Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 01 Juin 2015, 23:58



GROUPE VII
Lysis - Maléna - Rosée du Matin - Devaraj - Callirhoé [Milady] - David [Sherry] - Luxariell [Lumi]

La situation connue : La terre tremble ; et peut-être n'est-ce qu'un début. Le Continent Dévasté est soumis à ces maux qui secouent les tréfonds de ses fondations. Le phénomène est inexplicable mais aspire à lever ses secrets. Tandis qu'une région entière frémit et frisonne, des flottes entières lèvent l'ancre, à la poursuite d'une rumeur, d'une promesse : celle d'une nouvelle contrée à conquérir à l'horizon. Le voyage risque de ne pas être de tout repos. Les créatures monstrueuses et marines rôdent dans les eaux, qu'elles soient profondes ou non, et sèment la mort, comme soudainement prises de folies. D'étranges statues difformes faites de pierre sont apparues un peu partout, sans que l'on comprenne ce qu'elles sont, comment elles sont arrivées là. Tout est lié c'est une évidence. Qui croirait encore au hasard ? Un nouveau mal frappe les terres du yin et du yang et ce n'est que le début.


« Attendez ! Non, non, là-bas ! Allez à la maison rouge, ils ont besoin d'aide ! » Hélya donnait des indications à tout le monde. C'était le chaos en plein Aeden.
Depuis de récents évènements, la ville connait des tremblements de terre affreux, si bien qu'ils touchent la cité suspendue des Elementals. Des maisons se sont effondrées, et beaucoup de bâtiments dans les quartiers modestes ont subi de lourds dégâts. Certaines familles ont pu être mises en sécurité, mais ce ne fut qu'une minorité par rapport à la population encore en ville. Beaucoup étaient encore sous les décombres, et c'était des gens aguerris et au bord du désespoir qui tentaient, parfois vainement, de lever les rocs pour aider leurs proches à ramper jusque dans la rue. Certains périssaient, d'autres s'en sortaient. C'était particulièrement difficile. L'ambiance était tendue, et Hélya avait du mal à garder son calme. Elle n'était pas une femme hystérique, mais la pression d'autant de vies en jeu la faisait devenir folle. Elle dispersait des unités de soin, des soldats, des valides un peu partout en ville, de manière à prêter main-forte là où il y en avait besoin.

« Il n'y a plus personne là bas ? Parfait, où sont les trois familles qui étaient dans la rue ? », « À l'abri. », « Très bien. Emmenez-leur un guérisseur, je crois qu'une petite fille a été blessée ! », « Bien. » Le type repartit rapidement, exécuter les conseils de Hélya. Alors qu'elle faisait demi-tour, essuyant son front, son pantalon s'accrocha à quelque chose. Lorsqu'elle baissa les yeux, elle vit un petit garçon de quatre ans tirer ses vêtements. Regardant autour d'elle, elle se pencha pour le prendre dans ses bras « Eh bien ? », « Nyah !  » Il pointa son petit doigt dans une direction, montrant des gens arrivant parmi de petits groupes « Oh ! » Hélya se dirigea vers ces gens perdus et réunis sur une grande place. Elle cala le garçon sur sa hanche, qui regardait silencieusement et intrigué, les nouveaux « Oh vous êtes là, que les Aetheri soient loués ! Bonjour à tous je m'appelle Hélya. Je suis désolée de vous accueillir dans ces décombres, mais vous savez que les nouvelles ne sont pas bonnes, et c'est d'ailleurs pour ça que vous êtes là... » Elle fit une pause puis reprit « Alors voilà, un tiers de la ville s’est effondré, et a ensevelie une bonne partie de la population. Le but sera d'aller aider chacun. Des soldats sont déjà sur place, mais il faut mettre des familles en sécurité. L'arrière place, derrière le palais, sert 'd'infirmerie' pour les victimes. Je... » Elle fit descendre l'enfant de ses bras, et il partit rejoindre un couple « Je suis là pour m'occuper de répartir les gens pour aider tout le monde, mais c'est plutôt laborieux. Cependant si certains sont plus habilités à prêter main-forte à d'autres postes, n'hésitez pas à vous répartir. Il y a l'aide psychologique, la recherche des blessés sous les décombres, et les soins intensifs. À vous de voir » Quelqu'un l'appela au-delà de la place « Excusez moi ! Si vous avez besoin je serais de l'autre côté ! » Elle partie, essoufflée, parler avec un groupe d'hommes, les envoyant là où il manquait du monde.

Epuisée, la jeune femme se laissa tomber sur un petit bloc de pierre taillée, soupirant de fatigue. Elle voulait dormir, se reposer, et... Faire en sorte que tout aille bien.

Mots : 803

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 02 Juin 2015, 16:47

Un mal se propage dans la ville d'Aeden et je pouvais sentir la terre vibrer sous mes pieds. Cachez dans une petite maison pour me reposer, je sentis un tremblement se propager dans la petite demeure. Je sentais aussi que l'endroit n'allait pas tenir le coup. Mon premier réflexe fut de descendre à l'étage en criant à la famille de sortir le plus rapidement possible. Cependant, il était trop tard. La mère avait à peine eu le temps de réunir ses deux enfants que la maison se mit à s'effondrer sur les quatre individus. Je n'eus que le temps que de me rapprocher d'eux et de créer un bouclier d'air. Les pierres et la toiture fracassèrent la protection qui tenait le coup. Lorsque ce tremblement de terre prit fin, je fis éclater ma bulle pour nous libérer des débris. Nous pouvions percevoir que la maison n'était plus que du passé ainsi que d'autres habitations. Le décor était troublant. Je pouvais entendre le bruit des gens qui cherchait à survivre et d'autres qui voulaient venir en aide à leur proche. Cette situation était des plus troublante. Je ne pouvais rester là, mais je ne pouvais les laisser seules. Je me retournai face à la petite famille que je venais de sauver.

- Je dois venir soutenir mon peuple, mais je ne peux pas vous laisser ici, car il est possible que les terres tremblent à nouveau... Je veux que vous rester près de moi. S'il y a un danger, venez me rejoindre le plus rapidement.

Ainsi, j'aidai la famille de sortir de leur maison pour que je puisse venir en aide à d'autres familles. Il y avait beaucoup trop de gens qui avaient besoin d'aide en ce moment. Je n'allais guère pouvoir venir à aide à tous, mais j'allais faire mon possible. La première chose que je fis est de retirer ma cape pour avoir un maximum de liberté. Je le laissai à la jeune mère de famille pour qu'elle puisse, elle et ses enfants, être à l'abri de la poussière ou de résidus qui pouvait être caché dans l'air. Je me dirigeai vers la maison à gauche de celle où j'étais. Il y avait deux personnes à l'extérieur et ils m'annoncèrent qu'il y avait personne d'autre. Je leur fis signe de suivre. Je passai à la seconde maison. La maison s'est effondrée et  il y a des pleurs de nourrissons dans les décombres. Je me penchai vers la source du son. Je vis un tissu qui bougeait. Je crois qu'il s'agissait de l'enfant. Il se trouvait dans un endroit assez à risque. Le moindre mouvement allait faire tomber les pierres sur lui. Je décidai de me rendre particule d'air pour me faufiler à lui. Le trou par laquelle j'étais rentré était assez grand pour le passer uniquement. Je me rendis tranquillement vers le nourrisson pour éviter de tout faire tomber. Quand je le soulevai avec mes bras  translucide, je vis une scène d'horreur. Sous le nourrisson, il y avait un bras d'une femme. La main ne bougeait point et la couleur annonçait son décès. Je ne pus m'empêcher d'avoir de la peine pour elle ainsi que de la colère en même temps. Une si jeune mère ayant du potentiel avait protégé son enfant jusqu'à la dernière seconde. En effet, lorsque je regardai un peu plus la main, je pus percevoir de l'eau autour de l'enfant. La jeune dame avait préféré protéger son enfant au risque de sa propre vie.

- restes en paix! que les elements vous protegent.


Je me retournai et fit passer délicatement l'enfant dans le petit trou qui lui servait d'air. Ce fut avec difficulté, mais avec succès que l'enfant sortit de l'endroit. Je jetai un dernier coup d'oeil à la dame avant de sortir à mon tour. Rendu à l'extérieur, le vieux couple prit l'enfant dans ses bras. La vieille dame me demanda d'un air inquiet:

-Où est Aurore? La mère de cet enfant?

-Elle a fait tout ce qu'elle a pu pour sauver son enfant...

Après ces paroles, je vis un soldat de la garde venir vers moi.

- Madame Ventus! La ville a besoin de vous... Nous sommes en situation de crise. Rejoignis Hélya, elle s'occupe de diviser les tâches à tous les individus qui peuvent venir en aide. Je vais m'occupai de ces personnes pour ma part.

Je connaissais le jeune élémental de métal Léonard. Je lui faisais confiance.

- Très bien, vous allez être entre bonnes-mains. Je dois venir en aide aux autres élémentals en danger. Alors, gardez espoir et je tiens à retrouver ma cape après tout cela.

Je fis un léger sourire pour détendre l'atmosphère avant de m'envoler vers Hélya. Rendus à ses côtés, des étrangers arrivèrent pour venir en aide à ma race. Je fus heureuse et je me demandais quel Aether nous protégeait en ce moment, car il était essentiel de recevoir de l'aide en ce moment de crise. Hélya expliqua clairement ce que nous devions faire. Elle avait un don de diriger les autres dignes de ce nom. La jeune femme repartie rapidement pour venir en aide aux autres. Je la voyais se fatiguer, mais il n'était guère le temps du repos. Je me retournai vers les nouveaux arrivants et dits d'une voix assez neutre:

- Merci d'être venue à notre secours! Je vais m'occuper des personnes en danger sous les décombres. Si vous avez besoin d'aide, crier mon nom, je s'aurai vous entendre. Mon nom est Lysis. Bonne chance à tous!

Je m'éloignai en direction d'une partie de la ville qui s'était effondré.

997 mots
Revenir en haut Aller en bas
Rosée du Matin
~ Fae ~ Niveau III ~

~ Fae ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 335
◈ YinYanisé(e) le : 07/06/2014
Rosée du Matin
Mar 02 Juin 2015, 21:56



Rosée ignorait comment elle était arrivée à Aeden, dans la panique générale d’une terre tremblante elle s’était accroché à la première chose à porter de ses mains. Le hasard voulu que cela fut une longue chevelure appartenant à j femme hystérique. De ce que la petite fée avait pu comprendre de ses cris, des membres de sa famille se trouvaient à Aeden et elle craignait pour leur vie. Rosée, elle, craignait plutôt pour ses oreilles ! La demoiselle criait sur tous les passants et ne semblait pas prête à se calmer tant que ne voyait Aeden et les dégâts subis de ses propres yeux. Aeden… Cela, Rosée du Matin ne pouvait pas l’oublier. A force de le répéter, elle avait fini par le retenir ce nom.

Lorsque la dame affolée arriva à destination à une vitesse surprenante, son vocabulaire changea, mais resta tout aussi paniqué. Avez-vous vu mon fils ? Tel était la question qu’elle ne cessait de poser à qui passait à proximité d’elle. Et comme personne ne savait lui répondre, sa panique devenait plus grande encore. Rosée chercha bien évidemment à la rassurer, mais la jeune femme ne l’écoutait pas. Elle croyait entendre la voix de la raison ou la voix de sa conscience, et elle n’en avait cure ! Même Fruits des Bois essaya, à coup de grincement dents dans les oreilles. Le résultat fut pire ! La femme hurla qu’elle devenait sourde et entendait de drôle de bruits… Même Rosée du Matin, dont l’intelligente n’était pas le point fort, savait que cette phrase était stupide… Comment pouvait-on être sourd et entendre des bruits ? Puis, ils n’étaient pas drôles, c’était juste le souriceau ailé qui lui parlait… Ah, ces humains, toute une éducation à refaire!

Dépitée et lassée de n’être écoutée, la petite fée lâcha la mèche de cheveux qu’elle tenait fermement. Les tremblements de terres ne l’a rassuraient pas, mais elle les préférait plus encore qu’aux hurlements affolés de la dame en détresse qui lui perçait le tympan.

La petite fée virevolta dans les airs poussiéreux, observant alentours les dégâts subis et c’était plutôt moche à voir. Surtout pour la pauvre nature. Tant de fleurs écrasées sous les décombres, tant d’arbres allongés sur le sol. Les oiseaux s’étaient tus et les insectes ne butinaient plus les fleurs. C’était triste. Trop pour la petite fée sensible à la nature et dire que personne ne semblait se soucier des petites animaux affolés. Mais que pouvait-elle faire ? Elle était perdu, tant physiquement que mentalement. Elle ne savait pas par quoi commencer. Redresser la fleur ici ? Consoler l’arbre là-bas ? Rejoindre le groupe rassemblé plus loin ? Cela ne semblait pas être une mauvaise idée, il devait certainement se passait quelque chose d’intéressant. Aussi, elle se dirigea vers eux et entendit alors la voix d’une femme s’élever pour s’adresser à tous ceux présents. Elle s’appelait Hélya et fournit des indications sur ce qui se passait en ce moment même, de quoi permettre à la petite fée de mieux comprendre les conséquences dévastatrices des tremblements de terre. Elle donna également quelques directives afin de les aiguiller vers diverses tâches utiles. La fée en fut ravie, elle qui, quelques instant encore, ne savait pas où fournir un coup de mains.

Elle opta pour la recherche de blessé sous les décombres et partit à tire d’aile vers la première victime qui avait besoin de son intervention : un escargot coincé sous une lourde brique qui avait fendillé sa belle coquille. De ses petites mains, elle essaya de pousser le caillou plus loin pour libérer le gastéropode lorsqu’une voix raisonna derrière elle.
« Tu fais quoi là ? Je croyais que tu allais aider à rechercher des blessés ? lui demanda l’homme
C’est ce que je vais, j’aide ce pauvre escargot à sortir de là, répondit-elle aussitôt en lui présentant le blessé fraichement libéré.
Non, mais on s’en fiche des escargots, c’est pas notre priori…»

L’homme ne put achever sa phrase que la fée écarquilla les yeux horrifiés tout en ouvrant la bouche pour prendre une inspiration choquée devant une telle information. Il s’en fichait des petits animaux ? Comment pouvait-on être ainsi peu gentil avec la nature en détresse !

« Quoi ? Mais qu’est-ce que j’ai dit de mal ? reprit-il tandis que Fruits des Bois se faisant menaçant devant lui en grincent des dents mécontents d’un tel mépris.
Ce sont aussi des victimes, ils ont besoin d’aide et de soin. Il est blessé, regardez… Il a sa coquille toute fendillée et sa bave est pleine de poussières
Nous n’allons pas soigner un escargot parce sa…. (il hésita un instant sur le terme, tant cela lui semblait absurde) bave est sale ! T’es une fêlée, toi, ce n’est pas possible!
Non, j’suis une fée tout court», lui répondit-elle naïvement

La grimace de l’homme était indescriptible devant de telles paroles aussi innocemment prononcés. A la fois dépité et dépassé, il préféra la laisse faire. Aussi, Rosée du Matin, secondé par Fruits des Bois, chercha après les animaux pour leur venir en aide. Ici, elle libéra une araignée, là un petit moineau qu’elle cajola un instant en vérifiant qu’il n’avait pas une aile casé. Puis, elle dégagea un chat et lui titilla les moustaches pour le motiver à sortir par le petit trou qu’elle avait réussi à dégager. Le félin se faufila sans difficulté, mais semblait motiver par autre chose que la liberté. La petite fée s’en rendit heureusement compte assez rapidement et fila à toute allure dans la direction opposé.

« Lysiiiiiiiiiiiiiiiiiis» hurla-t-elle paniquée, un félin affamé à ses trousses.

Des informations fournis, elle avait retenu que pour recevoir de l’aide, il fallait prononcer le prénom d’une demoiselle qui s’était présenté sous le terme Lysis. Comme elle avait besoin d’aide, ce terme lui semblait approprié et elle le criait à tue-tête, accompagné parfois d’un « je ne suis pas une souriiiiiis et je t’ai sauvé !» plaintif à l’attention du chat peu reconnaissant.


993 mots
Résumé:


♪ Chante ♫
Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden YjFKpln

Merci  Kaahl  nastae
:◄♥►:

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34973-rosee-du-matin
Invité
Invité

avatar
Mar 02 Juin 2015, 23:20


' Si tu ne sais pas quoi faire tu n'as qu'à aller à Aeden, tu vas voir je suis sûr qu'ils seront très heureux d'accueillir une magicienne chez eux. ' Je repense à ce qu'il m'a dit quelques jours au par avant, quand la terre n'était pas encore en train de trembler et les monstres peuplant les profondeurs de l'océan en train d'essayer de nous tuer. J'avais pesté, craché contre lui et était finalement partie, quittant le manoir sans rien demander de plus. Ma famille. Cette simple pensée me fait rire. Je n'ai rien à voir avec ces gens, ils se sont fourvoyé dans une voie qui n'est pas la mienne. Quoi qu'il en soit, j'étais partie du manoir avec l'intention de rejoindre un nouveau continent afin de mettre le plus de distance possible entre eux et moi. Mais les aether en ont visiblement décidé autrement. Quelques jours après mon départ, la terre c'est mise à trembler et les monstres à nous attaquer, me bloquant sur ce continent sans aucun objectif. Après avoir rapidement réfléchis j'ai finalement décidé de l'écouter et de me rendre dans la cité Elémentale. Certes, je suis une magicienne et risque de ne pas être bien accueillie néanmoins, il s'agit d'une des plus grandes villes de ce continent, les dégât doivent être considérable. Je ne sais pas trop si je serai d'une aide quelconque ou non mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce soit le cas. C'est avec cette pensée en tête que je rejoins le portail et visiblement, je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée. Je jette un rapide coup d'oeil aux gens m'entourant avant de franchir la porte, me retrouvant ainsi au sein de la ville.

La stupéfaction me frappe et m'empêche de bouger pendant un instant. En effet la ville est secouée de toute part cependant, à aucun moment je n'ai imaginé que la ville puisse être dans un tel état. Si une attaque l'avait frappée de plein fouet peut-être seraient-ils moins important. Je regarde autour de moi sans parvenir à bouger. Je ne sais par ou commencer, il y a tant à faire. Un mouvement de foule me fait relever la tête et sortir de mes pensées. Une femme vient vers nous et le groupe de fortune que nous sommes va à sa rencontre. Sans chercher à comprendre je les suis. Je ne suis pas capable de prendre une décision seule en revanche, la femme qui se tient désormais devant nous est probablement celle dirigeant les opérations. Quand elle prend la parole, ses mots me conforte dans cette idée. Aider les gens... Je veux bien tenter de le faire néanmoins, à cet instant précis j'ai l'impression que c'est moi qu'on doit aider. Alors qu'une des femmes quitte le groupe, nous crians de l'appeler en cas de problème je ferme les yeux et me m'est à respirer calmement. Je dois me calmer, prendre le temps de réfléchir et ensuite seulement me décider sur ce que je dois faire. Certes la ville est dévasté mais cela n'est pas à cause d'envahisseurs quelconque, c'est uniquement un phénomène naturel. Dans ces conditions, je peux aider les gens, je peux leur être utile. Aller chercher les victimes sous les décombres est hors de question, même si je parviens à les trouver, je ne pourrais pas les aider à en sortir. Prodiguer les premiers soins... Non, je ne suis pas assez qualifiée pour cela. Il ne reste qu'apporter un soutien psychologique aux gens. Je ne suis clairement pas persuadée d'être la plus apte à faire cela mais de toutes ses propositions, il s'agit de la seule chose que je peux faire de manière correcte.

M'écartant de quelques pas du groupe, je prend la parole à mon tour " Je... Heu... je vais aller aider les gens qui sont déjà sortis des décombres. Je vais essayer de leur parler, peut-être que...Peut-être que cela leur permettra d'aller mieux, je... Je ne sais pas. C'est surtout pour faire quelque chose enfaite. " Je baisse la tête vers le sol les joue rouge comme des pivoines avant de tourner les talons dans le but de me diriger vers la place se trouvant derrière le palais. Je fais quelques pas avant de m'interrompre, me tournant vers les autres " Heu... Quelqu'un veut venir avec moi ? Pour soigner ou parler ou... quoi que ce soit pour les aider. Je pense que quoi qu'on fasse on ne peut que les aider non ? "


750 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 03 Juin 2015, 07:41

Devaraj fut brutalement réveillé par un bruit qui n'annonçait rien de bon. Il n'eut d'ailleurs même pas le temps de réfléchir que Cendres l'attrapa par le col pour le sortir de son lit. L'énorme bête traîna rapidement le chaman hors de la taverne où il avait trouvé refuge et le déposa par terre, grognant sourdement et dévoilant ses crocs. Le pauvre homme n'avait jamais vu le félin dans cet état-là et tenta vaguement de passer sa main dans sa crinière grise pour le rassurer, quand le tremblement de terre atteignit enfin cette partie de la ville. Ce qui suivit fut encore plus brutal et il tenta du mieux qu'il pu de ne pas se faire écraser, craignant pour la vie de ceux qui étaient restés à l'intérieur. Tout alla très vite, et la situation se dégrada jusqu'à un point critique en l'espace de quelques secondes à peine... Cela avait à peine commencé que c'était déjà fini, et les dégâts étaient incommensurables. Il y avait des morts, des blessés, des gens épouvantés de partout, sans compter toutes les destructions. D'ailleurs lui même, sans la protection  de Cendres, serait déjà mort depuis le début. Il se releva un peu, toussa à cause de la poussière, puis frissonna d'effroi.
-"..."

Le chaman avait décidé de faire un grand détour pour aller visiter Aeden, dont on lui avait compté les beautés au coin d'un feu durant la dernière journée qu'il avait passé avec la caravane de voyageurs.... Et il avait prévu d'y trouver une nature florissante et de quoi agrandir sa connaissance en magie, mais tout ce qu'il pu observer, ce fut le chaos général qui régnait dans la ville, les habitants paniqués et les bâtiments qui s'écroulaient de partout. Génial. Il suffisait de regarder la tronche que tirait Khaal pour comprendre son avis : ils n'auraient jamais du venir ici. Heureusement que seul Dev' pouvait voir son esprit compagnon, parce que sinon elle en aurait fait fuir plus d'un. Il décida cependant d'ignorer l'humeur noire de l'esprit Alfar. Il y avait plus urgent à faire, comme tenter d'aider les personnes qu'il croisait pour commencer.  

Alors qu'il s'avançait plus profondément dans la ville, il eut donc l'occasion d'aider un enfant bloqué par une poutre en bois à sortir des décombres, et de se voir confier la charge d'une autre enfant plus jeune et blessé au bras... Un peu plus loin, il vit alors un attroupement de personnes qui semblaient être plus calmes et opérationnelles que tous les autres habitants et s'approcha pour voir de quoi il s'agissait. Il fut rassuré de voir qu'il y avait toujours des gens qui étaient restés "sains d'esprit" comme cette femme, Hélya, qui semblait diriger les secours. Elle avait l'air à deux doigts de craquer, mais ça n'avait rien d'étonnant vu la situation. Dans tous les cas, ses paroles étaient claires et efficaces et le chaman hocha vaguement la tête quand elle eut fini ses explications. Il laissa ensuite les autres membres du groupe prendre leur décision, avant d'expliquer la sienne, qui était d'ailleurs plutôt logique :
-"Je crains de ne pas être très utile dans les décombres, je vais plutôt aller voir du côté des soins moi aussi. De toute façon cette enfant a besoin de quelqu'un pour l'aider." dit-il en désignant la petite fille qu'on lui avait confié. Ce n'était pas son physique qui allait lui permettre de soulever des blocs ou de faire des acrobaties de singe pour aller retrouver des gens... En tant que chaman il sera probablement plus utile du côté des survivants blessés.  
-"Hum par contre..." Il caressa lentement la longue crinière emmêlée du félin à ses pieds.
-"Je vous laisse Cendres, il peut être utile pour retrouver les gens ! Ah..et il ne mord pas, ne vous inquiétez pas." rajouta-t-il avec un faible sourire.
Quand il se mettait sur ses quatre pattes, l'imposant lion lui arrivait facilement à la taille et il était plutôt intimidant. Même si en réalité c'était une patte, Devaraj n'avait pas trop envie d'arriver avec un monstre à l'endroit où se trouvait l'infirmerie de fortune. D'ailleurs l'Esprit Félin de nature protectrice, préférait sûrement lui aussi aller sauver des pauvres âmes coincées sous la terre plutôt que de rester avec son maître.

N'ayant plus rien à dire et le temps ne lui permettant pas de rester ici pour se taper la discute, il se dépêcha de rejoindre la jeune femme qui voulait aussi aider pour les soins.
-"Je viens avec vous donc ! Je pourrais au moins être un minimum utile comme ça... Enchanté, je m'appelle Devaraj." dit-il assez rapidement, cherchant des yeux la fameuse "arrière place" dont avait parlé Helya.


Mots : 772
résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 03 Juin 2015, 10:55

Je n'avais plus de nouvelles de ma Famille, je n'avais plus de nouvelles de ma protectrice, Melody, et j'étais seule, perdue sur le Continent Dévasté, à me terrer dans une petite maisonnée, terrorisée par les secousses qui faisaient trembler la terre. Dans l'eau, les séismes étaient tout autres, nous les sentions de part les fluctuations des courants d'eau, parfois devenant puissants... L'eau est toujours plus agitée en surface que sous celle-ci, m'avait répété tant de fois ma grande sœur. Et moi qui ne parcourais ce monde sur mes deux jambes que depuis peu de temps, je découvrais l'horreur de voir ce dernier devenir instable... Tout autour de moi me disait de fuir, de retourner à la mer au plus vite, de rejoindre ma mère qui devait probablement se faire un sang d'encre, sans mauvais jeu de mots de ma part. Mais la discussions que j'eus avec cette charmante cuillère m'avait déconseillé de retourner à l'Océan. Je ne savais absolument pas pourquoi, ni se que je devais faire, et j'avais peur de ne jamais les revoir. Et la situation du village dans lequel je m'étais réfugiée n'avait rien de rassurant... Des maisons étaient détruites, d'autres tenaient encore debout sans trop savoir comment, et tout le monde était partit. Où ? Je n'en avais aucune idée. Certains parlaient de Temples, d'autres des Grandes Villes où les rois pourraient peut-être les protéger. Et la Khæleesi ? Garderait-elle loin du courroux des Aetheri les miens ? Je voulais prier les divins. Et j'avais même l'impression de les entendre me dire qu'ils n'y pouvaient rien...

Cela faisait trois jours que je me cachais sous une table, alors qu'un homme entra d'un coup de pied dans la maison. Tremblante, je me tapissais le plus possible dans l'ombre... Melody m'avait toujours dit de me méfier de tous les hommes que je ne connais pas. « Papa ? Maman ? Vous êtes là ? » Lui aussi cherchait sa famille ? Intriguée, je fis du bruit pour attirer son attention. Il était grand, blond, et une petite flamme sortait de la paume de sa main. Il s'approcha de ma position, baissa sa tête à ma hauteur... J'avais si peur ! Et lui aussi... « Qu'est-ce que tu fais là toi ? » Après une bonne minute de silence, je parvins à contrôler mon instinct et à écouter ma petite voix pour lui répondre. « Je... m'appelle Callirhoé. Je suis... venue me cacher ici quand la terre a bougé... » « Et tu as vu mes parents ? » « Non... Je suis arrivée il y a trois jours et il n'y avait personne... » « Hum... Ils ont du partir à Aeden... Tu sais, tu ne devrais pas rester ici, la maison va finir par tomber comme les autres. » Je restais interdite, alors qu'il repartais en chemin vers cette ville que je ne connaissais pas. Que devais-je faire ? Si il me disait que je ne pouvais pas rester... cela signifiait qu'il me fallait partir... Mais pour aller où ? « Attend ! S'il te plait... est-ce que je peux venir avec toi ? » Il sembla réfléchir quelques instants... Et c'est avec un soulagement non dissimulé que j'entendis sa réponse. « Hum... Tu m'as pas l'air méchante. Suis-moi. »

La ville des Élémentals... En chemin, mon guide, Anaël, m'apprit un peu plus sur sa cité, ses parents, et même sa race, dont je ne connaissais absolument rien. Dire que nous avions sympathisé était un euphémisme, car notre haine des sorciers était probablement aussi forte l'une que l'autre. Et à vrai dire, je m'amusais beaucoup à ses côtés et il m'avait un peu permit de me calmer malgré le fait que les séismes n'avaient toujours pas cessés et même s'amplifiaient. Puis, à peine arrivée, je m'étais retrouvée sans trop comprendre comment parmi tout un groupe d'étranger. L'horreur qui s'étendait devant mes yeux m'avait ôté la voix. Des maisons détruites, des gens blessés, même morts... Une belle dame s'adressa à nous tous. Elle nous demandait de l'aide. En étais-je capable ? Mon nouvel ami me prit par l'épaule et me murmura à l'oreille une sorte de révélation que toutes les voix que j'entendais ne m'avais jamais dit. « Tu sais, plutôt que de te cacher sous la table, pourquoi tu ne te rendrais pas utile ? » Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Personne ne m'avait jamais demandé de m'occuper de quoi que ce soit. Tout le monde m'avait toujours trouvée étrange. Et là, j'avais l'occasion de montrer de quoi j'étais capable. Alors, en lui répondant par un large sourire, je me rendais à l'infirmerie.

Là, je trouvais une jeune femme toute de blanc vêtue, entourée de plusieurs enfants en larmes ou à l'inverse, totalement tétanisés et que me semblait être totalement débordée. Même si les adultes ne m'avaient jamais confié la moindre mission, je m'étais toujours bien entendue avec les plus jeunes que moi. Je m'approchais d'elle, lui parlant d'une toute voix douce. « Vous voulez que j'essaie quelque chose ? » Elle me répondit d'un air peu enjouée, haussant les épaules. Je m'agenouillais alors à leur hauteur, usant de mon contrôle de l'eau sur un sceau posé non loin de moi pour créer de petits animaux, lapin et oiseaux, que j'animais devant leurs yeux. Intrigués, lentement, ils se retournèrent vers moi et la magie opéra. Si je n'étais pas capable de soigner, d'user d'une grande force, je pouvais au moins leur raconter de jolies histoires, afin de leur faire oublier l'espace de quelques heures les malheurs qui frappent leur citée et leurs famille. J'étais heureuse... bonheur illusoire de me sentir utile et que je n'avais jamais ressentie jusque là.

994 mots



Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 05 Juin 2015, 00:23


David saisit le parchemin. D’une large main forçant l’ouverture, il vint plaquer le bout de papyrus, grand ouvert, contre la surface de bois. Sur le papier usé, il vint déposer des gouttelettes d’une encre noire en de larges traits qui formèrent un langage méconnu, tout aussi rejeté que le peuple à le pratiquer. Prenant une bouffée d’air frais, dans les installations précaires frappées par l’infamie, il s’affaira à la tâche. Le départ ne saurait tarder. On s’activait dans une rage hâtive en vue du départ prochain. Son corps hâlé penché sur le manuscrit, exigeait plutôt une adrénaline qu'il ne se priverait pas de lui fournir. Il était un guerrier, et ça ne vivait que par le danger, sacrifices, massacres et preuves d'un courage sanglant.

« Sherry, avec cette lettre je prie pour ta bonne santé. J'ignore où tu es, mais j'espère que Wrath se trouve en ta compagnie, qu'aucun mal ne vous a pris. À la découverte de la catastrophe, je pense à toi et nos semblables. Je vais secourir des victimes à Aeden. J’espère mettre le voile bientôt pour rejoindre notre terre réprouvée. Porte toi bien. Je t’embrasse, 
David »

*

Le voyage se fit sans encombres, et le paysage macabre s’était présenté à eux comme le plateau chaotique dont ils étaient les pions. David plissa les yeux, couvrant son nez afin d'éviter l'inhalation d'un trop plein de souffre mêlé à la poussière. Tout était si abrupt que les semences de paix paraissaient sommeiller, encore, dans leurs esprits, évincés d'un penchant de vérité. Certains trébuchèrent sur les décombres, leurs regards posés sur l'hécatombe qu'était devenue Aeden.. Des soldats parsemaient les fines ruelles cherchant des victimes potentielles, tandis que d’autres les transportaient pour rejoindre les lieux d’habitation, ou les zones médicales improvisées. En ces dernières s’affolaient des médecins érudits, ou simples herboristes dont l’aide était précieuse, accommodait un petit nombre. Des tas de gravas formaient de véritables frontières entre vie et mort, sous lesquelles reposaient cadavres et âmes liées à l’espérance inassouvie. Le nombre de victimes ne cessait de croitre, sûrement. David reconnut la dépression, et l'anéantissement propres aux champs de batailles qu'il connaissait bien.

Des directives fusaient, échangées avec précision et droiture, quoique bienfaisantes, délétères. Elles étaient justement friandes d’un salut que tous priaient, pieds et mains liés. Une femme, dictant depuis tantôt décrets et instructions, vint à leur rencontre. Elle se montra ravie, elle qui pataugeait en ces marées gluantes et peu juteuses de l'infortune. Elle avait endossé ce rôle, et en ce sens le répit n'était plus permis, pourtant impérieux, inestimable. Cela dit, impossible de se passer de ses services.. La voyant se perdre non loin, l'hybride vint croiser son regard fuyant, tandis que ce dernier, harassé, cherchait désespérément un peu de repos. Il ne se permit qu'une oeillade, seulement un hochement de tête, sachant la belle trop prise. Pour la saluer, la rassurer dans le martyr qu'elle partageait avec la population..

Son devoir vociférait son nom. Ailleurs. Tous s'étaient dispersés après avoir fait acte de présence, et perçu les factions qui mieux leur correspondaient. Il était un des seuls encore là. « Vous avez vu ? » , « Quelle brillante idée de l'avoir laissée ici.. On tient pas à risquer notre peau pour dompter une bête pareille.. Vous avez vu sa taille ? » Des chuchotements éclataient de toutes parts. « Mieux vaut rester éloigné.. Qui sait quand elle agira.. » Visiblement pas à son intention. « Elle n'a pas l'air violente.. » , « Tu m'en diras des nouvelles quand elle t'aura engloutit la main » Et cette dernière portée, affectueusement, vers la crinière de la créature, se ravisa, vint chercher plutôt les haillons d'un protecteur effronté. D'autres murmures se firent entendre, dédaigneux, et le réprouvé soupira, las, éreinté de la bêtise des uns, lâcheté des autres. « Viens ici » Il tendit une main, cherchant du bout des doigts le museau de l'animal qu'un jeunot laissa derrière. Habitué à être fuit, il ne comprenait que trop bien le gaillard à quatre pattes. Avec la plus grande attention, il porta une main à son front, caressant ensuite autour des oreilles, et finalement le long pelage dont il ne sentait pas réellement la soie. « Tu veux venir avec moi ? On fera une bonne paire mon gars »

*

«  Bonjour. Nous sommes envoyés par..Hélya pour venir en aide au.. » , « Si vous êtes libres, cessez de bavarder ! Pas de temps à perdre. Vous et votre ami serez utiles à deux lieues d'ici. Empruntez cette route, vous y serez en un rien de temps » Il se tourna vers son congénère, lui soufflant deux mots, avant de détailler une nouvelle fois les nouveaux venus, re considérant. « Finalement.. Vous allez vous joindre à moi. Nous ne serons pas trop de deux pour analyser la situation et faire parvenir le rapport à la dame. Hélya a besoin d'informations pour gérer au mieux nos activités » , « Comme bon vous semble » Tous deux droits dans leurs bottes, ils se ressemblaient. L'homme fit deux pas en avant, se désignant sous le nom de 'Ysaïl' et sommant le guerrier de le suivre. D'autres se dispersèrent en attendant de nouvelles consignes. Arrivés sur une large place, une petite voix se fit entendre. « Qu..Quelqu'un ? Aide.. Ma ma..man e..est.. » , « Tout va bien ? » Il pleurait à grosses goutes, sanglotait, s'étouffant comme pas permis, pris par l'atroce peur et l'effroyable solitude. Écrasé par de larges blocs le surplombant, il ne bougeait pas d'un pouce, semblait par ailleurs au bord de l'agonie. « N'aie crainte, petit. Ça va aller ! » Il examinait les pierres, les jointures, cherchait en somme une entrée susceptible vers les souterrains. Procédure de base, mais paroles pleines d'assurance, et derrière que fumée sous un voile d'innocence. Ils ne pouvaient que promettre.. jurer sur l'optimale destinée. « Mais.. et ma maman ? M'sieur ? Elle est plus là ! Je ne.. » , « Calme toi et.. » Ils crurent entendre un éboulement, et un silence de marbre s'ensuivit. Il fallait faire vite, et bien. L'erreur n'était plus permise. « Hey ! Petit, tu nous entends ? » , « Il s'est sûrement évanoui.. N'espérons pas le pire.. Vous devriez aller chercher un ou deux hommes en renforts. Nous en aurons besoin, je m'occupe de chercher leur localisation » Le flair de l'animal tombait à point nommé...

1060 mots ( pardon j'ai pas réussi à faire moins T.T )

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 06 Juin 2015, 17:04



Nuit paisible dans une auberge sur la route menant à Aeden, La rouquine profiterait du confort des lieux, lit douillet, repas servi à la chambre, l'élémentale avait payé en conséquences pour savourer une bonne dose de paresse et de quiétude. Elle venait d'arriver et se désaltérait d'une boisson fraîche avant d'aller dormir. C'était sans savoir que le sommeil ne serait pas aussi paisible que prévu. Rejoignant son lit, elle fermait les yeux aussitôt. Ce n'était pas le début d'une nuit de rêve mais bien de cauchemars. Se réveillant sans cesse, des sueurs sur le visage et les bras, une crainte qui l'envahie. Chaque fois qu'elle se rendort, les mêmes images qui l'assaillent, ne voyant que chaos et désolation sans savoir pourquoi.

Réveil rude, manque de sommeil, Maléna décide de se rendre tout de suite à Aeden pour y chercher la sérénité dès que possible, c'était sans avoir que ses cauchemars était dû à ce qui allait se passer. Alors qu'elle se promenait dans les rues de la cité, le sol se mit à trembler de partout. En peu de temps des débris jonchaient sur le sol, un nuage de poussière nuisant à la respiration. Cris, pleurs et hurlements de détresses font écho dans ce brouhaha sans fin.  La rouquine couchée sur le sol, pensait qu'elle n'avait pu se tenir sur pieds suite aux tremblements, elle regardait autour comme si elle cherchait quelqu'un ou quelque chose, voyant une personne qui la fixe.
- Tout va bien ?
- Euh oui, je... je crois.
- Tu étais évanouie.
- Non, je viens à peine de tomber.
- Depuis dix minutes en fait.
Maléna était sans mot, n'ayant jamais eu conscience qu'elle avait ainsi perdu la carte. Serrant les poings, se relevant péniblement avec l'aide de son bienfaiteur qui la scrute toujours.
- Ça va... que c'est-il passé ?
- Séismes répétés à première vue.
- Répétés ?
- Oui, deux fois déjà et ça ne semble pas ralentir.
- Et M*rde. «C'était ça le cauchemar...»
L'individu fit un sourire gêné puis demanda.
- Tu pourrais m'aider ? Ma maison est effondré et ma boite de matériel médical est coincé à l'intérieur. Ma taille ne me permet pas de passer mais toi...
- Oui, guide moi. Je te dois bien ça pour avoir veillé durant mon inconscience.

Le duo avança à pas rapide à travers les rues et débris. Partout des gens essayait de fouiller les gravats dans l'espoir de retrouver un proche. Comment nommer autrement que désolation ce qui se passait. Est-ce que tout le continent avait été touché ? Et ailleurs ? Tout autant de question dont elle ne pourrait avoir de réponse dans l'immédiat. Ils atteignirent la maison, l'homme indiquant l'endroit et le passage qu'il avait repéré. Retirant sa cape pour une contrainte de moins, elle s'avança lentement à travers les débris, une flamme au bout des doigts pour éclairer son chemin. Derrière elle le résonnement d'une voix qui la guide vers l'objet convoité mais qu'un grand fracas vint interrompre. Le passage derrière elle c'était bloqué et Maléna se mit à tousser sous l'effet du nuage de poussière. Continuant sa progression, elle atteignit la boîte qu'elle emporta avec elle, se faufilant à travers ce qui reste de la structure, suivant les rayons de lumière qui lui parviennent jusqu'à atteindre ce qui était le toit. Lors de sa descente elle perdit pied et déboula sur quelques mètres en serrant la boîte dans ses bras jusqu'à s'arrêter devant le médecin.
- V.. Voilà.
- Merci merci merci !
Il prit soin de vérifier qu'elle n'avait pas de blessures grave outre les écorchures ici et là.
Elle ferma les yeux, secouant la tête pour reprendre ses esprits puis s'adressa à l'homme afin de savoir où l'aide était requise suite à cette catastrophe. Il pointa du doigts un petit attroupement qui peu à peu se divisait, surement dû à la répartition des tâches. La rouquine remercia l'inconnu puis s'y rendit sans attendre puisqu'il était sans nul doute de son devoir d'aider les siens.

Hélya fit un rapide briefing à Maléna qui arrivait tardivement, indiquant les trois choix possibles de travail à faire et précisant la répartition actuelle. Elle prit le temps de réfléchir à l'endroit où elle serait le plus utile, où elle se sentirai à sa place plutôt qu'une impression de nuire au bon fonctionnement. Ainsi les soins et le réconfort s'avérer des choix à ne pas faire, il suffirait qu'elle se mette en colère pour brûler accidentellement quelqu'un et ce n'était pas vraiment ce qu'il y a de mieux. Bien assez de blessés et de morts. L'équipe de recherche restait de loin l'option la plus adapté à ses capacités. L'élémentale voyait au loin un réprouvé avec un gros félin et un soldat, se disant que le flair de l'animal serait un atout de taille. Choisissant de les rejoindre alors qu'un soldat repartait à la recherche de renfort, Maléna en profitant pour s'approcher.
- Bonjour, je suis Maléna, je viens aider. Vous avez trouver du monde là-dessous ?
835 mots
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 08 Juin 2015, 15:26



GROUPE VII
Lysis - Maléna - Rosée du Matin - Devaraj - Callirhoé [Milady] - David [Sherry] - Luxariell [Lumi]

Hélya se leva de son petit siège de fortune. Elle s'était reposé quelques minutes, assez pour à nouveau se tenir debout. Quelqu'un lui emmena de quoi boire pour se s'hydrater et prendre un peu le temps « Merci. » Se remettant en route, elle partie vers les rues ouest, là où était Lysis.
Arrivé non loin d'elle, elle lui dit d'un ton doux « Dame Ventus, merci d'être présente. Kevne est introuvable, nous ne savons ni où il est, ni ce qu'il lui ait arrivé. Comprenez, il est partit à l'orée des tremblements, dans le but de chercher du renfort. Seulement, quelque chose n'est pas normal. Loin de moi l'idée de porter une quelconque accusation, mais j'aimerai, si possible, que vous alliez au Palais trouver des renseignements sur lui. Qu'est-ce qu'il aurait pu faire, pourquoi partir maintenant ? Et surtout, où serait-il allé... ? Chercher quels renforts soi-disant ? Puis-je vous en laisser la charge ? » Elle lui sourit alors gentiment « Nous allons nous occuper des familles, ne vous inquiétez pas. J'ai besoin de votre aide. » Lysis devait aller dans les quartiers du roi, dans la salle de réunion, la bibliothèque, où elle voulait, peu importait, mais elle devait ramener des indices sur la disparition subite de Kevne, pour les donner à Hélya. Une lettre, un flux magique, une réminiscence, elle devra se servir de tout pour ramener ce qu'elle peut.

____________________________________________

Sayjal s'épongea le front. Elle venait de terminer le bandage à la jambe, d'une victime des effondrements récent. Derrière le palais, le camp de soin montrait l'infortune de chacun. Il y avait des tentures récupérées de-ci de-là, des habits empilés, et des corps sous des draps. Ils n'avaient pas encore eu le temps de séparer les défunts des malades, et beaucoup d'entre eux étaient, d'ailleurs, dans le coma. Les équipes de soins étaient débordées, et tout le monde ne maitrisait pas la magie de guérison « Passe moi du fil ! », « Attend Sayjal, l'Ange va venir. », « Je ne peux pas l'attendre, il est en train de s'épuiser bêtement en soignant des personnes qui ont perdu des membres. Pour le moment, nous avons d'autres priorité. Il est seul, pas nous. Viens ici et passe moi ce foutu fil ! » L'assistante du docteur improvisé s'exécuta. Elle lui tendit fils et outils pour pouvoir recoudre une plaie béante mais désinfectée. Effectivement, dans leur rang, un ange était venu. Hiérarchiquement posé, il usait de sa magie pour apaiser les tensions et soigner les corps. Le problème était le nombre. Les victimes affluaient, alors que l'Ange lui, était seul. Peut de guérisseur avaient le pouvoir de guérir les autres. Ils faisaient les premiers soins à la main, incapable de plus. Sayjal était une de celles-là. Elementale de glace, sa vocation était de détruire par le gel et la brûlure, et non de guérir les coeurs blessés.
Lorsqu'elle acheva son travail, relevant la tête, elle aperçu un groupe de personnes « Les renforts ! » Les mains pleines de sang, elle se leva, les essuyant à un chiffon chaud « Bienvenue à vous, et merci encore d'être venu ! Nous avons plusieurs blessés graves. » Elle se tourna et montra des rangées « Ici sont posés ceux qui sont prioritaires : hémorragies, crises, amputation... Si nous n'agissons pas vite, ils risquent de mourir. Pour le moment, leur état est stable, nous avons déjà oeuvré, mais d'autres risque d'arriver. Ici, là, ceux qu'il faut opérer d'urgence. Le reste là-bas, les blessés qui peuvent attendre. On les anesthésie, on les surveille mais on les fait patienter. » Elle pointa alors vaguement du doigt, avec un certain dédains, un homme rayonnant, habillé de blanc, maculé de sang, mais aux ailes à l'apparence douce comme de la soie « Et là-bas c'est 'l'Ange'. Personne ne sait comment il s'appelle mais il est un des seuls guérisseur magique, et puissant. Il traite les victimes avec son ordre de priorité. »  Elle se retourna vers le groupe « Mais ici c'est mon infirmerie, donc vous gèrerez les victimes selon mon ordre, c'est à dire, celui que je viens de vous citer. Il faudra être réactif. Si quelqu'un sait particulièrement bien utiliser la magie, et qu'il peut guérir avec, qu'il ne s'en prive pas, ça fera pas d'ombre à l'autre là-bas. En revanche, ne vous épuisez pas, je veux tout le monde. Faites donc des pauses et repassez aux soins manuels. C'est compris ? » Sayjal ne paraissait pas très sympathique, mais elle était épuisée et débordée. Son assistante indiqua à certaines personnes, les gens en cas critiques dont il fallait s'occuper sur le champs. L'Elementale, elle, était retournée aux soins « Si vous avez une questions, n'hésitez surtout pas à aller voir Sayjal. Elle est fatiguée, peut être un peu aigrie, mais elle est réellement heureuse et soulagée que vous soyez ici. Elle vous en remercie. »  Un petit sourire plus tard elle s'esquiva, laissant alors chacun avec sa tâche.

Mots : 920

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 09 Juin 2015, 11:03

Hésitante, je regarde le jeune homme ayant accepté de m’accompagner aider les blesser. C’est moi qui ai demandé de l’aide, qui ai souhaité ne pas être seule à y aller pourtant, maintenant qu’il est en train de me parler je ne sais pas réellement qu’elle attitude dois-je aborder. « Heu… Enchanté… Enfin, je ne suis pas sûre de pouvoir dire être enchanté dans une telle situation mais… Mais bon. Je... Je m’appelle Luxariell. » Je lui jette un rapide regard apeuré avant de détourner la tête. Il faut que je sois forte. Autour de nous toute la ville tombe en ruine, je ne peux pas me permettre de faiblir. Et être forte commence par oser parler aux gens. Ce qui est d’autant plus vrai quand les gens en question ont vu la mort de prés. Entamant la marche vers l’arrière du palais, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce que ej vais faire. Sur ce que je vais pouvoir faire. Certes, j’ai dit vouloir parler aux gens pour les aider à aller mieux mais… Je suis déjà incapable de parler à une personne en bonne santé alors comment imaginer que je puisse le faire avec des blessés ? Secouant la tête, je chasse ces pensées de mon esprit. La question n’est pas de savoir comment. Je ne devrais même pas me poser cette question. Je dois le faire c’est tout.

C’est avec cette pensée en tête que je débouche, accompagnée du dénommé Devaraj, dans l’hôpital improvisé. A peine la vision des premiers blessés m’apparait que je me sens chanceler. Que s’est-il réellement passé ici. Comment de simple éboulement ont-ils pu mettre les gens dans un tel état ? Des dizaines de corps sont présent devant nous, probablement autant si ce n’est plus de mort et une grande partie porte des blessures grave. Au centre de tout cela, un ange semble s’affairer à soigner les gens comme il le peut. Il ne faut pas plus de quelques secondes pour qu’une femme vienne nous rejoindre et se mette à nous expliquer la situation. Je reste sans voix face à son attitude directrice et le calme qu’elle semble posséder malgré la situation. Autour de nous des gens sont en train de mourir, de se vider de leur sang et malgré cela elle arrive à être parfaitement détachée, à agir de manière rationnelle et dans ses mots il n’y a pas une once d’hésitation.

Il me faut quelques secondes avant d’oser bouger vers l’un des blessés qu’elle vient de citer. M’accroupissant à côté d’un homme à qui il manque une main je regarde sans rien faire une femme s’affairer à lui prodiguer des soins. Face à l’urgence de la situation elle semble presque dotée de plusieurs bras. Saisissant un chiffon et le posant sur la plaie de l’homme elle le maintien autour de cette dernière à l’aide de sa magie. Pendant ce temps l’une de ses mains vient saisir de quoi soigner la blessure alors que la seconde prend de quoi la refermer. « Ne reste pas bêtement là. Tiens-moi le chiffon et donne-moi celui qui est posé plus loin. » Hochant la tête je m’exécute rapidement grimaçant à la vue du sang et du visage horrifié de l’homme. Je reste ainsi, à aider du mieux que possible la femme, détournant de nombreuses fois les yeux à la vue du sang et de la blessure, avant de me relever et de m’éloigner de la foule. Je n’ai aidé à soigner qu’une personne et je suis déjà au bout de mes limites, c’est ridicule. Mais en même temps je ne veux pas me forcer et rester avec eux. S’il venait à m’arriver quoi que ce soit ce ne serais que du travail en plus chose dont ils n’ont absolument pas besoin.

Assise sur un rocher je passe quelques minutes à respirer afin de reprendre mon calme. Même si je dois faire cela après chaque blessé soigné ce n’est pas grave. Le simple fait que j’aide est déjà un gain de temps considérable pour eux. Fermant les yeux, un sourire entendu sur les lèvres, je quitte mon siège pour retourner aider à soigner les gens. Et puis, je ne me suis sentie mal uniquement à cause des blessures de cet homme. Il me suffit de ne pas voir les blessés pour ne pas avoir de problèmes. Si je me contente de courir de droite à gauche afin d’apporter le matériel aux gens en ayant besoin, je n’aurais aucun problème. Concentrée sur cela, je fais demi-tour et retourne sur les lieux de soins. Cependant, à peine ais-je remis les pieds là-bas que deux hommes ensanglanté arrivent. Il manque un membre à chacun d’eux et leur sang ne cesse de couler. Je reste interdite face à ce spectacle, ne sachant quoi faire avant de me sentir basculer en arrière. Ma main tente de se raccrocher à quelque chose susceptible de me soutenir néanmoins, je ne parviens qu’à saisir l’air. Je suis inconsciente avant d’avoir touché le sol.


827 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 10 Juin 2015, 20:41

Un petit oiseau qui volait au-dessus de la ville était en proie à la panique. Il avait ressenti l'évènement arrivé avant les êtres humanoïdes. Bien que cette capacité animalière lui a été utile pour survivre, il voyait désormais la scène qui se produisait sous lui. Il voyait des gens courir pour s'éloigner du danger et d'autres qui se cachaient dans des endroits qu'ils croyaient sûrs. Cependant, ce n'était pas toujours le cas. Par sa petite taille, il était dans l'incapacité de venir en aide. Par ailleurs, il n'avait pas les capacités intellectuelles aussi développées qu'un humain. Il était en proie à son instinct primal qui serait de fuir pour survivre. Cependant, il cherchait sa maîtresse. Elle l'avait déjà sauvé dans le passé et il avait toujours l'impression d'avoir le devoir de lui venir en aide. Par contre, il arrêta de virevolter pour se mettre à écouter. Il entendit une petite voix appelée sa maîtresse. Il décida d'aller voir et trouva la provenance de cette voix. Il s'agissait d'une petite fée qui se faisait poursuivre par un chat. L'oiseau courageux décida d'attaquer le chat qui menaçait la petite fée. Le petit oiseau multicolore piquait sur le chat en faisait des cris presque d'horreur. Bien que le chat était persistant, il céda la place et Phoebus en était bien heureux. Il retourna voir la petite fée si tout allait bien.

____________________________________

Je n'avais pas de temps à perdre. Dès que la rencontre fut complétée, je me dirigeai vers la rue la plus endommager selon ma perception, c'est-à-dire la rue ouest. Quelques secondes après mon départ, j'entendis des gens qui demandaient à l'aide. Je ne pus m'empêcher de me rendre à eux rapidement. Il s'agissait d'une vieille dame qui demandait à l'aide, car son fils était coincé sous des débris de leur maison. Elle me suppliait de l'aider. On pouvait voir que la moitié du corps. L'autre partie était cachée et prise sous la moitié d'un mur de la maison. Avec une grande concentration, je m'efforçai à condenser l'air sous le mur. La pierre s'éleva tranquillement et l'homme fut rapidement sorti par un soldat.

Dès que cela fut fait, je vis apparaître Hélya. Elle me demandait d'aller à la recherche des informations à propos du départ du roi. Il était effectivement suspicieux de ne pas l'apercevoir en ce jour de drame et après tout ce temps. Bien que j'avais le désir d'aider mon peuple, j'étais la seule apte à faire cette tâche.

- Parfait! Je vais faire mon enquête sur sa destination et le plus rapidement possible pour revenir vous aider. Je sais que vous avez d'excellentes compétences dans la gestion en situation de stress. Continuez ainsi, les élémentals ont besoin de vous!

Je fis un léger sourire avec un signe de tête avant de m'envoler par la propulsion de l'air sous mes pieds. Je devais faire mon enquête et dans les départements du roi. Il risquait peut-être de ne pas apprécier que je rentre chez lui sans son accord, mais je me devais le faire. Je passai par une fenêtre proche des appartements du roi. Avant d'entrer dans son domaine, je préférais m'informer auprès des employés. Cependant, nombreux employés du château étaient parti pour venir en aide à leur famille. Je ne pouvais compter sur eux pour le moment. J'allais devoir chercher de façon plus précise. Rendu devant la porte du domaine du roi, je m'évaporai pour passer sous la porte subtilement. Je pus apercevoir que l'endroit était un peu à l'envers. Il semblait être parti rapidement. Je regardai de gauche à droite. Je ne voulais pas manquer quelques choses. Je n'avais pas faire apparaître mes jambes pour éviter de laisser de trace ou déplacer un truc important. Je me rendis au bureau du roi et je pus apercevoir que sa plume était tombée causant une grosse tâche sur un parchemin vierge. Je pus voir aussi plusieurs livres à côté. Je les regardai rapidement en les ouvrant. Il s'agissait de livre qui mentionnait certains objets ayant des facultés protectrices. Il semblait s'informer sur un objet quelconque. Par contre, il y avait beaucoup d'objets. Je ne pourrai pas facilement trouver celui qui recherchait précisément. Soudainement, je me tournai la tête et je remarquai que la tâche avec faire transparaître des lettres au travers du parchemin. Il avait écrit un message sur le précédent parchemin et le second avait été incrusté. J'eus une idée simple. Je pris un morceau de tissus de ma cape pour l'imbibé d'encre. Je passai rapidement mon tissu sur la feuille. L'encre était entrée dans les petites fissures. Je pouvais désormais apercevoir ce que le message du premier parchemine. Je pris le papier et le livre qui j'avais feuilleter. J'avais suffisamment d'informations. Je repris mon chemin, mais dans le sens inverse. Grâce à la vue de haut, je pouvais retrouver Hélya rapidement qui venait en aide à des personnes désormais sans abris. Je descendis sur la terre ferme et j'informai ce que j'avais trouvé.

- Hélya, j'ai trouvé quelques choses. Je ne crois pas que le roi est allé à la recherche d'un aide humain, mais d'un aide matériel et magique...

J'ouvris le livre pour montrer les objets magiques et ensuite, le message du roi. Le message informait de la recherche d'un objet qui pourrait immuniser Aeden du drame qui se produisait. Il avait bon espoir de retrouver cette pierre avant qu'il soit trop tard.

- Je crois que le roi n'a toujours pas trouvé ce qu'il désirait. Il faut garder confiance  qu'il revienne rapidement...

J'attendis sa réponse avant de retourner au travail.

Info:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 10 Juin 2015, 23:03

Devaraj  jeta un regard un peu étrange à la jeune femme qui avait l'air apeurée . Peut-être qu'elle était mal à l'aise à cause de la situation ? Ce serait assez compréhensible vu la cohue qui régnait autour d'eux alors qu'ils s'avançaient dans les rues détruites. N'importe qui n'ayant pas l'habitude de ce genre d'ambiance serait un minimum déstabilisé et lui-même ressentait une sourde inquiétude quand à ce qui pourrait bien arriver ensuite.
En peu de peu temps ils arrivèrent à l'endroit voulu, qui était rempli de corps blessés et de soignants s'afférant de droite à gauche. Le chaman n'avait pas vraiment l'habitude d'être entouré de sang, de cadavres et de plaintes de douleur donc ce fut un peu difficile de s'y habituer au départ... Mais les premières minutes passées, il se rendit compte que c'était l'occasion parfaite pour pouvoir premièrement agrandir ses connaissances en médecine et en premiers secours, et deuxièmement s'entraîner à maîtriser son sang froid. Peut-être que c'était pas très moral de profiter du malheur des autres, mais il n'avait pas l'intention de rester immobile à s’apitoyer sur son sort. S'il pouvait se rendre utile, et surtout agrandir ses connaissances, il ne voyait aucune raison de se plaindre.
Une femme tout aussi énergétique que la première qui leur avait parlé vint à leur rencontre pour faire un rapide compte-rendu. Devaraj jeta un regard un coin un peu amusé à l'Ange qui travaillait sans relâche. Il n'avait jamais vu d'Ange auparavant alors c'était en quelque sorte fascinant pour lui, mais il doutait d'avoir le temps matériel de pouvoir l'observer plus en détail et détourna à contre-cœur son attention de ce dernier.  A la place, il se sépara de Luxariell par la force des choses et suivit machinalement un médecin qui avait l'air d'avoir besoin d'aide. L'homme ne lui avait pas vraiment laissé le choix et lui avait simplement lancé un regard presque inquisiteur avant de dire sèchement "Vous là. Rendez vous utile au lieu de bailler aux corneilles..."

Après plusieurs minutes à éponger du sang, nettoyer des plaies  et observer les patients perdre ou regagner  leur vie, il se rendit compte que c'était moins facile que ça en avait l'air. L'air était lourd, ses oreilles étaient remplies des divers gémissements et la pression pour sauver le plus de vie avec le moins de temps possible était lourde. Même si c'était  "passionnant" de voir des gens osciller entre la vie et la mort, il finit par avoir un haut de coeur à la vue des blessés et vacilla. Son "mentor"  lui accorda une courte pause, ne daignant même pas quitter du regard son patient pour observer son collègue. Le chaman s'éloigna un peu, admiratif du sang-froid implacable de l'homme et tout de même heureux d'avoir pu apprendre comment on procéder basiquement pour soigner quelqu'un.  Il s'assit à l'extérieur du camp et soupira un peu, en profitant pour s'aérer la tête.

Finalement, il allait retourner aider quand il revit Luxariell de loin et s'approcha pour voir comment se passait les choses de son côté.
-"Alors, comment tu v-... Ah." Il la regarda d'un air un peu ahuri s'évanouir au sol et observa ensuite la cause du malaise. Comme il n'était pas très fétiche lui non plus des membres sanglants et déformés, il ne put s'empêcher de fermer les yeux, se forçant violemment à rester calme. Il finit par porter le plus rapidement possible Luxariell sur une couchette improvisée qui était par chance libre, avant d'être rappelé par  son collègue, qui finalement ressemblait plus à un esclavagiste qu'à un médecin. Enfin bon... c'était pour la bonne cause. C'était pour sauver des gens et engranger des connaissances ! Le chaman prit quand même le temps d'éponger le front de Luxariell et de placer de l'eau à côté au cas où, avant de courir rejoindre son mentor.

_______________________________________________________________________

Cendres regarda son maître s'éloigner à grands pas avec des doux yeux gris et finit par reporter calmement son attention autour de lui. Il sentait clairement l'hostilité et l'incompréhension qui grondaient autour de lui au fur et à mesure que Devaraj s'éloignait. S'il avait l'habitude de ce genre de réaction, ce n'est pas pour autant que ça lui était agréable. Il allait instinctivement s'éloigner des gens pour se mettre à l'écart quand une main se posa sur sa tête et le caressa gentiment. En levant les yeux il découvrit un jeune homme qui lui souriait gentiment et en qui il ne ressentait aucune raison de ne pas lui faire confiance... Il ronronna doucement, bien que cela ressemble plus à un grognement et frotta son corps massif contre les jambes de l'homme avant de le suivre dans les décombres.
L'attention de Cendres était dérivée vers le brouhaha  autour de lui. L'odeur du sang et de la détresse étaient omniprésents et  le rendait nerveux. Sa queue battit violemment l'air quand il s'aperçut qu'un enfant s'était évanouit. L'animal s'avança pour lui lécher son visage et en enlever les larmes et la poussière avant de suivre son nouveau "maître". Il grimpa sur les débris et renifla un peu, la bouche entre-ouverte, pour essayer de localiser les victimes. Il ne mit pas longtemps avant d'en trouver l'exacte provenance des cris autour de lui et  se mit alors à tourner autour de l'énorme bloc en question. Il essaya de grogner pour attirer l'attention des sauveteurs. Comme les cris se faisaient de plus en plus faibles, il décida d'aller tirer un morceau de vêtement de son "maître" pour le forcer à venir à l'emplacement même.





Mots : 1000 (OUF)

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 11 Juin 2015, 01:02


L'abordage fut.. soudain, mais une rencontre non-exhaustive. Il y avait toujours à se réjouir d'un être dénué de préjudices nocifs, insultants, et avec qui de simples échanges étaient concevables. Elle était même d'une politesse distinguée, aux yeux d'un soldat. Les noms n'importent que peu quand on cherche à vous l'arracher, sans jamais voir par delà une façade apparente. Les noms sont de simples outils qu'on jette sans remords. Aux portes du trépas, un Homme perd sa valeur, se voit ôtée liberté, individualité. Même son propre sens de l'honneur qui résidait dans l'existence. Sur un champ de bataille, il n'en reste que des carcasses. Or, le sourire de la femme s'en éloignait agréablement. Il la salua d'un hochement de tête, sachant que l'heure n'était pas aux jérémiades, ni aux bons sentiments. « Enchanté, David. Le petit semble être le seul survivant apparent, bien qu'il soit profondément étourdi par la violence de l'écroulement. Ses parents sont, d'après ses dires, encore prisonniers. Nous.. » Quelques soldats accoururent, interrompant le momentum.

Avec eux semblait se propager une amertume, une prolifération inlassable de cet air de défaite. Leurs tenues mal arrangées, leurs souffles lourds, leurs visages désemparés, n'apportaient que le mauvais présage, oies de mauvaise augure. Leur incapacité à résoudre l'affaire en main étant pourtant claire, aucun ne semblait prêt à baisser les armes. C'était peut-être louable, mais à quel prix, et avec quel genre de conviction ? L'arrogance était futile en ces lieux, et tout titre l'était tout autant. Mais comment leur en vouloir.. « Où est Ysaïl ? Ses connaissances nous sont requises » , « Parti chercher des renforts. Il semblerait que dans la zone les dégâts soient plus sérieux que prévu, et que de nombreuses victimes demeurent prisonnières » , « On lui avait pourtant déjà dit d'arrêter de s'occuper du bas peuple.. » Il grogna dans sa barbe des paroles immondes, propres à ceux que le mal n'atteint pas, et qui se gardent bien de le voir venir. « M'sieur ! » s'exclama un jeune recrue, une 'révérence' exagérée, deux mains le long du corps, le dos droit comme un piquet. « Qu'y a-t-il ? » Cette fois, il grommela ces quelques mots. « Vous êtes appelé dans un autre camp pour réfugiés. On veut aussi s'entretenir avec vous de la raison derrière.. » , « Si je le savais, j'en serais pas là à me morfondre ! On se décide enfin de me mettre au parfum.. » La confusion générale et la panique environnante, ne semblaient finalement pas prendre en proie que ceux à qui ils arrachaient familles et membres comme si rien. D'autres semblaient tout aussi enclins à la démence, à cet état de désespoir que l'on ressent à l'arrivée de la catastrophe. « Dites lui au moins de nous rejoindre dès qu'il aura fini de se lamenter. Et de se faire bonne conscience, pour changer » Seulement.. que lui cachaient-ils au juste ?

Mais cette histoire ne leur incombait en rien. Ils n'étaient qu'étrangers à la cité, ceux que le bon vouloir avait apporté jusqu'ici. Ils gardaient un sang-froid suffisant, et s'attelaient aux tâches qu'on leur avait désignées. Laissé à leur charge, l'enfant s'étendait au sol, réconforté par l'imposante carrure de l'animal. Sommant un de ses collègues de l'assister au besoin, et le ramener jusqu'à un orphelinat ou institution qui puisse servir ce genre de pertes, David soupira. « Effectivement, Maléna, les choses vont on ne peut plus mal. On a tout sauf le temps de chômer. Aide moi eskel » La bête s'approchant, le réprouvé vint lui caresser le poil, le regardant droit dans les yeux des siens couleur émeraude. Son attitude quelque peu exaltée et sa façon de le tirer par un pan de vêtement, affirmaient sa trouvaille, et l'espoir qui s'y trouvent ceux qu'ils étaient venus chercher. D'une structure non loin, avec quelques pierres superposées et une poussière blanchâtre qui le tout recouvrait, dépassait une manche de chemise dont il crut pouvoir se servir pour les localiser. Les gravas étaient lourds, difficiles à porter. S'ils ne s'effondraient pas à leur toucher, ils perdaient en quelque sorte leur consistance une fois entre leurs bras, ou de nouveau au contact du sol. Mais la bête était formelle, et il eut douté que son flair puisse mal la mener. S'y mettant à trois, avec une perche solide pour soulever le plus gros bloc, il leur était possible de parvenir à l'accomplissement de l'irréalisable. Le reste, ce ne fut qu'un jeu d'enfants.

« Du nouveau ? » L'homme de tantôt revenait à la charge, plus essoufflé que jamais, mais aussi porteur d'une flamme constante, ne tarissant pas ses efforts pour un bien commun. Il était admirable, et tout un chacun se devait de le reconnaître. « On a.. reçu la visite d'un charmant personnage qui semblait un de vos plus fervents admirateurs.. » , « Je vois bien de qui tu veux parler. Le message est ? » , « Qu'il vous faut les rejoindre au plus vite, à ce qu'on m'a dit. Ils essaient sûrement de comprendre ce qu'il se trame » , « Ce sera pas faute d'avoir essayé au moins. Je vous laisse vous charger de tout. Je reviens vite. Je vois que vous avez trouvé d'autres renforts.. Je vous laisse en finir, et si jamais le temps vous le permet, il y a une dizaine de blessés par là bas qui ont besoin d'être transportés jusqu'à l'infirmerie. D'autres encore attendent d'être sauvés. Chacun a sa mission, on traîne pas ! » David, soulevant alors un corps de femme, prit place debout, progressant à petits feux jusqu'à quelques couches improvisées que l'on trouvait là. Déchirant un pli de ses haillons, il vint porter secours aux plaies les plus graves, dont sa tête, à la chevelure déjà imbibée de sang. « L'homme doit toujours se trouver enfoui quelque part » L'air de dire, qu'ils n'étaient pas au bout de leurs peines. Et étais-ce seulement possible..

990 mots

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 11 Juin 2015, 11:56

Je me sentais si... fatiguée... Ma magie m'avait à peine permit de distraire ces enfants, de les amené dans un état de calme... Je ne savais rien faire de mes dix doigts, j'ignorais tout de la souffrance du monde et je n'avais jamais vu de mes yeux autant de souffrances dans ces regards, autant de corps mutilés, autant de sang couler le long de lits improvisés, se répandent sur le sol ou imbibant les vêtements des infirmiers... Les petites voix dans ma têtes n'arrêtaient pas de me dire que ma place n'était pas ici, que je devais partir de cet endroit, retourner à l'océan, que je ne servais à rien, que je ne faisais que les gêner, que Melody m'avait en fait abandonnée parce que je ne lui servais finalement à rien. Je n'en pouvais plus, j'étais au bord de l'évanouissement, je n'avais qu'une envie, attraper le premier seau d'eau à ma portée et plonger ma tête dedans, fermer les yeux, et partir dans un autre monde, loin d'ici, loin de tous ces malheurs... Mais pour aller où ? Pour y faire quoi ? Les mers étaient bien trop agités pour que je puisse m'y réfugier. Il paraitrait même que des monstres aient été aperçu aux abords des rivages... Je n'avais nul part où me cacher et ce n'était pas ma famille qui allait venir me chercher... A eux aussi, je ne servais à rien... Bonne qu'à pleurer ! Des larmes coulaient le long de mes joues, alors que je détournais le regards des bambins pour que ceux-ci ne puissent assister au spectacle pathétique que je leur offrais... Pourtant... Une petite fille pas plus haute qu'un tabouret m'attrapa par la jambe, et m'offrit un sourire si lumineux qu'il m'en fut douloureux. Pourquoi ? Je ne le méritais pas.

« Merci de m'avoir apporté votre soutiens. Je pense que désormais, je devrais pouvoir veiller sur eux. Si voue le pouvez, allez aider les infirmiers, ils ont plus besoin de vous que de moi. » J'écarquillais de grands yeux à ses propos. Plus utile ? Impossible. Et pourtant, j'avais lu en elle la même tristesse, le même sentiment qui était le mien. Celui de ne pouvoir aider son prochain comme nous le souhaiterions. Je ne sais ce qui me prit ce jour là, quelle étoile scintilla dans mon regard, quelle flamme naquit en mon cœur, mais sans réfléchir, j'opinais du chef et fit demi-tour non sans lui avoir offert une expression compatissante. « Je ferais de mon mieux... », lui murmurais-je avant de disparaître de son champ de vision. Et à peine eus-je le temps de réfléchir à ce que je pouvais bien faire qu'une élémental qui me semblait être plus âgée que moi m'attrapa par le bras et m'emmena à sa suite. « Viens par là ! On a un homme qu'il faut amputer au plus vite avant que la nécrose ne se propage jusqu'à son cœur. J'ai besoin que tu nettoie sa plaie pendant que je prépare la scie. Des questions ? » « Avec quoi je nettoie ? » « Ta magie. Vas-y doucement, enlève les saletés, puis mets le produit rouge tout autour de son bras. Rassure le patient comme tu peux, il ne sait pas ce qui l'attend. » Je déglutis, alors que nous étions arrivés devant notre blessé, un homme d'une quarantaine d'année... au bras gauche entièrement bleu. Il avait le front en sueur et les la pupille rétractée et tremblait par moment... Je ne savais trop quoi lui dire... Et c'est en silence que je commençais à m'affairer... Nettoyer la plaie me prit un temps infini, tant la poussière, le bois et les cailloux étaient incrustés dans la chair... Il avait mal, m'attrapais par le bras... « Qu'est-ce que vous allez me faire ? » L'élémental me poussa légèrement du coude et les mots sortirent d'eux même, bien qu'hésitants. « Nous allons tout faire pour vous soigner, mais il va falloir être fort... Votre bras... Nous allons devoir le couper. » L'homme se débattit et hurla autant qu'il le pouvait. « Vous n'avez pas le droit ! Pas mon bras ! Vous ne pouvez pas me faire ça ! » « Monsieur ! Si nous ne le faisons pas vous allez mourir ici ! » Il retomba mollement sur son lit, visiblement au bord de l'évanouissement. « Bien, étale le produit, je suis prête. Et mets ça... » Elle me tendit un tablier, que j'attachais dans mon dos, avant de me servir de cet étrange produit que j'étalais abondamment tout autour de l'endroit où nous allions devoir couper... Ma respiration était saccadée, j'étais comme... fascinée, incapable de détourner mes yeux de la scène morbide qui se déroulait sous mes yeux. Et elle coupa. Et il hurla. Et le sang tâcha mes vêtements, mes mains. La mort m'entourait. Tout autour. Des gens allaient mourir. Nous ne pouvions pas tous les sauver. C'était horrible... Affreux... C'était ma réalité.

847 mots



Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Rosée du Matin
~ Fae ~ Niveau III ~

~ Fae ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 335
◈ YinYanisé(e) le : 07/06/2014
Rosée du Matin
Sam 13 Juin 2015, 10:37



Rosée du Matin ne se rappelait pas d’avoir un jour volée aussi vite. Nul doute qu’elle venait de battre un record sur les Terres du Yin et du Yang, même deux, au vu de l’intensité perçant de ses cris pour une si petite créature. Heureusement, un oiseau courageux répondit à son appel de détresse. Totalement effrayée, elle ne remarqua pas son sauveur immédiatement et se fut Fruits des Bois qui s’interposa entre elle et sa course folle pour éviter qu’elle se fatiguât inutilement. La petite fée se retourna alors pour voir ce qui se passait et entendit les miaulements plaintifs du chat devant les attaques piquantes de l’oiseau bariolé. Rosée du Matin ferma un instant les yeux devant ce combat rare et dangereux. Un petit oiseau affrontant un gros matou affamée, ce n’était pas courant, c’était même plutôt l’inverse… Mais le volatil parvint à ce montrer assez têtu pour que le félin cessât et allât voir ailleurs s’il n’y avait pas d’autre proie plus facile à se mettre sous ses dents pointues.

« Merci merci merci joli petit oiseau » fit la petite fée enchantée lorsque l’oiseau s’enquit de sa santé.

Très heureuse et reconnaissance, elle demanda à son sauveur de patienter. Un tel acte de bravoure devant être récompenser. Rosée du Matin ramassa un bouton d’or malmené par les tremblements de terre pour lui offrir une seconde vie. De ses mains agiles, elle entortilla la renoncule pour lui donner l’apparence d’une médaille grâce aux pétales dorés de la fleur. Elle passa ensuite son œuvre autour du cou de l’oiseau.

« Voilà, comme ça, tout le monde saura que tu es un héros ! » lui expliqua-t-elle avant de le remercier une nouvelle fois avec un bisou déposé sur le sommet de sa tête.

Elle laissa ensuite l’oiseau s’en aller à la recherche de sa maîtresse pour retourner aux côtés de Fruits des Bois afin de savoir ce qu’elle ferait. Aider les animaux était finalement un acte très dangereux pour une petite fée. Certes, elle pouvait changer de taille, devenir plus grande, mais elle n’en avait pas très envie actuellement. Sa course folle imprévue l’avait quelques peu fatiguée et user de sa magie si vite n’était pas vraiment envisageable, surtout qu’elle n’avait pas envie de marcher sur le sol. Elle conserva donc ses forces pour battre des ailes et se remettre en route, à la recherche de tâches à effectuer.

D’un côté, il y avait les gens qui soignaient les blessés. La fée les observa un instant, hésitant à les rejoindre. Aider les autres, elle aimait ça, mais le sang…. Trop peu pour elle, déjà de loin, cela la mettait mal à l’aise et elle n’était pas sûre que ces gens, dans leur état, appréciassent sa musique. Pourtant, ça, elle savait bien faire ! Chanter et danser sans aucune honte, c’était sa passion, mais elle avait assez de jugeote en cet instant pour en déduire que ce n’était pas le moment. Plus tard, peut-être. Aussi, elle continua son chemin et s’approcha de ceux qui cherchaient encore après des victimes enfui sous les décombres et qu’il fallait dégager.

« Je vais vous aider ! » lança la petite fée à un homme qui soupirait à grosse goutte en tentant de soulever de lourde pierre pour en libérer un autre dont la jambe bloqué le faisait énormément souffrir.

« C’est gentil, mais nous avons besoin d’hommes forts »

A chaque fois, c’était la même réponse qui lui était fournie. Il faut dire que devant l’immense lion qui venait de trouver d’autres victimes prisonnières, elle ne faisait pas le poids. Elle s’installa sur une pierre et regarda les hommes travailler durs pour les tirer de là. La petite fée aurait bien aimé donner un petit coup de main, faire quelques chose, intervenir, mais ils avaient raison… Avec ses fragiles mains de fée, elle ne savait pas beaucoup les aider. Alors, elle soupira à côté de Fruits des Bois.

« Je ne sers à rien ici, je suis trop petite et trop faible » se plaignit la petite fée qui se fit aussitôt consoler par Fruits des Bois qui lui tapota l’épaule de sa fine queue. Rosée du Matin y entortilla ses doigts, jouant nonchalant avec avant de se rendre compte qu’il était sale.

« T’es tout poussiéreux ! » lui fit-elle remarquer en pointant du doigt sa queue grise qui d’ordinaire arborait un joli ton rosé.

Elle décida alors de la frotter pour le débarrasser de cette vilaine couche grise. Maladroite, elle mit le pied dans un trou et bascula dedans.

« Cruuuuuuunch ? couina son ami dans le trou
Pas d’inquiétude, je n’ai rien, lui répondit une voix d’outre-tombe. Eh !  Il y a quelqu’un là-dessous j’crois! »

La petite fée avait senti quelque chose qui ressemblait vaguement à des orteils et continua son trajet sous les décombres pour voir si la personne était toujours vivante. La progression n’était pas simple, mais pour une fois, sa petite taille lui était favorable. Elle rampa sur le ventre de l’inconnu et atteignit son visage. Arrivée à sa bouche, elle sentit son souffle lui ébouriffer les cheveux. L’homme respirait encore, il était donc toujours vivant, mais plus très réactif.

« Tenez bon, je vais chercher de l’aide ! » lui lança-t-elle rapidement avant de faire le chemin inverse précipitamment et de manquer de se cogner à Fruits des Bois qui avait la tête plongé dans le trou pour observer ce qui se passait.

Rosée du Matin regarda autour d’elle, cherchant ceux qui fouillaient dans les débris. Elle ordonna à Fruits des Bois de rester sur place afin de montrer où était la victime. La fée virevolta ensuite dans les ailes, reprenant une nouvelle course folle pour appeler des bras forts.

« J’ai trouvé un homme sous les décombres, là-bas, dépêchez-vous. Il respire encore, mais il ne sait pas bouger. »


975 mots
Résumé:


♪ Chante ♫
Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden YjFKpln

Merci  Kaahl  nastae
:◄♥►:

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34973-rosee-du-matin
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» Event Juin 2015 | Groupe V | Les conquistadors
» Event Juin 2015 | Groupe VI | Les statues fragmentées
» Event Juin 2015 | Groupe IX | Avalon la désastreuse
» Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition
» Event Juin 2015 | Groupe III | Panique dans la Cité
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest :: Mer de la Méduse :: Archipel d'Aeden-