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 Grâce à la mode [pv : Lumi]

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Mar 08 Juil 2014, 15:38

H.R.P = se passe avant l'event

Quelle folle entreprise ce cabaret. Qui aurait cru qu'un jour Lafayette, c'est-à-dire moi, fasse autant d'impression au près de ces jolies filles ? Leur beauté, leur odeur... tout appelait à franchir le cap ! « LAFAYETTE ! » J'entendis une voix criarde par de-là ma porte qui venait me réveiller. C'était la femme à qui je louais cette modeste maison. Neidhart ne devait pas être là. Je me réveillais, en pestant. Je détestais ces genres de réveil. Mais quoi encore... Non sérieusement. Mon cœur battait la chamade. Il était tôt dans la journée, je venais juste de rentrer d'une nuit pleine au cabaret et cette dinde venait me réveiller. Franchement, ma propriétaire avait légèrement tendance à m'agacer et généralement, elle y réussissait plutôt bien.

J'avais demandé à ma foutu cousine d'aller lui donner le dû qu'on lui devait. Elle avait oublié. C'était à moi de m'en occuper à présent. « Fait ch*er. » C'était le cas de le dire. J'étais énervé. Énervé qu'une vieille femme ne me fasse pas confiance, énervé qu'on ne m'écoute pas, énervé qu'on ne fasse pas ce que je demande. C'était simple pourtant ! Elle habitait juste à côté. « Bordel ! » - « LAFAYETTE ! » La vieille femme continuait de crier, elle ne pouvait pas rentrer ni m'entendre, j'avais mis le locket. Donc si j'avais laissé le locket, Neidhart était encore là ? « Oui, j'arrive ! » dis-je à la vieille, cherchant l'enveloppe. Je vis Neidhart allongée en train de dormir sur le canapé. Elle ne semblait pas du tout gênée par cette voix aigüe qu'avait la proprio. « J'arrive j'arrive madame Juishi ! » Quelle blague. Ma propriétaire portait le nom 'Amour' mais elle n'avait rien de maternelle, rien d'attirant. C'était l'archétype de la vieille dame qui avait passé sa vie aux bottes de son mari. Celui-ci mort, elle avait repris ses affaires et avait élevé tous les chats du quartier. Autant vous dire que la nuit, ici, on les entendait ses bon dieux de chats.

Je lui ouvris la porte, me protégeant avec l'enveloppe. Elle semblait tranquille malgré le timbre de sa voix. Je lui fis un petit sourire pour qu'elle parte au plus vite. Madame Juishi sembla dégouter de cette initiative. « Arh, enfin. » Elle se retourna et partit. Je lui montrais mon poing alors qu'elle avait le dos tourné. Ah, les vieilles femmes. J'avais néanmoins un peu de sympathie pour cette vieille femme qui devait s'ennuyer jour après jour. Si jamais j'avais l'occasion d'aller lui faire une petite visite, je lui ferais. Histoire de la déposséder de son héritage pardis ! Cette pensée me fit rire. Je fermais la porte, disant au revoir aux popotins élargis de la vieille.

« NEIDHART ! » À mon tour de crier dans cette maison. La jeune fille ne se leva pas pour autant. Je m'approchais d'elle et la perturbai dans son sommeil en la secouant. Bien fait pour elle. À cause d'elle, je n'avais pas terminé ma journée et pour me rendormir c'était fichu.  « La prochaine fois, n'oublie pas de donner l'enveloppe à Madame Juishi, sinon je t'inscris à l'armée. » Ma menace avait été prononcée d'un ton énervé. Celui-ci ne sembla pas émoustiller ma cousine qui retourna vite fait bien fait dans le monde paisible des songes. Elle avait de la chance, cette fille.

Je m'étirais. Il était tôt dans l'après-midi. Je n'avais pas réussi à me rendormir. Il fallait que je sorte de là. Je n'en pouvais plus d'être ici. Je déléguais certaines tâches à ma cousine, avant qu'elle ne s'en aille je ne sais où. « Tiens, il faudra que t'ailles chercher ça. » Neidhart avait la tête ailleurs. « Hé ? Je te parle, crevette ! » - « Oui oui, je le ferais. » - « Et n'oublie pas de fermer les fenêtres quand tu partiras. Je ne veux pas voir de chat de Madame Juishi ici. Compris ? » - « Oui, oui. » - « Bien. » Les ordres donnés, je pouvais m'en aller tranquille, espérant qu'elle ferme au moins la porte. Je savais qu'elle n'allait rien faire, ce n'était pas nouveau.

Aujourd'hui je sortais faire les magasins. J'en profitais, Karol devait rester un peu au lit à cause de son problème. Je lui avais dit que je me chargerais de certaines choses, comme des lingeries féminines pour certaines femmes du cabaret. Elle m'avait donné une liste de magasins dans Megido. Mon manteau de velours me portait très chaud en ce jour pluvieux. J'avais pris soin de prendre un parapluie avec moi, au cas où. Je marchais d'un pas pressé dans les petites rues, me tenant éloigner des grandes avenues de Megido puis vint le moment où je pénétrais un magasin de lingerie à la façade sombre mais chic. « Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? »
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Mar 08 Juil 2014, 23:54

Cela faisait plusieurs jours que je déambulais sans réel but dans les rues de Mégido. Je n’avais fait qu’entendre des rumeurs sur cette ville et le sentiment de liberté apparemment palpable qui s’en dégageait et j’avais souhaitée constater par moi-même la par de vérité de ces rumeurs. Et très vite j’avais du me rendre à l’évidence que tout ce que j’avais entendus au sujet de cette ville était vrai. Je ne sortais dans les rues que peut de temps, ne pouvant rester longuement au milieu de la foule, mais chacune de mes sorties étaient ponctué par un événement étrange ne pouvant survenir que dans cette ville. L’ayant visitée en grande partie j’avais prévue de la quitter dans les jours à venir néanmoins il me restait une dernière chose à faire. J’avais l’habitude de toujours prendre le temps de paraitre le plus présentable possible avant chacune de mes sortie cependant ma garde robe était désastreusement vide. Je pouvais me tromper mais j’étais presque sure que si il existait un endroit idéal pour pallier à ce manque il s’agissait de cette ville.

Comme à mon habitude je me préparas longuement avant de sortir en ville, passant plusieurs minutes à vérifier que ma robe n’ai aucun plis défavorable, que mes cheveux soit correctement attachés, me recoiffant à cette occasions à plusieurs reprises et que je sois de manière général moi-même présentable. Une fois toutes ces vérifications faites je sortis dans les rues de la citée. Pour mon plus grand bonheur le temps était pluvieux, limitant ainsi le nombre de personnes dans les rues. Otant ma capuche afin de profiter de la pluie j’avança ne faisant que vaguement attention ou mes pas me menais. Je ne réalisa que quelques minutes plus tard que la pluie venait de réduire à néant mes efforts pour obtenir une coiffure convenable. Emettant un petit rire à cette pensée je détacha mes cheveux et secoua la tête les faisant retomber librement dans mon dos et sur mes épaules. Apres de longues minutes de marches j’atteins enfin les bâtiments qui m’intéressaient. Je restas quelques seconds devant leurs enseignent cherchant à savoir par lequel j’allais commencer. Au bout de quelques secondes mon choix se porta sur une boutique de lingeries. Si ma garde robe était maigre sur la majorité des points, sur celui de la lingerie elle était désastreuses. Bien qu’assez sombre la façade laissait témoigner d’un certains chic témoignant ainsi une certaine aisance.

A peine étais-je rentrée dans la bâtisse qu’une vendeuse s’approcha de moi soucieuse de savoir si je désirais une aide quelconque. Lui signalant gentiment que je lui ferais signe si cela venait à ce produire je partis à la recherche de mon bonheur. Les clients étant peu nombreux en ce jour pluvieux je compris assez vite pourquoi la jeune femme c’était empressée de venir à moi. Les journées comme celles-ci devaient paraitre vraiment longue quand, privé d’occupation quelconque, on était coincé dans cet endroit. J’étais en train de regarder un bustier quand un client rentra derrière moi. Ne faisant guère attention à sa présence je recula de quelques pas le percutant par la même occasion. Je sursautas à ce contact et me retournant, toute affolée, je bafouillas une séries d’excuse « heu excusez moi… Je … je ne faisais pas attention et je… Pardon… » Je baissa rapidement les yeux au sol ne voyant presque aucun détail de l’apparence de mon interlocuteur. Presque rien excepté ces cheveux et son maquillage rose. Je gardas les yeux au sol attendant de voir sa réaction espérant qu’il ne s’agisse pas de quelques s’énervant pour un rien. Même si se faire marcher sur les pieds et bousculer à peine rentré dans un magasin n’était pas vraiment rien.
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Jeu 10 Juil 2014, 16:27


« Bien l'bonjour mademoiselle ! » Je m'approchais du comptoir, lui donnant une liste de nom. « Voici la liste qu'on m'a donné, c'est au nom de Karol Lier, du cabaret. » - « Ah oui, par contre nous avons eu un petit problème... » J'haussais un sourcil. Elle avait l'air gêné. « Oui, nous n'avons pas encore tout reçu. » - « Mais nous en aurons besoin pour demain. » dis-je d'un ton légèrement exaspéré. « Oui. » Je regardais autour de moi. « Bon... Quand est-ce que vous êtes censé les recevoir ? » - « Normalement hier, mais notre fournisseur ne nous a pas donné de nouvelles. » - « C'est inquiétant, vous ne trouvez pas ? » Elle haussa les épaules. « Il a du se perdre en chemin... » Ma blague n'était pas drôle, je soupirais. Quel rigolo, ce fournisseur. « Bon. Donc vous n'êtes pas sûre de toute recevoir d'ici demain, à ce que je comprends bien ? » Elle affirma. Il fallait que je trouve une autre solution. « Mais il peut arriver n'importe quand. Aujourd'hui comme demain. » Généralement les livraisons se faisaient le matin. Étant donné l'avancée de la journée, Lafayette parierait plutôt pour le lendemain et encore il faudrait de la chance. « Bon bin... Je vais faire un tour alors. » - « Je vous en prie ! »

La boutique n'était pas très grande et les vêtements que l'on y trouvait n'étaient pas donnés. Je ne comprenais pas pourquoi les commandes n'étaient jamais à l'heure, quand on le voulait. Je craignais pour la santé de Karol. Déjà qu'elle était mal en point, si je venais lui apprendre que certaines choses ne s'étaient pas passées comme prévu, elle mourrait sur le champs.

Je tâtais le tissus. Je n'avais pas la connaissance digne d'un couturier de renom, du moins pour l'instant, mais je savais reconnaître du bon et du mauvais tissus. Ceux-ci étaient de moyenne qualité, faute des moyens du cabaret. Ils ne pouvaient pas se permettre d'acheter des matières de luxe à chaque spectacle. Il arrivait assez fréquemment d'ailleurs qu'on retouche certains habits, des costumes qui avaient déjà servi pour en faire des nouveaux. Mais les moyens et surtout le temps qu'il fallait pour ça était draconien. À moi tout seul, je ne pourrais retoucher tous les costumes du cabaret en si peu de temps. C'est pour cette raison qu'on avait commandé de nouvelles affaires pour les danseuses, histoire qu'elles ne se présentent pas nues, tout de même.

J'appréciais faire les magasins, cela me détendait, surtout quand j'avais de l'argent dans ma bourse. Et quand bien même je n'en avais pas, le lèche-vitrine me convenait tout à fait.

Je pris un bustier exposé et le soulevait. L'endroit était éclairé malgré les couleurs assez sombres des murs. « Excusez-moi. » Je me tournais vers la vendeuse. « Faites-vous des prix sur des grands lots ? » Je lui montrais ce que je venais de trouver. Cela pourrait peut-être faire l'affaire, si je l'arrangeais à quelques endroits. Le bustier avait à peu près les même couleurs que ceux que Karol avait commandé. Elle acquiesça. En soi, il n'en manquait que dix. Le reste était déjà arrivé. « Bien ! » Je continuais ma recherche. Malheureusement, je n'avais pas la taille appropriée, ni les formes, pour essayer ces habits.

C'est le moment où je songeais à 'comment faire' qu'une femme me bouscula. Elle était bien sûr plus petite que moi. Je tournais vers elle, quelques bustiers en main. Elle avait la tête baissée vers le sol. Oh, je n'étais pas si effrayant que ça, si ? La façon dont elle s'excusa était assez drôle. Très gênée, très polie, elle gardait les yeux rivés vers le sol. « Oh. » Je me baissais un peu, lui souriant « Et bien. Ooooh ! » Je levais un des bustiers et le plaquais doucement contre son torse, sans toutefois la toucher de ma main gantée. Je gardais en suspension le bustier à dentelles. « Celui-ci t'irait plutôt bien. Ma foi. » Je reprenais mon bustier pour le poser sur mon bras gauche chargé d'affaires. J'esquissais un pas en arrière pour la laisser passer. « C'est par là que tu voulais aller non ? » dis-je toujours le regard un brin amusé. Je lançais à la vendeuse « Je crois que j'attire vos clientes ! Vous devriez m'embaucher pour le bien de tout ça. » J'hochais la tête comme si c'était une évidence, les yeux rivés sur chaque mur, mes grosses lèvres touchant mon grand nez. Le 'ça' était l'ensemble de la boutique. Ils avaient peu de visiteurs. Et pour écraser un peu plus la vendeuse, bien qu'en réalité ce n'était en rien de sa faute, il fallait à tout prix que je me venge sur quelqu'un. « Jolie fleur ! Si tu as des questions, n'hésite surtout pas ! Je suis là pour t'aider. » Cela m'amusait beaucoup.
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Jeu 10 Juil 2014, 23:58

La réaction de l’homme me surpris au plus au point. Non seulement il ne m’avait fait aucune remarque concernant nôtre « rencontre » mais en plus il prenait la situation avec humour faisant une remarque à la vendeuse me tirant ainsi un petit sourire. Le voir placer un bustier devant moi et me faire une réflexion concernant le fait qu’il m’irait bien me surpris encore plus que sa réaction. Le regardant d’un œil curieux je me retins de toute remarque, hésitante quand à la réaction que je devais arborée je resta un instant immobile à le regarder. Après quelques secondes je me repris regardant plus en détail ce qu’il m’avait proposé et constatant par la même occasion qu’il ne s’était pas trompé. Je ne savais pas quoi faire, hésitant à partir rapidement de ce lieu sans me retourner. La vue des vêtements qu’il portait sur son bras et sa dernière phrase me firent changer d’avis.

Il avait les bras chargé de bustier et vêtement en tout genre. J’avais beau aimer m’habiller convenablement je ne savais pas ce qui était à la mode et je n’avais qu’une vague idée assez personnel de ce qui se mariait assez bien ensemble. Cependant il avait l’air d’être un petit peu plus au courant de ces choses que moi. Il avait proposé de m’aider je pouvais donc logiquement lui demander sans rien lui proposer en échange de me venir en aide. Mais je n’avais pas vraiment pour habitude de prendre sans donner en retour. Mais j’étais forcer d'admettre que dans le cas présent je n'avais strictement rien à lui proposer. La seules chose que je pouvais à la limite envisager de faire étais de lui servir de modèle pour ce qu'il tenait dans les bras mais m'exhiber ainsi devant la foule n'était pas une chose envisageable. Je décidas donc de faire un petit signe de négation de la tête pour répondre à ce question et répartis dans le magasin.

Je tournas quelques instant continuant de regarder les différents produit mais je devais me rendre à l’évidence. Je n’avais presque jamais porté de bustier ou autres lingeries dans le seul but de bien paraitre et je n’avais aucune idée de ce qui était correct de porter. Je devais prendre mon courage à deux mains et me résigner à aller lui demander son aide. Dans la situation actuelle il semblait être la seule personne pouvant m’aider de manière précise et sans chercher à me faire acheter les choses les plus chère du magasin. Arrivé à quelques mètres de lui je regarda un instant les lieux. Il n’y avait toujours presque aucun client à l’intérieur, si je voulais lui proposer de servir modèle les personnes à me voir serait donc une minorité. cette solution m'effrayais toujours un petit peu mais moins qu'au par avant. C'est d'une petite voix hésitante que je pris la parole « Heu excuser moi. Tout à l’heure vous m’avez proposé de m’aider si j’avais des questions. Je ne voulez pas vous déranger mais je suis obliger d’admettre que je ne connais strictement rien à ce qu’il est correct ou non de porter et ce qui se porte de manière général en ce moment. Pourriez-vous, s’il vous plait m’aider à choisir ? »

Un petit sourire sur les lèvres je le dévisagea pour la premières fois. La teinte de sa peaux et ses yeux vairons ne laissaient aucun doute quand à son peuples d’appartenance. Ses cheveux avait été teint en rose et la même couleur avait été maquillée sur ses lèvres et de part et d’autre de son visage des traces de maquillage étaient présente. Il semblait être un drôle d’énergumène, haut en couleur, aussi bien au sens propre que figuré, cependant il ne m’inspirait pas de crainte particulière. Au contraire je me sentais presque en sécurité avec lui. Ayant finis de le dévisagé je replaça mes yeux dans les siens « Je m’appelle Lumi enchantée. Je n’aime pas demander quelques choses sans rien donner en retour alors si je peux vous être d’une aide quelconque je le ferais avec joie. Même si vous ne semblez pas vraiment avoir besoin d’aide actuellement. » Je ponctua ma phrase d’un petit rire nerveux et continuas de soutenir son regard curieuse de voir ce qu’il allait me proposer.
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Ven 11 Juil 2014, 11:52


La boutique n'était pas assez grande pour se perdre de vue. La demoiselle fit un tour, bien rapide à mon goût, avant de renoncer à sa recherche. Je lançais de nouveau un regard à la vendeuse, amusé, puis m'élançais dans une nouvelle fouille. J'étais sûr de trouver ici mon bonheur, sous une forme ou une autre. J'avais déjà pas mal de choses sur mon bras gauche. À force, je les disposais dans un coin, histoire de ne rien perdre ici et là. « Dites, - je m'adressais à la vendeuse – vous avez quelqu'un qui peut m'aider à porter tout ça chez moi ou je suis obligé de me débrouiller comme un grand ? » J'étais de moins en moins amical, sans doute était-ce la faute de l'heure. « Oui, quelqu'un pourra l'amener chez vous. » - « Bien ! Vous êtes bien aimable. »

La fleur parut hésitante. Elle pensait. C'était évident étant donné la position qu'elle abordait. J'avais fini mes courses. En tout cas, je n'avais plus rien à voir ici. Au pire, si les tailles étaient trop justes pour certaines, je les raccommoderais. Enfin elle se tourna vers moi. Je percevais dans ses yeux magnifiquement bleus une curiosité et dans sa voix, ce sentiment fut encore plus palpable. « Oui ? » Ce qu'elle dit me fit sourire. Sincèrement, à Megido, y avait-il vraiment un correct ou incorrect ? La mode ici était quasiment inexistante en terme d'habit. Plus on était déshabillé, mieux c'était. Le correct dépendait des mœurs, des pays, des familles. Je ne pouvais répondre entièrement à sa question, mais bien sûr, je lui retournais. Je lui montrais l'endroit « Jolie fleur, que pense-tu d'ici ? Je veux dire, pense-tu que porter ça est correct ? » Je lui montrais un bustier légèrement rose où l'on pouvait voir de fines broderies puis un bas en dentelles blanches. La vendeuse arquait un sourcil. Elle se taisait pour l'instant. Je déposais sur la pile de lingeries les affaires que j'avais soulevé. « Je vais t'aider, mais seule toi peux me dire ce qui l'est ou non. » Les gens font la mode et ils ont des raisons de porter certains habits. C'était peut-être un peu trop moralisateur dans notre si belle Megido, mais il fallait qu'elle le sache : ici tout pouvait être agréable à voir, à porter, à chérir. À l'instant où elle ne piétinait pas la vie des autres, tout le monde s'en fichait. Enfin, presque. Je ne pouvais pas la forcer à être ce qu'elle n'était pas. « Je dois acheter ma pile, là, mais si tu veux, l'on peut aller ailleurs. J'ai d'autres adresses. » Je lui fis un clin d’œil, il ne fallait pas qu'elle se force dans l'endroit. Il y avait d'autres boutiques de lingeries féminines dans Megido, ce n'était pas la seule ici.

Je m'avançais vers la caisse et donnais tous les articles à la bonne femme. « Et si ça ne convient pas, vous remboursez ? » La vendeuse voulait que je m'en aille et elle me le faisait sentir dans son regard, dans la forme de ses lèvres légèrement crispées et ses poings à peine contractés sur la table. Je levais mes bras à moitié, montrant pattes blanches « Hé, m'agressez pas avec vos sentiments, c'était qu'une toute petite question. » Si elle n'était pas capable d'assumer un client, que pouvais-je y faire ? Absolument rien. Je pouvais être adorable comme odieux et contrarier mes projets n'appelait pas ma sympathie. Je laissais la femme compter car j'avais un plus doux chat à regarder. C'était la fleur aux cheveux incroyablement blonds. Elle sentait le soleil à plein nez, rayonnante.

« Et bien Lumi, je suis enchanté de faire ta connaissance. » Je baissais la tête en signe de respect et de salut. « Lumi-lumière, tes parents ont fait un pari risqué ! Et si tu avais été aussi sombre que ce magasin, ton prénom serait-il le même ? » Petite plaisanterie qui pouvait être pris à tous les goûts. « C'est gentil de ta part de te proposer. En effet, je viens de terminer et j'ai cru t'entendre dire que tu avais besoin de monde aide. Je peux peut-être – je pointais les affaires derrière elle – t'aider dans ces choses-là, mais comme je te l'ai demandé, veux-tu bien m'accompagner ailleurs ? » Derrière moi, la femme était sacrément lente. Hors de question que je reste ici plus longtemps à bavasser, mais mieux fallait-il encore qu'elle termine son travail pour que je m'en aille.

La fleur lumineuse n'était pas non plus intéressée par l'endroit sinon elle aurait déjà trouvé quelque chose, or je ne voyais rien dans ses mains, ni dans ses yeux. « Tu me serais bien agréable si dans les prochaines boutiques tu m'aidais à trouver quelque chose de potable. Ah, j'oubliais presque les présentations, je m'appelle Lafayette Ouassam. Mais appelle-moi Lafayette ! »
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Ven 11 Juil 2014, 16:08

Je ne m’attendais pas à ce qu’il me mette directement dans les bras des vêtements divers en me disant « tu veux savoir quoi porter ? Et bien voila » mais j’aurais quand même souhaitée avoir une réponse un petit peu plus précise que « pense-tu que porter ça est correct ? » Je ne compris d’ailleurs pas directement ou il voulait en venir. Puis la suite de la conversation m’éclaira quand au but de ses mots. Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, persuadée que les gens scrutaient nos moindres faits et geste et que notre tenue vestimentaire avait une réelle importance mais s’il y avait une vision des choses plus correctes c’était surement la sienne. Et puis après tout il avait raison. Peut importait la manière dont je paraissais aux yeux des gens, du moment que ce que je portais me convenait c’était le principal.

Il avait profité de cet instant de réflexion de ma part pour parler avec la vendeuse et mettre au point une multitude de chose auquel je ne fis pas attention me contentant de regarder une dernières fois les produits de la boutique. Définitivement il n’y en avait aucun qui m’attirais particulièrement. C’est avec cette décision en tête que je portas de nouveaux mon regard sur lui. Il venait de finir sa discutions et ne put s’empêcher de faire une réflexion sur mon prénom. Ce n’était pas très fin de sa part mais cela eut quand même pour effet de me tirer un petit rire et de me faire sourire. Après cela il me demanda si je souhaitais l’accompagner ailleurs. De toute évidence il lui fallait encore d’autres choses et ce magasin n’avait pas tout ce qu’il recherchait « Se serait avec joie. Il n’y a aucun produit qui m’intéresse particulièrement ici et je ne connais pas suffisamment bien la ville pour partir chercher mon bonheur toute seules. » Je garda le silence un bref moment regardant la vendeuse s’affairer à ranger les différents produit qu’il avait choisi puis après un court instant je repris la parole « Je vous attend dehors si cela ne vous dérange pas. Je n’aime pas attendre sans rien faire dans un lieu confiné comme celui-ci. »

Sans attendre sa réponse je tournas les talons et sortis du bâtiment. La pluie c’était calmée mais il tombait toujours un léger crachin qui rendait l’atmosphère humide et découragent pour la majorité des personnes. Pour ma part j’aimais bien ce temps et c’est pour cette raison que m’asseyant sur un banc face à l’entrée du magasin et exposé à la pluie je me mis à l’attendre. Cet homme m’intriguait au plus au point. Que se soit sa manière d’être ou les raisons qui avait pu le pousser à venir chercher un aussi grand nombre de vêtements dans un magasin féminin je ne comprenais rien à tout cela. Une nouvelle fois perdue dans mes pensées je ne fit attention à sa présence que quand il fut à côté de moi.

Le regardant dans les yeux un petit sourire vint fleurir sur mes lèvres « Vous êtes prés nous pouvons y aller ? » Sans attendre sa réponse que je savais affirmative je me levas le suivit quand il commença à s’engager dans les ruelles. Nous marchâmes un instant en silence que je brisa soudainement afin de lui faire part d’un détail « Si cela ne vous dérange pas j’aurais une toute petit question et exigence concernant le magasin ou nous nous rendons. Serait-il possible de choisir un magasin faisant de la lingerie et aussi des vêtements, comme des robes par exemple ? Ce n’est pas que je n’apprécie pas votre présence au point de vouloir l’écourter mais j’ai énormément de mal à rester plus d’une heure ou deux en ville. Je ne supporte pas d’être ainsi soumise au regard des gens et pour cette raison je fais toujours au plus court quand je dois sortir. Désolée si cette demande vous dérange dans ce que vous aviez prévus de faire. »
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