| | | [Event] Défendre Drosera - N°3 |  |
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 | | Dim 22 Juin 2014, 03:16 | |
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« Pourquoi j'ai eu tant de mal à reprendre ma forme humaine ? Il y a des choses qui ne tournent pas rond, ces temps-ci… »
« Ma sirène, notre magie est mise à mal. J'ai de plus en plus de mal à entrer en contact avec vous, pour tout dire. C'est le chaos autant sur terre que dans l'eau… néanmoins, vous avez eu raison de fuir de la plage de sable fin. Les pirates devenaient sérieusement fous. »
Le poisson-chat avait raison. Prise dans ses éternelles illusions, Lully caressa les nageoires imaginaires de l'animal sous-marin. Assise au bord d'un plateau, ses pieds se balançant dans le vide, elle admirait la beauté de la nature dangereuse. Drosera était une ville qui l'avait intriguée pendant longtemps. A l'orphelinat, on lui avait plusieurs fois raconté l'étrangeté de cette ville, repaire des alfars, une race qui la passionnait tout autant.
Ils avaient une chose commune aux sirènes : l'amour de l'art, de la peinture. Lully avait nagé dedans depuis sa plus tendre enfance, et dans cette ville, elle voyait que la peinture était partout. Les alfars avaient aussi le talent dans le sang. Ca, et l'amour inconditionnel de la nature dans la plus belle de ses formes, au contraire de ces elfes niais qui n'aimaient que l'aspect le plus mièvre de cette dernière.
Quoiqu'il en soit, la sirène était extrêmement satisfaite de cette visite quelque peu fortuite. Mais il y avait une tâche au tableau : cet affaiblissement de la magie venu de nulle part. A tout hasard, Lully était repartie à la Surface en revenant par la plage de sable fin, mais elle avait eu beaucoup de mal à reprendre sa forme d'humaine… et des pirates qui buvaient sur la plage avaient bien failli la prendre. Mais heureusement, sa fine pratique du couteau avait eu raison d'eux. Néanmoins, elle n'avait pas pu compter sur son contrôle de l'eau, sur son invisibilité ou même sur aucun autre de ses pouvoirs… cela la paniquait, mais elle voyait que c'était encore pire pour d'autres personnes. A Drosera, le peuple n'était pas serein, et les tensions semblaient croître dans le lieu.« Ils sont là ! Ils sont là !!! » Interrompue dans ses contemplations, Lully se retourna vers les cris qu'elle avait entendu. Il s'agissait d'un alfar qui courait le plus vite possible vers les passerelles supérieures. Alors qu'elle croyait à un fou, elle vit que d'autres personnes arrivaient derrière lui pour crier la même chose et se répartir dans tous les niveaux de la ville. Et dès que ce groupe arriva, tous les habitants se mirent en alerte.
La sirène ne fut pas lente à réagir : si cette ville se faisait attaquer, il fallait absolument qu'elle y participe… et qu'elle défende une race qu'elle admirait. *Et puis, tout ça… ça sent les tripes et les boyaux. Je ne peux pas rater ça.* Soudain, un homme armé descendit d'un niveau supérieur, accompagné d'une dizaine de personnes et s'arrêta un moment pour s'écrier :« Chers habitants ! La disparition de la magie affole la plèbe. Ils ne trouvent pas mieux que de nous prendre pour responsables. Allons leur montrer l'étendue de leur erreur ! » Sans plus attendre, Lully s'élança vers l'homme et dégaina son couteau. Deux autres personnes s'approchèrent aussi, tandis que le reste de la foule partait vers leurs maisons, certainement pour se protéger. Heureusement, il y avait des personnes comme Lully pour être plus utiles à la ville… même s'il fallait avouer que le chaos qui s'installait petit à petit n'avait rien de rassurant ; un flot continu d'habitants arrivait des escaliers inférieurs, tous semblant aussi paniqués. Et au loin, la sirène pouvait maintenant entendre une clameur venant des portes de la ville. Ils avaient déjà réussi à passer les portes. Etaient-ils si nombreux que ça ? Et comment avaient-ils pu surprendre comme ça les gardes de la ville ? Ca ne sentait pas bon pour eux, tout ça. Mais cela rendait la chose encore plus excitante. *Allons nous dérouiller un peu…* Pensa-t-elle en avançant avec le reste du groupe. Lully était excitée à l'idée de participer une bataille; c'était une occasion qui était rarement apparue pour elle, mais cela s'était avéré jouissif à chaque fois. C'était comme ses meurtres, mais avec beaucoup plus de sensations. Il y avait plus de morts, plus de danger et plus d'enjeu. Mais cette fois, la magie n'aurait pratiquement pas sa place… et cela changeait tout. C'était encore mieux.
Alors que les habitants hurlaient de peur autour d'elle, la sirène s'enivrait de ce chaos et trépignait d'impatience à l'idée d'arriver en face des ennemis. L'escouade improvisée descendit les escaliers du mieux qu'ils pouvaient, la foule les entraînant dans le sens inverse. Ils se frayèrent un passage ainsi durant trois niveaux, et ils finirent par arriver au deuxième, où trônait une grande place… où régnait le chaos complet. Les ennemis étaient arrivés jusque-là, et ils tuaient sans vergogne des habitants qui tentaient de fuir. Rares étaient les personnes qui pouvaient se défendre, et ils étaient à un contre dix.
Il était temps d'entrer dans la danse.
Mots : 842
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| | Jeu 26 Juin 2014, 11:54 | |
| Lully dégaina son couteau et se rendit invisible avec le peu de magie qui lui restait. Elle savait qu'elle aurait le temps de poignarder plusieurs personnes avant de redevenir visible, et cela lui suffisait amplement... pour commencer. Cette dernière se mit alors à courir vers les ennemis, au même rythme que ses alliés qui se ruaient sur eux, puis, alors qu'ils tapaient acier contre acier, elle se faufila à travers les rangs, puis elle commença.
La sirène repéra deux personnes qui allaient achever une pauvre femme. Ils étaient assez occupés pour ne pas l'entendre; elle coura vers eux et planta son couteau en plein dans le cœur de l'un, en plein dans le cou de l'autre, une armure lui protégeant le torse. Dans sa fureur, elle avait coupé la moitié de la tête du soldat qui pendait sur le côté. Mais elle ne prit pas le temps d'admirer le fruit de son action; elle se dirigea vers d'autres, et elle en poignarda cinq ainsi, en se déplaçant sans se faire remarquer de personne. Mais, soudain, elle s'aperçut que des ennemis la regardèrent, quand elle poignarda un sixième. Son invisibilité avait disparu, ce qui signifiait qu'elle n'était plus du tout en sécurité. Lully savait qu'elle ne pouvait pas faire face à un tel nombre d'ennemis : elle n'avait pas d'arme qui pouvait les atteindre avant qu'elle le soit, et elle ne serait pas assez agile pour éviter tous les coups. Alors, la sirène décida de fuir. Elle sauta sur le rebord d'une fenêtre et alla grimper sur le toit d'une maison.« Archer, une ennemie là-haut !! » Avait averti celui qui l'avait vue le premier. Lully était à découvert, la cible idéale pour l'archer qui devait déjà être en train d'encocher une flèche... elle devait trouver un endroit où se mettre à couvert, et vite. La sirène regarda tout autour d'elle, dans l'espoir de trouver un tel endroit, jusqu'à ce que ses yeux tombent sur la cheminée. Aucune fumée ne s'en échappait, ce qui signifiait... que la voie était libre, si l'on oubliait la suie qui accueillerait avec joie la couleur claire de ses vêtements. *Oh, je sens que je vais le regretter...* Et Lully sauta dedans.
En tombant, elle tenta de se raccrocher au mur pour ralentir sa course, mais elle ne réussit qu'à se couvrir les mains de suie, puis elle tomba lourdement sur les buches de bois du salon. Une fois remise du choc de sa chute, la sirène roula péniblement sur le carrelage frais et se tint le dos en grimaçant. Ce n'était pas agréable du tout... mais au moins, l'archer devrait faire un bon chemin avant d'arriver jusqu'à la porte d'entrée, qui donnait sur une autre rue. Heureusement, il n'y avait même pas de fenêtre ni aucune ouverture sur ce côté.
Lully se releva et regarda à travers l'ouverture de la porte ce qu'il se passait de l'autre côté, en se cachant : c'était le même carnage. Les soldats ne se battaient même plus là, d'ailleurs : ils se ruaient tous vers les niveaux supérieurs de la ville, et le flot de personnes n'en finissait plus. Là, c'était clair et net pour elle : Drosera ne sortirait pas indemne de cette bataille... ni même victorieuse. Car en plus de profiter de l'effet de surprise et du manque d'organisation, ils semblaient supérieurs en nombre. *A moins que la force militaire se concentre dans les niveaux les plus prisés...* réfléchit-elle.
Effectivement, les ennemis auraient très certainement de plus en plus de mal à monter dans la ville, car chaque niveau serait mieux gardé que le précédent. Mais cela avait laissé les lieux des pauvres avec beaucoup moins de sécurité, et cela avait été fatal à tous les habitants qui n'avaient pas eu le temps de fuir... la question était de savoir ce que pouvait faire Lully dans tout ça. Elle n'avait pas envie de fuir, elle ne comptait pas là-dessus, mais... que pouvait-elle faire, surtout à cet endroit où elle était entourée d'ennemis sans plus aucun allié ?*Je pourrais... me fondre dans la masse... me faire passer pour un allié ? Ils n'ont pas de signes distinctifs, je crois. Ils doivent venir d'un peu partout, de toute façon. Mais à quoi cela me servirait ? Je pourrais en tuer quelques uns sous leur surprise, mais rien de plus, au final. Mais je pourrais me renseigner sur leur stratégie, et savoir qui les mène. Et je le tuerais.* Après tout, Lully avait déjà fait ses preuves dans l'art de prendre une autre identité; c'était plus facile que ça en avait l'air, surtout dans ce chaos total. Soudain, sa décision fut prise : Lully allait s'en tenir à son plan. Sans plus attendre, elle se lança dans la foule de soldats et se mit à crier comme eux, en allant dans leur direction. Au début, plusieurs personnes la regardèrent d'un air méfiant, mais ils finirent bien vite de se poser des questions. Dans quelques secondes, ils l'auraient déjà oubliée. Mots: 831 |
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| | Ven 27 Juin 2014, 11:47 | |
| Lully courut parmi les ennemis, en les imitant pour se fondre dans la masse le plus possible. Alors que la masse se divisait à mesure que certains partaient piller ou tuer, Lully restait parmi le gros groupe et montait dans les niveaux. Personne ne semblait faire attention à elle, alors qu'elle avait des vêtements qui venaient des boutiques de la ville... Lully espérait que cela continue ainsi, à mesure qu'elle avançait dans la ville et jusqu'à son but. De ce qu'elle voyait, il y avait déjà la moitié de la ville qui était mise à feu et à sang. Qu'en était-il des niveaux les plus hauts ? Cela n'envisageait rien de bon, mais parallèlement, la sirène se sentait bien plus en sécurité que quand elle avait été à un contre cinq, du côté des aggressés.« RECULEZ ! » entendit-elle devant. Soudain, un petit groupe de soldats vint vers eux en criant comme des dératés. La moitié de leurs vêtements étaient cramés. Certains hésitèrent à arrêter d'avancer, mais Lully n'hésita pas une seule seconde à les suivre : ils avaient l'air réellement paniqués. Alors que l'ondin courait dans le sens inverse, suivant un groupe qui avait fait de même pour plus facilement se mouvoir dans la foule, elle sentit une odeur de cramé derrière elle. La sirène se retourna... et vit qu'une coulée de lave se ruait sur eux. Lully voyait bien que cette dernière était maîtrisée par une magie : elle suivait un trajet bien précis, sans aller vers les maisons. Hélas, cette dernière était prise dans le flot des ennemis. Alors, elle décida que c'était le moment de se manifester. Tout en suivant la foule qui tentait de se réfugier dans les maisons, elle se mit à poignarder tous ceux qui se trouvaient autour d'elle, et surtout devant elle, pour qu'elle puisse arriver à temps dans la maison. Les ennemis mirent beaucoup de temps à réagir, et elle avait eu le temps d'en tuer une dizaine avant qu'ils ne se retournent contre elle. Néanmoins, rares furent ceux qui tentèrent de la tuer : la majorité était trop occupée à fuir pour ne pas finir en cendres.
Finalement, Lully arriva à l'intérieur d'une maison, où elle sauta de toutes ses forces. La lave avait brûlé une partie de ses bottes, et Lully avait eu tout le temps de sentir la chaleur insupportable qu'elle dégageait... cela lui rappelait une certaine mission où elle avait été entourée de lave. Elle ne voulait plus jamais retourner dans un lieu pareil. Mais ce n'était pas le moment de ressasser des souvenirs : elle n'était pas seule dans la maison, mais entourée par deux ennemis qui avaient l'air plus que prêts à en découdre.
Lully se releva d'une traite et observa leurs mouvements. Tandis que l'un avait l'air particulièrement agile, l'autre avait plus l'air d'une masse de muscles. Elle aurait du mal à se battre contre eux s'ils alliaient leurs forces intelligemment... mais elle allait le voir bien vite. Soudain, le premier voulut lui asséner un coup de son sabre. Lully l'évita, puis elle dut éviter le coup de hache. Une danse s'engagea ainsi, Lully évitant, ses ennemis l'attaquant. La sirène tentait d'étudier leurs mouvements et de trouver une faille, mais elle n'y arrivait pas... elle continua ainsi, jusqu'à ce qu'un événement ouvre la brèche : une explosion retentit non loin de là, ce qui détourna leur attention. Lully profita de ce moment pour désarmer le premier de son sabre, et poignarda l'autre dans la poitrine, mais pas au cœur, ce dernier ayant dévié le coup de justesse.
La sirène en profita pour fuir hors de la maison. Le mastoc n'en ressortit pas; elle espérait qu'il se vide de tout son sang. En revanche, le second en ressortit, et il se mit à la poursuivre. Ce dernier était plus agile qu'elle, ce qui lui faisait gagner du terrain petit à petit. Lully courait aussi vite qu'elle le pouvait, en passant à travers les rues, certaines étant vides, d'autres encombrées par les combats. Elle se retourna une dernière fois pour voir où en était son assaillant... et quand son regard se reporta sur son propre chemin, elle vit avec effroi que la route était bouchée. Par un mur. Et elle se le prit en plein dans la figure. Lully tomba lourdement parterre et perdit conscience. Mots: 721 |
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| | Ven 27 Juin 2014, 13:49 | |
| « ...eh, le thon !! » Ces mots venaient de sonner comme des coups de marteau dans la tête de Lully. Cela lui avait fait tellement mal qu'elle n'avait pas compris ce qu'on venait de lui dire (et heureusement). Avec difficulté, elle ouvrit les yeux et se releva. Elle avait une douleur atroce à la tête, ainsi qu'au bras et aux jambes. C'était le contrecoup de toutes les blessures qu'elle avait subi dans la bataille... en plus de ce coup énorme qu'elle avait reçu d'un mur. Petit à petit, ce souvenir se précisait dans sa tête. Elle se souvenait qu'elle était en train de courir. De fuir... un ennemi. Quand elle le réalisa, Lully se recula instinctivement de la voix qu'elle avait entendu, mais quand elle regarda la personne, elle ne le reconnut pas.« Qu'en est-il de ce chien au sabre...? » demanda-t-elle faiblement.
« J'ai aucune p*tain d'idée de ce que tu racontes, mais grouille-toi et lève toi car il y en a d'autres qui attendent. » Agressée, Lully dégaina son couteau, une rage brûlant dans ses yeux. Comment cet inconnu avait l'audace de lui parler ainsi !? Elle était une personne, et non pas un chien. C'était un de ces hommes qui mériterait de brûler aux enfers. Lully maintenait son couteau droit vers le cœur de ce dernier, mais il l'arrêta d'un geste et lui montra ce qu'il se passait autour d'elle. Suivant son geste, l'ondin regarda et devina où elle était : dans une maison de premiers soins. Quand elle avait été assommée, quelqu'un l'avait certainement traînée ici, en sécurité. Mais la maison était pleine à craquer, et dehors, cela continuait. Lully se retint de faire quoi que ce soit à l'homme vulgaire, et elle s'en alla simplement, sans oublier de récupérer sa sacoche et de vérifier son contenu. On ne savait jamais, avec ce genre d'abrutis finis sans respect...
Quand Lully sortit de la maison, elle sut tout de suite que la bataille était terminée. Le quartier où elle s'était réveillée était en ruines : il s'agissait d'un des premiers à avoir été touchés par l'attaque, là où elle avait commencé à défendre. Lully souffrait en voyant cette ville majestueuse être aussi blessée, tout ça pour un groupe de faiblards qui s'étaient mis à paniquer à cause de tout ce qu'il se passait en ce moment. Se rendaient-ils compte de l'absurdité de tout cela ? Pfff... au moins, Lully avait pu prendre plaisir à tuer du monde. Mais maintenant, le jeu était fini. La sirène entreprit de monter dans la ville, pour chercher un responsable et se rendre utile. Après tout, elle avait participé à la bataille, il fallait bien qu'elle aide pour enlever les décombres...« Excusez-moi... je peux aider ? Je m'appelle Lully. »
« Euh... pardon ? Ah. Allez donc voir Min, là-bas. » Lully alla donc voir Min, qui l'envoya voir Guillaume, qui l'envoya voir untel... mais personne ne lui permit de se rendre utile. Elle avait plus l'impression d'être un boulet pour eux rien que dans le fait de leur demander un peu de leur attention. Alors, elle finit par plier bagage et partir pour une autre ville, une qui serait à peu près en sécurité, elle espérait. Alors qu'elle s'approchait de la sortie, une famille d'anges vint l'aborder. « Où allez-vous, gente dame ? »
« Oh, là où le vent me portera... ou plutôt, là où je pourrais m'accorder une paix dans tous ces événements troublants. »
« Oh, vous savez, nous ne faisons que chercher un tel lieu depuis un mois. Mais où que nous allions, le mal est arrivé. On nous avait assuré que Drosera était une forteresse, et voilà le résultat... » la mère de famille fit un geste vers les bâtiments détruits. « Si nous avons un conseil à vous donner, ce serait celui-ci : retournez chez vous. » Lully ne répondit pas. Elle regarda la famille s'éloigner avec leur peu de bagages. Peut-être iraient-ils à la citadelle blanche, le refuge des anges sous l'océan... peut-être elle aussi, devrait retourner sous l'eau. Du moins, s'il y avait encore une once de magie dans ce monde quand elle l'atteindrait, pour pouvoir se retransformer. Après tout, ses frères et ses soeurs étaient eux aussi menacés... elle savait que certains soupçonnaient les sirènes responsables de tous ces changements. *Alors le temps presse. Je dois y aller, et vite.* Mots: 752 |
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