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 Rencontre avec la princesse du crépuscule [Aëran]

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Mer 11 Juin 2014, 19:54


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »



J'ouvre lentement les yeux. Je regarde autour de moi, en me les frottant doucement. Je me lève et m'étire. J'avais passée la nuit contre le tronc d'un arbre assez confortable. Je monte à ce dernier avec toute la grasse et l'agilité dont je pouvais faire preuve.

Une fois au sommet de l'arbre je regarde l'horizon. Le spectacle était magnifique, comme toujours. Les différentes teintes orangées se confondaient avec le bleu nuit du ciel nocturne. Les rayons chatoyants du soleil venaient caresser les quelques étoiles encore visibles dans le ciel. Je m'émerveille devant ce magnifique chef-d'oeuvre, comme à mon habitude, au lever et au coucher du soleil.

Je reste ainsi quelques instants regardant le soleil se lever. Une fois que celui-ci brille haut dans le ciel azur, je décide de descendre de l'arbre. A peine mes pieds nus eus touchés l'herbe sèches mon estomac gargouilla. Je m'empresse alors de trouver un plan de ronces pour me rassasier de ses quelques mûres. Une fois mon but atteint je récupère une poignée de ces fruits -en faisant attention à ne pas me piquer- et les avales goulûment.

Enfin rassasiée je me dirige vers une petite clairière et m'allonge dans l'herbe laissant ainsi, les quelques rayons du soleil, qui ont réussi à passer à travers le feuillage des arbres, me caresser le visage. Je ferme les yeux et profite du calme et de la sérénité de cet endroit, en laissant mon esprit vagabonder, je ne sais où. Je me mise à réfléchir. Je pensais à des tas de choses. Ou plutôt je tentais de me souvenir. Me souvenir de mon passé. Mais dès que j'essayais tout ce que je voyais était un immense trou noir... Je n'aurais jamais cru que mes crises auraient pu me faire perdre la mémoire. J’espère que ça ne ce reproduira plus...

En réfléchissant bien il y a peut être quelque chose dont je me souviens... Ce n'est pas une image ou un moment... Mais plus une odeur... Oui c'est ça ! Une odeur ! Une odeur d'un être cher je suppose... C'est une odeur indescriptible. A la fois douce, rassurante et apaisante. Le parfum d'une femme je présume.

Alors que j'étais perdue dans mes pensées à la recherche de mes souvenirs égarés, j'hume l'air ayant l'impression d'être envahie de cette douce odeur. Comme si cette personne était là avec moi. J'ouvre alors un oeil pour vérifier que j'étais bien seule. C'est fou ce que le cerveau peut nous pousser à croire. Je le ferme de nouveau et retourne à la recherche de ma mémoire disparue sans trop de réel succès...  




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Ven 13 Juin 2014, 13:35





Aujourd’hui était un jour funeste pour moi… oui, car je devais m’occuper de la fille de ma famille d’accueil, LA pintade de service. J’agrippai la manche de Durzol, mon maître, et je lui dis les dents serrées :

« Je suis obligé de m’occuper de cette fille ? Sérieux, ne me laisse pas avec cette… »

Il me fit taire et me répondis :

« Tu parles de ma fille là… surveille ton langage. »


Cette femme, je ne la supportais tout simplement pas. Nous ne nous aimions pas, c’était la petite princesse qui se croyait tout permis… et elle me prenait pour son larbin. Lorsque je vis Durzol et sa femme partir au loin, je me tournai vers Lindile et soufflai en passant ma main dans mes cheveux :

« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’es pas heureux d’être avec ta sœurette ? »

Je ris avant de lui cracher :

« Ah, je suis ton frère maintenant ? Ce ne serait pas plutôt parce que madame aurait bien envie de visiter le deuxième plateau, mais que seules moi et Durzol y avons accès ? »

Elle fit la moue comme une enfant, ignorant mes remarques. Je m’avançai alors en direction de la sortie de Drosera.

« Où vas-tu comme ça ?? » me cracha-t-elle

Je ne répondis pas, continuant en traversant la place, elle, me suivant en pesant :

« Arrête de me suivre, s’il te plait… » Soufflais-je désespéré

«  Père a dit que tu devais t’occuper de moi ! Je lui dirais que tu … »

« Ferme là… » Lui coupais-je la parole « Tu m’irrites les tympans »

Elle continua à jacasser dans tous les sens et c’est ainsi que devant les grandes portes de Drosera, je me mis à crier :

« Je pars ! Je vais m’aéré la tête et je reviendrai que lorsque je serai calmé ! »

Je m’aventurai donc dans la forêt des murmures, l’entendant se plaindre au loin. Je soufflais lorsque le silence se fit ressentir… Cela faisait tellement du bien que je pris une grosse bouffer d’air. Nóm, ma petite Aquape était avec moi, sur mon épaule. J’allais pour m’allonger dans la clairière plus loin, sortant mes petits champignons hallucinogènes. Nóm grogna :

« Allez laisse-moi en prendre, j’ai besoin de m’évader un peu… je vais rester quelques jours avec la pintade… »

Lorsque j’entrai dans la clairière, je vis une femme allongée. Je me plaquai soudainement à un arbre, la regardant de loin :

« On s’est fait piquer la place on dirait… »  

J’entendis soudainement du bruit devant moi, et sans savoir ni comment ni pourquoi, je me retrouvai pendu  par le pied :

« Tu sors enfin de la ville, enflure ! »

Je connaissais bien cette voix, et je ne pus m’empêcher de souffler. Ma journée avait déjà mal commencé, elle ne faisait qu’empirer maintenant. Je pris alors le ton de l’ironie :

« Tiens donc, toi ici ! Mon vieil ami ! »

Il ne me répondit pas, regardant la femme au loin :

« C’est qui celle-là ? »

« Aucune idée… mais elle m’a piqué ma place au soleil »

Il se retourna et me regarda d’un air perplexe :

« Tu la connais pas… alors pourquoi tu l’épiais ? »

Je supose qu'il avait l'impression de faire une remarque pertinante... ce qui ne l'était pas puisque je ne l'épiais pas du tout. Cet homme était aussi bête que ses pieds et aussi bête que la pintade que je devais garder, il ne sera pas trop difficile de lui filer entre les pattes. Je ne répondis même pas à sa question, de toute évidence, lorsqu’il était convaincu de quelque chose, rien ne pouvait l’en dissuader :

« Tu es seul dis-moi ? » me renseignait-je

Je le vis soudainement donner un coup de main dans les airs, et au loin, vis des hommes en noir sortir des bois. Tout doucement ils approchèrent, sans bruits, avec des cordes dans les mains. Je soufflais, le sang me montait à la tête, et je devais intervenir avant que cela ne devienne sérieux non ? J’empoignai un couteau de lancer et coupa vite fais la corde. Avant même que l’autre homme n’est le temps de réagir, je m’élançai dans la clairière à vive allure, criant :

« Allez ! On se réveille ! Et on court ! »

Cinq hommes s’élancèrent dans la clairière, tous de vielle connaissance. Ils venaient surement indépendamment de la secte, juste pour se venger… ou avoir des renseignements ? Dans tous les cas, je pris la femme par le bras et l’emmenais loin d’eux durant un petit moment. Une grotte s’offrait alors à nous, et je me précipitai dedans. Lorsque je vis deux hommes passer en courant, je sortis la tête pour voir où étaient les autres… je ne vis rien, et je m’adressai donc à la femme :

« Bon, il va falloir rester ici un petit moment… »  

Je m’assis donc par terre, dos au mur. Qu’elle journée pourrie.

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Sam 14 Juin 2014, 16:54


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »



J'ai à peine le temps d'ouvrir les yeux et de comprendre la situation que je me fais entraîner par un jeune homme, un alfar d'après ce que je vois. Je le suis du mieux que je peux sans discuter. J'avais mal au coeur.... J'étais sensible et la façon dont il me ballottait était plus que désagréable. A peine ai-je mis les genoux à terre que je me mise à tousser et à vomir mon maigre repas. Une fois finie je respire un grand coup, m'essuie la bouche du revers de ma manche et le regarde sans rien dire.

C'est alors que quelque chose retient mon attention. Je m'approche alors beaucoup de lui et enfouis mon visage dans son cou pour humer son odeur. Cette odeur. La même que celle dans mes souvenirs. Je relève la tête vers lui et le regarde avec des yeux légèrement écarquillés sous la surprise. Je ne m'en rendais pas forcément compte mais nos visage étaient plutôt près. Mais cela m'étais égale. La proximité d'un individu me laisse totalement indifférente. Je réfléchis alors un assez long moment à ce que je pourrais dire puis opte pour un simple :

« On ne ce serait pas déjà rencontrés ? »

De mon ton habituel, neutre. Je détail un moment son visage avant de plonger mes yeux rubis dans les siens. Alors que je le fixais dans les yeux je pouvais ressentir ses sentiments. Je sentais qu'il avait le coeur lourd. Il à dut beaucoup souffrir. Mais bizarrement ça ne m'affecte pas plus que cela... Il doit avoir une très grande maîtrise de sois. Je l'en remercierais plus tard. Je reste ainsi à le fixer dans les yeux un long moment sans rien dire avant de me reculer lentement et de poser mon dos contre la paroi rocheuse de la grotte. Je regarde autour de moi et commence mon analyse des lieux. Si je me souviens bien j'ai passé la nuit ici il y a quelques jours.

Je reporte mon attention sur lui. Je remarque alors un petit Aquape à ses côtés. Je ne peux m'empêcher de sourire et de le fixer. Il était si mignon. Je raffolais des animaux. Je me souviens alors de ma récolte de tout à l'heure et sors une poignée de mûres de la poche de ma cape. Je tends ma main pleine de ces dernières vers le petit être avec un magnifique sourire rassurant :

« Mange, tu es si chou ! »

Je continue de lui sourire la main tendue vers lui. C'est fou ce que les animaux sont mignons !




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Dim 15 Juin 2014, 14:34





Les Alfars sont des êtres avec un principe : ils ne supportent pas les êtres faibles. Heureusement pour elle, j’avais l’esprit assez ouvert pour tolérer les comportements de faiblesse. Je la vis ainsi tousser et vomir, j’eus une grimace de dégout. Je détournai le regard vers l’extérieur de la grotte, guettant nos assaillants, empoignant un couteau de lancer au passage. Je sentis alors la femme coller son visage dans mon cou. Je posai mon index sur son front et la poussai doucement :

« Tu m’envoies désoler, mais mon cœur est déjà pris… »  

Elle semblait très surprise, pas par ma phrase j’espère ? Elle me posait soudainement une question, et je laissai tomber ma main :

« Peut-être bien ouais… mais dans ce cas-là, je ne m’en souviens pas… ou alors… »
C’est vrai qu’elle me rappelait quelqu’un, une femme, mais avec des trait légèrement différents :
« Non tu me rappel personne en fait » rajoutais-je sèchement

Elle se mit à reculer et à s’intéresser à Nóm. Je la chopai par la peau du cou lorsque la femme lui proposa des fruits :

« Eh, je t’ai déjà dit de faire attention aux inconnues ! Surtout ceux qui te proposent un truc à bouffer ! T’es irrécupérable… » Finis-je par marmonner

Je reportai mon attention sur la femme. Je la dardai du regard, elle était vraiment bizarre :

« Je t’ai jamais vu à Drosera… enfin en même temps je ne fais pas trop attention à ceux que je croise, mais ceux du premier plateau, je les ai au moins vu une fois, tous »

Je ne les entendu ne pas approcher, un peu perdu dans mes pensées. Cette femme, c’était sûr, je l’avais déjà croisé quelque pars. Je me sentis alors tirer par les pieds, et c’est par instinct que je plaçai mon pied sur son torse puis poussai de toutes mes forces :

« Alors ! Tu te terres avec ta Minette ? » Dis l’homme que je venais de pousser et qui était en train de se relever

« Je n’ai pas envie de me battre aujourd’hui, tu peux comprendre ça ? » lâchai-je, lasse de tout cela

Soudainement, celui-ci se prit une flèche dans la tête. J’allais remercier la femme, mais remarquai que cela ne venait pas d’elle… Je sortis mon arc et l’armai sans attendre. Regardant autour de moi. Je vis alors un homme, sa corde tremblait encore. Je ne le connaissais pas, mais vu son accoutrement, c’était un simple bandit… je t’irai et celui-ci la dévia d’un revers de main, invoquant son pouvoir. C’était un Alfars, tout comme nous. C’est ainsi que trois autres vinrent à notre rencontre, couverte de sang. J’en déduisais que les autres étaient morts… t’en mieux, ils venaient de me hacher le boulot :

« Allez, on met les mains sur sa tête et on se couche au sol » lançai le plus charismatique, surement le chef

J’esclaffai de rire tout en invoquant le pouvoir d’envoutement, manipulant les ronces alentours. L’une entoura le corps d’un bandit qui cria lorsque les épines allèrent s’enfoncer dans son cou. Il fallait que l’on sorte d’ici. Celui en possession de l’arc essaya de me viser. Je l’esquivai et soudainement, je me sentis tirer de toute part. Les Alfars avaient fait se mouvoir différentes plantes qui s’étaient entourées autour de mes poignets et pieds, m’immobilisant au passage. Ils tiraient chacun de leur côté, m’obligeant à abandonner ma magie pour me concentrer sur mes membres et tirer de toutes mes forces pour ne pas être écartelés. Nóm se prit un coup de pied lorsqu’elle essaya de me défendre, et elle ne bougea plus. Mon visage était déformé par l’effort. L’homme charismatique s’approcha de la femme :

« Tu vas gentiment nous accompagner ma belle » luis dit-il en la prenant par le bras « Et tu vas aussi nous dire où tes parents ont caché leur saleté de magot, enfin, je devrais plutôt dire : NOTRE magot »

Je me pris un violent coup avant de sombrer dans un profond sommeil. Je ne voulais pas savoir où j’allais me réveiller… mais il fallait bien qu’un jour j’ouvre les yeux. C’était maintenant clair, je ne connaissais pas cette femme, mais sa mère, si. Quant à eux, c’était aussi clair, c’était leur ancien groupe, abandonné pour en rejoindre un autre, beaucoup plus intéressant pour leur petite personne.


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Lun 16 Juin 2014, 21:50


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »



J'ouvre difficilement mes yeux. Ma tête me provoquait une douleur épouvantable. J'avais du mal à me souvenir de ce qui c'était passait. Des ravisseurs... Un jeune homme... Un Aquape !!

Je me précipite vers ladite créature inconsciente sur le sol. Je la regarde sous toutes les coutures et l'installe plus confortablement en poussant un soupire de soulagement. A première vue il, enfin elle -d'après ce que j'ai pu constater- n'avait rien de grave.

J’aperçois le jeune Alfar de tout à l'heure, inconscient lui aussi, au fond de la pièce. Je m'avance vers lui. Je dégage doucement quelques mèches rebelles de devant son visage. Il était bien endormie. Si mes souvenirs sont exactes il devrait avoir les poignets et les chevilles blessés. Je soulève alors légèrement ses vêtements sur les parties affectées afin d'en vérifier l'état. Ellse étaient couvertes de plaies. Elles ne sont pas très profondes mais si elles s'infectes cela peut devenir grave.

Je fouille dans les poches de ma cape... Mes herbes médicinales ne sont plus là. Oh non... Comment allais-je faire ?!

Alors que je réfléchissais à un moyen de le soigner j'aperçois une bassine d'eau et un linge mouillé dans un coin.

« Ca fera l'affaire. »

Je commence alors à nettoyer les plaies du jeune homme. Une fois fait je déchire le linge et bande ses plaie avec la plus grande délicatesse dont je peux faire preuve.

Une fois mon travaille fini je soupire de soulagement et m'adosse contre le mur à côté de lui. Il n'y avait plus qu'a attendre maintenant. Je fais donc mon habituelle analyse des lieux et de la situation :

Je me trouve dans une pièce sombre et humide dont j'ignore l'emplacement. Il n'y a qu'une porte verrouillée et une petite aération. Je suis seule avec un Alfar et une Aquape dont j'ignore tout. Nous sommes retenus en captivité par des bandits qui en veulent à mes parents d'après ce que j'ai compris... Si seulement je pouvais les aider, je l'aurais fais. Mais malheureusement j'étais amnésique et j'ignorais tout de mes parents. De leurs noms jusqu’à leur apparence. Et même si je leur disais cela m’étonnerais qu'ils me croient et nous laisse partir comme si de rien était...

Mon dieu, moi qui m'attendais à passer une journée tranquille et comme les autres, bah c'est raté....




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Jeu 19 Juin 2014, 12:30





J’étais dans une obscurité totale. Je voulais ouvrir les yeux, mais mon corps refusait. Je sentis que l’on me touchait, mais je ne bougeai pas. J’entendis des mots, mais tout fut confus. Dans quelle galère m’étais-je encore fourrée ? Après quelques minutes interminables, je bougeai enfin les doigts, puis la tête. Je poussai su mes bras pour me mettre sur le côté et regarder autour de moi. C’était une pièce que je connaissais bien, car exactement comme une cellule. Je soufflai en me relevant, regardant la femme du coin de l’œil. Je me relevais donc, remarquant mes bandages fraichement mit. Je m’avançai vers la porte, posant ma main dessus, puis tapant du poing ensuite. Je vis alors Nóm et me précipitai vers elle, usant de ma magie blanche pour la soigner et la soulager.  Je posai le regard sur la femme et lui demandai soudainement :

« Tu es blessé ? » sans attendre sa réponse, je rajoutai « Merci pour les bandages »

« Qui sont-ils ? Que veulent-ils à tes parents ? » La questionnais-je ensuite, écoutant sa réponse.

Je passais ma main dans mes cheveux, Nóm était redevenue vive comme avant et c’était perché sur mon épaule :

« Je vais tenter de les manipuler, mais je ne sais vraiment pas où cela va nous conduire. »

Je m’approchai de la porte, plaquant mon oreille contre celle-ci. J’entendis alors l’homme assis à côté. J’étendis donc mon aura d’attraction, l’insistant à ouvrir la porte métallique. Cela ne marchant pas, je décidai de me transformer en petite fée pour passer dans la grosse serrure. Avant cela, je dis à la femme Alfar :

« Je reviens »

C’est ainsi que mon corps passa la porte. Tout me semblait plus grand, et l’homme était immense. Tout en utilisant mon murmure hypnotisant, je lui insufflai d’ouvrir la porte en me plaçant sur son épaule. Ce qu’il fit sans attendre. C’était maintenant mon instrument. Je me retrouvai face à la femme, toujours perché, et une toute petite voie lui dit :

« Viens, il ne faut pas rester ici ! »

Nóm se percha sur l’épaule de la femme. Nous nous aventurâmes dans les couloirs, entendant des hommes rire de leur voix grave. Nous entendîmes alors une discussion :

« Attend, c’est quoi cette embrouille ? T’es en train de nous dire que cette femme est la fille de nos anciens chefs ? Mais elle habite dans les bois ! Au mieux, c’est une sauvage ! » Cria l’un d’eux en tapant sur la table. Nous étions cachés près de la porte, ne pouvant passer sans être vue.

« C’est elle, j’te dis… fais-moi un peu confiance ! Elle ressemble à sa mère comme deux gouttes d’eau… On enverra sa tête à ses parents par la suite, ça leur apprendra à retourner leur veste… »

L’homme qui devait nous garder brandit son arme dans la pièce. Je venais de lui dire de les attaquer pour que nous puissions passer. J’avais donc repris ma forme d’homme Alfar :

« Désolé, si tu veux savoir la vérité sur tes parents, nous pouvons toujours le découvrir maintenant… j’ai quelque connaissance sur la manipulation d’instruments de torture, nous pourrions en faire parler un, avant que ce géant ne les abatte tous les deux, puis nous échapper ensuite »

J’attendais sa réponse bien évidemment, regardant de ma place les hommes se battre, ne comprenant pas l’agressivité de leur ami.



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Ven 20 Juin 2014, 15:42


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »




Je ne peux m'empêcher de sourire et de me redresser en le voyant ouvrir les yeux. On aller enfin pouvoir sortir d'ici. Etre enfermée me met mal à l'aise. Moi qui est tant l'habitude d'être à l’extérieur.

Lorsqu'il me demanda si j'étais blessée je secouais doucement la tête en baissant la manche de ma cape sur mon bras par réflexe. Je n'es pas envie que l'on s'attarde sur une simple plaie. J'affiche un petit sourire en entendant ses remerciements et réfléchis un instant à ma réponse. Je pense qu'un "de rien" serait approprié pour ce moment. Je m’exécute alors et me relève.

Je le regarde se démener à tenter d'ouvrir la porte. Je m'apprêtais à lui proposer mon aide. J'aurais peut être pu essayer de passer à travers le mur. Mais je vis qu'il avait réussi tout seul alors je ne pris même pas la peine de lui en faire part.

J'hoche la tête à sa remarque et m’apprête à le suivre. Je sourie à l'Aquape qui se perche sur mon épaule et lui grattouille le menton avant de m'aventurer des les couloirs aussi glauque et oppressant que la précédente cellule.

Je réprime un frisson de mal être. J'entends alors les malfrats de tout à l'heure parler de moi. La curiosité est loin de faire partie de mes défauts je ne prends donc même pas la peine de les écouter. Mais le mot "sauvage" résonna malgré tout dans mes oreilles. Je ne peu m'empêcher de rire silencieusement à cette "insulte". Je dois dire que l'on m'a déjà qualifiée de tout les mot mais aussi bizarre que cela puisse être jamais de celui là.


J'écoute l'Alfar et hausse les épaules. Qu'es ce que cela pourra-t-il m'apporter si ce n'est des ennuis ? Je ne prend pas la peine de le regarder et lance d'un air plus relaxe qui est loin d'être habituel pour moi

« Mes parents ne sont que des inconnus pour moi. Je ne vois pas ce que cela peut me faire de savoir pourquoi ils en on après eux. »

Je m'aventure alors de nouveaux dans les couloirs. Ma priorité pour l'instant et de sortir de cet endroit au plus vite et de regagner la forêt. Sans ça je ne me sentirais pas à l'aise.





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Mer 06 Aoû 2014, 16:01





Cette femme était plus qu’étrange. Tout le monde aurait voulu en savoir plus sur un passé oublier, mais ici, elle ne désirait pas s’y replonger, comme-ci elle en savait déjà trop. Son passé devait être une source de souffrance peut-être… et moi, j’aimais faire souffrir les femmes. « Restez donc un peu avec moi. » Lui lançais-je en faisant se mouvoir les ronces des alentours. Refermant les épines autour de ses poignets, il était temps de montrer ma vraie nature. La tirant vers moi, je lui saisis les poignets et étira mon don d’attraction à son maximum. Avant même qu’elle ne dise quoi que ce soit, je lui murmurai tout en invoquant mon pouvoir hypnotisant : « Tu restes sagement ici » Je la lâchai lentement en souriant, avant de rajouter tout en passant ma main dans ses cheveux : « Moi je vais m’occuper des méchants messieurs… ». Je la quittai sur ces mots.

En entrant, le gros avait été abattu par les deux autres. Un sourire sarcastique illuminait mon visage.  Alors qu’ils se jetèrent sur moi, je les esquivais avec aisance, plantant une fourchette dans l’œil d’un des hommes. L’autre revint, brandissant une hache. Je lui lançai un couteau que je trouvai sur la table. Il tomba à genoux avant de s’effondrer. Quant à l’autre, je le pris par les cheveux pour tirer sa tête en arrière et me laisser le champ libre sur son cou. J’hésitai un petit moment… avant de planter mes dents dans sa chair. Je revins vers la femme qui visiblement avait dû ressentir la douleur des hommes, elle devait avoir une empathie très développée. Mon visage était ensanglanté du sang de celui qui gisait dans son propre sang, la gorge ouverte. Il m’arrivait parfois de refaire surgir le Aëran du passé, c’était une erreur, je le savais, mais j’avais mes limites et les femmes en faisaient partie.

Je repassai ma main dans ses cheveux, la plaquant contre le mur de pierre.
« J’aimerais beaucoup savoir pourquoi des hommes comme eux te recherchent… » Je la pris alors violemment par le bras et la tirai dans le couloir : « Bon, comme tu as le même don que moi, à peu près, je vais être contraint de trouver des chaînes ou une corde pour te maintenir en place… » Je pris donc une corde qui était accrochée au mur et lui attachai les poignets ensemble. C’était assez plaisant d’être plus fort pour une fois. Je ne savais pas encore qu’elle avait plus d’un tour dans son sac.

Je l’emmenai dans une pièce vide, nous avions tout le temps de faire plus ample connaissance, nous trouverons une sortie plus tard. Là, tout de suite, j’avais envie de m’amuser. Seul avec cette femme dans la pièce, je m’approchai d’elle :
« Bon dis-moi… » Je passais ma main sur sa joue, la maintenant fermement de l’autre main : « C’est quoi cette histoire avec tes parents ? Puis… » Je m’approchai encore plus près d’elle, menaçant : « Quel est ton histoire et ton lien avec ces hommes ? » Mes mains ne tentèrent aucune autre approche, je n’en avais d’ailleurs pas envie, je tentais juste de lui faire peur.



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Jeu 07 Aoû 2014, 12:53


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »




Je ne réagissais à aucuns de ses actes. Me contentant de simplement grimacer à chaque emprises assez violentes qu'il me portait. J'aurais pus me défendre, c'est vrai. Ou au moins tenter de le faire. Mais je n'étais pas aussi stupide, j'étais très faible physiquement et ne voulais pas perdre de l'énergie inutilement.

Je dois dire que je n'en reste pas moins assez surprise, je ne m'attendais pas à ce que ce jeune homme se montre aussi peu tendre avec moi. Il n'avait pourtant pas l'air de vouloir me nuire précédemment, bien au contraire d'ailleurs. Et puis je dois dire que c'est bien la première fois qu'un homme s'en prend à moi de la sorte. Habituellement les autres que j'avais rencontrée ce contentaient de contempler ma "beauté" avec admiration. Je ne veux pas paraître narcissique, je ne fais que les citer.

Il m'avait demandé de rester immobile, ce que je fis. Bien que j'aurais préféré sortir d'ici, non seulement car les lieux fermés me mettaient mal à l'aise mais aussi car il s'apprêtait à massacrer des hommes sous mes yeux. Je n'avais pas l'âme sensible, non. Mais mon empathie était plus fort que tout.

Je garde fermement les paupières fermées et essaye de retenir les larmes de douleurs qui me montes aux yeux. Je me mordis la lèvre inférieure jusqu'au sang pour ne pas couiner. Je pensais le massacre terminé alors j’ouvris doucement un oeil. La vision que j'eu ensuite était plutôt horrible et dégoûtante mais elle suscita en moi un grand intérêt soudain pour cet homme.

J'avais eu des doutes sur sa nature dès que je l'avais vu mais là mes doutes venaient de se confirmer. Il s'agissait bel et bien d'un vampire. Je dois dire que je ne suis pas curieuse en temps normal, mais j'ai toujours étais intriguée par cette espèce, surtout par leur régime alimentaire pour être exacte.

Une fois fini de se rassasier il revient, m'attacha les poignets et commença à me poser des questions sur mes parents ainsi que sur ces hommes. Seul soucis je n'étais pas apte à lui répondre. Je concentre alors toute mon attention sur mes poignets en le fixant d'un air impassible, celui que j'avais depuis le début. Quand soudain je me mise à le regarder avec profond intérêt :

« Ça à quel goût le sang ? C'est si bon que ça ? C'est dur à supporter la soif ? Es-ce que le goût peut varier en fonction de la personne où de son groupe sanguin ? Sa fait mal une morsure de vampire ? Je sais. Tu pourrais me mordre ? Comme ça je saurais. »

Très sérieusement, alors que je venais d'arriver à me détacher les poignets grâce à mon pouvoir qui me permettait de traverser la matière, je me lève, m'avance de quelque pas vers lui, penche la tête et dégage ma nuque de mes cheveux roux afin de la rendre accessible. Je le regarde totalement détendu comme si je venait de demander une chose banale telle que l'heure qu'il était et ne laisse absolument rien transparaître dans mes yeux. Après tout, ce n'était pas comme si ils étaient remplie d'émotions en temps normal non plus.  






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Jeu 07 Aoû 2014, 18:20





Tout ce qui suivit me surprit au point que je reculai d’un pas. Cette femme faisait fausse route, mais elle révéla qu’elle était fortement attirée par la race vampirique. Ce qui eut le don d’encore plus me surprendre. Elle m’offrait son cou comme si cela était normal lorsqu’on croisait un vampire… Je suppose que si je l’avais vraiment été, je n’aurais fait qu’une bouchée d’elle, mais ce n’était pas le cas. Je me demandais aussi si cela ne faisait pas partie d’un plan qu’elle avait mis au point dans sa tête, pour que je baisse ma garde. Je me rapprochai d’elle, posant ma main sur son cou pour descendre et caresser le long de son bras : « Tu te méprends sur mes intentions et sur mes origines » bien sûr que j’aimais le sang, mais cela ne faisait pas de moi une de ces sangsues répugnantes. Elle réveilla en moi cette bête sanguinaire qui aurait beaucoup aimé gouter sa chair, mais à la place, je mis ma main sur sa nuque et replaçait ses cheveux d’un geste. J’étais à la fois doux et violent, c’était ce qui pouvait effrayer en moi. Je mis mes doigts autour de son cou pour la faire reculer contre le mur. « Tu n’as pas répondu à mes questions » ce qui allait devenir compliqué avec elle, c’était le fait qu’on ne pouvait la maintenir prisonnière due au fait qu’elle savait traverser la matière. Néanmoins, je relevai le défi. Dans le cas contraire, je la manipulerai via mon attraction et mon pouvoir d’hypnotisme.

Sans perdre une minute, je rapprochai mon visage du sien. Je ne comprenais pas bien en quoi ces hommes trouvaient un quelconque intérêt en cette fille. Elle réagissait de manière étrange, presque se donnant sans sourciller d’aucune manière. Ce n’était pas pour me déplaire, mais je devais admettre que je préférais faire mal aux femmes qui se débattaient un minimum. C’était un peu comme jouer au chat et à la souris. Peut-être fallait-il la secouer un peu pour réveiller en elle son instinct de survie ? « Tu es inconsciente, tu t’offrirais presque à moi sans mots, comme si la situation était parfaitement normale… qui es-tu pour ne pas tenir à ta vie de la sorte ? » Je pense que c’était par là que j’aurais dû commencer et non sur tout le reste. Je laissai mon pouce caresser le sillon de son cou, pensant maintenant à Léto. Que faisait-elle en ce moment ? La différence physique était flagrante, Léto ne possédait aucun des atouts de la jeune femme que j’avais en face de moi, mais pour autant, son manque d’attributs, ne m’avait, et ne me gênait pas. Sans pour autant parler de la frustration qu’engendrait son absence, je ressentis en moi une montée d’adrénaline. C’était étrange de détester les femmes et de les aimer à la fois. Cela se voyait surtout par la suite, car je n’hésitais pas à leur faire mal ou même à planter mes dents jusqu’au sang. Je balançai ma tête de droite à gauche pour reprendre mes esprits. « Tu veux savoir quel gout a le sang ? » dis-je en la provoquant, la regardant d’un regard noir. Je me mordis le bras, laissant le sang couler. De l’autre main, je la pris par le l’épaule et la retournai en coinçant son cou au creux de mon bras. Je mis alors ma blessure en face de ses lèvres : « Va y goute ! Tu m’en diras des nouvelles ! » J’étais violent avec elle, mais je voulais lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas donner son sang à tout va en demandant quel saveur cela a, c’était idiot, sauf pour quelqu’un qui n’avait pas gout à la vie peut-être… De plus, derrière cet argument, je pouvais la faire souffrir à ma guise, autant physiquement que psychologiquement.

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Ven 08 Aoû 2014, 10:38


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »




« Oh alors tu n'es pas un vampire... Quel dommage... »

Je soupire en affichant une petite moue déçue perdant soudain l’intérêt que j'avais à son égard. Je frissonne à chaque contact de ses doigts sur ma peau et ne pus retenir un léger rougissement. Je n'étais pas très habituée aux contacts physique, encore moi à celui de la gente masculine. En y réfléchissant bien il est vrai que j'ai maintenant quelques centaines d'années et je n'ai même jamais ne serait-ce qu'embrassée un homme. Je n'ai jamais réellement ressenti le besoin de ce genre de choses...

Alors qu'il me tenait fermement contre le mur je ne pouvais plus fuir son regard ce qui donna une couleur bien plus rosée à mes joue. Il me mit son bras ensanglanté sous le nez en me disant de goûter. En proie à ma curiosité -dont je voulais me débarrasser- je lâche ces quelques mots en le regardant timidement :

« D'accord je vais le faire... Mais si après tu pouvais éviter d'être aussi tactile avec moi ça m'arrangerais... C'est plutôt embarrassant pour moi vois tu...  »

Et sans même attendre ça réponse je pose délicatement mes lèvres sur sa plaie et commence à aspirer quelques gorgées. Je ferme les yeux soudain victime d'une violente migraine. Je vis des images défiler dans ma tête. Non. Des souvenirs. Ce goût métallique... Il c'est déjà rependu dans ma bouche il y a longtemps.

Ce souvenir était flou je ne distinguais pas grand chose. Il y avait une petite fille d'environ 4 ans, de ce que j'arrivais à distinguer il s'agissait de moi enfant. devant moi ce trouvaient un homme et une femme entrain de ce faire sauvagement assassiner. Étaient-ils mes parents ? Je ne distinguait rien d'autre si ce n'est le sang qui gicle abondamment sur mon visage et ce goût métallique.

J'ouvre vivement les yeux et tente de mettre un maximum de distance entre nous le temps de reprendre mes esprits. Je me masse les tempes en respirant profondément. Je le regarde alors sérieusement.

« Alors écoute. Concernant tes questions je ne peux pas y répondre. Je suis amnésique. Mais comme tu viens de satisfaire ma curiosité je vais essayer de te rendre la pareille. Le goût du sang viens de m'évoquer un souvenir. Je ne sais pas si ça sert à grand chose que je t'en parle mais bon... Alors que j'avais environ 4 ans un homme et une femme ce sont fait massacrer sous mes yeux, je ne serait pas dire par qui ni de qui il s'agissait mais il serait fort probable que ça soit mes parents. Je n'en sais pas plus, désolée. »





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Lun 11 Aoû 2014, 17:11





Je venais tout bonnement d’agresser cette femme, et tout ce qu’elle faisait pour se défendre, c’était… rien. J’avais très envie de lui montrer ma vraie nature, mais ma conscience me l’interdit. Son passé ne m’intéressait pas vraiment, je prenais cette femme pour une proie, une victime et il semblerait que cela ne la dérangeait pas plus que cela. N’avait-elle pas remarqué que je la provoquais ? Que je tentais de la soumettre ? Elle me demandait juste d’être moins tactile, ce qui était impossible au vu des circonstances, mais apparemment, je lui si demandai de me suivre ou n’importe quoi, elle le ferait avec grand plaisir…

Je me demandais tout de même ce qu’elle avait derrière la tête. N’avait-elle jamais rencontré d’homme ? Ou même d’être de sa propre race ? Je soufflais et passais ma main dans mes cheveux :
« T’es pas possible comme gonzesse… et c’est quoi ce visage rempli de tout l’amour du monde ? T’es une Alfar bordel de Dieu ! Où sont ta fierté et l’envie de t’en sortir ? C’est limite si tu as un instinct de survie ! » Lui dis-je en la poussant violemment « Quant au fait d’être moins tactile » rajoutais-je en la prenant par le cou « Je ne le serais que lorsque tu auras le cran de te débattre ». Cela devait être une grande claque pour elle, mais c’était la dure réalité de la vie. Tous ne seront pas aimables avec sous prétexte qu’elle est pacifique.

Derrière nous, on entendit les pas des bandits qui fouillaient les sales à notre recherche
. « Si j’ai bien compris, c’est toi qu’ils veulent non ? » Je bloquai son cou entre mon bras lorsque les hommes ouvrirent la porte. « Si c’est la fille que vous voulez, il va falloir me laisser passer » leur dis-je avec détermination. C’est exactement cela qui manquait à cette fille, la détermination. Ils s’écartèrent et nous pûmes passer tout le long du couloir jusqu’à la sortie. Je glissai dans l’oreille de Lilith : « Si tes parents sont morts, ils ne sont apparemment pas au courant » bien loin de là où nous étions, je décidais de la relâcher. La forêt des murmures était si noire que je pus aisément dire que nous étions en plein milieu de la nuit. Je me tournais vers la femme : « Bien, ça n’a pas été bien compliqué tout compte fait… je devrais peut être te garder sous le bras jusqu’à Drosera, au cas où ils décideraient de nous suivre » Je la regardais avec toute la noirceur que mon âme avait et lui dit enfin la vérité : « Je n’aime pas les femmes tel que toi, je les déteste, alors estime-toi heureuse que je ne t’ai pas encore fait de mal » je regardai ailleurs, un peu pensif, et rajoutai : « Et je ne le ferais pas, pour la bonne raison que depuis quelque temps ma conscience me fait défaut » C’était la vérité, depuis Léto, ma conscience était beaucoup plus forte et refusait que je ne touche à une femme pour le plaisir de leur faire mal, ce qui était agaçant pour la bête en mi qui ne demandait que du sang. Je n’aimai d’ailleurs pas les femmes faibles et sans but, ni même manipulatrice et fausse. La seule qui avait pu toucher mon cœur était bien loin aujourd’hui.



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Lun 11 Aoû 2014, 20:55


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »




Nous marchions dans la forêt des murmures en pleine nuit alors qu'il continuait de me sermonner. Ce qu'il pouvait être agaçant ! Dire que je l'avais pris pour quelqu'un de gentil au début ! Je m'étais même inquiétée  pour lui et avais bandée ses plaies... Qu'es ce que je regrette maintenant ! J'aurais dus le laisser inconscient dans sa cellule !

Alors que je marchais derrière lui je m'arrête soudainement et regarde son dos d'un air sévère. C'était une première, à vrai dire, rare sont ceux qui arrive à me faire sortir de mes gonds :

« Bon maintenant que tu a fini tes remontrances je pense que ça viens à moi ? A vrai dire je n'aime pas m'énerver et je n'avais aucunement envie de rentrer dans ton jeu, cette attitude n'est pas digne de moi, mais il semblerait que tu ne me laisse pas le choix. Pour commencer non, je ne suis pas une Alfar ! Il est possible que j'ai appartenu à ce peuple il y a quelque centaines d'années mais aujourd'hui ça n'est plus le cas. Je suis Lilith Callisto Pandora. Déesse du soleil levant ! Je suis l'incarnation du crépuscule ! Et je n'apprécie pas du tout ton langage vulgaire et tes manière de traiter un membre d'une espèce supérieur à la tienne ! Concernant le faite que tu sois aussi tactile avec moi je ne le tolère pas non plus ! Aucuns hommes n'a jamais sali mon corps en posant ses mains dessus et je ne veux pas que les tiennes me rendes impure ! Ensuite si je ne me défend pas c'est que d'une part tu n'es pas digne que je me fatigue pour toi et d'une autre c'est que je suite consciente de la faiblesse de mon enveloppe corporelle ! Car oui, moi contrairement à toi je réfléchis avant d'agir ! Et pour finir sache qu'en près de 500 ans je n'ai jamais ratée un seul couché ou levé de soleil et à cause des tes bêtises j'ai manquée à mon devoir ! Si tu continue de me portais atteinte comme tu le fais des forces divine dont tu ne peux imaginer la puissance s'en prendront à toi ! Et là, même moi je n'y pourrai rien ! Sur ce je te souhaite une agréable soirée ! »

Je serrais les poings avec rage et reprends mon souffle les pieds bien encrés dans le sol. Je crois que c'est la première fois que je parle autant. Je me retourne vivement et commence à m'éloigner de lui d'un pas pressé par mon énervement. Actuellement je n'avais qu'une envie, regagner ma grotte et me coucher afin de ne pas manquer le levé du soleil demain matin. C'est avec cette idée en tête que je tente de mettre le plus de distance entre nous.






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Sam 16 Aoû 2014, 22:07





C’était bien simple, je n’en revenais pas. C’était limite si je me retenais de rire aux éclats face à cette femme qui prétendait être une déesse… ou que je ne fuyais pas… mais bon, je n’avais qu’une envie, provoquer cette Alfar, et si en prime si je pouvais provoquer les Dieux, alors c’était une chance que je ne devais pas rater ! Je souris, un peu désorienté par temps de folie en un si petit corps. Lorsqu’elle eut fini, je la retins pas le bras, l’attirant vers moi, « Déesse du soleil levant ? Je ne vais tout de même pas te laisser filer comme ça ma belle ! M’attirer les foudres des Dieux est mon passetemps favori ! » Invoquant mes ronces, j’enfonçai leurs épines dans sa peau pour faire couler son sang. Je la relâchais, la jetant au sol et regardais le ciel en criant: « ALORS ? » Écartant les bras pour attendre ma sentence, mais rien ne vint, tout simplement parce qu’il n’y avait jamais eu de Déesse du soleil levant.  Je regardais Lilith dans les yeux et lui dis : « Quoique tu crois, quelle que soit ta folie, les Dieux ne seront jamais là pour appuyer tes dires. Je peux te faire ce que je veux, te laisser pour morte, la seule chose qui pourrait m’arriver est de mourir et de devenir démon… » Je baissais presque la tête. C’était vrai, loin de son peuple elle n’était rien. Peut-être la solitude l’avait-elle rendue folle à en croire n’importe quoi, mais cela ne fonctionnait pas sur moi. Je n’étais pas assez naïf.

Adril avait raison, nous étions un peuple qui ressentions aussi la pitié, car c’était ce que je ressentais en ce moment. Je ris soudainement en lui disant : « Explique moi une chose, Déesse, si tu es vraiment un être supérieur, pourquoi tes parents sont morts avec une simple épée ? Et explique-moi pourquoi j’arrive à te manipuler d’une main sans que tu ne puisses te débattre ? » Je passais ma main dans mes cheveux, la situation devenait embarrassante. Peut-être ne l’avais-je pas assez secoué ? Elle accepté tout comme si elle n’avait pas conscience de la dure épreuve qu’était la vie. Je ne pouvais rien faire pour elle, ni la brusquer, ni lui expliquer… d’ailleurs, comment faire comprendre à une folle qu’elle délire. « Dit, en temps qu’être supérieur, tu ne devrais pas savoir plein de chose sur ce monde ? Comme…je ne sais pas, ce qui se passe peut-être ? » Je regardais en l’air, comme pour apercevoir ses cylindres bleus qui éclairaient le ciel ou cette lune immense qui était prête à nous écraser… je savais bien qu’elle n’en savait rien, mais je me demandais ce que ses délires allaient faire de cette réalité.



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Dim 17 Aoû 2014, 17:20


Lilith Callisto Pandora

« Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence. »




Il ne me fallut pas longtemps avant qu'il me stop dans mon élan. Et voilà ça recommence ! Mais quand es-ce qu'il va me laisser tranquille celui là ?! Qu'es ce que je lui ai fais à la fin ?!

Il m'attrape dans ses ronces assez brutalement et me plaque au sol. Mon sang coulait lentement par les plaies causés par ces plantes. J'entendais se qu'il me disait d'une voix lointaine. J'étais très sensible malheureusement. Et bien que je n'avais perdu que très peu de sang la fatigue cumulée par les évènements avait suffit pour me mettre dans un état second.

Je ne comprenais plus ce qu'il disait et je me battais intérieurement pour ne pas perdre connaissance. J'étais épuisée. Je tente de me défaire de son emprise mais abandonne vite cette idée. Cela ne sert à rien. Déjà dans mon état normal j'aurais eu beaucoup de mal alors là ce n'est même pas la peine d'y penser.

Alors que je sombrais peu à peu dans mon inconscient je tourne un dernier regard vers lui. Mais qui était-il à la fin ? Et pourquoi s'en prend-t-il à moi ? Je n'ai rien demandé à personne !

Tout était noir. Ma tête me faisait un mal de chien. Peut être m'a-t-il tuée dans mon inconscient ? Mais ça m'était égale. De toute façon en tant que déesse mon corps lui est peut être destructible mais pas mon esprit. J'en était persuadée.

J'ai un horrible sifflement dans les oreilles et mon corps est tout engourdie. J'essaye d'ouvrir les yeux en vain. Mon corps ne répond plus. Épuisée je décide de me détendre et de me laisser aller.

Je faisais un rêve doux et agréable. J'étais allongée dans une prairie recouverte de fleurs, le soleil était chaud et apaisant, il caresser ma peau. Je regardais le beau ciel bleu et dégagé avec un sourire serein aux lèvres. Tout était tellement bien. J'aurais pu rester ici éternellement.

Quand soudain une voix perturba ma tranquillité. Je ferme vivement les yeux en grimaçant visiblement mécontente. Cette voix je la percevait à peine mais cela suffisait pour m'agacer. J'étais tellement bien dans ce rêve pourquoi faut-il qu'on me dérange maintenant ?

La voix ce fait de plus en plus fort et insistante. Je me met à grommeler dans mon sommeil. Je ne comprenait pas ce qu'elle disait avant que je ne me rende compte quelle m'appelait. C'était bien mon nom que j'entendais depuis tout a l'heure.

Je suis soudain intriguée avant que l'idée que ça soit ce garçon agaçant me vient en tête et me mette tout de suite de mauvais poil. Il me faut encore un moment avant que je ne me décide à ouvrir les yeux. Un peu trop brusquement d’ailleurs. La lumière m'éblouie et je les refermes presque aussitôt en râlant.

Je me redresse toujours les yeux fermés et prends soin de les ouvrir plus doucement cette fois. Je regarde autour de moi avec une mine endormie. Je ne distinguais pas grand chose. J'étais totalement déboussolée :    

« Où suis-je ? »

Es-ce que c'était lui qui m'avait appelée ou es-ce que j'ai tout simplement rêvée ?







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Rencontre avec la princesse du crépuscule [Aëran]

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