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 Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition

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Lun 01 Juin 2015, 13:05



GROUPE I
Erza - Romulus - Katarina - Bagaya - Circé - Aban'don [Adam] - Haytham

La situation connue : La terre tremble ; et peut-être n'est-ce qu'un début. Le Continent Dévasté est soumis à ces maux qui secouent les tréfonds de ses fondations. Le phénomène est inexplicable mais aspire à lever ses secrets. Tandis qu'une région entière frémit et frisonne, des flottes entières lèvent l'ancre, à la poursuite d'une rumeur, d'une promesse : celle d'une nouvelle contrée à conquérir à l'horizon. Le voyage risque de ne pas être de tout repos. Les créatures monstrueuses et marines rôdent dans les eaux, qu'elles soient profondes ou non, et sèment la mort, comme soudainement prises de folies. D'étranges statues difformes faites de pierre sont apparues un peu partout, sans que l'on comprenne ce qu'elles sont, comment elles sont arrivées là. Tout est lié c'est une évidence. Qui croirait encore au hasard ? Un nouveau mal frappe les terres du yin et du yang et ce n'est que le début.

C'était l'aube. Le soleil se levait lentement, inondant la surface des vagues et de l'écume d'une clarté chatoyante. Cornelius, appuyé contre la rambarde de son navire, laissait tomber les cendres de sa cigarette dans l'eau. Dans un soupir, il cracha la fumée. Ces derniers temps, il ne dormait pas beaucoup. Il n'en avait pas le temps, tant le loisir lui paraissait futile au regard de la tâche qu'on lui avait confié. Ser Cornelius Evedaar, de son nom complet, était un Sorcier puissant, le plus haut gradé des armées marines. L'Empereur Noir était venu le voir en personne quelques jours auparavant pour lui ordonner de partir en expédition à travers les mers, suivre les pistes et les indices jusqu'à trouver le nouveau continent, source des rumeurs les plus folles. Cornelius avait obtempéré sans broncher malgré quelques réticences. Les tremblements de terre n'en finissaient pas de secouer la Prison et avec elle le reste du Continent Dévasté. Le Mage Noir aurait aimé prêter main forte aux siens. Il y avait à faire à la Capitale. Néanmoins, il savait que son Roi et les Chanceliers savaient ce qu'ils faisaient et qu'ils ne laisseraient pas les éléments avoir raison d'eux et que, envers et contre tout, il fallait songer à la suprématie de la race. Les Sorciers devaient être les premiers sur le nouveau continent, le faire leurs. Du moins, s'il existait bel et bien. Cornelius sortit sa gourde pour boire une gorgée de la potion qui s'y trouvait. C'était grâce à elle qu'il tenait malgré le manque de sommeil. Si ces yeux étaient cernés, son esprit était vif, aiguisé.

« Cornelius, nous avons un problème. » L'intéressé tourna très légèrement la tête, accordant un coup d’œil succinct à son second. « Parle. » articula-t-il, impatient. « Les Démons gagnent du terrain. S'ils continuent à ce rythme et nous au notre, ils ne tarderont pas à nous rattraper.  » Ils n'étaient pas les seuls à convoiter de nouvelles terres.  « Les chiens ... » pesta-t-il tout bas en se redressant. Il balaya du regard la flotte sorcière qui suivait le bâtiment sur lequel il se trouvait. Au loin, très loin, petits points noirs évasifs qui se baladaient sur la ligne d'horizon, il y avait les navires démons. « Ne perdons pas une minute. Va réveiller tout le monde. » - « Ils sont encore ... » - « Ce sont des vaisseaux de guerre. Ils ne sont pas là pour nous rattraper mais pour nous éliminer. Faisons leur goûter à l'accueil selon les Sorciers. » Cornelius prit la barre. Un autre Sorcier, sur le pont, donna les instructions aux autres bateaux. La bataille allait commencer.  « Dépêchons ! Il faut que tout soit prêt sous peu ! » cria Cornelius à la cantonade d'une voix puissante. Les Démons s'approchaient de plus en plus. Leurs bateaux étaient rapides : ceux-là n'étaient pas destinés à voguer tranquillement et à chercher le nouveau continent. Son unique but était de rattraper les Sorciers et de les éliminer. Cornelius comptait bien faire regretter leur prétention au peuple démoniaque. Il voulait détruire ces armes de guerre puis couler les navires colons.

« Ils sont là ! » -  « Je sais. » Cornelius était calme, serein, peu touché par les remarques de son équipage sur l'avancé des Démons. Certains avaient vu : il avait donné ordre de ralentir. Tout était prêt. Il n'y avait plus qu'à se battre pour son peuple. « Pas de quartier. » ajouta-t-il tranquillement. La commande fut retransmise à tous, crier comme une bonne nouvelle, comme si c'était amusant. Non, Cornelius ne désirait pas faire de prisonniers. Ce n'était pas la peine. Lentement, le Sorcier tira la lame de son épée de son fourreau. Chaque navire était rempli de potions capables de faire de gros dégâts. Une partie des réserves, que l'on avait mis de côté dans la crainte d'un conflit avec les Sirènes, avait été réattribué pour les Démons. « Attention ! » hurla quelqu'un. Seulement, il n'y avait rien à faire. Un bâtiment ennemi était entrer en collision avec Le Hurleur, le vaisseau de Ser Evedaar. Tous furent secoués mais il n'était guère le moment de flâner. Ils arrivaient.

812 mots.

EXPLICATIONS:

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Mar 02 Juin 2015, 02:48

Mais je foutais quoi là moi? Franchement, je n’étais pas une exploratrice et je n’avais nullement envie de me lancer dans ce genre d’expédition, mais voilà une fois qu’on est fidèle à son souverain on doit se plié à ses moindre désire et donc j’ai été appelé pour voyager sur ce navire en compagnie de Chimère, Pan, Seth et Mistral… Je savais que pas mal de sorciers verrait d’un mauvais œil la venue de toute la clique. Mais chimère était une araignée très discrète, Mistral une Wyvern et animal de compagnie. Seth était mon fils et Pan mon serviteur et garde du corps… Il me semblait difficile de remettre en doute leur fiabilité sans mettre en doute la mienne… Toujours était-il que je leurs avait demandé de se faire discrète de toute façon. Mistral se trouvait en fond de cale pour ne gêner personne, Chimère cherchait son repas sans se faire remarquer, Pan lui était toujours à mes coté silencieux comme à son habitude et moi… je voyageais un peu partout sur le bateau à la recherche de Seth qui s’amusait à fait tout et n’importe quoi… Bon sang, si ce n’était pas mon fils je crois que je l’aurais cramé depuis longtemps.

Toujours était-il que j’espérais un voyage tranquille sans trop de remous ou de problème si vous préfères. Mais il fallait croire que c’était trop beau. Alors que je retrouvais enfin Seth à l’avant du navire… Ce petit diable s’amusait avec un couteau qui avait volé à quelqu’un ou dans la cuisine… Mais c’était à ce moment là où il commençait y avoir vraiment de l’agitation sur le navire… Je ne comprenais pas tout de suite ce qui se passait, mais rapidement je comprenais qu’on allait être attaqué… Je disais bien allait car, il semblait que le capitaine de ce navire voulait prendre les devants. Notre embarcation ralentissait, la preuve qu’on se préparait au combat. Je trouvais d’ailleurs cela complètement dingue, je pensais qu’il y aurait mieux à faire, qu’il y aurait de meilleur plan mais non, cet homme semblait vouloir qu’on les affrontes de face… je ne savais pas exactement ce qui nous attendait, j’avais entendu dans les conversation que c’était des démons qui voulait se battre. Ce qui n’était pas surprenant, les démons étaient bien souvent des brutes. Une espèce qui savait surtout répondre par la violence pure… Rare était les gens de cette race à savoir usé d’un peu de finesse… Soit, si telle était leurs désire… De toute façon je n’avais pas trop le choix.

Mais avant toute chose, je partais récupère Seth pour lui dire de manier un peu sèche :

Ecoute, moi tu vas rejoindre Mistral et vous prépares à fuir si cela tourne mal.

Mais… Maman, je veux voir la bataille et me battre.

Tu es encore trop jeune pour te battre surtout face à ses brutes de démons… Va voir Mistral c’est tout ce que tu peux faire. File !

Je le poussais avec une certaine force pour qu’il y aille. C’était un sale môme, mais je savais me montrer ferme et convaincante quand il le fallait… Alors que Seth se dirigeait vers le fond de cale, je pouvais voir les navires ennemis s’approcher dangereusement de nous… Je dirais même trop dangereusement de nous. L’un deux nous percutais assez violemment au point que j’en perde l’équilibre. Par chance Pan qui était un peu plus sur ses pieds me retenait, mais cela ne voulait pas dire que le problème était fini vu que quelques secondes plus tard, les démons apparaissait pour nous abordes…

Je savais que cette expédition n’était pas une bonne idée. Je n’étais pas faite pour la guerre, la manipulation, la politique à la limite, mais je n’étais pas une guerrière… Mais vu que la situation l’exigeait. Je décidais de me battre pour protéger, ma vie et celle de mon fils… J’attaquais alors un démon qui usait de ses ailes pour nous attaquer. Pan utilisé un bouclier pour nous protéger alors que moi j’utilisais ma création de la glace pour lui geler les ailes historie qu’il tombe lourdement. Pan n’avais alors plus qu’a lui fracasse le crane pendant que j’utilisais la lame de ma lance pour lui transpercer le cœur. Je sais, ce n’était pas très sympa de se battre à deux contre un, mais je n’étais pas là pour me battre à la régulière mais bien pour survivre et de toute façon, je n’étais pas sûr que les démons appliquait la méthode de combat à la régulière.


749 mots

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Mer 03 Juin 2015, 20:23

L'occasion était bien trop belle pour la rater. Depuis quelques ères, les Sorciers et les Réprouvés se menaient une guerre froide des plus intenses. Aucun accord, que des discussions, parfois, houleuses et ne menant à rien si ce n'était la mort des représentants de l'un ou l'autre peuple. Erza suivait son peuple sur ce point : les Sorciers représentaient la pire pourriture que ce monde ait un jour façonné. De ce fait, si elle avait pu tous les exterminer, elle n'aurait en aucun cas hésité. Et puis, elle n'était pas très exigeante, elle se contentait de ce qu'elle pouvait avoir. Si bien que lorsque la nouvelle, celle qui parlait de plusieurs embarcations de Mages Noirs prêtes à voguer vers un soi-disant nouveau continent, avait effleuré ses oreilles, elle n'avait pu faire autrement que de se dire qu'il s'agissait là d'une occasion en or pour mettre à mal ceux qui avaient osé brûler Bouton d'Or – même si l'homme à l'initiative de la chose n'était autre que Jun. De toute façon, il le savait, s'il ne l'avait pas aidé, elle l'aurait déjà tué. Enfin... elle aurait essayé. Quoi qu'il en soit, elle avait réfléchi à la chose et avait décidé d'une petite mission, comprenant sa propre personne et quelques guerriers Réprouvés de hauts rangs, des hommes puissants, puisque l'armée ne comportait que des soldats de sexe masculin.

Avant de partir, elle avait passé un peu de temps avec Azaël, l'enfant de sa mère qu'elle avait accepté d'élever le temps que cette dernière retrouve ses pouvoirs. Elle s'attachait de plus en plus au bambin et à son originalité. Ce n'était pas un bébé comme les autres. Il était... spécial, atteint d'un mal non connu. Ses fonctions vitales étaient intactes, mais... il semblait ailleurs et ce qui le faisait rire ou pleurer n'avait rien à voir avec ce qui provoquait ces réactions chez un enfant normal. Il était trop petit pour savoir parler, pour expliquer, mais Erza voyait bien qu'il était... différent. La répétition lui plaisait mais tout ce qui sortait d'un cadre précis le faisait pleurer à chaudes larmes. « Je vais partir guerroyer, contre des vilains Sorciers ! Toi non plus tu n'aimes pas les Sorciers parce que tu es Magicien. Les Sorciers sont vilains vilains ! ». Mitsuko lui avait expliqué qu'Azaël aurait dû naître humain et il l'avait probablement été mais sa puissance magique s'était développé bien avant sa sortie du ventre de sa mère. Et puis, elle l'avait porté bien longtemps. La grossesse n'avait pas été normale non plus. « Quand je reviendrais je t'apporterai un bout de navire. Tu pourras jouer avec. ». L'enfant ne disait pas grand chose. Parfois il pleurait, parfois il riait, mais les états intermédiaires n'existaient pratiquement pas chez lui. Erza prit une plume qu'elle fit tomber sur le sol. Il rit. « Erza, mu heyv elhem nu. ». « Io zel. ». La jeune femme sourit au nourrisson avant de prendre sa hache et son épée, se tournant vers Alicia. « Sil krein naal nimaar. ».

Embarquer n'avait pas été chose aisée. Ce n'était pas vraiment le fait même de tromper les Sorciers, c'était le fait de devoir mettre leurs vêtements – qui puaient le Mage Noir à plein nez – et celui de devoir se comporter comme ces déchets. Cependant, les Réprouvés qui accompagnaient Erza savaient qu'ils pourraient se venger de cette honte. Ils en tueraient autant qu'ils le pourraient. Le principal problème fut l'annonce d'une nouvelle qui ne plut pas à la jeune femme. Des Démons semblaient sur le point d'attaquer et, entre les deux races, aucune n'était alliée à son peuple. Mais bon, comme on dit : plus on est de fous plus on rit et si elle pouvait couper la tête de quelques Démons en prime, elle n'allait pas se gêner. Jusqu'ici, les Réprouvés avaient réussi à trancher la gorge de quelques sorciers en opérant discrètement. Mais ce n'était pas le fort des siens, aussi, la jeune femme attendit le bon moment, le moment où les festivités entre Sorciers et Démons commençaient, pour crier à plein poumon, brandissant sa hache : « Fus Ro Dah ! ». Inutile de se cacher à présent. La femme lança sa hache entre les deux yeux d'un Sorcier. Ils avaient peut-être la magie de leur côté, mais eux étaient des guerriers entraînés. Elle seule, en plus, ne maîtrisait pas ses dons. Les autres si. Attaqués de toute part, elle doutait que ces chiens puants résisteraient longtemps.

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Jeu 04 Juin 2015, 16:31

Découvrir est un sentiment étonnant. À la fois excitant, grisant, presque addictif et en même temps parfois effrayant voire même éveillant la méfiance. Pour un chercheur, un véritable chercheur, découvrir est le sens de tout une vie et en même temps un tournant décisif à chaque fois au vu des possibilité qui s'offrent à lui en raison de ses propres capacités. Lutter pour avancer sans jamais se mettre en danger plus que nécessaire. Mais comment distinguer le besoin de l'envie, la faim de la gourmandise… Si la tâche était aisée, elle ne serait pas si intéressante…



- Je te l'ai déjà répété par le passé : je ne suis pas ton père. Ce qui arrive aux terres du Yin et du Yang en ce moment ne sont les échos d'événements passés. Néanmoins, nous devons lutter de nouveau de toutes nos forces pour survivre, tout autant que les fois passés. Et l'enseignement que l'on tire de ces boulversements aux airs d'apocalypse sont particulièrement enrichissants. C'est pourquoi je vais te demander de t'éloigner de moi quelques temps pour vivre ta propre expérience. Tu me raconteras ça à ton retour. Nous nous retrouverons ici-même, au Manoir.

Ainsi avais-je congédié sans scrupule le pauvre Samuel. Mais il était important à mon avis qu'il passe quelques temps à découvrir par lui-même. C'était une sorte de stage de terrain.

De mon côté, les tremblements de terre et l'apparition d'étranges phénomènes précurseurs de terribles dangers importaient bien moins que la rumeur selon laquelle un nouveau continent aurait fait surface. Nous, Sorciers, qui avions peu de terres véritablement sous notre contrôle, avions la possibilité de nous emparer enfin d'une part de ce qui nous revenait de droit après nos nombreuses démonstration de supériorité sur les autres races. Et, à ce sujet, l'Empereur Noir avait été étonnamment efficace. Réclamant au plus vite la mobilisation des Sorciers les plus aptes à réagir pour partir en exploration.

Sur les côtes, les vaisseaux conquérant attendaient. Je trouvai rapidement celui auquel j'avais été assigné. C'est à ce moment que je vis la vieille carcasse que je reconnaissais facilement : Bagaya, se traînant sur la plage, le sable friable manquant de la faire tomber à tous moments. Une lutte acharnée de chaque instants pour la vieille peau qu'elle était.

- Et bien Bagaya ! On vient participer ? Le goût de l'aventure ne vous a donc jamais quitté ?

Mon arrière-arrière grand-mère grommela et jura. Elle n'appréciait pas que je la taquine de la sorte. C'était une sorte d'irrespect affectueux… Si tant est qu'un Sorcier puisse être… affectueux...

Mais Bagaya n'avait pas la tête à rire. Et pour cause. Elle se contenta de pointer de sa canne ce qui devait se révéler être le troisième Eternam partageant notre bateau… Le tristement célèbre Pur et, par ailleurs, mon oncle…

Sans plus m'attarder avec la vieille femme, je me contentai d'un rapide "à plus tard", avant d'embarquer discrètement. Je tenais à ne pas croiser Aban'don tout de suite…

C'est en arrivant sur le pont que je croisais un Sorcier au visage familier.

- Febus !

- Romulus !

Febus était une lointaine connaissance à moi parmi ceux de ma race. Devenu Apôtre Obscur depuis le temps, il restait inférieur à moi. Cela n'empêchait que j'avais ici quelqu'un sur qui je pouvais compter. Febus était un homme sans but mais au tempérament serviable qui en faisait un Sorcier que tous s'arrachait comme soutient.




Durant les premières heures de navigation, rien ne semblait nous perturber et j'avais choisi de discuter de tout et de rien avec Febus pour éviter d'avoir à croiser Aban'don. Seulement lorsque l'annonce de l'arrivée des démons fut propagée, il fut vite évident que ma tactique d'esquive ne pouvait durer éternellement…

Mais plus intéressant encore : mon esprit scientifique se réveillait. Des démons ? Une bataille navale ? C'était exceptionnel. Il me fallait étudier tout cela et tenter d'en tirer de l'expérience pour servir au mieux ma race dans la direction de mes projets.

- Febus ? Prends de quoi noter et accepte, je te prie, de bien vouloir m'épauler. Il nous faut étudier ce combat tout autant que d'y participer. Voyons plus loin qu'une simple lutte, voyons en quoi cette expérience peu servir le futur.

Sans attendre, je me téléportai jusqu'au navire de Ser Evedaar et demandai à ce qu'on me conduise à lui. Peu difficile, les Sorciers qui pouvaient accéder à me demande acceptèrent de me guider et je fus vite devant le Sorcier qui, bien que mon égal, n'en restait pas moins un homme bien plus respectable pour ses service qu je ne pouvais espérer l'être pour le moment.

M'inclinant calmement, je lui tendis un des talismans que je portais sur moi avant de m'expliquer :

- Ser. Je viens de la part de mon équipe de recherche vous demander d'accepter de tester ce prototype durant notre affrontement avec les démons. Il s'agit de balise de téléportation permettant à quiconque pratiquant la magie noire de se déplacer à travers l'espace en puisant dans leur énergie. Si notre prototype est au point, cela pourrait permettre à nos combattant de se déplacer d'un navire à l'autre pour apporter leur aide là où c'est possible. Bien sûr… Il y a un risque pour que les résultats ne soient pas aussi probant que cela, mais j'ai de bonne raisons de croire que nous pouvons prendre le risque si nous évaluons les inconvénients d'un dysfonctionnement vis-à-vis des avantages de l'aboutissement de nos recherches.

Certes… J'avais un peu embellis les choses. Mais puisque je me proposais d'installer moi-même les talismans et de les retirer le plus vite possible en cas d'échec, pourquoi diable Ser Evedaar aurait-il refusé ?


993 mots

Résumé :
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1020
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Jeu 04 Juin 2015, 17:26

    J'étais de mauvaise humeur. Je n'aimais pas l'eau. Appuyé contre l'un des murs du navire, j'avais croisé mes bras sur mon torse pour montrer à tous les membres de l'équipage que je ne désirai pas être dérangé. Le premier qui me parlerait se retrouverait taillé en pièces, sorcier ou non. Il n'y avait que des sorciers de toute façon mais ce n'était pas problématique. Ceux qui étaient assez faibles pour faire confiance à l'un des nôtres ne méritaient pas de vivre. Je n'aimais pas les discussions platoniques non plus, les comment ça va?, les alors ? Que deviens-tu ?. Tout ceci avait le don de m'agacer profondément, bien plus depuis que mes pieds ne touchaient plus le sol de la terre ferme. Quelle foutaise cette expédition. Si j'avais été l'Empereur Noir, j'aurai laissé les autres peuples découvrir le soi-disant nouveau continent elle-même. J'aurai ensuite guerroyé pour le leur prendre. A moins que ce cher Lord ne nous prenne pour ceux que l'on envoyait en premier front, les pions qu'il pouvait se permettre de perdre ? Théorie intéressante. Le complot ? Bien sûr que j'y pensais, qui n'y penserait pas ?

    Je finis par soupirer, n'ayant qu'une envie : retourner sur la rive et retourner à mes occupations. La présence d'autres Eternam ne me ravissait pas forcément, surtout que la plupart d'entre eux étaient bien plus puissants et réputés que je ne l'étais. Oh bien sûr, dans la famille, j'étais connu pour être Le Pur, celui qui n'avait jamais fauté par des actions bénéfiques, mais cela ne me suffisait pas. Je voulais bien plus et mon avidité, bien que moyenne, ne cessait de me hanter.

    Les tremblements de terre avaient commencé ici et là, mais plus particulièrement sur le continent dévasté. La prison devait être dans un état épouvantable et peut-être aurai-je pu avoir un meilleur rôle là bas. Ici, sur les flots, j'avais simplement envie de vomir mes tripes, et de tuer toutes les personnes qui me regardaient. Aussi, d'un geste vif, je couvris mon crâne d'une capuche si large qu'elle ne laissa, une fois que je baissai la tête, que mon menton visible, plein de tatouages comme le reste de mon anatomie. J'avais autant envie de découvrir ce nouveau continent que de sauver un chaton pour faire plaisir à une fillette angélique. Seulement, je devais m'y faire. Au moins, une fois arrivée, je pourrai poser pied à terre.

    Néanmoins, comme si mon malheur n'était pas suffisant, on annonça des navires démoniaques. Ils n'étaient pas là pour prendre le thé, c'était sûr, et l'annonce d'un combat imminent me fatigua. De la poudre à canon, voici ce que nous étions. Et même dans l'optique d'une victoire, la moitié d'entre nous seraient décimés. Nous étions plus malins que ces stupides créatures, mais eux avaient une force de frappe bien supérieure et, surtout, ils étaient prêts à tout. Personnellement, je voulais vivre, du moins, je n'étais pas prêt à mourir pour la gloire de Lord. Lui ou un autre... peu m'importait. Les souverains se ressemblaient tous et je savais que dans l'ombre, les comploteurs ne cessaient jamais de murmurer, répandant leur venin.

    Un inconnu : « Vous devriez vous préparer... »

    Aban'Don : « Et toi tu devrais la fermer. ».

    L'inconnu : « Pardon ? »

    Aband'Don : « Tu m'as très bien entendu. ».

    Las, je finis par prendre une impulsion sur le mur pour me remettre droit. Je n'étais pas assez fort pour maudire ces satanés Démons, tous autant qu'ils étaient. Je devrais me contenter d'un ou deux, c'était frustrant. Heureusement, des potions avaient été disposées ici et là. Je n'avais pas pris d'armes mais je ne souhaitais pas me battre au corps à corps. J'avais au moins conscience de ma propre faiblesse de ce côté là. Je ne ferai pas le poids face à un Démon, jamais. Ce que je préférai, c'était me battre à distance, loin de mes adversaires mais bon... il fallait bien se mouiller...

    J'enlevai alors ma cape, me disant que, dans l'eau, j'aurai plus de chances de survie. L'océan n'était pas le plus sûr endroit du monde mais ce navire non plus. Je pris plusieurs fioles de potion, les fourrant dans ma cape, et en bus une qui me permettrait de respirer sous l'eau avant de plonger dans l'eau froide. Mon objectif était simple : rejoindre les navires ennemis pendant qu'ils regarderaient les nôtres et placer les potions sous leurs coques afin d'être sûr de ne pas les rater.

    Je plongeai donc dans les eaux profondes, me frayant un chemin parmi les remous. Je n'étais plus très sûr que mon idée soit bonne, mais, au moins, je ne recevrais d'ordres de personne.

    777 mots
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Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition  Ezpg
Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition  1844408732 :
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Ven 05 Juin 2015, 18:51

Il était une fois l'histoire, non pas cette fois-ci celle racontant les exploits d'une vieille femme aussi laide qu'un Daubentonia madagascariensis que la nature n'aurait pas gâté, mais celle de ce que bon nombres de gens pouvaient penser de façon tout à fait légitime comme l'annonce de la fin du monde. Car c'était un fait, tout le Continent Dévasté – qui portait pour le coup encore mieux son nom que d'ordinaire – était secoué par de nombreux séismes d'amplitude plus ou moins élevés et ceci depuis plusieurs heures. Rapidement, une rumeur s'était répandue parmi les sorciers telle la propagation d'un hurlement de fille de joie dans un hôtel particulier, qui serait dédié exclusivement au plaisir. Tous racontaient à qui voulait l'entendre qu'un nouveau continent avait fait son apparition dans l'Océan, et que les démons étaient déjà sur les chapeaux de roue, prêt à partir à la conquête de cette nouvelle terre, sans même se préoccuper des catastrophes qui risquaient de précipiter au fond de l'eau leur lande d'origine. Et à peine ces élucubrations étaient-elles parvenu jusqu'aux oreilles de la vielle dame que celle-ci s'était exclamée que, fois de doyenne des Eternam, elle se devait d'être sur le coup et d'enfoncer avant quiconque sa canne dans le sable chaud de ce nouveau monde. C'est ainsi qu'elle était partie depuis le Manoir Eternam, de très bonne heure, en direction du Port et dans le but de prendre part à l'expédition lancée par Lord. Oh, à son âge, elle ne se souciait guère de la politique actuellement en place, et préférait de loin se concentrer sur ses objectifs… Mais la Dame avait toujours su se montrer opportuniste et n'avait donc pas hésité à saisir l'occasion en or que lui offrait sa race. Traverser le dangereux Océan en compagnie de sorciers bien plus expérimentés qu'elle et tous aptes à la secourir si par malheur celle-ci se retrouvait dans une fâcheuse situation.  C'est donc tout émoustillé par les promesses de découvertes et d'aventure – et de gain de pouvoir, bien entendu – que la vieille quitta le logis familial, en oubliant même d'emporter avec elle sa chère petite Lili.

Mais il y avait un tout petit, minuscule, ridicule détail que la vieille femme semblait avoir oublié, et que le temps prenait un malin plaisir à lui rappeler… Si son esprit, lui, était parfois encore très jeune de part ses réactions et ses opinions, ce n'était absolument pas le cas de son pauvre corps rabougris et grinçant. Chacun des pas qu'elle effectuait dans le sable lui étaient douloureux, sa canne s'enfonçant parfois bien trop profondément dans ce dernier, la faisant trébucher, mettre un genoux à terre, pour lui rendre la tâche de se redresser encore plus ardu. Elle sentis alors une main lui tapoter l'épaule, puis entendit le son d'une voix qui lui était familière. Bagaya sourit malicieusement – ou bien d'une expression mauvaise, difficile à déchiffrer avec toutes ces rides – puis lui répliqua de sa voix la plus railleuse mielleuse quelques paroles cinglantes dont elle seule avait le secret. « Fou-toi d'la trogne d'ta vioc et j'vais t'faire dégobiller d'elbas par les trous d'nez ! » Puis elle cracha avec l'élégance naturelle dont elle était pourvue un mollard emplit de la dite-matière sur la chaussure de Romulus, son arrière arrière petit fils. Mais le jeune homme, encore dans la force de l'âge, eut tôt fait de la laisser sur place pour rejoindre le navire qui ne devait attendre plus qu'elle désormais. Et c'est ainsi, qu'au bout d'un temps qui lui paru interminable, la défraichie se décida finalement à se téléporter directement à bord lorsque la distance le lui permit. Ébranlée par l'utilisation de cette magie qu'elle était encore loin de pouvoir maîtriser, la pauvre petite vieille déversa sur le pont le contenue de son estomac dans lequel l'on pouvait discerner très clairement une tête de morue. Tous s'écartèrent d'elle, alors que l'ancienne décida de se poster en proue, sur la rambarde, afin de bénéficier d'une magnifique vue sur le large…

Et bien mal lui en prit, car à peine le bateau avait-il remonté l'encre et étendu ses voiles qu'elle se rappela de charmant effet que provoquaient les remous du navire sur sa personne. Verte comme jamais, le nez penché au dessus de l'eau, elle rendait tout ce que son corps contenait et ne se préoccupait même plus de ce qui l'entourait, se rendant simplement compte qu'elle n'était pas la seule dans cet état là. Et c'est peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle le choc des deux navires faillit la faire passer par dessus bord, ne s'y attendant absolument pas. Peut-être aussi que si cette dernière avait été, au choix, moins malade ou plus attentive, elle aurait eu une chance d'esquiver le seau de fer qui avait été lancé dans sa direction. Et c'est ainsi que la fière Bagaya, que les combats n'avaient jamais effrayés, fut cueillit par les bras de l'Aether du Sommeil – si celui-ci existe – et tomba la tête la première sur le sol de bois du navire, parfaitement assommée.

913 mots



Résumé:
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Sam 06 Juin 2015, 14:32

« Nous y sommes. », « C'est... Rustique. », « C'est un bateau, idiote. », « Et alors ? Et arrête de m'insulter je te prie. » Haytham leva les yeux au ciel « Tu te rappelle de ton nom ? », « Ay... » Il la gifla « Hé tu... ! », « Je me demande comment tu as pu un jour être reine avec un cerveau pareil espèce de catin. Ophélia ! Le voilà ton nom ! », « ... », « Ne me regardes pas comme ça. Tu mérites tout ce que je te fais subir. C'est bien clair ? » Elle se frotta la joue, le toisant du regard « Viendrait le jour où je te tuerai. », « J'ai hâte, ma soeur. » Haytham se détourna d'elle pour sortir de la ruelle sombre et malfamée. Tous deux avaient changé d'attitude, caché leurs ailes, et s'étaient habillés, par dessus leur vêtements, comme des sorciers. Ils avaient observé les allers et venues des mages noirs de la prison, pour à peu près imiter leur style. Ainsi, ils avaient tout deux une cape, couvrant partiellement leurs vêtements.
Une fois à bord, les frangipanes furetèrent, curieux des installations. Ils ne se parlèrent pas, se baladant sur le pont, descendant dans les cales, allant à la barre. Il y avait des réserves facilement inflammable, des installations bancales, qui pourraient être rapidement détruites pour faire pencher le navire, les handicaper.
Dans un coin d'ombre, le couple se retrouva « Alors ? », « Les cordes seront d'une banalité affligeante si tu veux les couper. », « Les cales m'ont l'air précieuse. Je n'ai pas pu y entrer, je pense qu'ils détiennent des armements ou autre chose qu'ils nous cachent aisément. », « Nous sommes en pleine mer, il faudra éliminer tout le monde si nous souhaitons prendre la barge de secours à l'arrière du bateau. », « Ce ne sera pas un grand problème. Je te rappelle que nous -enfin je- avons eu l'intelligence de ne pas monter sur une embarcation où se trouve le tyran. » Haytham fit signe à sa soeur de le suivre.

Une fois sur le pont il lui montra un bateau « C'est l'embarcation principale, celle où il y a les pontes. Regarde, la notre est plus petite. », « Mais elle reste imposante. », « C'est un navire de guerre. Ca reste forcément imposant même dans sa plus petite taille. », « Hum hum... » Non loin d'eux, la vigie cria presque à l'abordage. Elle pointa du doigt un endroit où deux bateaux entrèrent en collision. La bataille commençait déjà. Personnellement, ils étaient presque encerclé de leur côté « Nous sommes pour les démons ? », « Non, nous sommes pour nous même. Viens, on va aux cales ! » Il attrapa la blonde et ils filèrent dans les sous-sols, alors que les sorciers se réunissaient sur le pont « Hé vous là ! Remontez l'action se passe en haut ! », « Nous avons nos armes dans nos cabines ! », « Arh, incompétents ! Puissiez vous périr rapidement et libérer nos rangs ! » Le Sorcier partit rapidement, rejoignant le début de la lutte.

Haytham fonça dans la porte de la cale. Celle-ci céda au bout de trois grands coups « Tu vas bien ?», « Tu as l'art de t'occuper des futilités toi. Regardes plutôt là. » Devant eux se tenaient des dizaines de caisses, totalement scellées. Elles avaient un signe particulier inscrit à l'encre sur un des côtés « Tu as déjà vu ça ? », « Oui. Simplement un sceau d'appartenance aux sorciers, rien d'étrange. Aaah ! » Un bateau du heurter un peu plus leur embarcation, et la blonde chuta. La coque trembla, résonna, et des morceaux de bois volèrent. Haytham, lui, se retrouva nez à nez avec un démon qui sauta d'une cale à l'autre, dans le but de prendre les sorciers à revers. Mais ce fut sans compter les deux déchus en pleine investigation...
La nouvelle Ophélia poussa un petit cri, et se releva rapidement. Elle s'arma de magie, et repoussa immédiatement le démons aux ailes noires. Il était de petite taille, c'était visiblement un homme, et il était dans sa forme originelle. Des jambes presque en forme de pattes d'animaux, un visage déformé par son péché, de grandes cornes particulièrement massives... Il était à la fois écœurant et impressionnant. Son torse était complètement balafré de stigmates et cicatrices d'antan, jamais partit « Reste derrière. », « Mettons le dans l'eau ! », « Raah... Mais il vole, abrutie ! », « Ooh... » Qu'elle andouille de soeur ! « Tiens toi prête à me soigner. » Enlevant sa cape il dévoila tenue et épée. Sa lame glissa, et se logea dans sa main, prête à attaquer. Ils avaient la chance de l'étroitesse des lieux, et un second démons ne pourrait pas arriver. Celui-ci ne pourrait pas non plus voler partout pour les éviter, car il se cognerait bien vite...

1 104 mots

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Lun 08 Juin 2015, 13:57



GROUPE I
Erza - Romulus - Katarina - Bagaya - Circé - Aban'don [Adam] - Haytham

Cornelius, bousculé et secoué par la collision entre un vaisseau ennemi et Le Hurleur, se redressa lentement ; l'arme toujours à la main et le regard froid, sévère. D'un rapide coup d'œil, il avisa les dégâts causés à son navire. Il grinça des dents. Certes, le bateau n'avait pas subi de dommages préoccupants mais qu'un bâtiment aussi prestigieux soit abimé par ces chiens de démons était inconcevable. Ils allaient payer. D'un geste fluide, le Sorcier fit tourné son épée, prêt à s'élancer mais fut arrêté brutalement dans les premiers pas de sa course par un autre Mage Noir. Il toisa le jeune homme, les yeux glacés. Un scientifique, évidemment. Ser Evedaar respectait infiniment les travaux des hommes de science de son peuple ; un peu moins la fâcheuse manie qu'ils avaient à se penser supérieur et à croire que tout leur était permis. Les chercheurs et les guerriers, tout deux étaient indispensables à l'équilibre de la société sorcière. L'un ne primait pas sur l'autre, une vérité souvent mise à mal, selon Cornelius, par l'arrogance et la vantardise des scientifiques. Comment avait-il osé l'interrompre ? Croyait-il réellement que le moment était idéal pour louer ses ouvrages ? Néanmoins, Cornelius l'écouta. Il était avant tout un stratège et ne cracherait pas sur un outil qui permettrait aux siens de parvenir à leurs fins. Les lèvres pincées, il secoua la tête. « Un prototype. » répéta-t-il dans un soupir. « Il y a trop d'inconnues dans vos explications. Si vous êtes disposé à sacrifier certains d'entre nous pour tester le fruit de vos recherches, ce n'est pas mon cas. Nous sommes en guerre, Romulus Eternam, pas en pleine expérience et vous devriez vous en souvenir. Battez-vous. Je vous autorise, vous et seulement vous, à utiliser votre artefact. Si les résultats sont satisfaisants, j'envisagerai un usage à plus grande échelle. J'espère avoir été clair. » Chaque soldat était précieux en l'instant, chose que le chercheur semblait oublier. De plus, les navires abritaient suffisamment d'hommes pour que la téléportation soient inutiles, et marins qu'ils étaient une corde suffisait à ce qu'ils se déplacent avec aisance. « Romulus … » continua le Sorcier, lentement. « Si vous tenez réellement à vous rendre utile, vous et votre objet, il y a autre chose à faire. » Il pointa rapidement du doigt un vaisseau ennemi, encore loin. Il était le plus imposant de la flotte démone, le navire commandant à n'en pas douter. « Il sera notre cible si vous parvenez à modifier votre balise : ce n'est plus à la magie des nôtres qu'elle doit répondre, si vous percevez la finalité. Vous en sentez-vous capable ? Les cales sont vides pour l'instant. » Il n'attendit pas vraiment la réponse. Un Démon s'était jeté sur eux, croyant être discret, et Cornelius lui planta son épée dans les entrailles. Le sang s'étala en quelques secondes en large flaque, à leurs pieds. Le Sorcier esquissa un petit geste. Le Démon, le regard vide, se releva avec une sorte d'élégance. Cornelius révélait par la même qu'il détenait une puissance magique aberrante qu'on ne lui soupçonnait souvent pas. Lord lui avait souvent demandé de prendre la place d'un de ses Chanceliers, ce qu'il n'avait ni accepté ni refusé. « Testez sur lui. » Ces mots signèrent la fin de la conversation, Cornelius s'en retourna à la bataille, aboyant des ordres de temps à autre.

La guerre faisait rage. Les coups, qu'ils soient fait d'armes ou de magie, pleuvaient sur les deux camps. « Faites moi couler ses navires ! » hurlait Cornelius. « Qu'ils se fassent dévorer par les Sirènes ! » Il aurait presque pu prier pour qu'un problème comme celui-ci ne s'ajoute pas à la liste déjà conséquente de ses difficultés. « Ser Evedaar ! Je crois que nous abritons sur nos bâtiments des traites d'autres races qui nous attaquent de l'intérieur. » Le Sorcier pesta. Dans le désordre de la bataille, c'était quasiment impossible de faire la différence entre les agresseurs ; les adversaires se reconnaissaient à leur couleur. S'ils s'étaient déguisés … « Faites passer l'information ! » Il n'y avait rien d'autres à faire pour l'heure. « Faites couler les navires ! » répéta le Mage Noir. Il fallait faire vite. Les Démons étaient peut-être puissants, mais ils étaient lents dans leurs actes. Il fallait prendre l'avantage en étant les plus rapides. Cornelius rengaina un instant son épée, préférant s'emparer d'un tonneau d'alcool qui roulait sur le pont. « Astrid ! » appela-t-il. La jeune femme arriva en trombes, prête à user de ses pouvoirs. « Ne rate pas ta cible. » la prévint-il. Grâce à ses pouvoirs de télékinésiste, il fit voleter le caisse, qui fila droit sur les navires démons. La jolie Astrid joignit les mains, créant une boule de feu qui se propulsa jusqu'au baril, qui explosa. L'incendie débuta, entretenu par les vents marins. Puis, enfin, le premier bateau démon sombra dans les abîmes. Ce n'était qu'un début : il y avait tant d'autres embarcations à détruire. L'allégresse et la satisfaction furent de courte durée pour Cornelius, dont le sourire mauvais fana en entendant les abysses gronder tout bas. Les combats l'avaient attiré. Il serait bientôt là.

Le Kraken.

Ces amis étaient, en tout cas, déjà là pour signaler son arrivée imminente.

870 mots.

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1020
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Jeu 11 Juin 2015, 14:18

    Je sentais que les choses n'allaient pas. J'avais plongé dans l'eau de l'océan et, à présent, je regrettais ce geste. Néanmoins, j'étais un Sorcier et je ne pouvais pas reculer. Rentrer bredouille serait le pire des déshonneurs. Pourtant, sous l'eau, je me rendais bien compte que quelque chose n'allait pas. Les flots étaient déchaînés et bien que mes connaissances en matière de monde marin soient limitées à ce que j'avais pu lire à travers mon existence dans des ouvrages divers et variés, il me semblait qu'il y avait un peu trop de remous. La pression de l'eau devenait étrange, comme si certains courants variaient sans raison. Ce n'était peut-être qu'une impression après tout. Je devais continuer coûte que coûte, c'était la seule chose qui importait. J'avais pris avec moi assez de potions pour corrompre quelques navires, il suffisait simplement de les placer correctement.

    Arrivé sous l'un des bateaux, j'ouvris l'une des fioles, la plaçant contre la coque. L'effet ne tarda pas. Déjà, le contenu de la potion faisait son œuvre, attaquant telle des termites les bases du pavillon, le bois se trouant rapidement, l'eau s'engouffrant à l'intérieur sans aucun ménagement. Celui-ci coulerait, c'était une certitude. Je ne devais pas m'y attarder, préférant de loin continuer mon œuvre, m'attaquer à un autre bateau. Ma main fit passer la fiole dans la cale afin que l'effet ne s'estompe pas. Je ne devais pas rester là car l'eau m'aspirait vers l'intérieur du navire et, plus les trous grandiraient, plus il me serait impossible de résister à la pression. Ainsi, je pris appuis sur le bois encore résistant avec mes pieds pour pousser mon corps un peu plus loin. Nager me demandait des efforts considérables. Parfois je faisais quelques brasses dans les rivières, mais l'océan était différent, plus dangereux et mortel. Je n'aimais pas l'eau mais, curieusement, sous les flots, le calme m'avait saisi. Je me sentais moins haineux, plus concentré sur ma tâche.

    Quelques brasses et je me retrouvai sous la coque d'un nouveau navire. J'ouvris une autre fiole, sans savoir ce que celle-ci contenait. L'eau troublait ma vue, m'empêchant de lire les étiquettes, mais qu'importe, cela ne devait pas entraver ma mission. Je ne sus pourquoi mais le liquide se répandit dans l'eau, se mettant à flotter à la surface. De l'huile, c'était de l'huile, et le contenu de la fiole semblait, lui, inépuisable. Si quelqu'un avait la bonne idée d'utiliser la magie du feu, il y aurait un véritable feu de joie à la surface de l'océan. Mais cette information était une mauvaise nouvelle pour nous aussi, enfin, tout dépendrait des caprices de l'eau.

    Je commençais à ressentir la fatigue et, finalement, décision folle, je finis par ouvrir toutes les fioles, les laissant s'échapper dans l'eau avant de nager dans la direction d'où je venais. Je devais remonter sur un navire sorcier au plus vite, ne serait-ce que pour évaluer la situation actuelle. En réalité, j'étais simplement épuisé et l'énergie que je sentis derrière mois ne me dit rien de bon. Le mélange des mixtures avaient dû provoquer une sorte de réaction chimique qui, bien sûr détruirait sans doute le bateau, mais risquait de me détruire avec. Le temps m'était compté.

    Finalement, j'atterris sur le même navire duquel j'avais sauté. La bataille faisait rage et, une fois au sec, je me redressai un instant afin de constater les dégâts que j'avais occasionné. C'était pas mal mais très loin d'être suffisant. Me battre me serait sans doute impossible pour le moment. Il fallait que je récupère un instant des efforts que j'avais fournis. Je me sentais complètement vide et, surtout, j'étais trempé. Je détestais cette sensation, celle des vêtements mouillés qui me collaient à la chair. Aussi, l'homme qui avait reçu ma mauvaise humeur en pleine face plus tôt eut la mauvaise idée de passer devant moi. C'était un Sorcier, bien sûr, mais il avait autant d'importance à mes yeux que les Démons qui nous attaquaient. Peut-être pourrai-je le tuer pour lui prendre ses vêtements ? L'idée me tentait assez, elle m'aurait fait plaisir, satisfait au plus haut point mais, malheureusement, je n'avais pas d'arme. J'optai alors pour une solution plus douce : aller chercher des vêtements sur un cadavre.

    Après avoir dépouillé l'un des Sorciers morts, je me mis dans un coin afin de me déshabiller pour revêtir ses vêtements. Ils puaient à plein nez, l'alcool sans doute et peut-être le tabac, mais ça irait. Je préférai ça à la moiteur de l'eau sur ma peau. A présent, si je devais combattre, il fallait que je me trouve des armes. Les cadavres me permettraient d'obtenir ce que je voulais... mais si je pouvais rester quelque temps à me reposer, alors je ne dirai pas non.

    770 mots
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Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition  Ezpg
Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition  1844408732 :
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Ven 12 Juin 2015, 02:27

Je savais que c’était une mauvaise idée de venir ici… Emivia n’était pas là, elle avait apparemment réussi à échapper à cette corvée, elle avait bien de la chance. Surtout que maintenant on pouvait facilement dire que c’était la guerre. On avait des navires de démons qui nous fonçait dessus et à peine leurs navires percutait les nôtres que ceux-ci nous abordais pour attaquer… C’était assez embêtant de devoir se battre de cette manière, utilisé la force brute et non la subtilité comme je préférais… je n’étais pas une guerrière, si je devais tuer, je le faisais en utilisant mes avantages… Mais sur un navire en pleine mer je ne voyais pas trop comment j’allais pouvoir utiliser mes talents de manière vraiment avantageuse. Heureusement que l’union faisait la force, j’avais Pan qui rien que pas sa carrure imposait… Même si cela n’impressionnait pas les démons, vu que l’un d’eux c’était attaquer à nous. Mais grâce à mon plan qui était très simple mais aussi très efficace, on n’avait pas de mal à en venir à bout. Maintenant, je savais que plus le temps allait passer, moins ce genre de stratégie serait efficace, surtout si on était submerger…

Ce qu’il fallait éviter à tout prix. Car, cela risquait d’être un véritable foutoir ce que je n’aimais pas trop… La solution était-elle assez simple fort heureusement, le plus simple était d’arrêter les navires ennemis… Les coulés étaient une très bonne option, mais si on pouvait déjà les arrêter, il ne risquerait pas de nous couler en chargeant sur nos navires… D’ailleurs c’était ce que le dénommé Cornelius proposait de faire… Je me dirigeais alors vers le bord du navire pour tirer quelques boules de feu vers les navires ennemi quand je voyais un autre démon m’attaquer par surprise. Ni moi, ni Pan on l’avait vu, Pan eu juste le reflexe se mettre en lui et moi pour me protéger. Mais la chance était de notre côté vu que Mistral apparaissait de nulle part pour repousse le démon un peu plus loin grâce à un jolie coup de tête. Je profitais alors  pour crée de la glace pour geler un peu le démon. Le démon qui volait juste au-dessus de la mer se retrouvait avec des morceaux de glace un peu partout sur le corps pour ensuite tomber dans l’eau. J’utilisais alors la création de l’électricité que je dirigeais vers l’eau pour électrocuter ce démon. Une fois cela fait, je prenais mon fils par le bras alors qui fêtait notre victoire face à notre ennemi pour lui dire :

Bordel, tu fais quoi je t’ai dit de rester dans à l’abri sous le navire.

Mais, je voulais m’amuser aussi.

Ce n’est pas un jeu tu comprends… Bon sang, je savais que je n’aurais pas dû te prendre avec moi…

Même si j’étais en colère vers mon fils, son apparition et surtout celle de mistral me donnait une idée. Je confiais alors Seth à Pan pour qu’il le protège de tout ennemi présent avant de me mettre sur le dos de la Wyvern pour ensuite sauter du navire des sorcières.  Grace à Mistral, je pouvais voler dans le ciel et même si les démons savaient voler, Mistral était rapide. Mais le but n’était de toute façon pas d’affronter les démons dans les airs, mais bien de détruire leur navire les uns après les autres… je n’avais pas la puissance magique pour réduire un de leurs navire en cendre. Mais, je n’avais pas besoin d’une puissance surhumaine pour mettre un le feu à un navire. Je n’avais qu’à me mettre tout près des voiles pour crée quelques flammes qui allait brûler le mat en quelques secondes et le navire en quelques minutes et même s’il arrivait à l’éteindre sans voile, leurs navires ne risquaient pas de pouvoir aller très loin.

Cela-dis ce n’était pas non sans mal vu que les démons savaient aussi utilisé la magie. Certes pas aussi bien que nous, mais assez pour essayer de me faire descendre de mon dragon… Sans compter les armes à distance tel que les arcs, je devais vraiment me montrer rapide et prudente pour brûler un seul de ses mats… Toujours était-il que j’avais réussi à mettre le feu à un de ses mats avant de prendre de la distance en m’éloignant un peu des navires ennemis et en prenant de la hauteur… Mais c’était à ce moment-là que je remarquais que l’eau était plutôt agité… je voyais comme des ombres apparaître nul doute que quelques monstre marais venait faire leurs apparition, je ne pouvais pas m’empêcher de dire sur le coup :

Bordel, je ne la sens vraiment pas cette histoire.


775 mots

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Sam 13 Juin 2015, 14:00

Erza était coincée contre un mur en bois. Un Sorcier la maintenait là par une sorte de sortilège de lâche. Tous des couards, de toute façon. Néanmoins, comme l'homme avait besoin d'une certaine proximité avec elle pour maintenir la paralysie, cela donnait à la jeune femme un certain avantage. Après avoir lutté contre le maléfice, elle finit par pouvoir enfin détacher sa tête, avançant ses dents vers le cou de l'homme qu'elle mordit sans le moindre ménagement. Faisant un mouvement en arrière, elle lui arracha un bout de peau, suivit des hurlements de la victime. Recrachant sa chair à la face de l'homme, elle attrapa sa hache et dans un mouvement violent avant de lui trancher la tête. Le sang gicla sur le visage de la Réprouvée qui poussa un cri de guerre, muscles bandés, prête à cueillir un nouveau membre appartenant à ces chiens. Les Sorciers devaient tous mourir et le groupe était déjà en bonne voix. L'attaque surprise leur avait laissé un avantage particulièrement important. De plus, là où les Sorciers étaient faibles, c'était qu'ils ne pouvaient pas voler. Leur magie était grande mais lancer un sort demandait plus de temps parfois que de planter une épée dans le cœur d'un homme. Les Réprouvés étaient des guerriers surentraînés. Le rejet qu'ils subissaient de par leur différence les avait formé à survivre, à se dépasser et à ne pas tolérer la faiblesse. Un homme n'en était un que s'il avait la capacité de protéger sa famille. « Erza ! Ney Munax'nah ! ». La voix d'un guerrier venait de résonner, son doigt pointé vers le ciel. Les Démons volaient vers leur embarcation. La Réprouvée n'avait pas vraiment réfléchi à ce qu'il se passerait si jamais ils se retrouvaient trois races sur un même navire. Elle doutait que Sorciers et Démons s'allient pour les vaincre, mais ce serait plus difficile avec leur côté démoniaque : les Démons étaient également des guerriers puissants. Elle les détestait aussi, mais, contrairement aux Sorciers, elle avait un minimum d'estime pour leurs capacités guerrières. Les Sorciers, pour elle, étaient vraiment  une sous-race et son avis était amplement partagé par les hommes qui l'accompagnaient. Le genre de créatures capables de brûler un orphelinat rempli d'enfants innocents mais aussi capable de fuir dans un combat au corps à corps. Sans leur magie, ils n'étaient que des chiffe molles, tout juste bons à servir d'épouvantails pour effrayer les oiseaux.

Cependant, la principale question était de savoir qui allait gagner cette petite guerre. Si les Sorciers sortaient vainqueurs, ils se retrouveraient dans un traquenard. Si c'était les Démons, pareillement, à moins de faire croire à leur appartenance à la dite race, ce qui était plus aisé. Dans touts les cas, il valait mieux tous les vaincre, ce qui ne serait pas possible. Erza n'était pas folle. Elle réfléchit un moment avant de crier à ses hommes : « Mu hen nust draakul ! ». « Wo ? » demanda un homme, surpris. La Réprouvée sourit. S'ils arrivaient à éloigner le navire de sa trajectoire, alors ils pourraient fouiller un peu la cargaison. Elle était sûre qu'il y avait des armes et des potions dans les cales, un homme en avait trouvé plus tôt. Ils pourraient voler par la suite afin de les balancer sur les bateaux ennemis puis repartir vers les continents connus avec le reste de la cargaison et des prisonniers. La jeune femme répéta donc : « Mu hen nust draakul ! Krii ney Kro ! ». S'il n'y avait pas de prisonniers, ce n'était pas grave. Sortant sa hache du torse d'un homme qui avait rendu l'âme, elle poussa un nouveau cri, levant son arme vers le ciel. Il fallait être ingénieux.

Ses hommes s'occupèrent des Sorciers qui avaient les commandes qui ne tardèrent pas à tomber entre leurs mains. Il y avait des morts chez elle aussi, mais ils étaient morts en héros pour la gloire et dans l'honneur! Le navire vira de trajectoire, effectuant un demi arc de cercle. Après un moment, ce dernier repartant dans la direction de laquelle il était venu, Erza monta sur le mat, sa hache calée sur son dos. Une fois en haut, elle observa la situation. En bas, certains de ses hommes tranchaient quelques corps, d'autres fouillaient les cales. La Réprouvée sourit avant de chantonner : « Faal kren naak'fent ney Kro ahrk Munax'nah daar vulon. Faal Kraken naak'fent ney Kro ahrk Munax'nah daar vulon ! ». Le chant fut repris par l'équipage qui avait sorti des caisses pleines de potions des cales. Il n'y avait plus une minute à perdre ! Dégainant son épée cette fois, elle cria à nouveau : « Krii ney pah ! ». Les Réprouvés ouvrirent leurs ailes, s'armant de potions. Ils allaient en jeter sur n'importe quel navire. De toute façon, ni les Démons ni les Sorciers n'étaient des races alliés, bien au contraire. Pendant ce temps, quelques hommes s'occupaient de continuer à éloigner le navire de ceux qui se battaient. Erza fixait l'horizon. Elle allait rejoindre ses hommes mais elle voulait profiter de l'instant.

818 mots
« Erza ! les Démons ! »
« On va voler leur bateau ! »
« Quoi ? »
« On vole leur bateau ! Tuez les sorciers ! »
« L'océan mangera les sorciers et les démons ce soir !♫ Le Kraken mangera les sorciers et les démons ce soir♫ »
« Tuez les tous ! »

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Sam 13 Juin 2015, 19:05

- Alors ?

- Alors je déteste ces types de l'armée !

J'étais d'humeur masacrante ! Depuis quand les Sorciers de faible niveau avaient-ils de l'importance à nos yeux ! Il fut un temps où Lord les tuait en les lançant en première ligne pour défendre la Prison. Et aujourd'hui, cet idiot de Cornelius tentait de me faire croire que "toute" les forces de notre flotte avaient de la valeur à ses yeux. N'importe quoi !

J'étais de retour sur le bateau où Febus m'avait attendu sagement, se chargeant des quelques démons qui avaient la bêtise de s'attaquer à lui. Peu d'entre eux, à vrai, dire, faisaient contre le nous le poids… Seuls les démons de rang supérieur pouvaient éventuellement nous faire de l'ombre et ils étaient généralement dirigés intelligemment vers notre vaisseau principal où Ser Evedaar leur réservait un sort peu enviable.

- Il dit qu'il ne veut pas risquer de sacrifier la vie de ses hommes… Mais il m'a donné une mission. Il faut que j'arrive à inverser la polarisation de mes talismans pour l'orienter vers la magie des démons. J'ai amené ça avec moi pour y parvenir.

Le cadavre ranimé de Ser Evedaar avait fait le trajet retour avec moi et se tenait droit à mes côtés.

- Tu comptes te lancer dans des expériences maintenant ?

- Non non. Bien sûr que non ! Je vais tenter de résoudre le problème de tête. Si j'y parviens, je n'aurais qu'à l'appliquer et voir ce que ça donne. Mais nous n'aurons le droit qu'à un essai. Après, cela reviendrait à perdre du temps en cet instant. Je vais y réfléchir.

- Et en attendant ?

- En attendant… On observe.

Me retournant pour observer le pont du bateau, je remarquai sans difficulté deux détails essentiels à mes yeux. Tout d'abord Bagaya, la pauvre vieille femme, était allongée de tout son long sur le bois humide du bateau. Visiblement, elle avait perdu connaissance. Ensuite Aban'don, mon adorable Oncle, qui remontait sur le bateau tant bien que mal. Il faut croire qu'il avait eu l'idée de se baigner par cette belle journée d'été…

Sans hésiter, je constituai tout d'abord ma défense, faisant s'incarner mon serviteur de l'ombre qui prit l'apparence d'un Sorcier pour éviter de se faire attaquer par mes congénères. Puis il s'agit de constituer l'attaque… Je n'avais pas l'aisance de Ser Evedaar dans la nécromancie, mais mon évolution récente me conférait les capacités nécessaires au retour à la vie d'un corps sans avoir à effectuer un quelconque rituel. Ainsi, tout en m'approchant de Bagaya, je me concentrais sur un cadavre démon et le fis se lever. Dans le même temps, je dictais à Febus :

- Note qu'il nous faudrait de quoi soulager nos hommes du mal de mer. Il peut survenir à tout moment et même chez les plus coriaces. C'est donc un problème…

Mon sombre moi, quant à lui, se glissa discrètement derrière les tonneaux et autres décombres du bateau pour atteindre Aban'don par derrière. Il fit alors ce qu'aucun adversaire ne ferait en temps normal : ma deuxième conscience se jeta de tout son long contre mon oncle. Si seulement le démon qui agressait le Sorcier était… Mortel…

Les deux corps luttaient et mon but était de parvenir à faire tomber Aban'don dans l'eau pour mettre sa mort sur le compte d'un fait divers comme on peut en rencontrer quand on décide de faire plouf plouf au beau milieu de l'océan, entouré de vaisseaux en train de guerroyer.

- Bagaya ! Réveillez-vous ! Je ne vous ai pas faite sortir de ce livre pour que vous mourriez bêtement sur un bateau ! Allez ! Debout !

J'assénais de nombreuses claques à la vieille femme dans l'espoir de la réveiller.

J'entendis alors le bruit sonore de l'eau percutée par une masse et, me penchant au dessus de la balustrade, je vis Aban'don et mon sombre moi qui venaient de tomber à l'eau. D'ailleurs… D'étranges remous semblaient secouer les eaux… J'espérais sincèrement que mon oncle finisse dévoré par un monstre marin si monstre marin il y avait…

- Lorsque les talismans seront prêt… Ce sera une révolution ! raillai-je plus pour moi-même qu'à l'attention de Febus…

Jetant un coup d'œil au reste de la bataille, je notais quelques créatures en l'air. Je ne me doutais pas qu'il s'agissait plus de réprouvés que de démons, mais c'était néanmoins un fait intéressant…

- Il faudrait quelque chose contre cela aussi… Peut-être une sorte de champs de gravitation pour maintenir les êtres ailés cloués au sol… Febus ? Tu pratiques la chasse ?

- Du tout !

- Jusqu'à aujourd'hui, moi non plus…

Sans plus tergiverser, je visais un des êtres ailés qui menaçaient nos bateau et projetai Lux in Tenebris

Il tait difficile de viser. D'autant plus sur un bateau qui tanguait. Mais j'espérais compter sur la difficulté à cibler un ennemi depuis un poste aérien pour parvenir à surprendre les créatures volantes. La fumée noire, représentation de ma magie dans le monde physique, jaillit et fut projetée. Tout était une question de temps, voire même d'instants, avant que le résultats de mon tir me soit révélé.

Drôle d'idée que j'avais eu là puisque les assaillant aériens tournèrent aussitôt la tête pour voir d'où le trait avait-il bien pu provenir. En nous voyant, leur réaction fut immédiate : ils foncèrent sur nous. Au moins cela avait l'avantage de les concentrer sur un endroit plutôt que de les laisser faire des ravages sur les autres lieux d'affrontement… Stratégique… Mais dangereux…


981 mots

Résumé :

ATTENTION. DE LÉGÈRES MODIFICATIONS ONT ÉTÉ APPORTÉES. MERCI D'EN TENIR COMPTE EN LISANT LE RÉSUMÉ. (Modifications indiquées en gras.)
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Dim 14 Juin 2015, 20:39

Le choc avait été brutal, le lancé rapide, et la chute sourde. Bagaya n'avait guère ressentit plus que la douleur que provoquerait de hauts talons sur un pied aventurier lors d'une salsa endiablée. Et le clong sonore qui avait retentit prêt de son oreille n'avait même pas eu le temps de parvenir jusqu'à son cerveau pour lui indiquer ce qui venait de lui arriver. Son cerveau s'était éteint, les trente six chandelles ne s'étaient pas non plus allumés, et alors que la bataille faisait rage tout autour d'elle, à la fois entre les sorciers et les démons, mais aussi depuis peu contre les réprouvés qui s'étaient finalement décidés à tirer leur épingle du jeu et bombardaient tout ce beau monde de potions depuis les cieux. Mais la vieille sorcière, elle, était toujours étendu face contre terre, inconsciente, rêvant probablement aux nombreux princes charmants dont elle avait pu anéantir les rêves et les vies durant sa jeunesse. Mais comme la Mort ne semblait pas vouloir cueillir une fleure aussi fanée en cette splendide journée de travaille, il fallait bien que la doyenne des Eternam finisse par se relever à un moment ou un autre. Et c'est ainsi que par la volonté obscure des Aetheri, ce fut ni plus ni moins que son arrière arrière petit fils qui s’acquitta de cette lourde et dangereuse tâche d'extirper la vieille des bras de Kirie. Secouée de nombreuses baffes qui lui firent l'effet de piqures de mouches de par la force extraordinaire de Romulus, elle s'éveilla peu à peu au beau milieu de la bataille, de petites lucioles jaunes dansant devant ses yeux bouffis de fatigue. « Qu'es-ce que c'est qu'ce bousier ? » Elle attrapa entre ses doigts crochus sa canne qui avait roulé non loin d'elle, par chance, et entreprit l'acte qui lui demandait une concentration de toutes ses forces réunis, celui de se relever. Tel un alpiniste franchissant le plus haut des sommets du Fjörd, elle s'appuyait de sa canne bien plantée dans le sol, et soulevait son corps crispé et raidis par les affres du temps. La vieille soufflait, transpirait,glissait par moment mais réussissait à se rattraper, à tenir bon, et ce fut au bout de plusieurs minutes d'un travail intense qu'elle finit par tenir enfin sur ses trois jambes, les bras tremblotants et à bout de force et de souffle.

Malheureusement pour elle, avec les nombreux combats qui faisaient rage, le navire des sorciers n'en tanguait que plus fort, ce qui lui provoqua un nouveau malaise. Si cela ne s'arrangeait pas avec le temps, la totalité du pont finira un jour ou l'autre recouvert de sa bile... Entre deux nausées, pourtant, elle parvenait à ouvrir grand ses yeux - qu'elle refusait toujours de chausser de verres grossissants - et scrutait le pont. Les cadavres s'entassaient, tant en démons qu'en sorciers. C'était une véritable hécatombe et le commandant, à son humble avis, n'allait plus tenir la barre de son vaisseau bien longtemps. Que tout ceci était triste et pitoyable aux yeux de l'ancienne qui n'avait pourtant pas tant vécu que cela. Et que pouvait-elle faire ? Avec ses capacités si maigres et par dessus tout limités ? Rien. Elle était inutile. Une carcasse qui ne pouvait guère faire plus que de compter sur la nouvelle génération pour la protéger. Pathétique. Mais un jour, un sage raconta à qui voulait l'entendre que c'est aux situations désespérés que l'on applique des solutions tout aussi désespérés. Alors, quitte à mourir au beau milieu de l'Océan, Bagaya comptait bien le faire en emportant quelques âmes avec elle. C'est à cet instant, puisque l'histoire est bien faite, qu'un réprouvé qu'un sorcier avait réussit à abattre tel un vulgaire volatile s'écrasa à ses pieds. La mégère fixa sa proie de ses prunelles vertes, un air mauvais flanqué sur le visage. Elle fit un pas, écrasant la cage thoracique du blessé de la pointe de sa canne, sur laquelle elle s'appuya de toutes ces forces. Et elle resta ainsi, de longues minutes, regardant le malheureux agoniser, s'étouffant. Puis un horrible craquement se fit entendre, et il mourut. Satisfaite, la sorcière entreprit alors de feuilleter son livre de conte à la recherche d'un allier, alors qu'elle remarquais - probablement plus sensible aux remous du bateau - que ces derniers... avaient changés... Bagaya connaissait bien les légendes que l'on comptait à propos de l'Océan et de ses Monstres, mais elle était encore bien loin de s'imaginer ce qui attendait réellement les trois races présentes en ce lieu...

787 mots



Résumé:
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Lun 15 Juin 2015, 10:06

« Oh... Ah ! » Le bateau tanguait, se faisant percuter encore et encore, cherchant à destabiliser ses occupants. Ce qui fonctionna pour les frères et soeurs dans les cales. La femme ne tenait pas debout dix secondes, alors qu'Haytham essayait de lutter pour garder un équilibre correct. En face de lui, un démon se tenait là, ravagé par les combats et les années, et il comptait bien ne pas s'arrêter en si bon chemin. Lame en main, le Déchu commença le duel, sillonnant alors sa peau dure, dans le but de le transpercer. C'était sans oublier la magie, évidemment. Ce machin contrôlait le feu, et, dans un bateau en bois, il ne trouva rien de mieux que de balancer des flammes un peu partout. Forcément, les premières caisses prirent feu « Poussez les à la mer ! », « C'est... Lourd ! », « Sers-toi de tes pouvoirs ! » La nouvelle Ophélia tenta de pousser le chargement, alors que son frère courait se mettre à l'abri dans une autre zone, de manière à ce que le démon le vise malgré tout lui, et non elle. Avec ses compétences, elle en poussa deux dans l'eau. Seulement, le feu prenait particulièrement vite.

Haytham sortit de sa cachette -qui, de toute façon, prenait feu- et couru vers sa soeur « Sortons d'ici ! » Attrapant le poignet de la femme, il passa le trou et se jeta dans l'eau « On va couler leur bateau depuis le fond, tu vas voir. » Elle s'accrocha à ses épaules, pendant qu'il nageait autant qu'il pouvait. Le démon, lui, perdit rapidement leur trace, et préféra monter sur le pont pour continuer le duel.
Les Déchus se mirent à l'abris, contre une des deux coques. La blonde essuya ses yeux, et toussa légèrement « Il faudrait se débarrasser d'abord des flottes démoniaques. Sans bateau, ils devront voler en permanence et s'épuiseront plus vite. », « Mais, et les sorciers ? », « On s'en occupera après. Notre principal prédateur, ce sont les démons. Et puis ils ont tellement idiot qu'ils foutent le feu à tout ce qui passe. Regarde notre bateau, il brule. », « On devrait peut être sécuriser la barge de secours ! », « On en prendra une autre, si on va là-bas, on va se faire liquider en un rien de temps. Ecoute... » Il détacha des armes de sa ceinture « On va essayer de percer leur coque, leur partie immergée notamment, d'accord ? », « D'accord. » Bon, elle était c*nne, mais au moins elle était docile. Rien à voir avec la femme fatale au pouvoir pendant toutes ces années. Haytham n'appréciait pas franchement sa soeur, mais tant qu'elle servait ses intérêts, il estimait qu'il pouvait la laisser vivre encore quelques années...

Plongeant sous le navire des démons, ils se mirent chacun à des endroits différents, plutôt éloignés, et commencèrent à taper la coque pour pour la percer. Le bois déjà humide, s'effrita facilement mais assez doucement, et avant de faire un trou, ou une fente, de la taille d'une lame, ils durent reprendre plusieurs fois leur souffle déjà. Mais au bout de minutes d'acharnement, l'un d'eux fit une percée, suivit du deuxième. Faisant levier sur les planches, il ne fut pas difficile d'attaquer encore plus le bois. Avec deux trous dans la carrosserie, ils ne donnaient pas cher du bateau. Remontant à la surface Haytham dit « Il va falloir essayer de remonter rapidement, sinon nous allons être emportés dans le sillon. Viens ! », « Oui. Je... Aaah ! » Se retournant rapidement, il ne vit que la main de sa soeur, le reste étant complètement immergé. Se jetant sur elle, il tira de toutes ses forces, la sentant elle-même bouger. Au bout d'un moment elle sortit la tête de l'eau « Haytham ! Il y a des bêtes ! », « m*rde ! » Le Déchu attrapa sa soeur à bras le corps, et sortit ses ailes pour s'envoler. Il ne voulait pas donner sa démission comme ça. Il n'aurait pas voulu afficher très clairement 'C'est nous les traitres' mais là, sa soeur était en danger, et lui aussi. D'ailleurs celle-ci se plaignait de sa jambe déchiqueté « Je vais te soigner, ma soeur, accroches-toi, on va trouver une plage, ou un bout de bateau. » Et justement, ils trouvèrent la barge, que lui détacha, du bateau sorcier en feu « Je n'avais pas prévu ça... », « Les Sirènes... Elles arrivent... » Relevant la tête de la blessure, il écouta les environs et par dessus le vacarme, entendit un bruit sourd, un grondement « Et je pense qu'elles ne sont pas seules... »

862 mots

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Lun 15 Juin 2015, 19:35



GROUPE I
Erza - Romulus - Katarina - Bagaya - Aban'don [Adam] - Haytham

Un énième vaisseau de la flotte ennemi coulait lentement, peu à peu englouti par les vagues froides et brusques qui s'effondraient en trombe sur le bois brûlé, les cadavres et les démons prisonniers des voiles et des décombres. Les ordres avaient été limpides : les ailes de ces chiens devaient être brisées, enchaînées, pour qu'ils ne puissent pas fuir et se noient dans les eaux glacées des mers inconnues. Les Sorciers, enchantés du délicieux spectacle, criaient la victoire qu'ils effleuraient du bout des doigts. Cornelius ne souriait pas, prudent dans le triomphe. Il était satisfait de voir les rangs adverses s'éclaircir mais, conscient de ce qui se tramait sous l'onde folle, savait que ce n'était que repousser des nuisibles pour des bêtes encore plus hostiles. Tranquillement, il extirpa sa lame de la dépouille d'un Démon dont il venait d'achever la vie. Le Hurleur était lavé de l'insulte de la vermine qui foulait son pont. Le Sorcier essuya son épée dans les vêtements du macchabée. Accroupi, il se mit à scruter l'horizon, les poings serrés. « Ser Evedaar ! » tonna une voix. « La fille Taiji-Stark est là. Cette mégère a dérobé l'un de nos bâtiments et s'échappe avec nos marchandises. » Cornelius soupira. D'un pas las, il s'approcha de la rambarde. « Qu'est-ce qu'elle nous beugle cette poissonnière ? » s'agaça l'un. « Je préfère voir La Fournaise détruite au plus profond des abîmes plutôt que de la laisser aux mains de ces vauriens. » - « Nous ne pouvons quand même pas attaquer nos propres navires ! » - « Mieux vaut ça. » - « Ser Evedaar ? » Un rictus dépravé aux lèvres, il contemplait Erza et ses hommes. « Laissez-les. » Un silence surpris accueillit l'ordre. C'était inattendu. « Sans vouloir me montrer  présomptueux, Ser, ne devrait-on pas les empêcher de s'approprier nos armes, nos potions et nos vivres ? » - « Je crains que notre riposte soit inutile. » - « Que voulez-vous dire ? » - « Cette garce regrettera bientôt ces mots. Qu'elle chante, bientôt elle s'en mordra les doigts. » - « Vous parlez le Zul'dov, Ser ? » - « Oui. Du moins, je le comprends assez pour affirmer qu'elle ne se félicitera pas du choix de ses paroles. » - « Qu'est-ce qu'ils disent ? » - « Je ne sais même pas si on peut appeler ça du chant. » Cornelius ne répondit pas, se demandant s'il devait prononcer le nom de la créature qui arrivait. « Kraken. » murmura un jeune Sorcier. « Elle a dit Kraken. » - « Cornelius. Est-ce que le Kraken est sur nous ? » Il dévisagea l'équipage un petit moment, avant de lâcher sur un ton sec : « Toutes voiles dehors. »

Bêtes aux yeux d'ambre venues des songes les plus sombres, les monstres marins grimpaient sur les coques des navires pour dévorer les marins. « Par Ezechyel, que sont ces choses ! Je n'ai jamais rien vu de pareil ! » - « Ce sont les créatures des profondeurs que seules les Sirènes connaissent ! Elles ne devraient pas être là ! » Cornelius ne perdait pas son énergie à bavasser, se bornant à frapper les atrocités qui osaient s'approcher un peu trop de lui. Les chimères grondaient, cri strident et aigu qui se faisaient entendre à travers les eaux. « Ils ne vont pas la fermer un peu ! » - « Ils appellent leur maître. » articula Cornelius, coupant court à toutes remarques. Les navires se mirent à tanguer, sans raison apparente, les uns après les autres. Cornelius ferma les yeux, dans un soupir. Une ombre glissait à la surface. Le Kraken était là. « On ne va pas assez vite ! » pépia un jeune. « C'est trop tard. » souffla un autre, dont l'âge avancé laissait à penser qu'il en avait vu d'autres. « Il fallait fuir plus tôt. A présent, aucun navire n'est assez puissant et rapide pour lui échapper. » Illustration parfaite des paroles pessimistes, de longues et larges tentacules encerclèrent l'un des bateaux démons, glissant lentement autour du mat, s'engouffrant dans les hublots. Il y eut un craquement, puis plus rien. Quelques Démons s'envolèrent. Ils ne purent pas aller bien loin. Le Kraken sortit la gueule de l'eau, grande ouverte, pour refermer ses mâchoires humides sur eux. Il était là pour détruire, éliminer, tuer. Il ne ferait pas de quartier. « Il faut ralentir sa progression ! Qu'il ne nous atteigne pas. » Cornelius avisa un instant la surface poisseuse de l'eau. « Mettez le feu ! » Il s'empressa de rejoindre la barre. « Il faut donner une chance à nos bâtiments les plus vifs. » - « Le Hurleur est l'un des plus impétueux. » - « Aussi le mieux armé. »

803 mots.

EXPLICATIONS:

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Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition

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