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 [EVENT] Partie II. Mégido

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Sam 05 Juil 2014, 22:50



[EVENT] Partie II. Mégido Eshuev10
Azrëel - Théo - Rido - Grey - Déon


« Rido ! Où sont-ils ? Pourquoi nous attaquent-ils ? Nous n'avons plus d'hommes bon sang ! Des dizaines de civils sont morts, la ville est vide ! L'armée est même plus en sous effectif... Elle n'existe plus ! Et où est Cocoon bordel ? Déon ! Appelle le ! » La guerrière crachait des mots autant qu'elle pouvait, complètement submergée par les évènements. Le fait que le souverain, cette fois-ci, ne soit pas là l'handicapait beaucoup. L'Espion rétorqua « Je ne suis pas un ANIMAL. » Grey, le regard rivé sur la table, le leva vers l'Eshu et lui pressa le bras de sa main « Calme toi... » L'Orisha avait la voix douce et calme « Nous avons besoin du Roi, nous aimerions que tu entres en contact avec, tu comprends ? » L'Eshu fit mine de ne pas écouter, avant de se lever de sa chaise, et disparaitre dans l'ombre de la table. Grey soupira, et Rido prit la parole « Nous n'avons que peu de temps c'est indéniable. Des signaux de détresses ont été envoyés sur tout le continent, et même outre-mer. Des renforts arrivent. Ils sont peu, même pas assez, mais les Créatures nous attaquant ne sont pas plus nombreuses. Je n'ai pas eu le temps de les étudier, seulement je sais qu'elles sont comme... Aveugles à certaines choses. Nous le verrons à point nommé, en attendant, nous devons sortir d'ici et nous battre. » Azrëel frappa du poing sur la table « Et qu'attendons nous alors ?! Mais allons-y ! » Elle se leva, renversant sa chaise, pour sortir en trombe de ce qui restait de la salle de réunion du palais. L'Eorishaze était sacrément mal en point. Des parties s'étaient effondrées, et pire encore, le reste menacer de tomber d'une minute à l'autre. Les Eshus restaient ici, espérant défendre le peu de richesses qui leur restaient.

Se levant, le reste suivit. En silence, tous espéraient que Cocoon puisse arriver sur les lieux à temps, car qui savait seulement ce que Déon était capable de faire ou non. Peut être même ne l'appellerait-il jamais. C'était 'le fou' de la bande, celui à qui il manquait des cases, seulement, ça n'empêchait pas d'en faire un redoutable adversaire et un espion hors norme.
Depuis l'affaissement des murailles, la ville n'était plus cerclée. Il y avait la magie qui faisait office de barrière or, celle-ci s'amenuisait d'instant en instant, et c'était totalement ridicule de vouloir compter sur elle. Non, il était trop tard pour installer des boucliers, ou quoi que ce fut d'autre.
Les quatre se séparèrent à l'entrée du Palais.

Azrëel partie à l'Est, au-delà du quartier des femmes, pour atteindre une grande entrée. Elle attendrait le groupe qui lui serait officié par Rido. Grey partit donc au Sud, et Théo au Nord. Rido, lui, ne rejoignit pas l'Ouest de suite.
Les renforts arriverait à l'Est, là où était la guerrière. Il était important qu'il travaille avec lui sur les stratégies martiales. Heureusement, la cinquantaine de personnes arriva. Rido ne perdit pas une seconde « Les Créatures se rapprochent ! Je vous remercie à tous pour votre bienveillance, seulement, le temps nous est compté ! Nous nous séparerons en groupes, pour protéger les quatre grandes portes de la ville. Des civils sont encore à l'intérieur, il est important de protéger le peu qu'il reste, bien que cela soit une poignée. Rappelez vous simplement que quoi que vous fassiez, vous serez récompensé, autant par la gloire, que par l'argent. Bien, allons-y, nous n'avons pas de temps à perdre ! »
Rido constitua des groupes de douze et treize personnes en fonction des cas.
Aërith et Kain resteront ici, à l'Est. Elias et Gaïa iront au Nord aider Théo, alors que Neros sera envoyé chez Grey au Sud. Rido prendra sous sa coupe Lestat et Vincent. Ainsi, chaque groupe fait et constitué, un meneur les guida jusqu'à leur poste.
Une fois sur place, les ordres étaient clairs : la magie s'effrite, il était important de la ménager. Préférer donc armes à distance, ou armes de poing, du moment que cela soit efficace. Au loin, des quatre coin du continent, deux Ridere arrivaient. Deux à chaque porte, prenant la ville en étau. Déon était partit chercher le Roi, et il était important que celui-ci arrive. Avec son aide, tout serait de suite bien plus facile.
Le tout, en attendant, était de lutter, et de survivre.

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Sam 05 Juil 2014, 23:25


Depuis que j'avais quitté le phare, ma rage n'avait absolument pas baissé, bien au contraire. Mais je me retrouvais malgré tout incapable de la laisser redescendre. En plus il n'y avait pas que ça, il y avait aussi le faite que j'avais continué à sentir ma magie baisser et maintenant j'étais obligée de continuer à marcher au lieu de volée. Franchement je crois que j'allais vraiment finir par Peter un câble si les choses continuaient à se dérouler de cette façon. Mais pour le moment tout ce que je voulais s’était trouvé un endroit ou je pourrais me reposer. Finalement je m'étais dit que Megido ne serait pas mal pour ça, en plus à ce qu'il me semblait, je n'y étais plus très loin.
Mais quand j'arrivais aux portes de la ville, je compris que ce ne serait pas tout de suite que je pourrais profiter d'un bon repos, bien au contraire. La ville semblait être en état d'alerte. Je me demandais d'ailleurs pourquoi, je regardais un peu autour de moi et mis à part quelque personne qui se dirigeait aussi vers la ville. Mais en tout cas, elle n'était plus dans un bon état, pas vraiment dans le sens qu'elle était en ruine, mais plutôt que visiblement il y avait eu des pertes causée par je ne sais quoi. Avait-il subi lui aussi une attaque ? Pourtant il ne me semblait pas que les Orisha avaient été suspectés, ou alors j'avais raté quelque chose à la fin du fameux conseil, si on pouvait appeler ça ainsi.
Finalement en continuant à avancer, je finis par demander à une personne qui se trouvais près de moi ce qu'il se passait. Celle-ci m'avait alors rapidement expliqué qu'elle avait entendu parler d'un appel a l'aide, car la ville se faisait attaquer par des créatures venues du continent des glaces et qu'ils avaient vraiment besoin d'aide pour réussir a repousser ces envahisseurs. Personnellement je ne m'étais pas encore rendue sur ce nouveau continent, je n’en avais pas eu envie et j'avais eu d'autres choses à faire. Alors que l'on me dit qu'elles venaient de là-bas ne m'avançait pas à grand-chose. Tout ce qu'il me semblait comprendre, c'est que Megido était dans un sacré merdier. Ça en était presque amusant quelque part.
Quand j'arrivais aux portes de la ville en même temps que d'autre personne, mon regard se posait principalement sur deux d'entre eux. En premiers lieux Kain, visiblement on allait encore se croiser pendant un petit moment, ça en était presque drôle de me dire que j'allais encore devoir voir ce boulet en action. Puis il y avait cet autre démon. Je n'avais pas la prétention de tous les connaitres, mais je ne sais pas, lui j'avais comme l'impression que ça ne faisait pas si longtemps qu'il était parmi nous. Quelque part je voulais en savoir plus et en même temps je crois que ce n'était pas vraiment le moment, chose qui fus rapidement confirmée quand le jeune homme commençais à nous séparer, visiblement toutes les entrées de la ville était visée et il valait mieux que tous ce sépale. Pourquoi pas, c'était donc sans vraiment me presser que je commençais a avancer vers ma destination.

* tu va vraiment aider la ville ? Écouter ce que les autres te disent sans même broncher un petit peu ? Ca m'étonne de toi ça.*
*et pourquoi pas ? Au conseil je lui ai déjà dit que ses défenses ne semblaient pas valoir le coup vu qu'Aya avait pu dérober ces fameux documents. J'ai ici la preuve supplémentaire que son peuple est faible. Je suis certaine qu'il appréciera que j'aie dû défendre SA ville.*

Une situation bien ironique à y regarder de plus presse, mais c'était ce qui me faisait le plus rire à vrai dire. Certes j'allais peut-être devoir prendre sur moi, mais pourquoi pas ?
Je rejoignis alors l'homme qui se tenait près de la porte au nord, fixant ceux qui étaient avec nous. Tous semblaient assez determiner, je posais alors mon regard vers l'homme qui prenait les commandes de cette porte.

- juste une petite question ainsi... ou est celui qui est a la base, responsable de cette ville ?

J'étais appuyée sur un mur et même si ma question pouvait semblée désagréable, je trouvais quand même étrange qu'il ne soit pas là. Je ne pouvais pas dire que je le connaissais personnellement, mais je savais qu'il n'était pas du genre à rester dans son trou. Ou alors je m'étais lourdement trompée sur son compte. C'est pourquoi je me demandais vraiment ce qu'il foutait. Des paroles retentir et mon regard se posa alors sur les créatures qui arrivaient au loin. Je ne savais pas vraiment dire ce que c'était à vrai dire, ils avait du m'en parler au palais, enfin avait essayé, mais je devais avouer que je n'avais pas été d'une bonne écoute ces derniers temps. Mais bon, je supposais que je serais rapidement ce qu'il en était avec elles.

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Dim 06 Juil 2014, 16:57



Aux portes de Mégido

« ma curiosité me poussera à ma perte »  



Je possède le plus beau des dons. Celui de toujours arriver au mauvais endroit, au mauvais moment.
Je dus sans doute perdre connaissance. Puisque la dernière chose dont je me souvenais, fut d'être rentrée dans le village des Béluas. Pendant quelques instants, j'avais airé entre les différentes tentes et arbres dont regorgeait cette ville rocheuse ; et cela, sans jamais détacher cette main abandonnée de ma poitrine. Après ça, je ne serais dire ce qu'y c'était exactement passé. Ce fut le néant absolu dans ma mémoire. Non, en y réfléchissant bien, ce n'était pas tout à fait exact. Il me semblait également avoir entendu des bruits de pas venant vers ma personne. La sensation d'être porté accentuait cette pensée. Quelqu'un marmonné des choses. Probablement à mon égard. Mais à cet instant, je n'arrivais pas à déchiffrer ses mots... Non, ce n'était pas encore ça. Ce que je ressentais n'était pas un souvenir, mais une action qui se dérouler bel et bien actuellement. Quelqu'un me maintenait contre lui et se déplacé avec mon corps dans les bras. Comme à ma grande habitude, un vent de panique m'envahit face à cette révélation. Néanmoins, je continuais de faire la morte du mieux que je pus. Tentative lamentable, puisque je sentis mon visage se contracter et former probablement une grimace. Mais visiblement, mon porteur ne remarqua pas ma mascarade. À moins qu'il ait compris mon manège et que ceci lui était égal. Quoi qu'il en soit, ce petit jeu prit fin au bout de quelques instants qui me semblèrent être interminables.

Et voilà ... Tu es de retour chez toi ma petite. ❞ À ces mots, mes paupières se soulevèrent instinctivement, dût par la surprise. J'avais pensé pouvoir ainsi voir l'homme qui m'avait transporté dans ce lieu, mais hélas, il n'y avait personne d'autre que moi dans cette ruelle. Dans cette ruelle que je trouvais d'ailleurs fortement colorée ! Sans trop de peine, je quittais le sol où l'on m'y avait déposé. Scrutant cet endroit qui m'était totalement inconnu. ❝ "Chez moi" ... ? ❞ Répétais-je sans trop de conviction. Comme je l'avais nettement distingué, les parois de cette présumée ville étaient colorées de diverses colorations. Allant du verdoyant aux ocres, sans oublier de passer par les teintes de vermeil et bleuâtre. Même les carreaux des bâtiments n'étaient pas de couleur unie. Ce cadre me rappelait les dessins que fessait l'enfant de celui-ci que je devais appeler "maître" il y avait une époque. Je ne pus contenir un rire nerveux. ❝ Chez moi ?! ❞ Permettais-moi d'en douter. L'homme qui m'avait conduit ici supposait probablement que je vivais ici, mais il c'était incontestablement trompé. Je n'appartenais pas à cet endroit. Et mes dires furent confirmés lorsque je croisais des êtres aux yeux vairons. Un autre peuple sans doute. Si les Béluas se démarquaient par leurs caractéristiques animales, cette race devait se distinguer par leurs yeux bicolores. Comment il avait pu imaginer que j'appartenais à cette espèce ? N'avait-il pas remarqué mes deux yeux pourpres ? Quel idiot.

Serrant davantage la main blanchâtre contre ma poitrine, je m'étais mise en quête de savoir où je me trouvais actuellement. Curieusement, avoir ce membre démembré contre moi que rassurée. Comme s'il avait un pouvoir de protection. Chose que je savais pertinemment qu'il ne possédait pas. Mais ce n'était pas important. Mise à part les deux personnes aux mirettes vaironnes, je ne croisais personne d'autre. Je ne vis que des débris à terre et des bâtisses partiellement détruites. ❝ Étrangement, je crains le pire ❞ Et étrangement, j'avais raison. Mes pas me conduisirent -par le plus grand des hasards, bien sûr- vers une foule humaine qui c'était postait devant une grande porte. Intriguée, et poussée par ma maudite curiosité, je n'avais pas un seul instant hésité -ou même réfléchi- avant de me joindre à eux. Heureusement, j'arrivais pile à temps pour entendre le discours d'encouragement de la part du supposé chef de guerre. Non, sincèrement, note à moi-même, il faudrait que je prenne quelque instant de réflexion avant d'agir à l'avenir.

Le discours commença bien, puisqu'il fit notion de créature. Bien évidemment, je fis le rapprochement avec celle que j'avais rencontrée au "Rocher au clair de lune". Surement n'avait-elle rien à voir en commun, mais je préférais m'attendre au pire. On donna l'ordre à l'assembler de protéger les quelques civils survivants. "Les civils", j'en fessais partis, non ? La gloire et l'argent, j'avouerais qu'ils m'importaient peu. La vie comptée bien plus à mes yeux. J'eus plutôt l'intention d'aller rejoindre les civils en quatrième vitesse ; sans rien demander à personne. Hélas, terrible destin, on me repéra et me prit pour une combattante, me donnant ainsi l'ordre de rester pour protéger... Cette porte. Non, d'un cadavre... Ça se voyait pourtant que je n'avais rien d'une guerrière ! Une fois encore un rire nerveux s'échappa de mes lèvres, suivi d'une grande inspiration et d'un juron. Vraiment, quelle idiote je faisais.




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Mer 09 Juil 2014, 15:25


Cela faisait déjà plusieurs jours que les évènements du Phare étaient passés, ces derniers lui ayant laissés un léger goût amer en travers de la gorge. Aucun ennemi digne de ce nom à affronter, rien d’autre à part des hordes de zombies qui venait s’agglutiner sur eux tel des insectes attirés par la lumière, et tout comme ceux-ci ils étaient des plus faibles et facile à éliminer. Enfin, l’homme aurait très bien put s’en contenter si seulement tout cela n’avait pas été qu’un simple piège, destiné à se débarrasser d’eux et ainsi faire le ménage dans fond en comble au sein du Phare. Fort heureusement Kain et son compagnon avait put en réchapper, ainsi que, certainement, quelques autres personnes, mais dans tous les cas, cette expédition avait été un véritable massacre et ils en avaient rechapés de peu.
Le pire dans tout cela, ce fut que le mercenaire n’avait même pas put être payé pour ce boulot, car s’étant fait décimé, celle qui les avait menés jusqu’à cet endroit faisait malheureusement partie de ceux n’ayant pas put s’échapper du traquenard tendu par le chef des Chamans.
Finalement, après ces évènements, Kain et Hakan avaient continué leur route en pensant, peut-être, rentrer directement à Aeden, si reposer ou alors y passer histoire comment la citée s’en sortait face à la perte de magie croissante qui se ressentait à travers toutes les terres de c monde. L’Elémental n’y avait pas vraiment fait attention lorsqu’il combattait dans le Phare, à vrai dire il n’avait pas eut besoin de trop utiliser sa magie, mais maintenant et depuis quelques temps, il ressentait réellement cette perte, troublante et inquiétante. L’homme n’était pas des plus mauvais en termes de magie, il arrivait encore à faire des choses avec, bien que cela lui demandait un peu plus de concentration, de temps et d’énergie que d’habitude afin de s’en servir. Mais fort heureusement, le mercenaire pouvait aussi compter sur ses capacités physiques pour se défendre, il n’en restait pas des plus démuni pour autant, celui-ci pouvant très bien se débrouiller sans ses pouvoirs. Là ou au contraire, plusieurs de ses congénère risqueraient d’avoir un peu plus de mal en l’absence de magie, car les Elémentals restaient tous de même très dépend de cette dernière. Enfin, ce n’était pas encore son soucis majeur pour le moment.

Continuant tranquillement de marcher à travers le continent mystérieux, faisant parfois des pauses dans les petites villages bordant les chemins et s’autorisant ainsi une nuit de sommeil ou de détente dans l’auberge ou la taverne locale de ces derniers. Ce fut durant l’un de ces moments que les deux compagnons apprirent que les choses commençaient à bouger près de Medigo, non loin du berceau cristallin et aussi du portail vers Aeden. Apparemment la citée des Orisha préparait ses défenses, du moins ce qu’il pouvait en rester et appelait donc à toutes personne le désirant venir grossir leur maigre rangs afin de faire face à une menace imminente.
Kain avait sauté sur l’occasion, cela pourra peut-être rattraper le Phare, de plus il ne risquait pas de faire un gros détour en passant par Medigo et de l’argent était certainement à la clé pour les combattants qui viendraient en aide à la citée. Faisant ses derniers préparatifs, le mercenaire et son acolytes s’étaient aussitôt mis en route, espérant là qu’ils allaient pouvoir s’amuser un peu et combattre de vrai adversaire cette fois-ci.

Un léger gémissement s’échappa d’entre ses lèvres, s’étirant les bras alors que l’homme arrivait aux portes de la cité, le dragon sur ses pas, lui, faisait claquer ses articulations.
Déjà une bonne cinquantaine de personne étaient présente sur les lieux, pas de quoi faire une armée, mais assez pour pouvoir laisser à tout le monde assez d’adversaire à se mettre sous la dent.
Ensuite, à peine arrivée que celle qui s’occupait de les accueillir se mit à parler, mais Kain ne l’écouta que d’une oreille, dérangé par Hakan qui lui montra une personne en particulier dans leur groupe.

Toujours pas morte on dirait… On verra à la fin si c’est toujours le cas.

En disant c’est mots, le mercenaire avait dirigé son regard vers Gaïa, un sourire narquois sur les lèvres.
Finalement, le petit discours fini, l’Elémental n’en avait retenu que quelques mots. Récompensé, argent. C’était là, largement suffisant. Ensuite, les gens commençaient à se séparer, sous les ordres de l’Orisha qui venait de leur parler précédemment. Et cela finit, Kain n’avait apparemment pas besoin de bouger d’ici, mais il vit que la reine des Démons n’était pas dans son groupe, dommage, il aurait adorer la voir flancher sous les coups de ses adversaires. Tant pis.
Dégainant alors son immense épée, Kain se mit à attendre impatiemment le début de l’assaut.

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Ven 11 Juil 2014, 17:15


La journée avait été éreintante, et la nuit ne serait guère mieux. L’ombre de sa fatigue perlait sur ses tempes, Elias avait bien peine à se rappeler que les temps de guerre étaient aussi astreignant. A Earudien, elle avait assez bien tenu le coup. Mais c’était différent maintenant. Après la bataille inutile de la Cité des elfes, l’afflux constant au Sanctuaire et l’aide apporté aux Déchus, le monde engloutissait les efforts de ceux qui perduraient dans un appétit féroce. La jeune femme amena le sommet de sa main contre son front, essuyant les gouttes de sueurs qu’avaient dispensées l’activité de la journée, et pire, sa magie qui fonctionnait plus mal que jamais. Ça l’aurait dangereusement alarmée, si seulement ça n’avait pas été un évènement généralisé.

Megido était en bien mauvais état.. Une seule fois l’avait-elle vraiment parcouru, une journée à peine après la fin de sa convalescence. Cela remontait si loin maintenant semblait-il. Cette catastrophe.. elle n’arrivait pas à se la dire ‘humaine’ ou ‘naturelle’. Les derniers évènements, ces créatures, rien n’avait d’explications rationnelles. Le monde allait-il couler dans cet océan d’horreur faute de compréhension ? C’est ce qui perdait toujours. C’est ce qui avait amené quelques fous à précédemment s’entretuer. Echappant un bref soupir, le coin de ses lèvres abordèrent un petit sourire contrit alors qu’elle regardait quelques civiles qu’elle venait de soigner s’écarter. Ils ne voulaient pas partir, partir où de toute façon ? Ces créatures arpentaient le monde pour le laisser aussi mort.. que leur apparence dépravée.

« Tu as l’air éreintée. » Cette fois sa bouche s’étira, il en fallait bien peu à la Déchue. Elle ne pourrait jamais qu’autrement montrer le sourire à quelqu’un à qui il le fallait, surtout dans les temps sombres. « Oui. » Mais il était inutile de mentir. Assise, Elias tourna son regard affectueux vers la jeune fille qui l’avait rejointe. Phaël, une Orisha, originaire de Megido, parmi ceux dont elle s’était aujourd’hui occupée. Du haut de son allure juvénile mais complètement décontractée malgré la situation, elle ne rêvait que de pouvoir faire face à ces monstres qui ‘se croyaient chez eux’. Ce qui était.. tout à fait hors de question. « Les Eshus vont se réunir dehors. » Phaël en indiquait déjà la direction de son regard. Malgré le calme de la jeune fille, Elias ne s’y trompa. Epoussetant ses vêtements remués par les débris de la ville, elle conclut en en prenant la route. « Ne t’approche pas des portes, et reste à l’abri. »

Evidemment, elle avait largement compris que donner un ordre à un Orisha, c’était comme proposé de l’eau à un chat. Abandonnant ses pensées alors qu’elle rejoignait le petit groupe qui s’était déjà réuni, elle eut bien du mal à éviter un haut le cœur en constatant la faiblesse des effectifs. Bien, il lui arrivait vraiment de se demander s’ils allaient passer la nuit… Le discours servi lui fit l’effet que c’était : un complément quand tout avait déjà été dit. Et ça n’avait rien de rassurant, les choses se précipitaient trop vite.

Ses pas mous se ravivèrent en apercevant une personne qui se détachait des destinés au Nord. La démarche ferme et décidée, les jambes sûres. Elias eut immédiatement envie de l’interpeler. « Hé, attendez ! » Appuyant bêtement sa voix d’un geste de la main, l’ange constata que ce fut bien vain car l’agitation l’avait probablement couverte, avec en plus son interlocutrice déjà bien avancée, et plus rapide qu’elle-même. Pressant le pas, elle renouvela son apostrophe pour rencontrer le même vide. Vaguement dépitée en essayant de se demander qui était cette femme, elle prit néanmoins le parti d’attendre d’arriver. Inutile de s’essouffler maintenant. Et c’est ainsi que sa silhouette pu terminer de rejoindre tranquillement l’étrangère qui allait justement pour s’adresser à l’un des Eshus. Si de prime abord, c’était elle qui l’avait intéressée, une fois à côté d’eux, la question posée prit rapidement le pas sur le reste.

L’Eshu en question avait l’air étonnamment jeune, amenant l’un des sourcils de l’ange à s’arquer de suspicion. Mais entre nous, l’allure nonchalante de l’étrangère appuyée au mur détonnait trois fois plus. « Ça ne nous regarde pas vraiment. » Ne put s’empêcher de lui répondre Elias, d’un ton léger où arrivait quand même à percer la réprobation, juste retour de sa question à la tournure sarcastique. Evidemment que toute l’aide était la bienvenue mais le visage de celle-ci lui faisait penser de ceux qui ne disent pas ‘non’ et éprouvent des ‘malins plaisirs’. Bref, Elias, qui ne comptait pas non plus s’appesantir dessus, força sa tête en avant dans la même direction que sa nouvelle compagne de fortune. Autour d’eux, ça se pressait de plus en plus.

Les choses étaient de retour. Ça.. tendit brusquement ses membres. Ils l’auraient tuée à Earudien, sans l’intervention du fé. Sérieusement, les affronter ? Elle n’était pas du genre défaitiste mais.. Bloquant un souffle dans sa gorge, ses doigts se refermèrent sur Svarjd et la première flèche, encochée alors que son regard fouillait encore ses pensées. Evidemment, l’Orishala pas là.. ça tombait mal, mais il avait sûrement ses raisons. Dur d’imaginer autre chose avec quelqu’un d’aussi.. prompt à revêtir sa fonction dès que cela l’exigeait. Relaxant ses bras autant que faire se peut, la Déchue repensa à la bataille d’Earudien, le nombre de morts ne se comptait plus. Et celle de Céles. Elle n’arrivait pas encore à le croire. Pinçant ses lèvres pour en chasser le souvenir, Elias retourna un regard éveillé vers l’inconnue. « Sympa vos cheveux blancs. » Sourit-elle avec un brin de réconciliation, mais le cœur n’y était pas totalement. Céles aussi avait d’étonnants cheveux. Espérons qu’elles passent la nuit, espérons qu’ils passent la nuit.

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Mar 15 Juil 2014, 13:51



[EVENT] Partie II. Mégido Eshuev10
Azrëel - Théo - Rido - Grey - Déon


Groupe Théo - Gaïa - Ellias


L'Eshu guida le groupe de personnes jusqu'à la porte que Rido, le stratège, lui avait attribué. Il ne voyait pas comment ils pouvaient encore protéger cette ville qui, sur les bords, n'était que ruine et abandon. Le Palais tenait à moitié debout, par la force des choses, mais le reste, tout autour, était bien maigre et seul. Cependant, l'homme resta digne, ne montrant rien, se fermant aux sentiments des autres, pour que personne ne le soude. En tan que juge, il était impératif de feindre l'indifférence pendant les procés. L'impartialité.
Une des membres du groupe se crut plus intelligente que les autres, en demandant narquoisement où était le chef de cette ville, de cette race.
Une déchue lui répondit, la regardant d'un oeil mauvais, et Théo ne fit qu'argumenter « Si vous n'êtes pas ici pour nous aider à défendre, alors vous pouvez partir. » Les gens qui se permettraient de les enfoncer n'étaient clairement pas leurs alliés. Cocoon était roi, il était honorable de se battre sur plusieurs fronts, et que des gens, ne connaissant même pas une once de leur peuple, se permette de venir et de juger.

Tout ce qui hérissait le poil de ces anciennes créatures.

Une fois à la porte, Théo parla « Il va être particulièrement difficile de les tuer. Nous allons devoir les contenir, et les repousser. Je ne sais pas combien de temps durera le combat, mais si nous arrivons à les faire reculer, alors ils partiront ! » Le juge n'en n'était pas foncièrement sur, mais la plupart des ennemis fonctionnaient comme cela, alors pourquoi pas eux « S'il y a des archers et des guérisseurs parmi vous, restez en arrière. Vous soutiendrez de près les guerriers avec leurs épées et leurs armes lourdes. Si vous pouvez utiliser votre magie, n'hésitez pas à leur créer des boucliers ! Nous sommes là pour vaincre, donc tout est permis ! » Ainsi, la stratégie était placée. Les corps à corps devant, les magiciens en seconde ligne et les archers et guérisseurs, tout derrière en soutient.


Groupe Azrëel - Kain - Aërith


« J'veux personne sur le banc de touche c'est compris ? » Juste après que les groupes se soient dispersés, pour partir à leurs portes respectives, la voix hurlante et masculine d'Azrëel retentit. Elle engueulait pas ses hommes, mais tout juste. C'était une guerrière, une militaire dure, brutale, mais avec une conviction qui ferait plier un arbre. Il était impossible de ne pas croire en elle. Malgré la rudesse de ses mots, elle savait frapper juste dans ce qu'elle disait, et préparer les gens à la guerre. Elle n'abandonnerait personne cependant. Elle était une chef de guerre, une vraie, fidèle et loyale à ses hommes « Les géants seront peu nombreux, mais vous z'inquiétez pas, ce sera assez pour nous dérouiller MAIS ON S'EN FOUT OK ? On est plus fort qu'eux car nous on est in-tel-li-gents ! On va leur tendre une embuscade ! Les plans doivent pas être différents de ceux que vous devez connaitre dans vos peuples respectifs. » Elle arrêta de gueuler et de rendre sourd tout le monde, pour expliquer clairement ce qu'elle attendait de chacun « Base générale : les archers et guérisseurs derrière, les magiciens offensif au milieu et les guerriers en plein dans le merdier. Les arrières vous couvriront. Il me faudra quatre Hommes, particulièrement agiles, qui prendront les flancs des bestioles. Si on les encercles, outre le fait qu'ils se tapent entre eux comme des débiles, ce serait pas mal qu'on les fasse reculer. Si on arrive à les éloigner de la ville, ce sera notre victoire. Des questions ? », « On a une défaillance de magie... », « Et bha tu prends ton épée et t'y vas. Je te fais un dessin ? Allez, en position ! » Azrëel était bouillante. Elle ne désirait qu'une chose, c'était défoncer la bouche des Ridère à coup de pelle.

Général


Rido et Grey utilisèrent leurs stratégies, qui étaient similairement les mêmes, pour mettre en place leurs hommes. Les portes étaient correctement encadrées de personnes chevronnées et compétentes. Il était important qu'ensemble, ils repoussent l'ennemi. Il n'y avait pas à en laisser passer un seul ! Au loin, ce n'était pas une nuée de Ridère qui arrivaient, non, juste trois. Théo et Azrëel virent trois Ridère leur arriver dessus en hurlant des brames impressionnants, qui résonnèrent dans toute la lande, alors que Grey et Rido ne furent attaqué que par un seul Ridère. Ils couraient vers eux, prêt à les défoncer, à heurter chaque chose, chaque personne.
Azrëel prit son arc, le banda de trois flèches à la pointe d'Orishalque, et visa. Lorsque les trois furent alignés dans sa ligne de mirent elle hurla « PRÊT ? FEU ! » Les archers lachèrent leurs flèches, et les siennes transpercèrent les géants. Ceux-ci tombèrent au sol sous le choc. Les yeux écarquillés, le souffle court, presque en apnée, chacun attendait. Déjà ? Non...
De l'autre côté Théo sortit les armes, voyant les Ridère toujours plus proche, arriver petit à petit. Les plus féru de magie les firent se heurter à des murs, des pans magiques, et les projectiles finirent par les faire basculer en arrière.

Les groupes attendaient le dénouement. Il était impossible qu'ils soient si... Faibles.
Impossible était le mot oui...
Les géants bramèrent, et se relevèrent, ré entamant leur marche.

Ce n'était que le début d'une longue bataille.

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Mer 16 Juil 2014, 20:36


Prêts et toujours impatient, mercenaire attendait comme tous les autres combattants l’arrivée prochaine des ennemis qu’ils allaient devoir affronter.
Sa lame au clair, celle-ci n’étant qu’un simple morceau de ferraille auquel on avait rattaché un manche, rien de particulier si ce n’est la taille démesurée de l’arme en question. D’une largeur excessive et de la longueur d’un homme moyen, celle-ci était des plus difficile à manier, et certainement encore plus à porter. Mais pour celui qui y arrivait, l’arme n’offrait aucune finesse dans ses mouvements, ni même aucune réelle technique quant à son utilisation. De simples et puissants coups de taille, rien de plus, mais la brutalité des coups pouvaient tout aussi bien briser les défenses que déchirer les chairs, car, à y regarder de plus près, la lame n’était quasiment pas aiguisée, juste assez pour donner l’illusion d’un réel tranchant.
En somme l’arme que le mercenaire tenait entre ses mains n’était rien d’autre qu’une plaque métal purement et simplement, mais terriblement efficace et meurtrière entre ses mains.

Son épée plantée au sol, Kain écoutait ce que la guerrière avait à dire à ses hommes avant la bataille imminente. Un léger sourire étirait les lèvres de l’Elémental aux mots de l’Orisha. Celle-ci avait de la voix et savait motiver ses troupes avec la plus grande fermeté, mais aussi efficacité. D’une certaines manière, elle et Kain, en temps que Commandant de l’infanterie Elémentals, n’étaient pas si différents en matière d’autorité et d’ordre à donner. Mais cela, l’homme ne s’en rendit pas compte, trop presser de combattre. A tel point qu’il feinta un long bâillement afin de montrer son ennui actuel. Fort heureusement, celui-ci fut d’assez courte durée.
Tout le monde se mit alors en place, ce de façon la plus optimale possible. Et donc, c’est ainsi que le mercenaire et son compagnon se retrouvèrent en première ligne avec quelques autres personne, appuyés par les magiciens et les archers qui se trouvaient derrière eux.
A peine venaient-ils de se mettre en place, que déjà les premiers ennemis firent leur apparition au loin devant les yeux des combattants.
D’une taille non négligeable, les attaquants arrivaient en poussant de grands cris, apeurant les plus faibles des défenseurs. Mais sous la conduite de l’Orisha aucuns de ceux-ci ne flancha, restant à leur poste malgré la crainte que les trois Ridères inspirait. Chose étrange qu’ils étaient si peu d’ailleurs. Un piège ? Où était-ce là une stratégie particulière ? Peut importe, l’important était qu’il y avait des ennemis à affronter, de plus, le mercenaire doutait de la capacité à réfléchir de ces créatures qui s’avançaient vers le groupe d’homme défendant la cité.

L’assaut débuta. Tout d’abord une nué de flèches vinrent percuter les quelques ennemis présents sur le champ de bataille, les transperçant et les faisant tomber à terre.
Un temps passa, durant lequel un soupçon d’espoir vint animer les esprits des combattants, mais cela ne pouvait être aussi simple. Se souvenant d’un combat contre ces créatures, Kain savait qu’elles ne mourraient pas aussi facilement. Pouvaient-elles seulement mourir d’ailleurs ?
Comme attendu, les Ridères se relevèrent et continuèrent à charger droit devant eux. Jusqu’à atteindre la première ligne de défense qui comptait l’homme-dragon ainsi que l’Elémental de feu. Ce dernier Chargea le premier adversaire, usant de sa magie, diminuée, mais encore assez forte pour faire se soulever un pan de terre, qui alla déséquilibrer son opposant en le faisant tomber sur le dos. Ne perdant alors pas de temps, le mercenaire fila vers le Ridère à terre, à une vitesse assez impressionnante pour sa carrure, et d’un bond il se projeta vers son ennemi. L’épée au-dessus de sa tête, il s’apprêta à mettre toute s force dans ce coups, assenant là une blessure terrible, mais d’un revers de la main, le Ridère renvoya Kain au loin comme s’il n’était qu’un insecte. Volant alors sur quelques mètres seulement, ce dernier se réceptionna au vol, atterrissant intact et sur ses deux jambes, le coup l’ayant à peine effleuré, grâce à sa résistance et à son armure par dessous sa cape sombre.
Et sans aucune hésitation, il repartit à l’assaut de son adversaire.
De son côté, Hakan se défendait comme à son habitude, transformant ses mains en ses griffes originelles. S’occupant à tailler et charcuter le moindre ennemi qui se présentait à ces dernières
Hélas, leurs attaques, ou même celles des autres hommes qui défendaient la ville avec eux, ne semblaient réellement affecter les géants.
Le combat risquerait d’être très long. Cela allait être à qui tiendra le plus longtemps sous les assauts de l’autre.

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Sam 19 Juil 2014, 15:40



Que ce soit de la jeune déchu, qui se mêlait elle aussi de quelque chose qui ne la regardait pas, vu que ce n'était pas à elle que je m'adressais ? Ou a l'Orisha en question, je m'étais simplement contenté de leur adresse un sourire moqueur. Certes il n'avait pas répondu à ma question et je ne savais toujours pas s'il était là ou non, mais dans tout les cas, actuellement il n'était pas sur le front et c'était tout ce qui m'importait. Il n'était pas là ou il aurait de l’être dans un moment pareil. Enfin, maintenant il était vrai que ça ne me regardait pas plus que ça, enfin... si un jour il venait a croisée ma route, je lui ferais certainement la remarque, j'essayais d'ailleurs de m'imaginer sa réaction à ce moment-là.
De toute manier, on n’avait pas vraiment le temps de faire un quelconque débat sur la présence de l'un ou l'autre. Les créatures qui s'appelaient Riders étaient maintenant assez proches. La tactique que le dénommé Théo voulait utiliser était simple, voire basique, mais pouvait se montrer efficace. Je savais me débrouiller avec les armes, mais je préférais nettement la magie pourtant. Seulement je savais que je n'allais pas vraiment avoir l'occasion de l'utiliser totalement. Depuis l'épisode du phare, elle s’était encore amoindrie, sans que je ne comprenne réellement pourquoi d'autres avaient encore une pleine possession d'elle. Je n'allais pas vraiment avoir le choix de toute façon.
J'expliquais alors à ma panthère que je ne contais pas utiliser le feu cette fois-ci, c'était trop dangereux si je venais à perdre le contrôle. Je risquais de blesser quelqu'un. Oh à la base je n’en aurais pas grand-chose à faire, le sort des autres m'importait peu. Cependant au vu de la situation, j'allais devoir prendre sur moi. Je n'étais pas folle, si je commençais à agir comme je le voulais, ça pourrait se retourner contre moi et ce n'était pas vraiment le moment en faite. Cependant j'eus quand même du mal à me faire comprendre de ma compagne. Je n'y avais pas encore vraiment fait attention, mais c'était grâce à elle que nous pouvions communiquer, alors sa magie devait être aussi affectée. Tant pis on repartirait sur les bases.
J'avançais alors avec les combattants au corps à corps, la super force serait sans doute le seul pouvoir que j'essayerais d'utilise aujourd'hui. Quoi que j'en aurais peu être pas vraiment besoin. En effet, les premiers assauts s’étaient avérés concluants, les créatures étaient allongées sur le sol. Je regardais surprise l'homme qui se trouvait a ma droite. Était-ce vraiment les créatures que tout le monde craignait ? Ce n'était pas possible, quelque chose n'allait pas comme il fallait. Je commençais à me demander si ce ne serait pas des sortes de doubles, beaucoup plus faible que les originaux. Mais dans ce cas ça voudrait dire que les originaux préparaient une autre attaque, certainement à un endroit qui n'était pas défendu.
Cependant elles se relevèrent et recommencèrent leurs marches vers la destruction. Si elle n'était pas aussi dangereuse, j'aurais trouvé ces créatures fascinantes, elle l'était quelque part, mais elles étaient mes ennemies. Je courus alors vers la créature la plus proche épée en main, arrivant sur les flancs, je fis une sorte de glissade sur le sol, j'avais alors levé mon épée, essayant de l'atteindre. Mais quand je me relevais rapidement, je remarquais que ça ne lui avait rien fait. Comment est-ce que c'était possible, pourtant j'avais essayé d'y mettre le plus de force possible ? Je n'aimais pas ça, c'était certain. Mon arme ne lui faisait visiblement rien, mais alors comment les vaincs.
Je n'aimais pas me sentir impuissante, durement, mais surement, j'avais repris le chemin des airs. J'examinais alors la situation. Il n'y avait rien a faire, certaines personnes arrivais a les repoussés, d'autre a les mètres hors combat, mais ça ne durerais jamais bien longtemps. Je retournais alors près de celui qui commandait tout ce petit monde.

-Y a-t-il des personnes qui contrôlent la terre ? Des personnes qui pourrais essayer de craie un fossé entre eux et la ville. Car il n'est pas compliqué, de comprendre qu'ils vont continuer leur marche. Tenter des enfermés ne me semble pas être une mauvaise idée.      

Il commençait a être évident pour moi que continuer ainsi était inutile, mais peut être y avait-il pensé, peut être avait il une autre solution, mais dans tous les cas il avait intérêt a prendre une décision et rapidement s'il ne voulait pas que sa ville soit détruite.
Spoiler:
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Dim 20 Juil 2014, 00:29


Bien, ce n’était pas exactement ce qu’il y avait de plus encourageant. L’ange observa la jeune femme aux longs cheveux blancs s’éloigner, écoutant de ses oreilles les dernières indications de l’Eshu. Une peur certaine tirait dans ses veines, absolument incontestable sur ses muscles tendues sur Svarjd. Un soldat ne se demande pas s’il va mourir au combat, quand bien même cela a toujours une chance d’arriver. Sauf là. Là, Elias avait depuis le début des massacres agi comme si l’aube continuerait toujours de se lever au matin suivant. Et si c’était.. vraiment leur dernière nuit ? La mort d’un monde est rarement prévisible.. Un sourire désenchanté couvra ses lèvres échues vers le sol. Les Aetheri pouvaient bien rire là-haut.. Doutait-elle étrangement que cela soit de leur fait. Alors où le monde s’en allait-il ?

Déboîtant doucement quelques pas transversaux, elle réalisait à peine comment la nuit avait bien pu tomber sur cette situation alors que ses mains bandaient l’arc près à tirer la première flèche. Son œil se fit singulièrement lent à viser, alors que ses choses chargeaient. Tant de sang-froid qui criait dans son esprit que la fin les prendrait comme toujours, comme toute guerre. Ce n’était que le début. Le trait s’écroula derrière une salve de projectiles magiques tirées par des magiciens, il ne fit aucune effet. Ses créatures s’en aller ? Oui, ils s’en iraient, dès qu’ils auraient accomplis leur œuvre. Le second trait encoché prit autant de temps à viser. Pourquoi tant de précision ? Son trait étoilé était dès plus inefficace par l’amoindrissement magique. La femme aux cheveux blancs là-bas. Le temps de l’apercevoir et de reporter son attention sur les créatures, elles étaient… par terre. Elias relâcha faiblement la pression sur Svarjd. Evidemment qu’elle n’y croyait pas, mais à quoi cela rimait-il ?

Des premiers assauts, des blessés remontaient, corps abasourdis de la charge des monstres décharnés. Ne prenant pas le temps de ranger son arc, la Déchue le fit tomber sans plus de penser pour attraper les premiers blessés qui furent à sa portée, les traits décomposés d’une vague d’alarme. Heureusement son discernement n’était pas à l’ouest non plus.. « Ça va aller. Ecartez les blessés ! » Les créatures leur accordaient ne serait-ce que quelques secondes de répit : ils s’en serviraient. Mettant genoux à terre, Elias soigna immédiatement le premier avant de courir au suivant. Déjà.. déjà sa tête tournait. Le soin était moins bon, demandait une conséquence de magie extraordinaire pour la quantité soignée. Son regard se souleva, les créatures s’étaient redressées. Evidemment. Pas le moment de tergiverser : une enjambée et dérapage auprès du prochain blessé venu.

L’agitation et son affaiblissement la prenaient à la gorge, pourquoi avait-elle déjà les mains pleines de sang ? Une lame de vertige trancha sa vision, un écœurement montait ses poumons. Que se passait-il ? ça ne lui ressemblait pas. Son cœur s’apprêtait à crever sa poitrine. Et si tout se finissait ? Là-bas, le monde mourrait-il partout pareil qu’en cet instant ? Et si elle ne revoyait pas Elisha ? et son enfant. Ça ne pouvait juste pas.. Et le monde tournait-il toujours pour le vampire qui hantait clandestinement ses pensées ? Maintenant, plus que jamais, elle se sentait détaché de lui. Tout semblait si loin, d’un pâle souvenir.. qui lui était sûrement aussi passé. Comme une continuité à ses pensées, la voix de Phaël envahit son espace auditif. Mais n’écoutait-elle rien ? L’Orisha jetait des regards perdus à la bataille, semblant chercher quelque chose. Elias ne pouvait pas lui courir après, elle devait soigner les blessés. Sur le temps, c’est ce qui les perdrait s’ils ne guérissaient pas efficacement les hommes. Phaël trouva ce qu’elle cherchait ardemment de son regard dérouté, l’Eshu. C’était exactement ce que l’ange pensait : malgré sa maturité, un véritable combat la dépasserait. La jeune Orisha se précipita vers leur commandant et lui tomba presque dessus en agrippant le haut de ses vêtements.

« Où est Cocoon ?! » Le ton affolé dénota la perte totale d’équilibre. « Il faut qu’il fasse quelque chose, il ne peut pas ne pas être là !! »

L'inconsciente. Se redressant d’un bond, elle courut rejoindre précipitamment la jeune Orisha. Elias pinça fortement sa lèvre, Phaël paniquait totalement et faisait exactement ce qui pourrait tous les tuer : déstabiliser celui qui commande. L’ange referma brutalement sa poignée sur la jeune fille pour la lancer en arrière, la détachant de l’Eshu. « Arrête ! » Elias n’eut pas le temps de revenir à ce dernier que la jeune femme aux cheveux blancs venait de les rejoindre pour assener des idées fortes à propos. Un fossé, ou les enfermer ? L’un et l’autre.. ça les retarderait à la rigueur, mais l’ange n’avait pas la moindre compétence suffisante pour s’exprimer en lieu et terme de ce qui ne lui était même pas adressé. Seulement, un évènement se produisit devant les vagues déferlées des trois créatures : l’un d’eux utilisa sa magie pour renvoyer une vague de projectiles magiques. Les yeux clairs d’Elias ne firent qu’un tour sur eux même.

L’un des sorts dévié courrait vers ce dos convolé de mèches blanches. « Attention ! » De la percussion de ses hanches jusqu’aux épaules, la Déchue envoya rouler à terre la jeune femme, la suivant dans sa chute en sentant le projectile magique roussir sa nuque.. et continuer sa course sur l’Eshu.

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Dim 20 Juil 2014, 21:53



Aux portes de Mégido

« ma curiosité me poussera à ma perte »  



Étrangement, j'avais comme l'impression que les premières indications, données par notre supérieur, m'étaient destinées. Étrange, n'est-ce pas ? Bon visiblement, il m'était impossible de fuir ou de les regardait se faire massacrer. J'aurais bien tenté de me cacher... Mais où se terrer dans un décor fait entièrement de débris ?! À part me recouvrir des restes, qui provenaient des bâtisses, je ne voyais pas comment faire. Non, mauvaise idée, le temps que ça me prendrait, quelqu'un m'aurait repéré et aussi tôt, dénoncé. Mouais, trop dangereuse et trop expérimentale. Donc, il me restait la fuite. Courir à toutes jambes, dans ce cadre complètement dégager. Où aucun obstacle ne pouvait empêcher la femme aux yeux vairons, d'utiliser son arc contre moi. Une simple flèche tirait, sans la moindre peine, en guise de sentence pour un misérable déserteur. Je devais avouer que la conclusion à cette solution n'était gère plus encourageante... En somme : Si je me cachais - et si par miracle j'y parvenais - il y aurait des chances que je me fasse repérer et là, ce serait la peine de mort. Si je m'enfuyais, ce serait aussi la peine de mort. Si je combattais, au nom de je ne sais quelle idiotie mortelle, la peine serait également la mort. Quel charmant tableau. Vraiment, j'adore.

Silencieusement, j'écoutais le discours de la guerrière sans trop de convictions. Je n'y connaissais absolument rien en stratégie de guerre, alors elle aurait pu très bien me dire que faire la capela pour distraire les ennemies, que je l'aurais crue. Mais heureusement, il n'y avait rien de tels dans ses ordres -à moins que ce ne soit un sermon... J'hésite pour le coup-. Cependant, lors de l'écoute de sa "douce voix féminine", une question me titilla l'esprit. Une question totalement hors se propose, néanmoins, elle me paraissait assez pertinente ... Qui était le plus effrayant : Azrëel ou les Ridères ? En toute honnêteté, à l'heure actuelle, je ne serais le dire. Quoi que... Contre les étranges créatures identifiables, la mort était en règle généralement rapide. Très rapidement même. Ce qui, de votre organisme, se retrouver en contact avec leur magie bleue, ce voyer, immédiatement, désintégrait. Alors qu'avec cette "jeune et magnifique jeune femme qui possédait une douceur sans limite", je n'avais aucune difficulté à l'imaginer prendrait un mal en plaisir à vous torturer pour vous faire comprendre vos torts. Une mort rapide avec elle ? J'en doute. Ça paraît même improbable. Au final, je préférais faire face au Ridères, plutôt que d'avoir à faire face à cette femme, parce que j'aurais déserté le champ de bataille. Oui, cette guerrière m'impressionnait, me déstabiliser, et me terroriser ! En même temps, qu'est-ce qui ne me fessait pas cet effet-là ?

Un bâillement, non dissimulé, me fit sorti de mes songes existentiels. Au même instant, les groupes commençaient à se former, respectant à la lettre les instructions données. Et moi dans tout ça, où est-ce que je devais aller ? Un endroit pas trop prés du carnage, ça, c'était sûr. ❝ Hé, toi, la demi-portion, tu sais te servir d'une épée ? ❞ Je fus partagée entre la surprise dût fait que quelqu'un s'adressait à moi et par l'ébahissement du sujet de sa question. En guise de réponse, je fis simplement un signe négatif de la tête. ❝ Tu connais des sorts défensifs ou de guérison ? ❞ Je fis encore "non" de la tête. ❝ Tu penses pouvoir te servir de ta magique offensif ? ❞ Même signe de la tête ❝ Hum... Tu n'as pas d'arc, donc je suppose que tu n'es pas archer ❞ Oh, mais voilà la solution : Archer ! J'étais loin du combat, peu de chance de me faire blesser, et cerise sur le gâteau, que je touchais, ou non, la cible n'était pas vraiment importante. Qui pourrait dire que la flèche qui avait loupé sa cible de 5 mètres était la mienne ? Un plan parfait et adapter pour moi. Mais bon, à force, je devrais pourtant m'en douter : Aucun de mes plans ne fonctionne jamais comme prévue... "Non, mais je vais aller en cherch-..." ❝ Pas le temps ! Tu es petite et fine, ça devrait le faire. De toute façon, on n'a pas vraiment le choix, il nous manque quelqu'un et tu serais inutile ici, alors tu viens avec nous ! ❞ Dit-il en me tirant par le bras ❝ Heu... Où ça ? ❞ ❝ Sur le flanc. Il me manquait justement un partenaire ❞ à ses mots, un juron m'étouffa violemment. ❝ Suis-moi et traine pas ! ❞ Formidable. Moi qui souhaite courir pour m'enfuir, j'allais devoir courir pour me suicider.

Les hostilités avaient débuté avant même que je ne m'en rende compte. Pendant que la plus pars s'occuper à enchaîner les assauts vains, moi, j'essayais de suivre la cadence de l'homme qui m'avait enrôlé. Chose assez compliquer. Si lui était agile, moi, j'étais rigide. Ajouter à ce fait que la peur rendait mes gestes maladroits -du moins encore plus que d'habitude-, et vous obtenez une formidable équation de pathétisme. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de chose ? Par je ne sais qu'elle foutue miracle encore, j'arrivais à fuir les Ridères et à suivre mon partenaire éphémère. ❝ Bon bah ça va, tu es encore en vie. ❞ À la fin du combat, je le tuerais de mes propres mains.



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Lun 21 Juil 2014, 23:14



[EVENT] Partie II. Mégido Eshuev10
Azrëel - Théo - Rido - Grey - Déon


Le plan était similairement le même pour chaque groupe. Il fallait des embuscades, et repousser un maximum l'ennemi. La victoire, c'était de les éloigner de la ville. Les tuer étant impossible, autant les faire, au pire, se taper entre eux -bien que cela soit très utopiste- Le combat faisait rage. L'assaut fut lancé et les flèches et sorts volaient. Les gens virent leur magie défaillir, certains en étaient complètement à cours. Dans le groupe Théo, une des guerrière vint donner une aide avec un avis. Le juge trouva cela particulièrement intéressant « Des ravins, ce sont des idées à prendre, malheureusement... » Il fit le tour du regard. Concrètement -même si personne ne le savait trop- personne à part Gaïa et Elias, n'avait le cristal bleu. Donc avec la magie amputé de moitié, quand ils la maitrisaient de manière assez normale, c'était compliqué d'envisager des ravins « ...la magie de mes hommes est faible. Je préfère la garder pour la guérison. Si vous deux, mercenaires, vous avez des facultés qui nous manque, je serai alors enchanté de vous voir vous en servir pour nous aider. » Théo, tu parles trop... Juste après son discours, une bonne femme vint se jeter sur lui, littéralement. La rattrapant tan bien que mal, il ne vit pas les projectiles lancés, au loin, par les monstres. Elias eu la descence de virer la bonne femme, pour au final attraper sa binôme et se vautrer au sol avec elle. Théo était intelligent, mais peu agile. Il s'avait qu'un projectile transpercerait son bras, et l'autre son torse.

Seulement, envers et contre tous, arrivé de nulle part comme si un Dieu lui même l'avait envoyé, un Titan arriva. Le Titan. Il se posta devant son Eshu avec une vitesse à en faire pâlir un guépard, et encaissa le projectile avec brio et bravoure. Théo n'en cru pas ses yeux. Le dos immense de son roi se tenait juste devant lui. Devant eux. Les protégeant de toute attaque. Le juge fut contraint de reculer, un projectile lancé plus tôt, transperçant son bras. Mais sa voix, enjouée et pourtant au courant de la gravité de la situation, prononça « Cocoon ! » Derrière le Titan, les troupes, les gens, tous le monde souffla son nom. Il se retrouva sur toutes les lèvres, toutes les bouches. Sa voix à lui grave et rauque retentit, alors qu'il se trouvait toujours en première ligne, dos à tout le monde « Vous m'avez appelé ? » Sous ses pieds, la terre elle même se courba sur son passage. Sa ville, s'étendant derrière lui, chantant sans cesse lugubrement ses maux, finit par s'éveiller, louant ainsi des notes bien plus mélodieuses à cette arrivée inopinée.

En face, les ridère continuaient d'avancer, comme sur l'autre groupe, où Azrëel tenait les positions d'une main de fer. Des hommes étaient partit, embusqués les monstres pendant que les autres les retenaient. Les flèches des archers arrivaient légèrement à les faire reculer, mais sans grandes intentions. De même la magie de soutient pour protéger les guerriers, bien qu'elle fonctionnait à peu près, était quand même assez faible vis à vis de la force de ses êtres. En revanche ils étaient assez lents alors, il fallait qu'ils profitent de ça « Retenez les ! Les hommes se placent ! On va les faire chuter pour les ralentir ! » L'archère lâcha son arc, et partit avec une rapière à la main. Longue et fine épée, elle se rapprocha du champs de bataille, où les projectiles continuaient de voler. Courant assez vite, elle vint percuter un Ridère qui l'envoya paitre plus loin. Leur force était impressionnante.
Aidant ses guerriers, après s'être redressée, elle vit avec sa vision, les hommes se positionner en embuscade. Dès qu'elle donnerait le feu vert, ils descendrait des arbres, perdraient leur invisibilité, bref ce qu'ils voulaient pour créer la surprise, et que tous soient en train de les encercler.
« Maintenant ! » Les monstres étaient assez près pour les archers qui commencèrent enfin à leur transpercer la couenne, mais sans grande satisfaction, alors que les autres sortaient de l'ombre pour les encercler. Sous la surprise effectivement, ils se rapprochèrent les des autres et, énervés et excités sous cet effet, commencèrent à s'agiter un peu trop.
Des coups fusèrent, et bien que des hommes s'écartèrent d'autres subirent. Les Ridère entre eux aussi. Deux tombèrent et un resta debout. Il attrapa une personne qu'il jeta plus loin « TIREZ ! ON RECULE ! » Elle envoya un ordre au soutient, pendant qu'un autre fusait pour les espions et guerriers. Le temps qu'ils se relèvent, ils gagneraient peut être un peu de temps.

De l'autre côté, Grey et Rido virent leur Ridère respectif disparaitre. Se rejoignant, ils furent d'accord pour laisser les hommes en alerte, en position, et eux désert la zone. Ils se rendirent chez Azrëel, pour soutenir à trois le groupe. Quand à Théo, armé de Cocoon, il se vit venir Déon, l'Espion. Le Fou du Roi, complètement dément. Ce type se déplaçait comme un échassier, et fusionnait en permanence avec les ombres. Il alla, en se téléportant, vers Azrëel et souffla assez fort « Il est là. » A peine fut-elle avertie qu'il avait disparut pour retourner dans le groupe Théo.

L'Orishala se retourna alors pour donner quelques ordres sommaires « Que des guérisseurs s'occupent de Théo. Déon, tu vas derrière eux là bas. Eclate toi mon vieux, fais les devenir aussi fou que tu me fais devenir. » S'adressant aux fantassins « Je vais rester en première ligne avec vous. Ces trucs sont invincibles, quoi que l'on fasse, ce sera impossible de les voir morts. Cependant, on peut les attirer loin d'ici. Pour le moment battons nous, ce qui les éloignera viendra bientôt... » Gaïa avait donc le loisir d'utiliser la terre et de modifier tout cela, alors que le combat reprit. Déon était en train d'évaluer la situation pour les défoncer, de l'autre côté.


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Mer 23 Juil 2014, 13:14

La bataille continuait de faire, du moins si l’on pouvait appeler cela ainsi. Une poignée d’homme, une quinzaine ou une vingtaine, qui s’acharnaient à ralentir, voire à faire reculer la progression de seulement trois individus. Tout y passait, les armes, les flèches, la magie, mais rien ne semblaient réussir à blesser les Ridères, ou encore à les tuer une bonne fois pour toute. Ceux-ci paraissaient totalement insensible à toute chose quoi qu’elle soit. Mais plus que ça encore, ils étaient d’une force titanesque, ce qui les rendaient extrêmement dangereux à approcher, comme avait put en faire l’expérience certain guerriers, heureusement soignés grâce aux pouvoirs des guérisseurs sur place.
Avec du recul et un peu d’imagination, on croirait voir des hommes s’acharner à éteindre la mèche d’un explosif avant que celle-ci n’arrive à son terme et que tout soit finit.

Toujours afféré à la défense de la citée, Kain et son acolyte, ainsi que les autres guerriers présent, faisaient de leur mieux pour mettre à mal les Ridères, pour les empêcher d’atteindre Mégido.
Armé de sa lame gigantesque, l’Elémental assenait des coups terribles à son adversaire, certainement assez puissant pour briser une armure et les os d’un ennemi habituel, mais le Ridère ne broncha qu’à peine et sa peau, du moins ce qui le recouvert, ne fut en aucun cas percer ou déchirer par ses attaques. Celle-ci étant plus solide que la plus épaisse des armures. De ce fait, par le manque d’efficacité de ses coups, le Ridère envoyait parfois l’homme valser sur plusieurs mètre, quand ce dernier n’arrivait pas à esquiver ses attaques, tel un moustique qui lui tournerait autour. Mais Kain revenait toujours à la charge, acharné comme il était il ne pouvait se déclarer vaincu temps qu’il n’était pas aux portes de la mort. Après quelques soins de la part des médecins et une utilisation de son pouvoir qui contrôlait le métal, pour remettre à neuf ses protection, il repartit aussitôt au combat. L’Elémental tenta aussi quelques utilisations de ses pouvoirs, afin de brûler les chairs de ses ennemis, mais hélas sans grand résultat. Ceux-ci semblaient même résistants au feu que le mercenaire tentait de déchainer sur eux. Il tenta bien d’autres choses, et ce à plusieurs reprises, mais rien à faire, l’homme en revenait toujours au même point, comme tout le monde. Mais peut-être était-ce seulement dû à la baisse de sa magie.
De son côté, Hakan faisait de même, bien que ce dernier soit bien plus agile que son camarade. Celui-ci aperçut même celle qui les dirigeait se jeter au cœur de la bataille, avec une sorte de longue aiguille à la main. Et bien évidemment cette dernière ce vit rejeter tel un nuisible par l’un des trois Ridères, mais elle n’en démorda pas pour autant et elle se releva et revint elle aussi à la charge, ce tout en criant des ordres à tous les hommes encore débout.
Enfin, après un certain temps de lutte acharnée face aux Ridères, les combattants de mêlée se reculèrent, afin de laisser les hommes en embuscade encercler l’ennemi.
Observant la scène d’un peu plus loin, Kain vit que la stratégie avait l’air de fonctionner. Dans un premier temps, les trois Ridères furent prit en étau et se rapprochèrent les uns des autres sous le coup de la surprise. Et dans un second temps, désirant maintenant ce dégager de ce piège, les créatures commencèrent à balayer tout sur leur passage, hommes ainsi que leur congénères. Ce qui fait que deux d’entres elles se retrouvèrent à terre.
Avec du recul, la situation actuelle aurait presque parut comique, voire même assez ridicule, de voir leurs mouvements frénétiques qui au lieu de frapper leurs cibles allèrent heurter leur camarade géants. Mais l’heure était grave et nullement propice à la rigolade, et déjà étaient-ils tombés qu’ils commencèrent déjà à se relever. De ce fait, la cheffe de leur groupe renvoya aussitôt tout le monde à la charge afin de les ralentir encore une fois. Et tous ils foncèrent vers les Ridères, bien que cela en paraissait totalement inutile face à ces derniers, invincibles et insensible comme ils étaient, leurs efforts allaient être totalement inutile face à ces créatures toutes droit sorties d’un cauchemar. Mais les hommes n’étaient pas près à abandonner aussi vite, pas question de lâcher les bras temps qu’ils leur restaient encore un soupçon de vie.

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Jeu 24 Juil 2014, 16:19



Aux portes de Mégido

« ma curiosité me poussera à ma perte »  



Les terres n'étaient que désolation. Il était facilement devinable de savoir où les Ridères passaient. Quelques arbres avaient survécu à l'apocalypse de la guerre. Et encore, ils étaient facilement comptables à l'œil nu. Un piètre paysage. Pourtant, ce fut dans ces végétations survivantes, que nous établissions notre cachette. Si nous avions réussi à atteindre notre destination, c'était entièrement dû à la cavalerie. Sans elles, jamais nous aurions pu y parvenir. Du moins, c'était mon point de vue. Si ces guerriers n'avaient pas attirés l'attention des Ridères, nous aurions surement été la proie de leur agressivité. Néanmoins, ce ne fut pas le cas. Les créatures immortelles avaient bien trop à faire pour s'attarder sur notre cas. Certes, l'une d'entre elles avait bien tenté de nous barrer la route, à moi et à mon partenaire, mais une guerrière réagit rapidement pour faire diversion. Au final, la première étape de notre mission se passa sans grande peine. Bien sûr, sans prendre en compte la difficulté que j'avais éprouvée pour escalader l'arbre mourant. Au final, c'était mon coéquipier qui me hissa vers la cime. Une honte que je ne souhaitais en rien développer. Quoi qu'il en soit, nous étions tous les quatre en position, chacun à des points stratégiques, à attendre le signal.

L'attente devenait insoutenable. Je n'avais qu'une envie, que tout cela se termine. Nous étions à peine en postions, et déjà, je souhaitais passer à l'action. Une envie pressante qui diminua, au fur et à mesure, que ma peur grandissait. Je ne parvenais pas à détacher mon regard de ce Ridères que j'allais affronter. Il était plus qu'évident que je n'étais qu'un simple cure-dent pour lui. En clair, je ne fessais absolument pas le poids. J'allais me faire massacrer ! ❝ Prends ça, tu n'iras pas bien loin avec tes griffes ❞ Sa phrase avait davantage pris la tournure d'ordre, que de conseil. Mais sans grogner, j'obéissais et prie la dague qu'il me tendit. C'était une dague de tout ce qu'il y avait de plus commun, toutefois, qui me serait très utile à l'heure actuelle. Pourtant, même en étant davantage armé, l'inquiétude ne voulait me quitter. La sensation d'avoir la mort qui me souriait, au-dessus de la tête, me m'était dans un état de panique des plus complets. Et le pire, c'est que je ne pouvais rien y faire. Je n'avais nul endroit où me cacher, une fois encore. ❝ Tu as bientôt fini de trembler ? Si ça continue, l'arbre va céder ❞ Ma réponse fut des plus simples : un regard noir. Très amusant, vraiment, ce type avait le don pour me remonter le moral. Après avoir soupiré, j'eus le sentiment qu'il avait autre chose à rajouter ❝ Si tu veux vivre, il va falloir que tu apprennes à te battre et que tu arrêtes de fuir ❞ Un nouveau soupire se fit entendre. ❝ Dans la vie, il faut avoir un minimum d'honneur sin-... ❞ ❝ À quoi me sert mon honneur si je suis morte ? ❞ Ce qu'il disait n'avait aucun sens. De plus, je n'avais aucune envie de l'entendre philosopher. ❝ On va faire autrement... Tu vois, tous ces hommes et femmes qui se battent contre les Ridères ? Imagine un instant qu'ils s'enfuient, comme tu souhaitais le faire. Qui protégerait la ville ? Qui les sauverait si personne ne veux se battre ? ❞ Je me contentais d'hausser les épaules face à son raisonnement ❝ Il faut bien des faibles et des suicidaires ❞ ❝ Donc toi, tu es une "faible" ? ❞ Ce qu'il pouvait m'énerver celui-là ! ❝ C'est simple. Bats-toi. Si tu perds, tu meurs, si tu gagnes, tu vis. Il n'y a rien de plus logique. ❞ ❝ ... Espèce de taré... ❞ Et c'est ainsi que notre échange se termina. L'ordre d'assaut fut donné.

D'un saut, nous nous jetâmes sur les ennemies insouciantes. Si nous, nous étions partis pour une contre-attaque agressive. Nos deux autres compères avaient plus opté pour une technique d'étourdissement. L'un d'entre eux, avait utilisé le peu de magies qui lui rester, pour faire projeter un jet d'eau dans le visage du Ridère. Le temps d'absence qu'il eut, pour comprendre ce qui lui arriver, le deuxième assaillant en profita pour passer entre les trois Ridères, pour les assommer de divers coups de lame, dans l'intention de les exciter et les rendre davantage indisciplinés. Quant à nous, sans réellement le vouloir, j'avais opté pour le conseil d'attaque que l'on m'avait dictée. Le Ridère que nous avions ciblé, quelque peu désorienter par la venue de deux êtres qu'il n'avait pas repérée, ne savait quel assaillant privilégier. Dans un moment de folie, il se mit à essayer de détruire tout ce qui était à sa porté. Alliée comme ennemie. Pour ma part, étant taillée de manière assez menue, je visais essentiellement les jambes. Si un jour, je m'ennuyais, je prendrais la peine de compter le nombre de fois où, mon partenaire insupportable, m'avait sauvé la vie ce jour-là.

L'air dans mon nez était désagréable. Une sale odeur de pourriture. Ces créatures empester la mort ! L'odeur fut si forte, je ne pus réprimander qu'un spasme de dégoût. Mais ce n'était pas le moment de faiblir. Notre stratégie commençait à payer. Petit à petit, nous nous rapprochions les uns des autres. Des coups fusèrent dans tous les sens. Pourtant, aucun de nous n'abandonna la manœuvre. Certains hommes s'écartèrent face au coup, d'autres subissaient à contre cœur. Pour ma part, l'homme inconnu passa son temps à me sauver, pour une raison que j'ignorais. Les Ridères s'affolaient et s'agités bien trop. Leur furie devenait incontrôlable, à tel point, qu'ils se massacraient entre eux. Deux tombèrent. Un resta debout. Celui qui avait échappé à notre assaut. Néanmoins, en somme, les deux attaques furent plutôt efficaces. Rempli de satisfaction, mon regard souhaita rencontrer celui de mon coéquipier. Et ce que je vis, n'avait rien n'avoir avec une expression de réjouissance. Une puissante vague de peur, se fit ressentir. Suivie d'un début de mouvement de bras, qui se tendit vers moi. C'est tout ce que je vis de l'homme. Ensuite, le paysage autour de moi ce mi a tournoyé, jusqu'à ce que mes mirettes puissent contempler les étoiles.

Un vent froid tourbillonné autour de moi, puissant, comme une tornade. Mes jambes suivirent le mouvement, sans chercher à aller à contre-courant. Mes mains, elles, cherchaient à s'agripper à quelque chose de solide, mais elle ne pouvait saisir que l'air. Dans ce cadre chaotique, une sensation de bien-être avait remplacé la crainte de mourir. Étonnement, je me sentais bien. Mes peurs s'étaient évanouies. Il ne restait plus que moi et cette perception de liberté. La chute, n'en fut donc que plus brutale, lorsque le vide m'avala. Un bruit de choc se fit ressentir, juste avant que le vent chutât. Je n'osais bouger le moindre muscle. Les mots me manquaient pour exprimer ces sensations de brûlure organisme. J'aurais pu crier pour exposer ma douleur. Mais je n'en avais pas la force. Mes yeux firent simplement river sur cet homme, qui tenta désespérément de me rejoindre, dont le Ridère repoussa pour le forcer à rejoindre le troupeau humain. Suivie de ses deux acolytes, qui se décidèrent enfin à quitter la terre. Vu d'ici, notre manœuvre était un brillant échec. De toute manière, d'où j'étais, personne ne me verrais. Personne ne viendra m'achever où me sauver. La douleur que je ressentais était donc vaine ? Quand s'arrêtera-t-elle ? Est-ce que quelqu'un m'avais vue me faire projeter par la créature ? Quand les guerres se termineront-elles ? Quand pourrais-je enfin vivre librement ? Quand ... ? Lorsque l'adrénaline retomba, la douleur n'en fit que plus vive. Dans cette camisole de souffrance, je ne parvenais qu'à bouger mes dernières phalanges de main. J'allais donc mourir ici ? Non. Ce n'était pas juste. Pas lorsque j'étais enfin prête à me battre.

Cette expérience m'aura appris une chose : je ne pouvais fuir éternellement. J'étais bien trop naïve de croire, que je pouvais vivre éternellement, sans me soucier de ce qui passait autour de moi. Jusqu'à présent, j'avançais dans la vie, sans m'intéresser au reste. Je ne cherchais pas à comprendre les autres, ni les situations qui m'entouraient. Je me laissais simplement vivre et fuir au grès des dangers... Et j'avais eu tort d'agir ainsi. Ce monde est rempli de haine, de chaos et de douleur. Mais il existe également des être bon, des moments de bonheur à éprouver et tant de choses à découvrir... Non, en fuyant, je ne fessais que de survivre. Mais en me battant, j'allais pouvoir enfin vivre. Être libre... Mais quand est-ce que l'on peut estimer que l'on est libre ? Un goût métallique interrompit mes songes. Un geste de fatigue me fit oublier la notion du temps. Les ténèbres avalèrent la douleur.





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Dim 27 Juil 2014, 00:30


L’Eshu. L’horreur de la pensée l’avait traversé en même temps que son désespéré geste envers celle qui l’avait un peu plus tôt méprisé. Mais l’effervescence de l’adrénaline ne permet pas de retour en arrière, de second réflexe. Agis, et encaisse. L’écran de poussière du sol percuta ses muscles tendus générant vague de contusions sur ses avant-bras qui s’étaient mêlés de part et d’autres de la silhouette de la femme aux cheveux blancs. Ployant sa nuque pour éviter le choc et la poudre, le son assourdissant des quelques projectiles brouillaient son esprit bien au de-là de son ouï. L’Eshu, toujours l’Eshu. Alarmée, désespérée, son visage se redressa d’un envol désordonné de ses mèches blondes vers lui pour trouver .. « Cocoon ! » Son appel débordant de la plus agréable des surprises se mêla de près à celui de leur commandant, sauf.. par la protection offerte de l’Orishala. Instinctivement, les yeux de l’Ange se portèrent à vérifier qu’aucune blessure ne l’avait entaché, mais la magie des projectiles semblait s’être dissipée face à plus forte résistance de la barrière de ce torse auguste.

S’écartant de quelques pas mal contrôlés de la jeune femme aux cheveux blancs, Elias se redressa en lui tendant une main secourable. « Vous n’avez rien ? » Son cœur battait toujours follement de l’affrontement prématuré subis, un peu plus fou peut-être de cette arrivée.. tout à fait inopinée. Jamais n’aurait-elle pu traduire le soulagement que la présence du Souverain lui procurait, et la ville entière semblait s’y être accordé. Ce n’était vraiment pas le moment d’en rajouter, elle avait compris le professionnalisme dont Cocoon prenait si grand acte à arborer. Alors un petit sourire calmé ne fit que passer sur ses lèvres, reprenant d’elles-mêmes une légère respiration perdue de quelques secondes. Il en faisait quand même vaguement un peu trop, non ? Mais c’était ce qu’il fallait en cet instant. En faire un peu trop, comme si rien de grave ne leur prendrait leur lendemain.

Observant l’Orishala se mêler aux siens, Elias garda un instant son cœur pétrit de ce que le monde offrait. Pourquoi un Souverain se fait si important pour les siens ? Ses poumons inspirèrent une longue bouffée d’un air soudain beaucoup plus frais, et c’était si agréable. C’était sentir l’unité d’un peuple, et ça n’avait pas de prix. Avait-elle vu tellement de choses qui n’avaient pas de prix finalement. Peut-être le monde n’était-il pas perdu. Son regard se porta sur les créatures décharnées que ce peuple repousserait. Il serait dommage de le perdre maintenant. « Je m’en occupe. » Claqua la voix claire de l’Ange qui glissa jusqu’à Théo. L’écartant de quelques mètres du combat que les soldats allaient s’efforcer d’éloigner des portes, Elias attrapa le bras blessé pour examiner la blessure. Evidemment, le projectile de magie avait eu le temps de se dissiper, sa besogne accomplie. « Ne bougez pas. » Intima-t-elle en pressant sa paume contre le sang évasé, menant ses doigts étoilés autour des coupures. Une douce magie blanche franchit le seuil de sa peau et s’y déversa. Se concentrant du plus qu’elle avait pu jusqu’ici, les gouttes de sueurs malmenées accoururent à nouveau sur ses tempes dont la chair criait une tension manifeste. Sa magie lui coûtait bien trop, mais ça ne changerait absolument rien. Lorsque l’Ange retira sa main, la plaie se faisait entièrement refermée. Acquiesçant d’un regard entendu vers l’Eshu, la jeune femme poursuivit auprès de tous les autres malmenés de la bataille.

Mais de quelques pas, elle retrouva de son regard Phaël qui restait en état de choc contre un débris vers lequel elle s’était retrouvée précipitée dans le mouvement de l’Ange. Cette dernière l’avait momentanément oublié avec tout ça. Contrit, la jeune femme marcha rapidement jusqu’à elle, donnant deux affectueuses claques sur ses joues roses. « Allez, reprends-toi ! Cocoon est là maintenant. Mets-toi à l’abri. » L’Orisha hocha son visage dépassé, mais Elias sentait tant dessous sa culpabilité, surtout maintenant qu’elle avait son Souverain sous les yeux. Pas étonnant quand il devait tant compter pour elle.

Alors que son genou cognait le sol pour dispenser les premiers soins à un des nombreux soldats blessés, un vertige soudain la prit le temps d’un instant, forçant son équilibre précaire à faire taire ses mouvements. Si la bataille durait trop longtemps… Elle n’allait pas tenir. C’était une vérité indispensable à réaliser si elle voulait s’en sortir en définitif. Passant le frontispice de sa main contre son front, c’est sa bouche qui s’acquitta du réconfort d’un sourire pour le soldat qu’elle allait soigner.

Là sous ses mains, sa magie blanche dont la pâleur se faisait inquiétante.. se divisait-elle ? Ses paupières clignèrent, écartant la mince pellicule humide qui recouvrait embêtante ses pupilles, mais ça n’y fit rien. Sa vision se dédoublait ? Ce n’était vraiment pas bons signes.. Elle avait cessé de compter le nombre de personnes soignées à tour de main, et ne distinguait à peine plus celui qui lui faisait face. Les sons de la bataille écœuraient ses oreilles. Son pauvre sourire déchanta quelque peu cette fois, alors que son visage se redressait vers celui de son blessé. Elle se faisait en aussi mauvaise état que lui et.. L’Ange se redressa soudainement, un autre soigneur prenant presque par automatisme sa place. S’écartant de peur de gêner, ses mains jusque bien au de-là de ses poignées couvertes de sang jonglèrent à nouveau en plusieurs exemplaires.. jusqu’à ce que terre et débris ne tournent, valsant d’un monde d’illusions multiples achevé contre le choc dru du sol contre son crâne.

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Lun 28 Juil 2014, 22:59



[EVENT] Partie II. Mégido Eshuev10
Azrëel - Théo - Rido - Grey - Déon


Groupe Théo : Gaïa - Elias

Cocoon avait donné des ordres aux différents rangs, pour qu'ils appliquent au mieux leurs techniques. Bien sur, il n'était pas dupe et il savait que ces géants... Seraient invincibles. En attendant, ils pouvaient au moins faire patienter le peuple, en les repoussant.
Théo fut rapidement pris en charge par Elias. Dans son professionnalisme, l'Orishala n'adressa pas de regard particulier à la déchue, la considérant comme un tout autre être, venu ici pour défendre. Il fit de même pour Gaïa. Malgré l'amertume de ses sentiments envers elle, il avait l'intelligence de savoir dissocier le personnel du reste. Et ici, c'était leurs vies qui étaient en danger, alors ils n'avaient pas le choix.
Seulement le souverain avait un oeil sur tout. Il avait envoyé Déon de l'autre côté, faire tourner en bourrique les Ridère. Au moins, avec lui, ils allaient sacrément en baver pour retrouver leur chemin. Car même le plus bête des insectes, il arrivait à le torturer psychologiquement, malgré son manque de cervelle. L'Orisha n'hésita pas plus que les autres, à leur foncer dessus. Esquivant leur coup, mettant de son côté toutes ses chances, il arriva, en deux coups de pieds avec sa force au maximum, à les faire voltiger plus loin. De l'autre côté, il entendit, au loin, la voix sourde d'Azrëel. Les deux fronts étaient en difficultés. Incitant les archers à les mitrailler, il ne se préoccupa du rire démentiel de Déon, et se retourna pour aller aider les blesser. Il oeuvrait sur tous les fronts.

Théo était à terre, mais il allait mieux. Son souverain le redressa, et l'encouragea à reprendre les armes, et les ordres. Petit à petit, il passait pour regarder leurs propres défenses. Heureusement, les monstres étaient trop loin pour leur lancer des projectiles. L'Orishala se soucia alors de bien d'autres choses...
Non loin de lui, Elias s'écroula. La petite blonde avait déployé une énergie tellement irréelle face à cette magie en perpétuelle décadence, qu'elle en tomba sur le sol. Cocoon, dans toute sa splendeur, s'agenouilla près d'elle pour la prendre contre lui « Joe ! Ici ! » Dégageant des mèches blondes de devant son visage, il l'emmena vers les lignes de blessés graves « J'entend Azrëel crier d'ici, je vais aller les aider. Soigne là, et tan que les Ridère sont loin, ne la laisse pas repartir. »
Cocoon la déposa sur un brancard aménagé, un lit d'appoint de fortune, pour filer de l'autre côté, aussi rapidement que possible.


Groupe Azrëel : Kain - Aërith

Alors que l'attaque s'était bien passée, et que tous battirent en retraite le temps de se ressourcer, Cocoon fit son apparition. Grey et Rido étaient allés au front sans attendre un mouvement de plus des mastodontes, pour essayer de les planter, en les maintenant à terre.
L'Orishala se posta à côté de sa guerrière « Alors ? », « L'embuscade à fonctionné. Ils se sont tapé dessus et on finit à terre, mais c'est difficile de les maintenir. Ils ravagent tout, on ne va pas tenir longtemps. Nos mercenaires sont bons, mais on arrive tous à bout de force. Les autres flans ne sont même pas attaqués d'après ce qu'en ont dit Grey et Rido. », « On ne peut pas faire de pause. Mais ça va venir. Il y a... J'ai espoir. Quelque chose va nous enlever cette calamité et cette chose, je vais l'appeler. Déon maintient les Ridère hors de porté de nos hommes, on va essayer de les perdre dans le bois. »
Azrëel hurla « L'Orishala est ici, écoutez ! » L'Orisha s'avança un peu en disant « La première ligne ! Suivez moi ! On va les perdre dans la forêt. Peu importe qu'ils défoncent les arbres il faut les éloigner. Grey ! Avec moi ! »
Rido resta avec Azrëel, alors que Grey, Cocoon, Kain, et d'autres mercenaires, partirent dans la forêt décharnée et noire. Avec ça ces abrutis suivraient la cadence.

Des arbres tombèrent, petit à petit, les Ridère ne faisant que tout défoncer, sans appel. Cocoon guida le groupe à travers les arbres, faisant attention de ne perdre personne. Grey fermait la marche, et essayait de presser les plus lourds, les plus lents. Plusieurs fois ils durent recapter l'attention des monstres, pour qu'ils continuent de les suivre.


Général

Dans ses tripes, au fond de lui, Cocoon se sentit vibrer. Quelque chose l'appelait, quelque chose se faisait pressentir. Sa vision d'aigle ne manqua de lui indiquer une direction qui était totalement opposée à celle dans laquelle il allait. Sa ligne verte lui indiquait la ville, et eux, ils essayaient de s'en éloigner. Ayant prit de la distance par rapport aux horreurs, il attrapa Grey pour lui dire « Tu les prends en charge, je rentre en ville. » Sans qu'il n'ait pu dire quoi que ce fut, il reprit la marche, faisant tourner les Ridère dans ce bois sombre dont les arbres venaient à se pencher et s'écrouler, un à un.

Cocoon fila au centre même de la ville, le Palais. Entrant dans le hall défoncé, il vit sur un socle sa Sphère de Spyrix. D'un geste vif il l'attrapa, et incanta deux mots, pour l'activer. Elle se mit à s'emboîter, tourner, pour au final briller et chanter des sons incompréhensibles. De son autre main, il attrapa le lourd minerai d'Orishalque à ses côtés, trônant fièrement sur son socle, mais dorénavant plus protégé par la vitre. Sortant de l'Eorishaze, il scruta le ciel. La nuit noire, les nuages, le vent, aucune étoile, même pas de lune, sauf au dessus de sa tête. Un trou dans la nébuleuse lui faisant miroité un ciel plein d'astres. sans s'y attarder, il ferma les yeux, puisa dans toute sa force et déclencha la sphère. L'Orishalque avait un effet d'amplificateur. Il permettait de diffuser l'onde de choc de la Sphère, à bien plus de mètre et de kilomètres, avec bien plus de force.
Il était l'épicentre. Le temps s'arrêta, et il se concentra pour ne cibler que les Ridère, ces infâmes créatures. L'Onde de choc fit un bruit sourd lorsqu'elle se déclencha. Il y eu un moment de latence, des palpitements, avant qu'elle n'avance et ne se propage avec une force incroyable. Elle évita la ville et les alliés. Cependant, elle emmena avec elle la poussière et personne ne fut épargné. Les monstres de l'autre continent, eux, furent projetés sur des centaines de mètres.

Bien sur, ils n'étaient pas mort, loin là, mais la magie de Sphère était identique, sans être la même, à celle des magiciens. Les Ridère ne la craignait pas, mais ils ne luttaient pas contre elle.
Les entités se levèrent, tous les Eshus, et les mercenaires retinrent leur souffle. C'était la décision finale, celle qui allait attester si Cocoon avait eu raison ou non.
Les bêtes firent demi-tour. En rang, ils se rejoignirent, et repartirent dans la même direction dans laquelle ils était venu.
Les bruits de victoire et de soulagement parvinrent à l'oreille de Cocoon « Déon... », « Oui ? » Il se téléporta à ses cotés « Il faudra que tu chopes des gens. Le Palais cache quelque chose, je ne sais pas quoi... Je... Je dois repartir. Remercie et récompense ceux qui nous ont aidé, pour le reste fais au mieux. »

La solution se trouvait au Palais. Quand et comment, il n'en savait rien mais lui, ne serait certainement pas là pour en attester...


Mots : 1200 (oui je sais c est mal j'ai dépassé, mais moi c'est pas pareil xD)

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