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 Plus elle est défendue et plus elle est désirée... [PV Masha]

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Lun 18 Nov 2013, 22:58

« Quoi, encore ? »

Cocoon émit un soupir de lassitude, et appuya sa tête sur son poing, le coude sur l'accoudoir de son trône. Il avait haché sa question en deux mots, carrément excédé même, pas toutes les demandes pressentes et omniprésentes, que son gouvernement pouvait lui donner. C'était énervant... Azrëel passa la tête dans l'entrebâillement de la porte, avant de s'approcher de Déon, le bras droit du Roi. Elle lui remit un papier avant de sortir de là. L'Orishala, lui, discutait avec un citoyen, d'une situation dont il n'avait strictement rien à faire. Alors au bout d'une heure de palabre, le type finit par partir, n'ayant que mi-gain de cause. Cocoon regarda son Eshu le plus fidèle en disant :

« Un jour, ces séances de doléances me tueront. »
« Azrëel m'a donné ça pour toi, je pense que ça pourrait t'intéresser. »

Le bronzé prit la lettre que lui tendait l'homme, avant de regarde ce dernier du coin de l'oeil.

« Oh ! Qu'est ce qui t'arrive ? C'est quoi ce ton plein de reproches ? »
« Les femmes sont tellement prévisibles... C'est... Pitoyable ! »

L'Eshu se leva, avant de disparaitre dans l'ombre de son propre fauteuil, laissant la salle quasi vide. Alors le Roi soupire. Encore.
Une fois dans son bureau, il lui plus rigoureusement le vélin. Il devait aller au Palais de Drosera. Oui, ceci avait tout l'air d'une semi-convocation mais officiellement, il fut très étonné qu'on daigne... L'inviter finalement, dans un lieu pareil. Quelque chose s'était-il passé à Drosera depuis la dernière fois ? Le mieux était d'y aller pour en avoir le coeur net. Seulement, cette écriture laissait présager quelque chose de mystérieux...
Cocoon ne se fit pas prier, et se mit en route après ses obligations royales soient ajournées.
Déployant ses ailes, il vola sur le continent d'à côté, avant de poser pied à terre, en lisière de forêt. Il savait que la ville était quelque part part là, dans la région, mais ne savait plus exactement où. Eh bien, il perdrait du temps à chercher, comme d'habitude. N'étant pas une convocation vraiment claire, il n'avait pas prit soin de se changer, et se rendit donc là bas avec son haut sans manche classique, son pantalon en lin, et ses chaussures de tous les jours, le tout de couleur noir. Un bracelet en argent ornait son biceps, et ce fut le seul bijoux d'apparat qu'il portait. Les mains dans les poches, il fit peut être vingt fois le tour du machin, avant de tomber sur l'objet de ses désirs : l'entrée de la ville.

Pénétrant dans l'enceinte, il s'émerveilla à nouveau de l'architecture. C'était le genre qu'il ne voyait sacrément pas souvent, et il était toujours bon de s'y attarder une minute dessus. Mais vraiment une minute. Il flâna dans les rues de la ville, toujours en direction du Palais, et au final mit un pied dans le hall. La citée des Arts, c'était rien de le dire !
Cocoon trouvait tout ça trop chargé, avec trop fioritures... Bref, too much, du moins pour son peuple. Mais là n'était pas la question ! Il se maurigéna pour arrêter de se laisser bêtement distraire par tout ce qu'il voyait, et il fut rapidement accueillit par une gente dame, de la race des Alfars -ce qui était très étrange... !-

« Bonsoir Monsieur, la Reine vous attend, suivez moi. »

La Reine ? Ah bha, elle aurait au moins pu signer celle là ! Qu'elle mal élevée !
Reprenant quand même dignité et stature, il s'afficha ici comme le souverain qu'il reflétait, et non l'homme qu'il était. La petite femme ouvrit alors une porte, qui donna sur une salle de réception assez conviviale et confinée malgré tout, dégageant une sorte de chaleur. Lorsque Cocoon leva les yeux, il vit une femme, de dos, dont la taille lui disait vaguement quelque chose, mais trop peu à ses yeux. Idem, son empathie lui rapprocha un souvenir, dont il n'arriva pas à mettre le nom dessus.
Grand et droit, il se tenait devant la porte, les bras le long du corps, légèrement surprit.

« Voici l'Orishala Ma Dame... »

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Mar 19 Nov 2013, 01:38


Je n'avais guère pu me reposer suite à ma monté sur le trône de ma race. Abattre ma sœur n'avait pas été une mince affaire en dépit des atouts que j'avais placés de mon côté et ensuite il m'avait fallut mettre en place une sérieuse purge. J'avais du éliminer tous les personnages politiques éminents en place sous le règne d'Akasha. Je ne tenais pas à devoir coopérer avec pareille vermine, j'avais également ordonner la mise à mort de la majorité de leurs serviteurs ainsi que ceux du palais en général. Je souhaitais être entourée de personnes dévouées et le meilleur moyen était qu'elles aient une dette envers moi. De plus la cité avait besoin d'air et de sang frais pour être remise sur pied. D'autant plus que j'envisageais de mettre fin à l'autarcie dans laquelle nous nous étions enlisé ces derniers siècles. J'avais à faire à un peuple que l'on avait muselé et dénaturé pendant trop longtemps. Ma monté au pouvoir en avait soulagé certains mais d'autres avaient prit avantage du règne laxiste de ma demie sœur, ceux là avait aussitôt tenté de me faire assassiner mais j'étais sur mes gardes et leurs tentatives avaient été aisément déjouées. J'avais donc du recruter de nombreuses personnes ce qui impliquait s'entretenir avec chaque candidats mettre ses intentions à jour et choisir de le retenir où non. Si dans la théorie tout cela paraissait fort simple n'ayant personne de confiance pour m'aider dans cette entreprise j'avais géré tout cela seule aussi ce défilé avait-il duré plusieurs semaines avant que je n'ai réussie à repeupler mon palais. Il s'agissait ensuite de mettre tout ce petit monde au travail et de leur faire comprendre la nature de mes attentes. J'avais commencé par trier tous les bibelots et le mobilier du palais pour le vider de fond en comble ou peu s'en fallait. J'aimais les pièces peu meubler afin de dégager de l'espace pour évoluer, je préférais alléger l'ameublement et habiller l'espace avec des tentures et des tapis raffinés. J'avais donc fait le tour de mes nouvelles possessions et ordonné la destruction d'une majeure partie de celles ci. Ensuite j'avais ordonné la réfection de la bibliothèque et l'entretient de son contenu depuis trop longtemps abandonné à l'humidité. Là dessus j'avais du me soumettre à des séances de prises de mesures et d'essayages sans fin pour me faire confectionner une garde-robe digne de mon rang. Mais toute cette énergie dépensé en valait la peine. Un vent frais soufflait dans les couloirs de ma demeure et j'appréciais de voir des nués de serviteurs s'affairer à réaliser le moindre de mes désirs. Puis il m'avait fallu organiser mon couronnement. Plus tard j'organiserais une fête afin de rencontrer officiellement les membres éminents des autres races.

Finalement au milieux de toute cette agitation j'avais pris le temps de me préparer à la venue de mon ami. J'avais pris soin de dormir la veille afin d'effacer toute marque de fatigue de mes traits, je m'étais fais massée avant de me baigner longuement soignant ma peau au lait d’ânesse. Avant de me vêtir j'avais aperçu mon reflet dans un miroir et croiser cette silhouette à la sombre chevelure m'avait laissé une drôle d'impression quand bien même cela faisait désormais plusieurs années que j'avais adoptée cette apparence. Un instant j'avais escompter croiser cette rousse aux yeux d'or liquide que j'avais été par le passé. Pourtant ce temps était bel et bien révolu et ce nouveau visage me seyait à merveille. J'étais devenue une créature de la nuit et ma sombre beauté devait en ensorceler plus d'un à l'avenir. En attendant je désirais en ensorceler un seul pour l'instant et c'est dans ce but que je choisis ma tenue et ma mise. J'optais pour une robe bustier moulante donc la jupe semblait étroite mais cette impression n'était due qu'à la finesse des voiles et de la dentelles employée qui la faisait tomber près du corps, mais quelques tourbillons de ma part et je serais entourée d'un nuage de tissu. Je laissais ma chevelure ondulée cascader dans mon dos jusqu'à mes cuisses. Je connaissais l'attirance des hommes pour les cheveux longs et surtout l'air mystérieux, ténébreux et délicat qu'ils me conféraient serviraient parfaitement mes desseins. Je chaussais de fins escarpins vernis noirs à talon aiguille pour mettre en valeur ma silhouette fine et délicatement proportionnées, mes modestes formes soulignées par ma robe. Je me contentais de souligner mes yeux verts d'un traits de noir afin d'augmenter l'intensité de mon regard. Pour le reste je choisis de rester naturelle, trop d'artifice nuiraient à la simplicité si particulière de ma beauté. Me mirant une dernière fois avant de me rendre dans ma salle de réception pour y attendre mon invité je vis une femme délicate, belle et éthérée. Je renvoyais l'image d'une créature irréelle et insaisissable. Je me souris mystérieusement avant de quitter la pièce.

Une fois rendue dans ma petite salle de réception j'allais à ma fenêtre contemplant la forêt qui était à mes pieds, songeant à notre dernière rencontre. J'étais impatiente de le voir, j'avais du mal à ne pas penser à lui, à son regard, son sourire, son expression. Pour la première fois j'envisageais d'être infidèle à mon époux pour le simple plaisir d'une compagnie qui me plaisait. Mais même la pensé de Jun ne parvint pas à effacer cette sensation. Nous nous étions mutuellement ensorcelés lors de cette soirée, mais je ne pouvais nier qu'il était agréable de se laisser prendre à son propre jeux et je n'entendais pas me soustraire à ces délicieuses sensations. Je revenais à la vie après ces noires années, j'avais soif de tendresse. Je fermais doucement les yeux ma main posée sur l'embrasure de la fenêtre. Quand enfin j'entendis un bruit de pas derrière moi puis la voix de ma servante annonçant mon invité j'attendis quelques instants immobiles laissant planer le suspens tandis que la femme se retirait en fermant les portes. Alors seulement je me retournais lentement vers l'Orishala. Mes yeux brillèrent de plaisir à sa vue et mes lèvres carmins s'étirèrent en un doux sourire. Je vins lentement à sa rencontre de mon pas léger. Il se tenait droit et je percevais chez lui une certaine tension sans doute celle que lui causait une entrevue officielle, ce constat m'amusa.

"Soyez le bienvenue chez moi." dis-je doucement en m'arrêtant à quelques pas de lui. "Je vous en pris ne soyez pas guindé, c'est l'homme que vous êtes et non le souverain que j'ai invité ici." je fis quelques pas supplémentaires et me dévoilais d'une voix douce. "Je suis heureuse que vous soyez venue, c'est pour moi un plaisir de vous accueillir." Je tâchais de ne pas montrer ouvertement que je le dévorais des yeux. Où était donc passé cette froideur, cette distance avec laquelle j'observais toute chose quelques semaines auparavant encore ? N'étais-je donc faites que de braises ?
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Mar 19 Nov 2013, 02:17

Cocoon était légèrement anxieux et tendu. Punaise, la lettre était signée d'une amie, personne ne lui avait dis que c'était la Reine en personne qui allait le convoquer. Cependant, dès qu'il entra dans cette pièce, et vit la jeune femme de dos, il contempla sa cascade de cheveux ébène, avant de longer sa chute de rein, et finir par ses jambes, caché par une jupe qui semblait de trop dans tout ces vêtements. Le silence plana, et les yeux très observateurs de la jeune femme, finirent par se tourner, pour remarquer que l'Orisha était légèrement tendue. Il n'était pas méfiant, seulement, il ne savait pas pourquoi elle ne lui avait rien dis. Dès qu'elle se rapprocha de lui, maintenant tout de même une certaine distance, et qu'elle lui offrit son plus beau sourire, il se perdit dans son visage de nymphe, avant de décrire de ses yeux bicolores, la silhouette élancée de cette si belle femme.
Il ne l'avait jamais vraiment vu sous cet angle, dans des apparats qui lui saillaient à merveille. Immédiatement, sous ses paroles et sa voix, il se détendit complètement, et un rictus, feignant un demi-sourire, se fit voir sur ses lèvres. Ne disant rien, il commença à se déplacer, faire le tour de cette dame, avant de se trouver dans son dos. Proche d'elle, mais sans la toucher, leurs corps s'espaçant peut être d'un centimètre. Cocoon réduisit la distance, en posant ses mains sur ses bras, avant d'en remonter une pour impunément rabattre ses longs cheveux d'un côté de son épaule. Le bronzé ne perdit pas contenance, et baissa son visage pour mettre sa bouche, à hauteur de son oreille dégagée, pour murmurer :

« Et c'est pour moi un plaisir d'être venue... Ma Reine. »

Le souffle chaud qui accompagnait sa voix rauque, vint caresser le cou dénudé de la jeune femme, pour s'étendre sur son buste, avant de disparaitre dans l'oxygène ambiant. Se redressant, il n'hésita pas à la faire tourner sur elle même, comme s'ils reprenaient leur danse, mais l'arrêta lorsqu'elle fut face à lui, le tout doucement et avec parcimonie. Les voiles de sa jupe créèrent une envolée de tissu, qui rendit sa silhouette voluptueuse et aérienne, ayant l'impression qu'elle lévitait. Alors, comme s'il était un simple serviteur, il attrapa délicatement sa main, et se courba, pour déposer un baiser lourd de sens, sur le dos de celle-ci. Se redressant lentement sans la quitter du regard, il lui rendit sa main en disant :

« Ainsi, vous avez réussir à détruire cette cage qui vous retenez prisonnière, et ceci laisse présager une force de caractère qui n'est pas des moindres... »

Ca ne lui ressemblait pas d'autant palabrer, et dire ce qu'il pensait, dans de grandes phrases guindées. Mais ici, c'était différent, comme si c'était un jeu, que chacun se faisaient des politesses mais que, en arrière plan, ils avaient tous les deux la même idée. Il se rappelait son air mélancolique, presque de détresse, lors du bal féérique, et son amusement lorsqu'il l'avait faite danser, et virevolter à travers ses bras. Ici, ça avait l'air d'être une tout autre femme. Affirmée, meneuse, puissante... Elle n'avait plus l'air de se contraindre de barrières, de choses qui pourraient empêcher son envol. Sa prestance et sa présence, tout reflétait une femme différente. Et Cocoon se délecta de cette nouvelle vision, de cette nouvelle Reine qu'il avait devant lui. Bien qu'il connaissait le peuple auquel elle appartenait depuis le départ, jamais il n'aurait pensé qu'elle avait un tel destin. La surprise lorsqu'il la vit donc, fut délicieuse, gourmande, et ses yeux vairons commencèrent à briller, à vouloir en savoir plus sur elle. Evidemment, le corps qu'elle lui présenta, dans une tenue la métant en valeur, ne le laissait point indifférent ! Ah, que voulez vous, c'était un homme, et un homme qui aimait les femmes, leur grâce et leur beauté. Alors en servir une comme ça, sur un tel plateau, ses yeux ne pouvait que se régaler. La belle inconnue était fine observatrice alors, peut être allait-elle percer le message dans son regard ?

« Aujourd'hui, chère Reine, je suis votre invité le plus loyal alors, Faite moi découvrir vos moindres secrets... »
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Mer 20 Nov 2013, 02:48

Tout d'abord mon invité ne me répondis pas, un demi sourire vint éclairer son visage à la peau dorée, puis il fit quelque pas, tournant autour de moi. Je ne bougeais pas, quand il s'arrêta si près de mon corps et si loin à la fois je fermais les yeux. Ses grandes mains douces et chaudes vinrent se poser sur mes bras me faisant frissonner. Ce contact m'était si doux... Lentement il écarta mes cheveux pour venir me murmurer quelques politesses à l'oreille. Son souffle chaud vint caresser ma gorge ainsi que ses mains s'abstenait de le faire. Il était si délicat. Il me fit alors tourner avec élégance et je m'arrêtais face à lui, nos corps l'un contre l'autre, mes mains sur son torse. De mes yeux je scrutais les siens cherchant à y lire le moindre indice sur son état d'esprit. J'y décelais, un certain plaisir venant confirmer ses propos, de la curiosité et une certaine admiration. Je le contemplais et me laissais faire lorsqu'il me fit un baisemain évoquant notre précédente discutions. Doucement il lâcha ma main puis après quelques instants passés à nous détailler mutuellement il exprima son désir d'apprendre à me connaitre. Je souris à l'idée de discuter en sa compagnie, c'était sans doute le meilleur moyen de tromper mon désir. Par le passé Masha lui aurait clos les lèvres d'un baiser pour ne plus le laisser respirer que son parfum. Pour ma part je me contentais de poser un fin doigt pâle sur ses lèvres le réprimandant doucement.

"C'est un homme que j'ai invité et j'aspire à être une simple femme pour le moment, ce titre est inapproprié pour l'instant." je fis une pause puis lui prenant la main je l'entrainais vers un large sofa en arc de cercle et l'incitais à s'assoir. Je saisis une coupe et la remplis avant de la tendre à mon invité en souriant. Me servant un peu de se breuvage je vins m'assoir près de lui but une gorgée de cet alcool à la saveur fruité et fleurie à la fois. Une recette propre à Drosera, qui développait un goût changeant selon l'imagination de celui auquel elle était destinée. Je l'observais de sous mes longs cils noirs détaillant ses lèvres dont je m'étais abstenue de suivre les contours un peu plus tôt, ses traits, ses yeux, ses cheveux qui semblaient si doux que j'aurais aimé y passer la main. Je m'abstins pourtant de telles familiarités. Je préférais reprendre la parole.

"Il est dommage que notre rencontre ai été écourtée de la sorte l'autre soir... Mais aujourd'hui nous n'avons rien à craindre de la sorte. Nul ne viendras nous déranger... Votre curiosité est bien légitime." dis-je un sourire aux lèvres. "Cependant ce que vous me demandez ne peux s'exprimer par les seuls mots et je vous soupçonne d'en être tout à fait conscient... Par ailleurs, nous gardons tous une part de mystère..." j'ajoutais cette dernière phrase dans le but d'alléger ce qui pouvais être pris pour une invitation. Je ne souhaitais pas reproduire mes erreurs passés, bien que le moindre contact avec son corps suffise à m'électriser, je ne voulais pas brusquer les choses, je n'étais plus une gamine immature mais j'approchais de la quarantaine et surtout ce que j'avais vécu avec Jun m'apparaissait comme une leçon, une relation trop charnelle était vouée à l'échec il fallait s'intéresser à l'autre, échanger et se découvrir pour établir un lien durable. J'apprenais à me connaitre et j'avais compris que le seul plaisir charnel ne me satisferait pas j'aspirais à quelque chose de plus intime, plus profond, plus complexe. J'avais eut la chance de rencontrer un homme ouvert d'esprit et délicat. Un instant je m'interrogeais, que ce serrait-il produit si je l'avais rencontrée avant Jun ? Masha lui aurait-elle plu ? Comment le savoir, cette époque était trop lointaine, certains souvenirs devenaient flous. Quand à savoir qui il était en ses temps lointains, sans doute personne, tout comme moi, si tenté que j'ai pu être ainsi, je venais à en douter parfois. Je repris une gorgée de ma boisson.

"Je ne vous ai pas mentit l'autre soir, c'était bien ma sœur qui se trouvait sur le trône, l'histoire de notre famille fit qu'elle aurait tout donné pour me voir morte, puisque ma naissance devait causer sa perte, j'ai donc été élevée dans le secret comme une demoiselle de la bourgeoisie. J'ai pas la suite souhaité voler de mes propres ailes et découvrir le monde, avant de décider de reprendre ce qui me revenait de droit. Ma sœur fit de moi sa suivante et confidente sans savoir qui j'étais. Son manque de discernement l'aura perdu. Je suis la seule héritière de la famille Araushnee désormais. J'espère que vous envisagerez positivement des relations des plus amicales entre nous..." après tout il avait le droit de savoir, même si ce n'était pas tout à fait la vérité. Quand à ma dernière phrase elle établissait un délicieux double sens comme je les aimais, parlais je d'un "nous" diplomatique ou évoquais-je simplement nos personnes respectives ? Je n'étais pas bien sur de le savoir moi, même, cela m'était venu si naturellement, pour un peu j'en aurais ris, je me contentais d'adresser un regard mutin à mon interlocuteur. Je me demandais ce qu'il aimerait savoir sur moi, je me sentais quelque peu démunie face à lui étrangement.

Un instant je me vis tendre la main vers lui et effleurer sa peau bronzée avant de venir me blottir contre lui. Je tâchais dissimuler autant que possible mon désir et ma fascination pour lui, je me concentrais plutôt sur le moindre de mes mouvements, en faisant un élément d'une mystérieuse chorégraphie, cela me permettais de garder mon calme quand bien même nous étions si proche. Je me morigénais intérieurement. Était-ce bien digne de penser si fort à tromper mon époux ? Cependant cela n'avait pas l'air de susciter une quelconque colère à l'extrémité de mon lien , c'était tout juste si je le sentais. J'enquêterais sur ce qu'il était devenu mais plus tard. En attendant je me délectais de la présence d'un homme à la fois séduisant et mystérieux. Si un jour notre relation devait aller aussi loin, je lui dirais.
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Jeu 21 Nov 2013, 01:09

Svana interrompit les paroles de son hôte d'un geste. Un infime geste qui, pourtant, chez l'Orisha, suscita de l'envie. Pas du désir sexuel non, ça allait au delà. C'était quelque chose de plus profond comme s'il voulait la connaitre par coeur, et appréhender ses réactions, son caractère, avant de la voir vivre et sourire. Il ne pu empêcher une de ses mains se poser sur la hanche de la femme, et distingua en elle une malice qui ne faisait qu'accroitre cet envie. Ce fin doigt posé sur ses lèvres charnues le surprit, et il adora son contact bien plus frais. S'il avait osé, il aurait embrassé la pulpe de son doigt, lui prouvant sa gratitude et son asservissement ponctuel, mais il se retint. Ses sens furent perturbés, notamment lorsqu'elle lui parla. Qu'elle lui confirma qu'elle avait invité un homme, et non un souverain.
De son air mutin, elle finit par sourire, en attrapant la main brune du type, et l'entrainer -avec de l'aide- vers un sofa confortable et luxueux, lui permettant de prendre place à ses côtés. Cependant, il ne su pourquoi, il garda un peu de distance. Pas un mètre, bien sur que non mais vingt bons centimètres entre leurs hanches respectives. Peut être était-ce pour faire bonne figure ? Montrer qu'il n'allait pas se jeter sur elle dès le premier signe ? Ou qu'il était courtois ?
Il haussa imperceptiblement les épaules, avant de prendre la coupe qu'elle lui tendit. Il avait au moins la qualité de très bien tenir l'alcool donc il pourrait assumer son comportement s'il buvait trop. Ce cocktail fit naitre en lui de nouvelles saveur. A la fois acide et pourtant sucré c'était... Fulgurant comme mélange, mais très harmonieux.

Cocoon s'adossa au sofa, laissant ses pieds au sol sans étendre ses jambes, adoptant malgré tout une certaine posture nonchalante. Lorsqu'il prit la coupe et qu'il bu, il sentit Svana le scruter religieusement, alors que ses lèvres venaient doucement frôler le verre, pour que le liquide coule dans sa bouche. A bien y regarder, ça pouvait avoir quelque chose de sensuel, surtout avec autant de langueur. Une fois le tout éloigné de cet endroit si tentateur, il regarda Svana lorsqu'elle parla. Le Roi suivit des yeux le mouvement de ses lèvres, avant de se focaliser sur ses yeux. Posant le verre sur la table non loin, en tendant simplement le bras, il posa ses coudes sur ses genoux, joignant ses mains.

« Le mystère dites vous... ? Bien sur. »

Bien qu'elle lui a sourit en disant tout cela, Cocoon se disait que cette femme savait ce qu'elle voulait et quand elle ne voulait pas, elle rejetait sans tarder les autres. Ca lui apprendra à vouloir aller trop loin, trop vite.
S'échappant par une fenêtre le temps d'une seconde, il se tourna une fois de plus quand il entendit sa voix, et s'adossa à nouveau au sofa, un peu plus droit cette fois ci, reflétant une certaine prestance malgré tout. L'Orishala écouta la Reine parler, avant de tiquer sur sa dernière phrase. Que voulait-elle dire par là ? Parlait-elle de son peuple ou... De son âme ? Intérieurement, il priait pour la seconde solution, ne voulant pas partager cette femme avec son peuple, seulement en profiter, lui et lui seul, sans que personne ne sache ses visites ici. Comme un secret bien gardé. Elle devait connaitre ça, le secret vu la manière dans laquelle elle fut élevée. Le regard qu'elle lui lança, suivit de sentir son corps contre le sien, électrifia l'Orisha. Il était déjà transporté par le raffinement de cette femme, et son assurance, alors le fait qu'elle fasse le premier pas vers lui pour le toucher, pour se rapprocher, et enfin le coller... Il fut presque transporter.
La voir là, prêt de lui, légèrement blottis contre lui... Encore une fois, sa soif de connaissance, de percer ses secrets et ses mystères, redoubla.
Pour faire passer cela, il déglutit, et regarda droit devant lui.

« Vous avez gagné votre trône, le mérite ne revient qu'à vous. Vous m'avez l'air d'être redoutable... Alors à mon tour d'espérer des relations plus qu'amicales entre nous... »

Se décalant légèrement, il souleva son bras pour entourer le corps de la jeune femme, un demi-sourire collé sur les lèvres, et l'emmener un peu plus contre lui, l'ouvrir à son étreinte avant de murmurer, tout prêt d'elle :

« N'est ce pas Svana... »

L'insistance sur son prénom était faite pour la faire frémir. Seulement il se prit à son propre piège car, lui même, lorsqu'il prononça son nom, les souvenir de leur danse revint dans ses mémoires, lui rappelant combien ils avaient été proche ce soir là. Combien ils se sont complété, alors qu'ils étaient en public, et que c'était la première fois qu'ils se voyaient. Même si cette proximité, et ce touché faisait naitre en Cocoon des émotions d'homme, au final, il n'avait rien d'étrange.
C'était déjà quelque chose de familier. Et il avait envie de brusquer les choses, de ne pas se faire attendre. Oui, elle avait l'air d'aimer à se confier, à parler, mais il avait l'impression de voir des appels et signaux partout... Tellement qu'il se demandait combien de temps il allait tenir avant de la laisser s'échapper, avant de la poursuivre pour l'embrasser. Svana avait un charme, elle avait quelque chose qui, une fois encore, allait au delà du physique, et qui rompait cette barrière.
Cocoon resserra son étreinte et se tourna légèrement, posant sa joue sur celle de la jeune femme. Il huma son odeur, ses sens s'enivrèrent d'elle, et il resta deux secondes comme ça pour profiter d'elle, puis finit par dire :

« C'est surprenant comment, depuis le bal, je n'arrête pas de penser à vous... Peut être pouvons nous effectivement avoir tout autant raison l'un que l'autre, de bien nous entendre... »

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Mar 26 Nov 2013, 23:09

Je sentis le bel orisha se tendre à mon contact et s'il me répondit se fut en se gardant bien de me regarder. Pour un peu j'en aurais ris. Je ne lui étais pas indifférente, bien au contraire. Je lui plaisais c'était indubitable, mais cela allait plus loin. J'étais heureuse mon attirance et ma curiosité à son égard étaient très largement réciproques. Je connaissais les hommes, je les connaissais si bien... Leur moindre mouvement, leur moindre regard avait une signification particulière, qui, bien qu'elle varia d'un individu à l'autre, me permettait de lire en eux. Bien sur j'avais acquis tout cela suite à une longue expérience des hommes, peu glorieuse d'ailleurs. Sans doute cet homme aurait eut une opinion bien différente s'il avait connu mon véritable passé. Quel jolie mensonge que mon existence. Mais n'était-ce pas là tout le plaisir ? Nul ne savait véritablement qui j'étais, je dupais la moitié d'un monde à commencer par cet homme dont j'allais faire mon amant. Il reconnu ma valeur dans cette petite phrase adressée à mes tentures. Je souris doucement dans ses bras. Je me demandais dans quelle mesure il avait conscience de la créature que j'étais, dans quelle mesure il devinait la femme impitoyable et cruelle que je pouvais être. Se doutait-il de la noirceur de mon âme ? J'étais une manipulatrice jusqu'au bout des ongles et je ne l'épargnais pas réellement. Si je lui dévoilais une part de ma personne je resterais à jamais faite d'ombre et de lumière à ses yeux. Et c'était précisément cette part de mystère qui continuerait de l'attirer chez moi malgré les mois et les années. Ma nature maléfique le rebuterait-elle s'il la connaissait ? Nous étions à la fois si différent et si semblable, n'avions nous pas tout deux aimé un ange ? La reine des cieux avait incontestablement trôné sur son cœur un temps. Sans doute frémirait-il s'il devait pouvoir pénétrer mon esprit. Après tout j'étais plus que jamais une veuve noire.

Il ne pu y résister, il s'écarta brièvement de mon corps pour mieux m'attirer à lui passant un bras chaud et protecteur autour de mes épaules. Je devais paraitre si frêle dans ses bras. J'étais comme une fleur gracile nichée dans un écrin. Je ne détestais pas cette sensation, bien au contraire. Il était grand et large d'épaules mais incomparablement doux dans ses gestes et ceci m'avait cruellement manqué ces dernières années. Sa présence, son corps chaud, il dégageait une aura apaisante et rassurante à la fois. Je m'étais rarement sentie autant en confiance et en sécurité, mais en même temps cette proximité me troublais délicieusement. Alors que je me pressais doucement contre son torse musclé, il vint souffler mon nom à mon oreille de sa voix grave. J'en frissonnais de plaisir. Les yeux mis-clos je ne pu m'empêcher de penser que notre rencontre avait eut quelque chose de magique. Qui se serait attendu à ce que deux inconnus se rencontrant par hasard, venant à danser ensemble se trouve par un extraordinaire concours de circonstances en train d'exécuter un tango ? Si cette danse a toujours été particulièrement sensuelle et propre à éveiller le désir des cavaliers, ce qui s'était produit ce soir là était pour le moins atypique. Nos personnalités, nos esprits s'étaient rencontrés par delà nos corps créant une atmosphère et une attirance inexplicable. Était-ce là la naissance d'un amour absolu ? Je m'interrogeais, j'étais si habituée à feindre et à désirer que je ne savais trop quoi en penser. Sans doute était-ce juste l'éveil d'une passion qui deviendrait à n'en pas douter dévorante. Après tout nous étions tout deux de grands séducteurs à l'évidence. Mais je n'en attendais pas moins de l'Orishala, ne devait-il pas incarner la liberté ? Au fond cela me convenait.

C'est alors qu'il avoua à quel point je l'avais envouté ce soir là. L'entendre avouer sans fard avoir si souvent pensé à moi me fit frémir de plaisir. Mais au delà de la satisfaction que cela me procura, j'appréciais profondément son honnêteté qui me changeais agréablement de bon nombre de relation que j'avais eut, dans lesquelles mon amant avait toujours fait mine de venir s'amuser sans m'être le moins du monde attaché, ne voulant pas avouer ce qu'il considérait comme une faiblesse face à rien de plus qu'une femme. Pour ma part j'avais rarement ressentit un véritable attachement en retour, mais j'avais toujours fait mine de ne pas me soucier de leur sentiment passant pour une dévergondé pour ne pas satisfaire l'égo démesuré de ces hommes. Ainsi il n'hésitait pas à avouer être sous le charme, cela participa à m'aider à me détendre en sa compagnie et je fondis dans ses bras sans plus aucune appréhension. C'est alors seulement que je réalisais que bien que sa compagnie m’ait mise à l'aise j'avais gardé une certaine réserve au fond de moi sans même le remarquer. Il vint doucement poser sa joue douce et lisse contre la mienne. Je le sentis humer mon odeur, tout en ne pouvant m'empêcher d'en faire autant. Nous restâmes ainsi de longues secondes. Je me sentais si bien contre son corps chaud, j'aurais pu rester ainsi une éternité, après tout qu'est ce qui nous empêchais objectivement ? Pour ma part j'avais effectivement une éternité devant moi. Mais le monde était cruellement complexe et cela ne nous serait pas permis. Ce fut à mon tour de m'écarter légèrement une main posée sur son torse, l'autre sur son bars. Mon regard plongea dans le sien pour s'y perdre. Il avait un œil doré et l'autre couleur saphir. J'aimais cette particularité qui le distinguait de tout autre et qui donnait une intensité toute particulière à son regard.

"Vous avez également hanté mes pensés.... Cocoon..." avouais-je d'une voix douce et petit sourire aux lèvres, sachant son nom depuis peu. Ne pas avoir à nier et dissimuler ses sensations et ses sentiments était si reposant. Me perdant dans la contemplation de ses traits, l'une de mes mains quitta son torse pour venir effleurer doucement sa joue du bout de mes doigts avant de s'enhardir pour suivre le dessin de sa pommette, la ligne de sa mâchoire, l'arrête de son nez pour venir caresser ses lèvres pulpeuses et douces. Mon doigt s'écarta pour descendre le long de son cou et sans y réfléchir, dévorée par un désir que j'avais pourtant tenter d'enfouir profondément, je déposais un léger baiser à la commissure de ses lèvres. Mes cheveux ruisselèrent dans mon cou et cette sensation me ramena à la réalité. Je me sentis soudain quelque peu gênée de m'être ainsi aventurée à le toucher. Si son bras ne m'avait pas si étroitement enlacé je me serais échappée pour prendre quelques distances, mais je devinais sa force et savais ne pas pouvoir m'y opposer, au fond cela ne me déplaisais pas d'être ainsi emprisonnée dans son étreinte. Les barreaux de cette cage m'était bien doux...
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Mer 27 Nov 2013, 12:36

Le problème de Cocoon était qu'il ne savait pas se protéger contre les femmes. De tous temps, ses prédateurs -ou plutôt prédatrices- ne furent pas leur mari mais elles-même. Il était si facile de l'embobiner et de le prendre dans ses filets que rien ne le différenciait de la gent masculine. Forcément, il se laissait doucement mener, et il succombait sans se cacher, aux atours de la jeune femme qui se tenait actuellement contre lui. Elle aussi avait l'impression d'apprécier sa présence, aux vues du confort qu'elle prenait. Même s'il osa la regarder, la humer, s'enivrer d'elle... On comprenait que ça ne le dérangeait pas de la troubler, et de faire en sorte qu'elle ne regarde que lui, peut importait le prix à payer. Contre lui, elle avait l'air toujours aussi grande et svelte, mais fragile. Toutes les femmes étaient fragiles à ses yeux alors il la traitait avec autant de respect qu'une autre, sans se soucier de savoir qui elle était réellement et tous les mystères qu'elle cachait. En trichant un peu, il comprit qu'elle était du genre à se poser quelques questions, à avoir des doutes, mais il ne mit pas un nom sur lesquels exactement. Et puis, il n'avait aucune raison de la découvrir contre son gré. Lui-même n'approuverait pas qu'elle fouille ses sentiments et son esprit pour avoir une longueur d'avance. De toute manière, sa force aussi bien physique que mentale, lui permettait de résister aux intrusions psychiques.

Le nom de la jeune femme résonna dans la pièce, roulant dans sa bouche comme un met velouté, un son rauque mais sourd qui viendrait caresser ses oreilles, avant de venir ébranler son coeur ou son esprit. Et puis à vrai dire, l'honnêteté carnassières dont il faisait preuve lorsqu'il voulait faire passer un message, toucha sa partenaire. Le jeu du chat et de la souris était agréable mais... POurquoi dissimuler plus longtemps quelque chose qu'ils savaient déjà tout deux ? Cocoon n'y voyait aucun intérêt et, au contraire, préférait voir l'effet direct que ses paroles avaient sur la Reine, plutôt que de feindre qu'elle le laissait de marbre. Sérieusement, ça n'aurait rimé à rien. Puis Svana se perdit à le toucher légèrement. Tout d'abord une petit impulsion sur son torse et son bras. Automatiquement, l'homme vint caresser son poignet, avant de la regarder comme si c'était la dernière fois. Sentir son souffle, son murmure effleurer son visage, son cou, commença sacrément à le perdre.
Ses sourcils se froncèrent légèrement, pas de mécontentement non, plutôt pour prouver une certaine résistance que, non, il n'allait pas la dévorer dans la seconde... Une certaine bien-séance était de mise.
Sa main glissa alors doucement contre sa peau, pour venir saisir sa taille, la rapprochant inévitablement de lui, sans pour autant que leur corps ne soient collés. Alors la jolie Alfar décida d'aller plus loin, de franchir une barrière où, à partir de là, ce fut comme faire un pas dans le vide. Cocoon était un homme. Un homme qui était en train de se consumer par le désir, et au corps si chaud, qu'il aurait pu en être fiévreux. Ses sens commencèrent à s'éveiller outre mesure, comprenant qu'ils allaient surement passer à la vitesse supérieure. Evidemment, rien de très... Alarmant, mais tout de même, il était important qu'il soit assez alerte.
Et dans cette étreinte qu'il maintenait, la femme se perdit dans le tracé de son visage. Il sentit la pulpe de son index longer sa mâchoire, avant de remonter sur sa joue, dessinant sa pommette peu proéminente, pour ne pas s'y attarder dessus. L'Orisha oubliait qu'il avait les yeux de couleurs différentes et que, chez certaines personnes, cela créait une certaine admiration. Seulement, il était impatient qu'elle le touche bien plus. Plus qu'un doigt traçant les pourtour de ses os faciaux. Pendant la course, lui ne quitta pas ses yeux verts, et ses lèvres rouges, qui ne demandaient qu'à être embrassées, dévorées immédiatement. Plus il la regardait plus il devenait fou. Fou de devoir attendre, fou de devoir faire preuve de tenue...
L'index glissa sur son nez, avant d'atterrir sur ses lèvres, qu'il ne pu s'empêche d'entrouvrir très légèrement, pour laisser échapper un râle silencieux. Une fois de plus, il était difficile de résister à temps de pression... Ses plus bas instincts voulaient de l'action. Mais il les réfréna.

Puis il perdit pied.

Son coeur manqua un battement, et ses yeux se fermèrent, lorsqu'il sentit la bouche de la Reine se poser sur l'extrémité de ses lèvres. Juste ça, suivit de la petite panique de la jeune femme, lui fit esquisses un demi sourire. Non. Non elle ne fuirait pas. Elle resterait ici, dans ses bras, et sa main sur sa taille reprit du service en se resserrant.
Cocoon attrapa sa fine main pour la porter à sa bouche. Posant ses lèvres dessus, il dit d'une voix rauque, sans cacher son désir plus que présent, derrière ce timbre :

« Vous aimez vous aventurer en terrain inconnu Svana... »

Sans attendre, sans la quitter du regard, il lâcha doucement le dos de sa main, pour venir s'approcher d'elle. De l'inciter à faire ce pas dans le vide, la pousser à tomber, et à lui ouvrir ses bras. Déjà très proches, il n'hésita pas à se pencher vers elle pour réellement sceller ses lèvres des siennes. Leurs odeurs se mélangèrent, et, dès son contact de velours, Cocoon la colla contre lui, la faisant quasiment asseoir sur ses cuisses musclées. La rigidité du corset l'irritait, car il lui empêchait de sentir correctement les formes voluptueuses de cette belle muse, derrière ces barres de fer froides. Il n'arriva pas à contrôler son baiser. Ayant les deux mains sur sa taille, une commença son ascension vers son dos, s'emmêlant à ses doux cheveux d'ébène, alors que sa bouche en demandait toujours plus. Elles avaient soif, soif d'elle. La tournure de cet acte refléta quelque chose de sensuel, peut être bestial certes, mais de profond. Quelqu'un chose qui allait au-delà du physique. Comme si dès qu'ils s'étaient lié par le contact, quelque chose en lui s'était assemblé. Similairement à deux parties d'un médaillon, ne vivant que pour être réunis.

A ce moment là, ils avaient tous les deux plongé dans le vide abyssal.


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Sam 30 Nov 2013, 22:25

Je n'avais pas réalisée quand sa main était venue caresser mon poignet. J'étais alors trop absorber à suivre ses traits, et ce faisant c'est tout juste si j'avais remarqué ses sourcils clairs légèrement froncés. Pourtant j'étais d'ordinaire extraordinairement attentive à chacun de ces indices. Tout homme dévoile une personnalité quelque peut différente quand on provoque ses sens, quand on l'entraine sur cette pente qu'est le désir. Si l'on veux pouvoir contrôler sa chute, il faut savoir lire les signes qui indiquent ce qui s'éveillent en lui alors. Mais surtout j'avais connu suffisamment d'hommes pour savoir que certains deviennent violents et incontrôlables dans ces instants là. Je l'avais appris à mes dépends et depuis ce jour je n'avais jamais faillis à guetter ces signes chez mes amants. Jamais plus je n'avais pris le risque de me trouvée placée en porte à faux par rapport à un homme. Je n'avais pas même relâché cette surveillance avec Jun, bien que nous nous soyons connues de longues années auparavant, il avait été un ami et l'ami avait été très différent du mari. Alors pourquoi avais-je fermé les yeux quelques instants plutôt. Comment avais-je pu oublier cette règle d'or ? Je ne l'avais pas fait sciemment, certes pas, c'était peut être là ce qu'il y avait de plus inquiétant.

Je n'avais pas non plus remarqué ses lèvres entrouvertes et sa respiration rauque. Quand sa main resserra sa prise sur ma taille je frissonnais de plaisir, il arbora un petit sourire en sentant ma gène et j'en fus confondue. Avec la plus grande douceur il prit l'une de mes mains dans la sienne et l'embrassa tendrement. Ce fut à mon tour de sentir mon cœur s'affoler dans ma poitrine. Son contact m'électrisait je ne pouvais m'en cacher. Il parla et sa voix rauque de désir me fit frémir, je ne parvins pas à écouter ce qu'il me dit, la seule chose que je compris ce fut mon nom qu'il prononça avec tant de sensualité. Des yeux je dévorais ses lèvres qui remuaient tandis qu'il parlait comme hypnotisée. Je ne parvenais pas à en détacher le regard. Cela ne me ressemblait pas d'observer ouvertement un homme avec une telle intensité et avec un désir non dissimulé. Mais qu'étais-je donc en train de faire, étais-je folle ? Il me semblait ne plus pouvoir me souvenir des raisons qui nous empêchaient de nous aimer. Nous aimer ? Ce mot me seyait-il vraiment ? Je n'avais jamais aimé qu'un homme, mais son nom glissa entre mes doigts et mon inconscient me souffla que j'avais toujours été libre et que je le serais toujours.

Cocoon lâcha ma main et je la laissais glisser et reprendre sa place sur son torse presque à regret, mais celui ci ne devait pas durer. Je me perdais dans le regard brulant de cet homme. Un œil d'or liquide et l'autre de saphir. C'est alors que j'eus un éclair de lucidité. Un pièce du puzzle vint se mettre en place. Voila ce qui m'avait tant perturbé à propos des jumeaux que m'avait présenté mon futur lors de notre dernière rencontre, l'un était blond certes mais derrière ses mèches il avait les yeux vairons. Mon cœur rata un battement tandis que je me demandais un instant si j'avais vu son fils à lui, notre enfant. Mais mes pensés s'envolèrent comme une nuée de papillons sous une brise de printemps quand ses lèvres douces et chaudes vinrent caresser les miennes pour ne plus les lâcher.Mes yeux se fermèrent. Mes sens exacerbés me perdirent. Je n'avais plus conscience de rien d'autre que de ses lèvres, de son corps, de ses mains qui m'amenèrent plus près de lui sur ses genoux, puis l'une d'elle remonta dans mon dos en une caresse douce et pressante avant que ses doigts ne s'emmêlent dans mes cheveux de soie. Nous étions comme deux assoiffés, qui découvriraient de l'eau après avoir traversé une désert. Assoiffés de l'autre nous l'étions à tel point que nous restions là rivé à l'autre l'embrassant avec avidité. Mes mains se crispèrent d'abord sur sa chemise, avant que ma main droite ne remonte le long de ses muscles puis de son cou pour venir caresser tendrement sa nuque avant de s'y accrocher. Ce n'est qu'à contre cœur que me lèvres s'écartèrent des siennes, le souffle court, je me sentais perdue, je cherchais à comprendre en contemplant ses grands yeux ardents. C'était si étrange, si intense, il me semblait qu'il était celui que j'avais toujours cherché, comme si depuis l'aube des temps nous avions toujours été faits l'un pour l'autre. Deux pièces d'une même œuvre faites pour s'accorder et se compléter. Ce n'était pas purement charnel, non s'était comme si nos esprits s'étaient réunies. Ma respiration était précipité, ma gorge se soulevait trop vite pour ne pas révéler mon trouble. M'étais-je jamais trouvée ainsi démunie ? Non, j'avais toujours été pleinement consciente dans ces instants là, quand bien même je me laissais allé à savourer le plaisir des ces moments d'intimité partagée, jamais je ne m'étais abandonnée totalement. Son odeur m'enivrait, mon cœur affolé, mon esprit perdu, j'agissais instinctivement. Ma main redescendit sur son épaule et me rapprochant encore de son buste je vins l'embrasser au creux de sa gorge pour laisser courir lèvres sur son cou, remontant vers sa mâchoire, embrassant son menton, son nez, ses paupières, pour revenir vers ses lèvres. Mon corps tremblait très légèrement. Je ne comprenais pas ce qui me prenait, mais c'était délicieux. De nouveaux nous basculâmes dans le vide, mes lèvres souder aux siennes, comme si nous ne formions plus qu'un. Non jamais un simple baiser ne m'avait mis dans cet état là, mais je n'étais plus guère en état d'y réfléchir. Blottie contre lui, j'aspirais à sa chaleur, mes doigts eurent tôt fait d'avoir raison des boutons de sa chemise, j'en écartais les pans pour venir l'enlacer et me blottir contre son torse.

Tout cela était surréaliste, il me semblait tomber dans le vide, mais ma chute ne me préoccupais pas, tout ce qui importait, c'était nos corps soudés dans ce vol. Cet homme me faisait découvrir des horizons que je ne soupçonnais seulement pas, et c'était bien la dernière chose à laquelle je me serais attendue.
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Jeu 05 Déc 2013, 22:50

Cocoon ne pu se concentrer sur quoi que ce soit. Ses mains avaient arrêté leur ascension, et sa bouche... Sa bouche... Il se perdit dans ses lèvres. Les siennes, charnues et avides, demandèrent celles de la jolie femme assise sur lui, avec une tension allant à la limite de l'indécence. Sa peau surchauffa, et son pouls battit dans sa gorge, comme si son coeur allait anormalement gonfler pour exploser. Il étreignait tellement le corps de sa belle, que s'il avait pu, il l'aurait fusionné au sien, de manière à s'en imprégner, à s'en marquer pour l'avoir toujours sur lui. L'homme voulait cette femme. Que lorsqu'il s'en approprie une autre, peut importe ce qu'il fasse, ce soit Svana qu'il ait en tête. Et de même, il voulait qu'elle sache que pendant un moment, elle lui avait appartenu. Seulement, l'Orishala était trop libre dans sa tête pour s'enchaîner de la sorte. Il perdit totalement conscience de ses actes, de ses paroles, de son être. Sa respiration était lourde, saccadée, empreinte d'un désir immuable et son corps entier se tendait, en sentant les mains de Svana remonter le long de son torse, touchant sa peau brune, avec passion. Lorsque celle-ci agrippa sa nuque pour l'étreindre et mettre enfin à nue une part de bestialité, il esquissa un petit sourire, dans un rictus de satisfaction. Enfin elle se dévoilait. Il voulait qu'elle sorte de ses carcans, qu'elle lui montre sans pudeur la femme qui habitait ce corps.
Lorsqu'ils se séparèrent, il ne pu s'empêcher de laisser un râle sensuel sortir de sa bouche, soufflant ainsi ses plus bas instincts sur le buste de sa partenaire. Tenant toujours fermement celle-ci, il la sentit fragile et à la fois sûre d'elle, au creux de ses bras. Mais ses yeux dure quitter le siens après ce baiser, car la Reine alla déposer ses lèvres encore humide, au creux de son cou, pour doucement le combler de petits baisers audacieux, qui remontaient vers sa mâchoire abrupte. Plus elle s'aventurait vers son visage, pour embrasser ses traits, plus il sentait son corps trembler entre ses mains. Le Souverain adorait ça. Un être, une entité, tellement mue de désir, qu'elle en avait de légers tremblements, presque des soubresauts. Sans attendre, il fit glisser prestement une de ses mains sur sa cuisse, descendent encore un peu, pour venir la filer sous sa jupe qui était remontée. Juste ce simple geste le fit frissonner, sentant qu'il franchissait une barrière, un endroit pourtant déjà tellement exploré, mais d'on ne se lassait jamais. Ses doigts bruns remontèrent donc vers son bassin, avec une exquise lenteur, pour stimuler les sens, et la sensibilité de la femme.
A nouveau ils s'embrassèrent, sous les râles lourds de sens de l'Orisha, et comme enivré d'une trop gros sentiment d'un coup, il agrippa fermement la jambe de Svana. Ses doigts fins et habiles vinrent défaire sa chemise noire, pour dévoiler son torse barré de son éternelle cicatrice. Il ne su même pas si elle l'eut remarqué, vu la vitesse à laquelle elle était venu s'y coller. Ricanant légèrement il dit dans un murmure :

« Ne trouves-tu pas l'équité déséquilibré... ? »

Sa voix était bien plus rauque que d'ordinaire, démontrant la passion qui le consumait, et le désir qui cherchait à l'abattre.
Lâchant son corps, il l'occupa en baisant délicatement son cou gracile, déposant de légers baisers, qui annonçaient une suite bien plus torride, partout sur sa peau. Ses doigts s'emmêlèrent habilement au noeud de son corset, avant de chercher la faille pour lentement le défaire. Ils entendirent, alors la cordelette glisser, frotter contre le tissu et déjà, Cocoon sentit, contre son corps, le vêtement se détendre, pour venir s'écarteler. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il l'aurait complètement arraché, mais il savait qu'un minimum de retenue serait apprécié.
Alors le vêtements finit sa course, plus ouvert que jamais et, se décalant légèrement, il incita sa partenaire à lever les bras pour se débarrasser de cette fâcheuse barrière. Lorsque sa peau de soie, pâle, se colla contre lui, et que sur ses muscles, il osa seulement sentir la forme de son corps, son bassin n'attendit pas un soupçon de plus pour commencer à se tendre.
Mais l'Orisha pu enfin escalader son dos d'une main, reprenant à mi-cuisse où il s'était arrêté auparavant, de l'autre. Ses lèvres vinrent à nouveau se poser sur Svana mais, cette fois-ci, pour sceller les siennes, les marquer de son sceau. Seulement, les rondeurs de sa poitrine le fit chauffer, et son souffle redoubla. Il était toujours aussi bas, mais deux fois plus chaud, brûlant ainsi toute peau qu'il touchait.
Il se perdit en murmure, prononcés peu fort, à destination de sa partenaire.

« Quelle tentatrice... »
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Ven 06 Déc 2013, 01:15

C'était de la folie. Tout cela était de la folie, j'étais mariée, si mon mari l'apprenait, mon amant mourrait ou le cas échéant ces deux hommes mettraient la totalité des terres du Yin et du Yang à feu et à sang pour moi. L'un pour défendre mon honneur et interdire de toucher à sa femme, l'autre pour défendre ma liberté. Il fut un temps où cela m'aurait amuser de les voir détruire le monde pour moi, aujourd'hui je n'y tenais pas. Mais quelque soit mes tentatives pour rafraichir mon esprit et me calmer c'était totalement inutile. Mon désir avait une réponse toute simple, il suffisait que Jun n'en sache jamais rien. Et puis le danger et l'interdit n'avait que pour seul effet de les rendre plus attrayant. Je n'avais qu'une envie, les braver. Ce qui est interdit est toujours plus désirable et plaisant. Il en allait de même, cet homme aurait du m'être interdit, mais j'étais une reine et mon mari me délaissait. Je pouvais faire ce que je voulais. J'étais une maléfique, la luxure m'allait comme un gant, cela avait toujours été le cas. Peut être plus encore aujourd'hui. S'il avait su à qui il avait à faire. Je percevais ses émotions, nous étions tout deux dans un tel état que dissimuler nos pulsions et retenir nos pouvoirs n'était certes plus notre préoccupation. Et cela me confortais dans l'idée que ce qui se produisait était totalement impensable, irréel.

L'une de ses mains était venue se faufiler sous ma jupe pour effleurer ma jambe. Il frissonna et je souris en l'embrassant. Lorsque nos lèvres se retrouvèrent sa main se crispa sur mon mollet musclé, pour remonter en une caresse langoureuse tandis que je me jouais des boutons de sa chemise. Cela me fit frémir de plus belle. Et tandis que je me blottissais contre sa peau brune il me parla d’équité avant de s'attaquer aux lacets de mon corset. Mais qu'avait-il donc besoin de prétextes ?! Au diable la galanterie et la bienséance ! Mais ma rébellion fut bien vite étouffée par les baisers qu'il vint déposer dans mon cou. Je fondais sous ses lèvres, et mes mains vinrent retrouver sa nuque à laquelle je me raccrochais comme à une bouée. J'avais la sensation de me noyer, mon souffle était court, mon corps me brulait, j'étouffais dans le carcan de ma robe. Je haïssais tout ces tissus qui s'acharnaient à s'interposer. Qu'est ce qui lui prenait tant de temps ? C'est à ce moment que les lacets de ma robe se résignèrent à lâcher prise, je tremblais dans ses bras et le chuintement de la cordelette de soie sur le tissu de ma robe me parut faire autant de bruit qu'un coup de tonnerre. Je fermais les yeux tandis que je sentais le tissu s'écarter peu à peu. Je me rappelais avoir enfilé des sous vêtements de dentelles ajourée noire après mon bain. Un choix que je jugeais judicieux à présent. Le tissu brodé ne formait désormais plus qu'un petit amas autour de ma taille, sa large main entreprit de venir caresser mon dos et de me rapprocher de son torse, sur lequel je vins me presser sans la moindre résistance. Nos peaux embrasées vinrent enfin se retrouver, de même que nos lèvres. Sa main quand à elle vint remonter le long de ma cuisse. Étant donné la fougue et la passion dont nous faisions preuve il était tout a fait stupéfiant que nous formions encore deux corps distincts. Mes doigts vinrent une fois de plus agripper sa nuque et fourrager dans ses doux cheveux blancs. C'est alors que nos souffles se mêlant le roi me qualifiant de tentatrice.

Renversant ma tête en arrière j'éclatais de rire et dans ce mouvement spontané je lui offrais la vision de mon long cou fin et d'un décolleté tout à fait attrayant. Oui j'étais une tentatrice, je finissais toujours par obtenir ce que je désirais et ce n'était pas sans raison. Chacun de mes mouvements avait été étudié de longue date pour faire partie d'une chorégraphie exaltant une beauté, une élégance et un raffinement envoutant. Mais également si je le souhaitais pour faire perdre la tête à un homme, le pousser dans ses derniers retranchements, le mettre au supplice. J'étais cruelle et désirable à la fois, mon corps représentait un rêve, insaisissable pour certains, il se révélait lentement pour d'autre. C'est d'une voix de velours aux intonations étrangement chaudes pour mon timbre que je vins lui souffler à l'oreille : "Tu ne sais rien... Cocoon". Je prononçais son nom comme la plus sensuelle des caresses, mon regard brulant rivé au sien. J'avais toujours aimé être désirée, mais voir cet homme me dévorer des yeux, le voir, le sentir frémir sous mes doigts était particulièrement délicieux. Il n'y avait pas de raison, nous étions trop semblables, faits l'un pour l'autre, c'était intuitif, c'était palpable mais en aucun cas raisonnable. C'est à cet instant que je remarquais sa cicatrice, penchant ma tête sur le côté, je lui décrochais un regard émeraude de sous mes longs cils noirs. Je commençais par la suivre du bout de mon index, tandis que mon autre main jouait avec le tissu de sa chemise. Je me penchais et embrassais cette marque sur toute sa longueur, remontant vers son épaule. Nous n'étions plus que braises et si je vins brièvement embrasser ses lèvres à nouveau, mes doigts s'agacèrent à rencontrer sans cesse du tissu de la sorte. M'écartant j'eus un sourire moqueur avant de lui demander en susurrant mes paroles : "Qui parlait d'équité tout à l'heure ?". A ces mots je plantais mes ongles taillés en pointe dans le tissus de sa chemise et la transformait en lambeaux que j'éparpillais autour de nous d'une geste avant de lacérer son pantalon de la même manière. Maintenant nous étions presque à égalité. Souple comme une anguille je lui échappais et faisant quelque pas en arrière, je laissais ma robe glisser le long de mes courbes pour les dévoiler lentement. Ma prestigieuse tenue ne fut bientôt qu'un petit tas de tissu sur le sol que j'écartais d'un rapide mouvement de jambe qui fit onduler mon corps. Le regard que je plantais dans les yeux du roi fut une invitation. Mais je n'avais pas encore finis de jouer. C'est donc seulement vêtu de deux triangles de dentelles et de mes escarpins vernis noirs aux extravagants talons aiguille que je me mis en mouvement. D'une démarche hypnotisante je m'approchais de l'homme, mes hanches ondulants lentement, mes longues jambes galbées avançant l'une après l'autre. Ma peau pâle scintillait sous cette lumière tamisée. Mon immense chevelure drapait mes épaules soulignant les courbes de ma poitrine, flottant dans mon dos pour dévoiler par intermittence celles de mes fesses. J'avais un sourire mutin, presque provoquant, tandis que je m’arrêtais devant l'homme, je savais combien ce corps était désirable, c'est ainsi que je l'avais souhaité, lorsque j'avais changé d'apparence, plus délicieux encore que celui que j'avais auparavant si cela était possible. Laissant courir deux doigts sur son torse, descendant encore et encore vers son nombril, je lui laissais tout le temps d'admirer la moindre de mes courbes, de les désirer, mes doigts poursuivirent leur course pour s'envoler à l'approche de son sous vêtement. Puis reprenant cette démarche si particulière, ondulant comme un serpent, je m'éloignais contournant le sofa pour venir me pencher dans son cou, mes lèvres effleurèrent son oreille puis son cou, tandis que mes mains glissaient une fois de plus sur son torse. Si je le provoquais autant ce n'était pas seulement parce que cet homme avait réveillé mon âme de veuve noire, il ne savait pas encore quelle dangereuse créature il avait involontairement libéré, mais au fond de moi toute cette mise, en scène n'avait qu'un seul but, le faire sortir lui aussi de ses carcans. J'avais envie de le découvrir sous un autre angle.
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Dim 15 Déc 2013, 00:58

Une vraie tentatrice... Cocoon n'avait eu que peu, l'occasion de goûter à ce genre de femme. Ces femmes là, étaient des personnes d'expériences qui connaissaient tellement bien les plaisirs par l'acte charnel, qu'elles connaissaient aussi bien la douleur si elles appuyaient à certains endroits. Elles se devaient de posséder l'autre, à tel point qu'elles pouvaient le faire souffrir pour éprouver du plaisir. Atteindre les limites du supportable pour pouvoir satisfaire leurs plus bas instincts. L'Orisha était un novice par rapport à ces dames, par rapport à ces maitresses. Il ne connaissait pas un pour cent de leur savoir car lui, il y allait comme les choses venaient, sans se poser de question sur l'étude de la chose et la forme. Le plaisir dans son plus pur appareil. Alors que ces femmes, elles, cherchaient à s'approprier le désir pour le manipuler et soumettre les gens par un plaisir non feint mais filtré. Définitivement, Cocoon ne connaissait pas ce monde. Et il ne l'enviait pas.
Svana le tentait de plus en plus, s'offrant à lui. Elle savait quoi faire, quoi montrer, à quel moment, pour attiser son désir, emmener son regard à un endroit particulier... Que jamais il ne quitte sa silhouette des yeux. Sa voix prenait des allures de charmeur de serpent, alors que son corps ondulait doucement, touchant des points sensibles chez l'Orisha assez réceptif. Bien qu'il commençait à être à l'étroit dans ses vêtements, il détourna les yeux en ne sentant plus ses doigts. L'Alfar ne les avait pas enlever non, elle longeait juste de son index, sa chair morte et mutilée, comme pour retracer le chemin de toute une vie. Combien de femme avait touché cette balafre ? Combien de femme l'avait embrassé ? Combien lui avait demandé ? Assez. Beaucoup. Enormément. Et à chaque fois, quelque part, ça le dérangeait de révéler son origine. Mais avec elle, c'était différent. Pourtant, il était dangereux de se livrer, de se dévoiler, de montrer qu'il nous était facile de parler... Cocoon pouvait, à tout moment, se faire prendre au piège.

Alors qu'il se mordait la lèvre, et que ses pensées étaient déjà dans une euphorie certaine, il entendit sa partenaire ricaner, avant de parler à nouveau d'équité. L'homme n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que ses lèvres rencontrèrent fugacement les siennes, avant de sentir des ongles, pareils à des aiguilles de métal, de ficher dans le tissus de sa chemise. Celle-ci, en une seconde, gisait de part et d'autre du sofa, révélant entièrement son torse. Etant plus avachis, qu'assis en angle droit, le fait d'avoir régler son compte à cette chemise, montra surtout combien son pantalon avait perdu en hauteur, et descendait assez bas, mettant en valeur son aine marquée par sa musculature et sa peau bronzée. Et pourtant, le pantalon -qu'il pensait être de bonne qualité- y passa aussi. Résistance : zéro. Et d'ailleurs, sa résistance personnelle fut mise à rude épreuve lorsque Svana osa se décaler de lui, pour complètement se dévoiler et laisser tomber sa tenue à même le sol, avant de l'envoyer paitre plus loin. Montée sur ses escarpins, elle n'avait aucune honte à exhiber ses courbes et ses formes, ne sachant que trop bien que son corps était un bijoux parfait et précieux. L'Orisha voulu se lever, s'approcher d'elle, il avait besoin de la toucher, de sentir enfin ses hanches nues sous ses mains, sa taille svelte, sa poitrine rebondie, son cou dégagé... Puis elle s'avança vers lui. Lui lançant un regard de défis, il sentait que cette nuit, il allait manger, autant qu'il allait être mangé, car elle ne le laisserait pas tranquille. Sa démarche, son attitude, tout démontrait qu'elle était fière et sure d'elle, comme si il n'y avait aucune faille dans son jeu. La femme se stoppa devant lui, faisant ressortir les coins les plus désireux et charnel, de ce corps endiablé, jusqu'à ce que Cocoon admette enfin qu'il ne pouvait pas résister. Alors qu'elle touchait son torse, il tendit le bras, voulant l'attraper, mais celle-ci fila derrière le sofa, profitant de sa position pour toucher sa peau brune.

Trop tendu pour être passif, il se leva, abandonnant les dernières bribes de vêtements derrière lui, pour élever son corps de titan, faisant ainsi un autre effet debout, qu'assit. Le souverain s'approcha alors du corps quasiment nue de la Reine, ne pouvant enfin s'empêcher de poser les mains sur elle, simplement sur sa taille, avant d'enf aire le tour, faisant glisser une main sur son ventre, pour se trouver derrière elle. Décalant ses cheveux pour avoir accès à une partie de son cou, il n 'hésita pas à parsemer sa peau scintillante de baisers, avant de faire voyager ses doigts. Ses bras entourèrent le corps de Svana, et ses mains explorèrent ses hanches, remontant sur sa taille, avant de venir caresser la peau de soie de sa poitrine, préférant se perdre ici, en effleurant les partie les plus sensibles, et se concentrant sur les sons, les attitudes, l'effet qu'il pouvait lui faire. La façon dont elle se retenait ou, au contraire, dont elle se laissait aller. Il voulait la découvrir plus que de raison. Mais cet homme était gourmand. Il voulait gouter plus que de raison à la chair interdite, celle pour laquelle les hommes se damnaient. Son corps était tellement tendu, que son souffle en devenait haletant, saccadé, comme lourd. Des râles encore peu bruyants mais très rauques, sortirent de ses lèvres, pour venir souffler sur le buste et dans le cou de sa partenaire, dont il prenait toujours le temps de longer la paroi. Ainsi, une de ses main quitta le haut, pour doucement glisser vers le bas, dépasser le nombril, et sentir l'étoffe soyeuse du maigre tissu qui faisait office de barrière. Perturbant ses sens, il se délecter déjà de ce que ça pouvait lui procurer, ce qu'elle pouvait ressentir. L'homme joua légèrement avec la dentelle, faisant exprès, à nouveau, d'effleurer des zones bien plus qu'érogènes, pour faire monter la jeune femme en pression. Elle était contre lui, il la sentait autant qu'elle le sentait, et son souffle devint rapidement chargé en désir, lorsque doucement, il écarta le voile...
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Mar 17 Déc 2013, 01:47


J'étais si cruelle, une telle tentatrice. Après tout je percevais la tension et le désir de cet homme, et je me plaisait à en jouer. Des années durant je m'étais abreuver de ces émotions, c'était ce qui me faisait vivre et pourtant le désir de d'autre m'était devenu indifférent. Je n'avais pas apprécié celui d'Amadis il m'avait juste écœuré pourtant il était doux et amoureux. Alors pourquoi lui ? Pourquoi ce soir là ? Pourquoi aujourd'hui ? Non mais sérieusement qu'est ce qu'il nous prenait soudainement ? J'avais pourtant décidé que c'était finit les bêtises, que je devenais sage et distante que je ne laissais plus mon impulsivité me dominer, que je ne me laisserais plus emporter de la sorte face à quiconque sauf Jun. Qu'aucun homme ne me tiendrait jamais plus à sa merci, que je ne m'offrirais pas sans réserve. Pourquoi me donnait-il envie de renier tous mes choix passés ? Pourquoi son corps attisait-il le mien à ce point ? Parce que pour l'instant je faisais ma maligne, je le torturais, je le tentais, mais en vérité j'étais incapable de m'éloigner de lui, je n'avais qu'une envie c'était qu'il abandonne sa passivité, il m'attrape, qu'il me serre contre lui qu'il ne me laisse plus m'échapper, que nous nous retrouvions pour ne plus nous quitter. J'avais soif de ses lèvres, je le voulais et j'avais rarement voulu un homme à ce point. Il finit par céder à la pression et répondre à mes désirs. Se levant il vint me dominer de sa stature, ses mains venant épouser la forme de mes hanches, pour les caresser, les entourer, se glisser sur mon ventre, il fut soudainement derrière moi et il écarta mon immense chevelure pour mieux m'embraser, pour mieux souffler sur les braises qui se découvraient. Et puis ses doigts doux remontèrent pour venir caresser ma poitrine. Les yeux clos je me laissais aller dans ses bras m'abandonnant complètement à sa délicatesse. Je frémissais sous ses baisers et mon corps devint brulant entre ses bras. Le souffle court je haletais en silence tandis qu'une de ses mains descendit vert mon sous vêtement. Cette fois je ne pu plus cacher mon désir, mon corps me trahit. Ce ridicule bout de tissu vint échouer à mes pieds et je me débarrassais prestement de mes chaussures avant de rétablir l'égalité en arrachant le sou vêtement de l'Orishala. D'un bond mes jambes vinrent s'enrouler autour de sa taille et je fus à la bonne hauteur pour l'embrasser encore et encore. Cette fois nus sombrâmes pour de bon. Nous perdîmes conscience pour nous unir et ne plus former qu'un. La passion nous possédait et nous dévorait.

C'est après des heures agitées inoubliables que je repris peu à peu connaissance de ce qui nous entourait. Mon sofa était cassé et gisait renversé par terre, nous avions atterrit sur mes tapis et étions allongés dessus enfin façon de parler en ce qui me concernait. J'étais plutôt allongée sur le torse de mon amant. Je me sentais si bien là. Mes cheveux désormais tout emmêlés recouvrant mes épaules je relevais la tête et observait ce roi en souriant. On pouvait dire que nous avions fière allure tout les deux. Mes yeux pétillaient de bonheur. Je n'avais pas eut autant envie de sourire et de rire depuis une éternité. Je me sentais enfin complète, enfin redevenue moi même. Comme une fleur s'épanouissant dans la rosée du matin. Ma peau était encore chaude des baisers et caresses qui lui avaient été prodiguées. Je sentais encore la pression de ses doigts sur mon corps. Nos odeurs étrangement emmêlées flottaient dans la pièce comme un témoignage. Je parsemais ce visage de petits baisers tendre. J'étais épuisée et pourtant j'aurais souhaiter que cette nuit ne se termine jamais, mais je savais que dans quelques heures l'aube viendrait briser cette magie. Enfin peut être pas. Que valaient tous les royaumes du monde face à une nuit d'amour ? Devions nous vraiment nous entre tuer ? Devions nous vraiment nous haïr ? Tout semblait fade soudainement. Je le voulais lui et rien d'autre. Mais il était libre comme l'air, je n'avais plus qu'à être la flamme qui hypnotisait le papillon si je ne voulais pas le perdre. Après tout jusqu'à alors j'avais joué à séduire à attirer pour rejeter ensuite. Enfin sauf avec Jun mais avec lui tout avait été différent, cela n'avait pas été un jeu. Désormais je souhaitais séduire pour toujours, rendre cet homme fou de moi jusqu'à ce que je le délie. C'était égoïste et pourtant j'en avais besoin. Il m'avait sauvé d'un désert qui ne m'avait étreint que trop longtemps. Finalement me perdant dans ses yeux tout en jouant avec une de ses mèches blanches je rompais le silence qui nous étreignait avec un sourire amusé.

"Et dire que j'avais décidé le jour de mon mariage que je ne ferais plus jamais de folies, que je serais une femme fidèle et parfaite... Qu'elle idiote ! Je suis incorrigible, cela faisait trop longtemps que j'avais oublié qui j'étais... J'imagine que je devrais te remercier de m'avoir sauvée... Je te laisse choisir comment !" lançais-je avec légèreté de ma voix douce et heureuse. Je fis une petit pause jouant du bout des doigts à effleurer sa cicatrice. Un si grande blessure n'était certainement pas apparue par hasard... Ma curiosité éveillée je posais la question sans réfléchir. "D'où vient-elle ? Je veux dire comment as-tu eut pareille blessure ?" Ce n'est qu'à près que je réalisais que j'avais été maladroite et que peu être les circonstances pouvaient être gênantes à raconter et je tentais de me rattraper. "Mais si tu ne veux pas en parler je comprendrais, ce n'est pas grave" et à ces mots je choisis de m'exprimer d'une autre manière que je maitrisais bien mieux et embrassais encore une fois langoureusement les lèvres de ce roi.
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Mer 08 Jan 2014, 19:15

La violence de cette femme le désarma. Elle était du genre à savoir ce qu'elle voulait, à savoir où elle allait. Ce n'était pas déplaisant, mais ça avait quelque chose d'assez nouveau qui perturba l'Orisha. Cependant, les ébats furent tout aussi mouvementés que l'entrevue et la danse lors du bal, tellement que le sofa en subit les conséquences outre mesure, et qu'eux même atterrirent finalement sur les tapis moelleux à même le sol. Svana le dévora, autant qu'il se délecta d'elle et de ses chairs, se rendant mutuellement la pareille du plaisir brut et profond.
Une fois calmés, Cocoon s'allongea en haletant doucement, sur le dos, alors que l'Alfar vint se mettre sur lui, le piquant de baisers. Le bronzé ne s'occupa de rien, seulement de son propre plaisir dû à l'effort, et à la délivrance que cela eu engendré. Les odeurs d'effluves et de corps flottaient ici bas, rappelant à l'homme combien il avait donnait, et combien il avait reçu, son nez préférant détecter l'odeur de Svana que la sienne, chargée de musc et de testostérone.
Le moment fut interrompu par la douce voix de son amante, mais ça ne le dérangea nullement, écoutant ce qu'elle avait à dire. Ne pouvant répondre car il se fit manger les lèvres, il lui rendit son baiser en se retournant, se superposant à elle. Quittant alors son visage du sien, il resta quand même assez proche, fronçant les sourcils :

« Tu es mariée ? »

Donnant une impulsion sur ses bras, il contracta son bassin et ses abdominaux pour se relever complètement, et chercher de quoi se vêtir. Au moins la partie principale de son anatomie...
Tout à coup perturbé, il garda une mine contrariée. La question sur sa cicatrice passa presque à la trappe, mais il préféra y répondre, après quelques secondes de silence. Et puis il n'avait réellement plus de vêtement. Prenant la jupe de Svana, il souleva d'un bras le sofa pour le remettre correctement en place, avant de s'y asseoir dessus, se servant de cet habit comme cache-partie, nonchalamment étalé, alors qu'il s'appuyait au dossier. Pendant ce remue ménage, il dit simplement :

« Elle est là pour me rappeler qu'un jour j'ai appartenu à quelqu'un qui avait le droit de vie ou de mort sur moi. »

Une fois assit, il se frotta la joue d'une main avant de dire :

« Mais ton mari, c'est un homme puissant ? Je veux dire, pour être marié à une Reine, il doit avoir au moins le même grade, si ce n'est plus. »

Non, plus, ce serait un dieu et pour lui, les dieux ne se mariaient pas avec des mortels. C'était inconcevable qu'un Aether s'abaisse à une telle abjection.
Croisant les bras, il regarda par une des fenêtres, plus loin, faisant marcher sa sale tronche. Quel andouille, il aurait du se renseigner sur elle après le bal, comme elle s'est renseignée sur lui. Il était complètement idiot quand cela concernait les femmes. Il se laissait emporter, sans prendre la peine de prendre connaissances des conditions notées en blanc sur fond blanc, en bas de la page. Croisant les bras il finit par soupirer.

« Enfin peu importe, du moment que ça ne m'attire pas d'ennuis, je m'en fou. Bon, j'ai plus de vêtements... »

Heureusement qu'il savait se téléporter ce mignon ! Et puis il risquait pas d'oublier ses fringues vu combien il était déjà nu.
Le jour se levait de plus en plus, et le soleil commençait à envahir la pièce de ses rayons rouges et arides.

« Le jour se lève, et il temps pour moi de partir... »

Se levant, faisant tomber le tissu au sol, il décroisa les bras et s'avança vers ladite fenêtre, captant toute la chaleur que les premiers rayons diffusaient. Il s'enivra alors du souffle chaud que l'astre soufflait sur la terre, avant de passer une main dans ses cheveux.

Spoiler:
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Ven 31 Jan 2014, 18:58


C'est avec un froncement de sourcils que je savourais pleinement que l'Orishala s’exclama au sujet de mon mariage, j'eus un pâle sourire et hochais la tête. Qu'il en tire les conclusions de lui même, si j'avais décidé de renoncer à une part de ma liberté pour mon époux c'était que j'y tenais, pourtant je ne cherchais pas à cacher la tristesse qui m'envahissait lorsqu'on parlait de lui. Sans doute comprendrait-il que notre relation n'était pas au beau fixe pour une raison ou une autre. Mais surtout j’espérais qu'il aurait conscience d'être mon seul amant, je voulais qu'il comprenne que je n'étais pas une femme facile, qu'il ai la sensation d'être important pour moi, même si j'ignorais encore à quel point il allait le devenir. Pendant ce bref échange nos positions s'étaient échangées et il me surplombait désormais. Je pouvais ainsi admirer toute la beauté de sa musculature ce qui ajoutait au charme de la situation cela allait sans dire. Puis l'homme se releva et chercha des yeux quelques choses pour se vêtir à l'évidence puisque après avoir remis le sofa en place il utilisa ma robe pour dissimuler son bas ventre. Je souris en le voyant assis ainsi et me relevais à mon tour avant de m'étirer nonchalamment à la manière d'un félin. C'est alors que cet homme si fier, qui me semblait si indomptable me révéla avoir été un esclave. Je hochais la tête simplement ne sachant soudainement pas quoi dire, je ne voulais pas lui offrir de la pitié ce serait d'un ridicule achevé et je savais qu'à sa place j'aurais tué quiconque ayant réagit de la sorte. Mais mon amant m'épargna le besoin de m'étendre sur le sujet revenant à celui de mon époux. De nouveau j'eus un sourire triste et mes yeux se perdirent dans le lointain tandis que je répondais. "Je l'ai rencontré il y a bien longtemps, c'était un homme différent alors mais c'est quand il est monté sur le trône que je l'ai épousé. Mais aujourd'hui il n'est plus souverain et l'avenir est encore incertain."

J'observais la silhouette contrariée que commençaient à éclairer les premières lueurs du jours. Il finit par se lever pour aller se baigner dans la lumière. Je vins me glisser tout près de lui et prenant son visage entre mes mains tout en lui adressant un sourire radieux je répondis à ses vagues inquiétudes. "Je m'assurerais que tu n'ait aucun ennui par ma faute. Gardons cette relation secrète. L'aube annonce une nouvelle journée de travail et de responsabilités pour chacun de nous. Nul souverain ne peux se permettre trop de loisirs j'imagine. A bientôt peut être..." Sur ces mots je l'embrassais et le laissais disparaitre. Lorsqu'il fut partit je me retournais et considérais la pièce d'un air absent. Il faudrait changer ce sofa, mais peux importait j'allais me débarrasser de tout ce mobilier trop luxueux et tapageur ainsi que de la totalité de cette cité pour en faire un havre de raffinement. Mais ce qui me laissait le plus perplexe c'était les souvenirs de cette soirée et cette nuit. Qu'elle mante religieuse m'avait donc piquée ? J'avais vu cet homme une seule fois. Et puis j'aurais du le laisser me désirer bien plus longtemps... Mais le manque d'amour ne m'avait pas permit de jouer ainsi. C'était dommage et en même temps il me semblait revivre, voir les choses sous un angle nouveau, j'avais retrouvé un optimisme et un entrain depuis trop longtemps oubliés. Finalement il fallait l'admettre cette histoire m'avait beaucoup apporté. Je m'éveillais d'un long sommeil et me trouvait pleine d'énergie et de convictions.

Je sonnais une servante qui haussa un sourcil en voyant le mobilier de la pièce mais s'abstint de commentaires. Après tout j'étais bien sage par rapport à ma demie sœur et c'était là ma première extravagance, preuve que si je ne souhaitais pas vivre dans l'excès, les pêchers ne m'effrayaient pas et je n'hésitais pas à utiliser toute arme pour parvenir à mes fins. Après tout il fallait bien qu'on me reconnaisse comme une véritable maléfique. J'ordonnais donc que la pièce soit remeublée et nettoyée, puis que mon bain soit préparer et qu'une collation me soit servie. Dans l'eau chaude alors que mes servantes prenaient soin de mon corps, me lavant, me massant, me manucurant, je me surpris à regretter de ne pas avoir pu partager pareils moments, pareille passion avec Jun. Quoique je fasse il hantait mes pensés, bien que ce seigneurs blonds également. Jun resterait à jamais le seul homme que j'aimais de tout mon coeur et auquel je puisse sacrifier ma vie. Je serais prête à tout pour lui même si mon amour pour lui m'avait toujours fait souffrir. Néanmoins dans ces temps difficiles j'avais besoin de tendresse pour maintenir mon équilibre. Le temps viendrait où je n'aurais lus besoin de quiconque autre que Jun. Mais je restais troublée parce qui se produisait.
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Plus elle est défendue et plus elle est désirée... [PV Masha]

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