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 | | Mar 29 Avr 2014 - 16:29 | |
| Médigo. Le chaman n'avait pas envie d'y remettre les pieds. Vraiment pas envie . Pas plus que ses esprits. Le dernier passage du groupe dans la ville avait été assez marquant et il s'était passé tellement de chose que la cité était déjà chargée de bien trop de souvenir au gout de Zuvassin. En revanche, Abélia, qui ne connaissait presque rien du monde actuel, était très content de pouvoir découvrir le territoire des Orishas. La liberté de ce peuple la fascinait, elle qui était irrémédiablement prisonnière de sa soif de sang. Elle était donc la seule parmi ces compagnons à avoir envie de mettre les pieds à l'intérieur de Médigo. Cependant, le spiritualiste en avait aussi envie en quelque sorte. Il n'avait pas envie de se rendre dans cette ville mais dans un endroit particulier dans cette ville, c'était la toute la nuance. Depuis qu'il avait reçu l'invitation, il ne pensait presque plus qu'à cela. Il pensait déjà de manière récurrente à Mitsuko, mais la lettre qu'il avait reçu n'avait fait qu'accroitre son désir de la revoir.
Arrivé devant la porte du cabaret dénommé «les cuisses brûlantes», le chaman congédia tout ce petit monde en oubliant pas de donner quelques petits conseils au vampire tel que de ne pas boire le sang du premier venu... Il regarda les pauvres abrutis qui se vautraient sur le sol devant le bâtiment avec un certain mépris. Comment pouvait on perdre le contrôle de soi-même à ce point? Volontairement qui plus est? Il repoussa l'un d'eux qui se trouvait trop près de la porte d'un coup de pied, puis il entra, seul. Il se présenta à une hôtesse et on le mena à une salle privée. Il ne savait pas à quoi s'attendre. Lorsqu'il avait reçu l'invitation, il avait d'abord cru qu'il rejoindrait le sujet de ses fantasmes dans son manoir, en toute intimité, mais au lieu de cela, le lieu de rendez-vous était un cabaret. Il se demandait si le femme, joueuse, ne lui offrait pas un spectacle uniquement pour lui mettre l'eau à la bouche et s'il ne la verrait pas un autre jour, dans un autre lieu.
Mais l'heure n'était plus vraiment aux questions. Il s'installa confortablement dans son siège après qu'on lui eu souhaité un agréable moment. De l'alcool se trouvait non loin de lui mais il n'y toucha pas. Il avait une aversion prononcé pour toutes les substances qui pouvait lui faire perdre le contrôle, diminuer ses réflexes et choses du même acabit. Il se contenta donc d'attendre patiemment de voir la suite des évènements, oubliant ses questions, ses appréhensions et ses attentes, se mettant lui même dans de bonnes dispositions pour apprécier pleinement le spectacle. |
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| | Mer 30 Avr 2014 - 14:00 | |
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« Chère madame Taiji,
le cabaret a l'honneur de vous convier à une partie fine autour du thème des sous-vêtements. En tant que cliente fidèle de couturiers reconnus sur les toutes les Terres du Yin et du Yang, connue vous-même pour posséder une collection impressionnante des objets que nous mettrons à l'honneur en cette soirée, nous vous avons réservé une place de choix parmi nos invités. Aussi, nous espérons que notre dernière requête soit accepté. Puisque votre corps a été sculpté pour mettre dentelles et autres matières à l'honneur, nous nous permettons de vous demander si vous accepteriez de présenter la nouvelle collection de Maître La Guerre Faild, moyennant quoi, plusieurs pièces de collection vous serons remises.
En attendant de vos nouvelles avec impatience, veuillez agréer, madame, l'expression de nos salutations distinguées.
MJ, Chargé de communication. »
Un sourire apparut sur le visage de Mitsuko qui se redressa légèrement sans pour autant interrompre son orine qui était en train d'embrasser l'une de ses cuisses. Elle devait répondre, et mettre des conditions. Après tout, une femme de son rang n'acceptait jamais purement et simplement une requête. Elle réfléchit un moment avant de trouver une idée qui l'arrangerait parfaitement, elle mais pas que. A vrai dire, depuis la petite soirée qu'elle avait donné chez elle pour marier Erza au premier crétin venu, elle pensait au chaman de temps en temps. Leur lien était encore faible mais elle le sentait parfois rappeler ses pensées à l'ordre. C'était amusant de s'attacher délibérément à un homme. Enfin... deux hommes pour être exacte puisque Enzel faisait partie du lot à son plus grand plaisir puisqu'en plus de souhaiter lui en procurer, elle se délectait particulièrement de ce que la mère de l'Illuminae devait en penser. Mais, quoi qu'il en soit, elle aurait tout le temps de retrouver le Fé un peu plus tard, pensant à présent à Zuvassin, sachant qu'il avait bien plus de chance d'accepter l'invitation que son descendant qu'elle voyait mal mettre les pieds dans un lieu de plaisir. Aussi, elle écrivit une première lettre au cabaret pour assurer de sa présence et de sa contribution au défilé à une seule condition : qu'on lui réserve une salle privatisée pour, plus tard, exécuter un défilé très personnel à un individu qui devrait être particulièrement choyé. Après cela, elle écrivit une lettre au chaman pour le convier au lieu dit pour une surprise.
Le jour venu, Mitsuko tint donc sa promesse, se trouvant parmi les femmes qui défilaient pour ce fameux Maître La Guerre Faild, un homme qui impressionnait beaucoup d'individus sans que la démone n'en fasse partie, puisqu'elle l'avait vu dans des positions très peu recommandables. Mais quoi qu'il fut de leurs rapports passés, il sembla heureux de voir ses créations ainsi mises en valeur. Il faut dire que la jeune femme avait les attributs nécessaires à l'emploi.
Plus tard, elle se rendit dans la salle privée, cachée derrière le rideau alors que des femmes, spécialement engagées pour « choyer » Zuvassin, faisaient leur apparition, toutes ayant à l'esprit de le caresser sensuellement autant qu'il le voudrait. Quelques minutes plus tard, la démone fit son entrée, vêtue d'un ensemble en dentelle noire, tout ce qu'il y avait de plus banal si ce n'est qu'elle le portait. Le fin tissu magnifiait ses formes alors que ses hanches ondulaient au rythme de ses pas pour atteindre avec une lenteur assassine le bout du podium qui la rapprocherait du chaman. Portant un masque noir, l'on ne pouvait deviner que ses lèvres rouges. Néanmoins, ses cheveux ne pouvaient laisser aucun doute quant à son identité. Une fois arrivée au plus près de l'homme, elle sourit, passant ses mains dans son dos pour retirer doucement le soutien-gorge, ses cheveux ayant néanmoins la désagréable manie de cacher sa poitrine dans son ensemble. Un petit rire sortit de sa bouche alors qu'elle retirait son masque, ce dernier tombant à côté de ses chaussures à talons. Sa voix retentit, chaude, sensuelle. « Bonsoir Zuvassin. ».
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