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 Un nouveau livre à remplir chacune des pages [Pv Cocoon]

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Mar 03 Déc 2013, 22:17

La beauté se retrouve dans chacune des choses de ce monde. Chaque objet, chaque plante, chaque animal possèdent en lui une beauté parfois bien cachée, mais toujours présente. La beauté des choses est pour ceux qui prennent le temps de le regarder. Cependant, je n'étais pas dans la mesure de le faire pour le moment. J'étais plutôt pressé. L'élégance en ce moment n'était pas au rendez-vous. J'étais au pas de course à vrai dire. Heureusement pour moi, avec ma torture, j'ai appris à être endurante. J'étais bien heureuse aussi de ne pas être en kimono. Cet habit est bien joli, mais peu utile pour le combat et les grands chemins. J'avais repris mon habit de guerrière avant de partir en laissant mon kimono à Viktorya. J'ai eu l'impression qu'elle n'avait plus ou moins aimé cela, mais elle devait me comprendre que je ne voulais pas apporter avec moi beaucoup de chose. Cela m'aurait ralenti. De plus, je comptais revenir la voir rapidement. Le jour était venu pour moi de mettre d'autre question au clair. Il m'avait proposé de devenir son orine. Je dois dire que cette idée me faisait toujours aussi peur, mais je voulais mieux le connaître. Pour cela, il fallait que je le revoie. Je lui ai donné rendez-vous dans sept nuits. Nous étions rendus à la septième journée et je n'étais toujours pas arrivé à ma destination. Je dois dire que j'ai eu un peu de difficulté à me trouver des moyens de transport cette fois-ci. Par contre, j'avais bon espoir d'arriver à temps.

Le Soleil n'était toujours pas à son zénith. Le vent était frais et mes longs cheveux volaient au vent. Malgré que je ressemblais plus à une guerrière qu'à une orine en ce moment, une beauté naturelle émanait de moi ce qui n'était pas le cas lors de ma première rencontre avec l'Orishala. Plus je m'approchais de Mégido et plus j'avais l'impression de retourner à la maison. Malgré que je revenais de Maëlith en ce moment, ce monde n'était plus qu'un endroit comme un autre. Je n'avais que des brefs souvenirs de cette ville malgré que j'y suis resté un certain temps. Ma vie n'était pas faite pour être avec mon peuple. En rompant mon lien, je me suis un peu éloignée d'elle et je l'acceptais. Je ne reniais pas ma race, loin de là, mais j'avais besoin d'être libre de faire une vie qui me sera unique et mienne.

À la vue de Mégido, j'étais très contente. Un sourire se forma sur mes lèvres et je me suis mise à marcher. Je ne devais pas être essoufflé en arrivant dans la ville. En marchant, j'ai pu reprendre mon air et arriver gracieusement dans la ville. Le monde me regardait en se questionnant sur mon armure, mais leur regard changeait naturellement en remarquant la dame qui était à l'intérieur. On dirait que peu de gens s'attendent d'avoir une beauté dans une armure. Je me rendis calmement vers l'Eorishaze. Le Soleil était à sa pleine hauteur signe que j'arrivais au milieu du jour. Je viens de réaliser que je n'avais pas indiqué le moment de ma venue... Bref, j'allais possiblement devoir attendre. Je montai les marches à nouveau, mais cette fois, je pouvais voir toute la beauté de l'endroit. Que dire, une beauté s'exprimait dans chacune des pierres de cet établissement. Après un moment d'admiration en montant les marches, je me retrouvai enfin dans l'entrée de l'établissement. Il ne semblait pas être présent ce qui pouvait être bien normal puisque notre rencontre n'avait pas d'heure précise. Je profitai pour admirer le musée qui regorgeait d'oeuvre historique. Je ne pouvais qu'apprendre en ce moment. Je découvrais l'histoire de ce peuple qui était l'opposé à la mienne en quelque sorte.
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Mar 10 Déc 2013, 22:36

Il y avait sept jours, Cocoon avait reçu une lettre de Céles, une Orine qui était venu quémander asile chez lui, dans sa ville, afin de briser le lien qui existait entre elle et un homme. Au vu de l'étiolement de ce lien, il ne fut pas difficile pour l'Orishala de le rompre. Seulement, il avait proposé à Céles d'être sienne, pour la combler du manque et de la souffrance qu'elle aurait pu ressentir. En femme posée, elle lui annonça qu'elle avait besoin de se ressourcer, de retrouver ses racines, si violemment arrachées, pour comprendre qui elle était. La quête de son soi intérieur était un chemin long et tortueux et l'homme avait accepté le fait qu'elle ajourne ses propositions. Il la laissa partir, alors que Viktorya hurlait de la garder. Mais elle était Libre, et il n'avait pas à la retenir, surtout pas contre son gré.
Puis les jours passèrent, et se transformèrent en semaines. Une lettre fut reçu et lorsque Viktorya, curieuse comme une gamine, alla prendre connaissance du destinataire, elle n'attendit même pas d'atterrir dans le bureau de son maitre pour lui apporter la lettre. Elle la dévora littéralement.

Ainsi Céles allait revenir.
Joyeuse comme personne, elle fila dans le bureau de Cocoon, poussant un Eshu au passage, pour lui mettre la lettre sous le nez. L'Orisha avait du mal à gérer l'enthousiasme exacerbée de Viktorya, mais il l'acceptait comme elle était après tout. Il était son protecteur, pas son tortionnaire.
L'Orishala prit connaissance des conditions de Céles, et remarque qu'elle avait avancé de son côté, et qu'elle souhaitait dorénavant le revoir. La situation allait ainsi se clarifier. Cocoon, trop affairé à autre chose, rangea la lettre dans ses archives et congédia Viktorya pour qu'elle aille hurler sa joie ailleurs. Seulement, dans son esprit toujours trop occupé, il n'oublia pas la rencontre. C'était une audience, et il n'en n'oubliait aucune.
Il était roi !
Lorsque le septième jour arriva, il dormait profondément, alors que le soleil était déjà levé dans le ciel. Son corps étendu était allongé à côté de celui d'une femme, et le visage tourné sur l'oreiller, il dormait sans broncher.
Cocoon se trouvait dans l'auberge de Mégido, et avait découché pour la nuit, voulant satisfaire ses envies bestiales, avant de s'écrouler de fatigue sur le lit fragile, qui accueillait mal son corps de titan. Mais ce jour là il n'allait pas dormir jusqu'à pas d'heure, bien au contraire !

La femme, dont il ne connaissait pas le prénom, et qui trônait à ses côtés, commença à lui caresser le visage, et le câliner. Mais Cocoon grogna et se décala. Vexée, la femme, recommença malgré tout, avant d'être interrompue par une tornade. Viktorya se précipita dans la chambre, avant de se jeter sur son maitre pour le réveiller. Sa partenaire se mit en colère, rabantant le draps sur leurs corps :

« Dégage de là ! Qui es-tu ? Ca va pas non ! », « Cocoon ! Cocoon ! Céles arrive ! », « Quoi ? Sors de là espèce de malpolie ! », « Taisez-vous ! », « Raaah... ! »

Suite au son qui sortit de la gorge du monstre, les femmes s'arrêtèrent de piailler et l'Orisha se tourna dans le lit pour se redresser. Elles avaient tout gagné, car il était de sacré mauvais poil.

« Put*ain vous pouvez pas vous taire ! », « Mais... ! », « Viktorya ! »

Sa voix du matin n'aidait pas vraiment à éviter de mettre la frousse de la vie aux deux femmes. Il était hors de question qu'il se laisse pourrir comme ça sa matinée. Seulement ce n'était plus le matin depuis un long moment. Jetant le draps, il se leva et, alors que Viktorya détourna la tête, l'autre dans le lit admira la vue. Cocoon se rendit dans la salle d'eau affiliée à la chambre pour se préparer. Visiblement sa nuit était finie.

« Viktorya ! », La petite émit un son, similaire à un glapissement, et sursauta « Oui ! », « Viens ici et ferme la porte derrière toi. », « Oui ! »

Sous le regard meurtrier de le femme dans le lit, Viktorya entra dans la salle de bain et Cocoon resta sous la douche sans se cacher. L'Orine resta face à la porte, trop pudique pour regarder le mastodonte se doucher, et il dit :

« Tu m'as parlé de Céles ? », « Oui, elle doit arrivé aujourd'hui. Je suis super excitée ! J'ai hâte de la revoir », « Elle a dit quand elle arriverait ? », « Ah, euh... Eh bien non... »

Cocoon fit claquer sa langue dans sa bouche avant de sortir de l'eau. Une fois habillé, il retourna dans la chambre et prit ses quelques affaires. La femme, qui s'était aussi vêtue, voulu l'embrasser mais il a repoussa.

« Qu'est ce que... », « Désolé, je te connais pas et je me souviens pas de toi. Aller Vik', on y va. »

Sortant de là, il se dirigea vers le palais. Ses vêtements de la veille puait et vu l'odeur, il avait du se renverser de l'alcool dessus. Arrivé dans le hall, il vit Céles parcourir les différentes expositions. Viktorya se jeta sur elle, et la ramena vers l'Orishala. Cocoon lui fit un signe de tête :

« Bonjour Céles. Bien, viens avec moi il faut que j'aille me changer, on parlera là haut. »

Une fois dans la chambre, il enleva ses vêtements et resta dans son simple sous-vêtements, cherchant des habits propres dans son armoire.

« Eh bien, je t'écoute. »
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Dim 22 Déc 2013, 23:02

Je regardai toutes ces beautés qui étaient imprégnées dans l'art. Comment se souvenir d'une façon des plus magnifique! Les livres nous offrent des détails, mais jamais ne nous laisse une image aussi gravée dans notre mémoire. Je ne pouvais qu'admirer ses œuvres d'art si unique et révélateur d'un passé et d'une histoire. J'eus le temps de faire le tour de l'exposition avant de me faire attaquer par surprise par Viktorya. Elle a eu de la chance que je ne me sentais pas menacé, car elle aurait très bien pu avoir un coup de poing involontairement. Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit que l'orine m'amena par la main vers son maître. Malgré que ma mémoire avait gardé une image de lui, sa stature me surprenait à chaque fois. Il avait un corps imposant et qui dégageait un charme inné. Il doit avoir la chance d'être désiré par nombreux de ses concitoyennes et même, concitoyen. Rendu devant lui, je fis une salutation digne de ce nom malgré mon accoutrement de combattante. Il m'invita à le suivre dans son quartier pour parler de ma venue dans l'Eorishaze. Quand il passa devant moi, je sentis une drôle d'odeur. J'avais l'impression qu'il sentait l'alcool. Je me trompais peut-être, mais plus que je le suivais, plus j'avais une confirmation. Il avait peut-être pris du bon temps la veille. Je le dérangeais peut-être... Allez savoir, comment j'aurais pu savoir cela en étant sur la route? Bref, nous montions dans l'établissement pour nous rendre dans le département du l'Orishala. En rentrant dans cette partie de l'Eorishaze appartenant à Cocoon, des souvenirs se réveillèrent en moi. Je dois dire que ma venue dans ce lieu fut un moment libérateur pour moi. En vivant dans une cave pendant plus d'un an, le fait de me retrouver en sécurité m'avait redonné un souffle d'espoir en une vie meilleur. Cependant, je ne devais pas faire d'erreur. J'avais fait l'erreur de m'offrir à un homme qui me laissa à ses malfrats sans jamais montrer le bout de son nez. Je veux que, cette fois, le maître que je choisirai soit digne de m'avoir. Il s'agit du reste de ma vie après tout. Je ne crois pas que j'aurai une seconde chance. Cocoon se déshabilla devant moi en restant en sous-vêtement. La vue de Cocoon en sous-vêtement ne me laissa pas de glace, je l'avoue. Il était difficile de reste neutre face à un homme aussi musclé et séduisant. Par contre, je gardai le regard bien droit en me concentrant pour ne pas rougir et détourner le regard. Je restai mes yeux au niveau approximatif des siens même s'il était dos à moi. Pendant qu'il s'habillait, il m'informa que toute son attention était sur moi. Je restai le dos bien droit en lui disant d'un ton doux.

- Cher Orishala, je suis de retour pour parler de votre proposition. Vous me semblez être un souverain digne de ce nom avec le peuple qui ne fait que glorifier votre venue sur le trône. Comme vous le savez si bien, j'ai rompu mon lien avec mon ancien maître et je suis retournai à la source de mes origines. En y restant un certain temps, j'ai compris que je n'étais pas fait pour vivre avec eux. J'avais besoin de servir un homme qui sera capable de me voir comme une femme et non comme un objet. Malgré toutes les bonnes choses que votre orine m'a dit sur vous, je ne peux m'offrir à un homme que je connais plus par quelqu'un d'autre que par lui même. J'aimerais prendre un peu de votre temps pour mieux connaître l'homme qui désire m'avoir pour sienne.

Je m'attendais autant à une réponse positive que négative. Si sa proposition n'était plus d'augure, j'allais comprendre et partir ou bien, si ma proposition à moi ne lui convenait pas non plus, j'allais devoir accepter et possiblement envisager à trouver un autre maître. Je ne voulais pas juste être parure que l'on possède après tout. Bref, j'étais là à voir la suite des choses. Tout dépendait de ce que Cocoon avait comme idée derrière la tête.
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Lun 06 Jan 2014, 14:06

Cocoon alla dans la salle d'eau avant d'en ressortir avec une serviette mouillée, pour se la passer sur le torse et le visage. Pendant que Céles parlait, il se nettoyait légèrement et se vêtissait. Prenant place dans un des fauteuils du petit salon, l'Orine finissait de parler, d'expliquer tout ce qu'elle avait à dire. Laissant planer le silence, il finit par dire :

« Viktorya, laisse nous s'il te plait. »

L'Orine s'inclina puis partit sans mot dire. Alors Cocoon prit ses aises et finit par articuler :

« Je comprends la crainte que tu as envers moi. Les hommes t'ont trahis trop de fois, et tu ne peux plus faire confiance correctement. Mais à quoi cela te servirait-il de me connaitre... avant ? Je pourrais très bien te mentir. Je suis chef d'une nation, d'un peuple, ce qui démontre une certaine puissance et je n'aurais aucun mal à te murmurer de belles paroles pour que tu acceptes. Mais qu'ai-je à y gagner ? Des Orines je peux en avoir autant que je veux. Nous ne sommes pas des amis, je suis seulement celui qui a brisé ton lien, celui qui t'a aidé. Tu m'as donné de la matière pour que je rompe le lien, tu as demandé à ce que je sois là aujourd'hui. N'ai-je pas honoré tes attentes les deux fois ? Qu'y a-t-il de plus à savoir sur moi après tout ? Que veux tu savoir qui te ferais pencher en ma faveur ? »

Cocoon se leva de son siège, et marcha dans la pièce en écartant les bras. Un petit sourire orna ses lèvres, alors qu'il dit d'un ton un peu moqueur :

« Je t'écoute Céles, que veux tu savoir ? »

Croisant les bras, il regarda l'Orine attendant qu'elle lui réponde. L'Orishala n'était pas du genre à passer par quatre chemins et voir qu'elle souhaitait le 'connaitre' avant, avait le don de l'exaspérer. Il lui avait proposé cela pour l'aider. Il ne se forçait à prendre des femmes, des Orines, seulement pour le plaisir de les torturer. Est-ce que Viktorya était maltraité ? Non. Est-ce qu'elle se plaignait qu'il l'enfermait ? Non. Bordel il était Orisha ! Qui enfermerait-il ? A part les meurtriers, qu'il tuait directement, il n'était pas ce genre de tortionnaire et puis... Plus exactement, il n'avait pas le temps.
Mais après tout, si elle voulait être rassurée, se dire qu'il ne mentait pas, qu'il avait un coeur bon, pur, ou n'importe quelle autres conneries du genre, il pouvait bien lui vendre.
Cocoon finit par passer la main dans ses cheveux en soupirant lourdement.

« Je t'ai proposé ça pour toi, mais tu peux très bien allé voir ailleurs si le coeur t'en dis. Seulement, l'homme sur qui tu tomberas ne sera surement pas clément avec toi. Moins que moi du moins. Ce qui pourrait être fâcheux... Tu ne trouves pas ? »

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Mer 08 Jan 2014, 20:19

Je retournai la tête lorsqu'il ordonna à son Orine de partir. Je regardai Viktorya sortir de la salle en me laissant seule avec son maître. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais un mauvais pressentiment en ce moment comme si j'avais dit quelque chose en trop. Le discours du roi était digne de son titre. Je gardai mon regard dans le sien tout le long de son discours, mais j'avais envie de baisser les yeux plus d'une fois. Il avait raison. Les paroles d'un individu sont teintées par ses intentions et ses désirs. Je ne me rappelais toujours pas de mon ancien maître, mais j'avais sûrement été entourloupé par ses belles paroles. De plus, il avait raison sur notre relation. Nous n’en avions aucune. Il m'avait simplement aidé lorsque je n'allais pas. Il ne me devait rien, c'est moi qui lui devais tout. J'avais presque honte d'être devant lui maintenant. J'avais peut-être fait un mauvais choix. J'étais possiblement qu'un poids pour lui. Comme il l'a mentionné, il peut avoir les orines qu'il voulait. Je n'étais rien comparativement à d'autres orines qui sont encore pures et fraîchement sorties de notre ville bien-aimée. Après son discours, il me demanda ce que je voulais comme réponse. Je ne savais plus. Il m'avait déstabilisé soudainement. Il est si imposant et je me sentais soudainement comme une moins que rien. Je restai silencieuse quand je devrais parler. Je le vis se croiser les bras en attendant la suite de mon discours et moi je cherchais les mots. Comment lui exprimés ce que je désirais? Je sortis de mes pensées lorsqu'il fit un long soupire et m'informa une dernière chose à propos qu'il était probablement plus clément que tout autre maître possible. Il avait probablement raison... Après que je restai de glace, je décidai de bouger et prendre une grande respiration en mettant carte sur table à nouveau.

- Vous avez raison! Je ne suis qu'une orine comme les autres. Vous aviez le droit de me laisser partir sans m'offrir cette possibilité. J'ai eu le mérite d'avoir cette offre et de croire que cela était pour vous. Je m'excuse de mon questionnement un peu trop sot. À place de vous questionner, je vais exprimer ce que je désire à la place. Si vous considérez que je ne suis pas approprié pour vous, vous aurez le droit de reconsidérer votre offre. Je ne veux pas être un simple numéro... Comme vous l'avez dit, vous pouvez avoir l'orine que vous désirez en plus de celle que vous avez déjà. Cependant, je ne veux pas n'être qu'un objet, qu'un objet que l'on peut vendre et acheter. Je vous serai fidèle et toujours prête à vous aider, mais je ne supporterais pas de n'être qu'un poids. Si vous croyez que je vais être simplement un boulet à vos pieds, je serais mieux de vous laisser tranquille...

J'exprimais tout cela d'une voix calme en regardant Cocoon dans les yeux. Oui, je suis encore fragile, mais je serais encore capable de voyager et trouver un autre maître. Je ne voulais simplement faire l'erreur de ma vie. Il trouvait que le fait de faire connaissance avant qu'il devienne mon maître est presque inutile puisqu'il pouvait simplement me mentir, mais lorsque notre propre vie est en jeu, tout change. J'ai vécu la misère par un possible mauvais choix. Par contre, je savais à quel point Viktorya avait parlé de son maître en bien. C'est la principale raison que je gardais espoir qu'il pouvait être aussi bon avec moi.


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Mer 08 Jan 2014, 21:23


Cocoon regarda Céles et la sonda. Elle était mal et elle se sentait mal à l'aise. Lorsqu'elle parla, elle se leva et bougea, ne pouvant rester assise. Alors elle se tourna vers lui pour lui parler, avec force de conviction. Une fois qu'elle eut fini, elle perdit cette confiance en elle, et lui s'approcha d'elle. Décroisant les bras il dit devant elle :

« Céles, les cartes ne sont-elles pas dans tes mains ? Je suis quoi moi ? Un potentiel maitre, et c'est à toi de faire en sorte d'être ma numéro un. D'être Céles, celle pour qui j'aurai autant de respect qu'une Reine. Celle pour qui je serai prêt à sacrifier autant, qu'elle sacrifierai pour moi. Tu n'as qu'à choisir. Choisir ta vie. Si elle serait mieux à mes côtés ou aux côtés d'un autre. Je ne suis pas un tyran, je ne suis pas un traitre et j'ai autant de respect pour toi, que j'en ai de Viktorya. Tu devras m'obéir mais... Ma jolie, n'est ce pas ton pain quotidien ? Si j'ai décidé de te faire cette offre, ce n'est pas pour avoir une contre partie, ce n'est pas pour me flanquer d'un poids mort que je trainerai toute ma vie... Je t'ai fais cette offre en connaissance de cause, et tu transpire le dévouement... »

Il ne lui restait plus qu'à lui dire. Qu'à réfléchir et lui dire. Cocoon n'était pas du genre à se battre pour avoir une Orine.

« Et même si je peux avoir toutes les Orines, c'est toi que je veux réellement. Je ne m'encombre pas de boulets. »

Alors il passa un bras autour de sa taille, l'emmenant contre lui, avant de fourrer sa tête dans ses soyeux cheveux roses.

« Ton passé ne regarde que toi et il t'appartient. Je veux construire ton futur, et être celui sur qui tu pourras compter. Comme Viktorya actuellement. »

Laissant trainé une minute il se détacha d'elle et finit par dire, en se rasseyant dans le fauteuil.

« Tes choix ne n'appartiennent qu'à toi. Je peux en dire des belles paroles tu vois. Je peux t'en dire beaucoup plus, comme par exemple, le fait que j'ai hâte que tu illumines mes journées, comme tu pourrais un jour combler mes nuits, mais est-ce que c'est moi que tu désires après tout ? Tu m'avais dis, avec tan de conviction, que tu voulais retourner chez toi pour te poser les bonnes questions... Te les aies-tu posé ? Les réponses te sont-elles apparues ? Je ne veux pas semer de doute en toi, je veux juste que, si tu me choisis, tu ne regrette pas ce choix à un moment de ta vie. Que tu ne regrette pas, comme tu as déjà regretté ton ancien maitre. Moi, je ne suis pas un regret... »

Appuyant son coude sur l'accoudoir du fauteuil, imposant sa stature plus que jamais il finit par dire :

« ...je suis un souvenir. »

Céles avait des choix à faire. Toute sa vie, même liée, elle aurait des choix, et bien que Cocoon la guidera, ce sera à elle de prendre une décision. Et il faut qu'elle prenne la bonne. Celle qu'elle estime être le mieux pour elle, pour son bien être, et ses principes. Si elle avait besoin d'être collée à Cocoon, alors elle le serait, si elle avait besoin d'être indépendante, alors elle le serait, il s'en foutait, ce qu'il voulait c'était satisfaire le caractère de sa fille, pour qu'elle se sente en harmonie avec lui.
Bien sur, il avait conscience que cela pouvait semblé fleur bleu, et un peu trop 'sensible' de sa part, mais qu'importait ? Ils n'étaient que tous les deux, et là il s'efforçait de la séduire, en ne lui cachant pas la vérité... Alors, pourquoi se priverait-il ? Et puis les femmes étaient fières, certes, mais l'égo qu'elles avaient, n'avait rien à voir avec celui masculin, alors le voir s'adoucir pour elle... Il n'y avait aucune chance qu'elle voit ça d'un oeil négatif.

« Pardon pour ce contact. Je ne suis pas le même que tous ceux qui t'ont touché jusque là, et je te jure que je te ferai apprécier mon contact. Tu feras plus que le tolérer. Si tu décide d'être mienne, Céles... »
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Jeu 09 Jan 2014, 03:25

Mon malaise se faisait ressentir par Cocoon puisqu'il changea sa stature. Ses bras qui étaient croisés se décroisèrent pour laisser place à une position plus ouverte à la discussion. Malgré que j'avais confiance en lui, je sentais une certaine inquiétude au plus profond de moi. Ce n'était pas à cause de lui, mais simplement à cause qu'il était un homme. Je crois que la torture m'avait rendue plus craintive d'eux sans réellement que je m'en rende compte. Dans ses sages paroles, je ne pus que réfléchir. Il est vrai qu'il ne pouvait me forcer à devenir mon maître. Il ne pouvait le devenir qu'avec mon implication. Puis, il se mit à parler d'une façon dont je fus surprise. Il tenait temps à moi? J'avais des chances de devenir aussi importante à ses yeux? Même si je suis de nature naïve, je craignais quand même que cela ne soit que des belles paroles. Il avait un fort lien avec Viktorya et possiblement d'autres personnes dont j'ignore toujours la présence. Par contre, ces paroles me firent chaud au coeur. Je ne me rappelais plus d'avoir déjà entendu de telle parole. À chaque mot qu'il m'offrait, je découvrais un homme sensible derrière sa grandeur et son titre. Je me détendais naturellement avec lui comme si je me retrouvais enfin auprès de quelqu'un de sûr. J'avais enfin l'impression de ne plus être un simple objet que l'on utilise pour son plaisir. Mes épaules qui étaient restées bien droites lorsque je parlais étaient devenues plus naturel signe que j'avais de plus en plus confiance en lui. Ce qui me fit sourire d'un sourire pur et véritable, c'est lorsqu'il avoua ne vouloir que moi. Je ne comprenais pas encore pourquoi il désirait tant m'avoir quand d'autres orine sont beaucoup plus jolies que moi. Surtout, il savait ce à quoi je ressemblais il n'y a pas si longtemps de cela: les cheveux coupés de travers avec seulement la peau sur les os.

Je le vis approcher son bras de moi et je dois dire que je n'avais pas envie de me débattre. Il m'approcha de lui comme si j'étais une simple poupée. Désormais collé contre lui, je pus ressentir son corps si fort. Je crois que n'importe quelle femme de ce monde m'envierait en ce moment. Son corps était incroyable. Je me sentais tellement bien en ce moment que je n'ai pu résister à fermer les yeux quelques secondes tout en l'écoutant me parler. Il fit allusion à mon passé. Mon passé heureux n'y est plus pour laisser uniquement un passé malsain et destructeur. Mon sourire s'éleva légèrement malgré le départ de la chaleur de Cocoon sur mon corps. Il fit allusion qu'il était capable de faire des belles paroles et j'espérais qu'il y croyait... En tout cas un moindrement. Il fit allusion à mon questionnement et il avait bien le droit de savoir ce en quoi j'en avais advenu. Quand il fit allusion qu'il était un souvenir, un petit sourire en coin m'est venu au visage. J'allais témoigner quelque chose quand il finit en se pardonnant de son contact. Je l'avoue que normalement j'aurais craint un tel geste venant d'un autre homme, mais jamais de lui. Je décidai de m'approcher de lui et de m'asseoir proche de lui avec un doux sourire.


- Cocoon, tu m'as laissé percevoir l'homme que tu es sous ton titre. Je suis heureuse de cela et plus que comblée. Pour le contact, ce n'est rien...

Je passai une main dans mes cheveux pour déplacer une mèche de cheveux qui s'était logée au mauvais endroit pour ensuite continuer mon discours.

- J'ai même beaucoup apprécié, je l'avoue, dis-je avais un peu les joues qui se teintèrent de rouge pour reprendre rapidement un teint normal. Pour mon questionnement, j'ai pu trouver réponse en effet. Je suis venue à la conclusion que ma place n'était plus parmi les miens. Je ne me sens plus à ma place. Ma place est auprès d'un maître qui saura me protéger comme je serai prête à tout pour le protéger...

Je m'approchai de lui tout en restant sur mon siège qui était en face de lui. Mon regard de la couleur d'un ciel d'été était enfoui dans le regard dans celui vairon de Cocoon.

- Je suis revenue ici, car j'avais l'impression que tu étais celui que je recherchais. Je ne sais pour qu'elle raison, mais après quelques jours dans ma ville natale, je ne pensais qu'à t'écrire pour revenir te voir, mais je n'osai guère te déranger davantage. Cocoon, j'ai appris que les souvenirs sont fragiles. Nous risquons de les perdre sans même nous en rendre compte. Je ne veux pas simplement que tu sois un souvenir pour moi, mais comme une histoire que l'on ne cesse pas de raconter et que l'on ne désire que réentendre encore et encore. Si tu me le permets, j'aimerais faire partir de cette histoire. Je t'aiderai à te faire briller comme les légendes de ce monde qui ne laisse une trace à tous jamais dans l'histoire. Je sais que votre non est déjà fait en tant que roi, mais je voudrais que votre nom ne soit pas qu'un simple mythe dans l'avenir, mais comme une légende pure et vrai.

Je me laissais peut-être trop emporter, mais j'aimais bien l'image que je lui donnais soudainement. J'espérais qu'il allait apprécier tout autant que moi. Je fis un doux sourire avant de me lever et me diriger lentement vers la fenêtre qui laissait voir la splendeur de la ville dont il avait la protection. On pouvait voir les gens marcher avec leur emplette qui se parlait entre eux. Je gardais le sourire aux lèvres avant de venir à l'essentiel. Je me tournai pour être face à Cocoon et lui dire d'une voix douce et calme.

- Cocoon, je veux te connaître avec tous les bons et les mauvais côtés. Tu as réussi à me convaincre que tu n'étais pas comme les autres. Cependant, tu ne peux m'avoir comme orine qu'à une condition. Comme tu as Viktorya en ta possession, tu dois bien la connaître cette condition.

Je fis un doux sourire avant de reprendre mon sérieux. C'était supposément la deuxième énigme que je devais poser. Cependant, pendant mon excursion au sein de Maëlith, j'ai repris plaisir à formuler une énigme à offrir à Cocoon. Oui, j'avais prévu le coup, je l'avoue. Sous la lumière du Soleil qui passait au travers de la fenêtre, je m'élançai.

- Tu dois répondre à cette énigme et tu n'as qu'une seule chance. Si tu réussis, je te servirais jusqu'à mon dernier souffle et je te serai éternellement fidèle... Voilà mon énigme:

«Chaque matin, je nais grand pour devenir petit le midi venu. Je grandis à nouveau l'après-midi pour mourir la nuit venue. Peu se soucis de ma présence, mais je suis présent sur chaque être et objet de ce monde. Qui suis-je?»

L'énigme n'était pas des plus facile, mais elle se devait d'être répondue. Comme je l'ai indiqué, il n'avait qu'une chance. Il était mieux de réfléchir longtemps avant de donner une réponse aussi non je ne pouvais être sienne et je devrais trouver un autre maître.


Indice à l'énigme:
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Jeu 06 Fév 2014, 11:30

Cocoon regarda les gestes de Céles pour l'évaluer, et statuer sur sa position. Elle était mal à l'aise. Gênée d'à nouveau mettre sa vie entre les mains d'un homme, d'un de cette espèce qui l'avait abusé et torturé. Il était compréhensible qu'elle ne veuille pas aller plus lin mais en même temps, c'était sa destinée. Elle était presque forcée à mettre sa vie en jeu, en la plaçant sur un homme... Sans sa, elle n'était pas une vraie Orine. Du moins, une Orine accomplie et satisfaite. Son ancien maitre l'avait abandonné et Cocoon comptait la protéger. De lui, d'elle-même, et de tout son environnement extérieur. Qu'il soit là pour elle, comme il était là pour Viktorya.
Ce qui étonna pour le moins le Roi dans ses réflexions, fut la remarque qu'elle produisit, juste après le discours de l'homme. Elle avait apprécié son contact ? C'était un bon début... Il ne comptait pas en faire sa femme, ou son amante, il se positionnait plus comme un protecteur vis-à-vis de ce peuple. Alors tout contact qu'il aurait avec elle, serait dénué d'approche sentimentale. Céles était ici pour s'en remettre, pour vivre une nouvelle vie, et il n'était pas celui qui allait l'enfreindre. « Ta destinée est auprès d'un homme, d'un maitre qui saura te protéger, autant que te guider, et il a fallut que tu le réalise seule. » D'un coup, elle se rapprocha de lui, puis se mit à créer une ambiance plus intime, le tutoyant en prenant une attitude plus personnelle. Elle parla de souvenirs. Cocoon ne serait pas un souvenir, elle ne le voulait pas. Elle voulait son bonheur, et voir la joie sur son visage, et ne jamais oublier cette image. Le Titan continuait de la regarder, d'écouter ses envies et ses besoins, se sentant hautement capable de les satisfaire. Il était Roi, il avait dorénavant tout ce qu'il voulait, alors Céles aurait tout ce qu'elle voudrait. Son démon, s'était lui, son ennemis, c'était lui, mais ça, l'Orine n'en n'avait cure. « Celes, vis ta vis. Je ne peux pas me résoudre à t'enchainer, si c'est pour que tu deviennes dépendante de moi. C'est... Déjà difficile avec Viktorya, qui confond maitre et mari, et je ne veux pas que tu fasses cet amalgame. Je te veux pour toi, mais je ne veux pas que tu me donne ta vie. Tu as le droit de vivre aussi... » Mais ça, c'était le propre des Orines. Elles étaient faites pour se donner corps et âme à leur maitre. L'âme soeur passait en seconde. Leur priorité première était le maitre.

Cocoon soupira « Tu veux m'élever au rang de Légende hein... ? » Il ricana légèrement « A part devenir un Dieu, je ne vois pas comment il me serait possible d'évoluer. Mais là n'est pas le débat. J'estime que, si je t'enchaine, tu as le droit de me demander tout ce que tu veux, dans la limite du possible. Comme Viktorya. Son truc, c'est les voyages. Pourquoi je lui dirais non ? Ce n'est pas parce que j'ai statut de maitre que je vais vous opprimer. Vous restez des Hommes, des êtres vivants, et je n'ai pas le droit de vie ou de mort sur vous. Et là, c'est l'ancien esclave qui te parle. Votre philosophie est en contradiction avec la mienne. Il faut juste trouver un consensus. » Le Titan voulait vraiment que Céles sache sa façon de pensée. Si elle était là pour qu'il lui donne des ordre, c'était mort d'avance. Ce n'était pas dans sa façon d'être, ni dans son ADN. Il voulait garder ce statut d'ancien esclave et non le transformer en nouveau bourreaux.
Puis Céles se leva, avant de se diriger silencieusement vers la fenêtre. Pour l'instant, cette fille était mal guindée, et son passé se lisait sur son corps. Elle du avoir des os cassés, de multiples fractures, et des ecchymoses. Sa façon de se déplacer laisser voir la souffrance d'antan. Et il allait falloir réparer tout cela. Il était interdit que les Orines du Roi soient des femmes mal fagotées. Il voulait s'entourer de belles muses, plantureuses, et non d'harpies. Evidemment, Céles n'en n'était pas à ce stade, mais dans tous les cas, il ne voulait pas la laisser comme ça, c'était certain.

Puis l'Orine posa son éternelle énigme, qui devait être résolue. Elle souriait. Comme si elle était vraiment heureuse. Cocoon ne bougea pas de son fauteuil, n'allant pas vers elle, et laissa planer le silence pendant une quinzaine de secondes, avant de dire « L'ombre. » Il n'y avait qu'une choses qui pouvait muter de la sorte, et nous suivre à la trace.
Notre propre ombre.
Et alors il ricana, avant de lier ses doigts, posant ses coudes sur les accoudoirs du fauteuil « Tu es à moi. »
Il ne voulait pas en faire son esclave, son enchainée, mais il avait toujours aimé le fait de s'approprier les femmes. Comme il s'appropriait ses plans d'un soir, comme il s'appropriait ses épouses, ses amantes, ses Orines... Bref. Il aimait toutes les femmes, et il se damnerait pour elles.
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Sam 15 Fév 2014, 03:41

Après un discours envers le désir de le rendre aussi grand que les légendes, il me demanda presque l'impossible pour le moment. Il voulait que je vive ma vie... Quelle vie? Cette vie que j'ai tant souffert? En ce moment, j'avais simplement besoin d'une sécurité. De quelqu'un en qui je n'aurai pas peur de rejoindre pour me créer une nouvelle vie. Je ne voulais pas être laissé à moi-même pour le moment. Je voulais le connaître et l'apprendre et pour cela, je ne pouvais partir à l'aventure. Je devais rester aux alentours pour le servir et lui rendre grâce. Cependant, avec son discours, j'ai la forte impression qu'il ne désire point que l'on envahisse trop sa vie personnelle. Si je veux le servir comme il se doit, j'allais devoir me faire discrète. Je ne devais pas paraître comme envahissante tout comme une femme le ferait envers son mari. Je n'étais pas là pour trouver en lui un mari, mais un maître. Je trouvais sa parole très charmante lorsqu'il m'avoua me vouloir pour moi, mais j'avais une impression de déjà vu. Par contre, la fin de son discours me fit comprendre qu'il ne savait peut-être pas quelque chose. J'ignore jusqu'à quel point sa connaissance pour ma race portait malgré qu'il devait en savoir beaucoup sur nous. Cependant, je ne suis rien sans lui, sans mon maître. J'étais prête à tout pour lui pour le voir vivre, mais aussi pour me voir vivre. En me lien à lui, je liais aussi ma vie. Si, un jour, il rendait l'âme, je ne pourrais que reprendre son âme pour la recycler et mourir environ 20 ans plus tard... Puis, je me questionnais soudainement. Nous étions deux à être liés à lui. Qu'est-ce qui allait se produire? Bref, je n'allais pas plus loin dans ma réflexion. J'allais tout faire pour éviter du sujet de la mort soit d'actualité.

Son ricanement me fit quand même chaud au coeur. J'avoue que cela pourrait paraître presque impossible, mais j'étais prête à faire l'impossible pour lui en ce moment s'il me le demandait. Par contre, je ne crois pas que Cocoon soit celui qui demande. Il est plutôt lui qui offre. Ce qui était plutôt surprenant, car rares sont les maîtres qui étaient prêts à tout offrir dans la mesure du possible à leur Orine. Je ne pus qu'incliner la tête légèrement en signe de confirmation et de remerciement. Un signe très délicat et noble que j'avais réappris à aimer au fur de mon arrivée à Mégido.

Ce que je recherchais comme maître, je l'avais retrouvé en lui. Un homme en qui j'avais confiance et qui ne désirait pas simplement me prendre pour un objet. C'est pour cela que je lui ai confié mon énigme. Une énigme qui est unique pour chaque Orine. Je l'avais déjà offert à quelqu'un dans le passé si j'étais lié à un maître, mais mon esprit ne pouvait s'en souvenir. Par contre, mon coeur souffrait comme jamais. J'avais l'impression de trahir un être cher, un être qui était plus qu'un simple maître... Est-ce qu'il aurait pu être mon âme soeur par la même occasion? Non cela est presque impossible pour nous. Nous ne pouvons lier d'amour à un maître après que notre lien soit formé. Je ne pus que mordre ma langue pour laisser passer ma souffrance de ce coeur qui saignait. Je n'allais pas me plaindre à celui qui allait devenir mon maître après tout. Pendant que j'attendais la réponse à mon énigme, le temps me semblait si long. Il n'avait pas le droit à l'erreur, alors je pouvais bien comprendre ce pour quoi il prenait son temps pour répondre. Mais pourtant, le temps de réflexion n'était pas si long, ce n'était que moi qui créais cette impression.

La réponse fut correcte. Je sentis un lien partir de mon coeur pour atteindre celui de mon nouveau maître. Je pouvais désormais le sentir et connaître le fond de se pensée. J'allais pouvoir être celle qui l'aidera à devenir grand. Je m'inclinai naturellement devant lui. Je savais que cela était un signe de soumission, mais je faisais cela en guise de respect. Tout en restant incliné habillé de mon armure, je lui dis d'une voix douce.


- Tu as trouvé la réponse à mon énigme. Moi, Céles Vivaldi, je serai tienne pour le reste de votre existence ou jusqu'à la Mort me réclame.

Je me levai pour être droite devant lui avec un petit sourire aux lèvres. J'allais pouvoir faire ce en quoi j'étais destiné: obéir. J'étais fort heureuse, mais je gardais cette joie en moi. Il semblait déjà en train de savourer une victoire que j'ignorais encore.

- Je serai éternellement fidèle à toi, Cocoon. Tu peux me demander ce que tu désires et j'obéirai avec grande joie. Malgré que tu ne veux pas m'opprimer, je serais ravi de faire des choses pour toi pour te rendre heureux. Si Viktorya désire partir à l'aventure, en ce moment, je désire que de te connaître. Si cela ne te dérange pas, j'aimerais rester non loin de toi en résidant dans l'Eorishaze. Si cela ne te convient pas, je peux toujours prendre une petite demeure dans Mégido. Cela m'ira aussi...

Je me doutais que Cocoon allait accepter ma demander de m'offrir un logis, mais j'ignorais où qu'il allât le désirer. Pour le moment, j'apprécierais le plus près de lui pour le connaître et renforcir notre lien, mais je pouvais comprendre qu'il ne voudrait pas une étrangère dans sa demeure. Il faut l'avouer. Nous nous connaissions depuis peu et prendre une étrangère dans sa demeure n'est pas toujours souhaitable quoique je n'avais plus rien à lui cacher maintenant. De plus, il avait le droit de vie ou de mort sur moi maintenant.

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Mer 19 Fév 2014, 11:27

« Céles, bienvenue chez toi. » Cocoon se leva et s'approcha d'elle. Il toucha sa joue de sa main brune, avant de passer son bras autour de son cou, la faisant venir contre lui, pour l'enlacer amicalement « Ta vie est dorénavant à mes côtés. Plus te seras près de moi, plus je serai heureux. D'accord ? » La lâchant pour ne pas la faire paniquer à son contact -il était un homme et il savait son aversion pour ceux-ci- il la laissa aller.
Le Lien qui s'établit entre eux était complètement différent du Lien Orisha. Celui-ci était surtout destiné à Céles, et n'affectait que peu le Roi. Ca lui allait, il n'aurait pas aimé avoir un Lien qu'il n'aurait pas su gérer.
Cocoon voyait Céles dans un certain bonheur. Quelque chose de merveilleux pour elle, de merveilleux qui s'offrait à elle. Elle était à nouveau liée, à un... Type pas trop abrutit... Non, ça avait l'air de bien s'annoncer. Il allait falloir qu'il prévienne Viktorya « Tu vas avoir une chambre, non loin de celle de Viktorya. » Il prit un air plus sévère, comme si le moment merveilleux était passé et que la réalité les rattrapait « Viktorya a certaines règles que tu n'auras pas. Elle est interdite de coucheries, car je ne veux pas qu'elle tombe enceinte d'un autre homme. Elle a dix-huit ans, je n'aimerai pas qu'elle s'éteigne à trente-six ans. Mais ceci ne s'applique qu'à elle. Toi, Céles, tu es une adulte, tu sais ce qui est bon pour toi ou non depuis le temps, donc tu n'as pas besoin de me demander une quelconque permission pour quoi que ce soit. Tu es ici pour faire bonne figure et être belle. Je veux que vous soyez belle. Que quand vous m'épaulerez, j'ai auprès de moi les plus belles femmes du monde. C'est compris ? »

Se levant, il demanda à l'Orine de le suivre « Viktorya ! » Une tête brune sortie de derrière une porte, et il dit « Céles habitera dans ta chambre le temps que la sienne soit aménagée. Ne la prends pas pour ta poupée, et ne la dérange pas. » L'Orine fut joyeuse, et sauta partout. Elle fut heureuse d'avoir une amie, une collègue, avec qui elle allait pouvoir partager certains moments, peut être tous. L'Orisha la regarda, haussant un sourcil, peu sur qu'elle l'ait un jour réellement écouté « Tu lui prêteras des vêtements, le temps que je lui fournisse une garde robe adéquate. Ces kimonos sont surtout adapté pour Viktorya, et je préfère que tu en aies des sur-mesures. » Allant en face d'une autre porte il dit « Je vais t'emménager cette chambre. Tu auras la salle d'eau commune avec Viktorya donc en attendant, si tu es mal dans sa chambre, tu peux venir dans la mienne, elle est un peu plus grande. » Même carrément plus grande « Ecoute bien. Mon but n'est pas de t'enfermer. Tu peux voyager, partir, te construire une vie à côté de mon existence, tan que tu reviens vers moi. Notre lien ne se brisera jamais, tu es avec moi pour l'éternité. Et l'Eternité, c'est long, donc ne t'empêche pas de vivre pour moi. J'insiste beaucoup là-dessus. »
Se retournant vers la brune, il la renvoya dans ses quartiers alors qu'il s'apprêtait à retourner dans les siens « Tu es ici chez toi. Le temps que tu obtienne ta chambre, tu peux venir dans la mienne comme bon te semble. Et si tu as des problèmes, parles moi, car dorénavant, je serai le seul dans ta vie. Et je refuse que tu gâches ton teint à cause de soucis que je serai apte à régler. Je suis Roi et ce genre de choses, j'ai une certaine maitrise pour les régler efficacement. D'accord ? »
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Dim 23 Fév 2014, 21:36

Il me souhaita la bienvenue et je ne pus que sourire à cela. Est-ce que j'avais trouvé une demeure? Je l'espérais au plus profond de mon coeur. Puis, je le vis s'approcher. Malgré que c'était mon maître et que j'étais plus qu'heureuse d'être auprès de lui, j'avais toujours cette crainte en moi. Une crainte que l'homme devant moi me blesse ou bien pire encore. Je savais qu'il n'allait rien faire de cela, mais c'était plus fort que moi. Lorsqu'il passa sa main sur ma joue, je sentis un grand frisson. Ce simple frisson exprimait tellement de choses en même temps. Un frisson de peur puisque mes ravisseurs utilisaient souvent cette approche avant de me forcer à faire des actes dont j'aimerais mieux oublier. Cependant, ce frisson signifiait aussi la joie de se sentir un peu plus importe que jamais je ne l'avais été selon mes souvenirs. Je n'étais plus juste une chose pour lui, mais une femme. Certains diraient que c'est peu et prendrait peu d'importance à cela. Cependant, pour moi, c'était un honneur rendu au niveau où j'en étais depuis quelque temps. Puis, je sentis son bras venir me chercher pour que mon corps s'approche du mien. La façon qu'il utilisait pour m'approcher de lui était non menaçante, mais malgré tout, j'ai eu comme réflexe de me résigner comme si j'y avais été forcé. J'avais tellement de progrès à faire dans un avenir rapprocher. Je savais très bien que cette peur était plus psychologique qu'autre chose. Après un court moment, il s'éloigna de moi comme s'il avait ressenti le frisson qui me parcourait. Je ne crois pas que cela soit le cas, mais bon, j'avais cette impression.

Je fus heureuse d'apprendre que ma chambre allait être dans le même établissement que celui de mon maître. J'allais pouvoir mieux le connaître pour mieux le servir. Il m'expliqua les règles pour Viktorya. Il y a une chose que je trouvais curieuse. Il semblait ne pas avoir compris le sens de la nature des Orines. Une Orines s'éteigne lorsque l'âme de son maître, après sa mort, est rendue une Orine adulte et qu'elle offre son énigme à un homme qui deviendra son maître. Aussi non, elle n'a simplement que des enfants... Bref, je n'allais pas m'interposer à mon maître à propos de ses paroles. Pas aujourd'hui en tout cas. Je n'avais pas envie de donner une mauvaise impression au premier jour. Lorsqu'il exprima son désir que je sois une des plus belles Orines de ce monde, je ne pouvais que lui obéir. J'inclinai la tête en signe d'acceptation. Je ne pouvais aller contre lui de toute façon.

Puis, il se leva en me faisant signe de le suivre. L'appel de Viktorya annonça la fin de notre rencontre. Je vis une jeune femme heureuse comme jamais comme si on venait de lui offrir un magnifique présent. Je ne pus que ricaner en la voyant faire. Je tournai la tête vers Cocoon lorsqu'il m'informa que je trouverai logis dans la chambre à Viktorya pour le temps que ma chambre soit installée. Il m'invita même à aller dans sa chambre si cela n'allait pas dans la chambre à Viktorya. Pour déranger mon maître pour si peu, il faudrait qu'elle m'empêche de dormir des nuits complètes pour que j'aille le déranger. Par contre, je ne pouvais que sourire face à toute cette belle intention. Avant de partir, je me tournai vers lui avec un beau sourire.


- D'accord! Merci, Cocoon, de croire en moi! Je te serai éternellement reconnaissante pour tout ce que tu fais pour moi. De plus, je ne veux que ton bonheur. Un bonheur qui sera partagé par la même occasion. Cocoon, je veux que tu saches que je serai toujours là pour toi si tu en as besoin. Ça me fera toujours plaisir de pouvoir t'être utile. Sur ce, je te laisse à tes occupations. J'ai pris beaucoup de ton temps aujourd'hui. Bonne journée!

Je m'inclinai une dernière fois avant de partir avec Viktorya qui dégageait une joie incroyable. Je ne pus que ricaner légèrement en la voyant de la sorte. Elle me montra à nouveau sa chambre avant de partir chercher quelques choses à manger, car elle avait déduit, à mon gargouillis d'estomac, que j'avais faim. Lorsqu'elle partit et que je fus seule dans la chambre, je me suis assise sur le lit pour finalement me coucher. Enfin, je pouvais me reposer...

Fin:
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