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 Le temps passe, mais jamais ne se lasse. (pv.Mitsuko)

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 08 Sep 2015, 14:45

Mitsuko s'avança doucement. Elle sentait cette tristesse au fond de son cœur. Ils en arrivaient toujours à des cas extrêmes. Soit ils se déchiraient cruellement, soit ils s'unissaient à ne plus vouloir être séparés, soit ils manquaient de se tuer... Mais parfois, le masque recouvrant cette tristesse tombait. Peut-être préférait-elle devoir planter ses ongles dans sa chair pour le faire hurler de douleur plutôt que de le voir dans un état comme celui-ci. Elle ferma les yeux un instant, avançant sa main pour le toucher. L'autre main rejoint la première lentement alors que son regard se posait sur le corps de son époux. Elle parcourut doucement la peau de son cou, de sa nuque, modelant ses épaules au creux de ses mains, descendant jusqu'à ses hanches en passant par ses bras. Son corps avait vécu, il avait enduré la cruauté du monde, sa cruauté à elle. Ses muscles avaient été bien plus développés jadis mais il n'était pas en reste non plus. Et ces tatouages, combien de fois en avait-elle fait le tour après l'amour, inlassablement ? Au creux de ses bras, elle avait toujours senti que le monde jamais ne pourrait l'y atteindre. Cela faisait tellement longtemps maintenant... Elle avait peur de ne plus jamais attraper ce sentiment unique. Elle était stupide. Durant son absence, elle s'était enveloppée d'un de ses vieux kimono, comme s'il pouvait constituer un réconfort, une protection, comme si, en fermant les yeux, elle aurait pu imaginer qu'il s'agissait de lui, arrivant dans son dos pour l’enlacer. Elle l'avait attendu, elle l'avait détesté et, à présent qu'elle connaissait la vérité, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle aurait dû s'en douter. Les Ætheri... qui d'autre aurait pu retenir l'ancien Seigneur des Deux Rives ? Elle aurait dû le retrouver. Mitsuko ferma de nouveau les yeux, rapprochant son corps du sien pour passer ses mains dans le dos de Zéleph. Elle se rappelait de toutes ces années à agripper son dos, à sentir par son intermédiaire ce qu'il s'apprêtait à faire, juste l'enlacer ou plus. La façon dont ses muscles se bandaient, l'intensité de la tension de ceux-ci. Et son cœur qu'elle entendait battre dans sa poitrine... Dans ces moments, elle voulait simplement partir loin avec lui, s'enfuir, quitter ce monde. Mais elle savait que c'était impossible. Elle ne pouvait être personne et lui non plus. Même dans le cas où il aurait espéré une vie simple, il n'était pas fait pour être « juste Zéleph ». Tout ce qu'il touchait se transformait en or, les gens qu'ils rencontraient l'admiraient, se joignaient à sa cause. Il avait beau penser être un monstre, certains avaient beau le penser, quoi qu'il advienne, tous finiraient par le suivre. Parce qu'il était ainsi. « Io arzak sil... » murmura-t-elle doucement à son oreille. Elle attrapa ses joues avec ses mains, baissant doucement la tête de l'homme pour faire en sorte que leurs yeux se rencontrent. « Io arzak sil. ». Lentement, elle l'embrassa, effleurant ses lèvres comme si elle avait peur de les briser. En réalité, elle essayait de ne pas se laisser trop aller, de ne pas chercher plus. Ils avaient longtemps joué ensembles, elle l'avait désiré presque immédiatement, cela avait pris du temps pour qu'elle lui cède. Mais, petit à petit, autre chose s'était profilé : elle l'avait aimé. C'était différent. L'amour était tellement compliqué, bien plus que l'acte charnel. Elle devait se tenir à ses côtés, le soutenir dans l'adversité. Elle n'avait jamais fait ça pour personne avant lui. Ses lèvres descendirent dans son cou, doucement. Elle aimait son odeur mais elle savait qu'elle devait prendre une décision.

Alors, doucement, elle s'écarta, un pas après l'autre. Ses yeux parcoururent le paysage à la recherche de quelque chose qu'elle trouva non loin. Un petit sourire étira ses lèvres. Elle murmura : « Aav Io. ». Elle précisa. « Naal fiin gein wo aren sil : Lumnaar'Yuven. ». Puis, elle se mit à courir vers la jument de Zéleph, grimpant dessus avec une agilité dont elle ne se serait jamais cru capable. Elle regarda derrière elle, faisant un petit clin d’œil au Réprouvé avant de prier le cheval de galoper. Bouton d'Or appartenait à l'homme. Il avait colonisé une terre vierge, laissée à l'abandon et il en avait fait un havre de paix, un lieu où son peuple avait pu travailler, faire pousser de quoi vivre et se créer une économie mondiale. C'était sans doute pour cela qu'Erza chérissait cet endroit. Son père n'avait jamais été là pour elle, mais elle prenait soin de sa terre pour lui. Sur le chemin, Mitsuko croisa une ferme. Elle descendit de cheval, en libéra un, gratifiant l'homme qui sortit de sa maison d'un petit sourire. Là, devant cette femme nue et semblant tout droit descendue des cieux, il n'osa rien dire, croyant avoir une hallucination. Cela la fit rire puis elle reprit sa route sans rien murmurer de concret à son attention. En calculant bien, le cheval qu'elle avait fait partir en direction du Réprouvé ne pourrait pas le manquer. Sinon, il utiliserait ses ailes... en priant pour qu'il ne détruise pas un moulin comme la dernière fois qu'il s'était prêté à ce petit jeu. L'Humaine n'avait pas de temps à perdre, elle devait arriver à Bouton d'Or avant Zéleph pour faire en sorte qu'Erza accepte de sortir. Arrivant sur les lieux, les murmures commencèrent à s'élever dans les champs, sur les routes. On la connaissait et elle n'était pas venue ici depuis si longtemps... Sa venue présageait bien plus que sa simple présence. Et puis... elle était nue, galopant à travers les chemins, un petit sourire aux lèvres.

Mitsuko entra dans la maison d'Erza, une maison modeste dans laquelle vivait sa mère et Alicia également. Illithya n'était pas là, pas plus que la seconde, mais la Réprouvée était en train de se couper des rondelles de saucisson. Voyant sa mère, elle enleva ses pieds de la table et se leva. Elle la fixa de haut en bas avant de comprendre. « Je ne veux pas savoir et je m'en vais... ». Si elle avait besoin d'elle, elle la rappellerait mais là... la situation lui semblait trop étrange pour qu'elle soit simplement venue la saluer. « Ah au fait... Je vais me marier. » finit-elle en sortant de la pièce pour aller se coucher dans un tas de foin à quelques centaine de mètres de là. L'Humaine sourit : à en croire le ton, il s'agissait plus d'un coup monté que d'un véritable mariage. Mitsuko s'approcha d'un couffin dans lequel se trouvait Azaël. Il avait grandi depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu. Elle caressa sa joue, le bébé ne se réveillant pas. Il paraissait si fragile.

« Je t'aime » x2
« Rejoins moi »
« Sur la terre qui t'appartient : Bouton d'Or ».
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Mar 08 Sep 2015, 16:31

« Dreell! » Zéleph regarda sa jument partir avec sa femme pour seul cavalier. Il ne savait pas si il devait être furieux ou rire a cette plaisanterie. Il décida de grogner pour cacher son sourire. Elle avait réussi a lui faire oublier sa douleur et gonflé son coeur de courage. A nouveau elle était son oxygen. Seulement elle le laisser dans une drôle de situation. Ils étaient encore a quelques bon kilomètre de la destination en question, et a pied il arriver en pleine nuit. Ayant un instant l’espoir qu’elle réaliserait qu’étant dépouiller de toute sa magie, il avait perdu ses ailes, a nouveau, et ne pourrait la rejoindre nul par ainsi. Ramassant ses affaires, il entendit le bruit d’un cheval au galop et le souffle lourd de l’animal, il se redressa en souriant. « Tu a changer d’avis ? » Seulement quand il se retourna se ne fut pas sa jument qu’il vit lui foncer dessus, mais un tout autre cheval qui manqua de lui rentré de dans. Forcer de reculer, il glissa et tomba nouveau dans la rivière. Situation fâcheuse qui le fit juré a nouveau. Le réprouvé perdit son calme a cette instant et jeta un regard noir a la pauvre bête qui n’avait rien fait.

Sur sa nouvelle monture il parti au galop le plus rapide qu’il pu sans selle et trempé. Une fois sur la grande route il fini par apercevoir le village, passant au milieux des champs et des vergés. Il était si rapide qu’il ne vit pas les gens s’arrêter pour le regardé. Il n’avait pas réellement le temps, un peut irrité par la fin de son voyage. Pourtant il fut obliger de calmer l’allure une fois dans le village. Il fallait dire qu’il ne savait pas du tout où se trouver Mitsuko. Cela étant, vu la façon dont les habitants de Bouton d’or le regardé a présent il supposé qu’elle n’était pas passer bien loin. « Dovahkiin ? » Zéleph baissa les yeux sur un homme de son peuple. Il semblait incertain, heureux, mais doutant de se qu’il voyait. C’était la seconde fois qu’il revenait a Bouton d’Or de puis son enfermement. La première il avait essayé de passer inaperçu, tans bien que mal, il avait plus ou moins réussit. Son passage avait tout de même du faire du bruit et maintenant en plein jour au milieux de la rue, a moitié nue, semblant chercher quelque chose, il aller avoir du mal a se faire oublier. « Hin los zel Ahst fonh ? » Le réprouvé posa son regard sur la femme d’où promené cette question, il crue percevoir une once d’espoir dans ses mots et la panique commença a le submerger. En quelques minutes il était devenu la nouvelle attraction, les plus courageux s’étant rapproché, assez pour qu’il se sente étouffer. « Faal faarore los het ol. » Il semblait que se soit un tout. Le faite que Zéleph soi ici pour la seconde fois et cette fois avec Mitsuko changer la donne pour les habitants. Comme si cela présagé quelque chose, quelque chose en quoi ils pouvaient avoir espoir.

L’ancien seigneur réalisa à cette instant. Il fallait qu’il s’échappe avant qu’il ne soi trop tard. « Gah ? » Son ton se voulant autoritaire était mal assuré. Il avait perdu de sa superbe et de son assurance, mais cela n’empêcha pas les habitants de lui répondre semblant comprendre qu’il y avait une sorte d’urgence. Pointant une maison plus loin. N’attendant pas une seconde le réprouvé s’y dirigea. Il aperçu très vite sa jument devant et devina que se devait être cette maison. Attachant l’autre animal, il s’y dirigea alors. La porte étant ouverte il s’engouffra de dans. Sans être surprit il y trouva sa femme totalement dévêtu, plus que piqué a se const il était rassuré, se sentant sauver de l’embuscade du village. Lentement il s’approcha d’elle, découvrant bientôt un couffin. Comme tétanisé l’homme se figea. A cette instant particulier il ne su quoi faire. Quel fut se sentiment qui l’envahi. L’appréhension, la peur. L’idée qu’il y est son fils là de dans le terrifier et avec tout se que lui avait dit Mitsuko il ne se sentait pas plus rassuré. Si il faisait mal. Si c’était une erreur et qu’il échouer comme pour Erza ? Son coeur était déjà en éclat, le briser a nouveau se serait le supprimer et il ne se sentait pas capable de le supporter. Oui il avait était un grand guerrier. Il n’avait eu ni peur de la mort, ni de la douleur. Il n’avait pas non plu eu peur d’aimer un dragon, mais cette petite chose qu’il imaginer dans se couffin le faisait tremblé de panique. « Je… Je ne peut pas. » Un murmure qui était l’aveu de sa faiblesse. Autre fois il aurait était si heureux, il n’aurait pas hésité une seule seconde, mais après tout se qui était arriver, après toute ses erreurs, il avait perdu toute confiance en ses capacités paternel. Puis a quoi cela l’avancer d’être ici ? Qu’allait-il se passer après ? Qu’Azaël l’aime ou ne l’aime pas, il ne pouvait pas être un père pour lui, ça n’était pas juste ni pour l’un, ni pour l’autre. Zéleph se retrouver face au mur encore une fois. Il était arriver jusque ici, c’était déjà beaucoup pour lui, mais maintenant il ne pouvait simplement plus bouger. 

Traduction :
"Juron"
"Seigneur?"
"Vous êtes revenu ?"
"La déesse est passer ici."
"Où?"
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36408
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 08 Sep 2015, 18:20

Mitsuko sourit, comme si elle n'avait entendu les murmures de son époux. Fixant l'enfant, elle finit par avancer ses mains vers lui pour le soulever doucement et le prendre contre elle. Il avait cette odeur de nourrisson et elle devinait qu'Erza prenait soin de lui. Il sentait bon et elle devait le laver bien plus souvent qu'elle-même. La Réprouvée avait une hygiène assez peu développée, se rinçant juste de temps à autre avec de l'eau fraîche qu'elle puisait devant la maison. Mais lui, Azaël, il n'avait aucune trace de crasse, il était juste parfait. Dans un coin de la pièce était apparu un homme qui regardait la scène en silence. Il fit un petit geste de la main qui entraîna, immédiatement, le réveil du bébé qui fixa ses grands yeux bleus dans ceux de sa mère. Il reste un moment stoïque, avant que sa main ne vienne chercher une boucle de cheveux qu'il tira doucement avant de la lâcher, répétant le geste jusqu'à ce qu'un sourire éclatant n'apparaisse sur ses lèvres. Il aimait le tressautement, ce mouvement qui, même s'il était discret, créait une dynamique. L'homme, appuyé contre un mur finit par s'exprimer. « La vérité... » commença-t-il avec une difficulté manifeste. Il essayait de ne pas parler en rime, de ne pas employer des mots trop compliqués qui aurait pu rendre son discours incompréhensif. « La vérité, c'est que j'ai grandi sous une fausse identité. ». Il n'y arrivait pas, il fallait qu'il y ait des consonances similaires. « Comme le fils du Seigneur des Deux Rives et d'Erza ; Pourtant je savais que ce n'était guère le cas. ». Il sourit. « Aujourd'hui déjà, courent les rumeurs sur les lèvres des Réprouvés, d'un fils hors mariage que le Seigneur a façonné, avec la fille d'un Roi du passé. ». Il faisait des efforts pourtant mais les mots avaient une musique, une musique qu'il ne fallait pas bafouer. Personne ne l'entendait, mais lui la percevait. D'un geste il créa une représentation d'étoile qu'il fit tourner devant Azaël qui l'observa minutieusement, semblant ravi de cette apparition. La magie de l'homme était puissante. La condition d'Humaine de Mitsuko ne semblait avoir aucun impact sur lui. Il était libre d'accomplir des prouesses, dégagé de toute temporalité. Il avait simplement du mal à parler, ayant envie de chanter toutes les langues en même temps. Mais s'il parlait l'elfique ou l'Oraédera, personne ne le comprenait. Il finit donc par faire apparaître une enfant à ses côtés, qui traduirait pour lui ses pensées. « Je n'ai jamais demandé qui étaient mes parents, je l'ai toujours su. Je n'ai jamais demandé les raisons de leur absence à mes côtés, ça aussi, je l'ai toujours su. Tout est lié, chaque ligne, chaque Destin... et le temps court, passe... Il existe une Véritable Ligne du Temps mais certains événements peuvent changer... ». Il avait simplement posé sa main sur l'épaule de la fillette, la voix angélique de celle-ci s'élevant. « Bon ou mauvais père, cela n'a guère d'importance. Je dois être. Aucun de vous n'a la puissance de me détruire. ». Il sourit. « Je ne demande pas votre présence au quotidien mais si vous pouviez vous rendre à son chevet de temps en temps. ». Comment pouvait-il expliquer la complexité du paradoxe. « Quoi que vous changiez, j'existerai toujours. Mais lui... lui a la possibilité d'être différent de moi. Nous serons deux. Je ne suis pas son avenir, pas obligatoirement, cela ne dépend que de vous. ». Il rit, fixant Zéleph. « J'entrevois une possibilité qui te laissera démuni un temps. Alors, rappelle toi de ceci : qu'importe le mal qui te rongera, tu pourras trouver auprès de ton fils le réconfort dont tu auras besoin. ». Ses yeux se posèrent dans ceux de Mitsuko. « Et toi, tu pourras y trouver un zeste d'humanité. ». La jeune femme ne comprenait pas. Elle n'avait jamais autant été humaine... Il rit de nouveau, posant son index sur ses lèvres. Cette fois, ce fut lui qui parla. « Chut ! Chaque chose en son temps. ». Ses vêtements étaient princiers, l'on pouvait même se demander comment il pouvait les porter sans tomber sous le poids de l'ensemble. Mais chaque mouvement qu'il faisait n'était que pureté et élégance. Il semblait flotter dans les airs, danser avec les étoiles. Il aurait pu être confondu avec un Æther. La fillette reprit. « Erza ne vous empêchera jamais de voir votre fils, même si vous venez que pour lui. ». Il l'avait précisé à l'attention de Zéleph. « Cela fait longtemps qu'elle a fait son deuil. ». Il sourit une dernière fois, inclinant la tête doucement en signe d'au revoir. Puis, la jeune fille et lui disparurent dans le néant. C'était comme s'ils n'avaient jamais existé. Ne restait qu'une chose : la petite étoile qui voletait autour du bébé.

Mitsuko sourit, s'approchant de Zéleph avant de tendre doucement les bras. Elle ne le forcerait pas mais... « Je pense qu'il est plus fort que nous deux réunis. ». Le prendre dans ses bras ne signait pas une promesse. Azaël leur avait murmuré qu'il ne s'attendait pas au « toujours » mais qu'un « parfois » lui conviendrait amplement. « Je pense aussi que quoi qu'il arrive, il ne sera pas déçu. Tu n'as rien à prouver, Zéleph. ».
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Mar 08 Sep 2015, 20:33

Son esprit n’arriver plu a marché correctement. Tout se qui arriver lui était étranger. Comme si il vivait une vie qui n’était pas la sienne. Cette homme qui venait de disparaitre, était-il lui aussi son fils ? Le même que sa femme désiré qu’il porte ? Zéleph avait du mal avec tout se qui était espace temps. Il comprenait mais tout ça lui paraissait si loin de sa réalité, qu’arriver a l’assimiler était un vrais défis. Toute ces révélations ressemblé a des énigmes pour lui. cela semblait être une réelle aide pourtant, si il était venu jusqu’à eux c’était pour les rassuré, certainement lui plus que Mitsuko d’ailleurs. Seulement même si la peur c’était envolé, le doute subsisté. « Qu'importe le mal qui te rongera, tu pourras trouver auprès de ton fils le réconfort dont tu auras besoin. » Alors cela voulait-il dire qu’il n’était pas mauvais pour lui ? Pouvait-il seulement y croire. Croire qu’il y avait une autre issu que celle du mauvais père qu’il était, et de toute les souffrance qu’il engendré. Zéleph voulait aussi croire en les mots de sa femme. Il voulait croire en lui. C’était pourtant si dure d’avoir confiance. Il avait déjà perdu un fils et une fille, risqué un autre c’était trop difficile pour lui. Il ignoré bien se qu’Erza penser de lui, ou penserait de ça. Se n’était pas se qu’il craignait le plus, mais cela faisait malgré tout partie des choses qui pensé dans la balance. Tout lui faisait peur, tout ses souvenirs, tout ses sentiments lui criait de fuir. C’était une sensation terrible, une peur qui ne pourrait certainement pas le quitter, quoi qu’il se passe. Pourtant quand on regard se posa sur ce petit bonhomme il sentit toute ses crainte s’envoler.

Dans sa gorge se forma un noeud, alors que ses yeux parcouraient se petit corps gigotant, fasciné par cette étoile. Paniqué, le réprouvé arriva malgré tout à tendre les bras. Hésitant, maladroit il pris le bébé contre lui, la peur au vendre de sentir cette fragilité au creux de ses bras. Il avait du mal a respiré, son coeur battant s’emballent. Comment cette boule de rien du tout pouvait-il l’angoisser de cette façon? Il eu peur de le faire tomber, le serrant contre lui, désirant soudain le protégé plus que tout au monde. Ses yeux était si grand, si profond. Un bleu comme il n’en avait jamais vue, et un nouveau sentiment s’empara de lui. Il ressenti de la fierté, de la joie, et même peut être bien de l’amour pour ce petit bout. Pendant un instant Zéleph fut fasciné par cette créature. Son fils, c’était son fils. Zéleph ignoré si il avait quelque chose a prouvé ou non, il avait peur, était anxieux, cela ne changerai pas. Pourtant là, sans le savoir il souriait, son regard ne pouvant plu se détacher de cette petite merveille. Il se sentait père pour la première fois. C’était peut être cruelle pour Erza, mais il n’avait pas eu cette chance avec elle, il avait échouer avant même d’en avoir la possibilité. Il se sentirait certainement toujours coupable, mais aujourd’hui il venait de faire un choix. C’était une nouvelle chance, une qu’il devait prendre. Si ses parents voulait faire de lui un homme nouveau, lui offrant une renaissance, alors c’était a lui de faire les bon choix et de ne plu se trompé.

Un peut mal a l’aise malgré tout, Zéleph fini par levé les yeux sur sa femme. « Tu peut… » Il paniqué a nouveau, il n’était pas confiant. Alors il tendit Azaël a sa femme, non pas pour s’en débarrasser, mais par se qu’il commencer de nouveau a ne plu se sentir bien. Il avait peur et ça il n’en avait pas l’habitude. Il fallait avouer qu’avec les enfants il savait faire, mais les bébés étaient bien trop délicat pour lui. « Je suis un peut perdu là. » Il désirai vraiment attraper cette chance, venir voir Azaël quand il le pouvait a défaut de le voir au quotidien, mais sans savoir si c’était une bonne ou une mauvaise chose cela l’inquiéter énormément. En plus de cela, il avait bien comprit se que le grand Azaël avait insinuer en disant qu’Erza avait fait son deuil, mais cela ne l’empêcher pas de craindre également une confrontation avec elle. Comment faire a présent ? Il était perdu et malheureux. Qu’il est Azaël ou non, il aurait toujours cette douleur en lui, quoi qu’il face pour se soigner, il avait déjà perdu quelque chose.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36408
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 09 Sep 2015, 14:33

Mitsuko sourit, soulagée. Voir son mari ainsi, serrer une toute petite chose, leur fils, dans ses bras, c'était au delà de ses attentes. Ils avaient échoué plusieurs fois en tant que parents. La première fois, Zéleph n'y avait été pour rien. Elle ne le connaissait pas vraiment lorsqu'elle avait décidé de concevoir Neros. Il n'était qu'un homme parmi les autres mais, malgré tout, de façon rationnelle, elle l'avait jugé assez spécial, avait entrevu des possibilités d'avenir assez grande pour lui, pour oser lui voler ce cheveux. Et puis Neros était né, un homme aux souvenirs faussés. Avec Erza elle avait cru qu'ils pourraient enfin devenir parents mais c'était sans compter la fureur et la jalousie d'un autre. Oh, elle lui avait pardonné, elle ne pouvait faire autrement, leur Destin était lié, mais la blessure avait mis longtemps à se cicatriser. Elle ne savait pas qui de Jun ou William était le plus à blâmer mais elle préférait ne pas entrer en guerre contre les Ætheri. Elle l'avait fait en quelque sorte, en abandonnant ses fonctions et en se réfugiant dans la Mortalité. A présent qu'elle était là, eux, devaient gérer le chaos que son absence engendrait. Mais la fin de l'histoire était la même. Ni Zéleph ni elle n'avaient pu serrer Erza dans leur bras. Elle était arrivée, déjà vieille de plusieurs siècles, en ce monde. Mais lui, Azaël, elle l'avait mis au monde, elle avait souffert pour qu'il voit le jour, elle en avait même perdu sa magie. Il était si petit, si faible. Est-ce que le Zéleph du passé aurait pu ne serait-ce que le tenir dans ses bras, lui si fort, si puissant ? Elle voyait bien la peur dans les yeux de son mari mais peut-être qu'avec le temps, celle-ci disparaîtrait. Mitsuko était certaine que le bébé ne faisait pas de magie uniquement parce qu'elle était présente mais si un jour le Réprouvé se retrouvait face à son enfant, seul, il se pourrait qu'il soit surpris.

Elle finit par le reprendre dans ses bras, un petit sourire aux lèvres qui ne voulait plus la quitter. Les yeux bleus de son fils étaient un peu éteins en sa présence. Ils n'étaient pas ainsi naturellement, c'était la Magie Bleue qui leur donnait cet aspect étrange, ce céruléen semblant vivant quand on les regardait avec attention. La jeune femme posa son index sur le nez d'Azaël, le tapotant doucement plusieurs fois en émettant un petit bruit mimant la surprise. L'enfant rit. Il fallait prendre le pli. La répétition lui plaisait, peu importe laquelle. Comme s'il souhaitait avoir un appui à sa joie, la montrer, il tourna sa tête vers Zéleph avant de cligner trois fois des yeux lentement et de rire de plus belle. Ce ne serait pas tout le temps comme ça. Parfois, ses crises de colère duraient des heures et Erza se pliait en quatre pour essayer de les faire passer, jusqu'à sauter à cloche pied de façon rythmée sur le sol. Mitsuko reposa l'enfant dans son couffin avant de se tourner vers son mari.

Le temps passe, mais jamais ne se lasse. (pv.Mitsuko) - Page 2 935673SouvPNJ
Néanmoins, le bruit de la porte se fit entendre. Un moment, elle crut qu'il s'agissait d'Erza mais quand elle vit un grand homme brun entrer, elle resta là, le fixant autant qu'il la fixait, semblant figé devant la situation autant que devant la nudité des protagonistes. Düst tenait dans ses mains un jambon et de la bière qu'il apportait visiblement pour la propriétaire des lieux. Il n'y avait qu'un moyen de plaire à la Réprouvée, et c'était celui-ci. Lui amener des fleurs destinait ces dernières à moisir sur une table, oubliées par leur destinataire. Elle se mettait un peu à la lecture depuis quelques temps mais c'était très loin de la passionner. Mais ce qu'elle aimait par dessus tout c'était la charcuterie et la bière. De ce fait, à chaque fois que le Roi venait la voir, il lui ramenait toujours de quoi manger en sa compagnie. Düst s'était fait longtemps appeler « Volen », mot très peu glorifiant mais il avait pris la succession de Zéleph et ils ne se ressemblaient pas franchement. Le nouveau roi savait se battre, son corps en disait long, mais il était intelligent et cultivé avant tout. Il savait aussi très bien se servir de sa magie, ayant même encastré Erza dans un mur un jour où elle avait voulu le tuer. Il était plutôt polyvalent et savait demander de l'aide quand c'était nécessaire. A l’Ère dernière, il avait sauvé Stenfek et Bouton d'Or de la destruction par les Ridere, et depuis, il était populaire. Aussi, Düst avait pris le trône pour éviter aux institutions en place de s'effondrer. Personne ne voulait passer après l'homme qu'il avait en face de lui. Lui s'était porté volontaire et il portait sur ses épaules une race difficile à gérer tout en s'en sortant très bien. Il avait dû faire sa place, se faire accepter mais c'était chose faite à présent. Erza l'y avait aidé à sa manière également. Elle était fille de Zéleph, les gens d'ici y avaient vu un signe qu'il n'avait pas démenti. Lorsqu'ils s'étaient trouvés tous les deux à Stenfek sur un balcon, le peuple avait cru que le bébé qu'Erza tenait était le leur, là non plus, il n'avait pas démenti. De toute façon, il aurait été très difficile de le faire à la vitesse où allaient les rumeurs. Il n'avait pas confirmé non plus, et ne le ferait pas. De fil en aiguille, les gens attendaient que la Réprouvée et lui se marient.

Son regard dévia de Mitsuko. « Je venais voir Erza mais je suppose que, vu la situation, elle doit être dans son tas de foin. ». Elle y allait toujours quand elle n'avait rien à faire ou quand il se montrait trop rude avec elle. Mais si elle souhaitait devenir reine, elle devait être à la hauteur. Cela viendrait. Le Roi posa le jambon et la bière sur la table. Il était vêtu modestement, on savait simplement qu'il n'était pas du peuple parce qu''il dégageait quelque chose de puissant. Il connaissait la Déesse mais ce n'était peut-être pas le moment d'en parler. Il fixa Zéleph. Il avait entendu des rumeurs sur son passage et ainsi donc étaient-elles vraies. « J'espère que vous ne venez pas pour reprendre votre place. » plaisanta-t-il sans montrer qu'il voyait parfaitement que l'ancien Roi était diminué. Puis, il sortit rejoindre Erza. Mitsuko sourit, amusé. « Je l'ai poussé à se porter volontaire après ton départ. » finit-elle par avouer. « A l'époque il n'avait rien d'un Souverain... mais... ». Mais elle avait vu en lui quelque chose. « Qu'importe. ». L'Humaine se rapprocha de son mari pour l'enlacer. Son menton contre son torse, elle le fixa avant de lui demander : « Que veux-tu faire maintenant ? Depuis le temps que tu es enfermé, il doit bien y avoir des choses qui t'ont manqué, des endroits que tu aimerais revoir... Hum ? ». Azaël s'était rendormi sans demander son reste.
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Jeu 10 Sep 2015, 16:44

Le regard de Zéleph resta un instant sur la porte d’entré. Cette maison était un vrais moulin, c’était invraisemblable. Pendant un instant le réprouvé avait était entre l’envie de crevé les yeux de ce nouvelle arrivant et la paralysie de l’incrédulité. Ca ne déranger que lui que les gens vienne et ne soi gêner en aucun cas par la nudité de sa femme. Sérieusement ? Il pouvait l’accepter d’Azaël qui semblait visiblement ne pas tout a fait vivre dans le même monde qu’eux, se qui signifier certainement que pour lui la nudité n’avait aucune signification particulière. Zéleph, lui, si il avait vu sa mère ainsi il aurait eu du mal a s’en remettre. Enfin, d’une certaine façon il l’avait vue nue, enfin l’une d’entre elle, mais c’était bien trop compliqué et il ne voulait pas y penser le moins du monde. Pour que qui était su seigneur des deux rives actuelle il trouver ça un peut énorme qu’il ne rougisse même pas, ni ne s’excuse d’ailleurs. Dans quel monde vivait-il ? Sérieusement, une décennie c’était long lors se qu’on était enfermer, mais ça n’était pas énorme non plu. Le réprouvé avait même grimacer a la plaisanterie de ce type. C’était mal venu, voir même déplacer. Ou Zéleph avait gravie l’échelle de la maturité a grande vitesse, ou tout le monde ici avait régresser. Le positif était encore qu’il s’en rendait compte, mais cette situation le mettait mal à l’aise. En vérité Zéleph ignoré qui était cette homme jusqu’à se que Mitsuko ne le lui indique, se qui accentua sa grimace. Non c’était certain il ne voulait plu rien a avoir avec la royauté et certainement pas se genre d’individus. Même l’Orishala avait plus de respect pour sa personne que se type. Sérieusement il n’en revenait pas. La faim ne devait pas l’aidé non plu, son esprit était dans un drôle d’état, un peut troubler.

Le réprouvé eux un frisson lors se qu’il sentit le corps de sa femme se coller au sien. Son attention lui fut toute offerte, a l’instant même où il sentit sa poitrine s’écraser contre son torse. Cette sensation lui avait tellement manquer que des mots ne suffisait pas a décrire son bien-être. Ses pensés s’adoucir, et il ne pu s’empêcher de sourire. A quoi bon penser a toute ces idioties. La perfection qui était dans ses bras réclamer toute son attention, et c’était bien la seule chose qui compté. Ses iris s’accrochèrent aux deux diamant qui lui servait d’yeux. Deux émeraudes, magnifique, capable de tout avoir de lui. Elle avait se regard captivant, qui pouvait être a la fois froid et sensuelle. Celui qui l’avait ensorceler, lui criant de ne pas l’approcher, se qui contrairement a se qu’elle croyait le séduisait au plus au point. Avec le temps se regard c’était adouci, et comme à cette instant, elle avait cette tendresse dans les pupilles qui le faisait sourire. « Se qui ma manqué le plus, je l’ai ici. » Zéleph n’était pas un romantique, mais il était honnête, trop peut être par fois. Instinctivement ses mains se posèrent sur les hanches de sa femme. Il était amuser par se qu’il n’y avait pas deux heures elle était furieuse contre lui et là elle devenait adorable. Se qui était presque choquant d’ailleurs, Mitsuko avait toujours eux rarement des attentions de se genre. Elle avait cette difficulté à faire le premier pas. Se n’était pas de la timidité, ça il savait que non, elle avait simplement se caractère presque émétique aux signe d’affections. Une sorte de fierté qu’elle avait. Alors qu’il est réussit a la transformé assez pour qu’elle le serre ainsi dans ses bras, c’était glorifiant. Bien sur ça ne resté que dans l’intimité, mais quelque part il n’avait pas envie de partager ça avec d’autre personne. Qu’elle continue de l’envoyé pètres en publique ne le déranger pas, ça le faisait même beaucoup rire.

Ses mains glissèrent sur la peau délicieusement douce de Mitsuko, caressant doucement son dos, ses reins, atteignant enfin ses fesses. En se mordant la lèvre il évita a son sourire de grandir encore. Ce n’était même plu du bonheur qu’il ressentait de l’avoir dans ses bras, c’était un accomplissement, le sommet de la délivrance. Toute les sensations qu’il découvre a nouveau. Son parfum, sa douceur, son gout. Il se pencha, happant ses lèvres sans plus attendre, la passion prenant le contrôle de ses penser. Elle lui avait manquer plus qu’il ne l’avait réalisé. La poussant contre la tabla il approfondit leur baiser, cherchant sa langue avec une avidité non contenu. Il était affamé, sa faim lui semblait immense, et il commencerait par la manger elle avant de penser au reste. Il ne devait pas être un mortel ordinaire. Si les autre n’avait besoin que d’eau, d’oxygène et de nourriture pour survivre, lui il devait rajouté sa femme a la liste. Sans elle il avait l’impression de faiblir, et se n’était pas qu’une sensation. A son contacte il retrouver une vigueur oublier. Cela dit dans sa folie meurtrière, car il avait bien l’intention de faire des lèvres de Mitsuko sa victime, il eut un sursaut de lucidité. Azaël était là. Peut être endormit oui, mais se gosse était une sorte de machine et Zéleph se senti coupable, ne serrait-ce que par principe. Alors il se retira de la bouche de Mitsuko, le souffle court, débordant de désire et étrangement embarrasser. « On devrait… » Il pensa a une chambre, puis réalisa se qui était arriver avec Neros, chez lui. Ils ne pouvaient pas toujours faire ça a leur enfants, sur tout vue la situation avec Erza. D’un autre coté, Zéleph n’avait jamais eu de scrupule a faire l’amour où il le voulait, pas même dans le lit de sa fille. Un dilemme qu’il ne su comment réglé. Son corps crier famine pendant que son esprit lui commencer a bouillonné entre désir et interdit.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 10 Sep 2015, 20:46

« … être responsables ? » finit la jeune femme, elle aussi à bout de souffle. Le problème c'est que la chose était dure, véritablement. Dès qu'elle sentait son bassin effleurer le sien, elle en devenait folle de désir. Ses lèvres sur les siennes, la caresse de sa langue, ses mains sur elle... Il y avait tant d'éléments qui faisaient fuir sa raison et ce depuis tellement longtemps. En réalité, au début de sa déchéance charnelle, lorsqu'elle avait craqué, peu à peu, elle avait envisagé le fait qu'elle se lasserait. Elle avait pensé qu'il puisse n'être qu'une passade, aussitôt consommée que déjà oublié. Avec le recul, elle ne pouvait s'empêcher de rire d'elle-même car peut-être n'y avait-elle jamais cru, peut-être n'était-ce qu'un moyen détourner de se donner sans culpabiliser, sans penser être faible. Ainsi, malgré tout, elle pouvait garder l'impression de contrôler la situation, une impression bien illusoire. L'Humaine était certaine que n'importe qui à Bouton d'Or savait que le couple vivait une sexualité passionnée. Où n'avaient-ils pas fait l'amour au juste ? Dans les champs, dans les auberges, dans les rivières, au fond d'un puits même, chez leur fils... Rien ne les avait jamais arrêté et peut-être était-ce bien normal car, après tout, aucun des deux n'était un Ange. Le fait que Zéleph soit un Réprouvé constituait un tout non négligeable. Il pouvait se montrer doux, attentionné comme il pouvait la prendre violemment et se montrer, parfois, un peu cruel. Leurs relations affectives et charnelles étaient à double tranchant, elles dépendaient de l'instant, du contexte. Elle-même n'avait sans doute pas une grande cohérence émotionnelle, surtout depuis qu'elle était Humaine. Et même, en admirant son parcours, la jeune femme avait expérimenté à la fois le bien et le mal et savait jouir des deux. Elle pouvait lui ouvrir la porte avec un sourire chaleureux pour ensuite la lui refermer violemment dessus. Mitsuko sourit, une petite lueur venant soudain éclairer son regard. Elle passa ses doigts dans les cheveux de l'homme. « Et puis... je n'ai pas dit que je te pardonnais ton absence... ». Son sourire s'agrandit un peu plus alors qu'elle se dégageait de son emprise pour marcher à travers la pièce, lentement, ses cheveux caressant sa peau, le mouvement cachant et dévoilant des parties de son corps à tour de rôle. Elle se retourna, s'appuyant sur une bibliothèque tout en dégageant sa chevelure pour donner un total aperçu de son anatomie à son époux. Elle pencha la tête sur le côté. « Ce serait trop facile, n'est ce pas ? ». Oh elle avait envie de lui, c'était certain, mais outre le fait qu'elle était joueuse, elle n'était pas non plus certaine d'être prête. Elle ne le lui dirait pas, jamais, mais elle avait accouché et, bien qu'aucune séquelle ne se voyaient, hormis ses seins qui semblaient plus imposants, plus lourds, elle ne pouvait nier que son corps avait changé, elle le sentait. Et puis, à présent qu'elle avait fait le choix d'être Humaine, il y avait des choses qui entraient en ligne de compte. Outre le fait qu'elle vieillissait, elle devait de nouveau s'accommoder de pleins d'éléments qu'elle avait oublié depuis longtemps.

Après un instant, ses doigts cherchèrent une feuille de parchemin et une plume. Elle attrapa le tout et se pencha lentement sur le bureau qui se trouvait là. « Faisons un pacte... ». Elle n'en dit pas plus, se mettant à écrire sur le parchemin ce qui ressemblait à une liste. Une Edelweiss du sommet de la Montagne, de la poussière de Fae en flacon, le journal intime de Mitsuko Aria Taiji, un masque doré, une plume d'Ange, de la lave du Volcan Ardent, un cerfeuil, un œuf de Dragon, du chocolat de la Cité Engloutie, une Fae du Cœur Bleu, l'habitacle d'un Génie et une dent de Vampire. « Si tu me rapportes tout cela... je serai peut-être plus disposée à sentir tes mains sur moi... ». Elle s'avança en souriant. Ce jeu l'excitait, elle ne pouvait pas le nier. Douze travaux, voilà ce qu'il devrait accomplir. Cela ne lui prendrait pas une journée, c'était impossible. Escalader la Montagne de l'Edelweiss enneigée dans son état lui demanderait des efforts considérables mais, après tout, il avait déjà fait le centuple pour elle. Elle rit, lui tendant la feuille. Elle s'approcha de lui, lui murmurant sensuellement : « En attendant, je me caresserai en pensant à toi. ». Elle s'écarta, avant que la marque de leur mariage et ses sentiments ne lui jouent un mauvais tour. Il était dangereux de rester trop près de l'homme car sa volonté perdait immédiatement de sa grandeur. L'envie de résister à son corps s'amenuisait petit à petit, jusqu'à être réduire à néant. Elle savait comment tout ceci marchait. L'Humaine s'approcha d'une chaise à bascule sur laquelle était posé un châle. Elle l'enroula autour d'elle afin de cacher sa nudité puis se dirigea vers la porte. « Ne me suis pas. ». Elle actionna la poignée. « Une fois que tu auras récupéré tout ça, je viendrais peut-être implorer tes bras... ». Elle rit, disparaissant par l'embrasure.
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Le temps passe, mais jamais ne se lasse. (pv.Mitsuko)

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