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 Protégez Drosera et Drosera vous le rendra [Mission Niveau III]

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Lun 02 Juin 2014, 14:14





Le soleil se levait péniblement sur la forêt des murmures, les rayons ayant du mal à percer les arbres. Drosera n’était pas non plus bercé de lumière, la flore lugubre empêchait le soleil d’y pénétrer convenablement. J’étais encore dans la chambre, installé près des malades pour être au plus près d’eux. J’entendais tousser certains, s’arrachant à moitié les poumons. Je jetai les couvertures et m’habillai pour m’occuper d’eux. J’espérais plus tard être assez doué pour obtenir le titre de médecin, celui d’apprentie était un travail dur et le pire était que le travail fourni n’était pas rémunéré. Mais comment me plaindre alors que j’étais nourrie et logée ? En réalité c’était ce qui me déranger, la liberté me manquait. Je passai la journée à penser des plaies, à regarder Durzol recoudre des blessures plus importantes, m’apprenant au passage la potion qui permettait de faire dormir les patients avant une intervention douloureuse. Je me remémorai également les parties importantes du corps humain, il fallait que je les connaisse pas cœur pour ne pas m’occuper du foie si c’est autre chose qui est en cause. Le travail de mémorisation était dur, mais à force de faire, cela venait instinctivement.

Lorsque mon service, si je puis dire, fut fini, Durzol me dit que je pouvais sortir prendre l’air. Je ne me fis pas prier. Je regardai alors l’architecture plus que travaillée de la cité. J’étais fière d’appartenir à ce peuple, fière d’avoir enfin une origine et d’être revenue à mes racines. Je vis alors au loin une fumée noire qui émané de la forêt des murmures, cette même forêt qui nous protégeait de l’extérieur. J’accourus, poussant les gens sur mon passage. Je vis alors les soldats s’agiter et courir dans la même direction que moi. Je montai ainsi sur les remparts et vis qu’en bas, des Béluas Monstrueux tentaient de rentrer dans la cité. Certains du corps militaire se battaient contre eux et je bandai mon arc pour aligner un Bélua. Je fis ainsi se mouvoir les plantes qui grimpaient sur le mur pour pouvoir descendre dans la zone de combat. Non loin, la forêt prenait feux, et la chaleur était insoutenable. Certains ayant le pouvoir de créations de l’eau tentée d’arrêter l’avancé des flammes vers la cité, et je décidai de les défendre pour qu’ils aient le temps de jeter l’eau. J’entendis alors :


« Dégage gamin ! »

Je n’y prêtai pas plus attention que cela et évitai un Bélua qui arrivait, la gueule grande ouverte vers moi :

« Evite de me mordre s’il te plaît, je n’ai pas envie d’avoir ta sale tronche en me transformant ! »

Je sortis une flèche de mon carquois et lui plantai en plein milieu du front. Un autre Bélua, un lézard à première vue, me donna un coup de queue et je volai plus loin. Il s’en prit alors aux hommes qui tentaient d’éteindre le feu, et je me relevai en armant mon arc pour lui décocher une flèche en pleine tête. Les Alfars reprirent alors leur travail et laissa un de leur confrère à terre, ils n’avaient pas le temps de jouer les apprenties médecin. Je me précipitai vers l’homme blessé et l’examina. Le Bélua l’avait mordu au thorax et il n’en avait plus pour très longtemps, l’air des poumons se vidant petit à petit, il s’suffoquait. Je décidai de lui briser la nuque tout en lui murmurant : « Désolé ».

Autour de moi, le peuple Alfar se battait corps et âme pour leur cité. Je fus secoué d’un frisson, je me battais pour quelque chose de juste. Personne n’avait décidé à ma place j’avais sauté dans le tas sans réfléchir, pour aider ceux qui m’était chers : mon peuple. Je voulais également aider ma cité, celle qui m’abritait. Je vis au loin un soldat peiner pour se débarrasser d’un Bélua mi- panthère, mi-homme. Je levai la main et fit se mouvoir des ronces qui grimpé sur la cité, celle-ci allèrent entourer la bête pour laisser le temps à l’Alfar de l’abattre. Il tourna la tête autour de lui et me vis, toujours la main levée. Il me fit un signe de la tête et je fis de même.
Cette attaque n’était pas une véritable attaque majeure, les Béluas n’ayant aucune chance de rentrer avec leurs dents et leurs griffes. Mais peu m’importait le niveau de cette attaque, le résultat aurait été le même : leur défaite. Je me relevai en décochant des flèches par-ci par-là, jusqu’à ne plus en avoir. J’étais rempli de fierté et défendait autant que possible ceux qui avait du mal à renvoyer les Béluas dans leur niche. Cela me rappela un bref instant Saari qui était une Bélua panthère. Qu’elle drôle de situation tout de même. Distrait, je me laissai surprendre par un monstre à tête de lion. Je reculai vivement en voyant ses dents acérées. Je lâchai alors mon arc et courus, le lion aux fesses. Le mur de la cité en face de moi, je ne fis que prendre de l’élan pour rebondir sur la pierre et faire une arabesque en posant mes mains sur ses épaules. Je le vis abattre sa mâchoire dans le vide et lorsque je me retrouvai derrière lui, plantai mon couteau dans sa colonne vertébrale, tournant la lame dans sa moelle épinière.


Je sentis alors deux grosses mains s’abattre sur mes épaules et me jeter plus loin. Le lion s’écrasa par terre dans un bruit sourd et je vis à ses côtés un deuxième lion, lui bien vivant. Dans tous les cas, ils étaient tous pratiquement mi- bête mi-homme. Sa tête se tourna vers moi et je compris bien vite qu’il n’avait qu’une envie : me déchirer en petits morceaux. Je sautai sur mes deux pieds, prêt à le recevoir. Il me fonçait alors dessus en sortant ses griffes, et j’évitai avec peine ses pattes trop lourdes. Il me l’acéra alors au niveau des côtes. Le sang dégoulinait de ma plait et j’empoignai un couteau de lancer pour pouvoir me défendre. Lorsqu’il balança sa patte en ma direction, je glissai entre ses pattes inférieures et lui coupa le tendon d’Achille. Il rugit et plia sa jambe. Je me précipitai alors pour l’abattre de dos, mais il m’envoya valser avec son bras gauche. Ce Bélua commençait à me taper sur le système. Alors qu’il courait vers moi, je lui lançai un couteau en direction de la tête, mais il se protégea et la lame alla se planter dans son avant-bras. Il avait l’air encore plus enragé qu’avant. Je courus également en sa direction et il ouvrit grand la gueule. À la dernière minute, je l’évitai en le prenant par la nuque et en plaçant un coup de pied dans le ventre. Il suffoqua, mais ne tomba pas, me prenant par la jambe et me jetant une nouvelle fois au loin. Cette fois-ci j’entendis mes côtes craquer et je restai à terre quelque instant. Ce n’était néanmoins pas le moment de flancher. Je me relevai, faisant mine de rien. Je savais endurer la douleur malgré moi, des années à la secte avaient suffi à m’endurcir. Je regardai alors le monstre avancer vers moi, mais celui-ci n’arrivait pas à poser sa patte inférieure gauche à terre. Je me déplaçai alors autour de lui, le regardant avancer. Il fallait que je trouve un moyen de l’immobiliser. Je levai alors la main vers la cité et firent se mouvoir les ronces. Elles allèrent entourer la jambe meurtrie de la bête qui rugit en se cabrant, toutes griffes dehors. Plus il se débattait, plus il souffrait. Je pus aisément m’approcher de lui et tout en évitant ses tentatives d’une nouvelle fois planter ses griffes dans ma peau, je lui transperçai la tête avec ma lame. Il s’effondra dans un nuage de poussière.  La bataille n’était pas finie, mais j’étais déjà bien amoché.

Je me penchai sur un homme qui semblait mal au point. Son bras venait d’être arraché à coup de dents par la même bête que je venais de tuer. Il se vidait littéralement de son sang. J’arrêtai difficilement l’hémorragie, l’homme s’étant déjà évanoui. Il fallait à tout prix que je l‘emmène à Durzol pour qu’il le soigne. En attendant, je le laissai au sol, continuant de me battre contre l’ennemie. Le feu était presque éteint et je remerciai le ciel d’avoir protégé notre cité. Je me jetai sur un monstre qui tentait de bouffer un des soldats alors que celui-ci était en train de repousser un autre Bélua. Je sentis mes côtes cédées à l’impact et je lâchai un cri avant de me reprendre. Je plaçai l’une de mes mains sur mes côtes, sentant un léger gonflement. Durzol devra également s’occuper de moi. La bête me fixa de ses yeux lugubres avant de décider de m’attaquer. J’étais beaucoup plus lent, mais pas sans défense. Je lui jetai alors un couteau dans le cœur et il s’arrêta net. Pensant que je viserais la tête, son bras c’était levé. Il laissa tomber ses bras et tomba à genoux. Il s’effondra, la main sur son cœur. L’homme que je venais de sauver posa sa main sur mon épaule. Le combat était fini. Je replaçais ma main contre mes côtes et me précipitai vers l’homme laissé que j’avais laissé. Je vérifiai qu’il respira encore avant de le tirer vers la grande porte. Un soldat vint m’aider en silence, et quelques un, blessé nous suivirent. Les autres rassemblaient les corps des Béluas pour les brûler, et d’autres remettaient la flore convenablement grâce leur don.

Nous marchâmes silencieusement dans les rues, nous dirigeant vers l’établissement des blessés, là où était Durzol. Les passants nous regardaient sans un bruit. Nous rentrâmes dans l’hôpital et mon Maitre accouru vers moi. Nous couchâmes le grand blessé dans un lit et Durzol s’occupa de lui en premier. Il l’emmena dans une autre salle aidée par les autres qui était également médecin. La journée n’était pas finie pour moi, car c’était à mon tour de m’occuper des autres soldats. Je pansai des plais,  recousais des blessures, puis leur donnai pommade et potion pour leur rétablissement. Un soldat me dit alors de m’allonger, il voyait bien que j’étais également mal en point, et que pourtant, je prenais soin d’abord des autres au lieu de me plaindre de mes propres blessures.  Il s’approcha de moi et mis sa main sur mon épaule :

« Je t’ai vu te démener pour que personne ne soit blessé et t’acharner à protéger ta ville. Tu es quelqu’un de brave et tu as sauvé bon nombre d’entre nous. Je te promets d’en faire par à l’échelon militaire supérieur, ta place n’est pas parmi le petit peuple »

Durzol revint alors vers moi, me tâtant les côtes de ses mains habiles. Néanmoins, il ne pouvait rien faire pour des côtes cassées. Il me fit un bandage, invoquant sa magie blanche pour essayer qu’il y est moins de dégâts et de douleurs, mais le temps était nécessaire pour que mes côtes se remettent.

C’est ainsi que du jour au lendemain je fis un peu plus connu aux yeux des passants et surtout, que je pus avoir accès au deuxième plateau, même si je restai auprès de Durzol au niveau inférieur.


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