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 Event Juillet 2015 | Groupe V | La folie des mers

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Lun 20 Juil 2015, 03:49

Le désintérêt… Le total désintérêt. Il s'agit d'un sentiment si triste… Et pourtant, même les êtres les plus dynamiques arrivent à le ressentir. Il prend, comme ça, un jour où soudain tout semble ne plus avoir de sens, où la curiosité n'est plus au rendez-vous. On tombe dans une sorte de léthargie et les plus étrangers à ce sentiment tenteront alors de se motiver, testerons toutes sortes d'activités, même celles qui semblent les plus étrangères pour en sortir. Mais la vérité, c'est que seul la surprise peu démonter l'ennui. Un événement parfaitement inattendu, de par son aspect surprenant, peut-être, mais peut-être bien que c'est justement sa banalité qui sera ce qu'il y aura de plus étonnant pour la victime d'un sentiment aussi… Dangereux…

Comment était-ce possible ? Je l'ignorai. Mais la vérité était là : nous avions atterrit sur les côtes du continent Naturel. En bon explorateur que j'étais, j'en reconnaissais le climat, les apparences caractéristiques de la faune, de la flore, de la topologie… Oui. Nous étions sur la plage de Sable Fin.

Ce n'était pas plus mal, en vérité. Mais comment aurai-je pu le savoir ? Comment aurai-je pu savoir que le continent dévasté était en proie aux tremblements de terre incessants, aux attaques de monstres marins… ? Je n'allais pas tarder à le découvrir et si ce n'était pas dans quelques heures, ce serait dans quelques jours… Mais en l'instant, je n'étais au courant ni de la chance que j'avais, ni du malheur qui s'abattait quelque part, loin d'ici, sur un bateau perdu au milieu de la tempête où se trouvait mon cher élève…

J'avais rapidement aidé à faire vaguement accoster le bateau, tant bien que mal, malgré les flots déchaînés, et nous étions rapidement descendu avant que celui-ci ne tombe en ruine, ce qui n'aurait pas du tarder. Je n'avais d'ailleurs pas vérifier cette dernière probabilité, préférant invoquer rapidement ma monture pour partir. Loin. Très loin.

Après plusieurs heures de chevauchée, je me sentais toujours aussi mal. Mon regard se ternissait et je n'avais envie de rien. Moi qui, d'habitude, était toujours enclin à comprendre et à découvrir, je me rendais compte en cet instant que je ne voulais aller nul part, que de toute façons je n'étais même pas sûr d'y arriver et que je n'avais envie de rien faire…

Comment était-ce possible ? Je ne comprenais pas…

C'est ce sentiment, pourtant, de vide et de désolation, qui me poussa à descendre du dos d'Yshäel et à rabattre mon capuchon pour masquer mon visage. Je n'avais ni envie qu'on me reconnaisse, ni envie de tergiverser longuement. Pour une fois, dans ma courte vie, je ne désirais absolument pas rencontrer des gens. Je ne voulais qu'une chose : briser cette sensation désagréable de rien.

Sur la côte, un bateau échoué et des gens s'afférant à aider les naufragés. Sans hésiter, je récupérai l'un d'entre eux, ramené sur la plage et sortis des décombres par ce qui me semblait être un elfe, à première vue.

Il ne semblait pas certain de vouloir me le confier et je pouvais le comprendre. Avant qu'il ne se pose de sérieuses questions sur moi, je lâchai rapidement un :

- Laissez-le moi, je suis médecin.

Et il sembla que cela suffit à le rassurer puisqu'il ne passa pas plus de temps à m'inspecter et repartit rapidement à ses occupations.

En réalité, j'avais complètement mentis. J'avais bien quelques connaissances en premiers soins de par les quelques ouvrages que j'avais lu à ce sujet, mais rien qui ne remplace les compétence d'un véritable médecin ou tout du moins d'un praticien, puisque c'était là ce qu'il me manquerait le plus dans mon désir d'apporter des soins : la pratique... Ce n'était pas dans ma nature de soigner gratuitement des inconnus et je ne l'avais fais qu'une unique fois, jusqu'alors, et il s'agissait d'une situation extrême. Mais j'étais prêt à toutes les tentatives pour me débarrasser de ce sentiment que je ne parvenais pas à nommer.

Rapidement, je trouvais quelques morceaux de tissus traînant à droite à gauche dans mes poches.

Il me fallait avant tout interrompre les hémorragies, même légères. Dans l'état dans lequel était le blessé, c'était évident qu'une perte de sang, même minime, l'affaiblissait et il avait besoin de forces pour guérir. Si je m'en référais à ma mémoire, il s'agissait tout bonnement de compresser les artères et veines pour bloquer les écoulements de sang trop importants. Nouer un tissu bien serré autour devait suffire. Mais je constatai vite que me force n'était pas suffisante pour véritablement serrer les membres du blessé, même avec du tissu... Me retournant les méninges un moment, je finis par déduir qu'il me fallait utiliser des nœuds coulissants pour diminuer l'effort. Heureusement que j'en connaissais quelques-uns. Le tout fut réglé en quelques minutes et le patient ne perdait plus beaucoup de son fluide vital.

Puisqu'il avait perdu son sang, autant en prélever un peu. Mélangé à quelques potions médicales de ma confection, les fioles contenant son liquide vitale me révélèrent rapidement les taux en éléments de la lymphe. De ce que je lisais, l'homme devait avoir quelques fractures.

Tâtant son corps, je finis par repérer les parties osseuses qui s'étaient abîmés. Une chance qu'en tant que sorcier scientifique, je connaisse plutôt bien l'anatomie général d'un être humanoïde. Rien ne vînt plus à l'esprit que de redresser les parties en question dans une position neutre

C'est alors que j'allais me relever pour aider un autre blessé qu'il me vint l'idée d'attacher des morceaux de bois sur les fractures pour les aider à se maintenir en place, comme des atèles. Cela tombait bien, il y avait tout un tas de morceaux de bois sur la plage. Un peu humides, certes, mais encore très solides.

L'homme semblait dans un état correct. Je n'aurais sur dire s'il allait s'en sortir ou non, mais j'avais fais de mon mieux. Dans son coma, il ne cessait de répéter une sorte de prophétie, à ce que je j'imaginais… Ecem ? Non. Il ne serait pas abaissé à me transmettre une vérité de manière si… Évidente et peu délicate. Les Aether étaient des êtres parfais. Il savaient transmettre leurs volonté avec plus d'élégance.

Soudain, un bruit violent vint rompre l'agitation de la plage. Le bateau venait de s'effondrer et les derniers morts et blessés du naufrage avaient sombré avec lui. Je m'en fichais royalement. Il y avait largement suffisamment de blessés pour m'occuper… Mais pour combien de temps… Allais-je retomber en léthargie après cela ?

De l'agitation.. Qu'est-ce qui causait soudain les déclarations de vaillance d'une femme et la prise des armes du reste du groupe ? Je daignais enfin lever les yeux pour constater l'immense monstre de pierre qui s'en prenait à nous. Il semblait user de tirs magiques pour nous abattre. Violent, mais efficace ! J'aurai presque été tenté d'aller la voir pour lui demander comment elle faisait, histoire de m'en servir plus tard, moi aussi. Mais, bien sûr, c'était pure fantaisie de mon esprit, une sorte de… Trait d'humour… Teinté d'ironie… Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Je n'étais pas comme ça en temps normal ! Qu'était-ce que ce sentiment de détachement total ? Il fallait que cela cesse !

Un coup d'œil en biais me permis de constater le déchaînement des flots qui tentaient de nous atteindre malgré la terre qui lui faisait habituellement barrage.

Si ça continue, je n'aurai plus aucun blessé à sauver…

C'était hors de question ! Sans hésiter, j'invoquais mon serviteur de l'ombre.

- Tu vas te charger de me protéger des tirs de cette statue meurtrière et de repousser les vagues qui tenteront de m'avaler.

Espérons que cela marcherai…

Sans hésiter, je me précipitais pour tenter de tirer les blessés loin du rivage. Au début, c'était facile. Les premiers étaient déjà bien loin. Mais lorsque il s'agit de s'approcher un peu plus du champ de bataille, la tâche devint immédiatement plus ardue. Je comptais les quelques fois où, sans l'intervention de mon sombre majordome, je serais mort, réduit en miette par ces sorte de rayons magiques lancés par la statue. J'appréhendais avec inquiétude le moment où je devrais me rapprocher du rivage et faire face aux dangereuses vagues… Mon serviteur serait-il alors en mesure de me défendre à la fois des vagues et des rayons explosifs ?

Je ramenais un énième cadavre en sursis lorsqu'un tir passa tout près. Mon majordome eut beau me tirer en arrière, il fallait protéger aussi le blessé et j'évitai finalement l'explosion de justesse. Le souffle encore brûlant vint alors me frapper au bras et je tombais en arrière, mes faibles forces étant incapable de me tenir sous le coup de la douleur.

Il me fallut un instant pour me relever et c'était encore, malgré tout, un épreuve difficile. Heureusement, la statue n'était pas concentrée sur moi en particulier et l'éviter n'était pas un défi impossible. Mon serviteur de l'ombre m'aida à traîner mon blesser avec les autres et je pris un moment pour me soigner. Cette fois, je décidais d'arracher un morceau de mon propre vêtement de voyage pour m'en faire un bandage à l'utilité plus protectrice que régénratrice...

- Il va nous falloir nous organiser pour affronter les dangers qui menacent les derniers blessés. Une idée ? glissai-je finalement avec un ton si neutre que j'en étais moi-même surpris à la prêtresse qui semblait avoir décidé de nous diriger, nous, les guérisseurs…

Il allait falloir en avoir une, sans quoi mes précieuses distractions allaient mourir dans d'affreuses souffrances… Mourir, simplement, c'était déjà suffisamment affreux à mes yeux au regard dénué de couleurs… Comment pouvais-je être aussi perdu en instant aussi...Hasardeux ?


1529 mots


Résumé :
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Mar 21 Juil 2015, 10:32



GROUPE V
Edwina  – Léto – Romulus – Aina – Turik – Kai [Sherry] – Jane [Ethan] – Losagel [Mircella]

La guerrière s'empressa de revenir vers sa soeur qui, de son côté, priait et invoquait plusieurs dons du ciel et des dieux, pour pouvoir repousser les vagues. Loin de la statue, elle ne craignait pas ses attaques dévastatrices. En revanche, elle refusait que les guerriers ne soient prit en étau avec les créatures des mers qui commençaient à sévir « On y arrive pas ! La statue est trop forte elle se protège bien ! Il n'y a que peu de monde qui est arrive à son pied ! Oh Pêche, tu m'écoute ? », « Oui. », « Réponds moi ! » La jeune femme se tourna alors vers sa soeur, et regarda, plus loin, la statue de pierre. Celle-ci tournait sur elle même, glissait sur le sol pour pouvoir atteindre tout le monde, mais elle remarqua plusieurs détails. Des détails particulièrement capitaux.
Un type, un sorcier, arriva à sa hauteur pour lui parler. Mathilde prit les devants « Ne voyez-vous pas que les naufragés ne sont plus ? », « Mathilde, je t'en prie. Excusez-là, elle est tendue par les évènements. Comme vous pouvez voir sur la plage, les vagues gigantesques qui nous étreignent, ont emporté tous les naufragés. Il n'y en a pas ailleurs, si c'était ce que vous vouliez savoir. » La jeune femme lui sourit tendrement, ne voulant pas le brusquer « Peut-être pourriez vous m'être utile quand à la neutralisation de la statue. », « Bon, j'y retourne ! », « Non ! Reste ici, tu seras l'instigatrice de nos plans. »

Pêche s'adressa donc à Romulus, lui expliquant ce que tout le monde savait déjà sur la statue : son appartenance aux Alfars, le fait qu'elle est censé être invincible, et qu'elle n'attaquait que les étrangers. Elle continua alors « Je pensais que lorsque des guerriers arriveraient à son pied, ils pourraient essayer de la faire tomber, où de chercher à la désamorcer, telle une bombe, mais je ne vois pas, d'ici, si une quelconque solution peut être vue. » Mathilde dit « Ne pouvons-nous pas l'attirer dans l'eau ? Il serait plus facile pour nous d'y grimper dessus... », « Il y a des bêtes marines carnassières dans l'Océan, ma soeur. Vous vous feriez dévorer. », « Je suggère un système pour la noyer. La faire reculer dans l'eau, et qu'elle attaque les bêtes marines. », « Il faudrait que vous la forciez à se diriger vers la mer. Je vais arrêter de retenir les eaux si tu veux. », « Parfait ! » La puissante guerrière se dirigea alors vers le champs de bataille, alors que Pêche se recula de la rive pour laisser les eaux affluer « Venez avec moi. » dit-elle à Romulus, de manière à ce qui la seconde « Perdu pour perdu... »

Mathilde arriva sur le champs de bataille hurlant telle une vraie guerrière. Elle redonna le moral à tout le monde avant de leur dire « Je veux tout le monde au pied de la statue ! Je vais attirer son attention le temps que tout le monde passe attendez mon signal, mettez vous à l'abris ! » Elle sauta ailleurs, esquivant une orbe, avant de tout faire pour la faire pivoter en son sens, de manière à ce qu'elle ne regarde qu'elle. Elle esquiva une orbe avant de hurler « Allez-y ! Foncez ! »

Mots : +720

EXPLICATIONS:

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mer 22 Juil 2015, 17:36

Alors que Latone s'apprêtait à charger, avec la si délicieuse épée que sa comparse avait acquise auprès de l'une des plus célèbres forgeronnes de ces terres, la guerrière sentit comme une sorte de courant d'air lui frissonner la peau. Interloquée par cet étrange détail, elle remarqua alors une nouvelle orbe qui voltigeait encore dans les airs se diriger dangereusement vers elle. La tarée pouvait se permettre d'avoir un bras incapacité, mais deux cela risquait d'être difficile, et pas question de laisser ses jambes être atteintes. Faute de mieux, il fallait sacrifier une partie de son corps, car elle ne serait pas assez rapide pour l'esquiver celle-là. Mais la bourrasque de tout à l'heure prit de l'ampleur et elle se vit tanguer d'un côté, de justesse effleurée par le rayon. Ce n'était pas tant la puissance du vent qui la fit tomber par terre mais plutôt le fait qu'elle perde son équilibre en cours de route en s'emmêlant malencontreusement les pieds. Assez irritée par ce qu'il venait de se passer, Latone releva son épée pour se relever mais une main vint l'aider dans cette tâche. La dégénérée fixa le jeune homme, il avait des yeux qui lui plaisaient – en même temps, ils avaient pratiquement les mêmes, elle était davantage attirée par la similitude que les yeux en eux-mêmes – bien vite elle accepta son aide, cela ne mangeait pas de pain d'être aidée à son tour. Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres lorsqu'il s'excusa de sa manière de sauver les demoiselles.

" J'aime quand on y va brutalement ! Toute trace de colère semblait s'être dissipée dans ses yeux depuis cette rencontre, cela n'en était que bénéfique. Par contre, elle déchanta un peu lorsqu'il reconnut Léto, elle détestait ce sentiment d'être illégitime pour son hôte. Aeden, jamais. Mais tu as dû y apercevoir ce corps, sans doute. Trêve ! Elle choppa gentiment le crâne de l'élémental et le tourna vers la statue. On a un géant de pierre qui veut notre mort, c'est un détail assez gros. Rappela-t-elle, autant pour elle que pour lui. Sa main calleuse fila un petit parcours dans la chevelure d'ébène. Ils sont chouettes tes cheveux ! " Confia-t-elle tout en retournant à l'assaut sur un ricanement.

Bien vite, les hostilités semblaient de nouveau de mise, car malgré sa tentative d'aveugler la statue avec une bonne couche de glace, les orbes lumineux continuaient d'affluer et d'abattre la troupe. Ça n'a pas marché. Bouda Latone, une moue déçue apparut sur son visage en écho à cette constatation. Le dépit était tel qu'elle n'osa pas vraiment réfléchir à une autre stratégie et danser pour se faire la malle entre les rayons ne lui plaisait guère. Nonchalamment, elle souleva de sa seule main valide la Silencieuse et l'abattit sur le pied du colosse, sans effet. Du solide, évidemment ! Plusieurs autres avaient tenté de faire la même chose en vain et elle ne comprenait que dalle à ces gravures qui ne semblaient pas à s'apparenter à quelque mécanisme connu. Latone jeta un rapide coup d'œil à son épée et se souvint de sa propre chute provoquée par l'élémental d'air. Et si je la brouillais un peu ? N'ayant rien d'autre à tenter pour le moment, elle laissa l'épée magique se gorger du boucan environnant et, une fois assez lourde, la fusion retenta un coup qui lâcha toute une nuée de sons sur les parois du géant, encore en vain. Je m'attendais à quoi de toute façon ?

Soudain, le Deux Ex Machina se manifesta en la personne de Mathilde qui eut une idée pas si bête que ça. L'attirer dans les flots pour la faire bouffer par la poiscaille monstrueuse, la perspective plaisait beaucoup à la tarée. Mais comment la guider jusqu'à la mer, ça, c'était une autre histoire… Mais leur leader semblait avoir la réponse, elle leur ordonna à tous de se coller aux pieds de la statue ; cela tombait bien, elle y était déjà ! Et c'est là qu'elle comprit le point faible de leur adversaire de pierre.

" Ce n'est pas très malin. " Lança-t-elle par pure provocation, à la statue elle-même ou à son créateur, nul ne le savait, pas même elle en fait, elle ne faisait que commenter, comme d'habitude.

Latone ne put que suivre prudemment la démarche lente de la statue, sans se faire écraser si possible. En fait, vu qu'elle était assez grande par rapport aux autres, elle risquait plus de gêner qu'autre chose. Et puisqu'elle était toujours en quête de sensations fortes, cela ne fut point étonnant de la voir grimper sur l'un des pieds du colosse. Oui, Latone faisait le pitre sur la face du pied, elle s'accrochait tant bien que mal pour s'assurer un léger confort durant la route : coller littéralement la statue, et ce sans avoir à faire gaffe à ne pas se faire écraser ! Une idée signée Latone, qui n'était évidemment pas exempte de danger, mais c'était loin d'être ce qu'elle évitait ; déjà, le maléfice qui touchait ces statues semblaient davantage l'éveiller plutôt que la contraindre. En revanche, en guise de danger, la courageuse Mathilde semblait être servie comme au buffet, même si la tarée pariait qu'il y avait de grandes chances qu'elle finisse mal. D'aucun diront que c'était à elle de faire attention de bien quitter son perchoir lorsqu'ils seront suffisamment proche de la mer, mais c'était inutile : Latone était consciente de ce qu'elle faisait, bien que cela ne se voyait pas trop de prime abord.


Mots & Résumé:



By Jil ♪
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34266-latone#672534
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Sam 25 Juil 2015, 21:33

L'être sylvestre semblait.. perdu, déboussolée, comme embrumé dans ses propres pensées. Il ne savait quoi faire face à cette statue, cette géante de pierre qui les malmenait et dont ils peinaient tous à se défaire, d'autant plus que le jeune homme ne disposait pas de pouvoirs fantastiques lui permettant de se sortir de telles situations. Losagel se mordit la lèvre, se plaignant intérieurement de sa propre inutilité. Nul ne parviendrait à venir à bout de cette chose, tout du moins tant qu'ils ignoreraient son origine. Si seulement… Il baissa le regard, plissant les yeux pour observer les détails des gravures pendant quelques secondes, qui furent celles de trop. Une demi-seconde d’inattention et son bras y serait passé. Le retirant dans la hâte, il reprit doucement son souffle, continuant de garder un œil sur la paysanne qui se tenait derrière lui. Il espérait intérieurement que si il venait à la quitter, à la laisser libre de ses mouvements plus qu'il ne la laissait déjà, elle ne se ferait pas avoir, elle ne mourrait pas bêtement. Il était loin de la penser stupide, mais imaginait toutes les possibilités possibles, et dans le tas bien sûr, l'idée qu'elle soit bien plus forte que lui et que les apparences le trompent une fois de plus.

Une de ses pensées convergea vers la jeune Ange qu'il recherchait depuis déjà un petit moment. Elle était partie de son plein gré, suivant la Dullahan, la toute première compagne de l'Elfe Éternelle. Elle se battait à présent pour les siens mais était bien trop jeune pour comprendre ce que les combats représentaient. Il n'y avait plus qu'à prier pour que la mission qui lui eut été confiée ne soit pas trop périlleuse, car sinon elle risquerait d'y laisser sa vie. Avalant sa salive, le jeune elfe se redressa une nouvelle fois, sans se retourner, de peur de se faire attaquer furtivement. Quand tout à coup, le signal fut donné. Losagel fut soufflé, l'espace d'un instant, de la folie des paroles de la jeune femme. Elle allait la.. distraire ? Attirer son attention ? Devenir un appât, manquer de mourir pour leur survie à tous, pour découvrir ce qui se cachait derrière ce monstre de pierre ? La jeune demoiselle possédait un courage hors norme, s'apparentant presque à de l'inconscience. C'est maintenant que tout allait se jouer, et la statue n'allait sûrement pas tomber dans le panneau si facilement. Le jeune homme fronça les sourcils, avant de prendre de l'élan et de se précipiter vers son but. Il adressa quelques dernières paroles à Wedina, par politesse. « Prenez-soin de vous. ».

Toujours la même chose, les mêmes recommandations, accompagnées du même ressentiment qu'il aurait pu faire passer à n'importe qui. La vie de tous ceux qui se battaient à ses côtés lui importaient, et il se souciait de tous sans aucune exception. Ils n'étaient pas des amis, ils ne se connaissaient pas, mais s'avéraient être de véritables compagnons d'armes auxquels il tenait. Passant entre les rayons mortels que jetait la statue, l'elfe se faufilait agilement mais prudemment, privilégiant la sécurité à la rapidité. Il fut ainsi un des derniers à arriver à son pied, quand elle se mit à reculer. Elle ne pouvait pas incliner la tête et donc ne pouvait pas les toucher dans cette position. Mais eux non plus. Se battre contre la roche ne leur apporterait rien, et pour l'heure, tout ce qui importait le jeune homme, c'était de découvrir le moyen de s'en débarrasser. La voix le hantant revint dans sa tête, qu'il dégagea rapidement. Ce n'était définitivement pas le moment de se perdre dans ses pensées. Se penchant rapidement sur les gravures qui se trouvaient sur la surface de la statue, il ne put cependant rien en dire. Troublé, il manqua de reculer, attrapant par réflexe le bras de la première personne qu'il croisa. « Est-ce que.. ». Il hésita, ne sachant plus quoi dire pour soulager sa conscience, pour trouver quelqu'un à qui se rattraper. « vous allez bien ? ». Le visage pâle de l'être sylvestre faisait peine à voir. Il aurait presque pu se mettre à trembler, si seulement cela avait été acceptable de la part d'un guerrier. Tout dans sa posture témoignait d'une détermination sans faille, si seulement on ne regardait pas dans ses yeux, vides. Le regard en dit long, et cette phrase n'avait jamais autant porté son sens.
764mots


Résumé:
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Dim 26 Juil 2015, 17:08


Je fus rejointe  par l’inconnue qui m’avait abordé plus tôt, alors que je tentais toujours de masser ma main gauche, l’ouvrant et la refermant lentement afin d’examiner les dommages qu’elle avait subi. Je me retournai vers elle, tentant de prendre une expression plus douce malgré la douleur.

«Jane! Quel joli nom.»

La jeune femme hocha la tête puis s’en fut, courant vers la statue le plus rapidement. Après un dernier coup d’œil à ma main – je devrais guérir bientôt, il y avait eu plus de peur que de mal – je me rendis compte que se tenir immobile n’était probablement pas la meilleure idée dans la situation présente. Je laissai donc mon membre gauche pendre le long de mon corps, saisi plus fermement le long manche de ma dague et couru le plus rapidement que je le pouvais dans la même direction que Jane. Mes vêtements se couvrirent d’eau boueuse, résultat du mélange entre le sable et l’eau qui s’était effectué au fil des géantes vagues qui s’échouaient plus loin. Il était difficile d’avancer, car la situation amenait à la vitesse et à l’agilité, mais l’eau entravait mes mouvements. Je me considérais assez bonne nageuse, mais il n’était pas question de nager, ici. Courir dans un mètre d’eau, garder le pied à terre en étant aveuglée par les jets d’eau soulevés par l’agitation autour du monstre de pierre n’était pas ce que je décrirais comme une tâche facile. En essayant d’aller trop vite, donc, je trébuchai et m’étalai dans l’eau, causant un léger impact autour de moi. Je me redressai le plus rapidement que je le pus, tentant d’éviter d’être remarquée. Je passai ma main droite sur mon visage, enlevant l’eau qui perlait de mon menton ainsi que les petits amas de sable qui auréolaient mon visage. Hélas, mes cheveux étaient toujours remplis d’un ragoûtant mélange de sable et d’eau, leur donnant une texture étrange et une apparence sale. Espérant que personne ne m’avait vue chuter, je continuai d’avancer, quoi que plus lentement, considérant chaque pas effectué.

J’arrivai enfin aux pieds du monument de pierre, où je dû m’arrêter un moment pour reprendre mon souffle et analyser la situation. Bon. De toute évidence, le plan de mon allié, qui était de masquer le regard de la statue avec un sort de glace, n’avait pas donné le résultat escompté. Le Goliath continuait d’attaquer les malheureux qui ne s’étaient pas encore rendus assez proche de son corps, les transperçant de ses rayons. J’aperçus autour de moi plusieurs qui s’acharnaient sur les pieds, les mollets et le corps de la statue, tentant de la démanteler ou du moins de trouver son talon d’Achille. Je joignis donc mes efforts aux leurs et tentai de l’égratigner avec la dague que je n’avais heureusement pas perdue au cours de ma chute. Je me trouvais derrière le pied du colosse, aussi devais-je bouger rapidement et m’écarter de son chemin souvent pour ne pas me faire écraser lorsqu’il reculait. Ma position me permit cependant de remarquer des étranges gravures sur la surface polie de l’ennemi. Elles ne semblaient pas être des illustrations, mais plutôt des symboles, des mots écrits en une langue que je ne reconnaissais pas. Quel était ce langage? Qui avait bien pu écrire ces mots sur la statue? Peut-être étaient-ils la source de sa vie, les mots représentant un sortilège créé pour insuffler la vie dans des objets normalement inanimés? Pour tester ma théorie, j’enfonçai ma dague dans l’une de ces gravures, essayant de créer une brèche ou de déformer le mot écrit. Ma tentative fut vaine, hélas, car la statue ne broncha pas.
J’entendis alors une voix dans mon esprit, la même qui, tout à l’heure, m’avait motivée à prendre les armes et à défendre la Plage. Cette fois, elle était beaucoup moins implorante, plus vive, disons. Une voix de femme, sans nul doute, mais plus rauque, usée par le combat. Elle nous somma de se mettre aux pieds de la statue, puis commença à la distraire, de sorte que la poignée de gens n’ayant pas encore passé puisse y arriver sans embûches. La statue reculant de plus en plus rapidement, ma position devint plus dangereuse. Je fus alors contrainte à passer entre ses jambes et à rejoindre le petit groupe qui se formait là, face à elle, le plus collé possible. Je compris alors la stratégie de la jeune femme à la voix grave : la statue ne pouvait attaquer qu’en lançant des rayons avec ses yeux. Ce qu’elle ne voyait pas, elle ne pouvait l’attaquer; pour nous voir, donc, elle devait reculer de plus en plus, ce qui nous permettrait de l’attirer dans la mer et d’avoir l’avantage là. C’était du génie, bien que se contenter de marcher n’était pas très palpitant. De plus, la guerrière qui faisait diversion devait trouver la tâche bien difficile, puisqu’elle était désormais la seule à devoir gérer les attaques concentrées de la statue.

Les bras et les corps se frôlant et se confondant dans le petit groupe dont je faisais parti, je ne remarquai pas qu’un homme m’avait attrapé le bras jusqu’à ce qu’il me demande si j’allais bien. Sa voix était fragile, tremblante, presque et, lorsque je me retournai pour le voir, son apparence me perturba. Il semblait d’un naturel fier, mais son visage ne dégageait pas du tout la même confiance en soi que son corps. Il ressemblait à un pantin désarticulé, à un enfant perdu en pleine foule, ne sachant pas trop où donner de la tête. Sa situation semblait être contagieuse, car les seules paroles qu’il m’avait adressées suffirent à me rendre un brin nerveuse.

«Eh… Oui, ça va. La chute a probablement semblé pire qu’elle ne l’était réellement,» souris-je, pensant que l’elfe m’avait vu tomber dans l’eau, plus tôt, et faisait référence à la chute. Paroles accompagnées d’un rire étrange. Je savais que l’homme était probablement bien intentionné, mais sa présence me rendait mal à l’aise. Me sentant coupable de nourrir de si mauvaises pensées (après tout, il ne faisait que s’inquiéter de ma situation, non?) je rajoutai : «Et vous, allez-vous bien? Avez-vous été touché?»

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Dim 26 Juil 2015, 21:29



Jane ne pouvait qu'observer ce qui se passe, consciente de son incapacité à créer quelconque dommage à la statue, essayant de trouver une faiblesse sur cette chose immense. De plus en plus de monde rejoignait sa position après que la consigne eut été hurlé par Mathilde de se rendre à ce point bien précis, certains avaient réussi d'autre avaient eu moins de chance. Touchés par le rayon à la jambe ou au bras dans le meilleur des cas, la progression devenait moins aisé, d'autres ayant reçu de plein fouet au torse ou à la tête. Restant couché dans l'eau, inapte à se relever ou contrôler leurs mouvements sous les effets des tirs de la statue devenaient condamné à périr sous les flots qui submergeait la plage. Mourir noyé sans pouvoir se débattre tout en ayant pleine conscience de ce qui se passe, atroce.

La renarde afficha un petit sourire en coin de voir Aina non loin d'elle, ayant réussi à la rejoindre malgré sa chute et le tumulte des vagues incessante. La suite du plan était encore floue pour Jane, comment était-ce possible d'arrêter cette chose qui crache des rayons avec les yeux. L'un d'eux avait bien essayé avec de la glace pour en bloquer les orifices mais sans succès. Ce n'était pas humain, c'était limite irréel, sans oublier les créatures marines qui ne manquait pas d'être menaçante en temps normal. Véritable épée de Damoclès qui planait sur eux sans savoir quand le fil céderait mais dans l'instant présent il n'y avait que cette effigie qui les chassait avec de moins en moins de succès.

Une guerrière provoquait une distraction, permettant d'arriver sains et sauf aux derniers qui n'avaient pas réussi à s'approcher jusqu'à présent. Jane se hissa sur l'un des pieds pour éviter les pas de cet ennemi géant, question de prendre exemple sur Latone qui avait eu une idée splendide. Non pas que la bélua aimait se trainer les pieds mais un peu de repos n'était jamais de refus. Elle profitait ainsi du mouvement constant de la statue qui essayait encore et encore d'atteindre ceux qui était aussi près d'elle. La portée du regard de l'effigie ou plutôt le manque de flexibilité ne lui permettant pas de se mutiler les mollets.

La bélua en profitant pour se mettre à genoux et glisser les doigts sur les motifs étrange qui sont gravés sur son moyen de transport. Était-ce là un dialecte quelconque, un enchantement ou une malédiction qui donnait vie à cette nuisance ? Jane n'avait certainement pas les connaissances pour en faire la transcription mais elle restait fascinée par la complexité des dessins. Distraite par ses observations, elle ne prenait plus la peine de se retenir à chaque enjambée, prise d'un élan de panique alors qu'elle se sentait tombé, se transformant en renarde sous la peur grandissante. Griffant de ses pattes le pied de la statue sans y faire la moindre marque, glissant plus qu'autre chose pour se retrouver à l'eau.

Coulant jusqu'au fond, effet de la surprise. L'animal se retourna sans attendre pour se replacer sur ses pattes, instinct de chasse et de survie, repérant l'ennemi versus ses alliés pour ensuite nager vers la surface. La plongée n'avait durée que quelques secondes mais la baignade ne plaisait nullement à la renarde. «Vais avoir une sale tête après moi...» Quelques bons samaritain attrapèrent Jane pour la sortir de l'eau et profitant d'un arrêt de mouvement de la menace pour la poser de nouveau sur le pied. Elle se secoua vivement pour retirer l'excédant d'eau de sa fourrure, arrosant un peu plus ceux qui ce tenaient tout près. Resté couchée devenait le meilleur moyen de ne pas chuter de nouveau de son piédestal, regardant le rivage s'éloigner de plus en plus, spectacle de mort et de combattant qui s'offre à elle. Devenant plus calme, elle reprit forme humaine sans en avoir la pleine volonté. Jane détestait son état, bien qu'elle sache ce qu'elle est, son incapacité à contrôler ses transformations la rendait furieuse. Comme dans des moments comme celui-ci où elle ne revenait que partiellement femme, cette fois elle avait gardée les oreilles et la queue de son totem.

Mélangé à son sale caractère, ce n'était pas la meilleure méthode pour qu'elle reste calme, foudroyant du regard quiconque la regardait de façon étrange ou osant essayer de se mettre à rire du spectacle qu'elle offrait sans le vouloir.
- Le premier qui rit je lui saute à la gorge...
Sa concentration n'était plus du tout sur l'ennemi mais bien sur son état qui la stressait au plus haut point, elle espérait au fond d'elle que tout se replacerai bientôt pour en terminer avec cette horreur qui veut les tuer.



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Lun 27 Juil 2015, 02:59

Je ne me formalisais pas de l'attitude désagréable de la guerrière qui nous avait rejoint. Visiblement, elle était sur les nerfs et de mon côté je n'avais pas non plus l'envie de lui répondre. L'envie… Toujours l'envie… Pourquoi n'avais-je pas envie… C'était si… Désagréable !

En entendant la réponse de la prêtresse, je finis tout de même par lever le regard pour constater l'évidence. Sauver les naufragés des vague n'avait qu'allonger leurs souffrances. Ils avaient néanmoins fini par mourir de leurs blessures. Il n'y avait plus rien à faire de ce côté… Et je n'avais toujours envie de rien… C'était si dur à vivre !

Je les entendais débattre sur la choix stratégique à prendre pour faire céder la statue inflexible. Je savais qu'en temps normal je me serais permis de faire des propositions, voire j'aurai pris ce ton arrogant qui me sied d'ordinaire si bien alors même que je ne m'y connais pas forcément mieux que mes interlocuteurs… Mais en cet instant, je ne voulais pas. Je me sentais mal rien qu'à l'idée de faire l'effort de participer. C'était comme être coincé au milieu d'une conversation creuse. Sauf qu'ici, la conversation en question concernait pas moins que notre propre survie… Comment pouvais-je m'en désintéresser autant ?

Elle me demandait de la suivre… Pourquoi pas. Je ne savais pas quoi faire, de toutes façons. Elle allait s'approcher des eaux pour libérer toute la puissance des flots. Soit.

Je l'observai faire sans même m'en intéresser alors que la magie était tout ce qui me passionnait en temps normal… Machinalement, je me mis à passer mes mains dans mes poches pour finalement tomber par hasard sur une fiole que je savais transporter depuis le Manoir tout en l'ayant oubliée depuis un moment déjà…

"Je ne sais pas à quoi sert cette potion… Pourquoi pas… "

Je voulais me rendre utile et je voyais bien que je n'arrivais à rien alors s'il fallait tenter quelque chose, pourquoi pas ça.

Sortant la fiole, je la débouchais, m'apprêtant à la jeter dans l'océan pour voir si cela pouvait avoir un effet quelconque quand la prêtresse, un peu poche de moi, finalement, eut un mouvement brusque et vint me bousculer du coude.

- Qu'est-ce que… parvins-je à peine à m'exclamer avant que le liquide inconnu vienne m'étouffer en entrant de force dans ma gorge.

Qu'allait-il se passer à présent ? Je ne pouvais que déglutir sans quoi je risquais de m'étouffer.

Et alors, une bonne dizaine de clone de moi-même sortirent de mon propre corps, comme si je me multipliais. Au fur et à mesure qu'il s'échappait de ma propre personne, je sentais mes forces faiblir, tant le dégagement d'énergie nécessaire à un tel tour de force était impressionnant pour ma faible consistance. Je ne pouvais néanmoins m'empêcher de garder le regard fixé sur ces clones invraisemblable. De toutes les pires choses qu'il pouvait m'arriver, c'était probablement ce à quoi je m'attendais le moins…

Je sentais que je n'avais aucun contrôle sur ces aberrations… Avait-il de la consistance et si oui me ressemblaient-ils ? D'autres questions vinrent s'additionner aux précédentes… Avait-ils conscience d'être des clones ? Voulaient-ils m'obéir ou bien n'en faisaient-ils qu'à leur tête ? Pire… Ce sentaient-ils comme je me sentais en ce moment même, perdus et en proie au désespoir le plus total, sans envies particulières ?

Et toutes ces interrogations trouvèrent rapidement des réponses… Et pas les meilleures. Les clones se mirent à agir par eux-même, ce qui répondait bien à l'une d'entre elles… Certains se jetèrent devant la statue, les bras écartés, dans l'espoir de mourir vite. Et je me voyais faire la même chose. Si je n'avais pas autant peur de mourir, je l'aurai déjà fais tant mon sentiment actuel était difficile à tenir…

Donc non seulement ils se sentaient comme moi, mais en plus ils avaient conscience, eux, qu'il ne dureraient pas éternellement et qu'ils étaient donc voués à mourir… C'était une catastrophe, très clairement !

Deux de mes clones périrent sous les tirs meurtriers de la statue. Tant mieux. Cela ne pouvait qu'aider la guerrière qui avait prévu d'attirer l'attention de celle-ci. Cinq d'entre eux tentèrent de s'en approcher et seulement trois y parvinrent, la poussant autant qu'il le pouvaient, de leur maigres forces équivalentes à la mienne, vers l'océan.

Un autre clone tenta aussi d'attirer les tirs de la statue. Mais ce dernier était excessivement dangereux puisqu'il semblait s'amuser à s'approcher dangereusement de la guerrière, presque dans l'optique de la blesser en même temps qu'il mourrait… C'était tellement malveillant… C'était tellement semblable à mes propres réactions… Heureusement, il finit par périr rapidement, cessant alors de causer du soucis à celle qui tentait de nous sauver.

En comptant les clones qui n'avaient pas encore pris de décision sur que faire, je vis qu'il n'en restait qu'un. C'est en jetant un regard à la statue que je vis qu'un dernier s'était glissé vers celle-ci et pointait du doigt un jeune femme. Il semblait rire aux éclats, comme pour se moquer de celle-ci. Et j'imaginais tellement le rire mesquin et arrogant que je pouvais simuler en ce genre de situation, quand je le voulais…

Le temps que je constate la situation, le dernier clone s'était rapproché de la guérisseuse et tentait de lui jouer un sale coup. Lui, il devait représenter ma personnalité de tueur, vu la sensation de malveillance que je sentais dans sa position corporelle, que j'aurai reconnu entre mille puisqu'il s'agissait de moi-même.

Sortant ma dague à toute vitesse, je vins la lui planter dans le dos et il s'évapora en un instant.

- Je suis désolé, je n'avais pas prévu ça…

Ça… Pour ne pas l'avoir prévu, je ne l'avais pas prévu… Quelle horreur…


948 mots


Résumé :
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Mar 28 Juil 2015, 10:09



GROUPE V
Léto – Romulus – Aina – Turik – Kai [Sherry] – Jane [Ethan] – Losagel [Mircella]

« On y est ! Reculez ! Reculez ! Pèche ! Lâche l'Océan ! » Mathilde hurlait des ordres à tout va, évitant, par la même occasion, les projectiles meurtriers qui allaient droit sur elle. Le groupe faisait tout son possible pour faire fuir la statue vers les eaux de l'Océan, dans le but d'aller la confronté aux bêtes marines qui arrivaient en masse. Si ces dernières arrivaient à la détruire, alors ce serait parfait. Parfait pour comprendre comme elle fonctionnait, et comment elle se détruisait. Avec des informations de la sorte, il ne serait plus difficile de se rendre à Drosera pour toutes les démanteler.
Mathilde fut très rapidement flanquée d'un clone du sorcier, qui faisait tout pour attirer les orbes de la statue, bien plus qu'elle ne le faisait. Les tirs redoublaient, et la guerrière du sacrifier l'illusion pour arrêter de risquer sa vie de la sorte. Bon sang... De l'autre côté, Pèche était toujours là, ne la rejoignant pas encore, attendant qu'elle s'approche un peu plus de l'Océan. Une fois tout le monde au pied de la statue, Mathilde y fonça aussi dessus, se mêlant au groupe pour forcer la statue à reculer, encore et encore. Elle n'allait pas vite, et ce n'était pas très loin mais pourtant, ça demandait des efforts. Des efforts pour vérifier que personne ne s'éloigne.

Pèche se tourna vers Romulus, lui souriant « Je suppose que tant que vous n'avez tué personne, tout va bien. » Sa voix douce émit un petit rire, avant qu'elle ne se rapproche de sa soeur. Attendant à bonne distance et hors de portée de la statue, Pèche joignit ses mains, et se mit à incanté. Les eaux arrivèrent d'un coup, emmenant la faune marine avec elles, cognant la statue et tous ceux qui s'y trouvaient. Dans les remous, tout ne repartit pas. L'eau léchait grandement le pied, essayant de l'assommer involontairement. Mathilde dirigea la statue vers un python rocheux. Lorsqu'elle s'y cogna en reculant, celle-ci bascula en arrière, et se fracassa dans l'eau en mille morceaux. Les bêtes marines cherchèrent à emporter certains bouts particulièrement loin, alors que d'autres se permirent de s'attaquer aux guerriers volontaires. Mais Pèche créa un bouclier qui permis aux pauvres de remonter la rive, et s'éloigner.

Une fois sur le monticule de terre, là où elles se trouvaient au début, Mathilde dit « Qui l'aurait cru ? Qui aurait cru, un seul instant, que ces statues craignaient le démembrement ? Nous n'avions même pas besoin de faire tout cela, bien au contraire... Il suffisait de la heurter de plein fouet, de lui enlever une pièce ou deux, et la machine cessait de fonctionner. Elle n'a pas de coeur, mais pour attaquer, il fallait qu'elle soit reconstituée. Drosera et les Alfars ne pourront pas garder le secret bien longtemps... » Pèche s'avança vers le groupe « Je vous remercie infiniment, mes amis, d'avoir répondu à mon appel. Nous n'avons quasiment pas eu de perte aujourd'hui, et je vous en félicite. Ne partez pas immédiatement, j'aimerai vous offrir quelque chose... » Pour les remercier, elle les sécha premièrement, par la magie avant de les téléporter là où ils désiraient. Près de leur famille, ou, au contraire, en plein dans les combats. Peu importait leur personnalité, elle exécuterait leurs désirs.

Mots : +720

EXPLICATIONS:

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mer 29 Juil 2015, 23:05

" Je ne lâcherai paaas ! " S'écria la folle dingue en s'accrochant avec plus de mal que de bien à la statue.

Étant très loin d'être habituée à la notion même de corps, Latone galérait à faire les mesures entre elle-même et le colosse. Car elle ne devait pas oublier que sa propre taille était déjà pas mal impressionnante : on croisait rarement des femmes aussi grandes et brutes que Léto, une harmonie qui allait à merveilles avec le caractère bien trempé de Latone. Ainsi, ces près de deux mètres l'handicapaient dans cette entreprise de faire du membre inférieur en pierraille son propre perchoir. Et cela la peina beaucoup, la tarée détestait tout particulièrement la défaite que cela engendrait... Quoiqu'il en soit, elle renonça bien vite, comme en témoigna cette ultime pensée à cette épreuve : Et puis zut !

Malgré tout, Latone restait aussi focalisée sur leur objectif principal : noyer cette chose dans les profondeurs de l'océan, faire festoyer les envahisseurs aux yeux jaunes, tout ce qui leur permettra de décrocher la victoire. Elle se mêla au groupe qui avançait en rythme avec la statue, elle fit les paris à chaque orbe éjecté que celui-ci sera fatal à Mathilde. Mais mine de rien, cette guerrière était coriace, et leurs propres alliés courageux. Il n'y a pas à dire, Latone se plaisait beaucoup dans ce bordel sans nom, il n'y avait rien de plus vivifiant pour elle que de se sentir vivante, mêlée aux autres âmes condamnés et de les accompagner dans une lutte incertaine. Tout cela était parfaitement résumé par son sourire ravageur, ses propres dires ne pourront pas être plus expressifs. Remarque, elle devait bien être la seule à exposer sa dentition aussi bêtement dans cette situation, mais elle était ainsi !

" Mwahahahahaha ! " S'adressa-t-elle à la bélua qui l'avait imitée dans sa démarche ; il fallait bien qu'elle rende la monnaie de sa pièce pour cette victoire volée - au sujet du perchoir, un renard c'est plus petit et futé - le tout avec le sourire bien sûr !

L'océan se mit alors à gronder, le moment de vérité semblait être arrivé. Latone ricana entre ses dents avant de se lancer dans l'ultime effort : pousser ce satané tas de pierre dans la flotte. Evidemment, n'ayant qu'un bras, elle était l'une des moins qualifiée ; cependant, elle possédait une certaine force, couplé à sa volonté et elle ne pouvait n'en faire qu'une bouchée, même avec une main ! Elle poussa de toutes ses forces avec son bras musclé, balafré, peinturé. Elle aurait bien voulu insister sur l'autre mais il était encore hors course pour l'instant, bien qu'elle sentit peu à peu le contrôle lui revenir. Latone ne sera sans doute plus là quand le bras sera de nouveau opérationnel, mais tant pis. La Descente se contenta de pousser, encore et encore, l'eau houleuse lui fouetta les chevilles et elle s'en fichait complètement. Une once de rage brûla au fond de ses pupilles gorgées de magie, au fur et à mesure que la poussée sembla interminable. Son impatience se fit enfin la malle lorsque la statue alla se fracasser dans un boucan mélodieux pour ses tympans. Les débris s'éparpillèrent un peu partout, repêchés par les monstres marins. Trop obnubilée par cette glorieuse conclusion, Latone n'eut pas le réflexe de dresser un bouclier pour se protéger de leurs ennemis abyssaux, heureusement alors que Pêche veillait sur eux. Ses ailes spectrales se manifestèrent, elle leur fit faire deux coups et hop ! Elle était de retour sur la plage, en compagnie de quelques alliés.

" C'est ce qu'on appelle se changer en statue de sel ! " Ne put-elle s'empêcher de rajouter en guise de phrase choc, histoire d'ajouter justement son grain de sel à l'édifice.

Entièrement satisfaite de la tournure des évènements, Latone posa sa seule main valide sur sa hanche et bomba le torse. Le sentiment de fierté dura quelques instants, durant lesquels les rescapés se regroupaient et où justement elle reconnut quelques têtes bien connus de ses souvenirs : hormis ceux qu'elle avait rencontré dans ces malheureuses circonstances, il remarqua trois hommes qui se ressemblaient comme trois gouttes d'eau... Elle ne rêvait pas, c'était bien le gars qu'elle avait malmené à Nériona et qui s'était cloné. Son sourire sadique s'agrandit devant la scène, c'était son jour de chance !

" Comme on se retrouve ! S'écria-t-elle en frappant du poing le premier clone qui était à portée, sauf que celui-ci s'évapora bien trop vite à son goût. Intérieurement dépitée, elle braqua son regard flamboyant sur les autres clones, son expression en disait long sur son envie de jouer encore un peu. Ne bougez surtout pas, je veux trouver le vrai ! " Elle fit un pas en levant son poing et les traces de magie qui la suivaient à la trace se dissipèrent.

Léto avait repris le contrôle, Oberon se retrouva éjecté violemment du corps de la chamane lorsque la fusion se termina. Sa main levée servit cette fois à se la passer sur le visage, pour reprendre progressivement ses moyens. Pour ainsi dire, le sorcier était hors de danger pour le moment, puisqu'elle était trop accaparée à se re-concentrer. Elle avait encore l'esprit un brin embrumé par la rémanence de Latone. Pour l'une des rares fois, le défunt élémental s'abstint de tout commentaire, parce qu'il fallait avouer que les actions de la dégénérée ont été utiles ici... Alors que la blonde se faisait la même réflexion, l'une des cheffes du groupe les remercia ; la mauvaise personne, en ce qui la concernait. Mais Léto était surtout accaparée par ce qu'elle venait d'apprendre sur ces statues. Et à présent, elle ne connaissait qu'une unique personne qui pouvait lui en dire plus, ainsi se fit-elle téléportée auprès de cette dernière pour élucider le mystère.


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By Jil ♪
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Sam 01 Aoû 2015, 19:21

L'être sylvestre avala sa salive, les mains tremblantes. L'une d'entre elle tenait presque fermement le bras de la jeune femme qu'il venait d'agripper, comme s'il s'agissait de son Salut, de sa seule opportunité de s'en sortir. Les voix qui le hantaient n'avaient de cesse de le harceler, provoquant de violents maux de tête qu'il ne pourrait bientôt plus contenir. Se reprenant doucement en main, il retira son emprise sur l'inconnue à laquelle il venait de demander son état, prenant un air beaucoup plus naturel qu'auparavant, sans pour autant cacher la peur qui se lisait dans son regard. Qui n'aurait pas eu peur, dans une situation pareille ? Le jeune homme plissa les yeux, tentant d'observer celle qui se tenait devant lui. Il n'avait pas beaucoup de temps à lui consacrer, malheureusement, mais elle avait eu la décence de se renseigner sur son propre état et cette attention, si douce dans un contexte si brutal, si attentionnée dans une guerre qui faisait rage, fit chavirer le coeur du jeune blond des bois, qui ne put s'empêcher d'esquisser un maigre sourire pour témoigner de sa reconnaissance sans faille. « Merci de vous soucier de moi. ». Ce n'était rien de plus qu'une formule de politesse, n'est-ce pas ? Pourtant.. « Je vais bien. Je n'ai point été touché physiquement, mais ce désastre ne saurait plus m'atteindre psychologiquement. ».

Et le voilà qui repartait, hébété, dans une poésie qui lui siait à merveilles. Cependant, ce n'était clairement pas le moment de se lancer dans des tirades interminables, dans un monologue qui n'irait nulle part. Rapidement, la jeune femme qui les dirigeait depuis tout à l'heure, prit encore plus le contrôle de la situation, poussant la statue de pierre contre un pilier rocheux. Losagel se recula de quelques mètres, de peur de se faire happer par les monstres marins, entraînant à ses côtés la jeune fille qu'il venait à peine de rencontrer. La marée commençait à monter de plus en plus, et quand la statue se fit complètement démembrer et finit en miettes sur le sol, il sentit que la situation n'allait pas pour autant s'arranger. Certes, il y avait un problème en moins, mais remonter sur la rive ne s'avérait pas facile. Un sort fut lancé, leur permettant de regagner la terre ferme dans un temps plus que raisonnable, et le corps trempé de l'elfe ne le gêna pas pour autant dans sa démarche lorsqu'il attira encore une fois l'inconnue auprès de lui, l'aidant à retrouver un certain calme.

Une fois qu'ils furent revenus, le jeune homme écouta attentivement les paroles de Pêche, qu'il plaça dans un recoin de sa tête. En tant qu'Elfe, il était capable de se souvenir de tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il entendait. Ainsi, l'idée d'aller confier la façon de se débarrasser des statues des Alfars à sa souveraine lui traversa assez rapidement l'esprit pour qu'il décide que c'était la meilleure chose à faire. Ils étaient des elfes, et ces créatures de la nuit les avaient assez pris en chasse comme ça. Leurs armes ne leur servaient plus à rien et de toute façon, même sans son intervention, la rumeur se répandrait bien assez vite. C'est à peine s'il aurait eu quelque chose à faire, mais en tant que proche de la Reine par le fait qu'il passait énormément de temps avec l'une de celles que l'on nommait ses Filles, il se sentit presque obligé de courir lui annoncer.

Mais juste avant que la téléportation n'opère, qu'il se retrouve donc dans le Palais Royal ou il le savait, l'attendait sa souveraine, il se tourna vers la jeune femme qu'il eut importuné dans les quelques minutes qui venaient de passer. « Excusez-moi de m'être précipité vers vous. J'ai conscience que cela a pu vous effrayer, mais je n'étais plus moi-même. ». Il s'inclina, se permettant de lui faire un baise-main empli de politesse. « Je me prénomme Losagel. J'espère vous revoir rapidement, mademoiselle. En de meilleures circonstances, cela va de soi. ». Un sourire arqua ses lèvres, tandis qu'il se tournait vers Pêche. Elle avait des pouvoirs merveilleux, et il ne doutait point qu'elle l'enverrait au bon endroit. Il ferma les yeux quelques secondes, se concentrant sur le lieu ou il désirait se rendre. Son dernier regard fut adressé encore et toujours à la même personne. Comme un rappel d'une relation qui allait peut-être se poursuivre.
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Dim 09 Aoû 2015, 14:48

Le deuxième projectile magique avait foncé droit sur la jeune femme. Dans un instant de panique, celle-ci, le regard tourné vers l’orbe, se déplaça afin de l’esquiver, mais il était trop tard, et il lui faudrait sacrifier un membre. Ce genre de choix était toujours difficile à prendre, lorsqu’il s’agit de blesser ou de mutiler volontairement sa propre personne, mais, dans une situation telle que celle dans laquelle ils se trouvaient, Turik n’aurait pu que lui conseiller, si conseil il avait fallu, de tout faire pour préserver ses jambes. Et la jeune femme, compte tenu de la position qu’elle semblait adopter, avait fait le bon choix.

Par pur instinct, et cherchant à minimiser les potentiels dégâts, l’Elémental essaya de l’éloigner d’avantage, afin de lui éviter une seconde blessure, puisque son bras droit était déjà hors service. Il incanta donc, aussi rapidement que possible, et tenta de repousser la jeune femme. La bourrasque qui résulta de son action de sauvetage fût faible, mais suffisante. De toute façon, Turik ne possédait plus assez de force, ni la concentration nécessaire pour produire des vents violents. Heureusement, lorsque sa magie parvînt au niveau de sa camarade, celle-ci en fût déstabilisée, et, grâce à la poussée du vent, ses pieds s’emmêlèrent, elle chuta sur le côté et évita l’orbe magique, dans un mouvement comique mais salvateur.

Lorsque Turik s’approcha de sa camarade afin de lui proposer son aide, il crut tout d’abord qu’il allait se prendre une gifle. Elle était déjà enragée, galvanisée par la bataille, mais la colère semblait s’être ajoutée à cela. Pourtant, quand il l’aida à se relever, elle le fixa un moment, toute trace d’agressivité s’étant dissipée. Il ne sut vraiment si les mots qu’elle prononça étaient vrais, ou simplement destinés à détendre l’atmosphère, une simple boutade. Cela semblait être un peu des deux, à vrai dire.
Lorsqu’il reconnut la personne comme étant celle qu’il avait croisé devant le château d’Aeden, son visage s’éclaira un peu, contrairement à celui de la fille qui s’assombrit légèrement. Elle se justifia d’une manière totalement incompréhensible. « Ce corps » ? Pourquoi avait-elle employé ce terme ? Cela n’avait aucun sens, un corps ne pouvait pas se trouver à un endroit sans que la personne ne s’y trouve elle aussi réellement. Turik n’eut pas le temps d’y réfléchir d’avantage, puisque la femme prit sa tête sans prévenir, et la tourna vers le golem, toujours en activité, le replaçant en première position dans l’ordre des priorités.

« - C’est vrai. Excuse-moi. On continuera  à flirter plus tard, mais pour le moment, on doit en finir avec ce truc. »

Au lieu de se précipiter de nouveau vers la statue, la guerrière passa la main dans les cheveux de Turik, en les complimentant. Encore une fois, la frontière entre vérité et ironie était mince, et il était difficile de savoir ce qu’elle pensait réellement. Néanmoins, le petit ricanement qu’elle lança le renseigna sur son ton. Turik s’en amusa un peu. Il la suivit, quelques mètres derrière elle, afin de se diriger lui aussi vers la statue.

« - Je sais que je suis plutôt beau, oui, mais je viens de te dire qu’on flirtera plus tard. Tu auras encore l’occasion de me complimenter. »

Il courrait sur la plage, croisant et recroisant les autres guerriers, évitant comme il le pouvait les orbes, qui continuaient de tomber malgré les yeux gelés du géant de pierre. En se rapprochant du colosse, Turik tenta diverses choses pour essayer de le blesser. Lancer ses poignards, invoquer du vent, tenter de l’assommer avec ses faibles pouvoirs électriques…Mais, comme il s’en doutait déjà  bien avant d’avoir essayé, rien ne marcha.
Maintenant, il se trouvait entre les pieds de l’ennemi, et toute son attention était focalisée sur ceux-ci, afin d’éviter de se faire piétiner. Il remarqua vite, comme certains autres, les inscriptions et les marques qui grouillaient sur le corps du titan, mais il ne savait pas de quoi il en retournait. Cela ne l’avançait donc à rien. Il se sentait vraiment inutile, là, à courir bêtement de droite à gauche pour éviter de mourir écrasé, sans aucun moyen de défense et de contre-attaque. Soudain, un gigantesque boucan se fit entendre à sa gauche. C’était encore la fille, qui, cette fois, tentait d’asséner des coups d’épées sur le haut du pied du rocher. Mais rien n’y faisait, il restait intact, et tout ce qu’elle arrivait à faire, c’était de déconcentrer les autres par le bruit qu’elle produisait, même si ce n’était pas voulu. La bataille semblait perdue d’avance, désespérée. Que pouvait-faire un groupe d’homme contre une statue de pierre qui semblait incassable, invincible ?

Turik remarqua, en revanche, que la statue avait du mal à les toucher de ses projectiles lorsqu’ils passaient au-dessous d’elle. Sa tête, trop grosse et trop lourde, était incapable de regarder directement en dessous. La statue étant plutôt lente, il était facile d’esquiver ses pieds, et se trouver sous elle était donc une protection efficace. Il entendit d’ailleurs quelqu’un faire la même réflexion. La femme de tout à l’heure, celle qui était à l’origine de leur audace, se trouvait plus loin sur la plage, et avait de nouveau prit la parole. Sa voix bien qu’aigüe et claire, semblait ferme, et elle donnait des ordres aux autres avec un air presque naturel, si bien que personne ne se posa de questions et la suivit dans ses instructions. Elle semblait avoir trouvé un moyen de se débarrasser de l’ennemi. Elle somma tout le monde de se rendre sous la statue, pendant qu’elle l’attirait vers la mer. Voulait-elle la noyer ? Turik n’était pas convaincu de ce plan, mais cette femme lui inspirait confiance, alors il resta là où il était, attendant que tous les autres le rejoignent, regardant moitié amusé, moitié anxieux, les deux femmes se faire éjecter de la statue, qu’elles avaient prise comme perchoir.

Peu à peu, les efforts combinés de tous les combattants permirent de retrancher le golem près de la mer, grondant d’une colère bleue. L’écume chargée de débris léchait les pieds de tout ce qui se trouvaient à sa portée, et, plus la statue avançait, plus ils étaient obligés de se mouiller. Le but, maintenant, était d’emporter assez loin le géant de pierre pour qu’il se noie, ou au moins qu’il les laisse en paix. Maintenant qu’il était dans l’eau, et que la guerrière servant d’appât les avait rejoints, il fallait pousser. Tout le monde s’y mit, de toutes leurs forces, et Turik puisa dans son énergie, affaibli, afin de faire une dernière fois appel au vent. Avec la tempête déjà présente, ses efforts payèrent, et il n’eut qu’à rediriger la force de celle-ci, afin qu’elle vienne taper le dos du géant. Le monstre de pierre, peu à peu, dans une lenteur qui semblait encore ralentie par leur perception du temps – dans un moment comme celui-ci le temps paraît très, très long – se dirigea vers une aiguille rocheuse, un pan de falaise particulièrement pointu. Et, dans le même temps, de toute part, les monstres marins affluaient, l’attraper, pour tenter de l’entraîner par le fond. Au prix de tous leurs efforts, le géant perdit un bras, puis l’autre, et s’écroula dans l’eau quand ses jambes se détachèrent elles-aussi. Le démembrement était son point faible. Trempé jusqu’aux os, Turik regarda la suite, soudain fasciné et reconnaissant envers les monstres marins, qui l’horrifiaient encore quelques minutes plus tôt.

Les guerriers, un à un, remontèrent sur la plage, et gagnèrent la bute surplombant l’océan, tandis que les restes et les dernières pièces du géant étaient engloutis par les flots et ses créatures. Il ne restait plus rien de la statue Alfar. Turik remarqua alors seulement les quelques hommes identiques qui se trouvaient près de lui, sans savoir qu’ils n’étaient que des clones d’une seule réelle personne. Avant d’avoir pu se questionner, ces clones disparurent. Alors la meneuse du groupe reprit la parole, tout en séchant ses camarades trempés. Elle les remercia de leur aide, chantant presque les exploits du groupe, puis, gentiment, leur offrit de les téléporter là où chacun le souhaitaient. A tour de rôle les guerriers s’avancèrent, remerciant cette fille que personne ne semblait connaître, en citant à voix haute l’endroit où ils aimeraient se rendre, et ils disparaissaient ensuite, envoyés magiquement directement à leur destination.

Turik pour le moment, continuait de fixer l’océan. C’était la première fois qu’il était venu voir la mer, et, c’est sûr, il s’en souviendrait toute sa vie. Il espéra ironiquement que ce n’était pas tous les jours aussi agité, d’ailleurs.

Quand vînt son tour, il s’approcha de la femme, la remerciant comme les autres pour l’aide colossale qu’elle avait apportée au groupe. Elle lui demanda l’endroit où il voulait aller. Turik réfléchit. Il ne trouvait pas la réponse. En fait, il ne savait pas où aller. Il ne connaissait pas le monde, et n’avait pas franchement envie de retourner dans des lieux qu’il avait déjà visité. Alors on lui proposa de l’emmener dans un lieu qu’il ne connaissait pas, au hasard. Il accepta. Remerciant une dernière fois les deux femmes, avec un grand sourire, il se sentit emporté, aussi vite que la lumière, ne sachant pas où il allait atterrir. Après tout, il verrait bien. Comme d’habitude.


1534 Mots.
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Dim 09 Aoû 2015, 18:10



Jane était trempée, de mauvaise humeur et ne savait combien de temps elle aurait à endurer cette situation. Mais pourquoi diable avait-elle accepté de ce jeter à l'eau ? Heureusement, le plan semblait porter ses fruits, la statue reculait de plus en plus, les créatures marines s'approchaient tout autant pour les attaquer, eux ou cette chose, nul ne pouvait savoir. Jane regardait autour d'elle et évidemment malgré son avertissement, une personne se mit à rire de sa situation. La bélua bouillait d'envie de lui sauter à la gorge, reprenant son aspect complet de renarde prête à bondir. Alors qu'elle allait s'élancer pour attaque Latone, cette dernière fut sauver par le son de la cloche ou plutôt par la vague que provoquait l'Océan qui arrivait en trombe. Flot imposant, gorgé d'ennemi qui percuta la statue, fouettant le pied à répétition, assez pour qu'elle tombe à la renverse sous les efforts acharnées de Pèche et Mathilde.

Évidemment, c'eut été trop beau si l'eau n'avait percuter que cette chose, chacun se retrouvant dans l'eau sous l'effet de la vague. Jane se débattant de ses quatre pattes pour rester en surface, son visage se glaçant d'horreur à la vue des bêtes marines qui profitait de l'inertie pour attaquer. La bélua pensait son heure venue, elle savait trop bien qu'elle n'avait pas le temps de rejoindre la terre ferme. Alors qu'elle allait fermer les yeux et subir, elle eut droit à un spectacle hilarant. Un bouclier magique avait été mis en place, voyant chacune des créatures s'écraser contre ce mur invisible. Parvenant à se remettre sur pied, elle fit sa fière et poursuivit son chemin vers la rive pour être au sec tout en se dandinant les fesses, d'abord en mode renarde puis peu à peu en humaine. Ayant retrouvé le sourire sous les effets de ce retournement de situation, oubliant l'agacement de Létone.

Dans l'eau, elle pouvait voir les autres revenir eux-aussi, la statue en morceau grâce à l'impact sur un piton rocheux. Il restait étrange de voir les créatures maritimes en emporter des morceaux de la statue, comme si ils voulaient en préserver les secrets. Jane écoutait Mathilde tout en essayant de rendre moins juste au corps sa tenue. Ainsi les bêtes avaient beau emporter les morceaux, les événements d'aujourd'hui avaient été très instructifs et les statues qui se trouvaient ailleurs ne seraient bientôt plus une menace. Il suffisait de répandre ce savoir à ceux qui en ont besoin.

Jane était assise sur le sable parmi les autres, voyant Pèche arriver, elle leva la tête pour prendre connaissance de ce qu'elle avait à dire à son tour. Des remerciements... toujours apprécié que de voir des efforts appréciés mais au final ils étaient encore tous là, trempés et loin de tout. C'est alors qu'une magie s'opéra, séchant tour à tour chacun d'entre eux, Jane se releva avec un sourire en coin. Voilà qui améliorait de beaucoup son confort, elle détestait cette sensation humide, tant sous sa forme humaine qu'animale.  Il restait à songer à quel endroit serait le plus approprié en ces temps tumultueux. Un peu partout sur les continents des problèmes survenaient selon ce qu'elle avait pu apprendre et faute d'informations précises, elle ne voulait pas se retrouver en milieu hostile, désireuse d'un peu de repos.

La bélua laissa les autres choisir leur destination, songeant que l'une d'elle pourrait être intéressante à visiter, mais au grand dam de Jane, deux d'entre eux gardèrent secret leur choix. Losagel avait choisi le palais de sa race, réduisant à néant les chances d'inspiration pour qu'elle prenne sa décision. Lorsque Pèche fut devant Jane, cette dernière eut un sourire niais et murmura.
- Je ne sais pas où aller... si vous avez une suggestion sympa, faite moi la surprise, ça ne peut être pire que ce que l'on vient de vivre.
En fait oui tout était possible, mais Jane gardait confiance qu'après cette épisode contre la statue, Pèche n'aurait pas la mauvaise idée de l'envoyer en plein conflit.
- Vous savez, un petit coin tranquille où je pourrais dormir et manger sans me prendre la tête pour ne pas me faire piquer mon repas et mon lit...
Elle ferma les yeux et attendit, prête à voir le lieu où elle serait téléporter, crispant tout de même les doigts puisqu'elle n'avait jamais fait ça auparavant. Jane eut tout juste le temps de demander.
- Ça fait mal ce genre de voyage ?
Mais ce fut sans réponse, elle était déjà en route.

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Dim 09 Aoû 2015, 23:20


Je tentai d’estimer les dégâts qu’avait subi mon interlocuteur avant qu’il n’ouvre la bouche. Il n’avait pas l’air touché, non; rien de son apparence physqique ne présageait une chute ou un malencontreux face à face avec l’une des orbes lancées par les globes oculaires de la statue de marbre. Par contre, son expression ainsi que la pression de la paume sur mon avant-bras me laissait présumer qu’il n’arrivait pas à se tenir debout tout seul sans chanceler. Que lui était-il arrivé? Bien que son expression aie quelque peu changée – passant d’une terreur généralisée à une peur lisible uniquement dans son regard, je distinguais tout de même une atmosphère de peur ainsi que de douleur venant de l’étranger. J’eus du mal à saisir les paroles de l’homme aux cheveux blonds. Il parlait assez doucement, contrastant avec les cris et le tumulte incessant provoqué par le combat entre le colosse de pierre et mes compagnons étrangers. Par contre, ma question semblait lui avoir arraché un sourire, ce qui m’en fit esquisser un à mon tour.

Il parlait bien trop rapidement; cependant, j’arrivai à comprendre quelques bribes de son monologue, notament lorsqu’il affirma que les alentours l’avaient atteint psychologiquement plutôt que physiquement. Une vague de honte me submergea aussitôt. Comme j’avais été insensible, plus tôt! Cet homme m’avait mis mal à l’aise, alors qu’il ne recherchait qu’un support moral, alors qu’il ne recherchait qu’une ancre à laquelle s’accrocher dans le désastre actuel. Je ne pouvais pas controler mes propres sentiments, mais, enfin, le malaise que j’avais érpouvé alors qu’il avait posé ses yeux sur moi avait été totalement et entièrement déplacé. Pauvre homme… J’hochai la tête, tentant de me montrer compréhensive.

«Oui, je vous comprends. Cette situation va de mal en pis…»

D’ailleurs, pourquoi n’étais-je pas dans le même état de panique que lui? C’était la première fois que je me trouvais dans un désastre si palpable, dans une situation aussi catastrophique. Entourée de morts, entourée de gens couverts de sang, aux prises avec une entité qui souhaitait ma fin, pourquoi n’étais-je pas aussi hagarde que lui? Enfin, plus tôt, en arrivant tout à l’heure, j’avais dû m’agripper à ma poitrine pour ne pas rendre mon déjeuner. Et désormais, je me battais aux côtés d’âmes plus braves que moi. Étais-je déjà habituée à la misère, avais-je déjà acquéri les réflexes de ceux qui sont habitués à survivre plutôt que de vivre, à se battre? Un frisson me parcouru l’échine. Comme elle était étrange, cette dangereuse habilité à se conformer, à se plier aux circonstances que je venais de me découvrir.

Quoi qu’il en soit, la jeune guerrière qui, tout à l’heure se contentant d’esquiver les attaques du colosse, pris le contrôle de la situation et acheva la statue de pierre en la poussant contre un pilier rocheux se dressant à quelques mètres. J’eus une vague sensation de soulagement, de calme après la tempête, alors que j’entendis l’écho des membres de la statue se fracasser et se briser. Le roc se brisant contre le roc. Le roc de l’Homme trouvant sa fin contre le roc de Dame Nature; quelle bel exemple de la puissance de la Déesse, revêtissant son armure et prenant les traits d'une guerrière afin de nous protéger. Je sentis que l’homme qui m’avait adressé la parole plus tôt m’entraînait avec lui sur le côté et je me laissai faire avec souplesse. J’avais bien été consciente de la menace des monstres marins, sans toutefois prendre l’initiative pour me retirer de leur ligne de mire, n'était pas assez agile pour esquiver leurs crocs par moi-même. La marée continuait de monter, monter, et la statue finit par être complètement démembrée, résultant en un amas de pierre sans nom, sans vie, gisant sur le sol. Un sort fut lancé pour permettre à nous, les étrangers venus combattre au nom des habitants de cette région, à regagner la rive sans nom faire happer par les dents mortelles des monstres parcourant le fond marin. L’homme me serrait toujours contre lui et nous regagnâmes la rive ensemble, en silence. Les mots ne sont pas nécessaires , me dis-je, en marchant vers le petit groupe qui s’était formé autour de celle ayant pris la parole plus tôt.

Les deux jeunes femmes expliquèrent ce que tous venaient de voir; la statue devait être démembrée afin d’être neutralisée. Elle mentionna aussi le nom d’une race à laquelle je n’avais toujours pas été exposée, celle des Alfars. C’était donc eux qui étaient responsables du cahos auqel j’avais été soumise? Quel était leur motif, pourquoi semer tant de destruction?  Sa compagne s’avança alors.

«Je vous remercie infiniment, mes amis, d'avoir répondu à mon appel. Nous n'avons quasiment pas eu de perte aujourd'hui, et je vous en félicite. Ne partez pas immédiatement, j'aimerais vous offrir quelque chose... »

Certains se firent immédiatement téléporter; je compris alors que son cadeau consistait à nous emmener au lieu que nous choisirons. L’homme se retourna alors vers moi, avant d’être emmené.

«Excusez-moi de m'être précipité vers vous. J'ai conscience que cela a pu vous effrayer, mais je n'étais plus moi-même. »

Je suivis son exemple et m’inclinai à mon tour, le remerciant d’un signe de tête pour son baise-main. Je fus surprise, mais non désarçonnée, par la polittesse et le ton qu'il employait. Il semblait maître de lui, désormais. Sans prendre conscience du ridicule de la situation -- un homme tremblant ainsi qu'une femme vêtue d'habits maculés de boue s'adressant des saluts cérémonieux -- je lui adressai mon plus joli sourire.

« Je me prénomme Losagel. J'espère vous revoir rapidement, mademoiselle. En de meilleures circonstances, cela va de soi. »

«Je suis Aina. Vos sentiments sont partagés, Losagel. J'espère un jour pouvoir faire plus amplement votre connaissance.»

Mots adressés avec un simple sourire.

Il se retourna vers Pêche et se fit instantanément téléporter par la fabuleuse magie de la jeune femme. Une fois mon tour venu, je me retournai vers elle, fermai les yeux, humai une dernière fois l’air salé.

«Merci, mademoiselle.»

Puis, je fus repartie.


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Event Juillet 2015 | Groupe V | La folie des mers

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