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 Hear me roar ! [Voie du tigre I PV Opalyne]

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Dim 26 Jan 2014, 02:17


Etait-ce un mythe ou une réalité ? Le temple des esprits… Des légendes disaient que des guerriers avaient disparu des mois entiers en partant à sa recherche, mais que ceux qui étaient revenus étaient grandis, changés, bien plus qu’ils ne l’auraient été après des années d’entraînement. On disait qu’il était le sanctuaire où se reposaient d’anciens voyageurs qui avaient choisi la voix de l’ascension plutôt que la vie de mortel et qui avaient acquis l’immortalité tout en renonçant à la gloire et même à la compagnie de leurs semblables. Ils étaient maintenant les gardiens de ces lieux qui les avaient vus se changer en aether, et on disait qu’ils étaient capables de prouesses défiant celles des plus grands mages de ce monde sans jamais se fatiguer. Ils étaient devenus similaires à des dieux, mais acceptaient parfois de former ceux qui étaient assez téméraires pour venir troubler leur repos éternel.

Plus de puissance, c’était ce qu’était venu chercher Abel. La force de défendre la nature et de mettre à mort tous ses ennemis à travers le monde. Rien ni personne ne pourrait l’empêcher de porter haut ses convictions, et il avait hâte d’acquérir cette énergie et cette connaissance qui lui manquaient pour l’instant.
La route l’avait amené au pied d’une colline dont les anciens parlaient comme de la première épreuve qui déterminait qui aurait le droit de pénétrer dans le temple. Une simple petite colline qui ne payait pas de mine, il en fallait beaucoup plus pour décourager le bélua. Çà et là poussaient d’étranges fleurs qu’Abel contempla sur le chemin pendant qu’il grimpait peu à peu vers le sommet. Alia se roulait dans l’herbe à ses côtés alors que les deux compagnons avançaient à bonne allure. Mais plus ils progressaient, plus le sommet semblait s’éloigner d’eux, comme si chaque mètre se transformait en un véritable périple à mesure qu’ils le parcouraient. Quelle était cette magie ? Le bélua comprit rapidement ce que les anciens avaient voulu dire…
L’ascension qui ne devait au départ ne durer qu’une petite demi-heure sembla prendre des heures entières, et c’est complètement essoufflé qu’Abel arriva dans l’allée qu’on lui avait décrite, sous le regard perçant d’immenses statues de pierre.

Le bélua s’inclina respectueusement devant les gardiens de roche et continua sa route dans une grotte illuminée d’étoiles. Ce fut instinctivement qu’il les suivit pour parvenir enfin de l’autre côté, où un spectacle grandiose l’attendait : les nuages, la végétation, tout semblait avoir la forme d’animaux sauvages qui protégeaient les lieux d’éventuels envahisseurs. Cela n’effraya pas Abel, qui ne portait aucune arme et venait en paix dans ces lieux.
Une prairie, une grande fontaine que le bélua franchit non pas sans un long moment de réflexion, et il se trouva enfin à sa destination : 8 portes se dressaient devant lui. On racontait que chacune d’entre elle menait à l’un des esprits du temple, à part l’une d’entre elle qui semblait sombre et craquelée, qui représentait l’un des esprits qui avaient disparu aujourd’hui.
Le bélua repéra tout de suite une porte massive qui semblait sculptée à même un grand chêne et dont la poignée était composée de lianes, la poussa légèrement, et avança d’un pas déterminé.
S’il y avait vraiment des esprits en ces lieux, Abel était prêt à les rencontrer.
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Dim 26 Jan 2014, 11:37

La porte commença à peine à bouger que dans la salle, une vaste jungle se forma, remplit de plantes luxuriantes, mais c'est derrière l'un des arbres que se tenait l'Esprit du nom de Méli. Cette dernière souri en voyant le nouvel arrivant, le sondant dans un silence troublé seulement par le chant de deux oiseaux exotiques invisibles pourtant. Nul arme sur cet étranger osant s'aventurer dans son domaine, mais l'Aether ne put s'empêcher de se demander aussitôt si cela était du à une certaine bonté, ou à une pure folie, car rare était ceux aussi dépourvu de moyen de défense visible. Dans tout les cas cependant, cet être venue surement de loin ne devait pas ignorer qu'en venant ici, il pouvait en recevoir une, mais l'esprit gardien de cette salle n'avait jamais donner ses dites armes qu'au compte goutte.
Finalement, Méli décida de voir de plus près celui qui osait profaner son domaine sacré, sondant aussitôt ses souvenirs dans le but de crée en lui un certain malaise. Elle pris l'apparence d'un petit renard a six queues, un animal que cet inconnu avait déjà vue en compagnie d'une jeune femme aux dos ornée d'étrange ailes de papillon. Une rencontre qui s'était mal passé, du peu qu'elle avait recueillit, préférant de loin garder le reste pour plus tard, après tout, dans son domaine personnel, elle n'avait pas souvent de visiteurs, et la divinité aimait à apprendre à les connaître lentement pour mieux découvrir leurs personnalités. Usant de télépathie comme l'animal qu'elle avait vue dans les souvenirs du jeune inconscient venu là, elle s'adressa à lui, empruntant jusqu'à la voix du dit animal.

- Tu n'a absolument rien à faire ici. Il faut que tu soi fou pour oser venir troubler la quiétude de cet endroit, qui plus est, la maîtresse n'est pas là, comme tu peux le voir.

Méli s'avança d'un pas, faisant remuer les six queues de l'animal alors que sur sa tête, ses oreilles s'était plaqué en arrière, à la manière de celles des chats, tendis qu'elle révélait de petits crocs avec un seul but, troublé suffisamment le jeune homme. Croirait il trouver ici celle qui accompagnait le renard d'après les souvenirs perçus dans l'esprit de cet être ? Sans doute, d'ailleurs, Méli posa volontairement le regard sur la jeune compagne animale de ce visiteur, au moins, il savait s'entourer d'un être, et Méli souriait intérieurement en voyant que la panthère à plaque semblait en bonne santé, raison de plus pour pousser l'audace un peu plus loin, avançant vers cette petite bête innocente, du moins, jusqu'à preuve du contraire, avec la ferme attention de se montrer agressif envers elle. Le test avait déjà commencer depuis longtemps, mais la partie la plus intéressante ne se faisait qu'une fois l'une des portes franchis.

- Oh, tu as amener ton chaton avec toi, ça tombe bien, j'ai comme qui dirait, un creux.

La porte se referme soudain derrière ses deux êtres, claquant violemment afin de permettre à la douce divinité amoureuse de la nature de tester les réactions de ceux qu'elle considère presque comme ses victimes, néanmoins en ayant à l'esprit une bonté certaine, or de question de parler de blessure. Tout ne passe pas nécessairement par la violence, et c'est bien ce qu'elle tente de découvrir en s'avançant toujours plus vers la petite panthère à plaque, laissant un grondement sourd naître dans la gorge de l'animal dont elle a prit l'apparence. Grondement qui semble se répercuter sur toutes les plantes et qui s’amplifie rapidement comme si il n'y avait non pas un, mais des centaines de renards. Et bien entendu, L'aether ne s'arrête pas là, car bientôt, les fougères remues dans la pièce, comme si effectivement, des centaines d'animaux tourner en rond dans cette jungle sans fin, encerclant le duo, comme attendant le moment de le mettre à mort. Mais si finalement, ce Bélua et son animal se montre digne de l'esprit et de ses valeurs, alors Méli sais d'or et déjà que ce test là sera fini, encore faut il que cet étranger n'ai pas laisser naître dans son cœur de la colère envers cet animal et sa maîtresse. la colère est un péché, et si il y a bien une chose que Méli chasse de son antre, ce sont les êtres qui présente ce péché pouvant mettre à mal la nature. En effet, les êtres qui laisse s'amplifier la colère perdent bien souvent le contrôle sur eux même et leur don, devenant d'ailleurs violent, une violence souvent inutile et superflue. Alors Bélua, que vas tu faire devant cette menace que tu connais ?
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Dim 26 Jan 2014, 21:17


Abel s’émerveilla par le décor qui semblait se créer autour de lui. Des lianes et des branches envahissaient les lieux bien plus rapidement qu’elles n’auraient dû le faire même sous l’effet de la magie des totems eux même. Des arbres envahissaient ce qu’il avait auparavant pris pour une grande pièce, mais qui ressemblait à présent plus à une jungle. Le bélua tourna sur lui-même pour observer ce miracle se produire sous ses yeux attendris par le spectacle d’une nature bien en vie, qui semblait se mouvoir avec lui. Un spectacle magnifique.

Alors qu’il faisait quelque pas vers l’avant, Alia se roula sur le sol avec joie, ce qui arracha un petit rire à Abel. Décidément, cela n’avait rien de l’endroit dangereux et inhospitalier dont on avait pu lui parler, du moins pour l’instant… Distrait par le doux chant d’oiseaux exotiques qu’il ne parvint pas à localiser, le bélua ne remarqua pas tout de suite la présence du renard, mais dès qu’il l’aperçu son sang ne fit qu’un tour et il s’immobilisa. Les yeux d’Abel prirent une coloration orangée alors que la force de son totem jaillissait dans son esprit tel un animal en furie. Mais le fils de Phoebe commençait à comprendre comment prendre le dessus sur son totem, et ne le laissa pas s’exprimer, se contentant de garder sa rage enfouie en lui, la faisant taire peu à peu. L’exercice lui demandait une certaine concentration, mais plus le temps passait, et plus il semblait capable d’aller loin dans la manifestation de l’esprit de la panthère sans pour autant qu’il devienne incontrôlable. Abel avait même réussi à faire apparaître des griffes au bout de ses mains sans pour autant se transformer totalement, même s’il n’avait pour l’instant plus réussi à réitérer l’exploit.
Mais il n’était pas encore question de se servir de griffes ni de crocs. C’était plutôt l’incompréhension qui occupait la tête du bélua.
« Azazel, qu’est-ce que tu fais ici ? »
Sur la défensive, il regarda autour de lui, apercevant les herbes hautes et les lianes se mouvoir lentement, prenant peu à peu des formes assez effrayantes qu’il n’avait jamais vu ailleurs.
« Opalyne… Est-ce qu’elle est avec toi ? »
Abel ne comprenait pas. Comment l’avait-elle retrouvé ? Il avait parcouru des centaines de lieues avant de parvenir à cet endroit, comment se pouvait-il qu’elle en ait entendu parler en même temps que lui ? Et pourquoi l’esprit ne se manifestait-il pas ? On disait pourtant qu’ils étaient les gardiens de ces lieux.

Le renard devenait menaçant, et son agressivité semblait déplacée vers Alia. Alors qu’il s’approchait en grondant, ce fut comme si toute la forêt grondait avec lui dans une clameur terrifiante, et le bélua se plaça instinctivement entre lui et sa panthère.
« Alia, recule. Azazel je ne te laisserais pas lui faire du mal. Je n’ai pas envie de te blesser, nous ne sommes pas ennemis, arrête ça ! »
La peur était palpable dans la voix d’Abel. Sans trop réfléchir, il s’agenouilla auprès d’Alia et la protégea entre ses bras. Autour d’eux, des ombres et des formes inquiétantes semblaient se dessiner dans la végétation. Mais pourquoi étaient-ils venus ici ? Où était l’esprit ?
Si Azazel ou l’une de ces étranges apparitions voulaient faire du mal à sa Alia, ils devraient le tuer d’abord, et il n’allait pas se laisser faire.
Les yeux du bélua brillèrent soudain un peu plus fort et il placa sa main sur le sol. A côté d’eux une majestueuse panthère à plaques sembla se matérialiser comme si elle sortait de l’un des buissons à proximité, tournant ses yeux vers Abel en poussant un rugissement menaçant. Ce dernier tomba en arrière, tentant de protéger tant bien que mal la créature entre ses bras. La créature était bien plus grande qu’Alia, elle était adulte. Des plaques dures comme la pierre recouvraient son dos et les muscles de sa mâchoire semblaient prêts à broyer le bélua d’un seul coup de dents. Mais d’où est-ce qu’elle sortait, celle là ? Encore un des tours d’Azazel ? Il ne pouvait pas contrôler un tel pouvoir. A moins que…
Abel leva le bras vers la créature une seconde avant qu’elle ne bondisse sur lui.
« Attends ! Protège-nous ! »
La panthère sembla hésiter un instant, puis enjamba Abel dans ménagement pour venir se placer sur la route d’Azazel en s’affaissant légèrement, prête à sauter sur ceux qui pourraient vouloir du mal à celui qui l’avait invoquée.
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Lun 27 Jan 2014, 11:37

Méli était plutôt fière d'elle, le Bélua ne comprenait rien à la présence du petit renard dans lequel elle s'était temporairement incarnée, une illusion en quelques sortes, mais, rien n'était impossible aux Aethers, s'était bien connu. Opalyne, s'était là le nom de la créature qui l'avait bien eu, de ce que l'esprit en avait tirer de ses souvenirs, normal donc qu'il la cherche, mais il n'y avait pour elle aucun intérêt à faire aussi apparaître la démone. La simple présence du renard a six queues semblait suffire à crée dans le jeune esprit de sa victime, ou peut-être, son futur disciple, un trouble assez impressionnant puisque le Bélua devait retenir sa partie animal. Chose qui n'avait nullement échapper à Méli, laquelle attendait la suite sans réellement agir, s'était tellement plus plaisant d'apprendre ainsi à connaître ceux qui venait la visiter. Nul besoin de poser des tonnes de questions ou de fouiller soi-me^me l'esprit de ses étrangers, généralement, ils se dévoilaient à elle avec ce genre de réaction, et cela suffisait souvent à l'esprit qui pouvait ainsi échafauder la suite sans même avoir à se prendre la tête. La vie est simple, sois tu es assez fort ou rusé pour t'en sortir, sois tu finis par disparaître sans laisser de trace de ton passage sur ce monde.

Pas ennemi ? L'Aether se retint de rire, alors pourquoi retenait il l'animal en lui ? Simple bondé de son âme ou mensonge cacher ? Elle ne pouvait le savoir, ou plutôt, voulait le découvrir sans aller chercher cela dans l'esprit d'Abel, il pouvait très bien tout lui apprendre de lui-même et sans même s'en rendre compte. L'observation de l'autre est, dans la nature, le meilleurs moyen de connaître son adversaire et donc, de savoir comment réagir, tous les animaux savent ça. D'ailleurs, la surprise s'installa bien vite lorsque le Bélua fit apparaître une panthère, en ayant peur de sa propre création, ce qui sous-entendait qu'il ne savait pas encore bien de quoi il était lui-même capable, un atout pour Méli qui voyait en ça un autre point sur lequel torturer l'esprit d'Abel. Le renard ne broncha pas, attendant la suite avant que finalement, Méli ne décide la fin de ce petit jeu ridicule, reprenant son apparence de jadis, celles d'une jeune femme. Elle leva doucement la main et la panthère se coucha devant elle à la manière d'un gros chat.

- Tu es bien surprenant. Je suppose que si tu es là, c'est pour l'une de nos armes, de toute façon, tout le monde ne viens là que pour ça généralement, et c'est lassant. Sans compter que tu ne semble même pas avoir la maîtrise de tes propres pouvoirs, alors dit moi, pourquoi prendrai-je la peine de t'accorder une de nos armes ? Quels sont les valeurs que tu chéri ? Oui dit moi Abel erond, pourquoi devrai-je te faire cette faveur ?

Sans même attendre de réponse, l'Aether fit disparaître la panthère coucher à ses pieds en une centaine de petites étoiles brillantes qui disparurent à leur tour. Puis approchant d'Abel pour poser sur lui un regard presque froid, Méli s'accroupit devant lui, sa jupe ample s'étendant autour d'elle, pareil à une fleur qui s’épanouit à la lumière du soleil. Quand il s'agissait de s'expliquer, elle devenait intransigeante, si ce dernier n'avait pas une réponse qui lui plaisait, elle garderait sans doute sa compagne avant de le renvoyer seul loin de son domaine, histoire de s'assurer qu'il n'oublierait jamais la leçon. Elle siffla d'ailleurs doucement, dans l'intention de pousser la jeune Alia a quitter la protection des bras de son maître pour venir dans ses bras à elle.
D'ailleurs, autour d'eux, le paysage changeait peu à peu, devenant une terre désolée ou trois table se formèrent bientôt autour de l'étrange trio. Sur chacune d'elles reposaient deux armes, arc et arbalète, lance et bâton et enfin, épée et poignard, six possibilités pour cerner mieux encore les aspirations du Bélua. L'arc et l'arbalète, arme de distance, tueur silencieux nécessitant pourtant une certaine force et une grande adresse. La lance et le bâton, des armes pénaliser au corps à corps pur et dure mais utile pour garder une certaine distance, atout fréquent de ceux usant de ruse. Et enfin, l'épée et le poignard, deux armes faîtes pour le corps à corps, nécessitant souvent une grande agilité pour esquiver et contre-attaquer rapidement et une certaine force pour infliger des blessures dont l'autre ne se relèverait pas aisément. En tout six armes, toutes pouvant tuer, mais pour Méli, ses armes pouvaient tout aussi bien ne servir qu'à intimider l’adversaire, une forme de violence moindre, hautement préférable à un combat à mort.
Elle préparait déjà le prochain test à vrai dire et ce serait à Abel de choisir son arme, mais avant ça, elle voulait apprendre les valeurs que ce dernier souhaiter protéger, des valeurs essentiel aux yeux de l'esprit s'il voulait devenir un disciple du temple. Beaucoup étaient déjà reparti les mains vides d'ici, serait il alors le prochain ? Cela n'était pas impossible, loin de là. Tout ne dépendait plus que de sa réponse, et surtout, de la puissance qu'il accorderait à ses dites valeurs, le mensonge ne servant à rien avec l'esprit qu'était Méli.
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Lun 27 Jan 2014, 18:17


Abel avait un peu de mal à réaliser tout ce qui se passait autour de lui. Tout cela était tellement nouveau… Son totem était une panthère à plaques, ça il l’avait vite compris après les évènements qui étaient survenus avec son mentor. La relation qu’il avait avec Alia était plus forte qu’elle aurait du l’être normalement, elle était de sa famille, de son espèce et c’était pour cela qu’il se sentait plus proche d’elle que de beaucoup de ses semblables. La créature qui était sortie de nulle part en était une aussi. Etait-ce une illusion du renard ou était-elle bien réelle ? Elle l’avait pourtant écouté lorsqu’il lui avait parlé. Elle s’était placée de manière à la défendre, elle avait tenté de protéger Abel et Alia, il en était convaincu. Mais comment avait-elle pu comprendre ses mots ? Sa jeune panthère, elle, semblait toujours saisir le sens de ses paroles, mais n’était-ce pas à cause de leur lien si particulier ? Cette créature-ci était sortie de nulle part et elle l’avait compris, et même plus que cela, elle lui avait obéi. Quelle était cette magie ?

Devant lui se matérialisa une femme en lieu et place du renard, et la situation se clarifia peu à peu dans la tête du bélua. Azazel ne pouvait pas se trouver ici. On lui avait dit que les esprits pouvaient parfois être fourbes et malicieux, elle avait dû chercher dans son esprit l’image d’une créature et prendre son apparence. De tous les souvenirs qu’il avait aux côtés des dons de Phoebe, il devait bien reconnaître qu’elle avait choisi un des pires, un des seuls où son amour pour la nature aurait pu causer sa perte. Le bélua se sentit bête de s’être fait prendre, il était tombé dans un piège pourtant si évident. Il était pourtant plus intelligent que cela…
La panthère qu’il avait fait apparaître disparu au contact de la main de Méli. De toute manière, si c’était bien lui qui l’avait invoquée, elle n’aurait pas pu rester dans ce monde bien plus longtemps. Cette jeune femme devait être le fameux esprit de ce temple. Le bélua baissa la tête en entendant parler l’aether. Etait-il si pitoyable que cela ? Peut-être qu’il manquait encore un petit peu de maîtrise, il ne pouvait pas affirmer le contraire, mais ses convictions étaient pures et sa volonté l’avait amené jusqu’ici. Il allait devoir prouver à l’esprit la force avec laquelle il croyait. Le fait qu’elle connaisse son nom ne le surprit même pas. Si elle avait été capable de chercher Opalyne et son renard au plus profond de son esprit, que pouvait-elle savoir d’autre ? Elle en savait déjà sur lui bien plus qu’il n’en saurait sans doute jamais d’elle.
« Les ennemis de Phoebe sont partout à travers le monde. Je dois devenir fort pour protéger ses créations, pour protéger ma Alia. Pour venger mon mentor… »

La voix d’Abel était légèrement tremblante. Il n’aimait pas ce que ce monde le forçait à faire, mais ses convictions valaient tous les sacrifices.
« Je n’aime pas les armes, elles ne servent qu’à répandre la destruction. Seuls les dieux devraient être autorisés à décider de qui doit vivre et qui doit mourir. Malheureusement ce n’est pas le cas. Les démons, les vampires, les sorciers eux sont armés et n’hésitent pas à se servir de leurs outils de mort. Si je veux pouvoir défendre la forêt, défendre mes frères et mes sœurs, je dois devenir plus fort… »

Suite à l’appel de Méli, Alia sauta des bras du bélua pour aller dans les siens, ce qui n’était pas pour le rassurer. Elle ne semblait pas être malveillante, mais Abel aurait préféré savoir sa créature en sécurité près de lui plutôt qu’avec un être qui pouvait la broyer d’une simple pensée.
« Ne lui faites pas de mal, s’il vous plait, elle est tout ce que j’ai… »
Autour de lui, la jungle laissa peu à peu la place à une terre désolée et ils se retrouvèrent au milieu de trois tables sur lesquelles étaient posées des armes diverses et variées. Alors c’était donc les fameuses armes du temple…
Le bélua ne tarda pas à comprendre ce qu’on attendait de lui. Il devait en choisir une, bien qu’il doutait qu’il suffirait de cela pour qu’elle lui soit acquise. Abel observa avec attention chaque arme. Une épée et un poignard forgés dans le sang de la terre, une lance acérée. Tout autant de monstruosités qui lui répugnaient. Restait le bâton, l’arc et l’arbalète. Cette dernière était assez particulière. En effet, elle semblait formée uniquement de bois et de lianes, et de petites feuilles poussaient dessus. Là où les autres armes de ce type n’étaient qu’un enchevêtrement de cordes et d’engrenages métalliques, celle-ci semblait beaucoup plus naturelle, et ce fut ce qui décida Abel, bien qu’il ne sache pas encore précisément comment tout ceci fonctionnait.

Le bélua se releva prudemment, sans quitter Alia du regard, et se dirigea vers la table pour se saisir de l’arbalète. Dès qu’il la toucha, Abel eut l’impression de ressentir le moindre mécanisme au bout de ses doigts comme s’ils en étaient les prolongements naturels. Etait-ce encore là une magie de l’esprit, ou bien une de ses capacités qu’il ignorait encore ?
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Lun 27 Jan 2014, 19:18

Méli observait le jeune Bélua avec un léger sourire, stupide ? Non, surprit était à ses yeux plus juste, nul être ne pouvait tout voir ou ton comprendre en une seconde. D'ailleurs en le rabaissant ainsi, elle le poussait a réfléchir, à laisser ressortir sa fierté, nul être ne pouvait dire en être dépourvu, après rester a voir a quel point elle était là. L'Aether ne dit rien, écoutant sagement, le désir de protéger ceux qui nous est cher est souvent une très bonne raison de s'endurcir, mais la vengeance. Elle ne voyait pas cela d'un bon oeil, toutefois, la suite des explication d'Abel sembla détendre Méli, il était plus intelligent que ce qu'il venait de lui montrer et ça, elle appréciait. Elle souri davantage en entendant la demande du Bélua, caressant la petite bête derrières les oreilles tout en se relevant, gardant volontairement le silence. Elle suivait néanmoins le cours des penser du jeune homme venue la quérir pour lui demander une armes. Il était logique, plus que bien des êtres venus la avant lui. Il voulait devenir fort, mais toutes ses raison, aussi juste soit elle ou non, ne suffisait pas. La loi de la nature est plus importante encore. Vouloir et se donner les moyens d'atteindre son objectif étaient deux choses toutes différentes. Mais l'Esprit gardait toujours le silence, étudiant Alia du regard, caressant le jeune animal avec douceur, ne cherchant aucunement à lui faire le moindre mal. Suivant toujours les pensées de son jeune disciple elle se décida enfin a parler.

- Toute arme deviens une nouvelle partie du corps de son propriétaire Abel. Tes valeurs sont noble, ou presque, la vengeance n'étant jamais une solution, mais je ne peut te reprocher cela alors que ton amour pour Alia est si profond. Lui faire du mal, ce n'est pas moi que tu as à craindre, c'est la nature que tu défend si ardemment. Mais dit moi Abel, tu dit que les démons possède des armes de mort, ton esprit ma pourtant montrer qu'un de leur représentant t'a attaquer avec ses dites armes, et tu es toujours en vie. Explique moi donc cela. Néanmoins il y aura, tu t'en doute, une difficulté en plus. Je veux que tu m'explique ce que tu pense de cette jeune Opalyne et du fait que tu es survécu à cet rencontre et le tout, en visant toutes les cibles que tu jugera dangereuse pour ce charmant animal qu'est le tiens.

Méli déposa Alia sur le sol, alors que de partout, des animaux surgissaient, mais pas seulement, démons, vampires, ange, elfe et divers représentant de toutes races apparaissait aussi. Abel devrait dès le début faire preuve de précision. Le premier animal a approcher Alia était un dragon d'une taille assez imposante, non dangereux, simplement curieux, il n'en restait néanmoins pas un animal qui pouvait être vue comme une menace, d'autant plus que pour sentir la petite panthère, il approcha la gueule de cette dernière, à demi ouverte, révélant des crocs qui la briserait en un seul coup s'il le fallait. L'Aether voulait tester les connaissance d'Abel, saurait il repousser les animaux trop curieux alors que sur l'arbalète, un carreau venait d'apparaître et, dans un même temps, éliminer les menaces qui elles, s'attaquerait vraiment a la panthère s'il manquait d'attention.

- Juste un conseil, ne cherche pas tes munitions pour le moment, de ça je m'occupe. reste concentrer, la vie d'Alia dépend de toi.

Méli s'évanouit en une myriade d'étoiles, le laissant la, seul en proie avec des créatures qui peu à peu, approcher de la panthère a plaque, certain par curiosité, comme le papillon qui venait de se poser sur le museau de la bête avant de disparaître purement et simplement, d'autre, comme le loup qui approcher derrière elle, avec un désir de tuer plus qu'évident. Cet exercice compliqué n'avait pas qu'un seul but, mais il déterminerait si le test d'Abel doit continuer ou non. D'ailleurs, sans le lui dire, Méli l'avait privé de tout ses pouvoirs, il ne pouvait compter que sur son arbalète qui se rechargeait seule.
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Mar 28 Jan 2014, 22:14


Abel n’aimait pas la sensation que lui procurait cette arbalète. D’une simple pression de son doigt, il aurait pu tuer quelqu’un. Les mortels méritaient-ils vraiment de tels pouvoirs ? Le bélua ne se croyait pas digne de décider de qui devait vivre et qui devait mourir, mais c’était pourtant ce qu’il était venu chercher. Il était venu ici dans le but d’obtenir une arme, un outil dispensant la mort. Heureusement, dans le choix que Méli lui avait laissé, il y avait eu celle-ci, faite de bois et de lianes, lui rappelant les forêts qu’il voulait défendre, lui rappelant la raison de sa présence ici.
Alors qu’il étudiant l’arbalète, se demandant quelle était sa puissance, il ne quittait pas des yeux sa jeune panthère. Il ne la sentait pas en sécurité. Méli savait combien elle comptait pour lui, et si elle lui faisait quoi que ce soit le carreau qu’elle venait de faire apparaître serait pour elle.

Abel ne sut pas trop quoi répondre quand l’esprit lui parla d’Opalyne. Il avait beaucoup pensé à la démone depuis leur dernière rencontre, et ce n’était pas pour rien que c’était sur elle qu’elle était d’abord tombée en sondant son esprit. Ce qui le surprenait le plus, c’était la difficulté qu’il avait à se faire une opinion d’elle. Elle était maléfique, ses pairs avaient tué son mentor et accomplissaient des actes barbares envers la nature partout où ils passaient, ils étaient méprisables et infâmes. Mais elle lui avait laissé la vie sauve, qui plus est sans doute plus pour couvrir sa fuite que par réelle méchanceté. Elle l’avait épargné, avait épargné Alia alors qu’elle aurait pu les tuer tous les deux. Abel se refusait à croire à de la pitié… Comment exprimer tout ça à l’esprit ?
Mais le bélua fut obligé de chasser tout cela de ses pensées lorsque Méli déposa Alia au sol et lui expliqua ce qu’il allait devoir faire. Elle semblait faire apparaître des créatures tantôt bénéfiques et tantôt maléfiques qui approchaient toutes de sa panthère.

Sans réfléchir, Abel mit en joue le dragon et s’approcha, observant le carreau sur son arme et la jonction du cou de la créature mythique, ses yeux brillant d’un éclat orangé de plus en plus intense. Une présence familière bouillonnait de colère au plus profond de son cœur, mais ce n’était pas le moment. Il devait conserver son discernement, sans quoi il allait tirer sur tout ce qui s’approcherait. La respiration du bélua était haletante, son doigt était crispé sur la détente. Une simple pression et il enverrait le dragon rejoindre Phoebe, un seul geste, sans aucun effort.

Vas-y, tire. Il ne t’a pas vu, il ne s’y attend pas.
Non, Phoebe décidera de son sort pas moi.
Alia est en danger, défends la…
Alia…
Elle va mourir si tu ne l’aides pas.
« NON ! »

Le carreau jailli de son arbalète à toute vitesse et fendit l’air à peine assez de temps pour qu’Abel puisse le voir faucher un démon qui volait un peu plus loin. Ce dernier fut stoppé dans son élan et tomba lourdement sur le sol en poussant un cri de douleur. Mais comment l’esprit voulait-il qu’il se concentre dans ses conditions ?
« Euh, Opalyne… Je ne ressens pas de haine… vis-à-vis de cette créature. Je ne sais pas pourquoi elle m’a laissé la vie, mais ce n’était sans doute pas par compassion. Les siens sont cruels envers la nature mais elle n’a rien tenté. Je ne sais pas si j’ai envie de la tuer. Sans doute pas… »
Une seconde après, la liane remonte le long de son arme pour se réarmer comme par magie, et un nouveau pieu de bois apparu, prêt à transpercer la cible qu’il choisirait. Mais Abel n’avait pas envie de tuer ce dragon, ni ce loup qui s’approchait d’elle par derrière. Ils ne méritaient pas la mort, et si Méli les poussait à attaquer en attisant leur agressivité par on ne savait quelle magie, il pouvait utiliser la sienne, celle de son peuple, pour que les dons de Phoebe lui obéissent.
« Arrêtez ! Ne la touchez pas ! »
Le dragon sembla ne pas entendre ce qu’Abel disait, ou alors son emprise sur lui était trop faible pour qu’il ne se fasse obéir, mais le loup continua d’approcher.
« Fils et filles de Phoebe, les démons, les déchus, les vampires sont vos ennemis, pas cette panthère ! »
Un nouveau carreau partit de son arbalète vers l’un des anges déchus, mais le bélua manqua sa cible de vingt bons centimètres. Le suivant, par contre, ne laissa aucune chance à son adversaire. Les animaux, quant à eux, ne semblaient réagir à aucune de ses injonctions. Encore un coup de l’esprit…
« J’aimerais retrouver cette démone… »

Le loup commençait à s’approcher trop près d’Alia. Abel n’avait aucune envie de tuer un animal, mais s’il ne lui laissait pas le choix il allait devoir s’y résoudre, bien que l’idée le dégoutait. A choisir entre Alia et une invocation de l’esprit, il préférait encore que ce soit sa créature qui vive.
Abel s’avança en pointant son arme vers la créature. Il visa attentivement, et décocha son carreau au bout de quelques secondes. Ce dernier vint se planter dans la terre, juste devant le loup.
« N’approche pas plus, ou cette fois je te tue. »
Un nouveau carreau apparu, et les yeux du bélua brillèrent de plus belle. Cette fois-ci, il allait vraiment devoir le faire…
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Mer 29 Jan 2014, 11:06

Une torture pour son esprit, voilà ce que l'esprit faisait subir a Abel, mais dans un seul but, lui prouver que tout n'est pas toujours blanc ou noir, de la me^me manière qu'on ne fais pas toujours ce qu'on veut. Utiliser Alia n'était pour l'Aether qu'un moyen de pression car rien n'arriverait a la petite bête, mais la motivation qu'elle devait crée pour son maître devait être amplement suffisante pour lui permettre de donner ce qu'il redoutait visiblement tant, la mort. Le dragon, un animal juste curieux, en rien un danger puisqu'il se contentait de humer la panthère, si son physique était impressionnant, son esprit lui n'était que douceur, mais les apparences sont trompeuse et c'est bien sur ce plan que Méli voulait premièrement entrainer le jeune disciple. Invisible aux yeux de tous, elle observait, son esprit entrainer et supérieur lui permettait de ne rien laisser échapper à son attention vigilent. Quand aux fait qu'elle lisait allégrement les pensées d'Abel, ce n'était là qu'une façon de découvrir si son esprit était suffisamment fort pour mériter ce qu'il était ici venu chercher.
Sa première victime, un démon, la preuve que la haine du Bélua était pour cette race bien plus importante qu'elle ne le semblait, et la preuve pour l'Esprit du temple que malgré tout, l'instinct d'Abel était bien la, ainsi qu'une pointe de discernement visiblement suffisante. le dragon se détourna néanmoins d'Alia s'approchant du dit démon tomber au sol pour en faire son repas. La nature est complexe, s'en était la une preuve même si aucune de ses créatures n'était réellement là, simple illusion de magie.

- Intéressant ...

Simple murmure venue de nul part. Méli dirigea alors un loup, le chef d'une meute qui encerclait peu à peu nos deux protagoniste, mais un seul passerait à l'attaque. Un sourire se dessina sur les lèvres de l'Aether, le bélua savait utiliser ses ressources même si, actuellement, cela ne servait a rien. Elle ne lui avait laisser que sa force, ou presque, sa magie était pour ainsi dire, nul et inutile, mais s'était nécessaire pour  s'assurer que ce fils de Phoebe savait réfléchir autrement. Un peu de surprise, ou non, ce n'était pas si surprenant que son jeune disciple cherche à retrouver Opalyne, elle était une énigme à sa façon de voir, comme un de ses défauts de la nature, à ceci prêt que l'Esprit douter qu'elle soit vraiment une cellule nécrosée au sein de sa race, peut-être juste une démone plus rusé que les autres, ou en tout cas, usant d'une autre façon de pensée pour arriver à ses fins. L'Aether en revint à ce qu'il se passait, un avertissement pour le loup, pas bête, mais ce dernier dévoila alors ses crocs, et si toutes les créatures semblèrent disparaître, la meute elle, lança l'assaut. Une louve se faufila à côté d'Abel, bondissant sur Alia, tout croc dehors. Plus loin, dans le champ de vision direct d'Abel, trois jeune attendait le bon moment pour frapper. La volonté du Bélua était elle assez forte pour éliminer une de ses créatures ? C'est ce que Méli attendait de voir.

Elle attendit donc que l'action se fasse avant que tout ne disparaisse à sa demande, lentement, elle vint cueillir la pauvre petite panthère, la caressant avec douceur tout en calmant son esprit. Le jeune animal n'était plus en danger. L'esprit releva ses yeux sur Abel, duquel elle approcha calmement, avant de lui mettre sa jeune compagne dans les bras, étirant un sourire.

- Le monde n'est pas toujours comme tu voudrais qu'il soit, la loi de la nature est simple, tué ou être tué, mais visiblement, tu as compris la leçon, même si, une seule hésitation pourrait t'être fatale la prochaine fois. Ton esprit est assez fort pour que tu mérite cette arme. Mais la force de l'esprit seule, ne suffit pas.

Ses quelques mots sonnait comme un avertissement. Tout autour d'eux changea encore, en une immense arène, ou un reptile géant surgit soudain, ses écailles serrer ne laissant visiblement aucune faille. Mais cet animal pris une apparence plus humaine, celle d'un homme aux long cheveux noir mais à la peau comme elle aussi recouverte d'écaille, un autre Bélua donc. Un être à l'esprit dominer davantage par son totem que par sa volonté qui s'écria alors.

- Je vais te tuer !

Il reprit son apparence purement reptilienne, ce n'était pas un dragon, ou plutôt, s'était un dragon de Komodo, et ce que Méli attendait d'Abel, c'est qu'il utilise toutes les ressources à sa disposition pour abattre, ou à défaut, l'empêcher de faire le moindre mouvement. Elle ne lui laissa pas le temps de méditer, envoyant sa créature à l'attaque alors qu'elle s'asseyait paisiblement sur les gradin.
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Mer 29 Jan 2014, 20:58


Abel avait du mal à choisir ses cibles. Il ne voulait tuer aucune de ces créatures même si certaines méritaient la mort. Etait-ce vraiment à lui d’être leur bourreau ? Les paroles de Méli résonnèrent dans l’air sans qu’il ne puisse déterminer d’où elles venaient vraiment. Que faire lorsque la nature qu’il chérissait tant était justement l’ennemi qu’il se devait d’abattre ? En temps normal, il lui aurait suffi de parler avec ces loups, de leur demander de laisser Alia en paix et ils seraient retournés d’où ils venaient sans broncher. Tel était le pouvoir de son peuple. Mais ceux-là n’obéissaient qu’à l’esprit qui attisait leur agressivité. Le carreau qu’il avait envoyé juste devant le loup le plus proche de sa créature aurait fait détaler plus d’un animal sauvage, mais il n’eut pour effet que d’accroître un peu plus son envie de tuer.
Ce ne sont que des créatures invoquées, elles ne sont pas réelles. Elles ne sont pas du peuple de Phoebe, ce n’est qu’une magie de cet aether…

Abel se décida à faire ce qu’il cherchait à éviter depuis le début. La louve sauta à côté de lui sans qu’il ne puisse l’intercepter et en quelques bonds fut juste à côté d’Alia. Etait-ce vraiment lui qui avait dirigé sa main l’instant d’après ? En y repensant plus tard, il serait bien incapable de trouver une réponse tant il lui avait semblé être spectateur de la scène. Comme si son totem s’était soudain frayé un chemin à l’intérieur de son cœur pour outrepasser ses moindres réticences. En une fraction de seconde, le carreau siffla dans l’air et transperça de part en part la créature qui retomba près d’Alia, inerte. Cette dernière, un peu paniquée par tout ce qui apparaissait et disparaissait autour d’elle, par toutes ces auras contradictoires qu’elle ressentait, ne savait plus trop où donner de la tête, et tournait maladroitement sur elle-même pour tâcher de faire face à la menace la plus sérieuse.
Abel obtint les quelques secondes de répit qu’il attendait et se dirigea d’un pas mal assuré vers la dépouille du loup, le regard un peu triste.
« Puisse Phoebe veiller sur toi… »
Un pieu de bois réapparu sur son arme qu’il retourna en direction de trois loups un peu plus jeunes qui semblaient attendre pour sauter à leur tour sur Alia. Le bélua avait mal au cœur, mais le temps n’était plus à la réflexion. Un nouveau carreau jailli de son arme, mais plutôt que de heurter l’animal, il sembla le traverser sans l’atteindre alors que toute la faune et la flore disparaissait autour d’eux. Etait-ce enfin fini ? Avait-il échoué en tuant ces créatures ?

L’esprit ne lui laissa malheureusement pas le temps de se poser la question. Avait-il comprit ce qu’elle voulait lui dire ? Tuer ou être tué… Dans ces cas-là, toute arme n’était donc qu’un bouclier… La défense de sa vie, ou de ce qu’il chérissait, pouvoir-elle vraiment valoir un meurtre ?
Abel se retrouva dans une sorte d’arène qui réveilla immédiatement en lui des instincts assez primaires. Allait-elle l’obliger une fois de plus à forcer le destin ? Il semblait bien que oui au vue de l’énorme créature qui apparut devant lui. Un dragon de Komodo. Abel en avait déjà vu, mais celui-là était beaucoup plus gros que même le plus important qu’il lui avait été donné de voir. Un autre bélua, au vue de sa transformation. Et en plus, il voulait le tuer… Le fils de Phoebe commençait à s’y faire, et il pensait commencer à comprendre la leçon de l’aether. Ne pas hésiter. Sa vie était en jeu, l’a vie d’Alia était en jeu, et s’il mourrait ici et maintenant, il ne pourrait plus défendre la nature qu’il aimait tant. C’était pour elle qu’il devait tuer.

« Alia, reste en arrière. »
La jeune créature ne broncha pas, déjà très effrayée par leur adversaire. Mais son compagnon était plus serein. Il visa rapidement et décocha un carreau qui se brisa sur les écailles de son ennemi. Un autre projectile se dirigea vers la jambe du dragon de Komodo, mais il obtint le même résultat. Celui-ci passa alors à l’attaque, obligeant Abel à reculer pour éviter sa charge mortelle. Elle qu’il esquiva assez largement le coup de l’animal, du fait de la masse conséquente de la créature qui avait tendance à l’entraîner plus loin qu’elle ne le voulait, le bélua empoigna directement le pieu de bois qui venait d’apparaître et s’en servit comme d’un poignard pour frapper de toutes ses forces, parvenant à le loger sous un des écailles de son dos. La créature poussa un cri de rage et se retourna face à son adversaire, qui avait eu le temps de mettre quelques mètres entre eux, pour le voir pointer son arbalète droit sur sa tête.
« Cesse cette folie, fils de Phoebe. Tu ne trouveras ici que la mort. »
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Ven 31 Jan 2014, 11:14

Méli était plutôt contente d'Abel, il savait réagir, mais il perdait bien trop de temps, et si un jour il perdait l'un de ses pouvoirs, des loups comme ceux qu'elle avait fait naître par magie ne serait pas aussi lent avant d'attaquer. Ses animaux intelligent trouver vite le point faible, attaquer de concert et quand tout était fini, de la proie, il ne restait souvent rien d'autre que quelque os et parfois un peu de peau. Certains êtres était capable de privée les autres de magie, elle le savait, et ce que l'Esprit voulait avant tout, c'est que son disciple le sache aussi, qu'il le comprenne mieux que personne pour que son arme, il la mérite de A à Z et que ce ne soit pas juste un jouet. Une arme n'est pas seulement faite pour attaquer, il commençait à le comprendre, une arme pouvait aussi servir se défendre. Dans tous les cas, elle pouvait apporter la mort, mais quand on ne cherche qu'à évincer temporairement l'autre, on peut aussi les utiliser. Après tout, une jeune démone avait tenté à sa façon de l'apprendre au Bélua. Méli chassa cette pensée, elle avait déjà bien exploiter cette jeune créature, et il y avait tellement mieux à faire à présent.

Un autre Bélua, voilà ce qui pouvait devenir intéressant, qui plus est, celui qu'elle avait choisis était jadis un disciple du temple, un être que les ténèbres avait absorber, il était devenu un tueur, mais cela remontait a bien loin et son nom avait sombré dans les abysse de l'oubli depuis. Néanmoins l'Aether se souvenait parfaitement de lui, il savait exploiter au maximum chaque facette de son totem, de la salive du dragon de Komodo, pleine de bactérie, capable d'apporter maladie et nécrose au membre touché, à la puissance de ses pattes, lui donnant une certaine rapidité d'ailleurs, même si la masse lui empêchait une souplesse qui, dans bien des cas, aurait pu lui être utile.

- Il est déjà mort depuis longtemps Abel, mais certain mort s'accroche plus que d'autre a la vie.

Dire la vérité ? En partie, Méli tenait aussi à déstabilisé le jeune homme. Néanmoins elle se leva, le temps sembla ralentir alors que le dragon fixait Alia, la proie facile. Gracieusement, l'Esprit vint prendre la petite bête dans ses bras pour ensuite retourner sur son gradin. La ou se tenait Alia, se trouvait à présent une illusion d'elle. Le temps repris son cours, Méli comptait sur la vigilance d'Abel, la prochaine attaque serait ressenti par l'empathie de son animal, ou plutôt par l'illusion qu'elle avait laisser à sa place, gardant la vraie Alia sur ses genoux, ne souhaitant pas infligée à ce jeune animal ce genre de torture.
Si le Bélua ne faisait pas attention, il croirait sa compagne en grande souffrance lors de la prochaine blessure qu'il infligerait au dragon de Komodo. L'illusion était d'ailleurs fidèle, mais elle n'était là que pour éprouver un peu plus l'esprit du jeune disciple. Le dragon en revanche, fonça droit sur Abel, avant de pivoter au dernier moment avec une agilité assez déconcertante tout de même, ayant utilisé sa queue comme gouvernail pour en réalité, s'attaquer à la jambe du jeune homme. Une technique très utilisé par ses animaux qui leur permettait d'attaquer leur proie à revers.

L'Aether caressa doucement la vrai Alia, lui imposant une vague de calme pour s'assurer que sa petite protégée ne trahirait pas ses plans, car après tout, ceux venu chez Méli n'avait jamais croisé la mort dans le temple, non, l'Esprit renvoyer bredouille ceux qui échouer, elle n'avait pas la cruauté de ses confrères sur ce point. La vrai question était donc de savoir si Abel était vraiment digne de son enseignement, et si, tout en lui, était prêt a livré une vraie bataille. Une guerre pour la vie.

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Ven 31 Jan 2014, 23:05


Abel était alerte, souple sur ses jambes, ses yeux félins scrutant les moindre mouvements de son adversaire. Tant qu’il anticipait ses attaques, cette chose n’avait aucune chance contre lui. Il n’avait qu’à continuer à l’esquiver et trouver une faiblesse dans sa garde, il l’avait déjà touché. Le totem du bélua faisait remonter en lui des instincts combattifs qui n’avaient rien d’humain. Un homme n’aurait vu l’animal que dans son ensemble, un chasseur avisé aurait peut-être visualisé ses points faibles s’il les avait connus, mais ce que ressentait Abel était encore plus profond que cela. Il voyait la chair tendre de la gorge du dragon de Komodo comme un objectif ultime qui mettrait fin au combat, il voyait ses mouvements, sentait son agressivité presque comme une odeur qui se décuplait juste avant qu’il ne frappe. Le bélua avait l’impression de ressentir des choses qu’il n’aurait pas pu en temps normal. Sa connexion avec son totem s’était renforcée depuis la cérémonie qu’il avait passé au rocher au clair de lune. Ces rituels avaient donc vraiment le pouvoir de les rapprocher… L’esprit félin était une source d’énergie et de savoir passionnant, ses instincts de chasseur se mêlant à ceux du bélua. Il envisageait ce combat tellement différemment qu’il aurait pu le faire à peine quelques mois auparavant…

Les gestes de la créature étaient lourds et lents, mais il avait quand même une puissance conséquente, qui lui permettrait de se livrer à des accélérations assez marquées auxquelles le bélua devait faire tout particulièrement attention. Peut-être qu’il le surpassait pour l’instant, mais il devait prendre garde à ne pas pécher par excès de confiance, car il savait bien qu’un seul coup de patte de la créature suffirait à donner une issue bien plus incertaine à ce combat. Et il n’avait toujours pas trouvé de moyen de percer sa carapace de manière durable… Il devait rester prudent.
Un souffle se fit entendre derrière le bélua et, se retournant en toute hâte, pensant que l’esprit allait encore lui jouer un sale tour avec Alia, poussa un petit soupir de soulagement. Non, tout allait bien, elle était encore là… Mais cette seconde d’inattention profita à son ennemi, qui en profita pour passer derrière lui, hors de son champ de vision, avant de brutalement pivoter pour venir vers lui. Un coup de patte siffla et lacéra le bras d’Abel, le projetant au sol par sa puissance. Les yeux du bélua brillèrent l’espace d’un instant et, posant sa paume au sol, un rugissement animal s’échappa de sa bouche, bientôt couvert par celui d’une panthère à plaques qui venait d’apparaitre comme si elle était sortie du sol. Louant le réflexe de son totem, Abel esquissa un sourire en toisant la créature du regard. Cette fois ci il n’allait pas faire la même erreur.
« Attaque-le. »
Ses mots étaient empreints d’une agressivité qui ne lui ressemblait pas, mais il ne voyait pas de raison de retenir les pensées de son esprit animal alors qu’il lui faisait prendre l’ascendant sur le combat. Profitant de la diversion causée par l’approche de la panthère, il se releva et vit la créature invoquée tourner autour de sa proie en grognant férocement. C’était là une bonne tactique, car elle obligeait forcément le dragon à faire dos à un d’eux… S’il tournait le dos à la panthère, l’invocation attaquerait, s’il tournait le dos au bélua, il pourrait viser sa nuque. Quoi qu’il fasse, il avait perdu et la perspective de sa victoire imminente était des plus réjouissantes. C’était la dernière chose qu’il devait tuer pour plaire à l’esprit, et il pourrait enfin cesser ces massacres. Il en avait assez de donner la mort… Maladroitement, leur adversaire sembla choisir Abel, ce qui laissa le champ libre à l’invocation qui s’élança et lacéra le dos de son adversaire avec ses griffes, tandis que le bélua décochait un nouveau carreau pour distraire la bête. Mais il se rendit vite compte de son erreur en voyant Alia se rouler au sol en criant.

Les yeux plein d’incompréhension, le bélua s’élança pour venir s’agenouiller auprès de sa panthère, laissant libre court au dragon de Komodo de faire face à l’invocation, l’empêchant d’attaquer sans le risque de recevoir une riposte violente et mettant fin à leur stratagème pourtant prometteur.
« Alia, qu’est-ce que tu as ? »
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Dim 02 Fév 2014, 21:24

Méli souri, Abel n'avait rien vu, mieux, il n'avait pas tourner la tête vers elle, après tout, il aurait pu ne pas comprendre, voir double en un sens, la vrai Alia étant tranquillement en train de s'endormir sur les genoux de l'esprit, la magie de cette dernière jouant d'ailleurs pleinement son rôle là dedans. En effet, la petite panthère ne devait pas troublé le piège, cet épreuve là, son maître devait la franchir seul. En effet, ce combat devenait intéressant, le Bélua venait d'utiliser son pouvoir, et nul doute que les crocs et rien que les griffes de son animal totem pouvait percer les écailles du puissant dragon de Komodo, bien qu'avec moins d'aisance que sur une proie habituel de ses animaux. Méli souri, au moins Abel avait compris définitivement la leçon, restait à voir si il comprendrait la ruse, si son esprit serait assez fort cette fois pour voir plus loin que le bout de son nez.
La panthère à plaque avait déjà un très bon esprit tactique, un atout pour le duo en somme, a condition bien sur que tout ce passe comme prévu et donc, s'était sans compter sur Méli. Elle continuait pourtant de regarder, jusqu'à ce que la panthère attaque, et que, comme elle l'avait prévu, ses griffes se plante entre les écailles, perçant mêmes les plus souple du corps de l'animal, faisant aussitôt réagir l'illusion d'Alia qui hurla à l'agonie. L'Aether soupira en voyant Abel se jeter sur cette dernière, pour peu que le dragon se débarrasse de la panthère et il deviendrait une proie facile. Néanmoins elle ne pouvait l'aider, cela aller à l’encontre de ses princes, alors elle se contenta de lui adresser la parole, espérant en un sens que cette courte diversion lui ferait comprendre qu'il venait d'être berné et qu'il s’inquiéter follement pour une simple et vulgaire illusion de sa jeune amie à quatre pattes.

- Reste concentré, si ton ennemi t'abat, tu ne pourra plus protéger ta chère Alia.

Avec un peu de jugeote, il comprendrait, elle en était certaine. D'ailleurs, la panthère continuer son œuvre destructrice, creusant ça et là avec ses griffes des sillons sanguinolent dans la chère du Dragon de Komodo, lequel finit par reprendre sa forme humaine pour s'échapper un peu plus loin, le souffle court et le visage visiblement fatigué. Mais l'Esprit ne comptait pas offrir une victoire facile à son protéger, au moment ou la panthère aller bondir de nouveau sur sa proie blessé, cette dernière se dupliqua, deux puis trois fois, offrant ainsi un trio à l'odeur de sang qui redevint dragon en même temps, sifflant dangereusement. Cela devenait un trois contre deux, ou contre un en l’occurrence en attendant qu'Abel réagisse sur autre chose que l'illusion de sa petite Alia souffrante.
La vraie Alia en revanche choisis ce moment pour se manifesté, baillant largement tout en poussant un gémissement de bien être, se pelotonnant sur les jambes de l'Esprit qui souri, comme attendri par cette scène, néanmoins toujours attentif à la dernière étape du combat. Elle se contenta de murmurer à l'attention du jeune animal s'endormant sur elle.

- C'est bientôt fini.

Oui, l'issu approchait, et si elle était favorable au Bélua, alors il repartirait avec ce pourquoi il était venu, une arme. en revanche, si elle n'allait pas en sa faveur, il repartirait sans rien, ou plutôt juste avec sa compagne, Méli ne pouvant se résoudre à la lui enlever, il prenait visiblement soin d'elle et elle n'était pas cruelle de nature, loin de là. Une vie courte mais heureuse vaut toujours mieux qu'une longue vie de souffrance non ? En attendant, s'était un combat à trois contre deux, combat duquel le Bélua ne pouvait plus se défiler, sa vie, ou en tout cas l'illusion de l'avoir en jeu, contre celle des trois reptile blesser et sifflant qui mettait déjà en place leur stratégie d'attaque, faisant front commun.
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Lun 03 Fév 2014, 18:01


Le vent siffla au moment où la patte de l’énorme lézard fendit l’air pour atteindre la tête de la panthère. Celle-ci se dressa sur ses pattes arrière et riposta violemment, envoyant ses griffes tailler une large plaie dans la poitrine de l’animal avant de reculer en poussant un feulement menaçant. A mesure que le sang du dragon de Komodo s’écoulait sur le sol de l’arène, la panthère titubait légèrement en tâchant de garder ses distances. Le coup l’avait méchamment sonnée et elle ne souhaitait pas en recevoir un deuxième. Un grondement sourd attira l’attention du bélua. Derrière lui, deux créatures sifflaient en menaçant de lui bondir dessus à tout instant et, ne comprenant pas d’où elles pouvaient sortir, Abel recula en toute hâte sans omettre de prendre dans ses bras le petit corps de la créature, mais au moment où il la saisit il eut l’impression que quelque chose n’allait pas sans pour autant savoir quoi. La voix de Méli retentit dans les airs, ce qui eut pour effet d’énerver quelque peu le bélua. Evidemment qu’il devait rester en vie, ça ne servait à rien de… Et ce fut à ce moment qu’il la vit, petit corps confortablement allongé sur les genoux de l’esprit. Dans ses bras ce n’était pas sa Alia, évidemment. Rien qu’une autre créature magique… Réprimant un grognement, le bélua déposa délicatement la créature sur les gradins à côté de lui. Ce n’était pas parce que c’était une illusion qu’il devait mal la traiter, mais il devait bien reconnaître qu’il était en colère de s’être fait berner une fois de plus. Cet esprit était décidément sournois, et il allait devoir être plus attentif s’il voulait s’en tirer à bon compte.

Au loin, le combat faisait rage entre les deux créatures ennemies, et Abel était ravi de constater que son invocation faisait un travail remarquable, bien qu’elle menaçait à présent de s’estomper à chaque instant. Sa magie n’était pas encore assez forte pour lui permettre de faire apparaître un animal de manière durable, il le savait, et le coup qu’elle avait reçu n’allait pas arranger les choses. Mais elle avait fait un travail remarquable, et leur ennemi commençait à perdre beaucoup de sang. C’était ainsi que l’animal combattait : s’il ne pouvait mettre fin au combat rapidement en saisissant la gorge de son ennemi, il n’avait qu’à le lacérer de ses griffes et rester à distance en attendant qu’il ne s’écroule de lui-même. Le carreau qu’il avait reçu, toujours logé entre ses écailles, ainsi que les plaies profondes qui parsemaient son dos et son torse avaient d’ores et déjà scellé son destin. Tout n’était plus qu’une question de temps.
L’une des illusions sembla vaciller alors que son maître perdait peu à peu ses forces. L’autre, par contre, semblait pleine d’agressivité et obligea Abel à réagir vite. L’instant de conservation de son totem avait tendance à prendre le pas sur sa réflexion lorsqu’un danger imminent se présentait, ce qui en l’occurrence n’était pas un mal, et une nouvelle fois l’esprit animal lui facilita grandement la vie. Alors qu’il abandonnait temporairement ses résistances, faisant céder les barrières qui l’empêchaient de se manifester, Abel colla une nouvelle fois sa paume sur le sol au moment où l’un des dragons de Komodo se mit à charger. Une seconde à peine avant qu’il n’arrive au contact, trois pieux de bois jaillirent du sol pour venir former une herse naturelle entre la créature et sa cible. Emporté par son élan, la créature s’empala sur les lances acérées qui lui faisaient face perçant sa peau et s’engouffrant dans sa chair. Au moins il ne souffrit pas longtemps, laissant échapper un long râle avant de s’affaisser sur le côté et de disparaître comme s’il avait été avalé par le sol.

La magie avait affaibli le bélua, et sa vision commençait à se brouiller. L’invocation de la panthère et la création de ces pieux n’était pas à proprement parlé un exploit, mais Abel manquait cruellement de pratique et se battait depuis maintenant trop longtemps. Haletant, il parvint néanmoins à décocher un carreau vers l’invocation vacillante qui disparut comme la première. Malheureusement, ce fut aussi le cas de la panthère, Abel, à bout de forces, ne pouvant la maintenir plus longtemps.
Titubant, le bélua pointa son arbalète dans la direction de la vague forme qu’il distinguait au loin et qui, voyant disparaître son adversaire, s’était retourné péniblement vers le bélua, son corps devenant de plus en plus lourd.
Abel ajusta tant bien que mal sa visée en essayant de reprendre son souffle.
« Allez, amène-toi… Qu’on en finisse… »
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Mer 05 Fév 2014, 10:53

Méli était toujours attentive, tout se passait comme elle le voulait, s'était cruel en un sens, mais pour elle, s'était l’assurance qu'Abel était digne de recevoir l'arme, et digne surtout, de devenir un disciple du temple et de protéger ce dernier jusqu'à son dernier souffle si besoin. Oh certes, elle avait eu bien des doutes à son sujet, mais peu à peu, il avait montrer que son esprit était assez fort et même si pour l'Aether, rien n'était fini avant qu'un des deux adversaire ne sombre complètement, triste et dur loi de la nature, elle savait déjà qu'il repartirait d'ici avec sa jeune panthère et ce qu’il était venu chercher, une très belle arbalète qui donner l'impression d’avoir été forgé par dame Nature elle même. Méli attendit un peu qu'Abel se soit éloigner de sa petite illusion pour faire disparaître cette dernière, faisant taire ses hurlements en même temps. Elle aurait put être la cause de la mort du Bélua, en effet, tourner dos à son adversaire n'est jamais une bonne chose, mais l'animal totem qu'il avait invoqué l'avait protéger, s'était là une preuve que ses capacités n'était pas si médiocre, et qu'elle allaient aller en s'améliorant au fil du temps.
L'esprit scrutait l'esprit de celui qu'elle nommait affectueusement son petit protéger à présent, surnom qui s'effacerait dès qu'il quitterait le temple. Elle reporta son attention sur le combat qui faisait rage, et sur la créature qui vint s’empaler, étirant un sourire, s'était une technique intéressante qui nécessitait un ennemi guère agile, auquel cas il pourrait dévié au dernier moment sa trajectoire, en un sens, l'observation du Bélua n'était pas mauvaise, loin de là. Méli décida ensuite d'intervenir, son esprit s'emparant de celui du dragon de Komodo, lequel poussa un sifflement proche d'un terriblement hurlement. Habituée à passer de son corps à un autre, l'Aether s'avança vers Abel, reprenant peu à peu la forme humaine du Bélua jusqu'à modifier son apparence, pour qu'Abel et face à lui, un double de lui-même.

- Achève moi, maintenant.

Sa voix était la même, tout pour le déstabiliser donc. Méli quitta le corps de ce double d'Abel, lequel tenait, comme le vrai, à peine debout. Lentement, elle reprit Alia dans ses bras, avançant vers le vrai Bélua d'un pas calme, le laissant faire ce qu'il avait à faire, achever son double. Ce n'était jamais facile de tuer, mais s'était souvent plus que nécessaire et en attendant, elle gardait Alia dans les bras, laquelle s'était réveiller et bailler pourtant à s'en décrocher la mâchoire, ne voyant pas en l'Aether une menace, très loin de là visiblement. Cette dernière d'ailleurs la regardait calmement, caressant sa tête avant de sourire.

- C'est fini, tu vois ?

Elle la déposa au sol, attendant que tout soit en effet finit pour faire naître une nouvelle jungle autour des deux protagoniste venu chez elle. Mais peu à peu, cette jungle devint une forêt qu'Abel connaissait pour être celle qu'on trouvait au pied du rocher au clair de Lune.

- Assit toi et repose toi un peu, tout ça et presque fini, je n'attends plus grand chose de toi, pour le moment. Prend le temps de refaire tes forces, avant de répondre à la dernière de mes questions.

Méli était assise dans le creux d'un arbre qui n'avait nullement sa place ici, un arbre qui vivait bel et bien malgré le siège qui semblait s'être formé dans ses entrailles. Une illusion de plus, comme tout ce qu'on trouvait ici à vrai dire. Mais l'Aether voulait voir les réactions de son disciples à présent que le calme était revenu.
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Jeu 06 Fév 2014, 23:51


Une sensation étrange envahissait le corps du bélua, qui s’en retrouvait comme engourdi, fatigué alors que ces quelques passes d’armes, bien qu’éprouvantes, n’auraient pas dû l’épuiser autant. L’invocation devait y être pour quelque chose. Abel n’avait jamais pratiqué la magie à ce niveau, à vrai dire il n’avait jamais eu à le faire, et la perspective d’une mort imminente l’avait peut-être fait réagir au-delà de ce qu’il eut été adéquat. Son totem avait sans ménagement repoussé les limites de son corps et il en ressentait à présent les effets qui l’empêchaient d’être lucide. Sa vue était troublée, ses pas chancelants, et son esprit avait du mal à se concentrer sur ce qui l’entourait, comme si toutes ses forces étaient utilisées pour reconstituer les réserves qu’il avait utilisé. Mais heureusement, le dragon de Komodo n’était plus non plus en état d’attaquer. Du sang s’écoulait de la balafre qu’il avait à la poitrine et des multiples lacérations de son dos, tant et si bien qu’il semblait qu’il allait tomber inconscient d’un instant à l’autre. Abel avait gagné ce combat, même s’il avait pu réunir assez de forces pour l’attaquer, son ennemi était condamné. Malgré tout, cela ne lui apportait aucune satisfaction, si ce n’était celle qu’il avait d’avoir pu prouver à Méli qu’il était digne des épreuves qu’elle lui avait imposé jusqu’ici. Le bélua espérait de tout son cœur que c’était cette fois-ci la dernière, et il regarda son adversaire changer de forme pour reprendre son aspect humain. Mais, contrairement à ce à quoi il s’attendait, il se retrouva en face d’un être qui lui ressemblait en tout point. L’aether avait imité jusqu’à sa propre voix, c’en était presque troublant et il pensa à deux fois avant de lever son arme vers lui.

Tu n’existes pas… Tu n’es qu’une illusion, comme tous ces monstres, comme cette arène… Et tu as fait une erreur, ta dernière.
Le bélua s’avançait doucement en sa direction, et Abel fut tiré à ses réflexions alors qu’il cherchait le cœur de son adversaire.
La poitrine, légèrement à gauche…
Le dragon de Komodo avait une peau épaisse et des écailles solides sur lesquelles s’étaient brisés déjà de nombreux carreaux, mais en prenant l’apparence d’Abel, il avait abandonné ses dernières protections en les remplaçant par une simple chemise de lin et une peau fragile. Le mécanisme opposa une faible résistance, un cliquetis retentit dans l’air suivi par une détente brutale. Le pieu de bois siffla dans l’air et vint se planter dans le sol de l’arène, couvert de sang. Le corps inerte de son ennemi tomba lourdement en arrière, transpercé de part en part.

Abel tomba à genoux à mesure que le décor changeait peu à peu pour se transformer en une belle forêt qui lui apporta un petit peu de réconfort. Voir Méli s’approcher avec Alia fut aussi un soulagement. A mesure que les arbres se formaient, le bélua cru reconnaître un endroit qu’il avait l’habitude de parcourir avec Alia : le chemin qui menait des montagnes de l’Edelweiss au rocher au clair de lune. La petit panthère s’approcha doucement de son compagnon et Abel tendit la main pour la caresser, constatant avec bonheur qu’elle n’avait rien.
« Te voilà… »
Le bélua se redressa tant bien que mal après quelques instants et se tourna vers l’esprit. Etait-ce enfin terminé ? Elle avait dû se rendre compte qu’il avait envie de progresser et que sa motivation ne faillirait pas, même devant toutes les épreuves qu’elle pourrait lui envoyer. Mais Abel devait bien admettre qu’il aurait préféré attendre un petit peu avant d’affronter de nouveaux tests, ceux-là avaient été déjà très éprouvant.

En entendant Méli lui parler, le bélua lui obéit sans réfléchir. Il souffla longuement pour tâcher de reprendre quelque peu ses esprits et tourna vers elle un regard partagé entre la fierté qu’il éprouvait d’avoir enfin pu abattre son adversaire et son appréhension vis-à-vis de ce nouveau pouvoir qui lui avait été donné. De longues minutes passèrent et Abel constata avec joue que la « fatigue » qu’il avait ressenti s’envolait bien plus vite qu’il ne l’aurait cru, ses réserves magiques se reconstituant rapidement dans cet environnement qu’il connaissait et qu’il appréciait. Bien qu’il ne fût pas au mieux de ses capacités, sa tête s’était arrêtée de tourner et ses membres bougeaient vers plus d’aisance. Il se dirigea donc vers l’esprit qui s’était assise à même un arbre étrange, ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre.
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Hear me roar ! [Voie du tigre I PV Opalyne]

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