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 La soirée s'annonce épique [Djinshee/Mardröm]

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Sam 14 Mar 2015, 19:25

Djinshee devait au moins avouer une chose : Avalon était une ville incroyable. Elle s’était plusieurs fois demandé si les bâtiments étaient soumis à la gravité. Apparemment, vue leur architecture, non. Tout était à la fois tordu et harmonieux. La ville était immense, et rien ne se ressemblait. Mais tout était attrayant. Si bien que la jeune femme avait fini par se perdre. La nuit n’allait pas tarder à tomber, et elle errait depuis le début d’après-midi dans le dédale de rue. Etrangement, elle n’avait jamais perdu patience. Sûrement parce que cette ville était divertissante ? On – surtout des hommes – l’avait plusieurs fois arrêtée sur son chemin pour lui proposer un passage par une chambre histoire de « s’amuser un peu ». Mais elle avait, à chaque tentatives, encré son regard noir dans celui de son interlocuteur avant de répondre froidement un « non » auquel aucun d’eux n’avaient rien ajouté.
  L’Elémentale commençait sérieusement à fatiguer. Ses cheveux s’étaient enflammés à plusieurs reprises, attirant l’attention de la foule en majorité composée de Déchus. Elle décida donc de trouver une auberge pour la nuit. Ce qui ne fut pas difficile, car il y en avait à tous les coins de rues. Elle se décida d’entrer dans l’une d’elles, qui était surmontée d’une pancarte « Aux plaisirs indécents ». Il y avait beaucoup de monde, ici. Mais Djinshee n’avait vraiment pas envie de marcher cent mètres de plus. Le rez-de-chaussée était envahi par la musique et les rires des clients, certains déjà attablés, attendant leur repas, d’autres dansant sur une piste prévue à cet effet. Elle s’approcha du comptoir, ignorant les sifflements d’un homme, visiblement habitué à ce qu’on ne lui passe pas sous le nez de cette façon. Celui-ci lui attrapa alors le bras et lui offrit son plus beau sourire.
  -Une si jolie demoiselle se devrait de saluer son interlocuteur.
  -Pour saluer qui ? Personne ne m’a dit bonjour. Allez, lâche-moi. Répliqua-t-elle en lui lançant son énième regard noir.
  Djinshee s’arracha de son étreinte. S’il croyait que le charme marchait avec elle, il se trompait complètement. Sans attendre la moindre réponse, la jeune femme repartit et atteignit enfin le comptoir. Elle demanda une chambre pour la nuit et tendit une poigné de sous. On lui donna une clef, un numéro indiqué dessus qu’elle ne prit même pas la peine de lire. Elle monta tout de suite les escaliers. La musique s’atténuait à chaque pas. Elle soupira.
  Pourquoi était-elle venue ici, déjà ? Ah, oui. Elle faisait son petit tour des continents. Elle avait décidé de se remettre en mémoire la géographie du monde et les races qui l’habitaient. Enderah était bien évidemment venue avec elle, mais elle avait trouvé plus sage de ne pas entrer avec son compagnon dans la ville. Elle ne savait pas vraiment comment auraient réagi les gens s’ils l’avaient vue en compagnie d’une panthère à plaques – quand même grande pour son espèce. De plus, elle n’avait pas l’intention de se faire trop remarquer.
  Djinshee longeait maintenant un couloir. Des portes s’alignaient de chaque côté de celui-ci et un autre escalier menait à l’étage au-dessus. Elle regarda le numéro de sa clef : 9. La chambre 9. Elle ne devait pas être loin. La jeune femme fit à peine dix mètre avant de se retrouver devant. Les yeux mi-clos, elle s’apprêtait à mettre la clef dans la serrure, lorsqu’elle remarqua que la porte était légèrement ouverte. Elle l’ouvrit doucement et entra, sans se poser de question. La chambre était très bien meublée. Il y avait une grande armoire en bois orné, une étagère, une table de chevet, un beau tapis rouge qui semblait très confortable, un lit défait, et… quelqu’un. L’Elémentale prit du temps à réaliser ce qu’il se passait. Puis, d’un coup, elle écarquilla les yeux. Quelqu’un ?!
  C’était un gamin, d’une quinzaine d’années tout au plus. Il était affalé sur le lit, les draps en boule autour de lui. Il dormait profondément, la bouche à moitié ouverte. Il ne manquait plus que ça pour énerver Djinshee : un inconnu dormant profondément dans sa chambre ! Elle n’avait plus la force de se battre, mais elle allait devoir le jeter dehors… Elle marcha donc à grands pas jusqu’au bord du lit, et souleva brusquement le matelas pour faire rouler le Déchu par terre.

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Sam 14 Mar 2015, 22:33

J'avais gagné un peu d'argent il y a peu en faisant une chose que je détestai. Travailler. Mais bon, au moins j'avais été payé généreusement, de quoi passer plusieurs jours dans une auberge.

Et bien Rüya, je crois qu'on vas pas avoir à dormir dehors pendant un certain temps. Géniale, hein ? Dis-je à ma compagne de sieste tout heureux

Squick ! Me répondit-elle. Car oui Rüya n'était pas ni Humaine, ni Déchue ni tout autre chose, c'était un mulot.

Je caressa la petite tête de mon amie avant d'entré dans la première auberge venue. Je n'allais pas choisir une en particulier vus qu'après tout ça reste une auberge. C'est comme ça que je me retrouva dans cette belle auberge au nom d'Aux plaisir indécents. J'en avait entendu un peu parler un jour où j'avais réussi à rester éveillé assez longtemps pour prendre le temps de mendier. Les gens disaient que c'était un endroit où se rassemblaient souvent les Déchus de la luxure pour... hum... faire ce qui leur plaît. J'entra et me dirigea vers le comptoir en demandant.

Une chambre s'vious plaît.

Bonjour jeune homme, tes parents savent que t'es là ? C'est pas vraiment un endroit pour les gens de ton âge tu sais.

J'veux pas participer à vos soirées juste une chambre où dormir.

Si t'as de quoi payer.

Je posa sur le comptoir une poignée de pièces que je sorti de ma poche, l'homme pris l'argent et me donna une clé où il y avait un numéro, je savais pas si c'était un six ou un neuf mais j'estima que c'était un neuf. Je monta à l'étage où il y avait les chambres et chercha la mienne du regard. Elle était à environ dix mètres de l'entrée. Je m'avança, inséra la clé dans la serrure et ouvrit la porte avant de me jeter directement sur le lit en oubliant de fermer la porte.

Bonne nuit Rüya.

Ce n'était pas vraiment la nuit mais c'était une habitude, je posa ma tête sur l'oreiller et m'endormi presque aussitôt.

Je me senti tomber puis je m'étala lamentablement sur le sol. J'ouvris difficilement les yeux avant de me relever en m'appuyant sur le lit. Je me frotta les yeux et vis une jeune femme rousse qui avait l'air furieuse, pourquoi ? Je ne savais pas et je m'en fichai royalement, je retenais juste le fait qu'elle m'est dérangé pendant que je dormais.

Ca vous prends souvent de réveiller les gens comme ça ? Et puis qu'est-ce que vous foutez dans ma chambre ?

La jeune femme me regarda avec toute la colère du monde dans son regard, littéralement, de braise. En regardant bien je remarqua aussi qu'elle avait plein de minuscules points sur la peau, un peu comme des tâches de rousseurs, sauf que ce n'était pas de la même couleur. Et puis c'était important. Elle était plus grande que moi ce qui la rendait impressionnante, enfin comparé à moi avec ma taille de crevette. Déjà que je faisais pas très très peur avec mon air endormi... Je sentit Rüya monter le long de mon torse et sortir de mon col avant d'aller se cacher derrière ma nuque en s'agrippant à ma cravate. Bon d'accord elle était peureuse et ce n'était pas représentatif mais je devais avouer que pour le coup je lui faisait confiance là dessus  parce que j'avais sûrement des chances de me faire tabasser.
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Dim 15 Mar 2015, 14:51

La jeune femme reposa le matelas sur le lit et mit ses mains sur ses hanches. Ce gamin était donc du genre insolent ? Très bien. S’il avait l’intention de la provoquer, il allait être servi ! D’un autre côté, il ne semblait pas avoir très envie de se battre, lui non-plus. Djinshee devait presque faire une tête de plus que lui. Et il était encore un peu endormi. Non, en fait on aurait dit qu’il ne comprenait pas du tout ce qu’il se passait.
   -Oui, ça me prend souvent de réveiller les gens qui n’ont rien à faire là ! C’est ma chambre, ici, et j’aimerais bien pouvoir dormir sans qu’on ait à me déranger.
   L’Elémentale ne fit même pas attention au petit animal qui alla directement de cacher derrière la nuque du garçon. Son attention était autre part. Elle n’avait pas envie de comprendre ce qu’il faisait ici, elle voulait simplement qu’il parte ! Elle le regardait droit dans les yeux pour le lui faire comprendre. Pas de discussion, pas d’échange, pas de amis-amis, elle avait juste besoin de dormir une bonne fois pour toutes. Ses véritables pensées étaient tournées vers ce lit douillet. Elle rêvait de s’allonger dessus. Mais pour cela, il fallait que cette histoire se termine au plus vite ! Elle se demanda un instant s’il saisissait ce qu’elle venait de lui dire. Il ne bougeait pas. Ou presque pas. Il se contentait bêtement de la regarder. Elle aurait parié qu’il était encore au pays des rêves, en train de s’amuser avec ses amis les poneys roses.
   -Et puis, t’as quel âge ? Où sont tes parents ?
   C’était une bonne question que venait de se poser Djinshee. Il paraissait bien plus jeune qu’elle, et il était là, en train de dormir dans la chambre d’une auberge de fêtards, apparemment réservée aux adultes.

   Elle crut pendant quelques secondes qu’elle allait prendre feu. La tête de ce garçon avait le don de lui faire perdre patience. Mais c’est qu’il était né avec cet air endormi, ou quoi ?! Néanmoins, la jeune femme comprit très vite qu’elle était trop fatiguée pour cela. Tant mieux ! Elle n’avait pas envie de tout brûler. En particulier le lit en face duquel elle se trouvait, et qui la séparait du blond.

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Dim 15 Mar 2015, 16:38

Quelle personne fatigante. Elle se sentait toujours obligée de hurler ou quoi ? Elle criait en disant que c'était sa chambre et que j'avais rien à faire là. Mais bien sûr, j'avais eu la clés neuf donc la chambre de neuf était la mienne. J'était sûr de ça, j'avais même hésité quelques secondes sur le numéro. Je resta sans rien dire ou faire pendant qu'elle gueulait jusqu'à ce qu'elle me demande quel âge j'avais et où était mes parents. Je resta quelques secondes à réfléchir sur mon âge, j'avais été jugé et déchu il y a environ un an et à ce moment là je venais d'avoir treize ans donc j'avais maintenant quatorze ans. Je pus enfin lui répondre après ce petit temps d'attente. J'avais la bouche encore un peu pâteuse vus que je venais de me réveiller, parler de façon compréhensible était donc pas des plus faciles.

J'ai, il me semble, quatorze ans. Et mes parents ils sont à la Cité Blanche et de toute façon j'en ai absolument rien à fo*tre d'eux. Voilà, ça c'était clair comme réponse. Et puis c'est pas votre chambre, j'ai payé pour dormir ici et j'ai eu la clé de cette chambre là elle est même dans ma poche. Je fouilla dans mes poches et en sortit la petite clé numéroté en la montrant bien à la furie rousse. Vous voyez, c'est la clé neuf. Vous avez dus avoir la six et vous vous êtes trompé, donc maintenant arrêtez de me faire ch*er et allez dans votre chambre !

Je resta quelques secondes sans rien dire, pas parce que j'attendais la réaction de la femme mais parce que je remarqua qu'en fait c'était moi qui m'était trompé. Sans faire attention j'avais regardé le chiffre à l'envers alors qu'il y avait un petit point en bas du chiffre pour savoir si c'était un six ou un neuf.

J'suis un boulet... pensais-je. J'étai actuellement dans un grand moment de solitude, je me sentais un peu comme un poisson rouge:très c*n

Apparemment on devait faire beaucoup de bruit parce que le patron de l'auberge débarqua dans la chambre.

Faîtes moins de bruit, des clients qui se plaignent et j'ai pas envie de devoir les rembourser !

Il tombait bien lui j'avais une question à lui poser justement sur cette affaire.

Et bien dans ce cas là vous pourrez nous expliquer pourquoi ma clé six ouvre la chambre neuf ? Vous allez pas me dire que c'est normal quand même ?

L'homme ne semblait pas surpris d'apprendre ça, à croire que c'était quelque chose dont il avait l'habitude. J'était curieux de savoir comment il allait se justifier.


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Lun 16 Mar 2015, 20:41

Ce… Ce gamin avait quatorze ans ?! Djinshee contenait difficilement son étonnement. Ce n’est pas qu’il n’en avait pas l’air, bien au contraire, mais il parlait déjà comme ça à cet âge-là ?! Pas surprenant qu’il soit devenu Déchu.
   La jeune femme était à bout de nerfs. Elle aurait aimé lui sauter dessus et le rouer de coups. Mais elle se contenta de gueuler encore plus fort :
   -Comment tu oses me parler comme ça ?! T’es qu’un gamin et tu n’es même pas fichu de parler poliment ! Tu te moques de moi, peut-être ? Tu me cherches ? Tu vas voir ce qu’il va t’arriver ! Allez, dégage !
   Le gamin lui tendit sa clef. Djinshee s’approcha un peu. Silence. Il était idiot, ou il le faisait exprès ?! C’était un six ! Un six ! L’Elémentale le regarda droit dans les yeux, furieuse. A cet instant-là, elle aurait adoré pouvoir le faire cramer par sa propre volonté. Le faire voler jusqu’au plafond, le faire retomber brutalement, puis le brûler. Doucement. Elle sourit légèrement à cette pensée. Le gamin avait l’air légèrement… Gêné ? Enfin, quelque chose comme ça. Il s’était probablement rendu compte de son erreur.
   La rousse aurait bien aimé rajouter quelque chose, histoire de lui fermer le clapet une bonne fois pour toutes, mais l’aubergiste apparut soudainement dans l’encadrement de la porte. Il était en colère. Djinshee se doutait de ce qu’il allait dire. Tandis qu’il parlait – ou plutôt criait – elle le fixait sans vraiment le fixer. A vrai dire, elle avait la flemme de l’écouter dire ce qu’elle savait déjà très bien. Ce fut la voix du gamin qui la réveilla plus ou moins.
   C’est vrai, ça, pourquoi la clef six ouvrait-elle la porte neuf ? Elle se mit à dévisager l’aubergiste. C’était étrange de se devenir allié avec son rival de chambre en quelques secondes à peine. L’homme ne semblait pas étonné de la question. Il regardait successivement ses deux interlocuteurs, et un nouveau silence s’installa. Djinshee perçut une pointe de gêne dans son regard. Il était évident que ce problème n’était pas une première, mais on voyait aussi que la question ne s’était jamais vraiment posée. Il finit par céder lorsqu’il remarqua qu’elle et le gamin le fixaient intensément.
   -Toutes les clefs ouvrent toutes les portes, dit-il.
   -Ah oui ? Et pourquoi ? Demanda calmement la jeune femme sans pour autant le quitter des yeux.
   -… Pour l’entretient des chambres.
   Son intonation ressemblait plus à une question. Djinshee avait la main sur le pommeau de son poignard. Elle se remit à crier :
   -Ah ouais ? Et vous donnez les clefs de l’entretient aux clients ?! Même moi je sais qu’il existe des clefs spéciales pour les membres du personnel ! Je rêve, ou bien vous n’êtes qu’un sale pervers dégueulasse ? (Elle continua en montrant le gosse du doigt) Et puis ce gamin, vous croyez qu’il est là pour la même chose que vous ? On veut simplement dormir tranquillement, et avoir une intimité !

   Cet aubergiste se foutait littéralement d’elle. Elle n’arrivait pas à croire que des gens aussi dégueulasses pouvaient aller jusque-là. Se taper l’incruste dans les chambres des clients qui étaient pour la plupart chauds… Elle avait envie de le gifler.

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Mar 17 Mar 2015, 19:58

L'entretien des chambres... Je crois que j'avais jamais entendu un mensonge aussi énorme de ma vie. L'autre râleuse avait l'air d'accord avec moi là dessus, c'était très bizarre de trouver un point d'entente avec un personne qui avait l'air d'avoir envie de me tuer juste avant. Bah, après tout si ça me permettait d'en sortir sans avoir à me battre j'allai pas dire non. Un moment la jeune femme rousse me pointa du doigt, vu que j'avais décroché de la conversation un peu avant j'avais peur qu'elle me mette dans le même sac que le patron. Par réflexe je leva les mains comme si ça pouvait m'innocenter. Quand elle cria que j'étai pas là pour participer à leur soirée où ils passaient leur temps à faire des choses entre eux je fus rassuré. L'aubergiste avait l'air en colère maintenant, pas étonnant étant donné que la furie venait de l'incendier.

Vous avez qu'à vous barrez d'ici si vous êtes pas content ! Hurla-t-il.

Je lui répondit avec un grand sourire.

Vous nous remboursez avant.

L'homme ne répondit pas tout de suite, il semblait en pleine exercice de réflexion intense. Vus la couleur de son visage ça devait pas être facile, en plus il sentait l'alcool jusqu'ici.

Bon d'accord vous pouvez rester. Mais si j'ai encore une seul remarque à vous faire vous sortez !

Dans ce cas là vous dîtes à vos clients de pas venir nous emm*rd*r, moi en tout cas. Je vais encore attendre un peu avant de... voilà vous me comprenez.

Je leur dirai, répondit-il.Mais je garanti rien, la majeur parti de ma clientèle c'est des luxurieux. C'est pas toujours facile de les tenir.

Surtout quand on est dans le même état que les clients...Pensais-je.

Je doutai que les clients l'écoute vraiment, surtout si il disait que ceux qu'il fallait pas déranger c'était une jeune fille est un gamin. Enfin moi ça allait encore, par contre elle... elle allait sûrement recevoir de la visite, surtout si toutes les clés ouvraient toutes les portes. Je me releva et dis d'un air nonchalant en me dirigeant vers la porte en espérant qu'elle me retienne pas pour qu'on finisse de s'expliquer.

C'est pas tous ça mais moi je vais manger un truc et aller me coucher. Bonne soirée mademoiselle.

Dés que je passa la porte je me dépêcha de descendre pour pas qu'elle me rattrape.

Quand j'arriva en bas le patron parlait au clients. Il me vis descendre et trouva rien de mieux à faire que de me pointer du doigt en disant.

Quand on parle du loup. Et bien lui vous voyez il faut pas venir tenter de copuler avec lui.

Bon d'accord, je crois que maintenant je suis devenu une cible de choix pour ceux qui veulent faire des choses avec un jeune homme plus ou moins vigoureux... Bravo.

Je m'approcha du comptoir sans rien laisser paraître et demanda juste un bout de viande et du pain en sortant quelques pièces qui traînaient dans mes poches. Ayant senti l'odeur de la nourriture Rüya sortit de mes vêtements et se précipita sur le morceau de pain. Je resta manger au comptoir puis en me voyant quelques adultes m’interpellèrent.

T'es pas un peu jeune pour être ici gamin ? Me demanda un grand homme blond au yeux verts.

J't'emm*erde, lui répondis-je sèchement.

Oh, calme toi gamin, j'suis pas là pour me moquer de toi. J'veux savoir ce que tu fais ici.

J'viens juste pour dormir comme a dis le patron, tu l'as pas écouté tout-à l'heure ?

Bah, il est aussi bourré que la plupart des clients alors on l'écoute pas en générale. Mais t'es venu tout seul ? Tes parents sont au courant ?

Non. Me contentais-je de lui répondre toujours aussi aimable.

Tu fais une fugue ? Tu me rappel moi tiens, tu mérite bien une bière gamin. Hé patron ! Une bière s'te plaît!

Quand la choppe arriva il me la tendit en souriant. Je le remercia vaguement et en bus une gorgé, je toussa après ça parce qu'elle me brûlait la gorge. Tout le groupe d'adulte rit en me voyant avec la langue en feu, je les regarda avec un air de défi et bus cul-sec. Après ça j'avais la tête qui tournait et je m'endormis presque aussitôt. Fallait croire que je supportai pas l'alcool.


*****


Mardröm c'était endormi la tête sur le planche de bois ou plein de gens buvaient et mangeaient en s'embrassant où en se caressant. Je tenta de le réveiller pour qu'il finisse de manger mais j'y arrivai pas. Tant pis. Je mangea mon bout de chose molle dans une carapace, dupin comme Mardröm l'appelait. Je continua de manger mon dupin jusqu'à ce que le bruit de quelqu'un qui tombe sur le sol se fasse entendre. Mes moustaches frémirent ainsi que mes oreilles. Je me retourna et vit que deux gens se donnait des coups de pattes avant en étant parterre. Des gens les regardaient, qu'est-ce qu'il faisaient ? Je savais pas les gens avaient l'air de rire en les voyant. Je grimpa sur la tête de Mardröm pour essayer de mieux voir.
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Ven 20 Mar 2015, 20:56

L’aubergiste puait l’alcool. Djinshee aurait pu parier n’importe quoi que si cet homme avait été « normal », il n’aurait même pas eu la force de se trainer jusque dans la chambre. Mais apparemment, c'était habituel: les soirées quotidiennes devaient inonder le bâtiment de bière. Il les menaça de les virer s’ils continuaient à faire autant de bruit. L’Elémentale se foutait totalement de ce qu’il disait. En plus d’être ivre, il n’était pas du tout impressionnant. Et ses arguments venaient de se faire démolir par un gosse et une jeune femme crevée.
   Lorsqu’il partit enfin, Djinshee soupira. C’était désespérant, la médiocrité de certains… Le gamin ne tarda pas à partir non-plus. Il se décida même à être poli en l’appelant « mademoiselle ». Il se moquait peut-être d’elle, mais elle s’en fichait. Elle avait obtenu sa chambre. Elle s’empressa donc de fermer la porte, et de la verrouiller à double tour. Elle savait que c’était inutile, mais… Sait-on jamais ? Le fait de savoir que de parfaits inconnus pouvaient rentrer à tout moment la stressait. Après dix secondes de réflexion, elle décida finalement de laisser la clef dans la serrure. Elle ne vérifia pas plus longtemps si la porte était bien fermée. Elle ne prit pas le temps de refaire le lit ; elle se laissa tomber dessus et s’endormit presque aussitôt. Au moins, dans cette auberge détestable, il fallait le dire, les lits étaient confortables.
   Djinshee fut réveillée par un bruit sourd. Elle gémit et ses yeux s’ouvrirent doucement. Ses paupières étaient lourdes. Elle remarqua qu’elle était restée dans la même position : allongée sur le ventre, les bras étendus, dépassant du lit. Il y eut un autre bruit, qui ressemblait vaguement à un frottement. Puis un gémissement et... Un bruit de clef… L’Elémentale bondit. Quelqu’un essayait d’entrer ! Elle se dirigea vers la porte à grands pas et l’ouvrit brusquement. Elle sentit alors un poids s’écraser sur elle et elle tomba par terre. Elle entendit aussi un cri de surprise, tout de suite suivis de rires. Djinshee se débattit plus ou moins afin de pouvoir se relever. Ca empestait sérieusement l’alcool. La jeune femme blonde qui venait de l’écraser se releva sans lui prêter la moindre attention et sauta dans les bras d’un homme pour l’embrasser. Cette scène était complètement déraisonnable. Djinshee décida donc de les laisser se rouler des pelles tandis qu’elle descendait. Ils n’avaient qu’à prendre sa chambre, elle ne comptait pas rester ici très longtemps.
   En bas, la musique avait cessé. En fait, il y avait surtout des cris. L’Elémentale toussa. Elle n’avait jamais senti une odeur aussi forte. C’était un mélange d’alcool, de sueur et… de vomi ? Elle ne se souvenait pas avoir déjà bu ne serait-ce la moindre goutte de bière, mais elle était sûre d’une chose : présent, elle en était dégoûtée. La jeune femme tendit le coup. Pas mal de clients – en plus de l’aubergiste, oui – étaient attroupés, formant un cercles. Et ils hurlaient à plein poumons, manquant de s’arracher la gorge. Au centre du cercle, deux personnes se battaient. C’était deux femmes, toutes deux dégoulinantes de sueur (ou d’autre chose, elle ne savait pas). Djinshee ne voulait pas être malade, et elle décida de ne pas s’attarder là-dessus. Elle alla s’assoir au comptoir, où quelqu’un dormait déjà, le front plaqué contre la table. Un petit animal était perché sur sa tête. Une sorte de souris. Elle n’était pas sorte en souris, et elle aurait été incapable de dire ce que c’était. Disons… Une grosse souris. Elle fronça alors les sourcils. Elle n’avait jamais vu cette souris, mais ces cheveux blonds, si. Ce n’était pas le gamin ? Ah bah si.
   "Il a quatorze ans et il se saoule déjà ?!" Pensa-t-elle.
   La scène était assez désolante.
   "Comment sombrer dans la médiocrité le plus tôt possible : fréquenter une auberge de fêtards et boire un max…"

   Il était temps de sortir de là. Djinshee se leva, les yeux toujours posés sur le gamin. Elle n’était pas du genre à aider tous les gens qu’elle croisait, mais elle estimait qu’un gosse avait bien mieux à faire que de rester ici jusqu’à la fin de ses jours. Elle le prit donc dans ses bras, s’aidant de sa télékinésie pour le porter vers la sortie.  


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Sam 21 Mar 2015, 15:40

La femelle au pelage rouge s'approcha. Elle me regarda ainsi que Madröm, qu'est-ce qu'elle voulait ? Je la fixa et me dressa pour lui faire peur au cas où elle voudrait du mal à Madröm. J'avais peur moi aussi mais je devais le défendre quand il dormait. Apparemment elle avait peur de moi car elle se leva pour partir. Mais elle regardait encore Madröm, à ce moment là elle le pris dans ses pattes avant. Apeurée, je parti me réfugier dans les frung de Madröm. La femelle marcha vers le dehors et déposa mon ami aux poils dorés loin du dedans où les gens se reproduisaient et buvaient une eau bizarre qui faisait vomir. Les ailes de Madröm commencèrent à frémir, il allait se réveiller. La femelle sentant le feu lui avait rien fait de mal, elle avait même l'air de lui vouloir du bien. Je m'approcha d'elle et grimpa sur sa jambe pour la lécher un peu en signe de remerciement.

*****

Ma tête... plus jamais d'acool, plus jamais. C'était la première chose que je dis en me réveillant avec un mal de crâne pas possible. J'ouvris légèrement les yeux et la lumière de la pleine lune me fit mal. Rüya, tu m'empêche d'approcher d'une bière, d'accord ? Rüya ? Ruÿa t'es où ? Nul part sur moi, je tâta tout mon corps pour vérifier et rien. Je regarda au alentour et soupira de soulagement en la voyant agripper à une jambe. Ouf t'es encore là, tu m'as fais trop peur. Je récupéra l'animal et le serra doucement contre moi pour pas l'écraser. Attendez, une jambe ? Je leva les yeux pour voir à qui elle appartenait parce que j'avais des doutes qu'une jambe seul se balade dans Avalon. Encore vous ? C'est vous qui m'avez amené ici je suppose ? A moins que je sois devenu somnambule et que vous m'ayez suivi et dans ce cas vous êtes un grosse perverse pédophile dégueulasse.

Bon avec ce que je venais de dire j'allais sans doute me faire frapper, déjà que ça avait faillis arriver quelques... minutes ? Heures peut-être, je savais pas vus que j'avais dormis entre temps. Enfin bref plus tôt dans la soirée pour faire simple. Mais bon, si Rüya lui avait montrer son affection comme ça c'est qu'elle sentais qu'elle me voulais pas de mal, j'avais confiance en la mulot pour ce genre de choses. Je me releva en m'appuyant sur le mur derrière moi et la remercia vaguement.

Merci d'm'avoir sorti de ce baisodrome en tout cas, j'tenais pas vraiment à être dévirginisé ce soir. Et puis désolé pour tout à l'heure, j'ai tendance à être... désagréable au réveil.

Bon d'accord sur ce dernier point je le pensai pas vraiment, elle avait pas à me réveiller aussi brutalement, je le faisais surtout pour essayer de calmer le jeux et pas me retrouver avec un oeil au beurre noir et quelques bleus un peu partout au final. Déjà les rues c'est pas confortable alors si en plus je devais dormir sur le sol en ayant mal partout... Je n'imaginai même pas mon état au réveil.


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Sam 21 Mar 2015, 18:50

Elle déposa le gamin par terre. Ils n’étaient qu’à quelques rues de l’auberge mais au moins, ici, ça avait le mérite d’être calme. Elle ferma les yeux et inspira profondément. Le silence lui avait manqué. Mais elle n’eut pas le temps d’en profiter longtemps. Quelque chose venait de s’accrocher à sa jambe, la faisant sursauter. C’était la souris. Elle la léchait. Enderah aussi faisait ça, parfois, pour lui montrer son affection. L’ombre d’un sourire se dessina sur son visage.
   Le gamin se réveilla en poussant une sorte de gémissement. Apparemment, il avait bu beaucoup, ou alors il n’était pas très résistant à l’alcool. Il reprit réellement ses esprits lorsqu’il remarqua que sa souris n’était pas près de lui. Pendant qu’il parlait tout seul, Djinshee le fixait, impassible, jusqu’à ce qu’il la voit enfin et qu’il ne s’adresse à elle.
   -Est-ce que j’ai vraiment une tête de perverse ? Répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel. Non, je nous ai simplement sorti de ce trou. Pas la peine de me remercier. Je suis probablement mal placée pour dire ça, mais quatorze ans, c’est un peu jeune pour ce genre de choses. Enfin, je dis ça… Je n’étais venue que pour dormir, moi aussi.
   La jeune femme n’avait aucune envie de le frapper. Ca l’énervait qu’on la traite de grosse perverse pédophile dégueulasse, mais elle avait vraiment la flemme de se lancer dans une autre de ces interminables disputes inutiles. Sûrement qu’elle l’aurait fait, si elle avait bénéficié d’une bonne nuit de sommeil. Elle croisa les bras. La lune éclairait suffisamment pour qu’elle puisse voir le visage du gosse. Celui-ci lui présentait des excuses pour son comportement. C’est vrai que la rencontre n’avait pas été très amicale. Au contraire, même. Elle répondit :
   -Et je suis désagréable quand je suis fatiguée.
   Djinshee n’aimait pas les excuses. Les mots « excuse-moi » et « merci » avaient toujours eu du mal à sortir de sa gorge. Elle décida donc de se taire et commença doucement à faire les cent pas, le regard vide. Elle réfléchissait. Combien de temps avait-elle dormi ? Peut-être deux heures… Pas beaucoup, en tout cas. Alors qu’allaient-ils bien pouvoir faire, au beau milieu de la nuit ? Trouver une autre auberge ? Mieux valait de ne pas y penser. Elles devaient toutes être pareilles. Dormir dans la rue ? Sûrement pas ! Elle avait un honneur à garder. Elle ne comptait pas le perdre après n’avoir vécu que quelques semaines tout au plus. Et dans les deux cas, elle pouvait se faire agresser par un pervers errant.
   La meilleure solution était probablement de sortir de cette ville. Encore fallait-il trouver la sortie.
   -Tu saurais sortir d’ici ? Je veux dire, d’Avalon ?

   Au même moment, un homme complètement ivre et… Heureux ? fit son apparition. Titubant, il s’approcha d’eux.

~470 mots~


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Dim 22 Mar 2015, 17:12

J'allai râler quand elle dis que quatorze ans était jeune pour les choses faîtes dans cette auberge en précisant que je n'y venait que pour dormir mais elle précisa que elle c'était pour ça en ajoutant "moi aussi". Donc c'était pas la peine et tant mieux, une dispute ça suffisait je pense. D'ailleurs elle s'excusa, enfin se justifia, pour cette chamaillerie en disant qu'elle était désagréable sans son quota de sommeil, ça nous faisait un point commun. Après ça elle sembla réfléchir, je n'allais pas la déranger et me dis que je pourrais dormir un peu en attendant, elle me réveillerai si elle a besoin de moi. Mais à peine j'avais trouvé une bonne position qu'elle me demanda comment sortir d'Avalon.

En volant. Lui répondis-je avant de me rendre compte que j'étai un très gros boulet.Oh, oui c'est vrai. Hum, vous pouvez partir par la porte Sud à pieds pour continuez sur le continent naturel et sinon les portes Est et Ouest c'est des ports. Il y a aussi la porte Nord mais c'est vachement loin d'ici et on doit traverser le Goulot de la Murène pour y aller, un endroit pas très accueillant.

C'est à ce moment qu'un homme qui devait avoir entre trente et trente cinq ans, son corps en tout cas, débarqua. Il avait très heureux et surtout très bourré. Il vit la rousse et se dirigea vers elle, en titubant avant de s'appuyer contre le mur où j'était adosser et de demander avec avec un air de frimeur.

Alors ma jolie, on se balade ? Vous savez que vous devriez faire gaffe avec tout les gens qui rôde la nuit. Un Déchu de luxure à vite fais de vous chopper dans un coin. Ce serai dommage pour une belle jeune femme comme vous, allez, venez chez moi ce soir. Vous y serez au chaud.

Alors lui sois c'était que la bière qui faisait ça, et même si quand il ouvrait la bouche ça sentait très fort l'alcool j'en doutai, sois il était un déchue de luxure doublé d'orgueil qui avait trop confiance en sa gueule de c*n. Franchement plus attirant que lui je voyais qu'un poisson mort et qui séchait au soleil depuis trois jours, d'ailleurs il avait presque les même yeux que le poisson. Ou alors peut-être qu'il était juste stupide... Mais avant qu'il nous fasse ch*er encore plus je décidé d'intervenir, j'utilisa le pouvoir que j'avais obtenu en même temps que mes ailes noires pour changer d'apparence. Enfin si on pouvait dire changer vus que je faisait que me rétrécir un peu et me faire paraître plus jeune tout en cachant mes ailes. Je m'agrippa au bras de la femme et l'interpella d'une voix enfantine.

Maman, on peut rentrer ? J'ai peur, j'ai froid et je suis fatigué.

Je savais pas si ça allais marcher mais la plupart des gens comme lui ne s'attaquent pas au mères, il veulent pas se retrouver avec un enfant sur les bras.
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Dim 22 Mar 2015, 18:21

La porte Sud… Ah ! Il était marrant, lui, mais comment y accédait-on, exactement ? C’est vrai qu’elle n’avait pas précisé qu’elle s’était perdue, mais la question lui avait semblée évidente. Djinshee aurait aimé en savoir plus sur le chemin à parcourir, mais ce n’était plus vraiment le moment. L’alcoolique avançait vers elle de plus en plus rapidement. Il devait avoir entre dix et vingt ans de plus qu’elle. L’Elémentale serra les poings. Il faisait presque peur, dans cet état, et l’odeur d’alcool était tellement forte qu’elle piquait le nez. L’homme s’appuya contre le mur et commença à parler. Il n’était pas beaucoup plus grand qu’elle, et son haleine était immonde. Le jeune femme recula et tourna légèrement la tête pour ne pas mourir d’asphyxie. Elle fut presque tentée de sourire lorsqu’il lui proposa de venir chez lui pour être au chaud.
« Je suis probablement la seule ici à ne pas pouvoir mourir de froid. »
   Elle fut également tentée de lui cracher au visage, ou encore de lui répondre « Ok ! », de le serrer dans ses bras et de prendre feu. Ou bien, pourquoi pas, de se camoufler brusquement dans l’ombre. Les possibilités étaient multiples. Elle dévisagea l’homme un instant, quand elle sentit quelque chose lui prendre le bras. Elle tourna la tête vers le petit enfant blond en même temps que l’alcoolo. Bien qu’il soit plus petit et qu’il n’ait pas d’ailes, c’était toujours le même gamin. Ce dernier lui demanda alors d’une petite voix innocente s’ils pouvaient rentrer. Il ressemblait à l’un de ces enfants à qui personne ne peut rien reprocher, parce qu’ils sont trop mignons.
   L’alcoolo le fixait, la bouche ouverte. Son regard vitreux ne permettait pas de deviner ce qu’il pensait à ce moment-là. Il était comme une statue. Djinshee ne savait pas comment répondre. Elle savait qu’il fallait jouer le jeu, mais les enfants, ça n’était pas trop son truc.
   -Euh… Oui. Oui, mon chéri, on va y aller. Ne t’inquiète pas.
   -… Je… Euh… Pardon, madame, je ne savais pas… Bafouilla l’homme.
   L’Elémentale lui lança un regard noir. Le seul souci, là-dedans, c’était que cette mise en scène n’était que moyennement crédible. Qui donc allait trouver une mère et son enfant dans les rues malsaines d’Avalon à cette heure ? Mais un homme bourré n’allait sûrement pas faire attention à ce genre de choses, si ?
   -Mais… Qu’est-ce vous faites à cette heure-ci ?...
   Ah bah si. Djinshee resta muette un instant. Que devait-elle répondre ? Elle fronça soudainement les sourcils et prit un air suffisant.
   -L’alcool ne vous va pas. La nuit vient à peine de tomber, Monsieur.
   Elle se mit alors à marcher à grands pas – manquant de faire tomber « l’enfant » - en rajoutant un « Quelle honte ! » qu’elle espérait convainquant. Elle avait pris la main du gamin et la serrait peut-être un peu trop. Elle marcha ainsi le temps de traverser plusieurs rues, de préférence les plus calmes, avant de s’arrêter. Au moins, elle était sûre que l’alcoolo ne les avait pas suivis. Ce qui aurait été étonnant.

   -Très pratique, cette transformation. Dit-elle. Puis, après quelques secondes de silence, elle parvînt enfin à le dire : Merci. Elle enchaîna tout de suite après : Bref, pour en revenir à notre conversation, pourrais-tu m’indiquer comment accéder à la porte Sud ?

~558 mots~
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Mar 24 Mar 2015, 17:35

La femme rousse, je connaissais toujours pas son nom d'ailleurs maintenant que j'y pense, joua le jeux.

Au moins elle est pas trop c*nne, pensais-je.

Comme je l'espérai ça marcha, ce genre mec associes femme avec enfant à: «Si je la met dans mon lit elle aura forcément un gosse». Et ça c'était pas possible pour eux, si ils avaient un enfant soit ils devaient devenir fidèle à une femme et bosser pour nourrir leur famille. Sois ils abandonnaient l'enfant et la mère mais si elle les retrouvaient ils devraient lui donner de l'argent pour les nourrir. Dans tout les cas ils étaient perdant alors évitaient ce genre de choses. Mais bon, tout ça n'était pas important vus qu'il abandonna sans chercher d'explica... ah si quand même il demanda qu'est-ce qu'on foutait là.

Depuis quand les mec bourré on un sens de la logique ?

Franchement c'était étonnant, la dernière personne complètement saoul que j'ai vus elle avait commencé à se prendre pour un éléphant, d'ailleurs c'était super bien imité. Mais heureusement ma "mère" lui rétorqua avec un ton aussi agréable que le bruit d'une porte grinçante que quelqu'un s'amuse à ouvrir tout doucement que la nuit venait de tomber. Elle se retourna brusquement et marchand en faisant des grand pas qui pour moi était beaucoup trop grand au point qu'elle faillit me faire tomber plusieurs fois. Déjà que j'étai pas grand et que en plus je m'étai rétréci, je devais presque courir derrière elle, et comme si ça suffisait pas elle me broyait la main en même temps. On marcha comme ça pendant quelques minutes, sans doute une des expériences les plus désagréables de ma vie. Quand elle s'arrêta enfin elle me lâcha et me dis que c'était pratique de pouvoir changer d'apparence. Je confirmai, elle ajouta rapidement quelques chose mais je n'entendis pas quoi. C'était sans doute sans importance. Elle enchaîne directement en me demandant comment on pouvait arriver à la porte Sud. Je réfléchi quelques secondes pour lui donner un point de repère fiable vus qu'elle semblait pas connaître Avalon.

Pour aller à la porte Sud vous devez suivre la rivière éternité à contresens. Normalement vous risquez pas de vous perdre en faisant ça. Par contre je sais pas combien de temps vous allez mettre, c'est pas que la ville est grande mais un petit peu quand même. Je peux vous accompagner si vous voulez, j'habite pas ici depuis très longtemps mais je connais quelques raccourcis et certains clochards pourrait nous en indiquer d'autre.
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Sam 28 Mar 2015, 18:58

L’ombre d’un sourire se dessina sur le visage de Djinshee. Parfait. Le chemin n’était pas trop compliqué. S’il s’agissait juste de suivre une rivière… Elle pouvait le faire. Le gamin lui proposa même de l’accompagner. Quelque chose à quoi elle ne s’attendait pas du tout. Après tout, elle avait dû le souler pas mal depuis leur rencontre.
   -Tu veux bien m’accompagner ? Avec plaisir.
   Elle espérait juste que ces soi-disant clochards ne seraient pas comme l’autre alcoolo, c'est-à-dire complètement excités à la vue d’une femme. Ca ne ferait qu’accentuer sa mauvaise humeur et ils risqueraient de passer un sale quart d’heure. Mais elle ne pensait pas que ce gamin passait ses journées avec ce genre de personnes. Il semblait préoccupé par d’autres choses. Elle ne savait pas quoi, mais probablement par des choses plus intéressantes.
   La jeune femme ne se souvenait pas avoir croisé le chemin de la rivière dernièrement. La présence de ce gamin était finalement primordiale. Bien plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Avant de suivre la Rivière Eternité à contresens, encore fallait-il la trouver, et il semblait à première vue qu’ils en étaient loin. Il n’y avait aucun son rappelant un écoulement quelconque d’eau. Juste des cris et des rires lointains de personnes encore capables de se tenir debout. Et sinon, silence.
   Malgré la fraîcheur, la peau de Djinshee était brûlante. Comme si elle n’allait pas tarder à prendre feu.
   « Ce n’est vraiment pas le moment… » Pensa-t-elle.
   Ce n’était pas le moment, et elle n’était pas très reposée, alors il ne fallait mieux pas si elle ne voulait pas rapidement s’écrouler de fatigue. De plus, la lumière attirerait sûrement l’attention, en particulier de ceux qui se trouvaient dehors, c’est-à-dire, les ivrognes. L’Elémentale songea un moment qu’elle allait finir par développer une nouvelle phobie : l’ivrognophobie. Devoir prendre autant de précautions pour pas grand-chose la soulait un peu. Djinshee ferma alors les yeux et se concentra. C’était un exercice très difficile, de « calmer » le feu qui coulait dans ses veines. Il semblait même impossible. Mais elle s’efforça d’essayer. Au moins essayer. Elle sentit une grande chaleur envahir ses joues pendant une demi-seconde et se demanda si elles avaient pris feu. Elle préféra faire comme si de rien n’était. La chaleur s’atténua doucement et elle rouvrit les yeux.
   Djinshee jeta un coup d’œil autour d’elle avant de demander :

   -Pour commencer, est-ce que tu sais où nous sommes ?

~403 mots~
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Dim 29 Mar 2015, 12:38

Elle semblait contente que je l'accompagne... Pourquoi, j'en avais aucune idée. D'ailleurs pourquoi je lui avais proposé alors que ça serai sans doute épuisant ? Sûrement les dernières traces de ma nature angélique. Mais bon, maintenant qu'elle avait dit oui je pouvais plus vraiment dire que je l'accompagnerai pas finalement.

Pas grave, je trouverai bien le moyen d'avoir quelque chose en échange de cet effort, une nuit dans une auberge moins douteuse que celles où je dors d'habitude peut-être ? Oui, c'était bien comme paiement ça.  Me dis-je en réfléchissant à une éventuelle bonne auberge qui était pas loin de la porte sud. Enfin si j'ai pas oublié ça entre temps, et je suis presque sûr que c'est ce qu'il vas se passer.

Un changement de température me tira de ma réflexion, je releva les yeux et vis que les joues de la rousse avait pris feu... Je la regarda deux secondes avec une expression qu'on aurait pus traduire par: "Une femme qui prend feu sans raison... Pourquoi il faut que je tombe sur ce genre de gens ?..." Je préféra ne rien dire en me disant que ça devait être normal vus qu'elle n'avait pas réagit à ça, mais je devais avouer que ça attirait l'oeil. J'espérai juste que ça allais pas arriver d'un coup alors que j'était en train de la toucher. Elle me demanda suit à ce petit... événement, si je savais où on était. Je réfléchi quelque secondes pour tenter de me rappeler mais je ne me souvenais plus trop, je savais juste qu'on était dans la gorge ouest et qu'on était plutôt haut vus qu'on entendait pas la rivière éternité. On ne devait pas être très loin des halles de titans qui était un bon point de repère étant donné qu'il me semblait que c'était plus où moins au centre de la ville. Mais c'était pas ça qui m'intéressai, fallait juste que je sache dans quel sens allais la rivière.

Je reviens, dis-je en m'approcha d'un rebord avant de me jeter dans le vide.

Je me laissa tomber un moment avant de déployer mes ailes pour amortir ma descente. Je me laissa planer jusqu'à "l'étage" le plus bas de la cité. Je regarda au alentours et vis qu'en allant à contre sens de la rivière on allait atteindre l'immense marché dans envions une demie-heure si on partait maintenant par le chemin classique. Ce serait un bon endroit pour se reposer entre deux boutiques, ma compagne semblait épuisée. Je m'envola d'une manière totalement anarchique et laissa quelques plumes derrière moi pour prendre de la hauteur pour voir à peu près un chemin plus rapide pour y arriver à pieds, quand ceci fut fait je revint au bon palier pour rejoindre la jeune femme.

On va aller aux halles des titans pour se reposer et on repartira demain matin. Vous avez l'air crevée et on vas prendre un temps fou à rejoindre la porte de sud avec vous dans cet état. Vous inquiétez pas, on vas mettre qu'une vingtaine de minutes.

Je lui pris la main et la tira derrière moi en passant par les petites rues et les ponts partant dans tout les sens. Cet cité à clairement été pensé pour ceux qui peuvent volé et s'y déplacer à pied était dur si on savait pas comment s'y prendre dans ce labyrinthe. Moi ça faisait qu'un an environ que j'y était mais les clochard m'avaient appris comment se déplacer à pieds là dedans. La plupart étaient des Déchu de paresse vus que c'était rare qu'on travaille, trop épuisant, et du coup on apprenaient tout les raccourcis pour arriver plus vite, plus facilement un endroit. Mais il fallait avouer que voler restai la meilleur solution.

Ca y est, on est arrivé, annonçai-je en souriant quand je vis qu'il y avait un petit espace assez large pour pouvoir faire passer une caisse entre deux boutiques. C'est pas très confortable mais au moins on sera pas dérangé pour dormir, et puis on risque pas de tomber dans le vide pendant notre sommeil. Je parti m'installer dans un coin en m'adossant contre le mur en me calant dans une de mes ailes et en repliant l'autre sur mon corps pour me tenir chaud. Mais je vis que ça semblait déranger la rousse de dormir comme ça à même le sol. Je lui dis alors en soupirant. Vous pouvez utiliser mon autre aille comme matelas si vous voulez, elle est assez grande pour je pense. J'écarta mon ailes dont je me servais comme couverture et la déplia sur le sol, pas que je voulais être galant ou autre, juste que j'avais la flemme de changer d'endroit et que j'avais pas envie de la voir se plaindre.
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Dim 29 Mar 2015, 15:47

Djinshee resta un instant paralysée en voyant le gamin se jeter dans le vide. C’était encore assez inhabituel pour elle de voir des hommes voler. Elle attendit qu’il revienne. Cela prit plusieurs minutes tout au plus. L’Elémentale songea alors qu’avoir des ailes lui serait très pratique. Surtout dans des villes comme celle-là. C’était en fait un véritable piège à touristes. Pire qu’un labyrinthe. Lorsqu’il revînt près d’elle, le gamin lui proposa de partir le lendemain et de dormir elle ne savait trop où en attendant. C’est vrai qu’elle était crevée. Et sa magie ne l’avait pas arrangée, comme elle l’avait plus ou moins prévu.
   Le gamin lui prit la main et l’emmena dans le dédale de rues et d’allées sans lui en dire plus. La jeune femme le suivit sans rien dire. Elle n’allait pas se plaindre alors qu’on l’aidait. Et puis, elle lui faisait plutôt confiance, concernant le coin où ils allaient enfin pouvoir dormir en paix. Ils marchèrent ainsi pendant une vingtaine de minutes. Djinshee n’avait aucune idée d’où ils se trouvaient. Ils pouvaient tout aussi bien être en plein cœur de la ville qu’à deux mètres à peine de la sortie, elle n’aurait pas vu la différence.
   Le Déchu s’arrêta enfin en plein milieu d’une rue, entre deux boutiques. Djinshee regarda autour d’elle. Elle en comprenait pas vraiment où il avait voulu l’emmener. D’autant plus que la fatigue la ramollissait de plus en plus. La colère avait disparu. Du moins, jusqu’à présent. Le gamin s’allongea par terre, adossé à l’un des murs de la boutique. Il précisa que ce n’était pas hyper confortable, mais qu’ils ne seraient pas dérangés, ici. L’Elémentale écarquilla les yeux.
   « Il se moque de moi ?! »
   Elle qui s’était promis même pas une heure plus tôt qu’elle ne dormirait pas dehors, car elle avait un honneur à conserver. Elle préférait aussi bien continuer son chemin et ne dormir que plus tard, une fois qu’elle serait sortie d’ici. La jeune femme allait riposter, mais elle comprit vite que le gamin n’avait pas l’intention de faire un pas de plus, lorsqu’il lui proposa son aile en guise de matelas. Elle s’avança vers lui et soupira.
   « Destruction de l’honneur, fait… »
   C’était gentil de sa part, de lui proposer ce lit de fortune. Mais… son feu venait de se manifester.
   « De toute façon, je suis crevée, alors je ne risque plus de brûler… »
   Djinshee s’allongea volontiers sur l’aile du gamin.
   -J’espère que tu ne crains pas le feu.
   C’est ce qu’elle dit avant de s’endormir, quelques minutes plus tard.
   Elle se réveilla lorsqu’elle sentit la ville s’animer de nouveau. Le soleil ne l’aveugla pas quand elle ouvrit les yeux, étant donné qu’ils se trouvaient dans une « ruelle » étroite. Elle resta encore quelques secondes allongée avant de se lever et de vérifier qu’elle portait toujours ses armes. Le gamin dormait. La jeune femme en profita donc pour s’éclipser. Elle entra dans la boutique juste à côté et fouilla dans l’une de ses sacoches. Il lui restait un peu d’argent, mais pas grand-chose. Elle interpella le vendeur et lui demanda s’il n’avait pas quelque chose à manger.
   -On ne vend pas de nourriture ici, madame.
   -Je m’en fiche, j’ai de l’argent.
   -Mais…
   -Mais quoi ? Je sais, pas, vous n’avez pas de quoi manger, chez vous ?

   L’homme resta immobile. Mais le regard insistant de Djinshee lui indiqua qu’elle ne partirait pas d’ici tant qu’elle n’aurait pas eu ce qu’elle voudrait. Il partit à l’étage et revînt peu après avec une demi-miche de pain. L’Elémentale lui tendit l’argent qui lui restait, prit le pain et rejoignit aussitôt le gamin. Sans savoir s’il était réveillé ou non, elle cassa le pain en deux, et lui en lança un morceau.

~657 mots~
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La soirée s'annonce épique [Djinshee/Mardröm]

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