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 Event I. Mission n°2. Amadäus

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Mar 01 Juil 2014, 12:41

Depuis longtemps, je rêvais de gloire et de puissance. Mon histoire, somme toute, n'était sans doute pas bien différente de celle de mes frères sauf qu'à leur différence, j'avais grandi dans une pièce noire, une pièce de laquelle il m'était formellement interdit de sortir. Le manoir Taiji représentait pour moi une véritable prison et, en réalité, je pensais sans doute ne jamais y retourner avant que ma sœur ne se fasse piéger par notre ancêtre. J'avais beaucoup de respect pour ma mère et j'en avais sans doute autant pour cette femme aux cheveux flamboyants qui avait réussi à revenir d'entre les morts. Mes ascendants étaient sans doute tous des êtres importants qui, d'une façon ou d'une autre, avaient contribué au sort des terres du Yin et du Yang et, à vrai dire, je ne voulais pas être en reste dans ce domaine. Je pensais avoir mon mot à dire, quelque chose à prouver à ce monde. Mes deux parents étaient puissants, ou, du moins, avait été pour mon père puisqu'il ne faisait à présent plus partie des vivants. Et, en me regardant dans le miroir – puisque mon côté ombre me donnait l'occasion de le faire – je ne voyais qu'une coquille vide. J'avais bien sûr un corps parfait, tel que ma mère l'avait conçu, mais à quoi cela pouvait-il bien me servir d'avoir des muscles vides de toute force ? Mon agilité était déplorable et ma faculté de réflexion se limitait qu'à quelques heures par jour, et encore. Ma magie frôlait le néant et tout mon être criait au scandale quand mes yeux se posaient sur mon reflet. Je n'avais rien de charismatique, rien d'imposant, aucune prestance. Je n'étais qu'une carapace, qu'un esprit anéanti par une Vaakum qui avait réduit encore plus ce que j'avais été par le passé. Comment me montrer digne de mes parents ? Comment me montrer digne de ma reine ? Je n'étais même pas digne de l'image que je faisais de moi, trop maladroit pour être pris au sérieux, trop stupide parfois pour me remémorer ces longs monologues, comme celui que je faisais à présent. Je me demandais si mon existence avait une quelconque utilité. J'avais rencontré un chef de clan vampirique et sa présence même m'avait mis mal à l'aise. J'étais incapable de regarder les grands dans les yeux et, pourtant, ce n'était pas les occasions qui me manquaient. Simplement, mon regard ne voulait pas subir leur courroux, subir le leur. Mon regard savait qu'il leur était inférieur.

Songeant que ma dépression serait plus rude si je ne sortais pas de chez moi, ou plutôt, de chez la famille de ma sœur, je décidai de voyager quelque peu. Mon contrôle des ombres m'avait toujours sauvé la vie, comme lorsque Jun avait décidé d'en finir avec moi une fameuse nuit devant le Circus Brothel. C'était ce contrôle qui m'aidait à voyager, à me déplacer sans être trop essoufflé. L'employer me demandait bien sûr un effort considérable, et ce, d'autant plus par les temps qui couraient, mais c'était le seul moyen pour moi de faire plus de cent mètres sans cracher mes poumons.

J'atterris au port, sur le continent du matin calme, prenant plaisir à me laisser guider par les ombres qui disposaient de mon corps comme elles le souhaitaient. Le voyage ne fut pas long ou, du moins, il ne me parut pas l'être. C'était sans doute un effet de ma magie, je n'en savais rien, mais voir les bateaux qui quittaient et revenaient de l'océan était plus important que de réfléchir sur la durée de mon voyage. Il faisait encore nuit et c'était le principal. Peut-être était-ce le matin, très tôt ? En observant les environs, je ne pus que confirmer ma remarque. Le soleil n'était point encore levé mais les habitants et commerçants semblaient encore endormis. Certains chantaient même pour se donner de l'entrain, installant leurs marchandises sur des étales. Je n'avais jamais travaillé mais peut-être qu'un jour viendrait où je pourrai, moi-aussi avoir un métier : chef de clan vampirique. Oui, n'allez pas imaginer que le fait de m'auto-critiquer mettait mon ego de côté. J'avais de l'ambition pour mon futur et jamais je n'avais cessé d'en avoir. Seulement, le seul problème était que le temps passait, passait, passait, sans qu'aucun progrès de ma part ne fut constaté. Même, j'avais régressé. Néanmoins, j'étais loin d'être stupide en ce qui concernait certaines choses et quand j'entendis les accusations qu'un homme portait sur les ombres, mon sang – excusez l'expression – ne fit qu'un tour. Était-il fou de dévoiler pareils secrets à une bande d'illuminés ?

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Mar 01 Juil 2014, 12:44

Cela faisait bien longtemps, peut-être même trop longtemps, que je ne m'étais pas renseigné sur les Ombres. Pour moi, il semblait tout à fait évident que n'importe qui n'avait pas à savoir ce genre de choses. Ma mère m'avait longtemps parlé de la nécessité du secret. Le cycle de la vie et de la mort ne devait être connu que des plus érudits, et non de la plèbe. Et, à force de l'entendre répéter ces mots, j'avais fini par les adopter. Il y avait réellement beaucoup de raisons à ce que le mystère des ombres reste bien gardé. Aussi, comme pris d'un élan de courage, je stoppais net les affirmations de cet homme. « Arrêtez de mentir ! Vous dites n'importe quoi ! Et qui êtes vous pour savoir ce genre de choses ? Les ombres ne sont que des légendes. Personne ici bas ne peut certifier de leur existence ! ». Le vieil homme me rit au nez, aussi simplement qu'il m'aurait tué si nous n'avions pas été en public. Je ne comprenais pas. Il n'aurait jamais dû être si sûr de ses propos. Néanmoins, il finit par s'expliquer, son regard colérique – sans doute dû à mon intervention plus qu'à mes propos – se changeant en un regard compréhensif. « Dis voir gamin, depuis quand n'es-tu pas sorti de chez toi ? Tout le monde sait que les ombres existent ! Tout le monde sait quelle tête possède l'esprit de la mort ! Ce n'est pas un mystère ! Le Royaume des Abîmes a été ouvert au public à plusieurs reprises!N'es-tu donc pas au courant ? Par tous les Aetheri, de quelle époque viens-tu ? ». Puis il rit de nouveau, semblant cette fois prêt à me payer un verre pour faire passer la pilule. Et, en effet, elle avait bien du mal à passer. J'étais sans voix, comme pétrifié à l'idée que ce qu'il avait pu avancer soit vrai. J'aurai pu être tenté d'user de déni, de nier en bloc tout ce qu'il avait dit, mais comment aurai-je pu le faire alors que la foule autour de lui acquiesçait à ses propos ? « Et... pourquoi ce serait les ombres, en admettant qu'elles existent ? Et qu'allez-vous faire ? ». Ma voix était bien moins sûre, plus fragile. Ne savait-il pas que les ombres jouaient un rôle capital, qu'elles étaient neutres et que personne ne devait les empêcher d'agir ? « Et que crois-tu que l'on va devoir faire ? Il faut que les coupables payent pour leurs crimes ! Déjà que ce Jun Taiji a disparu comme un voleur après avoir semé le chaos ! Tu n'imagines quand même pas que cette fois, les gens qui sèment le trouble vont s'en sortir ! ». « Et... votre chef de r... ». « Je n'ai pas besoin de l'accord de mon chef de race ! Je suis un homme libre ! Libre de faire ce que bon me semble. Les rois ne sont que des incompétents qui se chamaillent pour un oui et pour un non. Ils nous laissent attendre des actes de leur part mais ils ne sont capables de rien d'autres que de rester silencieux, de nous regarder crever ! Puisqu'ils sont inutiles, nous ne devons plus hésiter à prendre le pouvoir et à nous rebeller contre une tyrannie qui n'a fait que trop durer ! Qui est avec moi ??!!! ». Un brouhaha d'enfer suivit la question et il me sembla que tout ce que j'avais tenté de faire jusqu'ici n'avait servi à rien. De plus, je me trouvais dans une drôle de position.

Regardant le groupe partir, je décidai alors de me rendre dans une taverne histoire de noyer mes espoirs déchus dans une chope de bière. Seulement, partout où j'allais, il semblait que l'on parlait de révolution, de l'impuissance des souverains, du manque de confiance que leur portaient leurs sujets. Peut-être étais-je resté enfermé trop longtemps pour me rendre compte de toutes ces choses. Je ne parlais pas aux vampires du château Malkavian et dans la seconde maison familiale, j'avais surtout l'impression que l'on me considérait comme un moins que rien, une loque, un étranger. Mais maintenant que je sortais de mon trou, je prenais conscience qu'en plus de la magie qui semblait baisser petit à petit, il y avait des choses plus graves encore qui se déroulaient. Si les habitants des terres du Yin et du Yang perdaient foi en leurs chefs de race, les problèmes ne faisaient que commencer. Bientôt, le monde se transformerait en une anarchie sans nom et personne ne pourrait arrêter ceux qui avait commencé à engendrer le chaos. « Hey petit... Tu sembles bien songeur. ». Le maître des lieux venait de m'interpeller. Qu'avaient-ils donc tous à me prendre pour un gamin ? Qu'importe, il me semblait à présent évident que j'allais devoir prendre une décision et elle était déjà prise : j'allais essayer d'arrêter ces hommes et ces femmes qui projetaient de réduire à néant le secret des ombres et le Royaume des Abîmes. « Mes songes m'ont apporté ce que je voulais. Maintenant je pars. Peut-être que je ne reviendrais pas, mais je ne regretterai jamais ma décision. ». Je devais faire ce qui me semblait être bien, me battre pour mes idéaux.

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Mar 01 Juil 2014, 14:48

L'antre des damnés s'étendait devant moi. J'étais debout, attendant. Ici, nul besoin de connaître le moment de la journée ne se faisait sentir en moi car, après tout, peu importe ce dernier, les ombres qui y résidaient en maîtresses me protégeraient du soleil. Celui-ci n'apparaissait jamais ici, comme si le lieu était maudit, comme si la malédiction même des ombres se répercutait sur l'ensemble de leur territoire. Je réfléchissais, chose qui était toujours plus ou moins approximative. Néanmoins, même si mon ego était tout de même assez impressionnant – bien qu'il tente à se réduire considérablement depuis quelques temps – je prenais conscience aisément que je ne pourrai jamais faire le poids seul contre un groupe conséquent. Le seul problème c'est que la seule source de renfort que je pouvais obtenir se trouvait dans le manoir Taiji. Devais-je m'y rendre ? Oui. La réponse me paraissait s'imposer d'elle-même. Un Taiji. C'était ce que j'étais et, par conséquent, même si je devais me lier avec la dame en rouge pour sauver les Ombres, je le ferai. Ma mère m'avait averti, ma sœur avait souffert de ses manipulations, je savais qui elle était, ce qu'elle faisait. Pourtant, malgré tout ce que ma raison pouvait me dicter, je la trouvais fascinante. Dans un sens, j'avais réellement envie de me piquer, au moins autant que d'assassiner ces hommes et ces femmes qui venaient attaquer les Ombres.

Le manoir Taiji. Je regrettais déjà de m'y être rendu mais je ne pouvais plus reculer à présent. A peine devant la porte, celle-ci s'ouvrit dans un craquement sinistre. Je connaissais la demeure, je connaissais son plaisir malsain à effrayer les invités. Seulement, cette maison était aussi la mienne. « Bien le bonjour Amadäus. Je suis curieuse de connaître la raison de votre visite. Vous aurais-je accidentellement troublé la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. ». La dame me fixait, vêtue d'une robe rouge qui ne décevait en rien mes attentes. Elle était radieuse. Du moins, c'était ainsi que je la voyais, comme une plante magnifique mais mortelle qui plantait si profondément ses racines dans le cœur et l'esprit de ceux qu'elle croisait qu'ils ne pouvaient plus s'enfuir sous peine d'en mourir. Je n'étais plus certain de vouloir qu'elle m'aide à quoi que ce soit concernant les Ombres à présent. Son parfum était exquis, envoûtant mes sens bien plus que je ne m'en serai douté. La dernière fois, je n'avais fait que poser les yeux sur elle, sans que jamais un seul contact ne nous unisse. Mais, maintenant, tout était différent. Je la désirai d'autant plus qu'elle restait à mes côtés. Je finis par déglutir, priant pour qu'elle ne s'approche pas. « Je... je suis venu vous demander votre aide pour euh... ». Enfer et damnation. Elle avançait vers moi. Son pas semblait être celui d'un chat, étonnement félin et sensuel. « J'espère que vous ne doutez pas de la joie que je ressens à chaque fois que j'apporte mon aide à l'un de mes descendants. ». Elle s'arrêta, me fixant avant que l'une des ses mains ne se prenne à courir sur ma peau. « Vous êtes grands, votre corps est taillé pour que la force y soit incarné. Mais d'après ce que j'ai entendu dire, celle-ci ne vous est point encore favorable... ». Sa main descendit pour venir saisir sans le moindre ménagement mes parties. « Oh... je vois que ce que l'on raconte est véridique. ». Elle sourit. « Cela viendra... mais, en attendant, j'ai de quoi vous donner force et vigueur. Vous ne serez pas déçu... ». Sa deuxième main vint effleurer mon cou avant qu'elle n'appuie sur mon épaule, me forçant à me mettre à genoux. « Ouvrez la bouche mon cher. ». Je m'exécutai. Après tout, que pouvais-je faire d'autre ? Je n'étais pas Zéleph. Je n'étais pas Jun. J'étais faible et elle me dominait de toute sa splendeur. Je n'avais même pas envie de la contredire. J'avais envie de l'embrasser, de la renverser sur une table et de la prendre sauvagement... tant de choses que mon manque de force m'interdisait de faire. Mais elle me promettait la grandeur et même pour quelques heures, je voulais y goûter. Avec elle. Malgré notre lien de parenté. Qui s'en souciait ? Pas moi. Surtout pas à ce moment là, la luxure en flacon ayant depuis bien longtemps perdu tous mes repères, perdu toutes mes tentatives de résistance et, surtout, enfouis dans les méandres de mon esprit ma demande d'aide. Le liquide coulant dans ma gorge, je ne tardai pas à sentir ses effets, comme un miracle qui aurait embrassé mon corps pour que ce dernier puisse embraser le sien.

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Mar 01 Juil 2014, 17:10

Je me retrouvais seul, au beau milieu de l'antre des damnés. Mais qu'est ce qu'il m'avait pris ? J'étais parti chez mon ancêtre pour requérir son aide et j'avais fini allongé sous elle. Je lui avais offert ma première expérience. Non. Elle me l'avait offert. Je savais que sans ce liquide qu'elle avait fait couler dans ma gorge, je n'aurai jamais eu la force de le faire. Je soupirai. Finalement, elle avait eu ce qu'elle désirait, moi et encore moi. Car après, quand nous avions eu fini, elle m'avait chuchoté des paroles douces à l'oreille, des paroles vénéneuses et cruellement tentantes. Si tentantes que j'avais accepté. « Vous savez mon cher, je pourrai vous rendre plus fort... Je sais y faire, vous devez vous en douter. Et, en échange, je ne demanderai que quelques jours où votre corps et votre esprit me seront entièrement consacrés, pour mon plus grand plaisir... et le votre... ». Cette femme avait le don d'embrouiller les esprits, de parler au moment précis où n'importe quel homme serait prêt à tout lui concéder. Aussi, c'est ce que j'avais fait, lui donnant mon accord. Après tout, n'étions-nous pas de la même famille ? Je pensais que jamais elle ne pourrait avoir l'intention de me berner, de profiter des jours que je lui consacrerai pour profiter de moi autrement que charnellement. Je n'avais même pas regardé le contrat, trop épuisé pour faire quoi que ce soit. Les tords étaient miens même si elle ne mentait pas, elle m'aiderait réellement. Cette femme avait pour projet de porter son nom vers des sommets encore plus grands que ceux qu'elle avait jadis conquis et elle le ferait, peu importe le temps que cela prendrait. Néanmoins, bien trop envoûté par ses charmes, j'étais parti du manoir seul, sans que l'idée même de lui demander de l'aide resurgisse en moi. Je ne m'en étais rappelé qu'une fois l'antre des damnés retrouvée, le manoir dans mon dos. Je ne pouvais pas y retourner, je ne pouvais pas. Aussi, de ce fait, j'étais seul, perdu. C'était simple : j'allais mourir en essayant d'affronter ceux qui souhaitaient détruire les Ombres ou annexer leur terre. Juste parce que je m'étais fait manipuler par une femme et que je n'osais l'affronter de nouveau. J'avais l'impression que si je retournais là bas, elle me rirait au nez.

Et, comme un prélude à ma mort, j'entendis des bruits me parvenir, signe que mes ennemis approchaient. Une armée, c'était carrément une armée. Il devait y avoir quoi ? Vingt, trente personnes ? J'aurai bien pris mes jambes à mon coup mais, outre le fait que j'avais des difficultés respiratoires quand je faisais le moindre effort, je m'étais engagé à défendre les Ombres. Je devais m'y tenir. Je ne pouvais plus vivre en rebroussant chemin dès qu'une difficulté se présentait à moi. C'était ça aussi le chemin de la grandeur, le chemin que mon ancêtre souhaitait que j'emprunte, celui que ma mère serait fière de me voir parcourir, tout comme ma souveraine. Pour toutes ces personnes qui me soutenaient, plus ou moins, je me devais de faire face. Je n'avais pas d'armes, je n'avais qu'une magie effacée à cause de la Vaakum, mais je devais pourtant lutter. Alors, apparut près de moi ma poule fantôme, un animal qui prit le contrôle d'un des hommes, sans doute le plus puissant, afin de m'aider. Ce dernier se retourna contre ses alliés, leur gloussant dans les oreilles en leur fonçant dessus pour les renverser brutalement. Je devais faire quelque chose, du moins, tenter quelque chose. Alors, je réunis ma puissance magique – bien médiocre – pour essayer de densifier les ombres de l'antre des damnés, chose qui marcha au delà de mes espérances. Lorsque la brume se leva, je compris que la situation m'échappait complètement. En effet, un homme chuta sur le sol, mort. « Que... ? ». Je reculai d'un pas. Était-ce les Ombres qui venaient m'aider à défendre leur territoire ?

Je ne saurai dire ce qu'il se passa à cet instant puisque je ne me réveillai que plusieurs heures, ou jours, après la venue de cette forme étrange. Elle était restée un instant silencieuse, me fixant comme si elle hésitait à m'ôter la vie. Et, comme si la mort elle-même venait me saisir, j'étais tombé, plongeant dans l'inconscience la plus totale à cause de la prestance de cet homme ou de cette femme semblant venir de mes pires cauchemars. La forme n'avait même pas eu besoin de chanter pour vaincre mon esprit, bien trop faible pour résister ne serait-ce qu'à sa seule présence. Pourtant, le Requiem avait été entonné, j'en étais presque certain, mon côté Ombre me sauvant du chant de toutes les craintes. La puissance de cet air était monumental, un air que j'aimais par dessus tout. Une fois debout, je me rendis compte que mes ennemis étaient tous morts, ma poule fantôme gloussant un peu plus loin, comme si de rien n'était.

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