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 "Meurtrier" qu'ils nous ont appelés [PV Gorfollïn]

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Mer 31 Aoû 2016, 11:00


En cette chaleureuse fin d’après-midi, Aerin observait avec attention l’astre du jour défaillir au lointain. Une vaste forêt se déployait autour d’elle, exhalant un vivifiant parfum de pin. Appuyée contre l’écorce d’un hêtre, elle tripotait inconsciemment une mèche de ses cheveux ivoirins. Une brise fraiche et apaisante caressait de son souffle léger les frondaisons, tout en soulevant l’extrémité de sa robe céruléenne. La jeune femme tapota brièvement son pinceau contre le rebord de sa feuille, pensive. Elle jeta un regard sur la palette entourée de tiges émeraudes qui trônait à ses cotés. Peut être la couleur n’était-elle pas suffisamment vive ? Ou était-ce sa technique qui  défaillait ? Elle soupira, lassée. Malgré son soin scrupuleux, elle ne parvenait point à réaliser une toile à la hauteur de ses attentes. Elle songea qu’elle devrait un jour se renseigner auprès d’un peintre expérimenté.  Ses conseils seraient sans aucun doute très enrichissants.

Tandis que la Rehla s’égarait dans ses pensées, une feuille rougeoyante de sorbier se détacha délicatement de son tronc. Effectuant quelques balancements sous les impulsions du vent, elle se déposa finalement au centre de l’esquisse. D’un mouvement sec et instinctif, Aerin la chassa. Malheureusement, le pauvre bout de verdure s’était préalablement enduit de peinture. Sur son chemin, il en sema de grosse gouttelettes, tachant le paysage illustré.

Écarquillant ses yeux de stupeur, la jeune femme se munit prestement d’un autre pinceau pour rattraper son erreur. Ses efforts furent vains, et elle dut se résoudre à laisser sa toile dans ce piètre état. Dans un soupir de résignation, elle s’allongea sur le sol émeraude. Ses pupilles vives étudiaient avec émerveillement les nuances safranées des cieux. Elle demeura ainsi de longues minutes, avant de se résoudre à partir. Tant que le soleil brillait encore suffisamment,  il lui fallait trouver un village où elle pourrait passer la nuit. Il ne lui aurait pas déplu de s’assoupir ici-même, bercée par les rayons de la lune. Toutefois, ne sachant quelles créatures rodaient aux alentours, elle préférait favoriser la sécurité d’une auberge.

Elle se leva donc, et se mit en quête de rejoindre le sentier. Un hululement s’échappa du feuillage d’un chêne sur sa droite. Elle y reconnut le plumage de jais de son cher hibou, Eres. Cela l’étonna grandement. Il était rare de le trouver éveillé avant la nuit tombée. Ses iris fauves la scrutait avec une intensité telle qu’elle aurait surement était effrayée si elle ne le savait pas ami. Décidant de ne pas accorder plus d’importance à ce détail, elle s’achemina jusqu’à lui, enjouée. Puis, d’un geste lent, elle effleura sa tête surmontée d’aigrettes. Vraisemblablement indécis, il la dévisagea tout en secouant son bec ébène. Finalement, convaincu par son sourire avenant, il laissa la main intrusive cajoler ses plumes soyeuses. Aerin ne s’attarda néanmoins que très peu, constatant que l’éclat du soleil ne paraissait plus pouvoir éclairer pleinement sa route encore très longtemps.  

Alors qu’elle venait à peine de retrouver le sentier, une silhouette apparut dans son champ de vision. Tout d’abord simple tache sombre qu’elle pensait être un grand rocher, elle se précisa au fur et à mesure de ses pas pour laisser place à un corps allongé, dos à elle. Dubitative, elle se demanda ce qui aurait pu pousser autrui à s’étendre ainsi en travers du chemin. Tandis qu’elle s’approchait, elle remarqua à l’allure de l’individu que celui-ci semblait être plutôt âgé. La Rehla imagina qu’il avait peut être été pris d’un malaise, et pressa le pas pour s’agenouiller à ses cotés. Elle attrapa l’épaule de l’homme pour le retourner, et ainsi constater son état. Il toussota d’une voix si grasse et gutturale qu’elle eut l’impression qu’il était sur le point de rendre tripes et boyaux.

-Monsieur ? Est-ce que vous all…

Elle se stoppa brusquement, horrifiée. Le buste du vieillard était couvert de sang. Avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre geste, le blessé agrippa violemment de ses doigts maculés par la substance visqueuse le bras d’Aerin. Il approcha son visage du sien, et tenta laborieusement de prononcer quelques mots.  La jeune femme ne put empêcher un cri perçant de s’échapper de sa gorge. La large bouche du mourant ne cessait de s’ouvrir et de se renfermer dans un mouvement saccadé, tandis que ses yeux affolés la fixait avec désespoir. Seul un incompréhensible murmure rauque parvint à franchir la barrière de ses lèvres desséchées. Hésitante, la jeune femme lui posa quelques questions pour tenter de déchiffrer ses paroles. Cependant, elle n’obtint que de brèves réponses inarticulées, dont elle ne parvenait pas à déceler le moindre des sens. Elle n’avait de plus aucune compétence en médecine qui aurait pu lui permettre de soulager le vieil homme. Souhaitant trouver de l’aide, elle scruta les alentours de ses prunelles égarées.

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Dim 04 Sep 2016, 21:34

L’elfe tailla le morceau de chêne dans sa longueur, prenant soin de ne pas abîmer ou marquer la tige de bois, il en fit une dizaine de ce type, longue d’un mètre taillées de façon régulière et débarrassées de leurs écorces. A l’emplacement de la pointe il dégagea une grosse quantité de bois pour avoir une forme en biseau, cela fait et rajoutant quelques entailles horizontales à chacune de ses œuvres il entreprit de poser des fine lamelles de métal dans les entailles précédemment faite, ajustant au besoin la longueur du métal dépassant. L’elfe remit du bois dans le feu, la chaleur devrait être plus forte d’ici quelques minutes, juste le temps pour lui de finir ses occupations manuelles. Se saisissant du sac de toile posé sur sa droite il en sortit des pointes de flèches de forme arrondies, Gorfollïn commençait depuis peu à se fabriquer ses propres flèches, lassé de la mauvaise manufacture des flèches humaines l’elfe n’avait eu d’autre choix que de se mettre aux travaux manuel. Il connaissait la théorie de fabrication, mais la pratique s’avérait plus que difficile. Créer un projectile n’avait rien de compliqué, le seul problème pour l’elfe c’est que ses flèches se brisaient soit à l’impact, soit au moment de la mise en tension de son arc, en bref pour l’instant elles n’étaient que des jouets pour enfant. Gorfollïn avait eu l’idée de fabriquer un nouveau type de flèches, visant plutôt à assommer ses adversaire il avait commandé des pointes de projectile ronde, et s’apprêtait à réaliser le tout. L’elfe appliqua une de ses pointes sur les lamelles de métal qu’il avait posé, les petit bout n’empêchaient pas la pointe de bouger mais ce n’était par leur but. Satisfait du résultat il plongea sa première flèche dans le feu, une dizaine de seconde pas plus pour la rigidifier et supprimer ses imperfections mais surtout pour faire fondre les lamelles de métal qui maintiendraient la pointe en place. La retirant du feu l’elfe jeta un regard critique sur sa création, ce n’était pas parfait mais au moins il pourrait l’utiliser. Gorfollïn laissa ses flèches refroidir à température ambiante, une dizaine attendaient ainsi posées contre une pierre, il les regardait quand un battement d’aile se fit entendre, Aiden son compagnon revenait de chasser, le faucon se posa sur l’avant-bras que l’elfe lui tendit, sa robe blanche jurait atrocement dans les bois, le prédateur était à l’origine taillé pour la chasse en montagne sur les monts neigeux, là ou Gorfollïn l’avait recueilli à la mort de la mère de l’animal alors que ce n’était qu’un oisillon.

« Je n’ai pas chômé tu as vu, on va reprendre la route » lui dit l’elfe en le caressant

Les deux compagnons marchèrent environ cinq lieux avant de tomber sur un sentier viable, le faucon sur son épaule, Gorfollïn progressait lentement évitant les petites branches qui pourraient blesser l’animal, la ramure des arbres trop épaisse ne permettait pas à Aiden de suivre l’elfe depuis les airs ils optaient donc pour ce type de marche quand la situation le demandait. De toute façon si le faucon était attaqué l’elfe ne serait même pas capable de voir le ciel à travers les feuillages, on n’était jamais trop prudent. Débouchant du sentier ils arrivèrent sur une route faite de pavées, vu l’usure de ceux-ci bon nombre de gens fréquentaient cette route Gorfollïn espérait pouvoir rencontrer quelqu’un pour lui indiquer son chemin. Ils marchèrent ainsi sur une dizaine de lieux, arrivant à un carrefour Gorfollïn eut un mauvais pressentiment, dégainant son épée il fixa les alentours, une odeur de sang arrivait à ses narines, forte et puissante. L’animal qui se vidait de son sang devait être imposant, l’odeur empestait maintenant tout le carrefour, en silence l’elfe s’élança en direction de l’odeur. Bondissant sur les pavés il arriva devant un étrange spectacle, une jeune femme  se tenait penchée au-dessus d’un vieil homme qui se vidait littéralement de son sang. Aiden s’envola de l’épaule de Gorfollïn pour se poser sur une branche non loin de là, se jetant sur la gauche du vieillard l’elfe dégrafa sa cape, la roula en boule et comprima la plaie béante au niveau du coup du vieil homme. La jeune femme semblait perdu, le grand-père chuchotait des incohérences, Gorfollïn retira légèrement sa cape de la plaie pour voir l’étendue des dégâts et fut arrosé de sang il comprima encore plus la plaie qu’auparavant

« L’Artère a été touchée » dit-il à la jeune femme, tout en comprimant la plaie de toutes ses forces, ils étaient mal, dans peu de temps l’homme serait mort s’ils ne faisaient rien. Gorfollïn se concentra, il ressentit la forêt dans son ensemble, le moindre petit être, le moindre crissement de branches les battements de la jeune femme à ses côtés, il puisa dans sa magie et l’injecta à l’homme. Gorfollïn ne l’avait jamais fait, il savait, sans savoir comment faire, un sentiment étrange ou le doute et la panique se mélangeaient. Sa magie s’affaira à refermer les tissus à l’intérieur de la plaie diminuant le saignement, l’elfe sentait que ses limites approchaient, dangereusement, il voyait flou et ne sentait plus ses membres. Dans un râle Gorfollïn stoppa sa magie, le flot de sang reprit avec moins d’ampleur, sa cape imbibée de sang émettait des flop à chaque fois qu’il l’a bougé.

« J‘ai essayé de refermer la plaie sans grand succès mais le débit de sang qu’il perd a diminué c’est déjà ça, il faudrait lui faire un bandage mais je t’avouerai que je vois flou à cause de la magie, tu peux t’en charger ? » murmura l’elfe en direction de la jeune femme

« Je ne sais pas s’il va survivre » rajouta l'elfe dans un soupir

Aiden de sa branche émit un faible crit.


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Mer 07 Sep 2016, 17:19

Aerin fut extrêmement soulagée d’apercevoir l’homme, ou plutôt l’elfe à en juger par ses oreilles anguleuses, s’approcher pour venir en aide au mourant. Elle l’observa tenter de soigner la plaie avec un intérêt manifeste. Elle l’enviait, lui qui avait réagi si prestement, alors qu’elle-même n’avait pu que rester platement aux cotés du vieillard, les bras ballants tel un pantin dont on a ôté les fils. Malheureusement, elle doutait que les soins prodigués soient suffisants. La blessure lui semblait avoir été très profonde, et, comme en attestait la flaque écarlate qui croissait tout autour de son corps,  meurtrière. Le sang s’était écoulé en torrent depuis qu’elle avait trouvé le paysan, le rendant comateux. Alors qu’auparavant, affolé, il était pris de soubresauts nerveux, il demeurait maintenant dans un état de calme paisible. Effrayamment paisible. Toutefois, elle accéda à la demande du nouvel arrivant, et fouilla dans ses affaires. Elle se munit d’un de ses chiffons de peinture, avec lequel elle banda du mieux qu’elle pouvait le cou du nécessiteux. Elle avait  conscience que ce lambeau de coton taché n’était pas des plus adaptés à la situation. Néanmoins, elle estimait qu’il demeurait préférable à sa robe gorgée de sang et saupoudrée de terre. Elle avait bien songé à demander à l’Elfe si il possédait quoi que ce soit de meilleure allure, mais s’était ravisée, considérant qu’il était déjà suffisamment occupé par son étourdissement. Elle s’attela donc à sa tâche, tentant d’asservir les multiples fils du tissus. Dans un geste trop brutal, elle réveilla la douleur de l’agonisant. Il sursauta, toussant et crachant des gerbes visqueuses. Il fixa hardiment les deux voyageurs, et dans un ultime effort, entrouvrit ses lèvres gercées.

J’ai.. été… at- attaqué…

Il plissa ses yeux, paressant endurer un mal atroce. Aerin en vint à se demander si l’achever n’aurait pas été préférable. Ainsi, sa fin aurait été plus brève et plaisante.

C’était… c’était la nuit, termina-t-il dans un chuchotement.
La nuit ? répéta sans comprendre la Rehla.

Il parut s’affaisser, tandis que son regard se vidait de toute émotion.

Oui… la nuit.

Il posa ses pupilles émeraudes sur le ciel couchant, s’arrachant un dernier sourire. Puis, closant ses vieilles paupières, fit son premier pas sur le chemin de son dernier voyage.

Non ! Monsieur ! Restez éveillé ! s’époumona la peureuse, bouleversée.

Mais il était bel et bien trop tard. Elle secoua vainement le petit corps décharné. Elle laissa quelques secondes s’écouler, muette, avant de s’adresser à l’Elfe.

Il est mort.

Ce dernier mot s’était extirpé avec difficulté de sa gorge sèche. Il était rare qu’elle observe ainsi quelqu’un sombrer à ses cotés. Oh, il lui était un nombre raisonnable de fois arrivé d’abandonner autrui à son sort. Cependant, elle s’était toujours échappée avant que la situation prenne des tournures funestes, et n’avait donc jamais eu l’occasion de voir ses acolytes choir. Elle pouvait ainsi se débarrasser de sa culpabilité comme on jette un vieux pinceau abimé. Même si dans la situation présente, elle n’était aucunement fautive, il lui était étrange d’assister ainsi en spectatrice à un décès.

Soudain, des échos de discussions parvinrent à ses oreilles. Plusieurs personnes semblaient approcher. Elle se retourna, observant l’intersection d’où paraissaient jaillir les voix. Une troupe de villageois en émergea. Maintenant fermement des fourches, faucilles et autres armes de fortune, ils avançaient d’un pas ferme. Leur regard dur et déterminé ne plut guère à Aerin. Même si elle n’avait commis aucun méfait, elle ne se sentait point en sécurité, ainsi accroupie au près d’une dépouille et soumise au jugement de ces hommes coléreux. Elle tenta intérieurement de se rassurer. Elle n’avait fait que tenter de secourir un vieux paysan, et n’était en rien responsable de son trépas. L’Elfe qui l’avait aidé pourrait sans aucun doute en témoigner. Elle n’avait nulle raison d’inciter la haine de ces individus.

A son plus grand désarroi, ces derniers ne furent point du même avis. A la seconde où leurs yeux graves se posèrent sur le macchabée, ils accoururent, hurlant au meurtre. Aucune possibilité de se justifier n’était laissée aux deux innocents visés. La jeune femme se releva vivement et recula de quelques pas, levant ses bras frêles en signe de paix. Cela ne parut pas défaire l’entêtement des villageois, qui dévalèrent la colline sur laquelle ils étaient perchés avec plus de hâte encore. L’un d’eux s’exclama même « Ne vous défilez pas, monstres !». Leur colère ne semblait guère pouvoir être stoppée, et dans peu temps, ils les atteindraient.


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Dim 18 Sep 2016, 15:30

L’homme mourut dans un râle silencieux, ses paupières s’affaissèrent laissant seul l’elfe et la jeune femme. Ses révélations étaient pour le moins étrange, le vieillard disait avoir été attaqué, Gorfollïn regarda les alentours sans remarquer la moindre trace d’empreintes sur le sol boueux, la blessure sur son cou profonde ne pouvait être l’œuvre que d’une bête particulièrement hargneuse et affamé, bizarrement l’elfe ne ressentait pas la peur de l’homme, regardant le corps refroidissant Gorfollïn ne vit aucune trace de peur seulement de l’apaisement sur le visage du vieillard. Sois l’attaque avait été soudaine, par surprise, sois une personne qu’il connaissait et qui n’attirerait pas les soupçons avait réalisé sa basse besogne, Gorfollïn regarda la jeune femme. Elle semblait perdue, terrifié par la mort de l’homme, bien loin de l’image que Gorfollïn se faisait d’un tueur au sang-froid, sans mot dire l’elfe récupéra sa cape roulée en boule et maculé de sang, il lui faudrait au moins deux semaines pour lui ôter toute trace sanguine, agissant comme un éponge l’étoffe s’était gorgée de sang et laissé échapper un mince filet de sang en son bas, rejoignant dans un petit clapotis la mare de sang au pieds de Gorfollïn. L’elfe savait que cette situation n’était pas anodine, en son for intérieur il redoutait la réaction à la découverte du corps des villageois, un elfe maculé de sang, une femme apparu dont ne sais où et l’ensemble à côté d’un corps, vu l’âge avancé de la personne il devait être un des doyens du village, sa tenue légère laissait supposé que son hameau ne devait pas être à plus de une ou deux lieux de marche.

Un brouhaha sortit l’elfe de sa léthargie, de l’intersection qu’il venait de franchir émergé un groupe de villageois, à leur visage colérique et les fourches qu’ils tenaient tous à la main les choses n’allaient pas en s’arrangeant. Tout à coup les villageois se mirent en branle, dévalant la colline en hurlant des obscénités à l’encontre de l’elfe et de la jeune femme qui avait levé ses bras en signe de paix. Gorfollïn jeta sa cape à terre, attrapant la jeune femme par le bras il s’élança en direction des bois. Aiden s’envola de sa branche pour disparaitre dans le ciel, l’elfe et lui aurait tout le temps de se retrouver une fois la situation sous contrôle. Courir demander à Gorfollïn un effort surhumain, sa compagne suivait tant bien que mal l’elfe la tractait de toute ses forces, empêchant de son bras valide que les branches ne lui égratignent son visage ; il guettait l’avancé des paysans qui se laissaient distancer au milieu des bois, mais leur hargne les obligeait à continuer leur course. Les deux fuyards s’arrêtèrent devant un énorme chêne, les racines de l’arbre formaient un entrelacement complexe assez dense pour dissimuler deux fuyards, l’elfe indiqua la cachette à sa jeune compagne et partit en quête de branches pour mieux se dissimuler. Il les récupéra au sol, encore garnit de leurs feuilles dorées, se pressant de revenir vers sa compagne il l’a dissimula sous les branches, prenant place à côté d’elle l’elfe cala les quelque branches restante avant de disparaître totalement aux yeux du monde. Les deux fuyards patientèrent ainsi un bon moment, ils pouvaient entendre les pas des paysans qui espérer pouvoir les suspendre, l’un deux s’arrêta même juste à côté de l’arbre pour soulager sa vessie, l’urine coula jusqu’à l’épaule de Gorfollïn qui se promit d’assommer l’homme si l’occasion de vengeance se présentée. A la nuit tombée, n’attendant plus de bruit de pas ou d’injure grossière l’elfe sortit discrètement de sa cachette, armant son arc au cas où il fit le tour du chêne, accroupit pour s’assurer qu’ils étaient bien seul. Une fois cela fait il s’adossa à l’arbre pour reprendre ses esprits, la journée avait été rude et la nuit qui était tombée durant leur camouflage allait l’empêcher de reprendre la route, de toute façon la forêt devait grouiller de paysans, l’elfe soupira, depuis qu’il avait pris la route les ennuis le poursuivaient sans cesse, brigands, mauvais temps, et maintenant il empestait l’urine et surement un avis de recherche pendait maintenant au-dessus de sa tête et celle de sa compagne. Repensant à la jeune femme, il se rapprocha des racines

« -Tu peux sortir, l’endroit est calme » murmurât ’il

Sortant sa gourde l’elfe nettoya son épaule

« Au moins maintenant je sens à peu près bon… »


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Sam 24 Sep 2016, 16:07


Aerin s’était laissée guidée dans la fuite sans rechigner. Que l’elfe l’entraine ou non, elle aurait quoiqu’il en soit fait de même. Vite essoufflée par la course, elle se faufila avec soulagement dans la cachette dénichée par son compagnon d’infortune. Elle ne passa malgré tout pas un moment très agréable sous les racines. Le creux était étroit, et, du fait des branches qui les dissimulaient, très peu éclairé par les rayons de l’astre doré. Elle se sentait presque étouffée dans cet endroit bien trop clos à son goût. Écartant les quelques feuilles qui entouraient ses yeux et ses lèvres pour se sentir plus à son aise, elle avait néanmoins fait de son mieux pour ne pas laisser son malaise transparaitre. La vision de son nouveau partenaire se faisant uriner sur l’épaule lui avait prouvé qu’elle n’était pas la plus à plaindre.

Elle attendit le signal de l’elfe pour s’extirper de leur refuge. Il valait après tout mieux faire preuve de trop de prudence que de témérité. Se dégageant des branchages ambrés, elle s’étira en se relevant. Le croissant immaculé de la lune attira ses pupilles. Levant son visage pâle vers le ciel, elle contempla l’éclat des centaines de gouttes de lumière qui brillaient intensément. Il lui semblait que la douce mélodie de leurs murmures parvenait à ses oreilles, même si elle ne pouvait aucunement en déchiffrer le sens.  

Oui, en effet, il semble que les villageois aient enfin fini par déserter la zone, lui répondit elle en jetant un rapide regard circulaire sur la forêt endormie.

Mais pour combien de temps ? s’interrogea-t-elle intérieurement. Il leur faudrait aller au plus vite et choisir la voie qu'ils suivraient avant que les habitants coléreux n’alertent les villages voisins.

Sortant la jeune femme de ses rêveries, la remarque du blond lui arracha un sourire.  

C’est mieux que rien. En tout cas, j’espère que vous n’aurez pas trop à patienter avant de trouver de quoi vous laver. La sensation des restes d’urine mêlés à l’alcool ne doit pas être très agréable.

Époussetant sa robe, elle remarqua que celle-ci n’avait plus rien de sa douceur d’antan, recouverte pas de rêches taches de sang. Elle songea qu’elle non plus n’aurait pas refusé un bon bain mousseux. Mais, il n’était pas l’heure de penser au luxe et au réconfort. Ils étaient assurément toujours recherchés, et il leur fallait décider d'où ils passeraient la nuit.

Bien, je suppose qu’il va nous falloir prendre des décisions. Il y a quelques jours, j’ai acheté une carte de la région à un vendeur ambulant et ai conversé avec lui.  D’après ce que je sais, et si je ne me trompe pas sur notre localisation, les habitations se trouvent au nord. C’est en nous dirigeant vers le sud que nous pourrions nous éloigner le plus rapidement des villages. Toutefois, je pense que c’est la voie que nos poursuivants s’attendent à ce que nous empruntions, et nous risquerions de les rencontrer au travers de ce chemin. A l’est, il y a d’autres villages, et à l’ouest, une large forêt se poursuit. Je pense que dès que nous reprendrons la marche, nous devrions nous y enfoncer pour être plus en sureté. Elle est certainement moins gardée et il sera plus difficile pour eux de nous y repérer.

Elle marqua une pose, réfléchissant, puis reprit.

Pour l’instant, nous n’avons que très peu de lumière pour nous guider. Crois-tu que nous devrions patienter ici jusqu’aux aurores?

Après avoir écouté sa réponse, elle ajouta :

Il me semble avoir vu des buissons de baies pendant notre fuite, pas très loin. Je vais aller en chercher pour que nous puissions avoir de quoi nous nourrir.

Emboitant le pas tout en prêtant l’oreille aux bruits extérieurs, elle s’achemina lentement vers la direction indiquée. Elle sursauta en entendant un craquement sous pieds. Se baissant, Aerin attrapa un morceau de papier qu’elle avait vraisemblablement maltraité. Plissant ses yeux, elle tenta de déchiffrer ce qu’il y était annoté malgré la pénombre environnante. Étonnée, elle constata qu’il s’agissait de sa propre peinture, effectuée quelques heures plus tôt. Elle s’était surement échappée de son sac pendant leur poursuite, et avait du être ballotée jusque là par le vent. D’un geste rapide, elle la rangea dans ses affaires, ne souhaitant pas laisser de traces de leur passage dans les environs.

Après quelques minutes de marche seulement, la forêt frissonnante s’ouvrit sur une large plaine. Aussitôt défaite de l’étreinte des arbres, Aerin fut effleurée par un doux courant d’air frais. Elle aurait pu trouvé cela plaisant si l’âcre senteur du sang n’avait pas envahi ses narines simultanément. A trente pieds de là seulement, un corps gisait dans l’herbe grisée par l'obscurité. Un individu était accroupi à ses côtés. Fort heureusement, dos à elle, il n’avait pas encore décelé sa présence. Sans plus attendre, elle s’enfonça à nouveau au cœur de la forêt pour se camoufler derrière les feuillages. L’homme s’était relevé et essuyait sa bouche d’un revers de manche.

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Dim 25 Sep 2016, 14:58

Attendre l’aube dans l’antre de leur cachette ne posait pas de soucis à l’elfe, il avait besoin de se reposer mentalement et physiquement. De toute façon trouver leur route au milieu de la nuit risquaient de les écarter de leur chemin pour les mener à dans endroit bien pire encore, une embuscade pouvait les attendre au détour d’un chemin ; La lueur du jour leur permettrait au moins de fuir en toute confiance, si besoin l’elfe pourrait faire usage de son arc sur les villageois avant de dégainer son épée, ce plan avait quelques avantages mais risquait de faire d’eux des criminels recherchés dans toute les villes.

« -Tu as raison, attendons l’aube pour reprendre la route, si nous partons maintenant nous avons plus de risque de nous perdre que de réellement avancer » lui répondit Gorfollïn

   La jeune femme se proposa de ramener de la nourriture, la regardant s’éloigner l’elfe se rendit compte qu’il ne connaissait même pas son prénom, avant même qu’il ait put l’interpeller elle avait disparu à l’ombre de la lune. Gorfollïn enleva son carquois positionné sur son dos, le posant délicatement à terre il entreprit de vérifier qu’aucune de ses flèches n’avaient souffert de sa course à travers les bois. Leur cachette de fortune avait eu son moment d’utilité mais deux de ses flèches s’étaient brisé sous le poids de son corps. Allongé comme il l’était une partie du poids de son armure avait reposé essentiellement sur son carquois, ses projectiles en avaient durement pâtis. L’elfe ôta la pointe de ses deux flèches brisée, les mettant dans l’une de ses poches il cassa le reste des hampes en petit morceau. Du bout de son épée il creusa un petit trou d’une vingtaine de centimètres de profondeur, enfouissant le reste des projectiles il reboucha le tout et le dissimula sous une bonne couche de feuille morte. Personne ne verrait les traces de leur passage, en repensant à cela Gorfollïn se demanda où était passé la jeune femme. Une bonne demi-heure s’était écoulée depuis leur séparation, l’elfe commençait à s’inquiéter, les villageois avait peut-être rebroussés chemin pour les leurrés tout les deux avant de fondre sous eux dans une embuscade. Replaçant son carquois l’elfe dégaina sa lame, la nuit froide n’était pas propice aux rencontre chaleureuse ce soir, Gorfollïn prît le même chemin que la jeune femme. S’agenouillant par moment pour examiner ses traces de pas laissés dans la boue, regardant la moindre branche cassée, l’elfe avançait lentement, un sentiment de tension montait doucement en lui, la jeune femme s’était aventurée beaucoup trop loin à son gout. Gorfollïn arriva devant un petit ruisseau, il décela sans mal les empreintes de la jeune femme, petit et fine, tâtant de ses mains gantées la profondeur de la trace, aucun doute elles étaient fraiches, l’elfe allait se relever quand il aperçut une autre paire d’empreinte, instinctivement sa prise sur la garde de son épée se raffermie. Elles étaient plus lourde, la largeur dépassait largement celle de la jeune femme, un homme s’en aucun doute mais ce qui inquiétait l’elfe c’était les gouttes de sang qui maculaient les pierres du ruisseau. Faisant rouler le liquide entre ses doigts l’elfe eut un frisson, sa fraicheur coïncidait avec la fraicheur des empreintes de la jeune femme, l’elfe oublia toute retenu et s’élança à travers les bois. Gorfollïn avait été idiot, maudissant sa stupidité il s’efforçait de courir au maximum de ses possibilités à cause de lui sa compagne d’aventure avait été blessés, prise en chasse par ces maudits paysans ; Gorfollïn se jura que s’il ne la retrouvait pas vivante il les massacrerait tous autant qu’ils étaient. Pourquoi ne l’avait-il pas accompagnée ? Elle devait savoir se défendre mais face au nombre de ces hommes que pouvait-elle ?  L’elfe déboucha dans une clairière face à lui un homme maculé de sang s’essuyait de façon nonchalante, à ses côté un corps couché dans l’herbe ; L’elfe le percuta de toute ses forces, son épaule entra en contact avec ses côtes, Gorfollïn entendit un craquement terrible provenant de l’homme. La poussé de l’elfe envoya l’homme rouler sur une dizaine de mètres, profitant de son élan l’elfe couru sur lui l’épée levée, avec une rapidité digne d’un elfe l’homme se releva. Gorfollïn lui envoya un coup de taille, visant son épaule, l’homme arrêta la lame de l’elfe de sa main gauche, sa droite partit à la vitesse de l’éclair perforer l’armure de l’elfe. Gorfollïn recula d’un bond, examinant les dégâts il en resta bouche bée, la main de l’homme avait désolidarisé les plaques de son armure légère et perforé celle-ci sur quatre ou cinq centimètre. Un peu plus et l’elfe aurait eut son cœur perforé, le sang coulant de sa blessure commençait déjà à s’atténuer. L’homme chargea à son tour, l’elfe eut juste le temps de se mettre en garde que des étincelles naissaient de sa lame, les ongles des mains de l’homme semblaient fait d’acier, il parait les coups de l’elfe avec aisance, la lame de Gorfollïn buttait contre un mur de granit à chaque coup. Leur échange dura sur une vingtaine de coup, l’elfe épuisé devait mettre fin à leur combat qui tournait à son désavantage, lâchant sa lame au sol tout en mettant un genou à terre il sortit son arc à la vitesse de l’éclair encocha une de ses flèches et tira alors que l’homme s’élançait à nouveau sur lui. Le projectile atteignit son épaule et la traversa. L’homme se mit à rire n’arrêtant nullement sa course, il attaqua l’elfe en visant sa gorge. Gorfollïn amortit l’impact en roulant sur son dos lâchant son arc dans sa course, il récupéra avec grâce sa lame laissée au sol et l’enfonça dans un horrible bruit de succion dans le ventre de l’homme.

Gorfollïn lui assena un violent coup d’épaule pour dégager sa lame mais l’adversaire s’en saisit.

« -Il est plutôt rare que je trouve un adversaire qui me tienne tête, c’est excitant n’est-ce pas ? Comment vais-je te dévorer jeune elfe ? »

Gorfollïn remarqua ses crocs, tout devint clair, le vieil homme avec sa plaie au cou, le sang près du ruisseau, ce n’était pas une bête sauvage qui avait tué le grand-père. L’homme leva sa main en l’air et de sa tranche l’abattit sur la lame de Gorfollïn qui se brisa net dans le ventre de l’homme.

« -Tout est de ta faute n’est-ce pas ? Gorfollïn s’écarta de l’homme par un bond en arrière, la garde de sa lame toujours à la main ; Ce n’était pas un animal mais un monstre à forme humaine n’est-ce pas vampire ? Ne crois pas que tes crimes vont rester impunis, je vais venger mon amie sois en sur »

Gorfollïn se remit en garde, sa lame ne mesurant plus qu’une vingtaine de centimètre…


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Jeu 29 Sep 2016, 15:08


La pénombre baignait dans la plaine, forçant la jeune femme à plisser ses yeux clairs pour  parvenir à discerner les gestes des deux adversaires qui se faisaient face. Pas à pas, elle s’en rapprocha silencieusement, tentant de capter des brides de leurs interactions tout en observant leur lutte. Elle veillait malgré tout soigneusement à rester dissimulée, ne désirant point se faire remarquer par les deux ennemis. En effet, elle ne souhaitait aucunement intervenir dans leur conflit, trop dangereux à son goût. Elle était reconnaissante envers l’elfe pour son aide, mais pas suffisamment pour mettre sa vie en péril pour le secourir. Elle admettait sans mal son égoïsme et sa pleutrerie. Elle était ainsi faîte, et ne considérait pas nécessaire de se pousser au changement. Parfois, la culpabilité envenimait son esprit, mais elle parvenait toujours à la chasser sans trop d’efforts. Elle maintenait vivaces ses rancunes pendant de nombreuses années, pardonnant sans oublier, alors qu’elle se défaisait avec aisance de ses remords. Aerin n’avait d’autres priorités que sa survie et l’aboutissement de ses desseins. Que ceux qui tombent sur son chemin partent en paix vers l’au-delà ! Elle ne serait pas celle qui se stopperait pour les soutenir lorsque de puissants adversaires croiseront leur route.

Néanmoins, dans la situation présente, le doute s’insinuait peu à peu en elle. Elle tritura ses ongles roses tandis que son compagnon s’affaiblissait. Si il perdait, que ferait-elle par la suite ? Pourrait-elle fuir, seule, se soustraire au semblant de cohorte formé par les villageois ? Si la chance soutenait le tueur du vieillard, il ne laisserait pas la possibilité à l’elfe de battre en retraite et l’achèverait. Alors, lorsqu’on trouverait son corps, tout suggérerait qu’elle est l’auteure des trois meurtres, lui bloquant toute issue. Ses chances de rétablir la vérité, qui  étaient déjà des plus minces, se retrouveraient presque inexistantes.

Elle mordit sa lèvre inférieure en voyant la lame de l’elfe se fendre. Il ne tiendrait guère encore longtemps dans ces piètres conditions.

Amie ? Et bien, je ne suis pas sur de quelle femme, parmi toutes celles qui ont fait l’objet de mon repas, tu évoques, mais ne sois pas inquiet, je vais t’aider à la rejoindre sous peu.

Aerin haussa ses sourcils, perplexe. C’était elle qu’il qualifiait d’amie ? Voilà qui l’étonnait. Ils se connaissaient depuis moins d’une journée, et elle ne le considérait quant à elle que comme un partenaire de malchance, très serviable et solidaire.

Quoiqu’il en soit, il lui fallait agir. Son angle de vue sur le tueur était parfait, et les branchages lui permettait de demeurer en partie masquée même si elle se relevait. Sans davantage de réflexion, elle sortit ses kunaïs pour les lancer tour à tour sur l’assassin. L’un d’eux l’effleura et s’enfonça dans l’herbe sauvage, à quelques pieds seulement de son partenaire. Elle n’en fut pas totalement déçue, songeant qu’il pourrait toujours servir d’arme de fortune à ce dernier. Le second, lancé plus adroitement, parvint  à toucher sa cible en plein ventre, au centre même de la plaie déjà ouverte par son allié quelques minutes plus tôt. Sous la surprise, et peut être la douleur, il effectua quelques pas en retrait. Ses pupilles hagardes parcouraient l’orée de la forêt, tentant d’y déceler le lâche qui l’avait ainsi assailli déloyalement.

Tch ! Alors, je vois que quelqu’un d’autre veut aussi participer au festin ?

Bien que son ton dégageait toujours un certain cynisme, un léger agacement perçait dans sa voix.

Aerin se plaqua brusquement contre le tronc d’un hêtre pour éviter d’être remarquée, se munissant de son stylet. Cependant, son pied glissa sur l’une des racines, et avant qu’elle ne puisse réagir, elle fut projetée dans la clairière, soumise à la vue de tous. Le rire guttural du vampire retentit avec force et il se rua sur elle. L’impact aurait été grand si son bienveillant ami rapace n’avait pas surgi avec fulgurance sur l’agresseur, griffant sa joue de ses serres mordantes. Grandement déstabilisé par les nombreux assauts qu’il avait subit dans si un bref laps de temps, le tueur bascula, cognant son épaule entaillée contre le sol rude.

La jeune fille profita de son instant de trouble pour se redresser et reculer de quelques pas. Elle lança un regard à son compagnon elfique, qu’elle avait maintenant rejoint.

Eh bien ! Il semble que nous avons trouvé le moyen de rétablir la vérité sur la mort du vieil homme !

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Dim 16 Oct 2016, 16:58

Le vampire était un adversaire puissant, ses coups avait brisé la lame de Gorfollïn comme une vulgaire brindille, le reste de l’épée elfique scintillait dans la pénombre taché par le sang de son adversaire. L’elfe maintenait fermement la garde de son arme tachant de trouver un élément qui pourrait faire balancer le combat en sa faveur, il connaissait les faiblesses des vampires évoquées dans les légendes l’ail, les croix à l’effigie des dieux, les pieux en bois mais une intuition intérieure lui murmurait leur inefficacité vu la hargne de son adversaire. L’elfe sourit à la seule pensé de brandir une gousse d’ail devant le vampire, lui si sérieux jouerait sa vie sur les dire de vieilles légendes c’est sûr il y aurait effet de surprise quand le vampire tomberait raide à terre prit d’un fou rire monumental avant d’en finir avec lui. Gorfollïn se reconcentra, un seul moment d’inattention pourrait lui coûter la vie, le vampire avait force, vitesse, soif de sang, il venait de se nourrir et se trouvait en position de force l’elfe avait peu de chance de s’en sortir sans perte et fracas, encore essoufflé par leur dernier échange Gorfollïn commençait à sentir sa magie à entrer en action, l’elfe allait lancer un sort pour éblouir son adversaire et lui transpercer la gorge. Son plan semblait être sa meilleure option, un combat au corps à corps avec sa lame dans cet état serait du suicide comme espérer d’attendre une ouverture dans la garde du vampire, son état de faiblesse allait permettre un effet de surprise le vampire ne se douterait jamais d’une telle feinte. L’elfe se prépara attendant le bon moment lorsqu’un sifflement se fît entendre un kunaï sortit de nulle part pour se planter à quelque pas de lui, un second plus précis alla se ficher dans le ventre du vampire dans un bruit de succion, celui-ci recherchait son nouvel adversaire sans se soucier de Gorfollïn qui profita de cette opportunité pour ramasser l’arme de jet au sol. Le vampire jetait des regards sur l’orée de la forêt

—Tch ! Alors, je vois que quelqu’un d’autre veut aussi participer au festin ?

Il ne semblait pas être impressionné par la situation, le vampire était calme cherchant méticuleusement le lanceur de projectiles, un bruit de feuillage se fît entendre, une personne émergea des broussailles, le vampire émit un rire guttural avant de s’élancer en direction du sauveur de l’elfe. Gorfollïn lança un juron et poursuivit le suceur de sang. L’elfe courait de toute sa vitesse mais son adversaire était bien trop rapide pour lui, il n’avait parcourut que le tiers de la distance que le vampire attaquait déjà son sauveur. Un rapace s’interposa entre la personne et le vampire, usant de serres, lacérant les chairs du tueur celui-ci s’effondra à terre dans un bruit sourd. Gorfollïn ralentit sa course s’arrêtant à quelque pas de ce qui fut son plus puissant adversaire, le vampire avait des marques de lacération sur tout le corps, la blessure en son ventre suintait du sang en abondance mais l’elfe ne vit nulle trace de douleur dans ses yeux au contraire le démon attendait un sourire aux lèvres la suite des événements. Un frisson parcouru le dos de Gorfollïn à la vu du vampire, sans l’intervention de cette personne il n’aurait pu le vaincre sa magie, ses armes, tout semblait inefficace pour tuer un chasseur tel que lui, l’elfe ramassa son arc encochant une flèche il mit le vampire en joue.

« -Un seul mouvement et je te transperce le cœur tu… » Il fut interrompu par uneprésence familière.

 Aerin se tenait à côté de lui, bien vivante la jeune femme avait quelques échardes mais rien de grave visiblement, soulagé l’elfe laissa échapper un petit rire. La tension commençait à redescendre, la jeune femme avait su tirer son épingle du jeu pour les sortir d’une situation bien compliqué mais le plus dur restait à venir. L’elfe commençait à comprendre le cheminement des événements, le vampire devait écumer la région se nourrissant de toutes les personnes qu’il pouvait croiser, laissant derrière lui une montagne de cadavre. Quand les battus des paysans commençaient à devenir un obstacle le vampire changeait de région et recommençait son carnage à quelque lieux de son précédent méfait. Un plan bien mené sauf que cette fois-ci ils avaient été tous deux impliqués

« Si on le laisse en vie d’autre personne mourront, il passe sa vie à tuer c’est dans sa nature. Certains vampire contrôlent leurs pulsions et soif de meurtre mais toi tu t’es laissé volontairement allé n’est-ce pas ? Sans attendre de réponse l’elfe banda un peu plus son arc, je n’ai pas pu te vaincre sans l’intervention de mon amie ici présente sinon j’aurai fini comme ce cadavre. Je m’en remets à toi Aerin, que faisons-nous de lui ? »

Des murmures lointains se firent entendre, Gorfollïn soupira la cité d’Earudien était encore loin…


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Lun 24 Oct 2016, 21:34

Sitôt que leur assaillant fut à la merci de l’elfe, la jeune fille se laissa choir sur le tapis verdâtre dans un soupir de soulagement. Le combat s’achevait finalement. Même si son intervention avait été des plus prompts, ne s’étendant que sur quelques fugaces minutes, Aerin se sentait plus éreintée encore qu’elle l’avait été après leur fuite dans les bois. Elle avait en effet dû se contraindre à prendre part à l’affrontement, chose dont elle se dispensait ordinairement. Se mettre ainsi consciemment en péril ne lui avait guère plut ; ses membres vacillants en témoignaient fort bien. Voilà une journée qui demeurerait pour sûr encrée dans sa mémoire des années durant ! Lorsque les fils rêches de leur malheur se dénouerait enfin, elle se dirigerait sans doute aucun vers l’une des auberges chatoyantes des bourgs environnants. Y séjourner quelques jours lui permettrait de recouvrer la vigueur qui serita nécessaire à la suite de son voyage.

Alors qu’elle se relevait fébrilement, s’appuyant sur ses articulations malmenées, son compagnon elfique s’adressa à elle. Aerin fut grandement surprise par sa décision de laisser le sort du vampire entre ses mains. Elle étudia ce dernier, indécise. Il était vrai que la mort serait une juste punition de ses nombreux péchés. En plus d’avoir maintes fois tué, il avait failli provoquer leur propre déchéance en les laissant endosser le rôle du meurtrier à sa place. Toutefois, ce n’était pas à eux de prononcer sa sentence.

Je pense que nous devrions le laisser vivre pour l’instant. Nous pourrions l’attacher, et ainsi l’amener aux villageois. Après tout, ils ont essuyé bien plus de pertes que nous, et il me parait plus juste qu’ils choisissent eux même son sort. En outre, ça nous aidera sûrement à prouver notre bonne foi et notre innocence.

Car, en leur apportant une dépouille, elle craignait que les villageois puissent conclure que ce n’était là qu’une feinte, qu’Aerin et l’elfe avaient assassiné un vampire innocent dans l’unique but de rejeter leur faute sur autrui.

Aurais tu une corde ou quoi que ce soit y ressemblant pour lier ses bras et ses jambes ? ajouta-t-elle après avoir passé rapidement en revue le contenu de son sac. Je crains de n’avoir aucun objet en ma possession qui soit assez solide pour le maintenir attaché tout au long de notre chemin.

Elle parcourut la plaine obscure d’un œil vague et songeur. Son regard se posa sur le défunt qui peignait d’une teinte carmine le sol sur lequel il avait rendu son dernier souffle. Elle soubresauta. Absorbée par leur lutte, elle avait omis sa présence. S’approchant de quelques foulées, elle se pencha vers ce qui lui semblait être un adolescent effleurant à peine ses quinze ans. Ses traits, figés dans une grimace horrifiante, laissaient transparaitre une immense souffrance. Réprimant son dégoût, Aerin clôt les paupières de l’humain d’un geste méticuleux.

Tandis qu’elle se redressait, son pied buta contre un objet métallique qui gisait sur le sol. Le soulevant, la jeune femme constata qu’il s’agissait d’une vieille lanterne, dont la flamme s’était sûrement dissipée lors de la lutte du jeune garçon et son assaillant. Elle l’essuya d’un revers de manche, recouvrant ses atours d’une nuée d’herbe et de terre. Cela ne l’attrista point, ils étaient d’ores et déjà dans un état des plus affligeants; même en les nettoyant avec une méticulosité aigüe, elle n’aurait put en récupérer que des lambeaux informes.

Si nous parvenons à l’allumer, déclara-t-elle en montrant l’objet à l’elfe, elle pourrait nous être d’une grande aide.

Se déplacer seule dans la pénombre avait été fort pénible, et elle ne souhaitait pas réitérer l’expérience en transportant le vampire.

Je suppose qu’il serait également avisé de leur apporter la dépouille de cet adolescent. Du moins, si nous avons les forces nécessaires pour réussir à ramener son corps en plus de celui de… l’autre, compléta-t-elle d’une voix dédaigneuse en observant le vampire qui leur souriait avec arrogance malgré sa position de faiblesse.

Si vous comptez ramener au village tous les cadavres du coin, autant aller chercher un attelage ! rétorqua-t-il en riant une fois de plus.

Devant l’air surpris d’Aerin, il poursuivit,

Quoi ? Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais me contenter de ce gosse maigre et bruyant comme seule source d’amusement ? Les cadavres de ses parents doivent être en train de gésir quelque part par là-bas, ajouta-t-il orgueilleusement en désignant d’un mouvement de main la forêt qui s’étendait derrière eux.

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Ven 28 Oct 2016, 19:26

Gorfollïn ne montra aucune réaction à la révélation du vampire, regardant avec insistance le sourire narquois naissant sur le visage de la goule. Les pupilles de l’assassin et sa gestuelle corporelle semblait confirmer ses dires, son corps ne trahissait aucun mouvement d’angoisse ou de nervosité, ses yeux fixaient les deux compagnons tour à tour sans sourciller. Son sourire bestial donnait envie à l’elfe d’en finir avec la créature, face à lui le sylphe avait une vue prenante de ses crocs encore luisant de sang, le liquide disparut dans un mouvement de langue agile. Gorfollïn se calma, de toute façon la justice aurait bientôt tranché quant à la culpabilité du démon, une fin implacable l’attendait dès que les paysans aurait mis la main sur lui. Débandant son arc l’elfe rangea son attirail guerrier, fouillant dans la poche cachée de sa botte droite il en sortit une petite poche de velours noir. Sans mot il prit la lanterne des mains d’Aerin, ramassant avec délicatesse des petites brindilles sèches et les rassemblant en un petit tas de bois le jeune elfe sortit de sa bourse de panne des petits silex de forme variés. Dans un fracas rocailleux de petites étincelles jaillissaient des mains de l’elfe, se positionnant au-dessus du tas de bois il finit par l’enflammer jouant d’adresse avec ses silex. De sa main gauche il protégeait les petites flammes, le vent risquait de réduire ses effort à néant, le vampire murmurait des obscénités à l’encontre de la jeune femme. Une fois le feu bien allumé le sylphe souffla légèrement dessus pour attiser un peu plus les flammes, fixant avec intensité le vampire l’elfe réussit à capter son attention.

«- Un chasseur tel que toi se doute que le feu n’attire que les pires créatures des forêts non ? »

 L’elfe se leva, allant à la rencontre des arbres il ramassa de petites buches de bois pour alimenter le feu. Les déposant de façon à former un tipi de bois, le sylphe regarda les flammes dévorer son monticule de bois. Le vampire n’avait pas relevé sa flatterie, le regardant attiser le feu la créature semblait perdre sa confiance. Son sourire narquois disparut de ses lèvres avait laissé place à une bouche crispée, le vampire mordillait sa lèvre inférieure, soumis à une réflexion silencieuse. Gorfollïn alluma la lanterne, sa lumière même faible lui fit chaud au cœur depuis le coucher du soleil ils vagabondaient à la lueur des étoiles, les yeux du vampire reprirent leur couleur naturelle abandonnant leur couleur rouge. La bougie se consumait lentement l’huile ne s’était pas entièrement déversé au sol lors de l’attaque du jeune homme, la lueur les accompagnerait jusqu’à l’aube. L’elfe se plaça devant la créature,

«-Dis-moi ou sont les corps, je leur demanderai une mort rapide pour toi tu as ma parole. Le vampire regarda ailleurs. Le feu va les ameuter, d’une façon ou d’une autre, nous n’aurons pas à patienter longtemps. »

Le vampire cracha sur le visage de l’elfe, son sourire sournois revenu à ses lèvres. Par reflexe Gorfollïn lui envoya son poing ganté en pleine mâchoire, le sylphe sentit les plaques de métal se tordre sous l’impact. La goule s’écroula au sol dans un craquement sourd. L’assassin ne bougeait plus, examinant sa main l’elfe fut stupéfait. Les plaques d’origines entrelacées avaient toute sautées, brisées sous l’impact, le corps du vampire devait être plus dur que l’acier elfique. Le métal des elfes réputé pour sa robustesse ne faisait pas le poids contre un tel adversaire, Gorfollïn frémit, sans son gant sa main aurait été brisé elle aussi. Rapprochant la lanterne il eut un frisson à la vue de sa main ensanglantée. Retirant son gant il s’adressa à Aerin

«-Allons chercher ses victimes, cet idiot va me couter mon armure si on continue sur cette lancée. Il jeta un rapide coup d’œil à l’assommé. Au moins nous sommes tranquille pour un petit moment ».

L’elfe se mit à siffler, regardant le ciel par intermittence, alternant entre le vampire et la lune. Au bout d’un moment un silhouette se détacha de la lumière lunaire, planant au-dessus d’eux Aiden se laissa planer jusqu’à eux. Il se posa sur une branche non loin des deux compagnons, regardant avec intérêt l’oiseau d’Aerin.

«-Surveille le pour nous Aiden, et ne le touche pas compris ? »

Tendant la lanterne à la jeune femme l’elfe souris, les voilà repartit pour une promenade nocturne dans la forêt des surprises.


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Lun 07 Nov 2016, 11:08


Aerin observa dubitativement le vampire étendu au sol. Même s’il ne  semblait pas apte à s’échapper, elle demeurait réticente à le laisser seul. L’aigle de l’être sylvestre pourrait certes le surveiller, mais en aucun cas l’arrêter s’il tentait de fuir. Et s’il possédait des pouvoirs qu’ils ne connaissaient pas et qui lui permettraient de se défaire de ses entraves ? La jeune femme secoua sa tête pour chasser ses idées pessimistes. Sa méfiance était toujours aussi excessive, il fallait qu’elle se reprenne.

D’un sourire, elle attrapa la lanterne et se dirigea vers les bois assoupis. Elle avança avec hésitation pendant plusieurs minutes, cherchant quelque trace écarlate qui aurait put les guider jusqu’aux défunts. Souhaitant meubler le silence qui ne lui était guère plaisant, elle s’adressa à l’elfe.

Je ne sais plus si nous avons eut l’occasion de nous présenter. Quel est ton nom ?

Elle se souvenait l’avoir entendu l’appeler Aerin plus tôt. Elle songea qu’il était fort probable qu’elle se soit présentée à lui pendant qu’ils patientaient, dissimulés sous des racines, quelques heures auparavant. Néanmoins, la rapidité des événements qui s’étaient enchaînés si abruptement depuis leur découverte du vieil homme confondait ses souvenirs, et elle peinait à être certaine de quoi que ce soit.

Et est-ce-que tu vas bien ? Ta main m’a l’air bien amochée, tout comme ton armure, à certains endroits, poursuivit elle en l’observant à l’aide de la lumière de sa lanterne.

Vraisemblablement satisfaite de sa réponse, elle continua sa progression entre les arbres obscurs.  Leurs branches capricieuses et fantasques leur octroyaient différentes apparences absurdes sous l’éclat de la lanterne. Parfois, ils lui semblaient pareils à des pantins tordus dans des positions informes. D’autres fois, elle avait l’impression qu’ils formaient un immense filet, acerbe, qui se refermait peu à peu sur eux. Elle clôt ses paupières et posa ses doigts de glace sur ses tempes. Elle devait cesser cette déraison, elle n’était plus une enfant ! Aerin leva ses yeux vers les astres, dont la clarté lui semblait douce et chaleureuse. Ils étaient bien loin, et leur ardeur ne pouvait supposément pas l’atteindre, mais elle les préférait étrangement à la réverbération de la lanterne.

Soudain, une odeur âcre effleura ses narines, tordant son visage en une grimace écœurée. Elle esquissa quelques pas en avant, et la lueur rousse de sa lanterne recouvrit alors de teintes étranges une dépouille qui gisait à ses pieds. Son dégoût s’amplifia. Contrairement aux cadavres du paysan et de l’adolescent, celui-ci paraissait avoir été laissé ainsi depuis quelques temps déjà. Les prémices de la putréfaction l’atteignait peu à peu, marquant sa peau d’une lividité repoussante. Jetant un rapide coup d’œil à sa silhouette, la Rehla conclut que c’était une femme. Peut être la mère de la précédente victime ? Toutefois, elle ne pouvait s’en affirmer certaine. Son visage, défiguré par diverses griffures, ne laissait plus transparaître aucune trace d’humanité. Il n’était plus que chair et sang. Quant à son corps, il n’avait guère était plus épargné. Aerin se détourna pour réprimer un haut le cœur, et s’éloigna en quête du second mort qu’avait évoqué le meurtrier. Elle n’aurait pas supporté une telle vision plus longtemps. Sa recherche fut bien brève, la dépouille ne se trouvant qu’une trentaine de pieds en contrebas. Cette fois-ci, elle ne s’en approcha point, craignant de régurgiter son dernier repas si elle le trouvait dans un état aussi déplorable que le premier.
 
Très bien, nous les avons tous trouvés maintenant. Comment peut-on s’y prendre pour les transporter à ton avis ? demanda-t-elle à Gorfollïn.

En effet, même si elle se répugnait à donner raison au vampire, elle devait avouer qu’à la seule force de leurs bras, déplacer trois hommes serait fort ardu. Peut être pouvaient ils confectionner quelque instrument qui faciliterait leur tâche?

Soudain, un bruit coupa court à ses pensées. Un craquement de branche, succinct, mais aisé à percevoir dans le calme de la nature seulement égaillée par de brefs hululements. Elle se retourna et scruta la forêt à l’aide du brasillement de sa lanterne.

Tu as entendu ? chuchota-t-elle.

Elle dissimula la source de lumière derrière elle, pour en atténuer l’éclat. Qu’était-ce donc ? Homme, bête ou… autre chose ? Cela lui faisait vaguement penser au son de pas entravés par la végétation environnante. Elle peinait à évaluer la distance qui les séparait de l’être, mais ce qu’elle entendait laissait deviner qu’il était assez imposant. Elle recula tout en interrogeant son compagnon du regard. Devaient ils s’enfuir ou simplement patienter ? Soucieuse, elle espéra qu’il ne s’agissait que d’un animal égaré.

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