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 Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition

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Ven 19 Juin 2015, 23:53

Pourquoi fallait-il que j’ai raison… A ce moment-là, j’aurais préfère être chez moi et j’aurais bien pris un bon bain chaud. Mais non, il fallait que j’ai été convié à cette mission qui me semblait maudite et comble du malheur, j’avais décidé de prendre mon fils avec moi parce que je ne voulais pas le laisser seul. Je savais qu’il avait appris à se débrouiller, mais ce n’était encore qu’un môme et en tant que mère, je préférais l’avoir sous les yeux… Mais là j’aurais peut-être mieux fait de la laisser à la maison, elle aurait été ravagée par les bêtises qu’il aurait faites, mais au moins, il aurait été en sécurité, mais là avec les monstres marins qui apparaissaient, il était non seulement plus en sécurité, mais il semblait surtout en danger en ce moment même. Moi j’avais de la chance, j’étais en hauteur et donc je pouvais voir la scène, je pouvais voir les ombres qui se cachait dans l’eau sortir en masse pour monter sur les navires et attaquer les gens. Mais le pire c’était l’ombre géante qui semblait s’approcher d’un navire et qui s’avérait être le légendaire Kraken… Face à quelques monstres marins, je savais que je pouvais m’en sortir, mais face à un monstre de cet acabit, je ne voyais qu’une solution la fuite. Mais là, il y avait non seulement se monstre terrifiant, mais une véritable armée de monstre marin qui attaquait tout ce qui se passait… La première chose qui me venait alors à l’esprit c’était de rejoindre le navire ou se trouvait, Seth, Pan et Chimère.

Une fois sur le navire, qui était attaqué de toute part, je retrouvais mon fils et mes compagnons pour leur dire :

Montez, il faut aller un navire moins exposé si on veut pouvoir s’en sortir.

Mistral portait en tout trois personnes… Sans compter Chimère qui était une araignée avec un point pratiquement nul. Mais il y avait quand même Pan qui était plutôt massif, Seth et moi… Clairement on était un peu trop lourd pour l’animal qui peinait à tenir en l’air autant de personne. Elle n’arrivait d’ailleurs non seulement pas à prendre de la hauteur, mais semblait progressivement descendre vers l’eau. Si elle touchait mer, on était pour ainsi dire foutu… J’avais beau réfléchir, je ne voyais qu’une solution pour pouvoir s’en sortir tous… Cela ne me plaisait pas de faire cela et même si Pan était sacrifiable, je préférais qu’il reste avec mon fils pour le protéger surtout que j’avais une petite chance de m’en sortir si je jouais bien mon coup et que le Kraken ne me prenait pas pour cible… Je regardais alors pendant un bref instant mon fils avant de dire :

Fait attention à toi.

Je sautais ensuite du dos de Mistral alors que j’étais en milieu de l’eau. Mais je ne tombais pas vraiment à l’eau car, durant ma chute je créais de la glace pour me faire un petit ilot de glace qui m’empêcherait de prendre l’eau le temps qu’une personne charitable vienne me sauver… Tout du moins c’était ce que j’espérais. Car, je n’étais pas sûr que Mistral puisse revenir à temps pour me sauver. Toujours était-il que comme je pouvais m’en douter des monstres marins attirer par cette nouvelle surface sur la mer se diriger vers moi. Ils arrivèrent dans plusieurs prêtent à m’attaquer, mais dans mon grand malheur j’avais une chance qui était de savoir utilisé aussi l’électricité et que l’eau était un excellent conducteur d’électricité. Cela allait me permettre de gagner un peu de temps et c’était bien ce que j’avais besoin en ce moment.

Je créais donc de l’électricité dans l’eau pour électrocuter ses monstres marins et les empêcher de m’atteindre. Mais deux choses me rendirent la tache de plus en plus difficile. La première, c’était le Kraken qui dévorait pour ainsi dire des navires entier et qui créait des vagues qui me donnait du mal à tenir en équilibre. La seconde, c’était ma propre attaque, certes elle tuait ou au moins assommais ses monstres marin. Mais l’électricité touchait aussi mon petit ilot qui après deux trois attaque commençait à se fissurer de partout… Je n’allais pas pouvoir tenir très longtemps, je regardais alors de temps en temps dans le ciel si une personne qui ne serait pas mon ennemi ou encore Mistral ne serait pas là pour venir me sauver d’une mort atroce. Car, ma vie ne tenait vraiment plus qu’un fil.


741 mots

Resume:
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Dim 21 Juin 2015, 22:36

Bagaya feuilletait toujours son livre de contes lorsqu'une secousse bien plus violentes que les précédentes ébranla tout le navire sur lequel Romulus et elle-même se tenaient, ainsi que d'autres sorciers. Le choc lui arracha un cri de surprise, suivit d'un hoquet de terreur. Une bête effroyable venu du tréfonds des Océans s'en était prit à la poupe, arrachant toute la cabine du capitaine ainsi qu'une bonne partit du gouvernail. Ils n'avaient plus aucun autre moyen de choisir leur direction de navigation que grâce à leurs voiles ainsi qu'aux caprices du vent. La situation était au plus mal désormais, et la vieille dame était sérieusement en train de penser que toute cette agitation n'était plus de son âge, et que si elle le pouvait, elle se serait déjà téléportée sur l'îlot le plus proche. Sauf que de là où elle se tenait, aucun lambeau de terre n'était visible à l'horizon. « Nom d'une pipe en bois ! On va tous y passer ! » Elle chercha alors du regard une cachette dans laquelle elle serait en mesure de se tenir un minimum du danger, et ne vit qu'une seule et unique solution autour d'elle. Vider un baril et se sceller à l'intérieur, en priant intensément n'importe quel volonté d'Aether pour que tout ce carnage prenne fin le plus tôt possible. Elle dévissa alors le couvercle, s'accrochant autant qu'elle le pouvait sur ses faibles jambes, tandis que les plus jeunes et plus vigoureux qu'elle se battaient contre divers ennemis. Entre les démons, les réprouvés et les monstres marins, ce n'étaient pas le choix de cible qui manquait. Une fois ouvert, ce qui lui prit bien plusieurs minutes, elle se hissa à l'intérieur du conteneur et referma le couvercle par dessus elle. Ainsi enfermée, elle allait enfin pouvoir mettre son plan à exécution. Elle dévissa le bouchon qui permettait d'ordinaire de permettre aux breuvages à l'intérieur du tonneau de s'écouler pour se donner une meilleur vision et lumière. Tout ce qu'elle voyait à l'extérieur n'était que chaos, mort et destruction. Ainsi qu'un navire appartenant aux démons. Dans son jeune âge, elle aurait fort apprécié ce tableau. Aujourd'hui, compte tenu de ses capacités physiques guère supérieurs à celle d'un moucheron, elle aurait tout donné pour se retrouver ailleurs, et au sec. D'autant plus que même ainsi enfermée, sa nausée n'en était pas pour autant éteinte...

Mais soit, elle avait un objectif, une mission à accomplir, et elle comptait bien mettre toutes ses forces en œuvre pour y parvenir. La vieille bique avait gardé à la main une page précise de son livre, qui allait lui permettre d'invoquer une bestiole au moins aussi grosse que les moins impressionnants des monstres marins, directement au dessus de ces maudits prêcheurs de pêchés. « C'est alors qu'au dessus du preux chevalier apparut un immense dragon aux ailes noires comme la nuit, aux yeux jaunes comme le souffre, menaçant notre héros de son souffle enflammé et de ses crocs aiguisés. » Il ne lui en fallait pas plus. Les lignes de son livre de contes s'illuminèrent, tout comme ses mains ridées, et les deux magies se combinèrent, se mélangèrent... Un épais brouillard sombre s'échappa de la page, et alla tout droit en direction de l'endroit que fixait désormais Bagaya. Elle avait le front en sueur, la bave aux lèvres et tremblait de tous ses membres. Mais elle réussit à libérer le monstre du livre, qui apparut juste au dessus d'un bateau démon, en fuite. Oh, mais n'allez pas croire que l'animal sauvage allait les réduire en cendre en une fraction de seconde ! La Maîtresse du Livre n'avait absolument pas les moyens de lui donner une telle puissance ! Oh non... Le dragon noir apparut en l'air, mais incapable de voler, ce dernier s'écrasa sur le pont du voilier, brisant en deux par la force du choc le vaisseau.

Des hurlements d'agonie se firent entendre, alors que les rats tentaient de quitter le reste du navire, de s'envoler avant que les bestioles infestant les eaux ne les dévorent. Quant au dragon, ce dernier s’évanouit dans une marre d'encre au premier contact avec le liquide salé. Mais Bagaya était plus que satisfaite de son petit effet. Mais hélas, épuisée par tant d'effort, elle s'affaissa au fond de son tonneau et sombra à nouveau dans un profond sommeil. Trop d'énergie magique dépensée en une seule fois, malheureusement. Et il ne suffirait pas cette fois-ci de quelques insignifiantes claques pour la ramener à elle. La vieille dame, au fond de ce qui pourrait être son cercueil, était à la merci des monstres, et il n'y avait plus que les sorciers encore vivants et présents pour la sauver....

821 mots



Résumé:
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Lun 22 Juin 2015, 14:03

« Haytham... ! HAYTHAM ! Dépêche toi ! Je... ! », « Rah ! Tais-toi un peu, je fais ce que je peux ! » Autour d'eux, c'était l'anarchie et leur petite barque risquait de ne pas tenir très longtemps à ce rythme. Les eaux alentours produisaient des remous presque mortels pour eux. Leur embarcation tanguait comme jamais, n'arrivant pas à se stabiliser. Haytham peinait à soigner sa soeur « Ca bouge trop, on va chavirer. », « Non ! » Le Déchu maintenu sa soeur, l'attrapant à bras le corps pour la porter et s'envoler. D'une vague trop puissante, la chaloupe bascula, se retournant pour aller s'échouer plus loin, toujours tourmentée par les eaux voraces « Allons nous en Haytham, s'il te plait. J'ai mal à la jambe, je dois rentrer me faire soigner... », « Ca va être compliqué. » Il vola par-dessus un paquet de bateau, se faisant parfois tiré comme un pigeon, avant d'atterrir sur un bout de bois un peu plus sauf que les autres. Il lâcha sa soeur éclopée et se pencha par dessus la barre « Je pense que l'on va mourir. Regarde. » La blonde suivit le mouvement. Une ombre, gigantesque, étourdissante, traversa les eaux, continuant sa route plus loin. Derrière elle, entre deux eaux, des bêtes marines voraces, infernales, s'attaquaient à tout ce qui bougeait « Haytham ! Partons ! », « Partir ? Ahah, vous rigolez ? » Les deux frangins se tournèrent vers la voix tonitruante. Un type se tenait là, épée en main, prêt à en découdre. L'homme dégaina à son tour sa lame, se mettant devant sa soeur « Je te tuerai avant que tu n'aies le temps de t'en remettre. »

Le démon qui les avait opposé se ramassa sur lui-même, dans une dernière pulsation. Haytham tomba à genoux, épuisé, blessé « Haytham ! Haytham ! Parles moi ! » Le bateau se mit à bouger comme jamais, secouant a tel point que la blonde se sépara de son frère, dans le mouvement. Une fois l'embarcation un peu plus stable, elle se jeta alors à nouveau à son chevet, entourant sa tête de ses bras « On... On va partir Haytham. Reste avec moi, je t'en prie. » Dans le creux de ses bras, il clignait doucement des yeux, tenant difficilement éveillé. Les bruits autour de lui devinrent sourds, et ses oreilles finirent par ne plus entendre rien. Pas même la voix claire de sa soeur. Comme anesthésié de tout ce qu'il se passait autour de lui, il frotta sa tête contre les bras nus de la belle, se réconfortant de cela. Plus rien n'existait, plus rien n'avait d'importance.

Ophélia laissa là son frère « Les cales, les cales... Laissez moi accéder aux cales... » Elle couru, dévalant les escaliers comme une folle, pour accéder aux fameuses cales. Des cadavres jonchaient le sol, mais elle ne s'en formalisa pas. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle vit des débris de caisses contenant bien des choses. Avec les remous, les attaques des monstres marins, et autres intempéries, les carrés avaient valdingué et s'étaient tous éclatés contre le mur du bateau. Elle fouilla la dedans, handicapée de sa jambe, et se taillant main et genoux, mais elle finit par trouver de quoi la satisfaire. Revenant alors avec des flacons de potions, elle retrouva Haytham, toujours au même endroit, les sorciers et démons le prenant pour un cadavre vu comment il était couvert de sang.
« Haytham ! Haytham ! » Ophélia se mit à nouveau à son chevet, ouvrant fébrilement le bouchon d'un des flacons. Elle le fit boire, relevant sa tête, faisant en sorte qu'il ne s'étouffe pas. Les violentes secousses lui faisaient en mettre un peu à côté, faute de mieux faire « Haytham... Haytham, mon frère... On va s'en sortir. S'il te plait... Reste avec moi... J'ai besoin de toi... » A son tour, elle bu l'intégralité d'un flacon, le tirant d'un trait pour résorber la plaie qu'elle avait à sa jambe. Se relevant, une fois guérie, elle traina le corps de son frère derrière la barre, dissimulé derrière des lintaux de bois durs et sombres, pendant que la guerre faisait encore rage. Doucement, elle caressa ses cheveux, attendant sa sentence...

776 mots

Spoiler:

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Mar 23 Juin 2015, 15:13



GROUPE I
Erza - Romulus - Katarina - Bagaya - Aban'don [Adam] - Haytham

Le temps se faisait de plus en plus sombre, mauvais. Les vents étaient froids et violents ; la pluie glacée et forte. Naviguer devenait une épreuve harassante et hasardeuse. Cornelius, à la barre du Hurleur, faisait de son mieux pour fendre les flots malgré les caprices des vagues, la rage des cieux et la colère du Kraken qui n'en finissait pas de détruire des vaisseaux et de dévorer les marins. Les Démons se faisaient rares. Leurs navires dégringolaient nonchalamment pour s'effondrer dans les profondeurs des mers et ces chiens de diable, qui tentaient de prendre la fuite par les airs, étaient malmenés par la tempête. « Ser Evedaar ! » Les Sorciers, interdits, virent le Kraken bondir de l'eau, la gueule ouverte. Il referma ses mâchoires sur les Démons. « Attention ! » Comme si l'onde n'était pas assez folle, elle se fit d'autant plus déchainée quand le corps du Monstre tapa la surface de l'océan. « On est les prochains ! » - « Aylidis a juré notre perte ! » - « La ferme! ! » Cornelius n'était pas prêt à entendre ses foutaises païennes. Un nouveau craquement résonna, des cris et des grondements mêlés. « Il vient de couler la Chimère ! » - « Ser … Notre flotte se fait de plus en plus petite. Ordonnez la retraite ! » Il réfléchit un instant. « Que chaque bâtiment tente de maintenir à distance le Kraken. N'oubliez pas pourquoi nous sommes ici. On doit trouver ce continent. Les vaisseaux en mauvaise état s'arrêteront à la première île assez large pour les abriter. Les autres doivent continuer. » - « Le Kraken ? » - « On ne peut rien contre lui. » avoua-t-il à contre cœur. « Cessons d'user inutilement nos stocks contre lui. Il faut fuir, en espérant qu'il se lasse de nous poursuive ou qu'il trouve mieux à faire. » Le Kraken semblait ne jamais être rassasié dans son appétit dévorant. Les Sorciers avaient eu une certaine chance, en un sens. Les Démons avaient été les premiers sur la route de la Bête. Cela donnait un espoir, une porte à emprunter pour les Mages Noirs. « Maudits soient les bêtes des mers ! Un jour, j'aurai la tête du Kraken. » - « Pour l'instant, c'est lui qui va avoir la nôtre. Alors tais-toi. » - « Allégez le navire. Il faut gagner en vitesse, encore plus. » - « Qu'est-ce qu'on jette par dessus bord ? » - « Tout ce qui n'est pas utile. Les canons, pour commencer. » - « Mais … » - « Ça chatouille à peine ce fichu Kraken ! Nous n'en aurons plus besoin si nous sombrons ni si nous parvenons au nouveau continent. Ne comptons que sur nos forces et notre magie. De toute manière, les Démons ne sont plus vraiment un problème.» Les rares bateaux encore à flot faisaient demi-tour, tentant de fuir. Le Kraken n'avait visiblement pas dans l'idée de les laisser s'échapper. Il s'éloignait. C'était encore une bonne chose.

Quelques heures s'étaient écoulées, longues et éprouvantes. C'était l'aube. La nuit avait été épuisante. Les Sorciers restaient silencieux. Ils n'osaient presque pas bouger, se contentant d'observer l'horizon et l'écume, craignait de voir apparaître le Kraken. Le Hurleur faisait tout pour passer inaperçu. Cornelius n'avait pas quitté la barre. Il était le meilleur marin, celui qui osait prendre des risques pour s'en sortir. Il semblait qu'il avait réussi. La mer était calme et l'atmosphère était redevenue clément après une soirée passée entre un ouragan et un tourbillon. « Nous ne sommes plus que deux vaisseaux. Seul la Perle Rouge a réussi à nous suivre. » - « Les autres ? » - « Certains ont coulé. Le Kraken a eu le temps de briser leur coque. Je crois aussi qu'il en a rattraper d'autres pour finir le travail. Le reste s'est échoué sur de petites îles. Les Démons ne sont plus là depuis longtemps. » - « Et notre poissonnière favorite ? » - « La brute blonde ? Je ne l'ai plus vu depuis longtemps. Son but devait être de nous pourrir la vie, de nos empêcher d'atteindre le continent, pas de le trouver elle-même. » - « Par … Fichtre, je ne sais même pas qui imploré. Cornelius, regarde. » Les Mages se précipitèrent près du pont, contemplant le lointain. « Terre en vu. » - « Serait-ce possible ? On a réussi ? » - « Nous n'allons pas tarder de le savoir. » Ils s'approchèrent le plus possible avant de jeter l'encre.

760 mots.

EXPLICATIONS:

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Jeu 25 Juin 2015, 17:51

Tush trouvait que les Sorciers étaient tous des êtres méprisables, de la plus mauvaise espèce. Aussi, il ne put s'empêcher de rire quand il vit la fumée noire s'avancer vers lui. C'était amusant, des êtres fourbes qui étaient incapables de cacher leur magie. Il s'arrêta, usant de Magie Blanche pour repousser naturellement le sort avant de lancer deux potions dans le navire. Ça suffirait sans doute à faire quelques dégâts. Il n'avait aucune envie de s'attarder ici en réalité, ayant bien d'autres chats à fouetter, comme le navire maître. Il siffla entre ses dents pour attirer l'attention des autres. « Mu krif faal kinbok ! ». Il reprit son envol, suivit des autres. Ils devaient attaquer les navires de tête, mais pas que ceux des Sorciers. Ils avaient déjà fait quelques prisonniers de la race, un moyen de rappeler à Lord qu'il n'était pas le bienvenue chez eux, ou même sur leur chemin. Mais les Démons non plus. Tush sourit. Il se voyait bien couler les navires démoniaques après quelques lancées de potions sur les Sorciers. Les ordres avaient été clairs en plus de ça. Quant au nouveau continent, même s'il était curieux, il pensait que ce n'était pas une bonne idée de s'y rendre. Il avait foulé la terre du Continent des Glaces et peu d'individus en étaient revenus vivants. Qu'allaient-ils trouver sur la nouvelle terre ? Peut-être des Terres d’Émeraude ou peut-être l'Enfer. Il préférait laisser ces abrutis le découvrir pour lui et se faire tuer les premiers. Visiblement, c'était aussi les vœux d'Erza.

La jeune femme était toujours sur son mât, fixant la scène qui se déroulait plus loin. Quand soudain, une énorme bête s'éleva de l'eau, engloutissant avec elle un navire ennemi. La tête de la Réprouvée prit les traits de l'incertitude alors que ses lèvres jetèrent un : « Wah faal yngol ney okaaz... ». C'était le Kraken. Il n'y avait aucun doute là dessus. Le danger venait de devenir réel aux yeux de la jeune femme. Non parce que des Sorciers et des Démons, d'accord, mais le Kraken qui apparaissait alors qu'ils étaient au beau milieu de l'océan... La Réprouvée s'envola du mât, laissant quelques directives pour les hommes qui étaient restés sur le navire. Ils devaient continuer à s'éloigner des bateaux ennemis, coûte que coûte, même si le reste des hommes ne réapparaissait pas. Volant vers les embarcations démoniaques, elle lâcha quelques potions au passage sur la flotte des Mages Noirs. Elle devait juste retrouver ses hommes afin qu'ils rentrent. La fête était terminée. Erza était sans doute un peu abrutie parfois mais elle n'était pas folle. Faire la guerre à des attardés maléfiques, pourquoi pas, se battre contre les monstres qui sommeillaient normalement dans l'océan, non. Les Réprouvés n'étaient, en plus de ça, pas habitués aux eaux, elle n'était même pas certaine qu'ils sachent tous nager. Finalement, elle retrouva Tush. « Mu weii ahst Lumnaar'Yuvon ! ». « Zoldio ? ». « Faal Kraken. ». Il n'y avait pas d'autres raisons. Les créatures marines passaient mais le Kraken était imbattable. Il y avait tellement de légendes sur cette créature. Elle vivait depuis des siècles sans doute. Les récits sur elle avaient de quoi empêcher quiconque de se lancer dans la marine ou la piraterie. Même si Erza aurait voulu venir à bout de la vermine que représentaient les deux races, elle préférait savoir ses hommes sains et saufs. C'était pour cette raison qu'ils allaient rentrer. Tush finit par sourire, proposant : « Aan laat grah ? ». L'appel des mots de l'homme fut puissant. La jeune femme ne pouvait pas refuser. « Huzrah ! ». Une dernière manche, il n'y avait pas possibilité de s'y soustraire et, plus que tout, outre les obligations guerrières, elle n'avait pas l'intention de manquer ça. Alors ils s'envolèrent tous vers les navires démoniaques, lançant les dernières potions sur eux. L'un des Réprouvés, archer, s'arrêta dans les airs pour tirer à vue sur les Démons qui étaient restés au sol. D'autres se battaient dans les airs contre les ailes noires, usant d'armes et de magie. La situation dégénérait car le Kraken ne cessait de faire des victimes. Tout devenait chaotique. « Mu weii ahst Lumnaar'Yuvon. ». S'en était fini de cette guerre. Ils allaient rejoindre le navire et rentrer chez eux. Ainsi, les Réprouvés se replièrent, volant jusqu'au bateau qu'ils avaient emprunté pour l'éternité aux Sorciers. Ce dernier était déjà loin, à plusieurs minutes de vol, mais quand ils le rejoignirent ils surent que le pire était passé. Ni le Kraken, ni les créatures marines ne les avaient suivi. Enfin... il y en avait bien quelques une qui remontaient à la surface ici et là mais ce n'était rien face à ce qu'il avait combattu plus tôt.

Après quelques minutes à bord, l'un des hommes qui étaient restés dans le navire vint voir la Réprouvée. « Erza, ney noret. ». L'affirmation surprit la jeune femme qui demanda des explications. En réalité, certains individus avaient réussi à accoster sur le bateau. Ils n'étaient pas forcément Sorciers ou Démons mais, en tout cas, ils avaient été fait prisonniers comme les autres en attendant de voir ce qu'il convenait de faire d'eux. Il finit par l'amener à eux et la jeune femme les fixa un instant avant de décréter : « Tuez les. ». Un silence s'installa avant qu'un grand sourire n'apparaisse sur son visage. « Non je rigole. ». Puis elle tourna les talons. Peut-être qu'il y a avait quelques ennemis dans les rangs des prisonniers qui s'étaient eux-mêmes invités sur le navire mais elle verrait ce qu'elle ferait d'eux plus tard. Pour le moment, elle fixa l'horizon. Le voyage serait sans doute un peu long jusqu'aux côtes mais, au moins, l'océan s'était calmé. Pas partout, mais ils avaient de la chance car ils faisaient route vers le continent naturel, un endroit qui n'avait pas encore été touché par les tremblements et la montée des eaux.

Une fois arrivée sur la terre ferme, le voyage ne dura pas longtemps jusqu'à Bouton d'Or. Les guerriers qui accompagnaient Erza étaient fatigués, tout comme elle, mais il n'y avait pas eu de pertes chez eux, simplement quelques blessés. Les Réprouvés n'étaient pas renommés pour leur talent en diplomatie – quasiment nul – mais ils faisaient partie des meilleurs combattants de ces Terres. « Lumnaar'Yuvon los neh nahlaas. » dit la jeune femme, satisfaite. Le paysage était intact et les habitants du village n'avaient pas subi de dommages durant son absence. C'était le principal. Pourtant, Erza avait peur pour les siens. Elle ne savait pas de quoi serait fait demain et il se pouvait que les tremblements qui touchaient le continent dévasté viennent jusqu'ici, qu'il s'étende encore et encore. S'il n'y avait que ça... Le peuple parlait de beaucoup de choses : des vagues, des créatures marines, d'étranges statues qui étaient apparues. Il y avait un problème, elle commençait à le sentir. Mais ce n'était pas le moment d'y penser, d'abord, ils allaient faire la fête. La bière commença à couleur à flot, et des tables s'élevèrent des chansons paillardes, agrémentées du refrain qu'avait inventé la jeune femme plus tôt. « Faal kren naak'fent ney Kro ahrk Munax'nah daar vulon. Faal Kraken naak'fent ney Kro ahrk Munax'nah daar vulon ! ». Ce chant résonna toute la nuit.

Le lendemain, ou plutôt midi, Erza se réveilla dans la taverne, au milieu des hommes ivres morts. La veille, ils avaient entassé les prisonniers dans une vieille grange, gardé par plusieurs soldats. Elle devait décider de ce qu'ils allaient en faire. Elle n'était pas pour une sanction trop sévère. S'il y avait des Sorciers et des Démons parmi eux, elle leur donnerait une chance de s'en sortir. Ils travailleraient les champs sous la dominance d'un Réprouvé un certain temps. S'ils n'étaient pas d'accord, se rebellaient ou essayaient de fuir, par contre, elle le promettait, elle leur couperait la tête, l'enverrait à Lord et se servirait du reste comme épouvantail à moineaux. Soit ils coopéraient et avouaient leur défaite, soit ils mourraient. Un Réprouvé aurait préféré mourir, mais ces chiens de Sorciers étaient bien trop lâches pour choisir cette option. Ils préféraient gagner du temps, espérant pouvoir se venger un jour. Quant aux Démons, il y avait de tout. Certains choisirent la mort, d'autres la soumission. Les autres prisonniers furent relâchés et nourris. Ils feraient ce qu'ils voudraient.

Ce détail réglé, Erza pouvait enfin se relâcher un peu. Les festivités, les décisions, tout ceci lui demandait de l'énergie et, finalement, elle n'était bien que lorsqu'elle était avec lui : Azaël. Entrant dans sa maison, elle retrouva le bébé auprès d'Alicia. Il n'avait pas changé, ce qui ne l'étonna pas trop vu le peu de temps qu'elle était partie. Il lui était précieux.

1453 mots
« Nous allons attaquer les navires de tête »
« Par la pucelle des mers... »
« Nous rentrons à Bouton d'Or »
« Pourquoi ? »
« Le kraken »
« Une dernière manche ? »
« Entendu ! »
« Nous rentrons à Bouton d'Or »
« Erza, des étrangers »
« Bouton d'Or est toujours debout. »
Chanson paillarde que j'ai mis dans mon précédent post ^^
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Jeu 25 Juin 2015, 23:32

Étais-je foutu? C’était ce que je pensais alors que je me retrouvais sur mon petit îlot de glace qui peinait à tenir sur l’eau alors que je vidais toute ma magie à électrifier les alentours pour ne pas être attaquer par un monstre. Mais il fallait bien au bout de quelques minutes, je tombe à cour de magie. Je finissais donc par poser un genou à terre… Si on peut s’exprimer ainsi. Alors que je voyais une nageoire dorsale s’avancer vers moi avec prudent au début… Sans doute la peur de se prendre une décharge électrique. Mais une fois que le poisson était sûr de ne pas se faire électrocuter. Il fonçait à vive alors sortant de l’eau prêt à me bouffer d’une seule bouché. Alors que je croyais que j’étais fini, quelques choses s’agrippaient à mon bras pour m’envoler au loin en hauteur et me sauver de la mort. C’était Mistral, la Wyvern avait réussi à déposer Seth, Pan et Chimère pour ensuite venir me cherchez. Je l’avais échappé belle mais on n’était pas sortir d’affaire, au mieux on avait gagné un sursis de quelques minutes. Mais on était toujours dans une situation critique surtout que sans magie, je n’allais plus pouvoir faire grand-chose et mes compagnons n’allaient pas pouvoir se battre contre des monstres marins…

Toujours était-il que je me retrouvais sur un autre navire avec Seth qui courait vers moi avec Chimère sur on épaule et Pan juste derrière, une fois arriver devant moi et même il ne pouvait s’empêcher de dire :

Maman tu vas bien ?

Oui, je vais bien je suis juste un peu fatiguer.

*En tout cas, je ne crois pas que la mission puisse réussir dans ses conditions.*

Tu as raison, avec les démons, les monstres marins et l’océan, c’est juste du suicide. Il vaut mieux fuir.

Mais comment ?

J’ai une idée, avec Mistral une corde et une barque on devrait pouvoir quitter les lieux rapidement et tous ensembles Seth trouve une corde pour l’attacher à Mistral. Moi je vais avec Pan trouver une barque pour fuir.

Trouver une corde fut une chose aisée et une barque était un peu plus compliquer car, le plus lâche avait déjà pris la majorité pour fuir Par chance, il en restait une dernière un peu petite, mais assez pour mon petit groupe. Surtout que Seth lui préférait être sur le dos de Mistral. J’étais trop fatiguer et presser pour discuter du faite que c’était le moment ou pas. Seth avait l’habitude de chevaucher Mistral, je n’allais donc pas faire débat là-dessus et le laissait se mettre sur le dos de l’animal pendant que Pan descendait la barque avant descendre dans l’embarcation. On reliait ensuite Mistral à la barque grâce à la corde pour ensuite la voir pousse le navire à toute allure.

Mistral allait le plus vite possible pour échapper au monstre marin, mais certaines vagues étaient plutôt grande ce qui faisait que par moment on s’envolait un peu. Pan et moi on faisait alors de notre mieux pour repartir le poids de la barque pour que celle-ci ne chavire pas. Au bout de quelque minute, on se retrouvait dans des eaux un peu plus clémentes et on invitait Mistral à s’installer sur la petite barque. Elle était aussi grande que l’embarcation, ce qui faisait qu’elle prenait presque toute la place… Heureusement qu’elle n’était pas très lourde. Toujours était-il qu’après avoir observé qu’aucune ombre ne venait perturber les fonds marins, je pouvais enfin souffler un coup.

Apres avoir respiré un peu, on envoyait à nouveau Mistral pousser la barque pour enfin toucher la terre ferme. Je descendais avec l’aide de Pan pour une fois sur la plage, faire quelques pas avant de m’écouler sur le dos. Tout la pression que j’avais accumulé durant cette expédition suicide pouvait enfin s’envoler. Seth qui n’avait pas eu à trop se dépenser me regardait tout comme Pan et Chimère. Seule Mistral faisait la même chose car, elle avait volé pendant longtemps en poussant des gens et se retrouvait donc complètement vidé elle aussi. Enfin bref, mon fils me regardait pendant quelques minutes sans rien dire alors que moi je lui disais :

Tu sais quoi Seth !? Je crois que je vais devoir te mettre quelques parts le temps que les choses soit plus calme.

Cela ne lui faisait pas plaisir, j’en étais sûr mais si d’autre mission du style m’était imposée, je n’allais pas pouvoir m’occuper de Seth. Car, je penserais toujours à lui et à sa santé et des missions comme ça c’était beaucoup trop dangereux.


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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Sam 27 Juin 2015, 02:41

    Me battre contre cette créature m'était impossible. Je ne savais pas de quoi il s'agissait exactement. Un Sorcier ? Il me semblait bien mais je n'en étais pas certain. Peut-être était-il source d'un sort, d'une magie appartenant à une personne qui en voudrait à ma vie ? En même temps, être ce que j'étais supposait ne pas avoir d'amis, ou si peu. Les Sorciers n'étaient pas aimés mais ils n'aimaient pas grand monde non plus. Je n'avais pas l'intention de m'en plaindre. Qui que soit la personne qui contrôlait ce pantin, en tout cas, elle le faisait à la perfection. Je devais au moins le reconnaître. Seulement, il m'attirait de plus en plus vers le bord du navire et, quelques secondes après, je basculai en arrière, de retour dans les bras de l'océan. Dire que je n'aimais pas l'eau n'était pas un mensonge, c'était même encore trop gentil. Je devais analyser la situation. D'un côté, il y avait ce bateau avec un ennemi potentiel. Soit il s'agissait de la personne qui m'avait poussé, soit de quelqu'un d'autre qui la contrôlait. De l'autre, il y avait l'océan avec ses poissons mangeurs d'homme. A choisir, je préférai encore les poissons.

    Aban'Don : « Tu ne perds rien pour attendre. Qui que tu sois... ».

    Mes menaces n'étaient pas en l'air. S'il s'agissait d'un plaisantin, il pouvait espérer ne jamais recroiser mon chemin. S'il s'agissait d'un individu qui en voulait réellement à ma vie, alors je saurai l'accueillir comme il se doit la prochaine fois que nos routes nous mettraient en présence l'un de l'autre. Pour le moment, je devais survivre. Les mouvements que je sentis non loin de mon mollet droit m'indiquèrent que le mieux pour moi était de déguerpir, vite. Nager, encore nager. Dire que je ne m'étais même pas encore remis de mon précédent voyage aquatique... Un soupire de lassitude s'éleva de ma personne. C'était sans fin. Pourquoi étais-je venu déjà ? Ah oui, sur les ordres d'individus plus haut gradés que moi ? A ce moment précis, je les aurai tué sans aucune hésitation. Rester chez moi aurait été la meilleure idée. Dans tout ce monde, personne n'aurait remarqué mon absence. L'on m'aurait cru mort en mer et j'aurai eu la paix. Maintenant je devais me battre pour assurer ma survie.

    Heureusement, ou pas, j'aperçus plus loin un navire faire demi-tour. A croire que les Sorciers retrouvaient un peu de bon sens. Rien ne garantissait l'existence de nouvelles terres et vu que les flots semblaient de plus en plus agités, il était dangereux de continuer. Et puis, pourquoi aller conquérir l'impossible ? Il y avait déjà tant de territoires ennemis à arracher de force sur les continents connus. C'était idiot selon Aban'Don. Prendre quelque chose qui n'appartenait à personne n'avait rien de jouissif, surtout si ses semblables se retrouvaient seuls sur une île déserte, sans ressources, sans rien.

    Le Sorcier sortit de ses rêveries quand il sentit des dents pointus croquer son mollet. Par réflexe, il éjecta l'animal avec son autre jambe, ne prenant pas le temps de le regarder. Il fallait faire vite à présent car le sang pourrait les attirer. L'homme nagea du mieux qu'il put jusqu'à atteindre un filet de pêche qui pendouillait mollement du navire qui rentrait au bercail. On aurait tout vu. Quoi que, d'un côté, il comprenait, il fallait bien se nourrir. Il se hissa dessus, y restant un long moment pour se reposer. Ce qui l'étonnait était surtout le fait qu'il s'agissait du seul navire à prendre cette direction. L'homme comprit son erreur lorsqu'il aperçut des Réprouvés s'envoler vers les flottes démones et sorcières. Il n'en était pas sûr, comment le pouvait-il ? Mais il lui semblait qu'il s'était mis dans de beaux draps. Pourtant, il devait se rendre à l'évidence : il ne pouvait pas passer le reste du voyage agrippé à un filet de pêche.

    Un bruit attira son attention vers le large. L'océan semblait gronder, bouger. Des milliers de créatures marines perçaient à présent les flots, monstres aquatiques. Il fallait être fou pour partir en mer dans ces conditions. Puis ce fut un chant qui perça les oreilles du Sorcier. Une femme semblait ivre de joie. Qu'y avait-il de si drôle ? Rien. Surtout quand Aban'Don entendit le mot « Kraken ». Est-ce que cette folle était en train d'invoquer le monstre ? Était-elle folle ? Il n'y avait rien de pire dans les océans. Pourtant, le Sorcier pensait que jamais le Kraken ne viendrait. Sur son filet de pêche, il se prit à réfléchir sur le pourquoi du comment. Pourquoi les Sorciers avaient entrepris un tel voyage ? En même temps... il savait comme tout le monde que Lord et Vanille allaient se marier. Une alliance entre les deux peuples représentait beaucoup. Peut-être était-ce pour cela que l'Empereur Noir se hissait en conquérant des nouvelles terres, parcourant l'océan sans peur, puisqu'il avait conquis le cœur de sa reine ? C'était plausible, pire que cela, crédible. Néanmoins, quelque chose vint briser en mille morceaux la théorie du Sorcier : l'arrivée du monstre marin.

    Ce n'était pas possible. Simplement impossible. Car la bête ne semblait pas avoir de préférence concernant ses victimes. Elle sortait de l'eau avant d'y replonger, emportant avec elle bateau et hommes. Sorciers et Démons n'étaient que des cibles pour le monstre. Aban'Don avait toujours cru que les seigneurs ondins contrôlaient tout ce qu'il se passait dans l'océan. Avait-il surestimé leur puissance ou était-ce... était-ce de leur faute ? Voilà où il en était. Les tremblements ne pouvaient pas être de la faute des seigneurs des abysses mais ces poissons hideux qui remontaient... Et cette nouvelle terre ? D'où sortait-elle ? Il devait bien y avoir déjà eu des expéditions par le passé ! C'était incompréhensible. Le Sorcier n'était qu'en bas de l'échelle de sa race, il n'avait presque plus de magie alors peut-être que... Peut-être que les Ondins et les Sorciers avaient préparé quelque chose ensembles. Cela ne l'étonnerait même pas. Mais pourquoi le kraken les attaquerait dans ce cas ? Sans doute ces navires n'étaient-ils là que dans un but : laver les siens de tout soupçon. Sacrifier des vies n'avait jamais gêné qui que ce soit, surtout pas lui, alors Lord... C'était possible.

    Un petit sourire se dessina sur les traits de l'homme qui était toujours accroché aux cordages. Il était bien heureux d'avoir quitté les navires appartenant à son peuple. Mais maintenant il allait devoir agir. Le manque de magie qui parcourait son corps l'aiderait. S'il se rendait, jamais on ne penserait qu'il était maléfique. Il n'y avait aucune preuve de son appartenance. Tant qu'il ne se débattait pas et n'utilisait pas de magie, tout irait pour le mieux. Humain ? Non, il aurait préféré mourir, mais il pouvait très bien dire qu'il était Orisha, un esclave amené par les Sorciers pour laver le pont ou quelque chose dans cet esprit. C'était facile. Cela mettait un coup à son honneur, bien entendu, mais il fallait être futé. Soit il mentait en se faisant passer pour un Orisha, soit il disait la vérité et se faisait tuer. A choisir, il préférait sacrifier son amour propre.

    Aban'Don se hissa sur le filet de pêche, gagnant le pont du navire. Là, il leva les mains en l'air en signe de soumission. Il n'avait aucune arme et ne représentait de toute façon pas une menace.

    Aban'Don : « Je suis désolé, j'ai vu votre navire quitter les rangs et je me suis dit qu'il y avait un espoir. Je suis Orisha, un esclave enchaîné par les Sorciers pour les servir dans leur quête. Ils m'ont blanchi la peau pour me déshonorer, ils ont teint mes yeux à coups de seringues. Je vous en prie, ne me renvoyez pas là bas... ».

    Le fait qu'il soit à bout de souffle à cause de son péril, à travers les vagues et les créatures, donnait un meilleur ton à son jeu d'acteur, plus de crédibilité. Il y avait également la blessure de laquelle coulait encore un peu de sang. Une majorité avait séché mais il paraissait vraiment en mauvais état. Et puis, soyons sérieux, quel Sorcier quitterait intentionnellement les siens pour se rendre sur un bateau rempli de Réprouvés. D'ailleurs, un rapide coup d’œil à droite et à gauche lui permit de constater qu'un certain nombre des siens avaient été faits prisonniers.

    Comme on ne sut pas quoi faire de lui, il fut enchaîné avec les autres. La situation n'était pas enviable mais elle convenait au Sorcier. Au moins, on allait l'éloigner de l'océan. Il serait peut-être battu ou pire s'il était découvert mais au moins, il était vivant pour l'instant. C'était l'occasion d'en découvrir plus sur ces bâtards nauséabonds. Il leur ferait regretter de ne pas l'avoir jeté par dessus bord dans le futur, il se le promettait.

    1469 mots
    Spoiler:


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Lun 29 Juin 2015, 03:34

En ce jour, et bien que la situation dans laquelle je me trouvais était peu enviable, je pouvais m'estimer chanceux. Le réprouvé dont j'avais attiré l'attention fonça bien vers nous, après avoir repoussé ma magie comme on chasserait un moustique d'un bref revers de la main. Mais arrivé à mi-chemin, il s'arrêta. Visiblement, il n'avait pas l'intention de se venger du tout. Pourquoi s'était-il fallut que je vise un des rares réprouvés à mes yeux capable de faire preuve de bon sens ? Je l'ignorai. Mais il vit dans mon action qu'il s'agissait d'un moyen de détourner son attention et il ne se laissa pas prendre au jeu. Il balançait deux potions qu'il avait volé dans nos propres stocks et s'en alla, considérant que son attaque serait suffisante pour faire des ravages.

Ma chance résida dans le hasard qui fit que les deux potions - dont les étranges fumées qu'elles avaient répandues à leur explosion ne m'étaient pas inconnues - s'avérèrent être inscrite dans un cycle complexe où elles étaient en opposition totale. Il suffisait de se retrouver entre les deux émanations gazeuses au bon moment et, les deux effets s'annulant, le danger était écarté.

Néanmoins, il fallait se rendre à l'évidence, je n'avais pas le temps de prévenir tout le monde. Un coup d'œil à mon côté me confirma que Febus avait lui aussi compris de quoi il retournait. Le laissant se sauver la mise par lui-même, je cherchais du regard Bagaya.

Jetant un regard affolé autour de moi, je cherchais cette vieille bique qui me donnait la sensation d'être sa nounou. À croire que mon arrière-arrière grand-mère n'avait jamais su se débrouiller seule… En vérité, je devais l'admettre, sa seule faiblesse la plus évidente était l'eau. En d'autres circonstances - et surtout en d'autres lieux - elle s'en serait probablement sortie magnifiquement bien. Pourquoi diable était-elle venue alors ?

Je maudissais l'Aether qui lui avait insinué une telle idée en tête et ne l'avait pas au contraire dissuadée de s'embarquer dans une telle aventure…

Mais ce que je vis me fit perdre un instant toute notion de la réalité. Tout alla très vite. La femme à la peau plissée au moins autant qu'elle avait d'années derrière elle était en train de jeter un sort. L'instant suivant, un dragon d'une taille démesurée apparaissait à Tribord. Mais, bien entendu, les forces de la sorcière n'étaient pas assez conséquentes pour maintenir un tel être merveilleux et, finalement, celui-ci s'écrasa de tout son long contre un navire démon à proximité. Pendant ce temps, Bagaya, sous mon regard halluciné, se réfugiait dans une barrique de bois, pensant probablement y trouver là un refuge à la mesure du danger qui l'entourait.

J'avais encore du mal à croire les réaction improbables de la vieille femme que mes yeux avaient constaté. Mais les fluides gazeux dangereux se répandaient à une vitesse folle et ma peur viscérale de la mort l'emporta sur mon hébétement. Sans réfléchir, je me téléportai jusqu'à ma grand-mère et attrapa la barrique dans laquelle elle s'était réfugiée. En temps normal, je n'aurais même pas essayé de soulever cet objet d'un poids affreusement trop imposant pour mes maigres forces. Mais la peur donnant des ailes, je ne réfléchis pas une seconde à ce léger problème et fit appel à toutes les forces que l'adrénaline réveillaient en moi pour soulever ma vieille ancêtre. Me téléportant instantanément, je visais du regard un endroit du bâtiment marin où les deux vapeurs de potions s'étaient déjà rencontrés. Mais mes forces magiques puisèrent tant mon énergie physique pour parvenir à soulever un tel poids aussi loin que l'atterrissage fut plutôt mouvementé…

Plus que mouvementé, à vrai dire… Je sentis l'intégralité de mon être me quitter au moment même où nous réapparaissions. Tombant lourdement sur le sol comme si je venais de trébucher sur un obstacle, je lâchai la barrique qui eut l'amabilité de bien vouloir ne pas rouler au-delà de la limite de la rencontre entre les deux potions. C'était vraiment ma veine aujourd'hui.

Quoique je parlais peut-être un peu trop vite. Certes, j'avais sauvé ma vieille acariâtre de grand-mère ainsi que ma propre personne, mais, néanmoins, je restais cloué au sol, incapable d'effectuer de trop gros efforts. Autour de moi, je vis un nombre incalculable de Sorciers, démons et autres espions succomber sous les effets des vapeurs mortels. L'une, visiblement, était un puissant poison. L'autre, en revanche, était une sorte de souffre de folie, inspirant des peurs si affolantes aux victimes qu'elles finissaient généralement par se suicider ou se jeter à l'eau. Pour couronner le tout, ce n'était que maintenant que je me rendais compte que j'avais perdu mon lien avec mon sombre moi, probablement dévoré par un de ces monstres marins que je voyais assaillir les vaisseaux alentours. J'avais donc perdu la trace d'Aban'don. Rien ne m'assurait qu'il avait succombé comme mon mort-vivant…

La mort… Encore et toujours… Elle tentait de me rattraper… Je paniquais, c'était une évidence. Comment était-ce possible ? Moi qui en temps normal gardait un sang-froid essentiel à ma survie…

À ma survie…

Aussitôt, je pris quelques inspirations calmes et tentais de dissiper le trouble de mon esprit. Jetant quelques coups d'œils autour de moi, je vis un sorcier agonisant que le poison rongeait déjà. Sans hésiter, je tendis la main difficilement et tentais de toucher une partie de sa peau mise à nue. Trouvant sa cheville, je pompai toutes les maigres forces qui lui restaient, lui offrant un repos éternel d'une rapidité inespéré à ses yeux, lui évitant plus de souffrances. Ainsi parvins-je à reconstituer mon capital énergétique. Mais pour combien de temps…

Me relevant, je vis Febus qui s'approchait de moi à grands pas.
- J'ai essayé de sauver quelques Sorciers, mais une grande partie à périt.

- De mon côté, je pense avoir un peu trop cédé à la panique. Tu peux me résumer la situation ?

- Les effets des potions se sont enfin enfuis vers l'océan. Il nous reste à tout casser une dizaine d'hommes plus ou moins valides qui sont en train de chasser les quelques démons qui n'ont pas prit leur envol lors de l'explosion des potions. Un monstre marin s'en est prit à notre bateau. On l'a repoussé, mais il a arraché le gouvernail et, accessoirement, la cabine du capitaine et la poupe.

Les sombre déclarations de Febus furent accueillies par un rugissement effroyable. Au loin, on vit des tentacules aussi grandes que les vaisseaux eux-même se déployer et frapper dans toutes les directions, fracassant les embarcations anéantissant la vie des marins sous leurs poids. Le Kraken était là et il venait sceller le sort de cette expédition désastreuse.

- Il faut prêter main-forte à Evedaar, non ?

- S'il est aussi respectueux de la vie de ses hommes qu'il l'a laissé entendre tout à l'heure, il demandera à ce que chaque bateau se trouvant dans l'incapacité de poursuivre la route rentre sur le continent dévasté. On va amorcer la manœuvre de départ en espérant qu'un message confirmant nos espoirs nous parvienne. Je ne veux pas passer pour un déserteur…

À vrai dire, je laisserai mourir Bagaya et abandonnerai ce navire pour éviter un tel déshonneur. Mais j'avais l'intime conviction que ce n'était pas ce que Ser Evedaar voulait.

- Febus. Transmet mes ordres, je te pries. Nous sommes suffisamment nombreux pour nous en sortir et suffisamment éloignés, avec ce vaisseau frappé en plein fouet par le dragon de Bagaya, pour parvenir à échapper aux démons. Je veux trois Sorciers qui vérifient si notre bâtiment prend l'eau et écopent le cas échéant. Deux Sorciers se chargeront de la voile d'avant, trois autres de la misaine et les deux derniers sorciers se chargeront de grand-voile avec toi et mon sombre moi. Si Bagaya se réveille et veut se rendre utile, donne lui du travail…

Sans hésiter, Febus mit tout le monde à contribution. Diriger un bateau juste à l'aide des voiles n'était pas une choses aisée et j'avais besoin de toute ma concentration. Néanmoins, et pour garder une certaine liberté d'action ne dépendant pas trop des autres, je fis se lever un des quelques cadavres que chacun enjambait sans y prêter plus attention et commençait à travailler sur la grand-voile avec les autres. Rapidement, le navire reprit de la vitesse. Mais il fallait rester prudent. Nous nous dirigions encore vers la bataille pour l'instant. Il nous fallait redresser notre cap et nous éloigner.

C'est à ce moment qu'un des sorciers occupé à écoper sortit en trombe pour prévenir qu'il venait de recevoir un ordre télépathique qui confirmait mes pensées : tous les bateaux endommagés devaient abandonner l'expédition et retrouver les terres aussi vite que possible.

Plusieurs heures. Ce fut le temps qu'il nous fallut pour trouver une terre. Durant tout ce temps, il me fallut calculer trajectoires et alignement des voiles en fonction du vent et de la marée. Sans les instruments adéquats, restés dans la cabine du capitaine, arrachée, l'exercice était d'autant plus difficile. Aussi me fallut-il évaluer approximativement. Mais la chance nous sourit et nous arrivâmes sur une petite île inhabitée avant que le bateau ne coule totalement.

Nous étions sauvés et je devais avouer ne pas réaliser la chose encore… Quelques jours à peine suffiraient à ce que nous nous reconstituions planches pour combler les trous dans la coque, gouvernail de fortune et outils de navigation préhistoriques. Mais pour un scientifique comme moi, rien n'était impossible. Ceci fait, il ne nous resterai plus qu'à quitter l'île pour retourner sur le continent dévasté.

De mon côté, j'avais résolu l'énigme que Ser Evedaar et, même si cela ne semblait avoir plus d'importance en l'instant présent, je savais à présent comment retoucher l'essence magique qui s'appliquait aux talismans. Je pris le soin de le noter et de n'approprier les observations de Febus. Je savais vers quoi je voulais orienter mes recherches, à présent. Dès que le reste de mon travail serait terminé.. Bien entendu… Et du travail, avec les événements actuels, il n'en manquait pas !


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Lun 29 Juin 2015, 19:58

Bagaya était toujours confinée dans sa barrique de bois lorsque les effets des deux potions se répandirent malencontreusement sur le pont. Si elle avait été témoin d'un tel désastre, assurément que cette dernière aurait asséné quelques coups de canne bien placée sur la tête de son arrière arrière petit fils. Mais ce n'était - et heureusement pour ce dernier pas le cas. En revanche, la vieille bique se félicitera probablement de ne pas avoir été consciente lorsque le jeune Eternam décidé de courir quelques risques afin de la sauver d'une mort certaine. D'une mauvaise fois sans borne, elle n'hésitera pas à nier l'évidence même de son sauvetage de toute la force de son âme, avec une détermination digne de la marche d'une tortue, qui repart toujours dans sa direction initiale, peut importe que vous la souleviez pour l'amener ailleurs et le nez vers un autre cap. Têtue ? Plus que de raison, mais cela ne faisait-il pas partit de son charme naturel de vieille acariâtre ? Quoi qu'il en soit, à l'heure actuelle, la mocheté était toujours endormi dans son baril, avec quelques ecchymoses en plus mais rien de véritablement alarmant. Hormis peut-être le fait qu'elle se trouvait maintenant à l'horizontale, position bien plus confortable lorsqu'il est question de dormir du sommeil du laid, mais nettement moins... Stable. Et tout le monde était bien trop affairé à tenir le navire en état afin de rejoindre la côte et d'échapper au Kraken que personne ne pourrait avoir la moindre minute à consacrer à sa relevée. Si bien que lorsque l'Aether du Sommeil la repoussa de ses bras délicats, la Bagaya commença à se tourner, et retourner, encore et encore, essayant de s'extirper d'un songe qui devait lui être particulièrement agréable si on pouvait en croire par le sourire malsain qui se dessinait entre ses rides. Le seul soucis, c'est qu'à force de se mouvoir d'un côté, puis de l'autre, tout en se tenant dans un objet parfaitement circulaire, c'est que ce dernier finissait par se mettre à rouler de part et d'autre du pont. D'autant plus que, accentué par les effets des vagues de l'Océan sur le bateau, la mamie et son tonneau roulaient encore plus vite, et prenait de la vitesse... Encore... Toujours plus vite... Toujours plus fort... Et... Ce qui devait arriver finit par arriver, puisque cela devait l'être.

Bagaya roula par dessus la balustrade de bois déjà bien affaibli par les attaques des montres marins, et se retrouva tout à coup en position verticale... En pleine mer. Le choc violent allié au fait que le couvercle du baril n'était pas particulièrement résistant à l'eau et l'humidité en général, la doyenne des Eternam se retrouva tout à coup trempée de liquide salé, ce qui eut pour effet de terminer de la réveiller totalement... et brutalement. « Qu'est-ce que c'est que cette carabistouille ? » Après plusieurs essais de son poing mollasson, elle finit par réussir à faire sauter le couvercle qui la tenait jusqu'ici enfermée, et l'ancienne se hissa tant bien que mal sur ces deux faibles guiboles, afin de s'offrir une jolie vue sur sa situation actuelle. « Nom d'un Aether ! Qu'est ce que je fiche ici moi ? » Elle écarquillait de grands yeux ahuris, alors qu'au loin, le bateau devenait de plus en plus petit. Personne ne devait s'être aperçus de sa disparition, apparemment... Pestant de plus belle et de toute sa verve, la vieille se retourna plusieurs fois afin d'observer tout ce qui l'entourait, mais surtout de chercher une terre sur laquelle elle serait en mesure de se téléporter. Mais, maladie des remous en mer oblige, sa nausée la rattrapa, la forçant à vider de nouveau le contenu d'un estomac déjà bien vide. Malade à en être devenu verte, épuisée, incapable de se guider, l'Eternam se rassit au fond de son tonneau de bois, et priait intensément que ce dernier ne vienne pas à se retourner, car la dame était bien incapable de nager.

Des heures s'écoulèrent ainsi, peut-être des jours, même si cela semble peut croyable, avant que finalement, Bagaya Eternam ne finisse par toucher terre. C'était une petite île bien inintéressante, et probablement peu ou pas habitée. La vieille dame était de nouveau au bord de l'évanouissement, mais particulièrement heureuse de ne pas avoir eu à utiliser le pouvoir de sa rose noire pour revenir en ce monde, dans un autre lieu. Il ne lui restait plus qu'à trouver une solution pour, au choix, repartir à la recherche de ce fameux continent... Ou bien rentrer chez elle, loin de toute cette folle aventure. Mais, Bagaya n'est pas de celle qui abandonnent, n'est-ce pas ?

818 mots



Résumé:
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Dim 05 Juil 2015, 17:41

« Haytham ! Haytham réveille toi ! », « Aaah... Où sommes nous ? Quel est ce vacarme ? », « Oh mon frère ! Il faut que nous partions, viens vite ! », « Attend, attend... Je... Je ne peux pas bouger il faut que je me repose... », « Inconscient ! Vite allons-nous en ! Nous nous soignerons plus tard ! » La blonde tira la main de son frère qui se courba. Il lâcha un cri lourd de douleur, transpirant alors à grosses gouttes. Le bateau tangua, se faisant à nouveau bousculer violemment. Des bêtes montèrent alors dessus, et la Déchue vit la mort à leur porte. Se redressant tant bien que mal, elle protégea son frère grâce à sa puissante magie nocive, les préservant dans un bouclier. Sans lui demander son avis, dans un moment de vide, elle le souleva, l'aidant à se mettre debout. Haytham déplia alors ses ailes, commençant à s'envoler et chuttant sur le coup. La douleur l'étreignit, et même la blonde ne pouvait rien y faire, ayant déjà déployé bien plus de moyen que de raison. Elle se mit alors à découvert, le tirant vers le haut pour qu'il décolle, ce qu'il se passa. Elle se blessa dans des flammes, brûlant certaines de ses plumes, mais continuant à s'élever toujours plus haut. Bien plus loin, sur l'autre partie de la flotte, un Kraken immense, gigantesque, tuait les gens et brisait les bateaux « Hay... Haytham je t'en prie.... » Sa soeur pleurait, lui demandant de voler, d'avancer... De se remettre de ses blessures, simplement « J'ai... Tellement mal...  » Et si lui mourrait, sa soeur ne s'en sortirait jamais.

Réunissant ses dernières forces, il donna un coup d'ailes assez franc de manière à décoller. Sa soeur le tira assez pour s'éloigner du champs de bataille, et il planait au dessus de l'océan, avec son aide « Attend, Haytham ! Reste avec moi ! » Dans l'eau il n'y avait rien, et sur des kilomètres entiers. Elle ne savait pas comment faire pour soigner son frère et ne pas se faire dévorer « Nous sommes loin des côtes... » L'homme avait du mal à tenir les yeux ouverts. Ses ailes continuaient de voler, de battre, le propulsant toujours plus loin. La blonde n'arrivait pas à le soutenir correctement, et ils continuèrent comme cela pendant plusieurs minutes, ressemblant à une éternité. Les deux s'écrasèrent sur une plage où des cadavres s'amoncelaient. La blonde respira fort, toussa même longuement, avant de constater la santé de son frère. Tout faiblissait. Le laissant là, elle couru en direction de la plaine, appelant au secours. Seulement, personne ne lui répondait convenablement. Elle finit par trouver une femme, qui eu la décence de lui demander ce qu'elle avait « Il faut que vous m'aidiez ! Mon frère est en train de mourir ! S'il vous plait, connaissez vous un guérisseur ?  », « Oui, oui. Je peux vous aider, où se trouve-t-il ? », « Sur la plage ! » A nouveau elle couru, suivit par la femme. Arrivé sur le sable, l'inconnu fut heurté du massacre « Est-ce vous qui les avez tués ? », « Non ! Nous étions sur un bateau, nous avons du fuir et nous avons échoué ici, parmi les cadavres déjà là... Vite, par ici ! » La femme la suivait, perplexe, regardant autour d'elle si personne ne respirait réellement, comme si chacun dormait...
La blonde la força à s'agenouiller au chevet d'Haytham, lui indiquant ses blessures et ses souffrances « S'il vous plait, sauvez le... » Elle s'affaira alors à utiliser sa magie blanche, ranimant peu à peu le Déchu. Haytham souffrait énormément, bien que soulagé de plus en plus. Il était fatigué, et son corps demandait beaucoup de repos. La femme finit par souffler, arrêtant ses soins « C'est bon.... Ouf... Je vais retourner auprès de ma famille. Faites en sorte qu'il se repose... Et si j'étais vous, je m'éloignerai des côtes. » La déchu hocha la tête, réveillant son frère « Viens Haytham, rentrons. » Mais rentrer où ?

747 mots

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Event Juin 2015 | Groupe I | Entre guerre et expédition

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