque chose du genre. Personne ne peut être aussi malsain que toi décidément ! Ca ne t'étais pas arrivé depuis un moment... », « Fais en sorte que ça reparte vite alors, et j'aviserai. », « Ne comptes pas sur moi pour te servir de défouloir, Sean. » Eamon se dégagea, partant alors vers une première maison pour faire évacuer les habitants âgés et récalcitrants.