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 [Event n°4] Mission 2 - Reconstituer les familles (Lya)

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Ven 12 Sep 2014, 12:00

    J'étais bien. Mikaïl s'était barré pour retourner à Utopia en vitesse, et il... Ne  m'avait pas 'interdit' de le suivre, mais il ne m'y avait pas vraiment obligé non plus. Alors je m'étais retrouvé à Bouton d'Or quelques jours, sans savoir quoi faire. Moi, perdu, c'était que tout allait bien.
    Zoro avait fini lui aussi par me rejoindre, un peu à bout de nerf. Les évènements actuels angoissaient tout le monde, et les tensions étaient palpables.
    Cependant, bien que la magie soit revenue, je n'avais pas l'impression que tan de choses que cela allait mieux “ Hé Jay, je viens d'Avalon et... ”, “ Qu'est que tu foutais là bas ? ”, “ Arrête de me couper. Je reviens d'Avalon et toute la ville est debout, complètement reconstruite. J'ai eu vent que même Utopia avait eu droit à ce ravalement de façade. Les gens parleraient d'une sorte de divinité suprême qui a remis les choses dans le bon ordre... Enfin... ”, “ Les... Dieux ? Non je ne pense pas. Si ça avait été le cas, ce type aurait pas laissé de la m*rde un peu partout. Mate ça. ” Du menton je lui désignai l'espèce d'hôpital de fortune de Bouton d'Or. Il le scruta avec insistance avant de dire “ J'en sais rien. C'est ce que les gens disent. Pourquoi Mikaïl est partit ? ”, “ Il fallait qu'il retourne à Utopia apparemment. Sans moi. ” Zoro se mit à ricaner “ T'as perdu ton amoureux... ? ” Je le fusillai du regard avant de dire “ Ah mais ta gueule... ! ” Il me gonflait sauvagement quand il se comportait comme ça.

    Plus loin dans la ville, des familles nous accostèrent “ Vous n'êtes pas d'ici n'est ce pas ? Ecoutez, mon mari et mon fils sont partit sur le continent dévasté depuis plusieurs jours, et ils ne sont toujours pas revenu. Je ne peux pas les joindre, malgré la magie, il faut que vous m'aidiez. ”, “ Je... Attendez, je ne peux pas vous aider je... ”, “ Madame, nous nous ferons un devoir de vous porter secours. ”, “ P.utain mais t'es con ! ” Il me marcha sur le pied “ Merci beaucoup ! Si vous trouvez d'autres personnes, n'hésitez pas à les ramener. Beaucoup d'enfants ont disparut, et nous sommes toutes désemparées... ”, “ Nous en prenons note, nous ferons tout notre possible chère madame. ” Alors qu'elle s'éloignait, je tentais -avec toute ma dextérité, similaire à celle d'une huître- de mettre un coup de poing dans la machoire de mon pair. Celui-ci l'esquiva avec brio, mais je beuglai “ Ah oui ? Et comment on va faire Nilsson, hein ? T'as une idée peut être d'éviter de nous envoyer direct à la mort ? T'as vu à quoi on a survécu ? Et toi tu vas nous faire claquer en trois secondes, sur le pire continent au MONDE. Tu... Raaaah ! ” J'avais envie de m'arracher les cheveux, ce type faisait n'importe quoi “ On ne va pas partir seuls, alors arrête de t'exciter là. Tu vas encore te faire mal en plus. ”, “ Ah oui et qui va venir avec nous gros débile ? ” Zoro soupira et fit demi-tour. Pour ma part, je partis dans la direction contraire. Il n'avait qu'à aller jouer les super-zéro tout seul, personnellement très peu pour moi.

    Plus loin, j'entendis des sortes de cris, suivis de gémissements. Me dirigeant nonchalament dans cette direction, mon sang ne fit qu'un tour quand je vis que, même à bouton d'or, bha c'était le bordel.
    Une jeune fille -surement de mon âge- se faisait agresser par des hommes grossiers et malvenus. Mon esprit de héros se révolta, alors que celui du pleutre me tana de me casser. Mais non, j'étais Jake ! J'avais survécu à l'effondrement du Palais d'Utopia par les Ridere, j'avais survécu au drame des meurtres en série, je...
    Un autre cri retentit. Ok, pas le temps de commencer à faire une rétrospective sur sa vie.
    Je m'élançai sans bruit, finissant enfin par porter un coup aux agresseurs, qui toucha sa cible. D'accord, face à Zoro j'étais une pauvre nouille, mais face à des gens crades et lambdas, j'étais plutôt bon. C'était bon à savoir pour la suite des évènement et la prise de confiance sur moi-même.
    Laissant mon débat philosophique dans un coin de ma tête -celui-ci m'occupera surement plus tard- j'enchainai rapidement pour essayer d'écarter les trois menaces du corps de cette fille. La protégeant, en faisant écran de mon être, je vis les trois badauds se relever tan bien que mal, se tenant le visage “ On n'a pas d'argent, je vous signale que c'est un peu l'anarchie, alors cassez vous si vous ne voulez pas en recevoir une autre ! ”
    ...
    Alors là... LA JAKE... C'était la classe. Je savais pas si c'était encore l'effet Mikaïl qui restait sur moi, ou si j'avais eu un sursaut d'inconscience héroïque profonde, mais là, si j'avais pas épaté la galerie... ! Bon, après.. Fallait que ça suive, car je me faisais défoncer dans la minute, de suite, ça allait s'avérer moins classieux “ Ah ouais... ? ” Comment ça 'ah ouais... ?' je lui avais rien demandé à lui !
    Sans attendre, je me jetai sur le type le plus remis de ses émotion -l'attaque par surprise, y avait que ça de vrai !- et tentai de l'immobiliser sous certains coups bien placés. Ce qui ne rata pas. Je m'apperçu finalement que je n'avais pas la force d'un mollusque. Les bras peut-être -quoi que je ne passais ma vie à me mater alors en fait, j'en savais rien- mais pas la force. Surtout, ne pas perdre pied.
    Les deux autres écopèrent du même sort.
    Essoufflé je me redressai, ébouriffant mes cheveux en passant ma main dedans, faisant tomber la poussière “ Bon, aller, maintenant cassez vous. ” Les bras croisés, j'attendis qu'ils partent.

    J'avais eu une de ses frousses... Bordel.
    Me tournant alors vers la rousse, je vis -outre sa couleur de cheveux- qu'elle était sacrément grande. Grande et fine, peut être peu à même à se défendre. Vu son visage, elle devait avoir le même âge que moi, très certainement “ Salut, moi c'est Jake. Mais tu peux m'appeler Jay, tu vas bien ? ”


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Jeu 02 Oct 2014, 04:36


Il fait beau. C'est banal, et à la fois tellement extraordinaire... Je ne pensais pas, à peine quelques jours auparavant, que je reverrais le soleil. Nous avons été beaucoup à ne pas y croire, j'imagine. Beaucoup à penser qu'il s'agissait cette fois bel et bien de la fin de notre monde. Moi, j'ai toujours été pessimiste ; mais il faut bien dire que cette fois, même ceux qui d'habitude voyaient le bon côté des choses ont eu du mal à trouver de l'espoir au milieu du chaos. Au fond, tout ça n'aura pourtant pas duré très longtemps. Quelques semaines à peine – bien assez, quoi que l'on puisse en dire, pour que le monde et ses habitants sombrent dans la folie. J'en ai été victime. Maintenant que tout va mieux, ça me semble bien irréel... Et pourtant, je les ai vus, ces hommes prêts à me trancher la gorge pour un quignon de pain que je ne possédais même pas. J'ai vu comme les gens perdent la tête, lorsqu'ils sont confrontés à la souffrance et au désespoir. Et à quel point ceux qui gardent un semblant de raison demeurent impuissants face à l'hystérie collective. Bien sûr, je suis très mal placée pour juger : je suis la première à abandonner toute raison et toute dignité, lorsque les choses tournent mal. Mais je pars du principe qu'avoir honte de soi et être en vie pour le ressentir vaut mieux que mourir héroïquement.

De toute façon, la question ne se pose plus. Les choses sont rentrées dans l'ordre, et personne n'a le cœur à se demander pour l'instant qui a agi pour le bien commun et qui ne l'a pas fait. Tout le monde est heureux. Moi aussi, je suis heureuse... Tout semble tellement beau et lumineux à Bouton d'Or que je ne sais pas s'il peut en être autrement, de toute façon. J'aime l'endroit, la verdure, les champs, le soleil qui semble briller toujours. Peut-être qu'il faudrait que j'achète une maison, ici ; peut-être que ce serait plus simple, plus paisible que de passer mon temps à me traîner d'auberge en auberge. J'ai toujours aspiré à la tranquillité, après tout... Elle est à portée de main, à présent, et tout semble bien trop facile pour que j'ose y croire vraiment. J'ai failli mourir. J'ai perdu mes pouvoirs, l'animal avec lequel je partageais mon corps a disparu pour toujours. Le monde, mon monde, a failli disparaître lui aussi... Et je suis là, vivante, en pleine forme – autant qu'on peut l'être quand on ressemble à une sauterelle anorexique, du moins – à planifier l'achat d'une maison à la campagne. Les choses peuvent-elles, vraiment, être aussi faciles ?

- Hé ! Mademoiselle ! Viens voir par ici...

Je sursaute et me retourne brusquement, fixant avec une surprise farouche celui qui vient de m'interpeller. Il y en a deux autres avec lui. J'ai beau tenter autant que je le peux de minimiser mes tendances paranoïaques, je sens que ces trois-là ne me veulent pas de bien... La lueur qui brille dans leurs yeux, je la connais – elle n'est jamais de bon augure lorsqu'on est incapable de se défendre. Il n'y a personne aux alentours, hormis eux et moi. Et ils ne tarderont pas à franchir la maigre distance qui nous sépare.

Prestement, je fais volte-face et me remets à marcher. Il ne faut pas que je courre. Si je marche, ils ne sauront pas à quel point j'ai peur. Il fait jour, il fait beau... Pourquoi est-ce qu'il n'y a personne ? Où ils sont, les gens qui pourraient s'interposer entre moi et ces types ? Du coin de l’œil, je les vois se mettre en marche à ma suite. J'accélère le pas. Si je cours... Non. Je ne suis pas assez rapide, de toute façon. J'aurais du emmener Hubert avec moi, au lieu de le laisser vagabondez dans allez savoir quel champ. Mais je n'aurais pas pu prévoir ça. Mes jambes tremblent, j'ai peur qu'elles cessent de me porter d'un coup – j'aurais l'air maline, si je m'écroule aux pieds de mes poursuivants. Ils ne sont qu'à quelques mètres de moi. Ils marchent vite, et je sais qu'il me faudra bien moins de temps qu'eux pour épuiser mes forces. En un dernier sursaut d'instinct de survie, je finis par me mettre à cavaler, espérant vaguement parvenir à atteindre un lieu fréquenté. Mais, bien entendu, c'est me surestimer que me penser capable de distancer trois hommes si déterminés à m'attraper... Je ne fais pas dix mètres avant que la main de l'un de deux se referme sur mon bras. Il m'attire à lui et m'immobilise, les deux autres se contentant d'observer la scène avec l'air d'attendre leur tour.

Je hurle, je me débats, je les supplie de me laisser partir. Il n'y a personne, personne d'autre que nous quatre, personne pour me sortir de là. Je continue de crier, j'essaie de mordre et de griffer, je pleure même. Ils sont bien trop forts, et je suis impuissante comme toujours. Il n'y a personne, personne pour me venir en aide... Et puis, soudain, Il apparaît.

Je ne l'ai ni vu, ni entendu approcher - et mes agresseurs non plus certainement. Il est arrivé d'un coup, comme tombé du ciel, et il s'en prend à eux. Il les frappe, il les repousse, il les écarte de moi. Celui qui me maintenait me rejette brutalement et je me retrouve à quatre pattes par terre, trop tétanisée par la peur pour parvenir à me relever. Je ne suis capable de rien d'autre que le regarder, Lui, qui s'en prend aux bandits sans la moindre crainte, qui fait de son corps le rempart qui me protège d'eux. Mon Sauveur. Je n'arrive pas à esquisser le moindre geste pour l'aider, je n'essaie même pas... Figée tant par la crainte que par l'admiration, je le regarde s'attaquer à eux une première fois, puis une deuxième. Il n'a peur de rien. Il ne lui faut même pas une minute pour les terrasser, et à peine plus pour qu'ils s'enfuient sans demander leur reste.

Je reste immobile quelques secondes supplémentaires, les yeux rivés sur celui qui vient de me sauver la vie. Il s'appelle Jake. Il n'a pas l'air beaucoup plus vieux que moi... Et je ne peux m'empêcher de me demander à quelle race il appartient, pour être si puissant. Il est venu à bout des trois, tout seul : moi, je n'ai même pas réussi à en repousser un seul. Il est plus fort que je ne le serais jamais. Et il est venu à mon secours, visiblement sans attendre la moindre contrepartie – peut-être s'agit-il d'un ange ? Un ange sans ailes. Lentement, je me relève, tandis que les mots qu'il m'a adressés atteignent enfin mon cerveau. Parfois, je suis un peu lente... Esquissant un sourire empreint de gêne autant que de reconnaissance, j'entrouvre la bouche, sans qu'aucun son n'en sorte. Il s'est passé trop de choses en trop de temps pour que mes pensées soient vraiment cohérentes – mais c'est sans doute normal. Alors j'inspire un grand coup, et je retente ma chance.

- Ah, euh... J.. Je... Bonjour. D'accord. Oui. Ça va.


Je rougis et écarquille légèrement les yeux, frappée soudainement par ma propre stupidité. 'Bonjour' ? 'D'accord' ? Il vient probablement de me sauver la vie, et c'est tout ce que je suis capable de lui dire. Bravo, Lya, tu viens officiellement d'acquérir le titre d'abrutie finie... Mordillant ma lèvre inférieure, je tente vainement de camoufler mon embarras. Il n'est pas rare que je sois gênée face aux gens que je connais peu, et encore moins que je me donne en spectacle de manière aussi fortuite que pathétique ; mais là, tout de même, j'atteins des records. J'espère que Jake ne va pas partir, que je ne l'ai pas vexé. Est-ce que j'ai été vexante ? Non, sans doute pas. Seulement maladroite. Avec un peu de chance, il me trouvera juste bête. Enfin, c'est sans doute déjà trop...

- Non, bafouillai-je, c'est pas ce que... Je suis désolée. Enfin, non, je veux dire, euh... Merci.

Je me dandine d'un pied sur l'autre, évitant le regard de Jay. Je le trouve très beau. J'ai bien conscience que c'est un peu stupide, mais c'est comme ça. Ses yeux – jamais je n'en avais vu d'aussi clairs - me fascinent, avant tout, malgré l'application que je mets à éviter leur lueur. C'est étrange. Peut-être que je ne l'aurais pas remarqué, si je l'avais rencontré en d'autres circonstances ; là, c'est comme s'il avait effacé le paysage alentour. Il m'a sauvée. C'est un genre de héros, à mes yeux... Un héros dont, sans doute, je ne connaîtrais rien de plus que le nom. Mince ! Il m'a dit son prénom. Je ne lui ai pas donné le mien...

- Euh... Lya. Je veux dire, c'est mon prénom. Je m'appelle Lya. Enfin... Euh. Je suppose que vous... Tu avais compris . Enchantée..


Dépitée par le ridicule de mon propre comportement, je laisse échapper un soupir et passe mes mains dans mes cheveux pour me donner une contenance. Mes propos sont suffisamment décousus pour que je passe du rang d'abrutie à celui d'attardée mentale aux yeux de mon sauveur, certainement... D'un geste machinal, je triture une de mes longues mèches rousses tandis que mon esprit cherche désespérément un moyen de remonter dans l'estime de Jake – il ne faudrait pas qu'il en arrive à regretter de m'avoir aidée. Peut-être qu'il faudrait que je l'aide, à mon tour... Même si je ne suis pas douée pour grand-chose et que jamais je ne parviendrais à lui rendre la pareille d'une quelconque façon que ce soit, proposer ne coûte rien.

- Si je peux faire quelque chose, pour... Pour te remercier, enfin, si je peux t'aider pour euh... Je sais pas, mais... Si t'as besoin d'aide pour quelque chose, je peux t'aider, voilà. Ce que tu veux ! Enfin, euh... Presque.

Un petit rire niais vient ponctuer la fin de ma phrase, tandis que je couvre ma bouche de mes mains dans l'espoir de l'étouffer. J'ai beau ne pas vraiment être une lumière en temps normal, j'ai la vague impression que Jay me rend plus bête encore qu'à l'accoutumée... Mais en tout cas, j'espère qu'il aura bel et bien besoin de moi pour quelque chose – tant pis si c'est peu probable. Je ne serais pas capable de simplement lui avouer que j'ai envie de rester avec lui.


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Jeu 02 Oct 2014, 11:11

    Suite à l'agression je vis Zoro se ramener dans notre direction. Sans attendre, il sortit son sabre, nous passa devant, et fonça vers les fuyards pour les découper. Dents pour dents... “ Fais pas gaffe à lui, il est un peu taré... ” Comme moi ? Peut être était-ce pour ça qu'il était à mes côtés, gros malin ? La jeune femme se releva alors, et je la vis ouvrir la bouche. Elle resta quelques secondes comme ça, et la voyant prise par une lenteur de réactivité sans pareille, j'haussai un sourcil. Etait-elle handicapée ? Si c'était le cas, ces bandits là étaient pire que des raclures. Mais non ! Elle se mit à parler. Des mots, qui ne formèrent même pas une phrase, complètement décousus... 'D'accord'. Comment ça 'd'accord' ? On ne dit pas 'd'accord' dans ce genre de situation on dit 'merci'. N'en tenant pas compte -elle avait l'air, après tout, assez choquée de ce qu'il venait de se passer- je la vis me faire un sourire. Peut être était-ce sa manière à elle de me remercier ? Ok... Va falloir sacrément s'habituer aux filles, car ça faisait un moment que j'en avais pas fréquenté...
    Note à moi même : elles ne disent pas 'merci', elles sourient.
    C'était bon à savoir, mais je doute que si moi j'appliquais cela, ça allait marcher. Je voyais déjà les taverniers me demander de l'argent pour ma nuit en me crachant à la figure d'arrêter de sourire comme un anormal.
    Note : ne fonctionne qu'avec les filles.
    Je pense que j'étais pas mal en somme.

    Dans ma tête, au vue de la situation, je n'avais pas réaliser la façon dont elle me voyait, dont elle m'admirait. Un héros, un type tombé du ciel, pour venir la défendre elle, pauvre humaine sans défense. Tout ça, je ne le savais pas, et si j'en avais eu connaissance, il fallait clairement croire que je n'aurai pas réagis avec un naturel si spontané pour la suite des évènements. Spontané, car toutes mes Notes tombèrent à l'eau. Elle s'embrouilla dans ses propres paroles avant de me remercier. Et enfin je souris. Croisant les bras, j'esquissais un sourire, avant de dire “ Pas de problème. J'suis content d'être arrivé à temps. ” Et puis elle avait dit qu'elle allait bien.
    L'atmosphère était étrange. Elle avait du mal à parler, elle n'arrêtait pas de me regarder et moi, je ne savais pas quoi lui dire. Si c'était naturel de me présenter au début, et de lui adresser la parole, juste là, je n'avais aucune idée de quoi faire. Si je devais la laisser sur place ou pas. Puis elle daigna parler. Se dérider et continuer “ Enchanté Lya. ” Elle s'embrouillait en permanence et ne montait même pas ses phrases à l'endroit. Emettant un petit rire je lui dis “ Ouais... J'avais compris hé hé... ” Elle était rigolote. Elle avait l'air vite déstabilisé, et rapidement perdue, mais elle était marrante.

    Une fois se dernière phrase décousue mise dans le bon ordre, je lui annonçai “ Tu peux marcher ? Déjà, partons d'ici. Nous sommes derrière les habitations, et je n'aimerai pas voir les bandits revenir avec des amis à eux. Même si je pense qu'à l'heure qu'il est, Zoro les a certainement découpé en rondelles. ” Lui attrapant spontanément la main je lui dis “ Viens Lya. Si tu ne me peux pas marcher, appuie toi sur moi. ” Elle venait de subir un choc, et elle n'arrivait pas à parler, ce ne serait pas étonnant qu'elle soit juste debout la force du Saint Aether.
    Me mettant en route, je marchais un peu devant elle pour la guider. Une fois dans la rue principale, ma main se décolla de la sienne et je me mis en face d'elle “ J'ai été enrôlé pour aller chercher un homme et un enfant. Des familles, ici, ont perdues leurs pairs, et des gens ont été réunis pour se disperser et partir à leur recherche. Si tu veux tu peux venir avec nous. Ce n'est pas dangereux, nous devons juste les retrouver. ” Ok, c'était surement assez dangereux, mais pourquoi serait-elle resté seule ici ? A quoi bon ? A rien ! Il fallait vivre ! Vivre et... Eviter de mourir “ De toute façon, je t'ai déjà fais une démonstration de mes talents, si jamais quelque chose nous attaque, ne t'inquiète pas, je te protègerai ! Nous ne sommes pas seuls ! ” Une ombre apparut à côté de moi et je vis Zoro “ Zoro, je te présente Lya, elle va venir avec nous pour la recherche. ”, “ Enchanté Milady. Jay, nous sommes cinq en tout, en revanche nous sommes les seuls humains, donc je suppose que si on se fait attaquer, nous devrons nous éloigner des... 'magaciens'. ”, “ Il n'y a pas de guerrier ? ”, “ Si. Nous deux. ”, “ Su-per. ”, “ Et elle, quel est-elle ? ”, “ Fous lui la paix, aller. Elle vient de se faire agresser, elle n'a pas besoin de tes questions. On le verra au moment venu. ”, “ On part dans quelques instants, donc suis moi. ” Lorsqu'il ne voulait pas vraiment savoir, Zoro n'insistait pas... Il savait que je ne lâcherais pas l'affaire et puis, bordel, pour une fois que j'avais enfin réussi a attirer l'attention d'une gonzesse ! Il n'était pas du genre chiant à me faire la morale, lui son but, c'était limite que je me case avec quelqu'un. C'était son désir, mais pas le mien.

    Avançant jusqu'aux portes de la ville, je me mis à la hauteur de la belle rousse, alors que mon compagnon traçait, droit devant. Intrigué par sa couleur de cheveux j'attrapai une mèche volante, avant de passer ma main, un peu plus haut, prenant plus de mèches lisses entre mes doigts. Ils étaient doux et longs, c'était particulièrement agréable. Et cela se ressentis au timbre de ma voix, légèrement plus grave, plus bas, comme si le début de ma phrase était une confidence, jusqu'à ce que je retire ma main “ C'est naturel ? Tu as une très jolie couleur de cheveux Lya... Ah, tu es humaine ? Tu as du comprendre que Zoro et moi le sommes. Nous sommes Citoyens d'après les registres d'Utopia ! Enfin, de ce que Mikaïl, le roi, m'en a dit. L'as-tu déjà rencontré ? As-tu vu son courage et sa bravoure ? J'aimerai devenir comme lui... Et ne pas rester le pleutre que je suis actuellement. ” Je soupirai, pensant à cette histoire. Mikaïl était moi, mais je n'étais pas Mikaïl. Evitant les noeuds dans le cerveau dès maintenant, je me tournai alors vers elle, nous arrêtant “ Je t'ai proposé de venir avec moi, mais si tu ne veux pas, tu n'es pas obligé Lya, tu comprends ? ” Esquissant un sourire, je touchai son bras pour la rassurer. J'avais envie qu'elle vienne, j'aimais bien cette petite -plus grande que moi- et sa façon ingénue de s'exprimer. Et puis seule ici... Elle risquerait, ma foi, plus de danger qu'avec moi. Non pas que je m'estime plus fort que n'importe qui, mais les gens étaient trop occupés avec la fin du chaos, pour s'occuper d'une personne valide et bien portante.


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Ven 10 Oct 2014, 07:23

Je hoche la tête, mon regard se perdant un bref instant dans celui turquoise de Jake. Oui, je peux marcher. Je me sens bien. À vrai dire, je suis même étonnée du peu d'impact que 'l'agression' a eu sur moi : Jay est arrivé, il m'a défendue... Seule cette image me reste en tête, et mon esprit m'épargne pour une fois la rediffusion continuelle de la scène et les hypothèses glauques concernant ce à quoi j'ai échappé. Mon être tout entier est comme focalisé sur le jeune homme, parce qu'il est trop rare qu'on fasse preuve de tant de tant d'attentions à mon égard pour que j'y sois indifférente. Le dernier qui a prit la peine de m'aider ainsi... Je ne l'ai jamais revu, ni remercié. Il n'en sera pas de même pour Jake.

Mon esprit et mon corps semblent se paralyser, l'espace d'une seconde, lorsqu'il me saisit la main. Ça semble si naturel de sa part pourtant, comme parfaitement anodin ; mais je ne suis pas aussi à l'aise. Pas que je n'aime pas qu'on me touche... Simplement, les gens ne le font pas, généralement. Et comme ils ne le font pas, je ne le fais pas non plus. Un léger frisson me courant le long du dos, je me laisse finalement entraîner vers je ne sais trop où – j'ai été un peu trop occupée à analyser chacun des gestes de Jay pour faire vraiment attention à ses paroles, il faut croire. Quoi qu'il en soit, je trouve le contact de ses doigts contre les miens agréable et rassurant. Et puis, il est... Doux, avec moi. Attentionné. Ou peut-être juste aimable, poli ? Je n'arrive pas vraiment à le déterminer. Il a l'air d'en avoir quelque chose à faire de moi, alors j'ai envie de croire qu'il s'agit d'un peu plus que seulement de la pitié. Ou bien au moins qu'il le fait aussi parce qu'il me trouve un peu jolie, en plus d'être pitoyable.

Je m'efforce de conserver le sourire qui éclaire mon visage dès l'instant où il m'a prit la main lorsqu'il finit par la lâcher. Je me sens idiote : j'aurais du profiter du contact qui m'était offert tant que je le pouvais, au lieu de trop réfléchir pour pas grand-chose. Mais peut-être qu'il y aura d'autres occasions... Je ne peux m'empêcher de l'espérer – quand bien même mon envie étrange de me rapprocher de lui me laisse moi-même perplexe. Mais pour l'instant, il parle, alors je l'écoute, les yeux grands ouverts à la manière d'une enfant à qui on raconterait une histoire. Je dois avoir l'air un peu bête. Il faut que j'arrête de regarder ses yeux, je crois qu'ils me font perdre le peu de matière grise que je possède.

L'apparition soudaine de l'ami de Jay m'arrache un sursaut, mais a au moins le mérite de me ramener à la réalité. Fixant le bout de mes pieds, je murmure un 'bonjour', agrémenté d'un rire aussi nerveux qu'involontaire. Je ne suis pas trop sûre qu'il m'aime bien. Mais c'est lui qui a achevé de régler leur compte aux bandits, et lui aussi m'inspire le respect pour cela – même s'il ne me trouble pas autant que Jake. Silencieuse, je hoche la tête lorsque ce dernier annonce à son acolyte qu'il a l'intention de m'embarquer avec eux. Je n'ai même pas besoin d'hésiter, ni de me torturer les méninges comme je le fais habituellement avant de prendre une décision un tant soit peu importante : la présence du jeune homme me procure une sensation de sécurité indescriptible, à laquelle je ne compte pas renoncer. L'endroit où nous allons importe peu, je serais toujours moins vulnérable avec lui que si je reste seule... Alors, toujours sans prononcer un mot, je me mets en route à son côté lorsque le groupe part.

Il me faut beaucoup d'efforts pour continuer à éviter le regard de Jay. Il doit se demander ce qui me prend... Mais j'aurais bien du mal à lui expliquer que je trouve juste ses prunelles trop captivantes pour garder contenance lorsque mes yeux entrent en contact avec. J'aimerais qu'il ne me perturbe pas autant – surtout qu'il ne fait rien de particulier pour ça. Ce n'est pas sa faute si tout ce qu'il fait le rapproche un peu plus de l'image que je m'étais faite de l'homme idéal. Toutes les filles ont ce genre de rêve, non ? Je ne suis pas sûre de croire au coup de foudre. Mais Jake représente tout ce que je ne suis pas, toutes ces qualités que je recherche chez les autres à défaut de les posséder moi-même : la franchise, le courage, la spontanéité... Suffisamment de spontanéité pour passer sa main dans mes cheveux, comme ça, alors qu'on se connaît depuis quelques minutes. Est-ce que c'est censé être anodin ? Je ne trouve pas ça anodin, moi. Mais pas désagréable non plus – au contraire. M'empourprant légèrement, je me rapproche un peu de lui, de manière à ce que nos bras s'effleurent au rythme de la marche. J'aimerais bien lui tenir la main de nouveau, mais je suis bien incapable de prendre l'initiative ; alors je me contente de l'écouter parler, sans rien dire d'abord. Avant de m'apercevoir qu'il m'a posé des questions.

- Euh, oui... oui ! C'est mes vrais cheveux... On m'avait jamais dit que... Merci !

Je ris et passe à mon tour mes doigts dans mes mèches rousses, gênée. Et je scrute plus ou moins discrètement le visage du jeune homme, quelque peu surprise : il est humain ? Je n'en suis que plus admirative – mais je crois qu'au point où j'en suis rendue, à peu près tout ce qu'il pourra dire ou faire m'émerveillera. Même si, tout de même... Il est la preuve vivante qu'être humain ne signifie pas être faible.

Pensivement, je secoue la tête. Je ne connais pas Mikaïl – je ne savais même pas que le roi des humains s'appelait ainsi, à vrai dire. Et c'est tout juste si j'étais au courant qu'il y avait un roi. Je ne sais pas non plus à quoi le titre 'citoyen' renvoie, ni quel est le mien. Mais, bien entendu, hors de question de le demander à Jake : si je passe pour une ignorante en plus d'une gourde, il n'y aura plus grand-chose à sauver.

- Tu n'es pas pleutre,
finis-je par ajouter, presque instinctivement. Tu m'as sauvée, et puis tu.. Tu aides les gens qui te l'ont demandé. Tu sais, murmure-je, comme une sorte de confidence, je sais que c'est un peu improbable, mais... Ça ne fait pas longtemps que je suis humaine. Avant, je... Enfin, peu importe. J'ai perdu mes pouvoirs. Une maladie.

Mon visage s'assombrit soudainement, sans que je ne le veuille. Je ne suis pas heureuse d'être humaine. Mais je n'ai pas envie que Jake le lise sur mes traits, alors je me force à sourire, parce que le moment n'est pas franchement le bon pour me plaindre de ma nouvelle condition. Et je souris de nouveau lorsque sa main se pose sur mon bras, tandis qu'il m'explique que rien ne m'oblige à les suivre. Rien... Hormis ses yeux, aussi clairs et profonds que des lacs de montagne, qui semblent m'inviter. C'est ce que j'ai envie de croire.

- Je sais que je suis pas obligée, fis-je, d'une voix plus ferme que je ne l'aurais espéré. Ça me fait plaisir. J'aime bien être avec vous... Avec toi.

Je retiens un soupir, agacée contre ma propre personne. J'en ai trop dit. Beaucoup trop. Me mordant les lèvres, je me remets à marcher, d'un pas un peu plus rapide que précédemment. Pas que je veuille semer Jake, j'aimerais juste qu'il ne voit pas à quel point je suis devenue écarlate... Je rougis énormément, depuis qu'il est là, c'est affligeant.

Je reste silencieuse un moment, tandis que notre groupe avance vers je ne sais trop où. Je n'ai même pas pensé à demander où nous allons... Mais peu importe, au fond, ça ne changera pas grand-chose pour moi. De temps en temps, je jette un regard en coin à Jake - je me demande ce qu'il pense de moi. Peut-être que si j'arrête de me comporter comme une idiote, je pourrais lui plaire. Quoique il a peut-être déjà quelqu'un dans sa vie : une fiancée, peut-être même une femme... J'aimerais bien le savoir, histoire d'être fixée. Ça vaudrait probablement mieux que me monter la tête comme je le fais actuellement.

- Jake, est-ce que tu as...

Je m'interromps. Non, je ne peux pas lui demander ça. Il n'est pas idiot, il comprendrait très bien ce que j'ai derrière la tête... Et s'il comprend, il ne voudra peut-être plus me parler. Sans doute, même. Il est beau et intelligent, il doit avoir quelqu'un, et puis il n'y a que mes cheveux qu'il trouve jolis de toute façon. Et si je ne finis pas ma phrase, il va vraiment finir par croire que j'ai un problème mental.

-... Tu as quel âge ?

Bon, c'est pas encore ça niveau diversion. Quelle question nulle... Je vais finir par le lasser, avec mes demi-phrases incohérentes et mon air niais. Je suis sans doute plus intéressante quand ma bouche reste fermée.


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Jeu 23 Oct 2014, 23:52

    Je trouvais cette fille particulièrement silencieuse. Ou peut être était-ce moi qui parlais trop ? Surement. Peut être lui faisais-je peur à parler autant. Ou alors elle était peut être handicapée. Il était vrai qu'en y réfléchissant, elle n'avait pas des attitudes communes. Bien sur, elle pouvait juste être bizarre, mais elle faisait preuve de bonne volonté. Du moins, elle en avait l'air. Je partis donc sur l'idée qu'elle avait un dérèglement mental, provocant chez elle des anémies intellectuelles, la privant de sa faculté de réflexion. C'était quelqu'un de simple. Mais souvent, les gens les plus simples... et simplet, étaient les plus attachants. Exit les grands Mikaïl, des filles comme ça pouvaient être très auto-centrées, et pourtant, tout à fait charmante pour tailler un bout de bavette avec eux. A chaque fois qu'elle me regardait, je lui souriais, l'invitant à se détendre. Son visage était constamment rouge, et elle avait du mal à parler. Lorsque les malfrats l'avaient agressé, j'avais aussi vu son inaction flagrante. Venir en aide à une fille comme elle, n'était finalement qu'un devoir moral et éthique.
    Je m'aperçu qu'elle n'était pas habituée aux compliments. Beaucoup plus grande et bien plus fine que moi, elle semblait énormément fragile. Une brindille, assez facile à malmener. Ne lui parlant pas lorsqu'elle me remercia en s'embrouillant dans sa propre phrase, je lui fit un clin d'oeil silencieux. Elle était mignonne. Je savais que les personnes différentes avaient une autre sensibilité, mais la sienne était à fleur de peau.

    Lorsque j'évoquai ma couardise, elle me sortit une phrase bien construite. Elle buta sur certains mots, mais l'ensemble tenait la route. Cependant, elle l'acheva en prétextant une perte de pouvoirs, dû à une maladie. Oui, souvent les dégénérescences mentales entrainaient une perte de mémoire, qui pouvait entrainer une perte de maitrise. Je ne pouvais rien dire là-dessus, alors je ne fis que lui sourire doucement “ Je comprends. Mais ne t'inquiète pas, nous aussi nous avons 'nos pouvoirs'. ” La rage de vivre, et la force de vaincre. Personne ne pourra nous enlever tout cela. Nous avons une ville, nous avons un gouvernement, une cité, un roi, quelque chose que nous avons construit, et qui tient. Plus jamais nous ne nous laisserons marcher autant sur les pieds. Nous protégerons les handicapés comme elle, conscient que dans notre peuple aussi, nous pouvons avoir des ratés.
    Seulement, cette femme n'était pas obligée de nus suivre, si elle se sentait en danger. Mais sa réponse me surprit. Elle s'empourpra, plusieurs fois, avant de me dire que c'était ce qu'elle désirait. Les handicapés ne savaient pas mentir de toute manière, même par l'omission “ D'accord, alors reste près de moi, Lya. ” Ma voix était douce, mon sourire aussi. Je voulais la rassurer, lui faire comprendre qu'elle serait en sécurité à mes côtés. Il ne fallait pas qu'elle se sente peureuse ou nerveuse.
    Par miracle, aucun de ces deux sentiments n'avait l'air de la troubler, lorsque nous nous remîmes en route.
    “ Oh... Ahah, j'ai eu plusieurs vies avant celle-ci faut dire. Mais, on va dire que ma vie d'humain me donne vingt-deux ans. Et toi Lya, quel âge as-tu ? ” J'avais un peu éludé la question de l'âge, j'avais pas envie de lui dire que je fus vampire mais, vu la façon dont je m'y étais pris, vu sa curiosité et sa spontanéité, elle allait surement me poser la question. Je préférai alors détourner la conversation sur elle “ Dis moi, nous sommes en train de retrouver des familles mais, et toi, en as-tu une ? Quelqu'un t'attend-il dans ton foyer ? Si tu n'aimes pas mes questions, dis le moi, ne te force pas. ” Je savais que les gens simples s'énervaient plutôt rapidement. A la moindre contrariété, ils retournaient la terre. Elle n'avait pas l'air très impulsive, mais mieux valait se méfier car, justement, ils n'étaient pas 'normal' avec des réactions prévisibles. Ils étaient des êtres hors du commun avec leur propre façon de penser. Je n'avais pas envie de la contrarier, et de la blesser. Cette fille était malade, fragile, et elle essayait de vivre malgré son handicap. Je trouvais ça admiratif. Aucune pitié n'émanait de moi, bien au contraire. Si demain elle décidait de repartir comme elle était venue, je lui souhaiterai bonne route et bon courage. Car justement, ce genre de personne aimait se sentir non-différent des autres. Ils aimaient se fondre dans la foule et être traité comme tout un chacun, car leur différence les blessait.

    Plus loin, Zoro dit “ Il y a quelqu'un ici, aidez moi ! ” Nous étions dans un petit hameaux où quatre maison se faisaient face. L'une d'elle s'était effondrée, et tout était désert. Seul un homme, d'une quarantaine d'années environ, gisait sous des gravas. Il souffrait, et ne bougeait pas. Me hâtant, j'aidais les hommes à déplacer les morceaux de pierre, avant de secourir le blesser. M'éloignant du groupe avec mon partenaire, je laissais la magie faire son office sur le malheureux “ Je regrette simplement la rapidité que peu prodiguer des soins magiques. Sinon, je ne regrette pas ma condition. Il ne le faut pas de toute manière. ” Je regardai Lya “ Que ce soit par maladie, ou par choix. ” Elle devait assumer et faire face aux défis que lui imposaient dorénavant sa vie.

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