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 Event part. II n°V [PV Jake S. K.]

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Jeu 03 Juil 2014, 16:37


« On l'a échappé belle. Courrez en direction du sud, vous allez atteindre les montagnes et la plaine. Normalement, les Ridères ne sont pas censé trainer trop dans le Désert. », « Bien ! » Le groupe villageois que Mikaïl accompagnait, eu la décence de l'écouter. Une partie des citoyens étaient restés enfermés dans le palais avec son second, et, se tourna pour embrasser la ville du regard, il constata aisément les dégâts. Au loin, le palais tremblait. Les tunnels ne s'étaient pas effondrés, mais ce n'était qu'une grande chance... Très grande chance. Un type vint lui parler, pour lui demander des armes « Malheureusement mon brave, je ne peux rien vous fournir actuellement. » Regardant à nouveau l'entrée d'Utopia il dit « Attendez, j'ai une idée, venez avec moi. » Mikaïl se mit en marche, longeant une palissade pour entrer dans la citée mère. Contournant un pâté de maison, il en vint a entrer dans une batisse « C'était une sorte d'artillerie. Bon, y a plus grand chose, mais ça servira aux plus aguerris ! » Le type prit une épée, et l'admira, avant de faire une sorte de noeud à sa ceinture pour pouvoir l'y accrocher « Merci Roi, si nous nous en sortons vivants, je vous serai à jamais dévoué, ma famille et moi. » Mikaïl sourit. Un sourire franc, bon, et empreint de diplomatie. Il mit la main sur l'épaule de l'humain en lui disant « Merci mon brave. Aller... » Il était temps que tout le monde parte d'ici.

Plus loin, un bruit retentit. Une sorte d'explosion particulièrement alarmante. Dans un coin de rue, une femme était blottie contre son enfant, attendant que ça passe. Mikaïl courut vers elle, les yeux ronds, effrayés. Il fallait à tout prix sauver tout le monde, personne ne devait rester dans les rues sous aucun prétexte « Vous là ! Venez vite ! Les citoyens partent ! » Sans le faire répéter deux fois, elle se leva tan bien que mal, et commença à courir avec son enfant. Elle était habillée de manière classique et dû lever son pantalon bouffant pour courir plus aisément. Atteignant Mikaïl, le Roi prit le gamin dans ses bras, et commença à trottiner « Venez avec moi ! Dépêchez vous ! » La femme hocha la tête, et le suivit à la trace. Atteignant la caravane, il lui rendit son gamin « Et vous Sire, vous ne venez pas avec nous ? », « Non... Si ma ville est encore debout, c'est qu'il y a une chance de la sauver. Partez donc, si quelque chose se passe je vous rassure, vous serez tous au courant, et bien assez tôt. » Le brun fit un sourire en coin dont il avait la recette, avant de partir. Les hommes admiraient assez sa bravoure, et les femmes succombaient sous cette même bravoure. Quoi qu'il se passerait dorénavant, les éléments étaient assez chaotique, à l'échelle mondiale et planétaire, pour voir que, où qu'ils soient, tout irait mieux ou non. Si cela s'arrangeait dans les autres villes, c'était qu'effectivement, Utopia serait elle aussi sauvée, reconstruite et épargnée.

Entrant dans la ville, il se mit à rejoindre une artère de la citée. Il fallait qu'il se dépêche, peut être courrait-il au suicide. Ce bêtes qu'il avait vu... Et Jézabel, seul, à l'intérieur. Son plus fidèle bras droit, il n'avait aucune intention de le laisser tomber, de le laisser se sacrifier et non lui. Ces êtres immondes devaient être chassé et châtier ! Eux n'avaient rien fait, Utopia et sa civilisation n'y étaient pour rien. Pourquoi payaient-ils tout à coup le prix d'une gloire qui apparaissaient enfin devant eux ? Se retournant, il vit un type derrière lui, qu'il n'avait pas forcément remarqué avant. Les cheveux blancs, le teint pâle. Il avait l'air essoufflé « Pourquoi n'êtes vous pas avec la caravane ?  » Les humains étaient évacués. Si l'un d'eux restait, c'était qu'il y avait un problème...
Ce type n'avait pas de magie, c'était clairement un membre de son peuple. Il avait les cheveux blancs, moyennement longs un peu dans le désordre « Hé, ça va... ? » Mikaïl ne se précipita pas pour se rapprocher de lui, trouvant ça étrange qu'il ne bouge pas et qu'il soit là, derrière lui -en somme, devant maintenant- sans bouger.
Derrière eux, la terre tremblait, et le Roi se pressa « Ecoutez, rejoignez la caravane, sauvez vous, je dois aller au palais ! »

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Jeu 03 Juil 2014, 20:13

    J'avais fuis. Fuis comme un lâche. L'endroit où je me terrais c'était fait attaqué par d'ignobles personnes, me sortant de mon trou à rat. Bien sur que j'aspirai à une meilleure vie, bien sur que je voulais faire... Mieux que tout ces gens mais franchement, avec mes... Piètres compétences, comment arriver à me faire connaitre et reconnaitre ? C'en était impossible. Alors j'avais préféré courir. Porter ma carcasse et la trainer indéfiniment, jusqu'à ce que je n'entende plus de cris, d'éboulements, d'explosions, et que je sente plus l'odeur du sang. Il n'y avait rien de pire que cela, sentir l'odeur de ce liquide métallique, qui vous rappelait immédiatement la réalité des choses. Lou n'en menait pas large également, je me concentrai sur mon souffle, pour ne pas m'arrêter, et continuer de mettre mon corps en tension. Il fallait que je parte de là.
    Ces derniers jours furent révélateurs pour moi. J'ai vécu un siècle. Cent ans. Et je n'ai rien vécu en cent années. C'était beaucoup cent. On pouvait faire énormément de choses en cent ans non ? Eh bien moi non. J'avais une famille à l'époque. Famille morte et disséquée certainement. Ironie du sort : j'étais humain et j'en étais le seul survivant. Peut être avais-je encore un frère, mais étant tous vampire, je ne doute absolument pas de la faculté de ce dernier, à m'assassiner sur le champ s'il me croisait. Non, tout cela, c'était du passé, ma nouvelle vie avait commencé quand cette Déesse avait réalisé mon souhait, et m'avait ôté l'essence qui me caractérisait. J'en avasi sacrément chier, j'ai failli peut être même mourir mais finalement, je n'ai jamais été aussi vivant dans la mortalité, que dans l'éternité. Et ça m'allait. Ma condition actuelle m'allait parfaitement. Il fallait simplement que je ne me fasse pas tuer. Et ça... Ce n'était pas de tout repos, non...

    Alors je pris le temps de réfléchir, et ces derniers jours furent cruciaux. Je réfléchi à ma condition, ma vie, mon avenir. Car mon but, enfin mes buts, se passaient de cap en cap. Il y a eu le cap de la prise en main, de sortir de la soumission, le cap de la reprise de confiance en soit, le cap de la découverte, et maintenant, il y avait le cap de l'installation. Car pendant mon cap de la découverte, j'avais justement fais lumière sur mon peuple et, aussi étrange que cela puisse paraitre, je découvris Utopia. Notre citée. Nous avions une citée. Me rendre compte que nous avions un point de rassemblement me fit à la fois peur et me rassura car, même si l'on pouvait nous attaquer en masse et savoir où nous trouver, nous étions ensemble, fort, et surtout, sous la coupe d'un roi que le peuple connaissait comme brave et aimant. Comment avais-je pu passer à côté de ça ? Comment avais-je autant pu resté aveugle ? Dans ma propre couardise, à me recroqueviller sur moi même... Non, il était impossible pour moi d'échapper à cette réalité : il était possible que moi aussi, je puisse me poser et avoir un endroit où vivre. Où vivre. Ce mot avait des allures érotiques tellement l'entendre et s'en imprégner, était jouissif.
    Seulement, le bonheur fut de courte durée, car, alors que je me mettais en route, ayant attendu quelques jours le temps de partir la tête froide, et avec des provisions adéquat, je me fis attaquer ! Des types, de toutes ethnies, avaient attaqué lâchement le repère de quelques un de mes compatriotes, et je du prendre la fuite aussitôt, serrant mon sac de toutes mes forces, pour ne rien laisser derrière moi dans ma course.

    C'était ainsi que mes pas me menèrent au Désert. Seulement, arrivé à l'orée, tout me semblait trop loin, et bien trop vaste, jamais je n'atteindrai cette ville, jamais je ne pourrai me repaitre de ses paysages... Mon désarroi était total. Des nomades, se mettant en route, m'abordèrent, me demandant ma destination. Lorsque je leur mentionnai Utopia, ils se regardèrent, me demandant si j'étais sur. Après tout, ils ne passaient pas loin, ça ne les dérangeait pas de légèrement s'en rapprocher. De fil en aiguille, les jours passèrent et se ressemblèrent. Je souffrais de la chaleur, du sable, de l'aridité, et même si j'essayai de m'en protéger, avec de l'aide, c'était difficile pour moi. A l'aube du quatrième jour, nous arrivions enfin à distinguer la ville. Petit point noir sur la carte... Mais ville tout de même. Pas de mirage ou d'illusion. Mais mes rêves s'envolèrent bien vite, quand la ville que je découvris, fut aride, desséchée, vidée de toutes vies, et en proie à l'effondrement matériel. Je remerciai les nomades, et entrai dans la cité, le coeur battant. Oui, surement aurait-elle pu être belle... Mais comment voir sa beauté lorsque celle-ci ne vivait plus ?
    Une ombre se dessina. Ainsi, il restait encore quelqu'un. Courant dans la rue principale, je vis, de dos, un homme a la taille... Assez grande et aux cheveux bruns. Le suivant sans mot dit, il finit par me remarquer et me parler. J'étais essoufflé et gêné “Non... Attendez !” Secouant la tête, je couru derrière lui, ne voulant pas le lâcher.

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Jeu 03 Juil 2014, 21:05


Mikaïl n'avait pas couru, il avait fuis. En fait, dès que le type avait relevé la tête, les souvenirs indélébiles le percutèrent. Il ne pouvait pas l'admettre et en même temps, il ne pouvait pas l'ignorer. Cet homme. Cet humain, aux cheveux blancs, au regard turquoise... C'était lui. Il avait traversé les ères, les âges, les époques, il avait réussi, à un moment, à atteindre sa gloire, sa destinée, et il se retrouvait ici, devant sa propre personne. Son passé allait peut être mourir ici. Etant revenu, il ne pouvait que le sauver, que l'épargner, il n'avait pas le droit de lui faire subir ses sentences. Les punitions de cet avenir qui n'eut jamais lieu, mais qu'il avait, malgré tout, connu. Ce monde où tout s'effondrait, jusqu'à la vie elle-même. Mikaïl s'arrêta à l'entrée du Palais. Ce n'était pas le moment de poser des questions, de demander certaines choses, de s'assurer que cet être était bien lui. Mais en même temps il avait envie d'être familier, de laisser tomber sa ville pour arriver à trouver un moment et discuter... Avec lui-même finalement. C'était long... Long d'attendre la finalité des choses. La terre tremblait sans arrêt, et les marches qu'ils gravirent ne servirent à rien, car il fallut entrer par une autre porte. Les souterrains étaient condamnés et pire, l'entrée était détruite. Mikaïl savait que, par sa chambre, il y avait un raccourcis jusqu'aux coursives de secours, mais celles-ci seraient-elles encore en bon état ?

Le type l'avait suivit. Il ne lui avait même pas dit son nom, qu'il le connaissait déjà. Il ne lui avait rien dit sur lui, qu'il connaissait déjà tout. Car c'était lui. Malgré la situation, il était très ému de voir, de revoir, qui il était vraiment. Il ne s'était pas... Perdu de vue, mais son passé, était derrière lui finalement. L'éternité... Oui, mais on s'oublie. Qui il était réellement, à quoi il ressemblait, c'était dans un coin de sa mémoire, effacé, mais pas oublié. Juste rangé finalement. Se retournant à peine il dit « Il faudra que je te parle. » Oui, discuter, échanger, et peut être lui dire la vérité. Dans ce climat chaotique, il avait réussi à voir son lui d'avant, alors qu'il pensait le rencontrer de mille et une façon, mais pas celle là.
Le roi avança, et contourna l'énorme bâtiment « On va entrer par l'autre côté. » Il fila alors, longeant le mur. Son esprit était embrouillé... L'homme se réjouit que l'humain n'avait pas pu rejoindre la caravane qui fuyait, mais en même temps, il ne se sentait pas tranquille de le savoir ici « Tu as vu les attaques qu'a subit la ville ? Tu es ici depuis longtemps ? Je ne t'ai pas vu te battre à mes côtés... »
Le brun tourna à l'angle et se décala. Il regarda le balcon, où les fenêtres étaient ouvertes, et les rideaux volaient « Il faudrait essayé de rentrer par là. Je vais te porter, tu vas t'accrocher au balcon. J'essayerai de te rejoindre. Il faut trouver Jëzabel, et un groupe d'hommes. » Attrapant le gringalet, il lia ses doigts, se baissant pour lui faire la courte-échelle. Une fois le pied sur la main, il le hissa le plus haut qu'il pu, pour qu'il puisse atteindre l'étage correctement. L'édifice n'arrêtait pas de trembler, et il était difficile de rester stable « Essaye de ne pas tomber ! » Dès que le jeune homme fut enfin au balcon, Mikaïl leva la tête pour le regarder. Se frottant les mains il les mit en coupe autour de sa bouche « Qu'est ce que tu vois ? C'est détruit ? » Le Roi finit par dire  « Je vais essayer de grimper attend... » Prenant soin de visualiser la façade du palais, il vit des prises où il pouvait s'accrocher une à une, de manière correcte et à peu près en sécurité. Se hissant, il mit peu de temps à accéder au balcon, où l'autre se tenait toujours. Une fois passé par dessus la barrière, il pénétra dans son antre sucré. Il ne reconnu pas vraiment cette chambre qu'il avait habité, mais personne n'avait l'air d'être à l'intérieur.

« Viens, on avance, on tombera bien sur eux... » Mikaïl eut à peine le temps de finir sa phrase, qu'un cri bestial et rauque retentit, accélérant la chute de certaines pierres. Le Roi esquiva une dalle du plafond qui tomba et commença à fouiller les armoires, à la recherche d'arme et de cases secrètes. Tout serait bon à prendre dans cet enfer...


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Ven 04 Juil 2014, 16:08

    On s'arrêta devant le palais. J'étais en train de mourir sous la chaleur et la fatigue. Ce mec ne s'arrêtait donc jamais ? Comment ca se faisait qu'il me regardait comme cela ? Je n'avais rien fais d'exceptionnel et pourtant, il voulait me semer. ALors que je m'apprêtais à ouvrir de nouveau la bouche il me dit qu'il devait me parler. Me parle de quoi ? Qui était-il ? Me connaissait-il seulement ? J'étais exténué et des questions commencèrent à embrumer sauvagement mon esprit. Je ne voulais pas savoir qui il était en fait, non.. Je voulais tout savoir. N'étant jamais resté face à moi très longtemps, je ne pu regarder son visage à outrance.
    Il m'indiqua que la porte d'entrée était complètement défoncée, on allait entrer de l'autre côté. Apparemment, il y avait plusieurs entrées dans ce grand bâtiment “D'a... D'accord...”

    Pour moi, c'était une première. Utopia, notre si belle citée, si grande et radieuse. En temps normal. Ici, pour la première fois de ma vie que je la voyais, elle n'était que décombres, incendie, fracas, et tremblement. La chaleur excédait, et toutes les fleurs avaient brûlé sous les rayons trop vif du soleil. Les fontaines et plans d'eau s'étaient asséchés et il ne restait plus personne nulle part. C'était vide, abandonné “Pourquoi restez vous ici ?” Et ce n'était qu'un pourquoi parmi tan d'autres... Une question perdu dans le méandre de tan d'autres. Pourquoi ici ? Pourquoi au Palais alors que des cris retentissait et que la terre tremblait ? Avait-il quelque chose a faire à l'intérieur ? Était-il du côté des traîtres et m'avait-il pris pour un sbire ? Puis ses questions a lui affluèrent “Non, je ne suis pas là depuis longtemps, je viens d'arriver. Vous vous êtes battu ? Qui étaient les assaillants ? Je n'ai vu personne ! Même pas la caravane dont vous parliez. ” Il était vrai qu'en allant vers la ville je n'ai vu personne. Sans que je ne le sache, en fait, j'étais entré par un côté qui ne s'était pas fait attaquer, du coup je ne puis voir les corps morts dans le sable, le sang, ou la caravane. Tout cela se passait de l'autre côté.

    Le type était bien agité, il courait partout, et tentait de voir par quels moyens ils pourraient entrer a nouveau dans le Palais. “Me... Porter... ? N...” Je n'eu pas trop le loisir de protester ma foi, et il se plaça, me faisant un signe de tête pour m'inciter a placer mon pied sur ses mains. D'un propulsion il me fit voler jusqu'au balcon de l'étage auquel je pu m'accrocher et me hisser pour atterrir au sol. Me relevant j'observai la pièce scrupuleusement, mais ne vis rien de particulier et pas de menace “Il n'y a personne ici... Le plafond s'est écroulé mais ça va.” Enfin 'ça va'.. Dans la mesure du probable évidemment. Alors que j'entrai dans la pièce pour admirer quand même l'architecture qui valait le détour, j'entendis un souffle derrière moi. Me précipitant au balcon, j'aidais du mieux que je pouvais l'homme, pour l'emmener avec moi. Malheureusement, je fus d'une bien piètre aide... Il était beaucoup plus grand et massif que moi, et jamais je n'aurai pu ne serait-ce que le retenir. Sa force était aussi quelque chose d'impressionnant comparer a la mienne, qui était plus mentale que physique finalement...

    Un cri inhumain retentit, faisant tomber une dalle sur mon acolyte, qui l'évita avec brio. Le palais tremblait et j'eu le loisir de chuter plusieurs fois en avançant. Mon but : la porte. Trouver ces hommes, et se barrer de ma en courant. Je ne supportais déjà plus ce taux d'adrénaline. Cette homme était bien trop courageux pour moi, c'était impensable que me dire qu'un jour je serai peut être comme lui. Impensable mais très agréable “Vous avez trouvez quelque chose ?” Bien que j'étais un manche, une arme ne sera pas de refus pour au moins avoir le réflexe premier de survie qui était : la défense.
    En ouvrant la porte le couloir devant moi était plutôt en mauvais état. Il donnait sur d'autres pièces et le halle central mais il était difficile de se faire une idée de par où descendre. Une bonne partie des escaliers était complètement ravagée. Des colonnes étaient en train de céder sous le poids de certaines voûtes “Où sont vos hommes ? Êtes vous sur qu'il n'est pas déjà trop tard ? Cette bâtisse va s'effondrer d'une seconde à l'autre, nous ferions mieux de partir !”
    Je n'avais pas peur -un peu quand même- mais c'était évident que rester là était du suicide.

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Dim 06 Juil 2014, 11:54


Le gosse posait beaucoup de questions et toutes étaient très justes. Il y avait des incompréhensions. Mikaïl, lui, ne comprenait pas comme Jëzabel avait pu resté coincé là-dedans, débrouillard comme il était. Seulement, le palais était en train de les menacer comme jamais, et là encore, Mikaïl ne comprenait pas non plus pourquoi il avait plus envie de retrouver ses hommes, que de sortir de là pour mettre sa vie en sécurité.
« Un Souverain n'abandonne jamais sa cité, tan qu'il y a des Hommes dedans. Il est, pour moi, interdit de partir comme un lâche alors que tant sont encore là, à se battre pour leur survie. Même des enfants. » L'Humain regarda ses armoires, ses coffres, mais il n'y avait rien d'intéressant « Utopia subit des attaques de terroristes, voulant la voir morte et enterrée, et mes hommes et moi, avons lutté pour la voir debout. Seulement, nous en sommes sortit que peu gagnant. Dans le Palais, des civils étaient là, en sécurité, jusqu'à ce que des géants arrivent. Nous n'avons pas pu faire fuir tout le monde, et la caravane qui est partie, n'est pas partie avec l'intégralité des survivants. Le reste, c'est Jëzabel qui s'en occupe. Nous devons le rejoindre, pour lui permettre de sortir, et de faire sortir tout le monde. A deux nous serons plus efficace que seul. » Mikaïl continua. Il sortit de la chambre, et se rendit sur le grand balcon, dessinant le tour de la bâtisse. En bas, au milieu, un Ridere se tenait, détruisant ce qu'il pouvait. Les escaliers s'étaient effondrés, n'étant qu'un tas de gravas instables « JËZABEL ! JËZABEL ?! »  Le Roi l'appelait, mais avec les bruits du tremblement, il était difficile de se faire entendre, et d'entendre à son tour quoi que ce soit.

Le Roi courut, sauta un trou dans le sol pour atterrir de l'autre côté. A nouveau, il appela, sans réponse. Le problème était que, là, s'ils sautaient sur le carrelage, ils risquaient de se blesser. Pire, le Ridere allait certainement venir lui faire sa fête et c'était interdit. L'escalier pour monter au second n'était pas endommagé seulement, et à sa grande surprise, quelqu'un bloquait la montée. Deux pillards s'étaient retrouvés coincés ici. Mikaïl s'énerva, devenant fou « VOUS ! VOUS OSEZ ME VOLER ? Vous osez profiter de la détresse et du chaos pour ME VOLER ? Vous allez mourir bande de lâches ! » L'homme, fort et puissant, attrapa des bouts de verre au sol pour les jeter en rafale sur les assaillants, quitte à se blesser. Les mains en sang, blessures superficielles, il préférait les voir mort, égorgé, que de seulement les voir s'échapper d'ici avec le butin « JAKE ! EXPLOSE LEUR LE CRANE ! » C'était facile de dire ça à soi-même, lorsque, si jeune vous n'avez jamais tué de vos propres mains. Seulement, Mikaïl était trop enragé pour voir quoi que ce soit, tout ce qu'il fit, fut de défiguré l'un des hommes, alors qu'il l'avait lui-même blessé, pour le voir mort, en charpie, à terre. Attrapant le second par le col, il l'envoya contre le mur, l'assénant de coups de poing, pour lui aussi le voir décéder, roué de coups. Reprenant son souffle, il était encore sous l'emprise de la colère « S'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est ça. De voir que des gens se servent du chaos pour piller et répandre encore plus de douleur. Il était hors de question que je laisse ces hommes en vie de toute manière... » Reprenant peu à peu sa contenance, ses yeux étant illuminés d'un éclat de haine, il entendit des voix et des cris. Relevant la tête, il resta au premier étage « JËZABEL ! JËZABEL ! » Mikaïl remonta en direction des cris qu'il entendit, appelant son subordonné.

De nulle part, dans une pièce à l'entrée défoncée, une tête sortie du sol. « JËZABEL ! » Le nommé tourna la tête vers lui, et le vit « Mikaïl ! » L'humain replongea cependant dans le sol, et le Roi vit d'autres têtes, bien plus enfantines, sortir de là. Des enfants montèrent, et se dirigèrent immédiatement vers Jake et Mikaïl. De même, des femmes arrivèrent, suivant leur gosse de près. A la fin, ce fut un groupe entier qui se réunit dans le couloir « Mikaïl ! Fais les sortir par ta chambre ! » Une voix résonna dans le sol, et il commença à emmener les gens vers ses quartiers.

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Jeu 10 Juil 2014, 20:37

    Mikaïl était un homme qu'il fallait admirer. Je ne savais pas ce qu'il pensait réellement, mais si je me fiais à ses paroles, c'était un homme admirable, et plein de bravoure. Le genre de personne que j'aspirai à être finalement. Fort, confiant, aimé de beaucoup... C'était particulièrement alléchant comme situation. Comment ne pas le jalouser ? Jalouser sa place et son statut ?
    Mes yeux turquoises se firent observateur. Observateur de l'homme, de l'entité qu'il était. J'appréciais beaucoup sa compagnie. Il restait entier, simple, on aimait se retrouver à ses côtés. L'altruisme envers lui ne me dérangeait pas. Au contraire. Il avait l'air d'être un homme qui donnait. Peut être pas forcément sans attendre, mais pour être roi de mon peuple, il fallait aimer donner, sinon on tombait rapidement dans la tyrannie. Et moi, j'avais envie de lui rendre. De lui montrer que moi aussi j'étais capable, que j'étais quelqu'un qu'il lui fallait. Il me donna ma chance d'ailleurs. A deux nous serions efficace. Avec plaisir. J'allais lui montrer de quoi j'étais capable ! Que j'étais quelqu'un sur qui on pouvait compter ! Un ami loyal. Et puis c'était mon roi, même si j'avais été éduqué un peu sommairement, je m'étais forgé des valeurs. Et dans celles-ci il y avait le respect de la hiérarchie, de l'autorité.
    Sortant de la chambre, nous n'avions trouvé ni arme, ne de quoi nous défendre. Etant humains, nous n'avions pas de pouvoirs. Il serait ainsi difficile de trouver des gens ici, en plein chaos. Jëzabel, son homme de main, pouvait partout et nulle part à la fois. Le Palais était grand et haut, peu de monde pouvait le visiter entièrement en une journée. Et bien qu'il fut d'une certaine beauté il y a un temps, dorénavant, il devenait un obstacle majeur pour chercher qui de droit.

    “ Attendez ! ” Le roi courait partout, vite, de manière impressionnante. Moi, j'étais à la ramasse derrière,comme toujorus, à attendre que l'on me porte. Mais j'avais dis que c'était moi, cette fois, qui lui montrerai combien j'étais d'un soutien indispensable ! C'était beau de rêver... Moi, indispensable... Du jamais vu.
    Plus nous avancions, plus il était évident pour moi que cette course pousuite allait se finir en désastre. Ca tremblait de partout, Mikaïl courrait, les Ridere criaient, c'était un vrai Enfer. Je chutai une fois sur trois et avais du mal à me relever. On ne trouvera jamais ses collègues, c'était impossible. Dans les catastrophes il y avait des pertes, c'était une évidence, que ferait la population, maintenant disséminée, si leur bien aimé roi mourrait ? Non, il était celui qui devait rester en vie ! “ Mikaïl n... Non ! ”

    A peine eu-je le temps de faire quoi que ce soit, que je le vis entamer un combat, hurlant à la mort, effrayant presque les opposants de ses cris monstrueux. Mais... Nous n'avions pas d'armes bordel ! Il allait mourir ! Puis il m'interpela. Moi ? MOI ?! ECLATER UN CRANE ? Ahahahaha.
    Jamais.
    Je ne savais même pas tenir debout, comment aurais-je pu arriver à faire quoi que ce soit ? Cependant, le Roi était une bête sauvage. Si j'avais douté un jour de ses capacités à mains nues, j'en fus bien avisé dorénavant. Je n'avais pu qu'attester de la sauvagerie de la scène. Scène macabre et tragique.
    D'ailleurs, l'un des deux roublards était en train de se tenir le visage, en hurlant à la mort. Mikaïl lui avait entaillé une grande partie, et ce fut avec les tripes au bord des lèvres que je le poussai. Simple bousculade qui, normalement, n'aurait heurté personne, mais ici, le Palais était de notre côté. Le type finit écrasé sous un bout de plafond qui venait tout bonnement de s'effondrer radicalement sur lui. Je l'évitai pour ma part, en faisant un bon en arrière. L'homme cracha sa haine, vociférant contre des ennemis maintenant morts. Hochant la tête je lui dis “ Ne perdons pas de temps ! Allons-y ! ” Des cris retentirent un peu partout, et notamment dans une pièce, sorte de cagibi un peu vide, de fourre-tout.

    De là, effectivement, une tête sortie du sol percé et je me surpris à prendre le temps de détailler l'homme. Seulement, Mikaïl l'avait reconnu et s'était précipité dans sa direction, heureux et soulagé de le voir arriver à cet étage. Apparemment, la route pour eux aussi fut longue et plutôt périlleuse.
    Alors que des enfants sortaient du sol, les uns après les autres, je vis Mikaïl les accueillir, avant de recevoir leur mère. Jëzabel lui cria de l'aider à les faire sortir par la chambre. Heureusement, assez réactif, je pris la main d'un petit enfant, et dictait la route aux suivants. Il était important pour moi de montrer que je valais quelque chose. Que cette vie vécue n'était pas vaine. Qu'elle en valait grandement la peine.

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Jeu 10 Juil 2014, 21:12


Mikaïl fut soulagé de voir Jëzabel sortir la tête du trou. Et encore plus, lorsqu'il vit des gens en sortir avant lui. Petit à petit, le roi les accueillit en son sein, pour rassurer les enfants, le temps que son homme monte et ferme la marche. Il y avait toute sorte de civils et surtout des guerriers. Des gens forts et puissants dont il félicitait Jëzabel d'avoir 'recruté'.
Le Roi se tourna pour dicter le chemin de ses quartiers, mais il vit Jake, prenant les devants, attraper la main d'un petit garçon pour guider la troupe, en rang et affolée, vers le sanctuaire du roi. Dieu merci, le balcon tenait encore... Espérons qu'il n'y ait pas de blessé. Une fois tout le monde sortit du trou, il vit Jëzabel sauter sur le plancher branlant « Venez ! » Mikaïl l'avait aidé à monté, et dans les clinquements de son armure, il l'attrapa son roi par le bras pour rapidement le faire sortir de là. Ce fut le sol de la pièce qui s'effondra définitivement « Vite ! » Les deux hommes n'eurent pas le temps de se remettre de leurs émotions, que le reste du sol commençait à suivre. Prenant leurs jambes à leur cou, étant un peu à la ramasse, ils attrapèrent un tas d'enfants sur le chemin, continuant de fuir les dalles qui s'écroulaient jusqu'à sous leurs pieds. Heureusement, tout était encore là une fois dans la chambre.

Mikaïl fut ravis de voir que Jake avait commencé à descendre les gens en rappel. Avec des draps et des chiffons, une corde fut tressée. Les gens avec des ailes arrivaient à déposer d'autres au sol, sans trop les brusquer malgré tout. Le Roi se pencha au balcon « Eloignez vous du Palais ! » Il pointa une directement du doigt. Si les gens se trouvaient dans le périmètre du bâtiment, ils risquaient de mourir étouffé sous la poussières et les décombres dû à l'effondrement. Ainsi, une fois que les premières personnes touchèrent le sol, il leur somma de s'éloigner, en restant groupé. Que tout ce qu'il se passe, il fallait qu'ils soient ensemble. Seulement, avec ce chaos, ils se sentaient perdu « Jëzabel, va en bas, saute, je vais descendre en dernier. » L'homme de main compris qu'il ne devait pas palabrer longtemps, et sauta. Haut d'un étage, il ne se fit pas mal, atterrissant en roulade sur le sol malgré la rigidité de ses plates.
« Suivez moi ! » Il commença à s'éloigner, dans la ruelle qui se tenait juste devant eux. Le but était simple, courir le plus loin possible pour finir par se cacher dans des rues perpendiculaires, pour éviter la poussières et la détonation de l'effondrement. Car il était dur de faire autrement, et ils étaient trop loin des entrées, pour sortir complètement de la ville. Ainsi, Jëzabel ne perdit pas son sang-froid, et affronta tout avec la tête froide. Des enfants trainaient ? Il les portait. Des femmes et des vieux fatigués ? Il les poussait.
C'était la dernière ligne droit, la dernière chance de survie. Des hommes cramaient au soleil, leur corps mort d'une bataille sanglante, alors ce ne devait pas être maintenant qu'ils devaient abandonner !

Mikaïl se tourna vers Jake « Va avec Jëzabel, je reste faire descendre les derniers. » Le Roi préféra savoir son moi du passé en sécurité, que ébranlé par l'incident. Il avait vécu tellement de choses, tellement d'aventures, il avait grandit, mûrit, et se voir mourir ici, à cause de l'effondrement de son propre Palais... Il préférait mourir lui.
Il n'était déjà pas censé être là, s'il mourrait dans le présent, le futur n'en serait pas touché, car le 'vrai' Jake vivrait toujours. En revanche, si Jake mourrait, alors oui, tous deux mourront, et ensemble. A ce choix là, il valait mieux que ce soit le bon qui reste en vie !

Le Roi finit par descendre à son tour, prudemment, après l'humain. Courant dans la rue en face, il attrapa Jake pour courir deux fois plus vite. Le Palais était à la fin de sa vie. Se planquant dans une ruelle parallèle il l'entendit s'écrouler, et le souffle de l'effondrement leur parvint. Ils furent peu recouvert de sable et de poussière, mais quand même un peu. Se relevant il dit « Retrouvons les autres, nous allons former une caravane pour partir définitivement d'ici. J'espère qu'il ne restait personne dans le Palais et je... »

Alors qu'il se remirent en route, dans le creux du Palais, deux cris rauques, comme des brames, se firent entendre. Lorsqu'ils sortirent tous de leur ruelle respective, ils virent des monticules, des amas de gravas, haut comme un bâtiment de plusieurs étages, bouger et trembler.
Les Ridere n'étaient pas mort.

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Dim 27 Juil 2014, 14:50

    « Va avec Jëzabel, je reste faire descendre les derniers. » , “ Hors de question ! Je reste ici ! ” J'avais tellement de questions à lui poser que je refusais qu'il ne me laisse et pire, qu'il ne meure. Je ne voulais pas m'en séparer, pas avant d'avoir monté un énième caravane pour partir de là. C'était impossible de tenir aussi longtemps à un tel effroi, et pourtant, je l'avais fait, avec toute la couardise qui me caractérisait. Moi, Jake, l'humain si peureux à en faire pâlir un mort, avais réussi à affronter des bandits, tuer des ennemis et m'enfuir avec mon roi. Mon si précieux Roi. Il était interdit de l'abandonner. Je ne voulais pas périr sans lui à mes côtés. Il m'avait appelé par mon prénom, il me connaissait. Comme un roi connaitrait tout ses sujets, et juste pour ça, je l'en remerciais. Jamais je n'aurai pensé avoir de l'importance, mais maintenant qu'il était là, ça m'allait. J'en avais et j'en étais ravis.

    J'étais furieux de savoir qu'il voulait m'épargner. Lui oui, mais pas moi. Je descendis pour aider les derniers civils à atterrir sur le sol, avant de m'éloigner en courant du palais, avec Mikaïl à mes côtés. J'aimerai être comme lui, j'aimerai être quelqu'un d'estimer, grand et fort, capable d'un courage sans borne. Nous n'avions pas de pouvoirs et, pourtant, nous étions une vraie force. J'adorais ça. Cette idée d'unité.
    Nos pas nous menèrent dans une ruelle adjacente, prête à nous accueillir en hâte, alors que le palais s'écroulait comme un vulgaire château de carte. Le bruit fut assommant, et les décombres lâchèrent une poussière qui me fit tousser. M'aidant à me lever, je restai là, soutenu par l'homme qui était bien plus grand et plus fort que moi “ Attends... je... ” Mes mots étaient entre-coupés par ma toux irrespectueuse. Mon compagnon me frotta le dos, soucieux de mon bien être, chose que j'appréciai grandement. Lui même s'épousseta “ Je vous suis... ” Les yeux rouge, je me mis à marcher, constatant l'état de Lou qui n'arrêtait pas d'éternuer dans mes cheveux. Une bonne douche nous ferait du bien...

    Plus loin, nous rejoignîmes les gens. Fuyant suite aux bruits, aux brames qui nous avions entendu, nous formions une caravane en hâte. Des gens qui n'étaient pas avec nous au Palais, nous rejoignirent “ Des rescapés... ” Je jetai un regard vers le Roi, avant de me mettre à rassembler armes et vivres qu'il y avait dans les habitations alentours. Nous ne devions pas trainer. Les Ridere allaient nous rattraper, le temps pressait beaucoup. Nous avions heureusement atteint une porte de la ville où aucun bandit ne nous attendait. Les femmes et les enfants se capitonnèrent dans des voiles, alors que moi je cuisais. Je n'avais pas eu le bon sens de m'habiller de manière adéquate, et si mon allé à Utopia fut douloureux, je sentais déjà le retour cuire ma peau. J'allais certainement choper le cancer à cause de l'astre solaire, c'était évident.
    Mais voilà que mon très estimé modèle plaça sur mes épaules, pour enrouler mon corps, un tissu blanc, léger. Mon regard se porta vers le sien, bienveillant. J'étais admiratif. Chaque chose qu'il faisait, me poussait à croire qu'il était un frère, un père, quelqu'un de mieux et pourtant si proche “ Merci... ” Ma voix était gênée, cassée, je ne pensais pas qu'il m'impressionnerait autant. C'était de l'admiration, rien de plus ! Je n'étais pas assez sot pour tomber amoureux d'un Roi et surtout, d'un homme. Je me refusais à tout ces sentiments qui pouvaient m'affaiblir. J'étais un humain, une chair à canon convoitée, pour être assassinée, et se laisser tomber dans le vice de l'amour, n'était pas pour moi, loin de là.

    Je fini par me poser la question. Restant muet, j'attendis que la caravane se mit en route. Seulement, le soleil et la chaleur tapaient bien trop, pour nous permettre d'avoir une conversation dans les normes. J'osai quand même “ Mon Roi, j'aimerai qu'un jour, quand tout ceci sera terminé, nous prenions le temps de discuter. J'ai... Beaucoup de questions. Sur vous, sur moi, sur mon peuple, et j'aimerai vous les poser. Je sais que je ne suis pas respectueux en vous le demandant de la sorte, mais lorsque je reviendrai vers vous... J'espère avoir grandi. Que vous voyez en moi plus que le simple civil qui vous a aidé. ” Je savais que je n'étais ni poli, ni courtois, mais au diable les manières, nous étions dans la même galère, et s'il avait fallu l'aider à nouveau, je n'aurai pas hésité une seule seconde.

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