Aux bois clairsemées, succédèrent bien vite des arbres de plus en plus grands formant une forêt extrêmement dense. Leurs épaisses ramures captèrent peu à peu l'ensemble des rayons solaires, ne laissant plus au niveau du sol qu'une impression de semi-obscurité onirique aux reflets bleutés.

Mon fidèle Rochetin, Horus, me suivait silencieusement tandis que je progressais dans ce décors comme tout droit sorti d'un rêve. Chaque minute passée à m'enfoncer vers le cœur de cette forêt me surprenait davantage que la précédente. L'herbe était turquoise, l'eau des ruisseaux couleur cyan, la végétation comme l'éclat des feuilles des majestueux arbres qui dominaient la forêt rendaient une palette de nuances étonnantes, toutes plus enchanteresse les unes que les autres se reflétant sur la blancheur des troncs. Les odeurs avoisinantes étaient des plus enivrantes, on pouvait sentir la fraîcheur d'une rosée matinale comme l'odeur parfumée de la mousse, des champignons, de quelques fleures qui me paressaient bien exotiques... Le bruit de l'eau coulant doucement se mêlait à celui très léger du vent sur les feuillages. Un havre de sérénité et de mystère.  

Quelle merveille!, déclarai-je. On se croirait dans un autre monde.

M'arrêtant au bord d'un cours d'eau, j'entrepris d'y remplir une de mes gourdes. Au contact de mes mains dans l'eau tout éclat lumineux cessa. Mon reflet y pris un éclat morose. Je restais là à me regarder, et plein de pensées m'assaillirent toutes à la fois. Était-ce la un signe des dieux sur tout la superficialité du monde? Dès qu'on s'intéressait aux choses et qu'on en touchait le fond nous étions condamné à nous rendre compte de la fausseté de leur apparence? La curiosité et la connaissance menaient au malheur et le bien pensé permettait de laisser cette impression de bonheur? Ou bien était-ce là juste une facétie de la nature à l'égard des voyageurs...

Je secouais ma tête et me reprenait. Mon sort de spleen me jouait-il encore des tours?

Joignant mes deux paumes, je saisis ensuite l'eau aux creux de mes mains, puis la lançais sur mon visage pour le rafraichir. Horus se joignit bientôt à moi  pour se désaltérer. Après une brève toilette et avoir fini de remplir mes réserves d'eau je l'imitais. Après m'être relevé je passais un moment là à  le caresser mélancoliquement.

Si l'épais feuillage de ces arbres blancs empêchait les rayons solaires de passer c'était douce rêverie que de songer à pouvoir revoir les étoiles d'ici la sortie de cette forêt. Allais-je tenir sans quelques rayons lunaires pour m'apaiser et me revigorer? Je n'avais aucune idée du temps qu'il me faudrait pour traverser cette forêt. Ceci dit autant prendre son temps, du moins au début... car se perdre ici n'était guère chose enviable. Pourtant en y prêtant attention, tout les paysages que nous parcourions se ressemblaient de plus en plus. Il n'y avait aucun moyen d'utiliser les cieux pour nous guider sauf à monter à la cime des arbres ce qui me paraissait peu réalisable aux vues de leur hauteur.

Ma monture se redressa, oreilles bien droites, aux aguets. Je la rassurais d'une caresse.

Un bruit quelques mètres plus loin. Un groupe de deux personnes approchait. Je ne savais rien d'eux encore, ne les avais jamais vu encore.. Peut-être pourrai-je seulement compter sur leur soutien pour cette nouvelle épreuve? Nos objectifs s'accordaient surement mais était-ce une raison suffisante pour leur faire confiance? Ou bien leurs intensions étaient-elles bien plus néfastes... Peut-être fallait-il mieux que je leur fausse compagnie finalement... c'était peut-être le plus sage. Ils avaient l'air bien plus expérimenté que moi sur bien des sujets les bougres...

Je me relevais doucement en les dévisageant. Mais un autre sujet d'inquiétude me tiraillait quelques peu. Au cœur de cette atmosphère enchanteresse aux milles nuances bleutées, se trouvait quelques détails bien plus dérangeant que surprenant. Le chant des oiseaux et le bruit de toute faune avait peu à peu déserté notre parcours. J'avais cette détestable impression d'être observé. Mais de voir mes  nouveaux compagnons en face, je me rendis compte que ce sentiment ne leur était pas totalement dû. Une profonde inquiétude m'envahit tendit que je me rappelais les dernières paroles du père de Pazu qui avait fini de me guider aux travers des montagnes blanches : « derrière les plus beaux rêves arrivent bien souvent les pires cauchemars ».

Nous étions épiés depuis les fourrées, peut-être depuis un certain temps déjà... ou bien était ce paysage onirique qui me faisait perdre mes sens... ou peut-être cette eau que je venais de boire qui me rendait fou...

1er post 748 mots

Shawn avait traverser les Montagnes Blanches, leur surnom bien qu'il soit doux à l'oreille il n'en reste pas un endroit assez étrange. Mira n'était pas présente depuis un long moment, toujours en train faire quelque chose stupide dans son propre territoire surement. Isbel par contre bien content de voir l'absence de sa camarade démone ne semble pas très bien, pourtant les Montagnes Blanches sont derrière eux, les voila enfin dans une forêt qui semble respirer un peu plus la tranquillité, malgré tout la Bélua semble terrifié par quelque chose, quand le brun s'était aventurer naïf dans cette forêt la bélua l'attrape par la manche pour qu'il n'avance pas plus loin. Shawn vient voir Isbel pour lui caresser délicatement la tête en lui disant qu'il avait rien à craindre s'il reste prudent.
Un petit coin d'eau semble être présent un peu partout autour d'eux, histoire de recharger les réserves le brun s'avance doucement au près de l'eau, Isbel s'en va vers un autre point d'eau car quelque chose qui brille attire son regard. Elle le fixe avec curiosité, elle tend la main pour l'attraper et la seconde suivante quelque chose sort de l'eau pour attraper, le brun arrive en voyant sa bélua ce débattre en poussant un cri qui prouve qu'elle met toute sa force pour ce retiré. Par chance le brun tranche cette végétation qu'essaye d'attirer Isbel dans l'eau, c'est très dangereux, le reste de la forêt ne semble pas si innocent qu'il le laisse paraître. C'est devenu impossible de faire demi-tour, le brun aurait bien fait d'écouter Isbel pour une fois, le décor se ressemble tellement qu'avancer de quelque mètre suffit pour ce perdre dans cette dense région.
Cette fois-ci ce fut un homme, la race fut impossible à dire à cause d'une armure qui le recouvre totalement, l'homme dans un silence de mort et son arme lourd à deux main s'avance vers le duo, le brun tente d'engager la conversation, mais sans réponse. On pouvait juste l'entendre respirer très fort. Il leve son arme pour mettre un coup dans le vent et le deuxième tente de découper le duo en deux, il esquive sans problème une arme bien lente à leur yeux. L'homme rigole de façon diabolique sous son heaume, il avait perdu totalement la tête ma parole. Lle brun n'avait pas l'intention d'être tendre avec un homme qu'avait tenter de le tuer ily a quelque secondes, il avait pris seulement son épée, laissant son bouclier au sol pour avoir un gain de vitesse, car un bouclier n'aurait pas d'utiliser contre une arme à deux main comme la sienne. Les armures sont pratique pour protéger lors d'affrontement de masse, lors d'un combat solitaire il est facile d'en faire une faiblesse. lourde et pas très pratique pour ce mouvoir le brun glisse son épée dans l'une des fente de l'armure. La côte de maille semblait bien usé et n'avait même pas réussi à ralentir la lame qui s'enfonce jusqu'a son cœur. Il s'écroule tel un pantin sur le sol, le sang sur la lame et qui sort de la blessure n'est pas rouge, mais d'un bleu très foncé, Shawn retire alors le heaume du mystérieux chevalier. Son visage était horrible à voir au point qu'il avait remit le casque aussitôt, on pouvait voir d'énorme veine sur son visage, un oeil disait m*rde à l'autre et un sourire de malade mental, tout ça avec la couleur du visage violet mélanger au même bleu que le sang. Il avait du attraper quelque chose, un poison mortel surtout, chaque plante semble avoir son lot de cauchemar à revendre. La méfiance devra être aussi présente voir d'avantage que dans les montagnes.
Avec méfiance le duo s'aventure pour sortir d'ici, mais chaque chemin ce ressemble difficile d'y voir claire. Plus tard sur leur chemin un homme accompagner d'un animal semble lui aussi totalement perdu. On pouvait vite conclure à une alliance temporaire, en tout cas le brun va le voir vérifiant s'il est saint d'esprit.

- Salut jeune homme, mon amie et moi même avons perdu notre chemin, je présume que tu cherche le tiens et que tu as déjà remarquer qu'ici les règles sont différente. Nous avons rencontrer un homme en armure qu'avait perdu la tête, je présume que ce n'est que l'une des grandes victimes des lieux, que direct tu de sortir d'ici ensemble, à trois et ton anomal nous aurions peut-être plus de chance de survivre tu ne trouve pas ?

1er poste 807 mots

Un regard vers les deux nouveaux arrivants. Un homme et une femme. L'homme, sans être mastoc de carrure, me donnait une impression de force évidente. Son épée devait en avoir tranché plus d'un, et son bouclier l'avoir sorti de bien des périls déjà. Son regard d'un bleu marin me dévisageait. Sa belle accompagnatrice aux cheveux dorés ne semblait pas à prendre à la légère non plus. Ils ne semblaient, tous deux, pas belliqueux. Cela me rassura, ma dernière expérience me faisait encore plus qu'avant, détester de me battre contre d'autres êtres humains.

Mais  une chose des plus dérangeante continuait de me tarauder l'esprit. J'avais cette impression constante d'être observé par autre chose, sans que je ne sache  par quoi. Ce sentiment m'était insupportable au plus haut point et m'oppressait intérieurement. Était-ce réel?

L'homme aux cheveux bruns me salua. Je m'inclinais doucement, puis entrepris de lui répondre.

Salutations. Oui en effet,  je pense que nos intérêts convergent et qu'une alliance de circonstance pour sortir de cette forêt étrange peut être une bonne idée, une très bonne même... Je suis désolé de l'apprendre pour cet homme, j'espère qu'il n'a pas trop souffert et que vous avez pu le libérer vite de ce tourment de la nature...

Tout en continuant de les dévisager, je poursuivais.

J'ai bien saisi qu'ici les règles étaient quelques peu différentes. On ne se croirait même pas sur les terres du Yin et du Yang, plus dans un monde parallèle... Ou dans un rêve étrange. Même si je n'ai pas fait, comme vous, de mauvaises rencontre encore j'ai cette vilaine impression d'être observé depuis tout à l'heure. Ce sentiment ne vous traverse l'esprit pas maintenant que vous êtes ici? Pour ma part il me hante depuis quelques instants.

Je tournais la tête, jetant un œil vers l'immensité de la forêt. Malgré son atmosphère enchanteresse et ses milliers de reflets oniriques, dans cette semi-obscurité, il fallait l'admettre, on n'y voyait pas très loin, le champ de vision était des plus limités et nos sens un peu déformés.

Depuis les profondeurs du décors qui nous entourait, j'avais l'impression de percevoir quelques mouvements autres, quelques yeux monstrueux nous observer parfois, avant de s'éteindre dans l'obscurité.

Mon Rochetin s'agitait lui aussi. Je pouvais le sentir, il n'était pas des plus à son aise. Ses sabots avant martelaient le sol de façon irrégulière et son regard allait d'un point à un autre par brusques saccades. Je lui murmurai à l'oreille quelques mots de réconfort pour le rassurer non sans avoir de grandes appréhensions aussi quant à cette mystérieuse forêt.

Tout doux Horus. Je suis là. Et ces deux là n'ont pas l'air né de la dernière pluie non plus. On va sortir d'ici ne panique pas.

Cela lui permit de se tranquilliser quelque peu, mais c'était provisoire je le savais.

Je déclarais plus fort.

Lui c'est Horus, un bouquetin des rocheuses, il n'est pas des plus calmes dans cette zone excusez-le. Moi c'est Jiko, modeste voyageur, sans grande histoire... Je ne cherche pas de problème...  Et vous qu'êtes-vous? Puis-je vous faire confiance?

Un bruit sur le côté, non loin. Cette fois je fus sûr de moi : deux petits points d'un jaune ardent dans l'ombre, deux yeux disproportionnés  qui nous observaient. Sans mouvements brusques je saisissais mon arc.

Je ne sais pas pour vous, mais je propose de continuer notre chemin. Je suis aussi perdu que vous mais rester statique ne me paraît pas une bonne idée...

Un nouveau bruit dans le noir. Suivi d'un hurlement qui n'avait rien d'humain, vient me conforter dans mon idée. Oui cette forêt si propice aux rêves en apparences devait bien receler les pires cauchemars imaginables en profondeurs. J'espérais trouver de l'autre côté de cette forêt bleue enfin un havre de paix, enfin. Je commençais à être las de parcourir ce monde sans aucun repos véritable.

2ème post 631 mots

Après avoir marcher un peu et rencontrer un homme un peu devenu fou. La rencontre suivante semble déjà être plus amical, car son visage semble n'avoir aucun problème et qu'il semble aussi sur ses gardes que Shawn l'est aussi. Le brun s'approche prudent tout de même du personnage pour pouvoir discuter avec lui. Il commence les présentation avec son animal de compagnie, naturellement Isbel fut présenté à son tour aussi. D'ailleurs elle avait un comportement étrange depuis la rencontre avec l'autre hommes, surement qu'elle avait du avoir peur de lui et maintenant elle est sur ses gardes non stop. Enfin bref, il présente son propre personnage, un voyageur soit disant sans rien à raconter ? Il début ou il le prend pour un idiot ? La question reste un mystère, alors qu'un bruit interrompu un peu leur conversation l'idée de changer de lieux plait beaucoup au brun, car c'est pas rassurant rester autant à découvert au même endroit. Sur le chemin Isbel reste un peu en arrière, en fixant le sol, son comportement était bien étrange depuis l'arriver ce jeune homme. Elle aurait eu le coup foudre ? C'est difficile à croire venant la part de la blondinette.

- Je suis Shawn, je voyage comme toi pour découvrir les terres et leur secret. Je regrette un peu d'être passer dans cette région, elle n'était même pas indiqué, je suppose que peu de gens arrive à sortir d'ici et à vouloir décrire leur expérience dans ce lieu.

Le brun avait pu sentir que Isbel avait finalement pris un peu vitesse pour rattraper le groupe. Et surement comme signe le brun eu un grand frisson tout le long de la colonne et celui-ci fut amplifié quand il entendu Isbel prononcé un mot, elle qui portant ne parle jamais. Le mot joue aussi car il s'agit du mot ''tuer'', quand il se tourne vers elle, son regard est vide et on peut voir une veine bleu comme sur l'autre homme. C'est pas possible, elle ne va pas finir comme l'autre. Elle bondit sur le nouveau compagnon de voyage sans prévenir, lui au sol et elle en position de force elle s'apprête à vouloir le tuer de sang-froid, naturellement le brun l'attrape par le bras pour la dégager de la. Dans le feu l'action il est parfois possible d'avoir une idée de génie, le brun ne sait pas si cela marcherait mais son état physique n'est pas autant dégradé que l'autre, elle a peut-être encore une chance, le brun s'avance vers elle avec un petit couteau, il la plaque au sol puis coupe la veine bleu, le sang commence à sortir jusqu'a qu'il redevient rouge, après cela le brun aspire la plaie pour être certain qu'elle ne contient pas ce truc horrible. Et après avoir perdu ce sang bleu elle semble reprendre ses esprits, ce fut un choque de voir Shawn dans cette position et en train de lui sucer le sang, elle était devenu rouge tomate. Le brun ce relève puis lui met une pichenette.

- Excuse la, elle avait pas toute sa tête à l'instant.

Le rouge tomate était du à la gêne mais aussi à une terrible fièvre suite à tout ça, bien qu'il avait soigner la plaie son corps semble être malade. Le brun la porte sur son dos pour poursuite leur chemin.

- Ecoute, cette endroit est fait pour tuer, on va vite finir par y passer. Je te propose de prendre le contrôle d'un endroit pour ce reposer, car la nuit semble être bientôt présente.

De jour cette endroit est horrible, de nuit cela doit être bien pire, du feu tout autour du campement devrait suffit à faire fuir. Mais le problème fut que la nuit n'arrivera jamais, il fesait plus sombre mais pourtant il ne fesait pas nuit, ce sentiment de jour permanance joue sur le mental et doit rendre plus d'un voyageur fou.

- J'ai besoin faire une pause, Isbel n'est pas toute lègere non plus.

Il parle ensuite du probleme pour sortir d'ici comment faire quand le soleil n'est pas visible et qui pourtant semble être présent tout le temps, cette forêt semble vouloir le mort car depuis qu'ils sont dedans c'est de pire en pire. Le brun attend pour voir si le petit jeune avait une idée, après tout c'est pas toujours au brun d'avoir les idées génie, c'est qu'un simple humain, d'ailleurs qu'elle race pouvait-t-il être ? Dans les terre du Ying yang c'est vraiment la question tabou vu qu'aucun race ne s’apprécie vraiment entre elle.

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HRP: Désolé du retard j'avais d'autre projet en cour, mais me revoilà vraiment ce coup-ci :)