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 Louée soit la Lune [PV Béluas]

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Lun 17 Mar 2014, 12:18

Nous ne nous connaissions pas. Personne... Du moins moi! Je ne connaissais personne. En même temps, les regards qu'on me jetais étaient souvent méprisent du fait de ma condition. J'étais Belua monstre. La louve en moi avait tendance à échapper à toute convenance... Et à me transformer sans crier gare. Je regardais Salehm un instant. Lui avait l'air serein. Comme si ça lui arrivait souvent. Je pensais que moi... Je ne m'y ferais jamais. Et... N'était-ce pas un peu inconscient d'être venue ? Non... Il fallait venir au moins une fois. J'eus un soupir. Avant de me redresser soudainement. La femme qui arrivait... Je l'avais déjà vus une fois... Oui. C'était la reine. Je ne dis pas un mot. La regardant s'approcher. La cérémonie pouvait commencer. L'appel du totem avait quelque chose de transcendant. Il fallait y résister, même si l'appel était des plus alléchants. Quelque chose me disait que si je me laissais couler... ça allait être dur de résister. Salehm lui s'était déjà changé en panthère noir. Je le regardais une mine moqueuse, tendis que son grondement déchirait l'air. Il semblait affamé, aussi le laissais-je se diriger vers le buffet sans un mot. Les gens aiment généralement moyennement se faire mâchouiller par une panthère noir. Soudain, j'entendis un glapissement. Devant moi une petite bête à poil manquait de se faire écraser. Je la saisis avec rapidité, avant de la poser délicatement sur un rocher. Il s'agissait d'un renard roux. Je n'avais pas eus le temps de réfléchir à ce que je venais de faire. Dans leur culture était-il normal que les béluas de différentes espèces se touchent ? Comme je l'avais dis... J'y connaissais pas grand chose, et malgré tous les cours de Salehm, tout ceci avait du mal à me rentrer dans la tête. Je me détournais légérement, les yeux rivé vers la reine des Beluas. Sans un mot. Tentant de nager à contre courant sans me laisser emporter. Il fallait une force de dingue... J'avais l'impression de n'être qu'un moucheron bataillant comme une tempête. Je fermais alors les yeux doucement. Me focalisant sur quelque chose pour ne pas couler. Mes pensées flottèrent vers les connaissances que j'avais faite au cours de mes périples. Je devais me calmer. J'imaginais l'eau. Mais je ne pus garder les yeux fermés bien longtemps car déjà la foule avançait, petit à petit mais sûrement. La bataille interne continuait. Sans pour autant me faire défaillir. Je n'avais pas encore coulée, et j'en tirais une grande fierté.

*Si Salehm me voyait... *

Mais oui, lui me voyait. Enfin... Encore fallait-il qu'il soit capable de me discerner dans la foule. Petit à petit les gens subissaient la métamorphose. Certains résistaient, mais étaient contraints de s'arrêter. Je fis de même. Ne pouvant aller plus loin. Et me retrouvant en compagnie de quelques personnes. Je m'humectais les lèvres un instant. Sans pour autant perdre le fil de mes pensées. Un rire nerveux s'échappa. Mais je semblais avoir trouvée une bouée de secours mentale à laquelle m'accrocher. Je gardais les yeux rivés sur le devant de la scène. Là où notre reine toute vêtue de blanc nous attendaient. En réalité... J'avais peur. Peur de ne pas avoir ma place ici...

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Jeu 20 Mar 2014, 21:45


Mon regard se posait sur la lune, étrangement je devais avouer que ça me calmait et j'avais plus l'impression que j'étais plus à ma place qu'il y a quelque seconde. C'était nouveau pour moi et pourtant, j'avais quand même l'impression que ma place était ici. Je regardais un peu plus attentivement les autres, me demandais un peu ce qui allait se passer, maintenant. Je laissais alors mon oreille trainée, j'entendais alors un homme dire qu'il était du totem de la panthère à plaque, je ne connaissais pas cet animal, enfin je crois que je n’en avais jamais vu. Je me demande s'il serait impoli de lui demander de lui demander de me le montrer en me transformant, puis je réfléchis a ce que moi j'en penserais et me tu simplement, non ça me plairait pas vraiment.
On attendait alors, puis pour finir une femme viens a arrivée, habiller tout en blanc, elle dégageait une certaine prestance, je me demandais alors qui elle était, j'étais presque persuadée qu'elle était quelqu'un d'important pour nous, presque honteux, je baisais les yeux, comme si je m'en voulais de ne pas savoir qui elle était. J'entendis alors une voix et en levant les yeux pour voir qui me parlais, je ne pus m'empêcher de sourire, c'était à croire que l'on s'attirait entre nous.

-bonsoir, oui c'est vrai qu'il y a beaucoup de monde, je ne m'y attendais pas vraiment. Eh oui c'est la première fois que je viens ici, toi aussi ?

Mais alors qu'elle regardait elle aussi la foule, je remarquais que plusieurs personnes avaient fini par se transformée, je devais avouée que je sentais mon totem s'agiter, comme s'il voulait se manifestée et quand je vis la fille devant moi se transformée, je compris que c'était normal, même si je ne comprenais pas ce qu'il ce passait exactement.
Je regardais la petite boule rousse a mes pieds, elle ne me semblait pas vraiment rassurée et je me baissais alors, peut être n'avait elle pas encore l'habitude de son totem, enfin je pouvais parlée, car j'avais du mal aussi, je m'appuyais alors sur un arbre pour m'aider, a ce moment-là, une jeune femme attrapa la renarde pour l'emmener plus loin, j'étais rassurée pour elle. Levant mon regard, je compris que je ne gagnerais pas la lutte, j'étais beaucoup trop faible à ce niveau-là et continuer de lutter de la sorte allait simplement me fatiguer davantage, pour finir quand même par céder, je n'aimais pas ça, mais je finis donc par laisser mon totem prendre tout simplement le dessus.
Une fois en renard, je regrettais que Sangha ne soit pas là, ça m'aurait rassurée, donc après avoir poussée du museau mes vêtements, je courus jusqu'au rocher ou ce trouvais la jeune femme. L'avantage du faite que nous étions du même totem, c'est que l'on allait pouvoir continuer à communiquer.

-Est ce que ça va ? Je dois avouer que je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe, c'est la première fois que ça m'arrive ce truc. En faite, je crois que je ne t'ai pas dit mon nom. Je m'appelle Elynna et toi ?

Autant continuer a faire connaissance, même si le délicieux fumet qui ce dégageais de certain endroit commençais a m'attirée, je n'avais rien mangé avant de venir à cause du stresse, mais maintenant que j'étais en renard, je me sentais un peu plus légère et j'avais faim. Je me demandais quand même ça durerait pendant combien de temps, je m'en voulais de ne pas avoir demander a celle qui m'avait envoyé ici ce qui allait ce passée. J'avais un peu menti quand j'avais dit que je n’avais jamais vécu ça, ça me rappelait le temps ou je vivais chez mes parents adoptifs et que je me transformais sans savoir vraiment pourquoi.

-J' irait bien au banquet, mais je crois qu'il vaut mieux attendre encore un peu, qu'est ce que tu en penses ?

On avait beau être des carnivores, face aux panthères et autres gros prédateurs, on ne restait pas grand-chose, ce qui n'était vraiment pas rassurant en faite. Je continuais alors à regarder la foule, enviant presque ceux qui avaient réussi à garder leur forme humaine.

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Jeu 20 Mar 2014, 21:53


Abel ressentit son totem gronder en lui, mais il mit quelques temps à se réveiller, ce qui permis à son réceptacle de venir dresser des barrières mentales pour l’empêcher de prendre le contrôle de son corps. L’esprit animal était puissant, mais plus le temps passait et plus le bélua se sentait capable de contrer ses ardeurs et son caractère parfois imprévisible. L’époque où il le dominait complètement et pouvait prendre le contrôle et se transformer à sa guise était à présent révolue. Et de toute manière, le totem semblait s’être assagi lui aussi et ses accès de colère se faisaient de plus en plus rares. Abel avait même l’impression de parfois comprendre ses volontés, ses attentes, un peu comme si le lien qui les unissait était devenu plus fort. Le bélua se réjouissait de pouvoir apprendre à connaître de mieux en mieux l’esprit animal. Peut-être qu’un jour ils pourraient communiquer clairement. Mais pour l’heure, il envoyait des signaux de plus en plus forts à travers l’esprit du bélua, et autour de lui régnait une agitation qui l’effraya quelque peu. Certains béluas se transformaient, comme s’ils ne pouvaient plus contenir leur totem, et la force du sien grandissait en lui. Allait-il devoir lui aussi le laisser prendre le contrôle et n’en faire qu’à sa tête ? Abel aurait préféré garder la maîtrise de son esprit animal aussi longtemps que possible, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il ne ferait rien que son réceptacle pourrait regretter par la suite.

Autour de lui, tout le monde tourna soudain la tête vers le rocher où venait d’apparaître la reine Ophalee, dans une magnifique robe blanche, alors que les soldats qui s’étaient dispersés parmi la foule jetaient des regards vers chaque participant à la cérémonie, désireux de repérer tout acte mal intentionné. Mais la reine semblait plutôt appréciée, et tout le monde commença à se pousser pour venir se masser près du rocher. Ne voulant rien perdre de cette occasion de rencontrer enfin celle qu’il admirait tant, le bélua fit comprendre à son totem qu’il ne le laisserait pas encore se manifester, et devant la force des convictions du fils de Phoebe, l’esprit de la panthère sembla se calmer quelque peu, attendant son heure avec patience. Abel ne put pas vraiment se diriger comme il le voulait, emporter par la masse des gens qui accouraient vers le rocher pour acclamer leur souveraine, et il fut comme porté par la foule, cherchant à se faufiler entre les groupes pour être aussi près que possible de sa reine. Même s’il était de notoriété publique qu’elle venait parfois participer à ces cérémonies, Abel n’aurait jamais cru avoir la chance de la rencontrer aujourd’hui. Il essaya de rester proche des béluas qu’il avait rencontré en arrivant, mais ce n’était pas chose aisée au milieu de ce mouvement aussi soudain que massif qui avait suivi l’apparition de la reine.

Arrivé près du rocher, Abel leva les yeux vers sa souveraine et joint ses acclamations à celles de son peuple. C’était la première fois qu’il pouvait voir la reine d’aussi près, et il était bien décidé à profiter de chaque seconde de ce moment magique. Toute sa vie, il avait tenté d’acquérir plus de puissance et de maîtrise de son esprit animal dans le seul but de servir au mieux son peuple et sa reine, et voilà qu’elle était là devant lui. Le bélua avait hâte de savoir ce qu’elle allait faire. Allait-elle dire quelques mots pour l’occasion ? Allait-elle elle-même conduire les prières pour Phoebe ? Le bélua était si excité qu’il se surprenait lui-même. Ophalee était bien la seule capable de produire un tel effet.
Bien qu’il était conscient du caractère officiel de la présence de la reine, Abel se laissa aller à espérer qu’il pourrait lui dire quelques mots, ne serait-ce que pour la féliciter pour son couronnement et lui souhaiter un règne long et heureux. Mais qui était-il pour s’adresser à la Louve ? Sans doute devrait-il patienter encore un peu avant d’avoir cette chance…

Résumé:
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Dim 30 Mar 2014, 22:05

       Une immense levée d'acclamations secoua le sommet de la colline. La lueur blanche qu'avait perçu l'animal un peu plus tôt provenait d'une belle femme à la peau satinée. Un genre de reine, à première vue. Tout le monde l'adorait. Qu'a-t-elle bien pu faire pour susciter autant d'admiration ? Saari ne l'avait jamais vue de sa vie. Ni même entendue parler. Sauf peut-être de la déesse des Béluas, Phoebe. La jeune fille était arrivée dans la région que depuis quelques mois, certes, mais une figure aussi emblématique aurait dû se trouver dans toutes les bouches. Elle pensait se retrouver à un simple petit rituel privé d'un groupe d'amateurs. Eh bien, les choses promettaient d'être intéressantes.
       La bonne femme s'avança du haut de son rocher, saluant la populace d'une main et d'un beau sourire. A ses côtés, des gardes armés. Présent aussi cachés dans la foule. Elle exigea le silence, et ainsi vint-il, avant d'engager un discours à l'assemblée. Perchée sur sa branche, l'animal ne pouvait pas entendre distinctement les mots. L'envie de descendre la chatouillait, mais la colline était devenue une vraie faune sauvage. Toute sortes d'animaux n'ayant pas pour habitude de se retrouver dans les bois, comme les lions, campaient tout autour. Saari hésitait. Mais sa domination était la plus forte, elle bondit de la branche au sol, surprenant un renard, mais l'ignorant totalement. Puis fila à travers les arbres furtivement.  Un ours se retourna sur son passage et se releva sur ses pattes arrières. La présence de la panthère ne lui revenait pas.  La Bélua contourna l'animal d'une bonne distance pour éviter un affrontement à l'issue évidente. Puis continua jusqu'à la foule, jusqu'à entendre les paroles sans ménagement. Une autre panthère, un léopard tacheté, visiblement attiré par la jeune fille, tenta une approche nonchalante. Encore sauvage, Saari feula férocement, battant des griffes pour le repousser. Elle se jeta sur le mâle d'un saut, l'éjectant à terre. Mais ne s’attarda pas à une bagarre. C'était juste une prévention. Qu'elle ne serait pas facile à approcher. Son caractère solitaire avait parlé, et elle s'éloigna finalement du groupe, campant en haut d'une grosse roche. Elle s'allongea avec dédain, se léchant les pattes tout en écoutant la reine. La situation l'irritait, la rendant plus agressive. Toute trace de son humanité avait disparue. Seule sa curiosité et un appel intérieur l'empêchait de s'en aller. Comme si être ici faisait parti du quotidien de vie. Et le fait d'avoir une vue d'ensemble sur son environnement la sécurisait un peu. Néanmoins, la flemmardise commençait à s'installer, et elle espérait que les choses deviendraient plus intéressantes.


HRP : ça devient mou là, j'espère qu'Ophalee nous donnera plus de choses à raconter à son prochain passage ! Bref, Saari s'avance et agresse une panthère (ça peut être Abel ou non, c'est pas grave). Pas évident d'en dire davantage lorsque son Elle humaine est inconscient et qu'elle est très solitaire et sauvage. J'avais très peu d'inspi. Navré. Une petite baston me plairait bien si quelqu'un veut bien m'agresser :)
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Jeu 24 Avr 2014, 11:52

carte en bref:


La lune avait fini par toucher le point culminant du ciel, elle se trouvait là où le soleil était à midi en journée. Les coups de minuit venaient de sonner. On entendait dans la vallée du clair de lune la mélodie de cette cérémonie, tintée par le grognement de divers animaux, le cri des oiseaux et le silence des insectes et des reptiles. Il y avait au pied du rocher une multitude d'espèces, animale ou non. Les yeux de la reine se posèrent sur chacun d'eux. Ses bras s'abaissèrent sur ses flancs. La cérémonie pouvait enfin commencer. Elle prit alors la parole d'une voix claire afin que tous puissent l'entendre malgré la lutte que subissait certains contre leur totem. « Que les enfants de Phoebe, les gardiens et les totems, ceux ayant prouver leur valeur aux yeux de notre mère, montent sur le rocher ! »

Quelques rares enfants de Phoebe se trouvaient déjà derrière elle. Elle se retourna légèrement pour faire face à ceux qui étaient déjà présents et les accueillit, leur demandant par des signes certains des mains de s'avancer plus vers elle, de former un cercle. Sans ce peuple, la cérémonie ne pouvait avoir lieu. Sans les enfants et les gardiens de la déesse, Ophalee ne pourrait en aucun cas tirer suffisamment de force pour appeler la Mère suprême. « N'ayez pas peur. » dit-elle en effectuant un pas, puis un deuxième pour finalement s'écarter du bord. Son peuple ne pouvait plus la voir en bas du rocher.

Le rocher était une sorte de plateforme terminant en une pointe assez fine où seule une personne pouvait se risquer près du bord. Généralement cette place était attribuée à ceux qui prenaient la parole solennellement, ou dans ce cas là, celle qui organisait la cérémonie. Puis il y avait plus en avant une large place pour accueillir le nombre nécéssaire de gardiens et d'enfants. De même, pour y accéder il existait bon nombre de voies. En effet, il existait un chemin qui serpentait dans la roche, directement accessible pour les personnes se trouvant en bas du rocher du clair de lune. C'était le chemin le plus rapide mais le plus étroit. L'autre se trouvait derrière la reine lorsqu'elle parlait, un chemin qui s'enfonçait dans la roche taillée par le temps, une grotte que le mal redoutait.

Elle continuait d'appeler les enfants de Phoebe, qu'ils se réunissent au même titre que les gardiens dans le cercle. Elle jetta un rapide coup d'oeil à quelques soldats qui luttaient encore contre la transformation et vit Garenne dans un coin, paisiblement installé, comme si la réunion ne l'atteignait presque pas. Cela aurait du vexé la reine, que des personnes soient si peu enclin à partager leurs véritables formes, donc leurs émotions. Toutefois, ce jour n'était pas comme les autres, il fallait bien le reconnaître. Tous, quelques soient leur puissance et leur rang, n'étaient pas atteints par cette magie envoûtante, pourtant bien présente dans l'air. Des enfants de Phoebe et des gardiens avaient encore leur forme humaine et ne semblaient pas vouloir s'en détacher. La reine se retourna vers le peuple qui était encore en bas du rocher, à festoyer. Elle y perçut encore des humains, des gens qui pourtant, auraient dû être encore plus atteints par sa voix que les autres. L'effet devait être immédiat.

Un immense cygne vint rejoindre la reine et courba son long cou en guise de salutation vénérée. Quelques totems officiels sortirent de la grotte, c'est-à-dire du second chemin pour prendre place dans le cercle qui s'était formé et qui n'attendait plus que la reine. Tous ne pouvaient pas venir car la plupart étaient généralement attachés à de hautes fonctions dans la capitale dont ils ne pouvaient se détacher, d'autres étaient partis en voyage. Ophalee se doutait bien que tous les béluas ne pouvaient être présents à chaque réunion.

Ophalee se tourna vers le peuple et détacha le voile qui la couvrait. Le cygne fit en sorte de l'attraper soigneusement dans son bec. La reine leur fit de nouveau dos pour rejoindre la place qui lui était attribuée. Certains animaux abaissèrent leur tête lorsqu'elle passa, d'autres la gardèrent haute. Enfin, la cérémonie allait commencer.

Le langage n'était plus qu'animal. Bien qu'elle ait gardée sa forme humaine, Ophalee exprimait le vœux que la déesse prenne place en son sein pour que le peuple de Phoebe ait à jamais bonne fortune. Que leurs prières à tous soient exaucés, que chacun soit lavé des pêchers. La cérémonie du clair de lune était assez régulière pour que chaque bélua trouve ce qu'il recherche le plus, qu'il soit le plus comblé possible. Mère Phoebe était bonne, seul le bien de ses enfants comptaient. Son pouvoir prenait forme que lorsqu'on croyait en elle. La foi, voilà ce que la Déesse Totem recherchait dans ces cérémonies. Le cœur était loin d'être facilement atteignable par n'importe quel mot ou geste. Il fallait trouver cette chose précise qui permettait de l'ouvrir. Et cette dite chose, était selon la Reine, accessible qu'en communauté, lorsque les individus percevaient les choses de leur propre yeux, la puissance de la déesse à travers ces milliers d'individus.

Les pas d'Ophalee étaient devenus une danse. Dans son dos on percevait l'animal totem, ce pourquoi les gens l'appelaient la Louve. Il était d'une forme fantastique, sans réel volume. Ses yeux bleus percevaient chaque caractère, chaque forme. En bas du rocher, la situation était devenue bien plus excitante. Bien qu'ils ne puissent pas réellement percevoir ce qu'il se passait en haut du rocher, la plupart des membres du peuple avaient débuté une danse, propre à chacun de leur personne. Des rondes s'en suivirent et du rocher le totem du Cygne percevait une lune imbriquée dans une terre. Les gens bougeaient d'une telle façon qu'un symbole au final était distinct.

Puis il y eut la fin de l'appel, l'arrêt absolu de la danse qu'effectuait Ophalee. Ses bras étaient tendus vers le ciel, prête à recevoir l'entité en elle, prête à l'entendre et à l'écouter afin qu'elle sache quoi faire pour les siens, pour la grande famille que constituait les béluas. La lune fut rapidement couverte d'un nuage. Il n'y eut rien. Elle se retourna vers les béluas qui étaient dans le cercle, leur intimant de continuer, peut-être que la prière avait été trop brève. Ainsi, Ophalee reprit sa danse mais jamais son totem ne réapparut dans son dos à ce moment-là. « Continuez ! » ordonna-t-elle d'une voix désespérée au cercle. Ceux en contre-bas ne pouvaient l'entendre et leur danse continuait.

Au bout d'une minute ou bien de deux, la reine effectua les mêmes mouvements, tendant ses bras vers le ciel redevenu clair. Mais rien ne fit. Elle ne sentit aucune force créatrice s'emparer de son être. La lune boudait-elle ses enfants ?

Ophalee se retourna inlassablement vers les membres du cercle et leur cria à tous dans une langue qu'ils comprenaient bien des mots durs à entendre. « La déesse n'est plus !!! » Pourtant, la reine aurait juré qu'elle avait autour d'elle de fervents croyants, peut-être était-ce là le réel problème. La déesse avait sans doute était légitimement vexée que des non-croyants prennent part à la cérémonie. Dans une fureur incroyable, la reine se projetta sur l'animal le plus gros à proximité, celui qui était à même de la défier de par sa forme car en cet instant, Ophalee était vulnérable par sa condition d'humaine. Le totem en elle ne répondait plus à son appel.

Quelques soldats de la couronne prirent part et l'arrêtèrent. Qui voudrait répondre physiquement à la reine à moins de vouloir être jugé ? Garenne était parmi ces hommes. Il était grand, à large carrure, de longs cheveux tombant dans le dos et une face à moitié criblée de cicatrices. Il la secoua pour qu'elle reprenne ses esprits alors qu'elle se débattait, elle-même victime d'une incompréhension. Pourquoi ne lui avait-on pas répondu ? Pourquoi son double avait disparu ? Avait-elle fait quelque chose qu'il n'aurait pas fallu faire ?

Le cygne avait bien tôt compris la situation. Il avait quitté le siège du rocher pour s'envoler dans les airs et laissa tomber sur la foule le voile de la reine, signe comme quoi la réunion était terminée et qu'elle s'était bien passée. À quoi bon inquiéter les foules quand une reine vient de perdre en plus de ça, sa langue ? Garenne s'occupait toujours de la reine quand quelques gardes encerclèrent silencieusement le cercle sans qu'ils ne s'en rendent directement compte. Personne ne pouvait quitter pour le moment le rocher...


Résumé:
Je tiens à m'excuser pour le retard d'un mois, j'ai eu des imprévus et des impératifs IRL donc voilà =) si vous avez des questions, n'hésitez pas par MP


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Ven 06 Juin 2014, 23:21

[Comme j'ai commencé ce RP au niveau I, je pars du principe que Saari est toujours à ce niveau]



       La nuit enveloppait de son voile sombre le peuple animal. Pour la plupart des Béluas comme Saari, l'obscurité n'était pas un problème, leur vue leur permettaient d'y voir aussi clair qu'en plein jour, gâchant, néanmoins, la beauté du clair de lune. Le rocher central était si haut que de son pied, on ne pouvait y voir grand chose. La panthère observait son environnement comme un prédateur, patrouillant entre la foule éparpillée. Quelque chose retint son attention : le silence. Comme prit dans une transe musicale, certains se mirent à tanguer, puis à danser. Chacun suivait son propre pas, mais tous semblaient poursuivre la même mélodie. La jeune panthère resta bée, intriguée par cette soudaine muse inaudible qui dura quelques minutes. Le plus étrange, c'était les animaux. Voir un humain danser, c'est raisonnable, mais une bête... C'était, ma foi, somptueux. Ils savaient parfaitement profiter de l'avantage de leur totem pour effectuer des mouvements gracieux, doux, faisant parti d'une harmonie élémentaire. Saari profitait de ce spectacle comme un chat curieux, car elle n'en verrait pas autant avant longtemps.
       Une tension se dégageait de ce côté du bois, un mauvais pressentiment la prit. Et son sixième sens s'avérait généralement voire quasiment juste. Elle sentait quelque chose de féroce l'épier dans la nuit, et l'odeur ne l'aiderait pas à l'identifier. Elle regarda autour d'elle, et tous les bestiaux étaient source de conflits, sauf les plus petits, ou les herbivores. Les hyènes, les chiens, les tigres, les panthères... Ou ce lion même qui se jeta sur elle par derrière ! Il l'entraîna violemment au sol, et malgré la stature plus fine de la panthère, elle lui tint tête avec férocité. Qu'est-ce que lui veut ce fauve sorti de nulle part ? Est-ce bien un Bélua ou un vrai lion égaré ? Non, c'est un Bélua, ça se sent. Mais c'était plutôt étrange un tel affrontement. A coups de griffes et de crocs, Saari repoussa son agresseur, qui finit par reculer. Tout animal en aurait terminé sur ces pas, mais nous parlons là d'une race humaine au côté sauvage personnifié. Et de Saari, qui plus est. Cette attaque irraisonné l'avait irrité, et l'adrénaline de son combat pompait encore dans ses veines. Elle ne lui laissa pas d’échappatoire, et alors qu'il commençait à tourner les talons, elle se jeta à sa gorge, mordant les muscles de toutes ses forces. Elle ne se battait pas souvent sous sa forme de totem, mais elle était plus forte, et ses crocs acérés étaient autant efficace que son katana. Pour se libérer de son emprise, le lion la cogna contre un arbre, et elle desserra la mâchoire sous le choc.
       Elle ne connaissait que la violence et la douleur. Ne devrait-ce pas être différent pour ce soir si spécial ? L'amour de la mère Phoebe n'aurait pas dû calmer les rancœurs ? Ou bien n'était-il simplement pas touchés par ce phénomène, exclus, ou indigne ? La jeune Bélua ignorait tout du rituel, et pourtant, elle n'avait pas envie de partir. Quelque chose d’irrépressible lui intimait de rester. Elle jaugea son adversaire en position d'attaque, les babines retroussées, et lui fini par s'en aller, l'air désintéressé. Saari laissa tomber, et s'assit nonchalamment pour se lustrer le poil. Elle ne saura peut-être jamais ce que lui reprochait ce rustre, mais s'il se ramenait à nouveau, elle le lui ferait amèrement regretter.
       Le temps passait et rien ne se produisait. Autour d'elle, certains animaux se regroupaient, d'autres se querellaient, ou encore s'attelaient à nettoyer les tables sans en laisser une miette. Mais elle ne voyait plus la jeune femme, la foule l'ayant repoussé plus bas, et cela devenait ennuyant. Elle n'était pas du tout à l'aise au milieu de tout ce monde, surtout après s'être fait agressée, et n'attendait qu'un signe venant d'en haut, confirmant qu'il se passait bien quelque chose. Un sacrifice, un chant, une danse, peu importait. Quelque chose scintilla au-dessus d'elle, dans le ciel. Un... cygne ? Il laissa tomber un voile blanc. Qu'est-ce que ça signifiait ? Que tout allait bien ? Que c'était fini ? Déjà ? Pas de lumière divine, de feux d'artifices, de hola ? La jeune panthère était frustrée. Elle n'avait pas fait tout ce trajet pour quelques minutes hors de vue. Elle se faufila à travers les humains, remontant la pente jusqu'en haut, ne serait-ce que pour jeter un œil. Hélas, on ne lui donna pas la permission. Deux gardes vigilent lui bloquèrent la route à mi chemin, la menaçant subtilement, une main sur le pommeau de leur épée. Ils étaient robustes, et nul doute qu'ils n'étaient pas inexpérimentés, elle le sentait. Un frisson parcouru l'échine de la panthère, qui s'abaissa, et fit demi-tour. Ce n'est pas cette nuit qu'elle verrait quelque chose d'intéressant, et visiblement, en tant que jeune Bélua, elle n'avait pas le droit de rejoindre la place de l'autre rang. Lentement, elle quitta les lieux. Elle n'en avait pas envie mais, elle n'aimait pas perdre son temps. Si sa présence était désirée en ces lieux, alors elle daignera bien s'arrêter.

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Louée soit la Lune [PV Béluas]

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