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 La soirée s'annonce épique [Djinshee/Mardröm]

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Mer 01 Avr 2015, 19:03

Aïe !

J'ouvris les yeux après m'être reçu quelque chose de dure sur le crâne. Je vis un morceau de pain sur mon ventre qui avait l'air plutôt dure, je le pris et le cassa en le cognant contre le mur auquel j'était adosser pour en donner un morceau à Rüya. Je le déposa juste à côté de moi et le rongeur se jeta dessus, j'allais finir par croire que c'était une Déchue de la gourmandise qui avait été transformé par quelqu'un en mulot. Je mordis moi aussi dans ma miche de pain, c'était très croquant, je le fis remarquer à mai compagnonne.

J'sais pas où tu l'as eu ce pain mais il est rassi.

Bon d'accord je le mangea quand même, mais c'était juste parce que vus que j'avais un repas gratuit et que j'avais aucune envie d'aller en chercher un moi même. Pendant que mes dents se battaient avec mon petit déjeuné je posa une question à la jeune femme rousse.

J'peux te poser une question ? T'es quoi exactement ? Déjà t'es pas un Déchu ou un Ange ou autres personnes avec des ailes, et t'es pas non plus une humaine vus que je pense pas que ce soit très humain de commencer à brûler comme ça sans raison. Je sais qu'il y a d'autres races mais maintenant que j'ai plus à aller dans les cours que j'avais quand j'étai un ange j'ai un peu oublié, faut dire que ça me passe au dessus de la tête tout ça... Une Elémentale ? D'accord, du coup je vais faire gaffe à pas trop t'énerver pour pas finir carbonisé comme un des pains que j'étai obligé de faire quand un boulanger m'hébergeait, je m'endormais devant le four. Il m'a pas gardé longtemps chez lui... Enfin c'est pas tout ça mais vas falloir repartir.

Je me leva tant bien que mal, après tout j'avais pas eu mon quota de sommeil vus qu'on m'avais réveillé, d'une façon spéciale oui mais réveillé quand même, j'allais finir par croire que c'était une habitude chez elle. Je préféra ne rien dire et sorti de la petite ruelle. Je marcha d'un pas tranquille, presque lent dans les halles, je n'avais aucune envie de faire quelque chose aujourd'hui, dés que je trouvais quelque chose comme excuse pour m'arrêter je le faisais. Mon miracle arriva bien vite, un vielle homme au vêtements en mauvais état s'approcha et m'aborda.

Oh, mon petit. Comment vas-tu mon garçon ?

Je regarda quelques secondes le vieillard voûté en essayant de me rappeler de son visage.

Papi Nico ? Depuis combien de temps je t'ai pas vu ? La dernière fois c'était à mon arrivé en ville.

Exactement, tu t'étai perdu tu avais décidé de dormir juste à côté d'une auberge pour profité du petit morceau de toit qui dépassait. Je me souvenais que tu m'avais dis que tu avais été jeté dehors après une semaine sans payé parce que tu n'avais plus rien de l'argent que t'avais donné ta mère avant de te laisser. Mais je vois que tu es avec une jeune femme.

C'est pas ce que tu pense. Je l'accompagne juste jusqu'à la porte sud.

Ah je vois, tu compte pas traverser toute la ville comme ça dans les niveau du milieux quand même ?

Bah...

Bon je t'excuse t'es jeune et nouveau dans la ville, mais tu sais qu'il y a plus rapide et moins fatigant. Je le regarda avec un air intéressé, il le remarqua eu un sourire moqueur. Je savais bien que tu te pencherais là dessus. Bon, si tu vas tout en bas, au niveau de la rivière, il y a des gens qui permettent à ceux qui ne sont pas d'ici de remonté le courant en barque.

Je souri en apprenant ça mais il y eu un petit déclic dans mon cerveau. Je me retourna vers la jeune femme et lui demanda.

Autant d'eau... C'est conseillé pour vous ça ?
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Ven 03 Avr 2015, 19:48

La jeune femme confirma : ce pain était rassis. Mais c’était mieux que rien. Et comme elle ne l’avait pas acheté pour le jeter, elle se força à en manger le maximum. Pendant qu’elle mâchait, le gamin lui demanda de quelle race elle était. Après un instant d’hésitation, elle lui avoua qu’elle était une Elémentale. Le Déchu ironisa alors en racontant un épisode dans une boulangerie… Djinshee ne l’écoutait que d’une oreille, tout en continuant de manger. C’est pas qu’elle en avait rien à foutre, mais… Si en fait, elle n’en avait strictement rien à foutre.
  Quand il se leva et quitta la ruelle, l’Elémentale mit quelques secondes à remarquer qu’il était parti. Elle s’était perdue dans ses pensées, occupée à manger son premier repas. Elle parvînt tout de même à le rattraper. Elle le retrouva un peu plus loin, au même moment où un vieillard l’abordait. Il était voûté et son visage marqué ne laissait paraître aucune mauvaise intension. Les deux Déchus commencèrent à discuter. Apparemment, ils se connaissaient. Djinshee croisa les bras et resta là, à les écouter. Elle n’avait aucune envie de s’attarder ici, mais elle n’avait pas trop le choix. Heureusement pour elle, la discussion ne dura pas. Le vieillard leur conseilla de continuer leur chemin par barque. A ces mots, la jeune femme se crispa. Le gamin se retourna alors vers elle pour lui demander si elle supportait l’eau.
  -C’est juste la meilleure façon de mourir à la fois calciné et noyé. Je suppose que tu ne voudrais pas tenter l’expérience.
  Un contact avec l’eau, et elle était sûre de s’enflammer. La barque était peut-être le moyen le plus rapide pour sortir d’ici, mais aussi le plus dangereux. A ce moment-là, il ne faudrait en aucun cas que Djinshee ne touche de l’eau. Or, il y avait parfois des malins qui s’amusaient à éclabousser les autres au bord des cours d’eau. Bref, il y avait peut-être 98 pourcents de chances que ça tourne mal. Et encore.
  -Il n’y aurait pas un autre chemin ? Le plus rapide serait le mieux, mais au pire je m’en fiche, je veux juste rejoindre la porte Sud et sortir d’ici, dit-elle au vieil homme.
  Sa voix était sèche et elle parlait assez vite. Le gamin devait en avoir marre d’elle, mais l’eau, c’était tout simplement impossible.
  « J’aurai dû emmener Enderah, finalement… » Pensa-t-elle.

~395 mots~
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Dim 05 Avr 2015, 18:55

Brûlé et noyé en même temps... Ca devait faire c*n au funérailles ça, mais ça pouvait être drôle. Mais si je pouvais éviter de mourir maintenant ce serai bien, j'ai toute la vie pour ça, et puis vus qu'elle était éternelle ça allais pas arriver tout de suite, à moins que d'une façon ou d'une autre je finisse empoisonné par exemple. Enfin je pensai plutôt que si je mourrai ça serrai d'une raison débile, du genre: "Aujourd'hui nous sommes réuni pour commémorer Mardröm Acedia, ce pauvre garçon nous a quitté subitement en roulant jusqu'au bord d'un gouffre quand il dormait, le sommeil l'empêcha de s'élever vers les cieux pour sauver sa peau et s'écrasa lamentablement sur le sol." C'était stupide mais c'était ce qui allait sûrement arriver un jour à force de dormir par terre dans une ville comme ça. Mais c'était pas le sujet, donc si je comprenais bien l'autre voulais pas faire le voyage en barque ? Bah... tant pis, fallait trouver un autre moyen rapide de rejoindre la porte sud.

Papy ? Y a pas un autre passage rapide ?

Le vieux sembla réfléchir, il allait trouver je pense depuis le temps qu'il vivait ici il connaissait sûrement tout les coins et recoins de la cité déchue. Après quelques minutes où il réfléchissait de façon intense, ça ce voyait à son regard qui semblait fixer le vide, il dis d'un air pensif.

Il y a bien un endroit où vous risquez pas de vous perdre et de faire des détours à chaque carrefours, les quartiers des sommets. Ils vous permettront de traverser une bonne partie de la ville rapidement....

Le vieil homme arrêta quelques secondes de parler en j'en profita pour prendre la parole et le remercier sans remarquer qu'il n'avait pas finit.

Merci beaucoup papy. Je te rendrai ça, peut-être si j'ai pas oublié. Je pris la main de la jeune femme et fila vers l'entrée des quartiers du haut pour en faisant coucou de la main à notre interlocuteur.A la prochaine !

***

Le vieil homme regarda le petit blond et la femme rousse s'éloigner. Il resta quelques secondes sans rien dire avant de finir la phrase qu'il avait commencé avant de se faire couper.

... mais les entré sont contrôlé sur volet...

***

Quand on fut enfin arrivé à une des entrée au sommet des halles des titans, à cette hauteur on avait un peu de mal à respirer. Mais à force de monter et descendre les habitant de la ville c'étaient adaptés à tout les types d'air je pense. L'entrée se tenait à une centaine de mètres devant nous et on pouvait voir des gens rentrer et sortir. Je m'approcha et vis la phrase célèbre "Abaissez votre regard, et contemplez les cieux" Comme par réflexe je regarda en bas et compris l'origine de cette devise, on disait que c'était parce qu'on pouvait voir les nuages flotter en dessous de nous par moments mais même sans la phrase était vraie. Quand on regardaient en bas on avait pas vraiment envie de tomber. Je regardai toujours vers le sol -sol que je voyais plus d'ailleurs- avant que je sois attirer par un garde qui disait.

Excusé moi mesdemoiselles mais vous n'avez pas l'autorisation nécessaire pour pénétrer dans les quartiers des sommets. Veuillez vous éloigner je vous pris.

Les demoiselles en question s'en allèrent déçues. Je m'insulta à voix basse.

T'es con Mar' t'as oublié que les entrées étaient filtrées.
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Lun 06 Avr 2015, 18:41

Le gamin questionna le vieil homme sur un autre chemin à prendre. Celui-ci lui proposa de passer par les « quartiers des sommets », si Djinshee avait bien compris. Cependant, le gosse ne lui laissa pas le temps de terminer. Il le remercia, pris la main de la jeune femme et partit en courant vers ces fameux quartiers. L’Elémentale peinait à suivre le gamin : pas qu’il allait trop vite, mais il lui tenait la main et il était assez petit par rapport à elle.
   -Attends ! Dit-elle. Il n’avait même pas finit sa phrase !
   Mais il ne semblait pas l’écouter. Cela valut à Djinshee de l’énerver un peu. Pour le coup, de ne pas laisser quelqu’un finir sa phrase était d’une stupidité incroyable. D’autant plus dans un tel labyrinthe.
   La jeune femme avait du mal à respirer, ici. Il fallait dire qu’ils étaient assez hauts. Ils ralentirent le pas. Elle vit la pancarte « Abaissez votre regard et contemplez les cieux ». Djinshee n’osait pourtant pas regarder autre part que devant elle. Elle n’avait pas vraiment envie de se mettre à paniquer sous prétexte qu’ils étaient trop hauts. En réalité, elle n’avait jamais mis sa perception de vertige à l’épreuve, mais ne savait-on jamais. Tandis que le gamin regardait le ciel – qui était en bas, donc – L’Elémentale continuait d’avancer. Ils se tenaient toujours par la main. Elle n’avait pas envie de le perdre. C’était très beau, ici. Sûrement l’un des endroits les plus beaux d’Avalon. A première vue, tout était propre et tranquille. C’était probablement un des quartiers riches de la ville.
   Soudain, elle sentit quelqu’un l’attirer par le bras. Par réflexe, la jeune femme voulut se débattre, jusqu’à ce qu’elle comprenne que c’était un garde. Elle le regarda droit dans les yeux. Le gamin marmonna quelque chose qu’elle eut du mal à comprendre. Elle crut tout de même entendre son nom… Mar ? Elle le garda en tête pour la suite. Au même moment le garde lui posa une question qu’elle ne compris pas. Il parlait d’une voix grave et sur un ton sec. Djinshee resta silencieuse. Elle jeta un œil au gamin, puis revînt sur le garde.
   -Bien, je suppose que vous n’avez pas d’autorisations non plus. Désolé, mais vous ne pouvez pas entrer. Veuillez vous éloigner.
   -… Pardon ? Balbutia la jeune femme.
   -Seules les personnes ayant l’autorisation d’entrer dans les quartiers des sommets peuvent entrer. Répéta le garde avant de marmonner. C’est pas compliqué, quand même…
   -Nous ne faisons que passer.
   -Ce n’est pas une excuse. Veuillez vous éloigner.
   Djinshee serra son poing libre pour ne pas en coller une à l’homme. Elle recula de quelques mètres avec Mar.
   -Je lui en foutrais des autorisations !
   La jeune femme soupira et réfléchit un instant. Etait-elle condamnée à rester coincée ici ?! Il fallait qu’ils passent, s’ils ne voulaient pas marcher pendant des heures.

   -… Ils sont là en permanence, ces gardes ? Ou est-ce que des fois, la voie est libre ?

~498 mots~
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Dim 12 Avr 2015, 12:27

Evidemment les gardes nous avaient rejeté... "Une porte se ferme, une fenêtre s'ouvre" comme on dit, ou un truc du genre. Suffisait de savoir comment passer et ensuite fallait sois être discret sois courir et pour entrer j'avais bien une idée pour une fois.

J'sais comment on va rentrer. Mais va falloir attendre le prochain changement de gardes, à ce moment là on y retournera et tu verras. La relève est toute les trois heures, à minuit, à trois heures, à six heure, et cetera. Il doit environ... onze heures et demi. On attend midi et on y va.

Je me surprenait moi même à avoir réussi à faire un plan, foireux sûrement mais un plan quand même. Restait à espérer que ça marche et qu'on se fasse pas prendre et à courir vite...

Une demie heure plus tard les gardes changèrent enfin, je m'étai presque endormi à force d'attendre. Je me leva et demanda à la jeune femme rousse d'attendre où elle était. J'approcha d'un garde qui semblait calme et marcha vers lui en faisant semblant de pas regarder devant moi. Forcément à un moment je lui rentra dedans et on tomba tout les deux.

Oh pardon m'sieur, je regardai pas devant moi. m'excusai-je en m'asseyant.

Il n'y a pas de mal jeune homme, mais la prochaine fois essaye de regarder où tu marche. Tu risque de t'attirer des ennuies si tu tombe un coléreux.

Oui. Le garde m'aida à me relever je profita de ce moment pour passer ma main devant ses yeux et l'endormir avec mon pouvoir de somnolence. Je vérifia que les autres ne regardaient pas et fis signe à mon compagnonne de me rejoindre. Quand elle fut arrivé je lui chuchota. Bon maintenant on rentre de manière naturelle.

Je pris la main de l'Elementale et m'approcha de l'entrée en essayant de passer pour une personne normal qui avait le droit de venir ici. Tout ce passa bien et aucun garde ne nous arrêta. Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes et je le fis remarquer...

Et bien voilà, c'est parfait.

...jusqu'à ce qu'un truc que j'avais pas prévu arriva...

Qu'est-ce que vous faîtes tout les deux ! Revenez !

Oh m*rde, j'avais pas penser que les autres le remarquerait. Court !

Comment transformer une situation idéale en une situation désespérée. Oubliez un détail ! Je connaissais pas du tout les quartiers du sommet et en plus comme c'était bien organisé je pouvais même pas espérer les semer dans un dédale de ruelles Que faire ? Réponse numéro un: faire comme je l'ai dis et courir. Réponse deux: se rendre. Réponse trois: se battre. Je savais pas ce qu'allais faire la femme brûlante mais au point où on en était autant rester tout les deux.
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Jeu 16 Avr 2015, 20:31

Ils attendirent donc une demi-heure. Djinshee faisait les cents pas, les bras croisés, sans cesser de jeter des coups d’œil à la garde. Le temps semblait long. D’autant plus que l’air, ici, ne la mettait pas à son aise. Car il est bien connu que sans air, pas de feu. C’était exactement ce qu’il se passait chez la rousse. Elle suffoquait. Lorsque l’attente devînt trop longue et presque insupportable, l’Elémentale se tourna vers Mar qui était assis par terre, les mains sur les hanches.
   -Bon…
   Mais elle n’eut pas le temps de terminer que le gamin se leva et lui passa sous le nez. Elle se retourna en direction des gardes et remarqua qu’ils avaient changé. Le Déchu lui demanda de rester là, pendant qu’il partait – semblait-il – négocier. Il ne regardait même pas devant lui. Il rentra même dans l’un des gardes, ce qui lui coûta de tomber par terre. Djinshee fronça les sourcils et soupira. Elle ne comprenait vraiment pas où il voulait en venir. Elle se doutait que c’était un plan foireux. Le garda paraissait calme et plutôt sympathique. Il aida le gamin à se relever. C’est à cet instant précis que la magie opéra : Mar passa sa main devant le visage du garde, qui s’écroula par terre. La jeune femme écarquilla les yeux et alla le rejoindre. Qu’avait-il fait ?! Elle comptait bien lui demander plus tard, car pour l’instant, l’objectif était de passer.
   « Naturelle… » pensa Djinshee.
   Comme si de rien n’était, ils passèrent les gardes. Le plan de ce gamin n’était pas si foireux que ça, finalement. L’Elémentale entendit soudain une voix derrière eux. Ah… Si en fait. Mar lui cria de courir. Elle s’exécuta sans protester. C’était la seule solution, après tout. Et puis elle n’aimait pas ne pas finir ce qui avait été commencé ; or, ils avaient commencé à traverser le quartier, donc…
   La jeune femme attrapa deux secondes le bras du gamin pour lui indiquer que oui, il fallait courir. Il avait hésité quelques instants, mais il la suivait à présent. Ils tournaient à droite et à gauche, à chaque coin de rue, slalomaient entre les passants, dans l’espoir de semer leurs poursuivants. Cependant, le quartier était extrêmement bien organisé : de grandes rues droites et larges qui ensembles formaient un quadrillage. Djinshee s’essoufflait très vite. Il n’y avait vraiment pas d’air ici ! Tout était très beau, certes, mais comment pouvait-on vivre aussi haut ? Elle essayait de ne pas perdre trop de vitesse, ce qui n’était pas chose facile, et elle comprit lentement qu’il serait en fait impossible de les semer en espérant aller plus vite qu’eux. Elle décida donc d’utiliser sa magie. Elle remarqua qu’il y avait parfois des objets, devant les portes des résidences. La jeune femme se concentra sur un premier panier et tenta de le balancer derrière elle. Elle y parvînt avec difficulté. Finalement, ce n’était pas une si bonne idée… Ca ne faisait que la ralentir encore plus… Et le gamin la dépassait presque.
   Djinshee et Mar arrivèrent à un énième coin de rue. Les gardes n’étaient même pas à dix mètres. Ils tournèrent à droite. Une idée traversa subitement l’esprit de l’Elémentale. Elle prit alors le bras du Déchu, l’attira vers elle et plaqua sa main contre sa bouche pour ne pas qu’il cri de surprise, puis, elle les emmena sous le porche d’une résidence, à l’ombre. Elle se recroquevilla et utilisa le reste de ses forces pour les camoufler dans l’ombre. Elle n’en pouvait plus. Haletante, elle lâcha son emprise sur Mar et remarqua que ses mains tremblaient. Elle ferma les yeux. Elle avait besoin de se concentrer.

   Elle entendit les gardes beugler, s’arrêter un moment, puis se séparer pour partir dans plusieurs directions. Maintenant, ils n’avaient plus qu’à espérer qu’on ne les verrait pas…

~635 mots~
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Ven 17 Avr 2015, 13:12

La jeune femme choisit la meilleur solution, la fuite. Le problème c'était que dans un endroit si bien organisé c'était difficile de semer des gens, et puis la manque d'air nous épuisaient tout les deux. Moi moins qu'elle vus que ça faisait un an que je vivait en changeant sans arrêt d'altitude et que avant mes parents me transportaient avec eux dans le ciel quand ils volaient mais malgré ça c'étai dur pour moi aussi.

On continua à fuir pendant un moment, l'Elémentale tenta de ralentir les gardes en leur jetant des objets dessus avec la télékinésie, c'était un bonne idée mais ça la ralentissait et elle arrêta quand je commença à la dépasser. Je continua à courir en lui tenant toujours la main et en jetant de temps en temps un objet bien senti, une balconnière, un pot de chambre, un gâteau qui refroidissait sur la fenêtre.

Ceux qui ce sont pris le gâteau doivent êtres plus heureux que ceux qui ce sont pris le pot de chambre...me dis-je.

Je regarda en arrière et vit qu'on allait bientôt se faire attraper, j'voulais pas aller en prison moi ! C'est à ce moment qu'en tournant au coin d'une rue je fus tiré par le bras dans un coin avant que les ombres nous recouvrent moi et la rousse. J'avais failli crier de surprise mais elle me plaqua la main sur la bouche et c'était tant mieux car les gardes arrivèrent à notre hauteur rapidement, mais en voyant qu'on avait disparu ils se séparèrent pour nous trouver. Je retenais mon souffle à cause du stresse avant d'enfin pouvoir respirer quand ils se dispersèrent. Je pris une grande inspiration et soupira en laissant échapper un.

On l'a échappé belle... Pratique aussi ce pouvoir. J'aurai peut-être dus endormir les autres gardes à l'entrée. Bah, tant pis, c'est trop tard maintenant. Je fis une pause pour réfléchir à un chemin rapide et où on aurait peu de chance de se faire prendre. J'avais jamais été dans ces quartiers mais ils étaient connu alors on pouvait bien trouver rien qu'avec les infos qu'on entendait. Direction la grande rue, c'est une rue où il y a plein d'habitation et de boutiques et qui fait le tour des quartiers des sommets d'après ce qu'on dit. C'est toujours pleins de gens alors on pourra facilement se cacher dans la foule.

C'étai la meilleur solution et surtout la seul que je connaissais, donc c'étai normale que ce soit la meilleur. Je pris la jeune femme par la main en espérant qu'elle ne s'enflamme pas et commença à m'aventurer discrètement dans les rues en évitant celle où il y avait des gardes.

Cela mit un moment mais on finit par arriver à une entré de la boucle que faisait la grande rue et on pouvait déjà dire qu'elle volait pas son nom. Elle était assez large pour que plusieurs chariots passent l'un à côté de l'autre ou un bon nombre de gens, et à défaut d'avoir les chariots on avait les gens. C'était parfait pour se fondre dans la masse, il suffisait juste de traverser sans se faire remarquer et au pire moi je pouvais me jeter dans le vide par le côté extérieur, mais je pensai pas le faire. Je commençai à avoir de la sympathie pour cette femme, et puis c'était drôle comme petite aventure urbaine.
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Lun 20 Avr 2015, 19:15

Lorsque les cris des gardes semblèrent s’éloigner, Djinshee rouvrit les yeux, faisant tout de suite cesser son pouvoir. Elle était toujours aussi essoufflée et elle tremblait encore plus que tout à l’heure. En fait, elle s’était presque totalement vidée de ses forces.
   « J’espère qu’on n’aura plus à croiser ces chiens. »
   Mar fit un vague commentaire sur ce qu’il venait de se passer, puis, après réflexion, conseilla d’aller vers la grand rue où ils pourraient se fondre dans la foule. Il prit alors la jeune femme par la main et l’entraîna dans les rues. Elle avait juste assez de forces pour se maintenir sur ses jambes, et marcher était un supplice. Elle avait aussi terriblement soif. Mais elle ne disait rien histoire de ne pas leur faire perdre du temps. Les gardes aux trousses, ils ne pouvaient pas se le permettre.
   « Et dire que je veux simplement sortir d’ici… »
   Après une marche qui lui parut interminable, ils arrivèrent enfin, et le gamin les emmena tout de suite en plein milieu de la foule. Assez rapidement, en voyant le vide du côté extérieur de l’allée, Djinshee comprit que cette rue faisait en fait une boucle, tout autour des quartiers. C’était une très bonne idée qu’avait eu le gamin. Il fallait juste éviter qu’on ne les pousse et qu’ils tombent… Parce que là, ils étaient quand même assez proches du bord. Et ce n’était pas que la rousse ne savait pas voler mais… Elle n’avait pas d’ailes. Et elle était crevée. Elle regarda un instant les anges se jeter dans le vide.
   -Comme on n’est pas dans une opération suicide, on devrait plus aller vers l’intérieur de la rue…
   Sa voix était moins forte et dynamique que d’habitude. Elle n’attendit pas la répondre de Mar pour se décaler au fur et à mesure que la foule bougeait. Elle se contentait de passer en le tenant par la main, et en tentant d’oublier sa fatigue. Elle se promit de trouver un endroit pour dormir dès qu’elle serait sortie d’ici, et aussi de ne revenir à Avalon que le jour où elle aurait la capacité de voler.
   -Hé, vous ! Cria soudainement une voix derrière eux.
   « … Et m*rde… »
   Un garde… Ca ne pouvait être que ça. Djinshee accéléra légèrement le pas. Mar la suivait toujours. Dans cette cohue, ils ne pouvaient pas être côte-à-côte, et en voulant changer de côté elle était passée devant. Le garde les interpela encore une fois. Elle voulut pousser les gens devant elle, qui n’allaient pas assez vite, mais elle n’en eut pas la force. C’était beaucoup trop dur et puis ça ne ferait qu’attirer l’attention. Elle décida donc de se décaler encore vers l’intérieur. Ils passèrent devant un couple. Elle procéda ainsi pour passer devant les Déchus et les touristes, toujours en allant vers l’intérieur. D’ici le garde les avait sûrement perdus de vue, et s’il y avait un autre problème, ils pourraient se réfugier dans l’une des boutiques.
   L’Elémentale soupira avant de remarquer qu’il manquait un détail important. Si cette grande rue faisait une boucle, il y avait bien d’autres rues qui permettaient d’en sortir ? Elle tourna la tête vers Mar.

   -Au fait, c’est par où la sortie, maintenant ?

~540 mots~
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Mar 21 Avr 2015, 18:29

La rousse se décala du bord pour aller vers l'intérieur, c'était normal si elle avait peur du vide et surtout qu'elle pouvait pas voler. On suivait le mouvement de la foule pour tenter de rester caché par les gens mais un garde nous vit, je commença à paniquer et apparemment ma compagnonne aussi, elle accélérait. Le problème c'était qu'on allait trop lentement à cause de la marée humaine -enfin humaine, surtout déchue quoi- du coup on se décalait toujours vers l'intérieur de la boucle en espérant juste qu'on nous perde. Ça avait l'air d'avoir marché parce qu'on entendait plus le garde mais fallait quand même éviter de trop rester ici, on nous avait repéré et il allait sûrement prévenir les autres. M*rde quoi, on était juste rentré sans autorisation dans les quartiers des sommet et on avait endormi un garde... et fuis... et balancé des choses sur ceux qui nous poursuivaient... ouai enfaîte ils avaient de bonnes raisons... L'Elémentale me demanda où était la sorti, c'était vrai que ça faisait un moment qu'on était là dedans, on était parti de l'ouest et on allait au sud alors on devait pas être loin de la bonne sortie. Je chercha le prochain passage vers le centre des quartiers des sommets des yeux et le vis à une centaine de mètre.

Par là, glissai-je à la jeune femme en montrant la direction du doigt. Je lui serra la main un peu plus fort et tenta de me faufiler dans la foule sans me faire remarquer. Dés qu'on sort on se dépêche de partir.

On arriva enfin à la sortie, je trébucha et tomba sur le pavé en entraînant ma compagne avec moi. Tout allai bien, on était juste tombé, enfin ça aurai été si deux gardes qui gardaient l'accès à la grande rue nous avaient pas vu... L'un s'approcha, j'étai prêt à le frapper avec ma boule de verre que j'avais voler à une fausse voyante de rue. Il se baissa et me prit la main et m'aida à me relever avant de faire pareil avec la rousse. Il s'esclaffa d'un rire gentiment moqueur.

Si tu voulais la draguer c'est loupé gamin, avec ce genre de gaffe c'est plus la peine. Il s'essuyant une larme au coin de l'oeil alors qu'il n'y avait pourtant rien de drôle et repris en souriant. Vous avez l'air pressés les jeunes, j'peux vous aider ?

Non c'est bon. Tout va bien. Lui répondis-je en étant d'un côté rassuré que l'information soit pas encore arrivée jusqu'ici et d'un autre côté à deux doigts de tomber dans les pommes à cause du stresse qu'un garde qu nous cherchait arrive.

Vous êtes sûr ? Votre amie a pas l'air bien.

Je regarda "l'amie" en question et vis qu'elle avait effectivement pas l'air dans son assiette, on avait l'impression qu'elle était épuisé. Remarque c'était normal vu qu'on a pas arrêté de courir dans toute la ville. Moi j'avais la chance d'avoir un paire de chaussure magique qui empêchait la fatigue en marchant mais elle non. J'allais lui répondre mais ce que je craignait arriva, un garde arriva de la grande rue et cria.

Arrêtez les ! Ils ont pas l'autorisation d'être dans ces quartiers !

Je regarda celui qui nous parlait juste avant et le regarda droit dans les yeux en essayant de l'amadouer.

S'vious plaît.

Il me sourit avant de prendre une de mes épaules et avec son autre main une de l'Elémentale et dire à son collègue.

C'est bon je les tiens.
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Ven 24 Avr 2015, 18:42

Ils arrivèrent enfin à la sortie. Elle poussa un soupir de soulagement. Au même moment, Mar trébucha. Djinshee s’écroula par terre. Aïe, les genoux… Elle décida de faire abstraction de la douleur. Un garde les aida à se relever. Au début, un violent stress avait pris la jeune femme, mais il s’avérait qu’il n’était au courant de rien. Il riait. Pourtant une chute n’avait rien de drôle. Il leur proposa ensuite son aide en voyant sa mine fatiguée. Elle ne riposta pas. Elle avait la flemme, et de toute façon, elle ne connaissait rien dans cette ville, ses remarques ne seraient d’aucune utilité. Derrière eux, un troisième garde surgit de la foule. Il criait. Le stress revînt d’un coup. Le gamin fit alors ce qu’il restait tout simplement à faire : tester la pitié de ce garde. Il était du genre à faire une fleur de temps en temps et il était probable qu’il les laisse filer. Mais rien ne se passa comme prévu. Il posa une main sur leur épaule et les empêcha de bouger.
   -Beau travail… Merci… Haleta le troisième garde. Bon, allez, vous deux, vous avez intérêt à me suivre si vous ne voulez pas rester un certain temps en prison.
   -Vous rigolez ?
   Il se retourna vers Djinshee. Elle encra son regard perçant dans ses yeux.
   -Pardon ? Vous allez me suivre un point c’est tout ! La pitié ne marche pas avec nous, Mademoiselle, que ce soit avec une femme, un gosse ou un vieillard, la loi est la même.
   -OK.
   Elle s’assit par terre, bien décidée à ne pas bouger. Elle trouvait stupide de faire un tel chantage, mais au point où ils en étaient… Et puis, elle pouvait se reposer, comme ça.
   -Relevez-vous tout de suite ! cria le garde.
   -Vous allez faire quoi ? Je suis fatiguée et tout ce que je veux c’est sortir d’ici. Qu’y a-t-il de mal à traverser un quartier ? C’est simplement pour sortir !
   -Je ne veux pas le savoir, relevez-vous ou ça va mal finir !
   Pour l’énerver encore plus, elle tira sur la manche du gamin pour qu’il l’imite.
   -Alors ça finira mal.
   Elle était catégorique. Le garde fulminait. Il ordonna aux deux autres d’aller chercher des renforts. Certains passants regardaient la scène, mais ne restaient jamais très longtemps. Djinshee sourit. Il lui en fallait beaucoup pour la faire changer d’avis. Et ces gardes n’étaient que de simples fourmis dans une fourmilière. L’homme prit la prit par les bras pour la forcer à se lever. Elle ferma les yeux et tenta une dernière fois d’user de la magie. Elle parvînt doucement à faire monter sa température, jusqu’à ce qu’il se brûle. Il gronda de mécontentement.
   -Je vous préviens, vous allez très mal finir !
   -Super.
   Il ne pouvait rien faire à par attendre ses collègues. Elle se demanda combien ils seraient.
   -Tu ne pourrais pas utiliser ton pouvoir pour endormir cet idiot ? Chuchota-t-elle à l’oreille de Mar.
   -Taisez-vous ! Hurla le garde.

   Décidément, elle l’avait vraiment énervé. Tant mieux, c’était divertissant. Mais il était temps de partir.

~514 mots~
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Ven 01 Mai 2015, 15:02

Mais qu'est-ce qu'elle fout ? Pourquoi elle s'assoit parterre ? Elle est c*nne ou juste timbrée ? me demandai-je. Je me posa pas la question longtemps quand elle commença à chercher le garde.Ah d'accord, c'est juste pour l'énerver.

La jeune femme tira sur ma manche pour me dire de faire comme elle. Je souri et m'allongea sur le sol en mettant les main derrière la tête comme pour faire la sieste. Pendant qu'elle continuait de les provoquer j'essaya de trouver le sommeil, c'était de toute façon la seul que j'avais à faire si on écartait que je me mette moi aussi à me moquer de la milice. L'un dit que ça allais mal finir et tenta de forcer la rousse au regard de braise à se lever, mais ça c'était avant qu'il pousse un cri de fillette qui me donna un fou rire, apparemment elle l'avait brûlé.

J'avais raison de me méfier quand je lui tenait là main...

Un autre garde tenta de m'obliger à me relever moi aussi, mais moi non plus j'avais pas vraiment envie de me faire arrêter. J'utilisai ma télékinésie pour prendre à peu près tout ce que je trouvais autour et lui jeter dessus, et la plupart de ces choses c'était ce qu'avais acheté les gens qui sortaient de la grande rue. Le pauvre garde se ramassa en pleine poire avec une insulte bien sentie à chaque fois: quelques pommes, un rat qui passait par là, du poisson frai et une plante dans un pot en terre cuite. Le pot vint se fracasser sur son crâne et il me lâcha à cause du choc. Bon par contre les gens n'étaient pas très content de se faire voler leurs courses, tant pis c'était pas comme si j'en avais quelque chose à faire vu la situation. La rousse se pencha vers moi et me demanda si je pouvais pas les endormir. Je lui répondis en m'excusant à moitié.

Nan, pas possible. J'peux pas les faire dormir si ils sont énervé, et là je pense qu'ils le sont vu ce qu'on vient faire. Mais bon de toute façon je pense pas que j'aurais pu les endormir tous vu que d'autres vont se ramener. Mais pour l'instant j'pense que le mieux à faire c'est de se casser vite fait.

Comme depuis le début de cette galère qu'on vivait tout les deux je réussi à faire un effort, fallait dire qu'on allait de problèmes en problèmes même si on s'en était sortit avec des méthodes toutes plus étranges -et surtout foireuses- les unes que les autres. Mais je devais avouer que j'étai un peu à court d'idée. J'pouvais pas m'envoler en emportant la rousse et même si je pouvais les gardes avaient des ailes aussi et ils étaient sans doute plus habitués au vol que moi. Me transformer c'était juste inutile et je pouvais pas les endormir tous.

Ah ! Qu'est-ce que je peux faire !? Je commençai à paniquer, et pas trouver de solution m'énervai.J'veux pas finir en cellule moi !

Je me souvenu à ce moment d'un truc, elle aussi pouvait utiliser la télékinésie. On pourrait sûrement en se mettant ensemble soulever un truc assez lourd pour gêner, par exemple y avait un vendeur d'animaux à la sortie de la boucle de la grande rue, il y avait une cage avec des poulets dedans on pouvait bien leur balancer dessus et s'échapper pendant que les bêtes paniquées faisaient une diversion. C'était sans doute le plan avec le moins de chance de réussir qu'on ai jamais créer mais c'était le seul qu'on avait pour l'instant. Je me pencha vers ma compagnonne pour lui expliquer mon idée.

Je crois que je sais comment on va s'en sortir sans aggraver notre cas. Je lui dit tout bas ce que j'avais pensé en ajoutant une petite précision à la fin quand même.Et tu fais rien cramer, j'ai pas envie d'être accuser d'être un pyromane.


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Mer 06 Mai 2015, 17:46

Le gamin lui expliqua son plan tandis que le garde continuait de gueuler pour qu’ils se taisent. Ca aurait pu être une issue si elle n’avait pas été aussi fatiguée. Mais maintenant, c’était impossible. Soulever des choses… Déjà qu’elle doutait de pouvoir se relever…
   -Je ne suis plus vraiment en état de faire quoi que ce soit… Dit-elle.
   Elle regarda le garde fulminer. Elle se demanda s’il se rendait compte qu’il était ridicule. Elle était presque sûre que les passants s’arrêtaient non pas pour elle, mais pour lui. Ou plutôt eux, car son collègue était complètement assommé avec ce que Mar lui avait lancé dessus. La moitié rigolaient. La situation devait effectivement être comique. Djinshee tenta autre chose.
   -On pourrait au moins discuter ?
   -On ne discute pas les ordres ! Vous allez vous lever et nous suivre !
   -Je doute de pouvoir me lever…
   Les renforts arrivèrent enfin. Le garde soupira de soulagement. Aussitôt ils s’en prirent au gamin. Ils tentèrent de l’intercepter et de le porter. Impuissante, Djinshee regarda autour d’elle. Les passants étaient concentrés sur la scène qui se jouait entre lui et les renforts. Seul un homme semblait s’intéresser à elle. Elle le fixa intensément. C’était un Déchu, assez grand, aux cheveux noirs et courts. Il lui fit un clin d’œil.
   -Ah, bah te voilà ! S’exclama-t-elle suffisamment fort pour que tout le monde l’entende.
   La jeune femme ignorait complètement comment il allait réagir, mais pour elle ce clin d’œil n’avait voulu signifier qu’une chose : jouer le jeu. Quelques soldats se retournèrent vers elle. L’Elémentale adopta un ton ironique.
   -On s’est perdu, et regarde ce qui arrive pendant ton absence !
   L’homme s’avança lentement et sourit, amusé.
   -Je vois ça. Comment vas-tu ?
   -Attendez… Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faites ?! Répliqua le garde.
   -Ce sont des amis, dit l’inconnu, j’habite aux Quartiers des Sommets, et ce sont mes invités. Mais je vois qu’ils ne vous ont pas échappé.
   Il s’avéra qu’il avait bien une autorisation.
   -Et si ce sont bien vos amis, comment se fait-il…
   -J’avais prévu de les accompagner, mais il se peut que j’ai eu un empêchement.
   -C’est-à-dire ?...
   -Monsieur, vous permettez que je puisse éviter de mettre ma vie privée au grand jour ?
   Il était poli, mais son air suffisant agaçait quelque peu son interlocuteur.
   -Je payerai la dette, s’il le faut.
   Il sortit une bourse de sa poche et la posa dans sa main.
   -Oublions, d’accord ?
   Le visage du garde était cramoisi. L’inconnu lui tenait habilement tête, et techniquement aucune loi ni règle n’interdisait l’invitation d’ami dans les Quartiers. De plus aucune preuve ne permettait de savoir s’il mentait. Sans attendre de réponse, l’homme s’approcha de Djinshee et lui tendit la main. Elle la prit, mais eut du mal à se relever. Elle tremblait de tous ses membres, en fait. Il fit ensuite signe au gamin de s’approcher. Ils commencèrent à marcher, comme si de rien n’était. La jeune femme s’appuyait sur l’épaule de l’inconnu pour ne pas tomber. Elle avait du mal à réaliser que ce subterfuge avait marché.
   -Vous venez de nous sauver d’un mauvais pas.
   Il ricana.
   -Ce n’était rien. Par contre vous, vous avez l’air épuisé. Vous devriez dormir.
   Ils se redirigeaient vers les Quartiers des Sommets. L’Elémentale s’en aperçut assez tard.
   -Du feu devrait suffire. Mais est-ce qu’on pourrait savoir pourquoi vous nous avez aidés ?
   Son ton était redevenu assez froid. L’inconnu demeura silencieux, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une rue calme. Il déposa alors la rousse sur le sol. Il s’était mis à les tutoyer.
   -J’ai vu que tu avais du cran, et le petit aussi. Il s’agenouilla. Et j’ai justement besoin de gens comme vous. Un petit boulot, rien de bien compliqué.
   Djinshee ferma un instant les yeux. Elle n’avait aucune envie de faire ce boulot, quel qu’il soit. Elle voulait juste sortir ! Ce n’était pourtant pas compliqué ! Mais ils n’avaient plus beaucoup de choix après ce qu’il avait fait.
   -Hm hm… Et qu’y gagne-t-on, nous ?
   -Un lit pour cette nuit et un bon repas.

   Le sourire angélique de l’homme était tout de même trahi par un ton sarcastique qu’elle n’aimait pas.

~696 mots~

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Sam 16 Mai 2015, 11:34

Apparemment ma compagne de galère connaissait quelqu'un dans la foule qui nous regardait. Un Déchu plus vieux que moi qui avait en apparence environs... vingt-cinq ans je dirais, intervint après que la rousse ait commencé à lui parler. Il avait l'autorisation d'être ici d'après ce que je pouvais voir et vus comment il parlait au gardes sa avait l'air d'être quelqu'un d'important pour pas qu'il se fasse arrêter pour: "Manque de respect envers les forces de l'ordre". Je connaissais bien ce truc pour avoir été poursuivi plus d'une fois à cause de ça, je les avait insulté un peu trop fort et ils m'avaient entendu... Mais même si il était bien placé là fallait pas qu'il traîne parce que à pars si on était extraordinairement c*n on voyait bien que le milicien était à deux doigts de piquer une crise, sûrement un coléreux. Enfin c'était pas sûr, là même moi je serai en rogne si un mec me parlait comme à lui, notre sauveur devait être un orgueilleux et je pense que pas beaucoup de gens les supportes ceux là de base, donc les déchus de colère c'était encore pire. Mais heureusement il était assez intelligent pour s'en rendre compte et se barrer vite en nous prenant avec lui et en laissant une bourse au garde.

Bon, la bonne nouvelle c'était qu'on avait plus de risque de ce faire arrêter, la mauvaise c'est que celui qui nous avait sauvé était finalement un inconnu qui en plus de nous demander un service pour nos qualités avait pas l'air très net.

Comment on en ait arrivé là déjà ? Quelqu'un peut le m'le dire ? Commençai-je à me plaindre en voyant le mauvais plan encore plus foireux que les miens arrivé.

Squick ! Me répondit Rüya en sortant du col de ma chemise.

Je parlait pas un mot de mulot je pouvais sans doute prendre ça comme un: "En faisant des choses totalement stupides et aléatoires qu t'ont menées à quelque chose de louche et qu'a l'air frauduleux..."

Mouais c'est sûrement ça. Bon juste, pourquoi on devrait dire oui ? D'accord on gagne un logement gratuit pour une nuit mais on pourrait très bien se barrer maintenant en vous tabassant ou en en vous endormant.

Sinon je peux aussi vous dénoncer au gardes pour qu'il vous envoie en prison pour avoir pénétré de façon illégale dans les quartiers des sommet avec en supplément délit de fuite et violence envers les forces de l'ordre. Me répondit-il en me narguant.

C'est vrai que de ce point de vue... Bon qu'est-ce qu'on doit faire m'sieur le patron ?

C'est très simple, l'autre jour alors que je me rendais dans un bordel...

Oula, ça commence bien cette histoire... pensai-je rien qu'en entendant le début

... un peu spéciale les choses ce sont mal passé. Voyez-vous, dans cet établissement le patron s'inquiète du plaisir que prend le personnel, donc afin qu'il ne soit pas frustré il y a quelques personnes dans un chambre avant d'entrer directement dans l'établissement qui vérifie si on ce qu'il faut entre les jambes pur contenter ses messieurs-dames.

Qu'est-ce que je disait...

Mais alors que je passais dans cette salle on m'a arrêté et on c'est moqué de moi à cause de sa taille que l'on jugeai trop petite alors qu'en réal...

On a pas besoin des détailles ! Le coupai-je parce que j'avais juste pas envie d'entendre ce genre d'histoires en détails surtout après ce qu'il c'était passé la veille. Donc laissez moi deviner, vous voulez vous venger de ça, c'est ça ?

Parfaitement, et pour ça je vais avoir besoin de vous deux. Toi le gamin avec ton aspect tu peut faire pitié à à peu près n'importe qui je pense. J'aurai besoin de toi pour que moi et ta copine on s'infiltre. Pour ça tu vas te faire passer pour un pauvre orphelin et utiliser ton pouvoir pour endormir les gens à l'entrée. Quand ce sera fait moi et ta copine on va entrer. Il se tourna vers l'Elémental en disant ça. Toi tu me servira de garde du corps pendant que je m'occupe de celle de l'entrée qui sera en chambre ce soir. Ils se relaient tout les deux jours et elle à finit son tour depuis hier d'après mes informateurs. Bien, vous avez des questions ?

Je leva la main avant de dire en m'asseyant en tailleur.

Moi je suis crevé alors j'propose qu'on fasse ça un autre jour, genre demain ou après demain.

J'avais pas attendu sa réponse pour commencer à m'installer en à me rouler en boule dans mes ailes pour faire une sieste. C'est bon quoi, j'avais pas arrêté de faire des trucs depuis que je m'étai réveillé fallait pas abuser non plus. Et puis c'était pas comme si on était pressé. Je me recroquevillai un peu plus et m'endormi.

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Dim 24 Mai 2015, 10:15

   -C’est une blague j’espère… Articula Djinshee.
   Cet homme était donc un gros pervers. Super… Et il avait besoin d’eux pour régler quelques problèmes personnels. Et ils n’avaient pas le choix. C’était en gros ce qu’elle avait compris. Ses paupières étaient lourdes et elle peinait à les maintenir ouvertes.
   -Je suis d’accord avec le gamin. Votre « garde du corps » ne sera pas très utile comme ça.
   « Et tout ce que je risque de faire, c’est de foutre le feu… »
   -Très bien, dit-il en soupirant, alors ça sera demain.
   L’Elémentale ne bougeait plus. Dès qu’elle tentait de se remettre sur pieds, ses jambes commençaient par trembler, puis elle en perdait le contrôle.
   -Je suppose que je vais devoir vous porter. Je n’habite pas très loin, ne vous inquiétez pas.
   « Justement, je m’inquiète… Que va-t-on trouver dans sa maison ? »
   Le Déchu la prit dans ses bras. Elle avait l’air maline, comme ça, mais bon… Il demanda à Mar de le suivre. Djinshee ne lutta pas plus longtemps et ferma les yeux. Elle sombra presque aussitôt dans le sommeil.
 
 
   -Elle dort en plus ? Se moqua l’inconnu.
   Elle sentit qu’on la déposait sur quelque chose de mou. Elle battit des paupières tandis qu’il l’installait sur le fauteuil. Elle se redressa. Elle n’avait pas dormit longtemps, mais ça allait déjà mieux. Elle avait juste assez de forces pour se trainer mollement d’un endroit à un autre. A sa droite, un feu crépitait joyeusement dans le foyer. Les murs étaient biens décorés ainsi que le sol. C’était très beau, finalement. Mais elle ne dit rien. Son attention restait rivée sur l’âtre. La seule chose qui pourrait lui redonner toute son énergie rapidement. Djinshee se leva doucement et s’approcha de son élément. L’inconnu la regardait sans trop savoir s’il devait l’arrêter ou la laisser faire.
   -Euh… Dit-il.
   La jeune femme mit son bras dans les flammes. La chaleur lui donna un profond réconfort. Le plus naturellement du monde, elle s’assit sur les bûches. Elle était en parfaite fusion. Le Déchu ne comprit qu’à ce moment-là.
   -Une Elémentale, hein ? C’est parfait pour mon plan !
   Il souriait de toutes ses dents. Mais la rousse ne lui prêtait aucune attention. Elle était si bien ici… C’était mieux – et de loin – qu’un lit douillet et chaud, ou qu’un bon repas. Elle resta quelques minutes dans les braises, avant de remarquer qu’elle n’avait pas vu le gamin depuis son réveil. Elle sortit du foyer, faisant de gros effort pour éteindre son corps.
   -Où est le gamin ?
   -Il est dans une chambre. Mais sans vouloir être indiscret, vous êtes amis, ou autre chose ?...
   -C’est une longue histoire, se contenta-t-elle de répondre.
   -J’aime les longues histoires. Ca nous permettrait au moins de passer le temps jusqu’à demain.
   -Pas moi.
   Toujours aussi sèche, elle reprit place dans le fauteuil. L’homme s’assit dans celui d’en face.
   -Je ne peux même pas savoir comment vous vous êtes retrouvés avec tous ces gardes aux trousses ?
   -Non.
   Il y eut un long silence durant lequel ils se défièrent du regard. Il revînt de nouveau à la charge.
   -Puis-je au moins savoir votre nom ?
   -Non plus, soupira-t-elle en leva les yeux au ciel, si vous espérez avoir la moindre chance avec moi, vous vous trompez sur toute la ligne. Déjà que nous n’aurions jamais voulu être impliqués dans votre histoire idiote…
   -Elle n’a rien d’idiote, c’est une question de dignité !
   -Si votre dignité se trouve au niveau de votre… Je vous plains.
   L’homme se leva brutalement. Djinshee le suivit des yeux, indifférente.
   -Bon, dit-elle avant même qu’il n’ouvre la bouche, je vais rejoindre le gamin.
   Il lui indiqua où se trouvait la chambre des invités. La jeune femme s’apprêtait à monter les escaliers quand il la prit par le bras. Elle faillit s’enflammer.
   -Vous savez ce que vous risquez en faisant ça.
   Mais il ne semblait pas l’écouter. Il l’entraina vers lui et il la prit dans ses bras. Elle ancra alors son regard dans le sien. Ses orbites prirent feu, puis ses cheveux. Le Déchu la lâcha. Un peu plus, et il se serait gravement brûlé.
   -Espèce que gros pervers. Cracha la rousse.

   Elle s’éteignit et monta à l’étage. Une fois dans la chambre, elle ferma la porte à clef. La pièce était aussi somptueuse que le reste de la maison. Au centre, il y avait un grand lit aux draps parfaitement blancs. Mar était profondément endormi. L’Elémentale s’assit par terre, le dos contre le lit et fixa la porte. Elle n’avait même plus suffisamment confiance en ce mec pour pouvoir se reposer encore un peu.

~771 mots~
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La soirée s'annonce épique [Djinshee/Mardröm]

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