Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 [EVENT] Partie I. Le rocher au clair de lune.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Lun 23 Juin 2014, 22:45


[EVENT] Partie I. Le rocher au clair de lune.  - Page 2 815464PNJErwan

Erwan se déplaçait dans Dhitys. Il savait que leur présence ne serait pas forcément appréciée des Béluas qui étaient actuellement déjà bien occupés avec leurs problèmes internes. Dehors, des bruits macabres résonnaient, des bruits de roches explosées, d'arbres déracinés, d'Hommes foudroyés. Erwan ne savait pas s'ils étaient en sécurité au sein de la cité mais sans doute bien plus que dehors. Il ne pouvait pas gérer les choses seul. Il y avait trop à faire, trop à penser. Alors, lorsqu'il vit la dryade qui l'avait rejoint plus tôt sur le rocher au clair de lune, celle-ci encore fiché sur sa panthère à plaques, il se fraya un chemin jusqu'à elle. Les individus arrivaient par vague et alliés et ennemis se mêlaient complètement, les uns se battant contre les autres parfois mais le plus gros étant englouti par les courses folles pour la survie de chacun. Le Bélua n'était pas sûr que ses semblables acceptent de protéger ceux qui les attaquaient quelques secondes plus tôt. « Toi ! ». Ce n'était sans doute pas le meilleur moyen de s'adresser à la jeune femme mais il n'avait pas le choix s'il voulait qu'elle l'entende. Il avait une mission pour elle, de la plus haute importance. Pourquoi cette dernière ? Il n'en savait rien à vrai dire. Peut-être lui faisait-il confiance malgré le peu de connaissances de sa personne qu'il possédait. Mais il avait aperçu ce qui était arrivé à la panthère entre deux catastrophes. Il pensait que cette dernière avait réussi à la sauver du mal qui l'avait enveloppé quelques temps plus tôt. Si tel était le cas, alors elle était digne de la mission qu'il voulait lui confier. « Je ne sais pas si tu le sais mais c'est un peu le chaos ici. Les Béluas n'auront peut-être pas envie de nous accueillir, du moins, les étrangers... ». Il se sentait un peu comme tel quel en réalité mais il n'avait pas envie de s'attarder sur cela. « Pourtant, dehors, c'est la panique et ces choses affreuses attaquent sans se soucier de qui ou de quoi. Nous n'allons pas pouvoir sortir et si les étrangers se font attaquer par l'intérieur et par l'extérieur, il risque d'y avoir bien des pertes inutiles... ». C'était certain. Surtout qu'à présent l'on ne pouvait plus réellement distinguer alliés et ennemis, sauf si ces derniers attaquaient clairement. Erwan était né à une époque où la cité de Dhitys n'existait pas et ne lui prêtait pas réellement d'attachement, mais il souhaitait éviter les débordements non nécessaires. Protéger les Béluas était la priorité, surtout les enfants qui feraient la grandeur de la race demain, mais, d'un autre côté, il se voyait mal annoncer à leurs alliés qu'ils devaient quitter les lieux. Regardant la dryade une dernière fois, il lui dit : « J'aimerai que tu trouves des hauts dignitaires de la race pour les convaincre de trouver une zone afin d'héberger tout le monde le temps que ça se calme dehors... Merci ! ».

Erwan s'éloigna. Il devait trouver l’Élue des cieux à présent. Le jeune homme ne l'apercevait pas, nulle part. Sur le chemin il tomba presque nez à nez avec une jeune fille qu'il ignorait avoir parlé avec le Bélua écureuil. Elle était en plein combat et, posant rapidement une main sur son épaule il la gratifia d'un sourire. Les moments qu'ils vivaient n'étaient pas les plus faciles mais sans doute en sortiraient-ils tous grandis... ou traumatisés. Le Bélua la laissa, se dirigeant vers la sortie à grande peine à cause du flot des arrivants. Finalement, ses efforts payèrent quand son regard se posa sur Nydelia. Ouf, elle était là ! Il avait besoin d'elle, ayant eu une idée qui pourrait calmer les esprits. La rejoignant, il posa délicatement sa main sur son avant bras. « Élue des cieux... ». Il s'arrêta un instant, ayant faillis la tutoyer à cause de la situation. Donner des ordres afin d'assurer la survie de tous faisait parfois oublier les bonnes manières mais, après tout, il s'agissait d'une reine, il ne pouvait décemment lui manquer de respect. « J'ai entendu dire que les anges pouvaient créer des zones pacifiques, est-ce vrai ? Si tel est le cas, pourriez vous essayer d'user de vos pouvoirs pour calmer toutes les personnes présentes ? Je crains que si nous ne faisons rien, les Béluas risquent de nous repousser hors de leurs murs. Pour nos ennemis, peut-être est-ce légitime mais jamais je ne laisserai des personnes comme vous se faire jeter dehors... S'il vous plaît, essayez. ». Il lui sourit à elle aussi, se disant que même si la situation ne s'y prêtait pas, il ne perdait rien à le faire. Il devait sortir dehors afin de vérifier par lui-même l'état des lieux.

Et si les Ridere décidaient de tout détruire, est-ce que se réfugier dans Dhitys était une bonne idée ?

809 mots

Explications:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 26 Juin 2014, 13:46


La peur, la panique, ces deux sentiments étaient bien présents maintenant. Quand je regardais autour de moi, je ne voyais que fuite. Certaine personne, auparavant ennemi ne savais pas trop ce qu'ils devaient faire. J'en voyais qui regardais la fuite et qui dans des moments hésitations entre se diriger vers la citée ou ils devaient crainte de ne pas être bien accueillit, tenter leur chance sur les monstres, prenait l'instant de trop. Ces monstres continuaient leur ravage continuant à avance impitoyablement devant eux, ne laissant plus rien sur leur passage. Je ne comprenais pas, pourquoi agissait-elle comme ça ? Avait ce un lien avec leur ancien emprisonnement ? Est-ce que quelque part elles voulaient se venger de quelque chose, ou quelqu'un qui les avaient condamnées a je ne sais combien d'années prisonnier dans les glaces de ce mystérieux continuent ? Malheureusement, ce n'était pas vraiment le moment de commencer à réfléchir de la sorte, je ne voulais pas risquer de continuer à perdre trop de temps, car je me posais trop de questions, j'aurais le temps de me les poser plus tard.
Je vis alors une personne complètement terrifier, en boule sur le sol, elle me semblait attendre que le moment arrive, comme s'il était inévitable. J'allais alors vers elle pour la rassurer, pour lui dire qu'il fallait qu'elle continue, que l'on allait réussir, mais qu'elle devait pour cela se diriger vers la ville. J'en profitais alors que je devais lui soigner une blessure sur sa jambe pour lui donner cet espoir et cette force qui lui manquait. Je l'aidais alors à se relever pour qu'il puisse prendre enfin la route vers la ville.
Je n'arrivais pas vraiment a m'y rendre moi même, je voulais reste le plus longtemps possible en arrière pour aider toute personne qui en aurait besoin. Beaucoup étaient blessées et il n'y arriverait certainement pas si on les laissait dans cet état. Je sais que je prenais des risques en faisant comme ça, mais je n'avais pas le choix à mes yeux. Je me dupliquais alors une nouvelle fois pour aider le plus de personnes possible dans le peu de temps qu'ils nous restaient. Je me demandais aussi, est-ce que nous ne faisions pas une erreur ? Les emmener dans la citée semblait être une bonne idée, mais on ne savait toujours pas le but des ces créatures. Et si justement c'était d'atteindre la ville elle-même, qu'est ce que l'on ferait ? On serait tous enfermés comme des rats. Bon la ville était quand même assez grande, mais bon, je savais que ça ne servirait a rien d'espéré de ce cachée, quand je voyais le désert qui apparaissait derrière les créatures, c'était simplement déprimant.
Je fini par croisée une personne inconsciente, elle ne semblait pas être blessée gravement, mais elle allait restée dans cet état pendant un petit moment, je la pris alors dans mes bras et aider par une autre personne, on se dirigeait alors toute les trois vers la ville. Ils y avaient encore temps de personne derrière nous, mais malheureusement je ne pourrais pas faire plus que j'ai déjà fait je le crains. Une fois arriver, on déposait alors la jeune femme et je me retournai alors rapidement quand je sentis que quelqu'un venait de poser sa main sur moi. Je fus quand même soulagée quand je remarquais que c'était Erwan.
Il me demandait d'utiliser le sanctuaire sur l'endroit où nous nous trouvions, ces craintes étaient fondées. Avec les tensions actuelles, on ne pouvait pas prévoir leur réaction.

— oui, nous avons bien cette capacité. Je vais le mettre en place sur-le-champ. Mais retenez une chose, ce n'est-ce que temporaire, je vous préviendrais qu’il sera sur le point de s'éteindre, mais en attendant, il faut qu'ils nous acceptent tous. Même si je me doute bien que ce n'est pas évident.

Je m'envolais alors pour allée vers un endroit central, que ce soit bélua, allié aux ennemis, il valait mieux ne pas commencer a rejeter les uns pour garder les autres. Il avait raison, les béluas pourraient certainement rentrer sans aucun problème, ils étaient chez eux, mais les autres ? Ils risquaient de se faire chassés ou pires, se faire tuer, pour être certaine que ce n'était pas des ennemis au peuple.
Une fois le point central atteint je regardais autour de moi, la ville était grande, mais heureusement ma magie l'était aussi. J'espérais que ça ferait aussi effet sur ces créatures, elle qui ne semblait pas pouvoir être atteinte par nous que ce soit avec la magie ou avec nos armes. Est-ce que le sanctuaire les repousserait ? Leur feraient changer de but ? Si oui que ferait-elle maintenant ? S'en irait-elle ? Je n’en savais rien, mais en tout cas, il n'y avait pas vraiment d'autre chose à faire pour le moment qu'espérer.
Je me concentrais un moment et quelque instant après les sanctuaires étaient déployés sur une bonne partie de la ville avant de redescendre sur le sol. Maintenant, il ne nous restait plus cas attendre et voir ce qui allait ce passée. Car on pouvait très bien devoir faire évacuer la ville en entier, comme on pourrait vraiment retrouver ici un abri pour nous.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 27 Juin 2014, 23:50



Le rocher au clair de lune

« la vengeance sera mon pardon »  




INFORMATION IMPORTANTE :

Certains passages peuvent choquer les plus jeunes, en vue de scène assez "trash"

-malgré que je me suis retenu au niveaux des description sanglante, je tiens quand même à le signaler-



Les cris ne voulaient cessaient. L'agitation ne souhaiter s'atténuait.
La peur continuée de régner en maître sur ce domaine ensanglanté. Encourager par la pénombre qui s'amuser à troubler notre vision. Je ne distinguais que des ombres, qui revenaient toujours en surnombre, malgré les corps qui, un à un, tapissaient l'herbe humidifié par la rosée du soir. Une odeur de pourriture planée autour de chaque individu qui persisté à vouloir rester debout. Ce parfum d'adrénaline mortelle provenait des chaires ouvertes à blanc, qui furent dispersées un peu par tout sur ces terres. Ces vulgaires charpies de peau étaient censées représenter les défunts. Mais il n'en était rien à mes yeux. Ce n'était juste que de simples copies. Des poupées à leurs images que l'on aurait abandonnées sur ce champ de bataille. En aucun cas, ce n'était les originaux. En aucun cas, ces êtres disloqués et sectionné n'étaient réel. Non, ce ne pouvait être possible... Le glas métallique des armes raisonné dans l'air, tandis que des signaux d'épouvante suffoquer dans les bruits de craquement osseux et organique. La terre teintée d'eau rouge semblait vouloir se faire plus pénétrante encore que l'éclat bleu de la plaine lune. Et à cette cadence, elle parviendrait sans doute à ses fins. Les événements sembler se précipitaient dans une accélération exagéré. En premier lieu, ce fut des êtres humanoïdes qui se présentèrent contre nous. Puis, ce fut aux tours de ces créatures hideuses de jouaient leur rôle dans notre mort certaine. Alors que tout sembler ce présenté contre nous, d'autre être, ce partageant entre l'apparence humanoïde et bestiale, firent leur apparition. Au final, il n'était plus question de guerre entre les Béluas et les premiers intervenants. Mais bel et bien, l'ensemble de ces clans contre les derniers venus. Mais ça, je ne m'en suis pas tout de suite rendu compte. À cet instant, se fut quelque part, perdu entre les être sans vie et ce s'agitant pour leur survie.

Dans cette guerre chaotique, je sombrais. Terrorisé par l'aspect que pouvait prendre la mort, je laissais tout mon être tremblé, pendant que j'imaginais la tournure que prendrait ma fin. Allais-je me suicider par l'hypnose des sangsues géantes ou serait un humain qui allait me transpercer de sa lame ? Je n'en savais que trop rien. Je savais juste que je n'y survivrais pas et ce n'était déjà pas si mal. Je retenais mes larmes, malgré les brûlures qu'elles infligeaient à mes yeux. Par tous les moyens, j'empêchais un cri de sortir de ma gorge, ne souhaitant pas me faire de nouveau repérais. Mon désespoir devait probablement dégouliner vers le ciel, puisqu'un homme me remarqua malgré l'émoi.

Cette scène ne dura qu'une fraction de seconde. Et pourtant, à mes yeux, le temps fut comme ralenti. Me laissant ainsi, le soin d'examiner chaque détail sordide de cette venue. Un homme me fit rapidement face. Non pas dans l'intention de m'éliminer, mais dans la penser de me venir en aide. De me sauver. Je n'eus pas le temps de contempler les traits de son visage ; nie même de faire attention à son manque d'habillement. Cependant, ce que je pouvais affirmer, c'est que cette personne respirer la douceur et la gentillesse. Lorsqu'il fut prés de moi, j'eus comme l'impression de m'être fait faire enfermer dans un énorme cocon tout blanc. Les hurlements de douleur, l'odeur du sang et la noirceur ce cadre de guerre avait disparu. Il n'y avait plus que cette main tendue de cet homme, et mon petit corps fétiche à terre. Néanmoins, cette illusions s'évanouissa bien vite. Bien trop vite même. Mes tympans furent comme déconnectés du monde. Plus aucun son ne me parvenu au cerveau. Je n'ai pas entendu le son dû cylindre bleu percuter le corps nu de mon sauveur. Je n'ai pas entendu la chair de son bras se déchirer de sa main qui planer à présent, seule, devant moi. Je n'ai rien entendu. Pas le moindre son. Et lorsque je vis cette main à terre ; négligemment posé prés de mes genoux, tous mes sens me revenu de plein fouet. Le brouhaha de peur et de douleur persista avec plus de décibels. La foule s'agita davantage, mais plus dans le but de se battre ; mais simplement pour survivre. Des lumières de couleur bleues glaciale se propulser de manière hasardeuse, sans vraiment chercher de cible précise. Si auparavant on pouvait qualifier la scène comme étant la représentation d'une "guerre", maintenant elle n'était plus que le croquis d'une apocalypse absolue. Et une fois encore, j'étais là, immobile, comme une statue de pierre, planter dans ce cadre cauchemardesque où je n'avais pas lieu d'être. Contemplant cette main qui avait, peu de temps avant, un propriétaire. Il me fallut du temps, avant de comprendre la gravité de la situation. Et quand ce fus le cas, mon hurlement se perdit parmi les autres. Ce ne fut qu'un cri parmi tant d'autre...

Cette nuit ensanglantée était-elle un jour comme un autre ? Ce spectacle fessait-il partie de leurs quotidiens ? Je le supposais, même si je ne l'espérais pas. En réalité, ce monde n'était qu'une copie conforme à ma cage. Malheureusement, je commençais doucement à le réaliser. Un être, se sauvant à toutes jambes, me bouscula au passage. Moi et cette main inconnue. Sans pouvoir l'expliquer, ma première réaction fut de rattraper la main en question. Je me retrouvais à quatre pattes, dans l'espoir de retrouver ce membre. Celle-ci, par ailleurs, commençait déjà à se faire piétiner sous le passage brutal des individus. L'attrapant au vol et la serrant contre mon cœur, il me fallut quelques instants avant de pouvoir me relever. Le temps qu'il fallait aux anciens combattants pour m'écraser sous leur pas; chevauchant ainsi ma carcasse. Dans un moment de répit, je sentis que l'une de mes jambes n'avait pas apprécié de devoir soutenir le poids d'un adulte. Même si d'un point de vue visuel, cela ne semblait n'être qu'une égratignure, moi, je ressentis comme une atroce douleur qui me cloua définitivement au sol. Pour moi, c'était plus que clair. Tout n'était plus qu'une question de temps. D'ici peu, un flux magique bestial allait me hacher. Ce fut une affirmation que l'on me rétorqua une fois de plus. Une autre inconnue sembla avoir également pitié de moi.

Je revis cette magnifique femme aux ailes de colombe, qui, peu de temps avant, m'avait sauver la vie. Elle essaya de me rassurer en me fessant boire de douce parole réconfortante. Est-ce qu'elle-même même y croyais ? Pensait-elle sincèrement que tout se terminera bien ? La laissant soigner la blessure qui marquait ma jambe, je l'écoutais docilement me rassurer de mot illusoire, car cela me procurer un grand bien. Je dût me faire violence intérieurement, pour retenir mon envie de me blottir contre elle. Car sa douceur apaisa tous mes maux et je ne souhaitais pas que cela s'arrête. Cependant, lorsqu'elle eut fini de s'occuper de mon cas, mes jambes me firent décoller du sol pour m’entraîner vers le flux humain, qui se diriger vers les portes de la ville. Pousser par une irrésistible besoin primitif : celui de vouloir vivre encore.

Devant mes yeux, les horreurs continuées à défilaient les unes après les autres. Une femme, pleurant, à genoux, essayant de ranimer un être aimée. Suppliant que quelqu'un lui vienne en aide. Mais qui prendrais la peine de s'arrêterais pour lui faire comprendre qu'une moitié de corps humain ne pouvait encore respirer ? Les gens se bousculer sans ménagement, n'hésitant pas à marcher sur leur semblable pour sauver leur propre vie. En vain, pour la plus pars. Des hommes partiellement détruit continué de se déplacer; luttant contre l'agonie qui aller forcément gagner. Je vis des humains se transformer en animal et vise versa. Tous tâcher de sang ; leur appartenant ou non. Des prénoms se perdaient dans les cieux. Des amies, de la famille, des compagnons d'armes... Tous avaient perdu quelqu'un. Alliée ou Ennemie, quelle distinction pouvait-on bien faire ? Une vie, reste une vie. Un cadavre, restera un cadavre. Ce fut sur cette conclusion, que ce sale cabot me réapparut de nouveau. Me regardant de ces yeux vairons, comme si tout cela lui sembler parfaitement normale. Comme si ce spectacle ne l'atteignait pas. ❝ Tu es satisfait de toi ? ❞ Sans attendre la moindre réponse, je continuais mon chemin avec ce qui devait être mes semblables. Je ne sais pour quelle raison, ce chien continua à de me suivre. Est-ce bien Imil qui était revenu à la vie ou est-ce une toute autre personne, avec qui je l'aurais confondu ? À moins, bien évidement, que tout ça ne fut qu'une simple illusions et que je commençais à sérieusement perdre la tête. Allez savoir. Quoi qu'il en soit, le résultat fut le même. Je m'étais retrouvé dans une guerre qui n'était pas mienne. Devant des murs qui ne semblaient pas vouloir m'accueillir. ❝ Et maintenant ... ? ❞ Dis-je en serrant davantage la main morte contre ma poitrine.






Remerciement:

1483 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 29 Juin 2014, 14:23

D’un geste impatient, Cemilia essuya la sueur mêlée de sang étranger qui coulait sur son front. L’instant d’après, elle abattait son épée porteuse de mort sur le crâne d’une femme qui se jetait férocement sur elle. L’orisha eut à peine le temps de discerner un visage jeune, déformé par la douleur et la peur subite de la mort qui arrivait, avant que le corps de l’inconnue ne tombe comme une poupée désarticulée à ses pieds, aussitôt piétinée par des centaines de pieds.
Cemilia était plongée dans une cohue indescriptible. Tous, alliés ou ennemis, se pressaient rageusement les uns contre les autres, tranchant l’air de leurs lames en direction de quiconque se dressait sur leur chemin. Le vacarme désordonné qui régnait dans le lieu semblait ricocher contre les parois minérales qui emprisonnaient tous ces guerriers au sein de la terre, l’amplifiant plus encore, et le rendant assourdissant aux oreilles de quiconque aurait été assez lucide pour y prêter attention.
Cemilia, comme tous les combattants autour d’elle, n’entendait pas cette rumeur qui aurait dû lui vriller les tympans. Le seul son qu’elle entendait était le chant de ses lames, qui sonnaient lorsqu’elles mordaient la chair d’un ennemi, comme heureuses d’être dans leur élément, de semer la mort autour d’elles.
Cemilia menait une danse fatale, virevoltant comme un feu-follet à droite et à gauche, parsemant son chemin de corps sanguinolents. Toute raison, toute conscience avait été annihilée, seule restait l’adrénaline et l’instinct de survie, qui animait le corps de la jeune femme comme si elle avait été une marionnette grandeur nature. L’adrénaline, l’instinct de survie et, comme en témoignait le minuscule éclat de froideur dans le regard de l’orisha, l’ivresse du meurtre.
Elle s’amusait sur le champ de bataille.
La foule d’ennemis s’éclaircit quelque peu devant ses yeux, et Cemilia abaissa légèrement ses épées, interrompant son enchaînement endiablé de mouvements tous plus meurtriers les uns que les autres. Profitant de ce court instant de répit, elle essuya le sang qui maculait ses lames sur son pantalon de cuir, déjà parsemé de taches sombres et de déchirures là où un ennemi avait su l’atteindre – mais jamais assez pour l’empêcher de riposter au quintuple.
À cet instant, Cemilia sentit une main se poser sur son épaule. Elle sursauta et brandit instinctivement ses épées vers l’individu, prête à contre-attaquer. Cependant, elle vit qu’il s’agissait là du meneur même de la défense, le pirate à l’œil bandé du nom d’Erwan. Celui-ci était accompagné d’une femme d’une beauté rayonnante, et il lui adressa un sourire encourageant. Il semblait approuver le fait que l’orisha combatte avec tant de fougue et lui faisait comprendre qu’il fallait qu’elle continue ainsi. Puis le contact entre l’épaule de Cemilia et sa main calleuse se brisa, et il disparut dans la cohue aux côtés de la belle femme.
Cemilia resta une fraction de seconde figée, les yeux dardés sur le point où elle avait vu les deux individus disparaître. L’encouragement silencieux d’Erwan avait eu l’effet inverse de celui escompté sur la jeune femme ; au contraire, elle eut le sentiment soudain qu’une douche froide lui descendait dans le dos. Le vacarme insupportable qui régnait dans les lieux parvint enfin à ses oreilles, et elle crut instantanément que ses tympans allaient exploser.
L’intervention du pirate semblait avoir tiré Cemilia d’un long sommeil. Sa transe meurtrière s’effaçait, laissant place à l’écrasant poids de la culpabilité. Combien de vies, en l’espace de quelques heures, la jeune femme avait-elle été capable de prendre ? Combien d’existence avaient pris fin au fil de sa lame ? L’horreur sans nom qu’elle éprouva lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était incapable de placer un nombre en réponse à cette question arracha un frisson violent à Cemilia.
Ignorant les combats qui se poursuivaient autour d’elle, l’orisha se mit à avancer avec lenteur, ses épées pendant à l’extrémité de ses bras inertes. Comme un somnambule, elle se dirigea pas à pas vers la cité de Dhitys, qui attendait impassiblement la suite des événements.
Il fallait qu’elle sorte d’ici.
Elle avait pris des vies. Elle avait pris d’innombrables vies.
Ce sentiment était insupportable à Cemilia, qui sentait que son visage était soudain parsemé de tics nerveux, irrépressibles, comme si son corps lui-même tentait de rejeter cette impression de vide terrible en elle, de douleur si intense que l’orisha avait l’impression qu’un étau de fer empoignait son cœur et l’étranglait de sa poigne glacée.
Elle avait pris des vies.
Elle ne méritait pas de vivre.
Incapable de tenir plus longtemps debout, Cemilia s’effondra à quatre pattes, toute dignité, toute humanité écartée. Elle s’était abaissée aux plus bas instincts de l’être, l’animal qui grondait en chacun des Hommes peuplant cette Terre reprenait le dessus sur ce que la conscience combattait habituellement.
Recroquevillée sur elle-même dans les rues de Dhitys, maculée de sang et de boue, des sillons de larmes salées se dessinant sur ses joues, les vêtements déchirés, Cemilia resta prostrée sur le sol, incapable d’amorcer le moindre mouvement.
Folie venait folâtrer avec son esprit, profitant de la faiblesse dans laquelle l’avait plongée la guerre qui déchirait le monde.

842 mots.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 29 Juin 2014, 18:38



Visiblement, la défense des béluas à l’extérieur de la cité avait été un échec. Tous se repliaient en toute hâte, mais le chaos était plus grand encore depuis l’arrivée des Rideres. Amarel n’avait jamais vu de telles créatures, mais alors qu’Alia la guidait vers les murs de la ville, elle avait vue l’une d’entre elle renverser un arbre comme si de rien était, comme s’il avait été une vulgaire brindille sur son chemin. Elle avait craint que ce ne soient des renforts de leurs assaillants, mais visiblement depuis leur arrivée la pagaille s’était étendue aux rangs de ceux qui les avaient repoussés quelques minutes plus tôt. C’était comme si les Rideres massacraient à tour de bras tous ceux qui se trouvaient devant eux, et pour l’heure il fallait bien avouer qu’ils leur offraient un répit plus que nécessaire. Peut-être qu’en rejoignant les murs de Dhitys ils pourraient reformer une ligne de défense et affronter à nouveau leurs ennemis, aux côtés de la garde cette fois ci.

Les béluas et leurs alliés ne tardèrent pas à arriver aux portes de la capitale bélua en ordre dispersé. Le groupe était très étiré, et ceux qui disposaient d’une forme animale rapide étaient parvenus à devancer de plusieurs minutes ceux qui arrivaient tout juste à fuir devant leurs assaillants. Heureusement, Amarel s’était retrouvée dans le groupe de tête grâce à l’allonge d’Alia qui, même si elle n’était pas habituée à transporter un cavalier, pouvait néanmoins compter sur son corps massif et ses membres musclés pour atteindre une vitesse impressionnante. Cette courte avance qu’ils avaient leur permettraient certainement d’informer la garde ce qu’il se passait.
Alors qu’elle franchissait les portes,  Erwan vint la trouver pour lui demander d’aller prévenir les autorités béluas de la situation. La dryade hocha vigoureusement la tête et, sans plus un mot, Alia compris ce qu’elle avait à faire. La nymphe était contente de voir qu’Erwan en avait réchappé, car ils allaient avoir besoin d’un leader fort s’ils voulaient pouvoir tenir là où leurs lignes avaient été repoussées quelques minutes plus tôt. Cette fois ci, ils n’avaient plus froid à l’erreur. Ils avaient perdu les alentours de Dhitys, mais si leurs ennemis parvenaient à prendre la ville, les béluas seraient alors directement mis en danger, et ils savaient tous qu’ils ne pouvaient pas le permettre.

De quelques bonds agiles, Alia parvint à remonter la cours pour tomber directement face aux gardes royaux. Ceux-ci s’étaient placés en arc de cercle autour de la pente qui menait à la porte. Une rangée de piquiers dressait un véritable mur de pointes face au groupe qui s’avançait. Derrière eux, des archers étaient prêts à tirer, n’attendant qu’un ordre de la part d’un bélua qui se tenait à côté d’eux. Son armure était celle des gardes personnels de la reine, ce qui faisait de lui la personne la plus gradée de l’assemblée. Alors que la plupart des soldats avaient le visage marqué par la peur et le doute, le sien était impassible, comme s’il avait vécu de tels moments chaque jour de sa vie. Impressionnée par son calme, Amarel sauta à terre et s’approcha lentement. Lorsqu’elle fut à proximité, la voix du commandant bélua résonna dans l’air avec puissance, comme amplifiée par une forme de magie tant elle semblait porter et faire vibrer le cœur de ceux qui l’entendait.
« Espacez-vous, laissez un couloir de passage pour les nôtres. »
La dryade lui expliqua brièvement la situation et l’informa du second groupe qui n’allait pas tarder à lui aussi tenter de pénétrer dans la cité pour se réfugier derrière ses murs protecteurs. Mais visiblement, le chef de la garde ne l’entendait pas comme ça.
« Dans quelques instants, un second groupe va pénétrer dans la cité. A mon signal, vous refermerez les portes derrière eux. Ceux qui refuseront de déposer les armes goûteront à notre sauvagerie. »

Comme prévu, alors que le flux des béluas et de leurs alliés commença à s’estomper, un deuxième groupe ne tarda pas à pénétrer dans la ville. Ils franchirent tous la porte et se ruèrent vers la pente comme si la mort elle-même était à leurs trousses. Une première volée de flèche vint décimer la première ligne de leurs adversaires et, poussés par ceux qui se trouvaient plus en retrait et qui voulaient absolument pouvoir entrer à leur tour, ceux qui avaient franchi la porte furent incapables de freiner leur charge qui vint les empaler directement sur les lances des gardes qui ne laissaient à présent plus le moindre espace entre leurs rangs. Un fracas sourd retentit derrière eux, et la porte se referma brutalement, bloquant toute retraite. Amarel se positionna derrière les piquiers et encocha une flèche qu’elle pointa vers les assaillants. Alia s’approcha de la première ligne qui rejetait ses adversaires contre la porte en grondant furieusement, alors que les infortunés qui avaient pu pénétrer dans la cité comprenaient dans quel traquenard ils venaient de tomber. La voix du chef de la garde tonna en direction de ses ennemis.
« Déposez vos armes ! Cette bataille est terminée ! »
Les assaillants se regardèrent tous l’espace d’un instant, évaluant les forces en présence, avant de laisser retentir le fracas de leurs épées, lances et autres arcs qu’ils jetèrent au sol.


872 mots        

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[EVENT] Partie I. Le rocher au clair de lune.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» | Sujets sur lesquels rebondir inrp 2019 |
» | Description du Rocher au Clair de Lune |
» Parc au clair de lune. [Lily-Lune]
» Une rencontre au clair de lune [Siegfried]
» [Q.] Revanche au Clair de Lune [Pv Toble Alberone]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Rocher au clair de lune-